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[RP fermé] Bleu sur Bleu

Andrea_
Toujours avoir l'air gêné. Bon là tu n'as pas l'air tu ES gênée. Tu sais pas où mettre tes pieds, tu marches sur des oeufs -tiens t'as passé l'balai?-, si t'était un clébard t'aurais les oreilles baissées et la queue entre les jambes, mais tu n'es pas un chien alors...
Tu relèves doucement le museau, petit rictus aux coins des lèvres et tu vois ses bras écartés.
Nan mais regardez moi ça comme il est mignon, à peine arrivé que déjà il veut lui prendre les courses des mains si c'est pas prévenant comme comportement! Et avec le sourire ! Les sourcils levés c'est.. pas vraiment en adéquation avec les mouvements mais... Mais j'en ai strictement rien à foutre, j'ai presque envie de te pincer la joue tellement t'es cro mignon.

Du coup j'suis fière de moi, j'ai fait les courses ! Ouai, toute seule ! Et j'me suis pas fait engueulée alors que j'ai dépensé deux semaines de salaire ! Et on a d'la bouffe en veux-tu en voilà ! Et j'aurais pas la vaisselle à faire, parce que putain de berdol de merd', tu l'as faite, Alleluia !
J'suis une femme comblée.


Merci mon coeur.


Ouai bon merde j'fais quoi ?
Nan parce que j'vous rappelle que je suis censée être aphone depuis... depuis que j'ai trouvé que ça comme prétexte pour pas m'faire engueuler. Et on sait que l'homme est fourbe -oh oui, ne nies pas-, ça t'endort avec un petit mot doux et quand tu lui souris de toute ton innocence, BIM ça t'envoie un truc bien senti. Nan moi j'ai dit que j'étais aphone, j'suis aphone, 'fin... Tant que je me sentirais en danger. C'est la part d'hérisson qui sommeille en moi.



T'as conscience que... Aïe.. Tu vois que j'ai bien fait ! Le bleu regarde un peu le sol pour finalement se reposer sur le Brun. Le soupir est proche. Le soupir c'est l'arme fatale, ça veut tout dire, et surtout n'importe quoi. Du " me soule pas" au " pardon" en passant par le " ouai mais c'est pas d'ma faute!".

C'est bien. You ouuuuuuh! Là j'pense que je peux retrouver ma voix. Le sourire Colombesque s'élargit, nan mais il a pas faux hein, c'est carrément bien. Il aurait pu dire "génial", une phrase avec " femme" et "parfaite", ou encore heu... Bref, il a dit bien c'est toujours mieux que "nul".


La soirée?
Du bonheur en barre, de l'entrecôte au tison en passant par la salade de fruits concoctés par mes soins. J'ai bien vu que.... Qu'il a tiqué quand j'ai posé le saladier avec les fruits dedans, mais je crois qu'il était épuisé, d'avoir couru après la naine, qui, elle était encouragée par maman : vas y cours, cours bien ma puce... tu dormiras bien cette nuit...
Et moi j'avais toujours ce sourire collé sur ma face, parce que j'ai toujours cru qu'une soirée comme ça pouvait ennuyer, fatiguer et pire, tuer des gens biens alors qu'au final... C'est sûrement meilleur que tout ce qu'on va vivre en une vie.

Victoire est couchée et dort déjà quand la Colombe admire le brun en plein débarrassage de table de derrière la fenêtre de la cuisine. La vitre en gardera peut être quelques séquelles au passage et puis...


Alors que l'homme croit innocemment entrer dans la maison pour décharger son fardeau il est soudain attaqué. Les assiettes valsent sur le plan de travail, la bouteille d'eau -c'est TOI qui devait prendre la sangria sur le chemin du retour... Ah? C'est pas ce qu'on avait dit? Hahum- posée rapidement la table.

Un peu de bleu, un peu d'acier, beaucoup d'élan.
Une main prend d'assaut sa tignasse, l'autre une fesse un peu trop insolente pendant que la bouche est violée.

Quelque chose me dit qu'la vaisselle attendra.

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Doryen
Echange de regards, 3 paires de bleus qui sourient, rigole et se jaugent, les deux adultes avec sûrement... on l'espère... en tête des idées bien différentes que celles qui trottent chez bébé Pouic, bien aidées par le ballet de jambes qui se frôlent sous la table et quelques allusions bien placés dans le genre
"On saute... le repas"
"La viande, tu la préfère bien dur ?"
"Garde de la place pour le reste"
"T'es gourmande, tu la veux avec la sauce ?"
Jusqu'à ce qu'il soit temps pour mini bleu de prendre son repos nocturne, chose attendue avec impatience par faux papa et vrai maman qui usent de toutes les supercheries possible pour l'envoyer prématurément au dodo.

Puis le gris et l'acier échaudés se retrouvent...

Vu que j'ai fait la donzelle toute la journée, entre bouffe et vaisselle, balai et occupation de la marmaille, j'ai presque envie de te faire le coup de la migraine ou autre, avec un "Pas ce soir chérie, j'ai mes règles" ou un "Pff, je suis pas trop motivé"...
Mais à ta façon de me violer la bouche, faut quand même reconnaître que ce ne serai pas charitable de ma part de ne pas satisfaire ton envie.
Puis vu que mon corps me trahirait sans hésiter, puisque l'effet que tu me fais à du être visible toute l'après midi...


La belle est réceptionnée et enlacée, main dans la chevelure et langue qui balade le baiser fougueux s'achève lorsqu'il la plaque contre le mur et l'embrasse sur la joue avant de lui mordiller l'oreille.

" Je peux faire quelque chose pour vous m'dame ?

Nan, parce que j'en ai une vague idée hein...
Mais comme j'aime l'entendre dire, que j'aime ton regard coquin tandis que tu te mords doucement la lèvre inférieur, que j'aime ta main qui me presse la fesse pour me sentir au plus près de ton corps, que j'aime ta bouche qui s'approche lentement de la mienne, ta langue avide de reprendre place tandis que tes yeux me hurlent que tu as envie de moi...


Il pousse les bretelles de la robe qui glisse au sol, laissant redécouvrir à ses yeux émerveillés son corps nu, la douceur de sa peau et la générosité de la poitrine. Il ne se lasse pas du spectacle, fait durer son ravissement et elle en profite pour se débarrasser de la chemise soudain bien superflue, avant d'embrasser le cou pour descendre doucement vers un sein...

Oué, pour la vaisselle on verra plus tard...

J'ai envie de toi...
Maintenant, ici, partout, tout le temps...
C'est ce que ma langue te crie en dessinant le contour de ton sein, avant de passer sur un téton que la bouche aspirera un instant plus tard, avec l'envie de pouvoir te prendre l'ensemble en bouche.
C'est sûrement ce que mes mains baladeuses essaient de te faire comprendre...
Sûrement pour ça qu'une presse impitoyablement ta fesse, tandis que l'autre s'immisce entre tes cuisses pour y tâter la chair déjà brûlante.


Avec un sourire, Super Pouic enlève sa princesse nue du sol pour lui faire monter l'escalier dans ses bras, entre deux baisers ou regard sur le corps chaud, quand ils ne s'attarde pas à contempler l'acier...
La porte de la chambre est poussée du pied, la belle posée délicatement sur le lit et la bataille de langue reprend de plus belle, tandis que la main repart écarter les cuisses sans rencontrer beaucoup de résistance pour y réfugier ses doigts.
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Andrea_
Je peux faire quelque chose pour vous m'dame?
Je pensais que Monsieur avait compris...



Parce que ouai, Madame veut quelque chose, Madame veut même quelque chose de très précis, que vous seul pouvez lui donner,et je pensais naïvement que le petit regard coquin, la lèvre mordue, la main qui voyage sur ton arrière train, ma bouche qui s'approche de la tienne, mes yeux qui crient braguette et cette langue qui visiblement veut la tienne, c'était assez signific.... Et ça l'est.

La robe rejoint le sol laissant une Colombe déplumée, corps d'opale finement éclairé par les dernières lueurs du jour. Et comme la Chiasse aime jouer à égalité, elle découvre le corps de son amant. La chemise rejoint la robe, la bouche se pose sur une épaule, embrassant avec douceur la chair de sa moitié.

C'est... Comme un matin de Noël, tu as rêvé de ton cadeau pendant des mois, et quand enfin tu le vois au pied du sapin, tu ne cesses de le regarder, imaginant ce qu'il y a dedans, espérant avec toute l'innocence d'un gosse que ça soit que tu souhaitais. Alors doucement tu caresses le papier, lentement tu fais glisser le ruban, et une fois totalement ouvert, tu es trop subjugué pour aller plus loin alors que... Bin t'as envie d'jouer avec hein!

Y a aussi les enfants terribles, ceux qui foncent dans le tas en envoyant valdinguer le ruban, le papier, pour finalement défoncer le carton, avec l'unique envie de toucher leur jouet... Mais ceux là finissent toujours par jouer avec l'emballage...Et à regretter tout le reste de l'année de ne pas avoir pris le temps d'ouvrir le seul cadeau qu'ils avaient reçu alors...


Les escaliers sont montés sans qu'aucun mot ne soient prononcés, seul résonne l'écho de deux amants tiraillés par l'envie et qui bientôt seront délivrés de leur fardeau.
Les corps se confondent, les langues s'opposent, les doigts explorent les peaux avec l'ardeur de ceux qui se sont toutes leurs vies attendues et qui enfin se retrouvent, les bleus se jaugent, s'allument, si y a un pompier dans la salle qu'il parle maintenant où se taise à jamais.

C'est déconcertant comme les facultés perdues un peu plus tôt dans l'après midi sont retrouvées, sûrement la faute à la main qui lentement se glisse le long de la cuisse...
Les chausses sont retirées, puis la ceinture est virée, la paire de braies expédiée un peu plus loin, d'ailleurs maintenant que j'y suis, je te proclame plus joli popotin de tout le royaume, ouai, rien qu'au toucher. Les lèvres glissent sur le cou pour finalement mordiller le lobe d'une oreille.


A nous deux.

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Doryen
Allongée contre lui, lovée sur sur son bras avec la poitrine qui s'écrase doucement sur le torse qu'elle caresse distraitement en souriant, elle ressemble à une femme comblée et amoureuse... Et lui, qui pose doucement les lèvres sur le front en faisant courir les doigts sur le dos de haut en bas à tout de l'homme satisfait et amoureux..

Quoi ?
Fallait raconter ?...
Bah, puisque la porte est entrouverte, autant satisfaire la curiosité du voyeur... Et avec grand plaisir !


Il faut donc dire que c'est sa première fois. Riez pas... Si on tient compte des sentiments confus qui l'oppressent, qu'il n'a pas souvenir d'un corps plus irrésistible, qu'ils sont dans leur maison avec une petite fille qui dort non loin, qu'elle est ce qui lui est arrivé de mieux malgré toutes les difficultés futures que poseront leur relation... Alors oui, c'est sa première fois.

Il faut donc dire que de brune à blonde en passant par rousse, jamais il ne s'est trouvé aussi désarmé que devant son sourire, jamais aussi excité que devant son sein, jamais aussi fébrile que sous ses doigts, jamais aussi désireux de garder une peau contre lui que la sienne, jamais aussi attentionné, prévenant et attentif au plaisir féminin qu'avec elle, sans jamais avoir le besoin d'en abuser et sans chercher à en tirer une autosatisfaction, pour son égo.

Alors oui, cette nuit là, derrière cette porte entrouverte, des mains se sont enlacés, puis délacés pour partir à la découverte de corps brûlant de désir. Les lèvres se sont aventurées délicatement, posées un peu partout, à la conquête fugace du fruit défendu. Des doigts se sont immiscés entre des jambes offertes, tout autant qu'une main insolente se saisissait d'une muscle fortement tendu, et que les baisers se prolongeaient avec fougue, mais sans pour autant jamais devenir vulgaire.

Et oui, cette nuit là, deux corps se sont chevauchés. A qui le dessus, à qui le dessous, peu importe. Autant que la durée d'un acte simple, mais chargé de tendresse à en faire crever de jalousie l'ours Gaby.
Parce que dessus, il aura pris garde de ne pas l'écraser, de coordonner ses mouvement de bassin au chant de la colombe, ou vice versa, tenant d'oublier les mains qui se pressent sur ses fesses, les reins qui se cambrent et la bouche qui cherche désespérément son âme soeur.
Parce que dessous, il aura pris plaisir à contempler la colombe chevaucher la monture doucement en croisant leurs mains et relevant le bassin, plaisir à jouir du spectacle que lui aurait offert les inséparables gonflés de désir, avec en arrière plan du bleu qui s'évade loin, très loin la haut, accompagnés de la mélodie qu'elle tente d'étouffer entre ses lèvres.

Parce que dessus ou dessous, dessous ou dessus, là n'est pas l'essentiel. Bien moins que le plaisir partagé, mutuel, consenti, qu'ils auront pris soin de procuré à l'autre, uniquement parce que c'est cet autre là qui leur faut, quitte à ce que Superpouic prenne le temps, et sans complexe, de demander une pause à sa partenaire en sueur en lui disant simplement qu'elle est magnifique, resplendissante, belle comme le jour, son ange envoyé pour l'accompagné dans ce monde soudain moins terne.

J'avais vraiment besoin de raconter ceci ?...
Sûrement...


Contre lui donc, tandis que les doigts parcourent encore la peau de façon obsessionnelle et que le coeur tente de reprendre un rythme normal, mais qui ne récupérera jamais celui qui était sien avant cette rencontre, et que les corps accueillent volontiers la fraîcheur de la nuit qui tente les ramener doucement à la raison, une idée fixe le traverse, plus inquiétante et douloureuse que la cicatrice qu'il touche négligemment...

" Tu regrettes ?

Petit baiser sur les lèvres et sur le nez, avant de fermer les yeux pour éviter l'acier, par peur... oui, pour la première fois, par peur...

- Si c'est un rêve, promets moi de prendre garde à ne jamais me réveiller..."

Parce que... j'en mourrai...
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Andrea_
Parce qu'il aura été doux, tendre et qu'il l'aura dévoré des yeux ,
Parce qu'à aucun moment elle n'a cherché à le dominer,
Parce que lui non plus n'aura cherché aucun rapport de force,
Parce que jamais personne ne lui avait fait l'amour comme ça,
Parce que ça aurait pu durer toute la nuit,
Parce qu'il est de plus en plus évident que c'est lui,
Parce qu'il faut tout vous dire...
Alors oui, c'était magique.
Le genre de chose qui vous amène tout en haut et vous laisse en lévitation. Vous dominez le monde, vous êtes fort invincible et vous êtes persuadé que plus rien ne vous attendra. Plus jamais.
Pour tout ça, les deux premiers mots font l'effet d'un coup de poignard, le coeur qui s'arrête d'un seul coup pour finalement bondir douloureusement, et même si es lèvres se posent là et là, ça n'empêche pas à la chute d'être rude.

Le corps aux milles courbes se glissent sur le Brun, une main serrant la sienne avec vigueur, l'autre caressant l'ovale de son visage.


Regarde moi...

Ouvres les yeux Ddodie, ouvre les yeux et lis dans les miens. Regardes et dis moi. Tu vois du regret ici ? Tu vois des remords ? Tu vois de l'angoisse? Tu n'as pas compris? Tu n'as pas compris que je t'étais totalement acquise depuis le premier jour?
Tu ne vois pas que tout est naturel avec toi, que tout est extraordinaire, que même acheter une poubelle c'est magique.


Si c'est un rêve, promets moi de prendre garde à ne jamais me réveiller...

Un esquisse de sourire vient se poser, bien vite écrasée contre les lèvres Ddodienne, le corps s'allonge.

Si c'est un rêve, Idiot, je t'interdis de te réveiller.

Parce qu'il y a bien plus que la mort Ddodie, il y a la vie sans toi. Les doigts glissent le long du torse et le visage remonte doucement, acier malice contre bleu troublé

Car c'est ton fardeau maintenant... Me supporter jusqu'à la fin. Enfin si tu veux bien hein, quoique non, même si t'es pas d'accord c'est pareil.

"Le fardeau ? Je prends ton sourire niais pour un accord de principe, je préfère te prévenir Soit, j'accepte, jusqu'à la fin, et encore au delà....".

C'est à ce moment que le vent pousse la porte et que vous sortez, mais j'suis grand seigneur j'vais vous dire...
Il y a eu un baiser, un de ceux qui rassurent, qui promettent, qui jurent que c'est la vérité, y a même eu de la salive échangée -on n'crache pas au lit!-.
Et puis il y a eu deux corps qui, fourbus de s'être trop aimé, se sont enlacés puis endormis.



Réveil du coq, six heures je fais mine de me retourner, je mets les mains sur ses reins, revis le cours de ma soirée, mon petit corps tout fourbu, quelques sourires éparses me font remonter le temps, oh putain merde, encore!

Si vous connaissez meilleur moyen de finir une journée, je prends. Faites pas les innocents la porte était ouverte -et j'vous ai vu-.
En attendant, laissez moi me prélasser -et pas d'bruit, sivouplé- contre lui.

Le bout des doigts effleurent le corps Ddodien, pendant que les lèvres se posent sur sa nuque. L'air est frais, visiblement l'été n'est pas décidé à poser sa chaleur sur le royaume, le bout du nez se ove dans le creu du cou pendant que la main glisse sur l'objet des délices.



Tu sais ce qui me ferait plais...
Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan! Maaaaaaaaaaaamaaaaaan!


C'est trop tard pour se rendormir? Pour feindre le sommeil?
Allez dis, si j'retire ma main, ni vu ni connu, j'peux me retourner discrêtement en mode " j'ai rien entendu" ?
Vu ton regard, j'vois que non...
Une Colombe qui vole un baiser une! Qui se lève et qui s'enroule dans un drap, toujours la même. Qui en profite pour onduler au passage? Arf, encore elle.


Si Mister Pouic voulait bien se donner la peine, y a un jardin à créer, des graines à semer et... je crève d'envie de manger des tartines.

Si ça c'est pas une demande dans les règles...
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Doryen
Le réveil paisible, au sortir d'une douce nuit sans rêve, le corps féminin tout contre lui, comme pour lui rappeler que c'est une réalité, que oui, ils sont chez eux, elle et lui, aujourd'hui comme hier, probablement comme demain... Et le sourire qui refait son apparition, a moins qu'il n'ait niaisement dormi avec. Et ce n'est pas la main qui parcourt son torse, provocant un léger frisson, qui va le lui ôter des lèvres, et encore moins calmer son envie d'explorer à nouveau la colombe, puisque la main ne se contente pas du ventre et se lance dans une exploration matinale pleine de promesse...
Elle et Lui.

Elle, lui et...
"Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan...

Ouais, les joies de la parentalité.
Votre gamin qui appelle le matin, vous tirant du lit c'est très énervant.
Le gamin des autres qui vous réveille de sa voix stridente, c'est extrêmement énervant...
Le gamin d'une autre qui, en plus d'appeler sans discontinuer pour vous tirer du lit, se permet de vous amputer le moment privilégié du câlin matinal alors que le corps à déjà mis en route son implacable machine...
Mini Pouic pour maxi frustration...
Frustration tout de même accueillit avec un esquisse de sourire, et un regard en biais sur la douce qui s'enroule dans le drap avant de gagner la porte à pas de loup, chevelure tombant sur une épaule dégagée.

Ouais mais non...
Je vais pas me lever pour vous préparer un déjeuner.
Je vais pas non plus mettre une table qu'il faudra ensuite que je débarrasse,
Je vais pas faire ça, parce qu'il faudra en plus que je fasses la vaisselle,
Je vais pas non plus te laisser croire que tu décides de tout, me donne des ordres ou établit mon programme.
Je vais pas semer, parce qu'il faudra que j'arrose, et que de toute manière vu comment tu cuisines...
Ensuite quoi ? Faudra que je passes le balai avant de jouer avec TA gosse, et que je cours à la Mairie pour trouver un travail dans le but de satisfaire tes caprices sur la marché ?
Je vais pas tout faire dans cette maison !


" Avec plaisir mon ange...

Humph...
Quoi ? Parce que tout travail mérite compensation, et vu que c'est moi qui est l'os, va falloir que tu fasses la ch...


Une main dans les cheveux pour faire croire que la nuit à été calme, une chemise enfilé sur le pantalon et Super Pouic en action dans la cuisine et la remise, lait servit et pain tranché... par contre, pour les confitures... A moins d'aimer la confiture de carottes... avec en prime le bisous sur le front accompagné d'une large sourire pour minidouce, avant d'embrasser madame sur... sur la joue... parce que la petite, enfin... c'est un peu gênant... et pas sûr qu'elle y comprenne grand chose.

Réception d'un courrier lorsqu'il sort pour regarder l'état du jardin et prendre la mesure de la tache à accomplir...

Citation:
Expéditeur : Ninouchka du Val Ancien
Date d'envoi : 28/06/1461 - 13:43:21
Titre : Re: Déménagement
Bonjour Messire DdOdie,

Notre Prévôt m'avait avertie de votre situation et du fait qu'il prenait contact avec vous dans un but de régularisation. Dans la mesure du possible, nous essayons d'être compréhensifs et accueillants.

Devant la rapidité de votre réaction, qui représente pour moi la volonté de vous conformer à nos lois et de chercher à vous intégrer chez nous, c'est avec plaisir que je vous donne l'autorisation de vous installer en Orléanais.

Vous mentionnez votre future compagne dans votre courrier ... ce serait bien aimable de votre part de lui demander de faire la même démarche le plus rapidement possible.

Fait à Blois le vingt-sept juin mil quatre cent soixante et un

Ninouchka du Val Ancien
Duchesse d'Orléans


- Youhou chérie, on a le droit de s'installer... Manquerait plus qu'ils veuillent nous sortir de chez nous !

Le sourire s'élargit quand le gris croise l'acier... A moins d'en recourir à l'armée, il ne serait pas simple de déloger les deux là du cocon qu'ils se créent, des projets plein la tête et le coeur apaisé.
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Andrea_
Frustration ? Nan... C'pas l'genre de la maison.. Mais la gamine a du user de forts stratagèmes pour arracher un sourire à sa môman. Bon bien sûr la fausse note est là, juste dans la couche, mais bon hein...
Debout la naine!


Je dois avoir un don. Un sorte de fluide qui fait que le double D quoique je demande, il le fait. Du coup j'en viens à me dire que c'est dangereux, que si demain j'suis en colère contre lui et que j'lui balance un " mais va te pendre putain!", bin on s'rait pas dans la merde s'il le faisait vraiment.
Mais bon, faut voir le bon côté de la chose, ce don me permet de profiter de mon, notre, petit déjeuner.
Si j'étais une insatisfaite chronique -complètement incompatible avec mon état actuel-, je dirais que c'était pas le petit dej' de l'année, y a pas de confiture, pas de miel et j'me vois mal dès notre premier réveil "ensemble" dégainer le pâté ou le saucisson. Noël est terminé, le sapin perd ses épines dans un coin du salon, le cadeau est déballé et...

Bisou sur la joue ! LA JOUE !

Le cadeau est déballé et le mécanisme est déjà usé... Le plan de reconquête va devoir entrer en action rapidement, j'dis ça j'dis rien -mais tu peux flipper mon canard-.

Toujours est-il que le jouet, même cassé, prend le temps de sourire à Minidouce qui, à la vue du carnage sous sa chaise et des cris stridents qu'elle pousse, passera la journée avec son masque " mini chiasse".

Le brun vient d'se prendre un pigeon sur le coin du pif quand la châtaine adulte se demande quel sera le programme de la journée. Nan parce que Victoire a décidé de vider es placards de la cuisine, et, comme les couverts sont en hauteur, on est d'accord que ça n'risque rien - qu'on m'taxe pas de mauvaise mère hein- et vu l'âge de la gamine, cette activité ô combien intéressante peut durer la journée ! Bon ok, je devrais ranger après... ou pas, après tout t'es dehors et tu vois pas qu'ça m'fait rire ! - M'enfin la passoire sur sa tête t'aurais du voir, c'était fendard!-.
Bref, Vic' est occupée, Ventricule fait ce qu'un chat fait d'mieux : dormir. A moins qu'il crève, on sait jamais vraiment avec lui, déjà que quand il miaule on dirait qu'il agonise...

Du coup il reste que moi, nan parce qu'on est d'accord Dd, j'serais de trop à t'aider dans le jardin, j'voudrais pas être dans tes pattes tu comprends ?


Youhou Chérie Chérie... Et sourire niais qui reprend sa place On a le droit de s'installer... Manquerait plus qu'ils veuillent nous sortir de chez nou !

Chiasse qui bondit sur le seuil de la porte, bleu sur bleu, égalité, émotion au programme et grande première. Un chez soi, un chez nous, une bicoque avec jardin, une maison avec deux chambres, vue chez les voisins, des placards pleins, une super poubelle et de l'amour à en dégueuler, tout ça avec l'accord de quelqu'un -au moins un-.

Parbleu ! Fallait que j'la place En même temps, maintenant qu'on y est, même au pied d'biche ils auraient pas réussi hein!


Le corps encore dans son drap -oui, j'suis une faignasse- se pose contre le mur, yeux fermés et visage en plein soleil. Dis moi Ddodie, t'essayerais pas d'noyer l'poisson? T'avais pas une mission? Heureusement que j'suis là hein...

Bon, ce jardin, t'as une idée d'où tu veux l'faire?

J'suis pas sûr d'avoir assez accentué le " tu" dans "TU vas le faire". Le sourire fend le visage, la main se tend pour pincer une fesse, juste pour préparer le terrain.

Tu crois qu'y a des outils dans la cabane? Oui, c'est une question conne, un gars qui vend sa maison avec des couverts a forcément laissé les outils, mais avec la Chiasse, rien n'est dit au hasard, y a qu'à attendre...
Tant que tu vérifieras, tu voudras pas regarder s'il n'y aurait pas une sorte de... chaise de soleil?


Le tissu remonte doucement, dévoilant une cuisse diaphane -oui c'est de la corruption, un souci?-.
Maintenant, y a trois solutions :
- Soit il le fait, assurant à la Chiasse un bronzage minima,
- Soit il prend ça à la rigolade, elle n'ose pas répliquer qu'elle était sérieuse et se met au taf,
- Soit il le prend mal, elle feint la blagounette, et, pour se faire pardonner, en plus de "rogner" l'os, la Chiasse va l'aider.

Le stress est à son comble,parce que ça fait quand même 33% de chance de glander et ça, en période de flemme intense, qui, dans le cas de la Colombe dure depuis une bonne quinzaine d'années, c'est pas négligeable.
Nan pis j'suis aussi douée pour l'jardinage que pour la cuisine...

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Doryen
Il est gentil...
Bon, pas toujours, comme tout un chacun.
Mais généralement gentil, relativement patient.
Seulement, il se peut que certaines choses le face passer de malléable à mal aimable...
Et on en est pas loin, mais pas loin du tout !

Par exemple, l'impression de faire l'esclave...
Parce que les dernières semaines à parcourir le Royaume et l'Empire pour assurer la protection de jeunes enfants Princiers, ça développe certains sens. Et qu'à moins qu'elle ne se soit mis en tête de vider les placards bruyamment dans l'optique de réorganiser la cuisine pour plus de clarté - Vu le niveau de la femme d'intérieur, le doute est plus que permis - c'est que tout à été sauvagement jeté par terre sans aucun but précis.
Parce que un enfant qui mange, c'est généralement autant à côté de la bouche que dedans... et donc, par terre... Peu de chance que mini bleu se porte volontaire pour attraper un balai, et encore moins de chance que ça mère se propose, ni que ça lui vienne naturellement à l'esprit.
Parce que si il y à sûrement des outils dans le local en ruine qui traîne au fond du petit jardin, peu de chance qu'un énergumène y ai laissé des graines de quoi que ce soit. Et quand bien même, l'idée de creuser des le réveil pendant que la mi rousse s'adonne à la bronzette, que le chat crève tranquillement dans le salon, et que minimoyette livrée à elle même finisse le saccage de l'intérieur...

Dd0die en chie,
La chiasse se prélasse ?...


La limite est presque atteinte, et l'exaspération pointe le bout de son nez dans le bleu gris qui mire l'acier, sourire légèrement agacé.

" Non, pas de chaise... T'veux ptet que je te sorte le lit ?!

Pourquoi pas, hien ?
Je déménage le lit dans l'escalier de merde, tu roupilles dessus au soleil, et ce soir, après que ton chat se soit fait les griffes sur les draps, ou ai pissé sur le sommier, j'irai vaillamment laver l'ensemble... A moins que je ne te files mon épée pour aller la vendre au marché et revenir avec trois nouveaux lits que je me ferai un plaisir de monter à l'étage. Pendant ce temps, je rangerai bien évidemment le bordel que vous aurez mis, préparerai le repas, mettrai la table, planterai de la verdure que tu serais incapable de cuisiner, passerai le balais et te remplirai un baquet d'eau chaude pour que tu puisses te détendre de ton harassante journée...


Alors le regard qui se détourne, la langue qui frotte les dents du haut et le corps qui se contracte, c'est pour éviter de poser une question qui fâche, qui fait douter et dont il ne veux pas spécialement entendre la réponse.
"Parce que tu me prend pour un con, non ? Dis, c'est pour ça que t'as le sourire d'être avec moi, parce que t'as un esclave gratos ?..."

Léger soupir et encore plus léger baiser sur la joue avant de rentrer enfiler les bottes, avec un regard ahurit sur le désastre intérieur. Les couteaux et fourchettes sont ramassées rapidement pour être jetés en hauteur avant que la petite ne se taille les veines par inadvertance... Un tout petit Pouic, pour la forme et sans un regard, la porte est ouverte.

- Conchîto doit aller chercher des graines... "

Le seuil est franchit, la porte qui se referme retenu au dernier moment pour ne pas laisser éclater la colère sur elle et ne pas avoir à la changer le deuxième jour et direction de nulle part est prise...
Parce qu'il est 6h30 du matin, et que la nuit n'a pas encore finit de bosser.
Parce que des graines, on en a plein les légumes dans la remise,
Parce que de toute manière il n'a pas pris d'argent,
Parce que l'air semble moins saturé de manipulation à l'extérieur,
Parce que un petit tour près de la rivière qui borde la ville, ce sera mieux que la légère, très légère, frustration qui pourrait exploser.
_________________
Andrea_
Non, pas de chaise... T'veux ptet que je te sorte le lit ?!

Mon mec à moi,il a toujours de bonnes idées, et les pensées vont bon train.
Dd0die montant les marches en sifflotant
Dd0die démontant le lit avec le sourire
Dd0die, transpirant dans les marches
Dd0die, remontant le tout, dehors en plein soleil, chantonnant un petit air guilleret
Dd0die,s'armant d'une pioche prêt à retourner le jardin pour en faire un potager,
Et Dd0die lorgnant la Chiasse avec ses petits yeux... agacés?

Pas vraiment ce qui était prévu, pas du tout c'qui était prévu.

Sourire gêné de la Colombe dont l'auréole vient de se casser la gueule à ses pieds, qui, bien incapable de parler, ou de balbutier autre chose que " je.., heu...je... nan mais...tu..je..." choisit de ne rien dire.
J'crois que c'qui nous achève la Chiasse, c'est le petit soupir. Ou le baiser furtif sur la joue. Peut être la phrase assassine. L'incapacité de la bouche à crier des mots. La main qui ne se tend pas. Ou l'envie de vomir quand il s'éloigne. La peur panique qu'il ne revienne jamais. Ou peut être le tout. Sûrement le tout.

Bien joué Déa...

Bizarrement tout paraît plus clair, l'envie de paresser s'est envolée en même temps que Monsieur pas-gentil-mais-justifié, le soleil attendra, le vomito aussi -et pas besoin de bêche pour que l'idée germe...-

Quand on fait une connerie, qu'on se sent coupable, qu'on voit l'autre se barrer et qu'on le vit putainement mal, la seule solution c'est de se racheter, pour un sourire du Dd0die, la Colombe se damnerait, alors même s'il faut mouiller sous les bras, se salir les mains, se casser un ongle, bin elle le fera.

Le drap rejoint la couche, la robe sa propriétaire et les gamelles... le placard. C'est fou ce qu'elle a mis comme bordel en moins d'une demi heure celle ci! Le chat au passage prend un petit coup de botte mais ça, c'est juste parce qu'il faut que ça soit la faute de quelqu'un.


Écoute Victoire, tu vas venir avec maman dehors et si maman t'attaches, c'est juste pour pas que tu t'en ailles, parce que maman a beaucoup trop de travail.

Oui, bon, ça peut paraître barbare, mais le ruban de la robe du Joyau est bientôt reliée à une corde, elle même attachée à la poignée de la porte. Mais rassurez vous, même avec trois mètres elle a trouvé deux cailloux pour jouer, de la terre à mâcher et un vers de terre à dompter.
Bientôt Madame Connerie prend la porte du cabanon de jardin, je dis bien prend, puisque cette dernière lui reste dans les mains. Un regard balaye le voisinage pendant que la porte est posée contre ce qui sert de mur, lentement...voilà... C'est pas moi hein... Les outils sont sortis et amené près de la bicoque.



A nous de...tous


Faire un jardin potager, c'est beaucoup plus compliqué que ça n'y parait.
Faut choisir l'endroit, en fonction du soleil pour certains, en fonction de la proximité de la cuisine pour d'autres -chacun sa logique-.
Faut choisir la taille. Puis viendront ensuite les légumes à planter mais on est d'accord, on n'en est pas là.

Après faut quand même se rappeler qu'on est loin, très loin de parler d'une jardinière, je dirais même que c'est la première fois de sa vie qu'elle touche une...un...manche avec de la ferraille au bout. Elle sait pas trop ce que c'est mais elle en est sûre, c'est pas une hache -ce qui tombe superbement bien parce qu'il n'y a pas d'arbres à abattre-.

Les manches sont relevées, l'ustensile touche le sol pendant que les mains se pose sur le manche. Les yeux se ferment, le museau se relève. Pause syndicale. Puis le souvenir du regard de Dd lui revient en tête, lui filant le coup de pied aux fesses nécessaire pour se lancer.

Moi, y a un truc que j'ai jamais compris dans le peu de potagers que j'ai déjà vu, c'est ce besoin de gratter une grosse parcelle pour finalement un pied de tomates. Après faut désherber alors qu'en creusant uniquement un petit carré de... allez... disons... vingt centimètres sur vingt centimètres ça suffit largement !
En plus les taupes ont déjà commencées le travail.
Et c'est ainsi que trente petits carrés de vingt centimètres sur vingt centimètres sont soudain lavés de toute herbe, puis doucement grattés avec le bout d'une...de...un... bout de bois avec un truc en ferraille pointu que des fois on en voit à la mine -mais si, ça sert à piocher!-.

Petite pause le temps de monter Victoire à la sieste et voilà la Chiasse qui sort, corbeille de fruits et légumes à la main. Nan parce qu'il est pas très très intelligent le Dd, il est parti chercher des graines alors qu'on en a plein ! -Évident non?-.
Chaque parcelle couve bientôt un fruit, ou un légume, la chiasse ayant pris soin de laisser dépasser un morceau pour que " ça aspire l'eau" et " prenne le soleil", rien n'est laissé au hasard, on peut même voir un morceau de bois tenant fièrement -oui avec ses petits branches en forme de bras- un parchemin avec écrit "tomate", "salade", "pomme" et même "Maïs".

L'acier regarde le ciel et constate qu'il est bientôt midi... Et que le brun n'est pas de retour. L'angoisse reprend le dessus, et ce n'est pas en tournant et retournant en rond dans une cuisine carrée que ça va changer quelque chose. Si Jeff, son pote de Bruges, lui avait filé un paquet, elle aurait mangé toute la boite. Pire, si elle savait où était le balai, elle aurait même nettoyé la baraque. Mais elle n'a rien d'autre que du pain... et du saucisson, avec un peu de chance il aura faim quand il rentrera... Quand il rentrera...

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Doryen
Pas vraiment en colère...
Pas ravi non plus, faut pas abuser...
Mais passé le coin de la ruelle, la tentation est forte, mais refoulée, de faire demi tour pour rejoindre la colombe pour éviter qu'elle s'inquiète - Si elle s'inquiète, parce qu'elle est peut être retournée au lit - et lui expliquer calmement qu'une vie de couple ordinaire, c'est... c'est pas ça...
Mais faire demi tour, c'est prendre le risque qu'elle l'imagine comme acquis... Bon ok, c'est le cas... et pouvoir lui faire faire n'importe quoi... Bon, heuuu... ça aussi... mais merde, j'ai un minimum de fierté !

Décision est donc prise de sortir de l'enceinte de la ville pour s'occuper l'esprit à la lisière de la forêt, tête baissée à la recherche de simples... Non, pas toutes... essentiellement du chanvre. Parce que ça se vend bien, à croire que les gens en font des cakes ou les roulent dans des feuille de bang... bambou... Pour le reste, inutile de se fatigué à les ramasser, car à moins d'en faire des tisanes, plus de chance de mourir de vieillesse en les ayant toujours dans la poche que de les fourguer au marché. Même gratuites, elle resteraient sur l'étal... Bizarre la vie, quand on sait que maintenant qu'il y a des médecins, y'a plus de malades...

Bref,
Les voies du Seigneurs sont impénétrables,
Pas comme...
Chuttt....


Les yeux rivés au sol, la matinée est passée à chercher l'herbe, enfin... les plantes. Et à la vue de la récolte, il se dit que son odorat est aussi fin que celui d'un cochon parti chercher des truffes. La génétique sûrement...
Et la matinée est également consacrée à la réflexion et au regret de plus en plus insistant de ne pas être à ses côtés chaque seconde qui passe.
Parce qu'après tout, ils ne se connaissent pas et que l'apprentissage de l'autre nécessitera du temps.
Parce qu'après tout, lorsqu'il vivait seul, il se chargeait de chacune des taches quotidienne en plus de s'occuper de ses champs.
Parce qu'après tout... elle lui manque. Il en viendrait même à penser qu'il... en a besoin...

Au retour, un passage dans certains quartiers plus propices à la vente des plantes, si si, on les reconnait facilement, lui permet d'encaisser de quoi prendre sur le marché quelques fruits, parce que colombette ne peut définitivement pas se nourrir de lait et de pain, sous peine de devoir agrandir l'escalier dans quelques années... quelques années... Le sourire et le doute refont surface en même temps, avant que le doute ne s'efface à la pensée des lèvres sur son torse.

Rentrer, discuter et égrainer fruits et légumes pour satisfaire l'envie de potager de la belle, lui faire goûter les plaisirs d'une vie des plus simples, normales, à mes côtés...

Dire qu'il se sent coupable est un faible mot lorsqu'il franchit le seuil, et qu'il constate que la pièce à vivre est rangée. Bon, pas forcément des plus propres, mais rangée. Le calme, si ce n'est la porte qu'il referme derrière lui, ferait presque croire à son départ mais un coup d'oeil à l'extérieur, et la surprise de constater que le potager à été travaillé, puisque même des...
T'as pas mis des légumes entiers dans la terre ?
T'en est quand même pas à ce degré de.. de de de... ?!!

La bouche s'entrouvre tandis que les muscles se contractent à nouveau légèrement... La faute à qui, si ce n'est à celui qui à fait le choix de garder le silence et de promener en forêt, la laissant seule et livrée à elle même dans une vie qu'elle ne maîtrise pas...

Arrivé dans la cuisine, sac de fruit à la main, plus quelques pièces dans la poche, les yeux se posent sur la colombe qui détourne le regard visiblement très attiré par la plus belle création culinaire de sa vie... Du pain et du saucisson...
Fou ce qui peut se dégager d'un sandwich... comme d'une paire de chaussette.
Comme un parent qui applaudit fièrement son enfant qui vient d'uriner ailleurs que dans un lange ou par terre.
Comme la joie du premier mot sorti de la bouche du nourrisson, qui n'a d'autre sens que celui qu'on veut lui donner.
Comme un effort...
Comme un preuve...


Alors les mains posent le sac à terre pour s'approcher doucement de la chevelure châtains, frôlant délicatement la joue pour lui relever la tête et lui dire ce qu'il à sur le coeur, le gris réconfortant dans l'acier touché par sa faute.

"Je..."

J'apprécie,
J'ai conscience de l'effort que tu viens de faire... pour moi, pour nous,
Je t'en suis reconnaissant
Je suis désolé,
Je ne peux pas me passer de toi,
Je te suis tout acquis,
Je t'ai......


Les lèvres s'approchent, se frôlent, se touchent, et puisque les mots ne dépasseront pas ses lèvres, le baiser n'en sera que plus langoureux car chargé de faire passer le message...
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Andrea_
Dire que c'était la plus longue matinée de toute sa vie serait mentir, y a aussi eu le jour où on l'avait obligé à assister à une messe toute entière. Mais c'était carrément moins angoissant. Aucun suspens comme dirait l'autre, à part peut être si quelqu'un avait osé trafiquer le bout de pain, mais ça n'arrive que dans les livres.

J'me souviens avoir même pensé qu'une petite macaréna pendant le crédo ou un envoi d'soutif dans le panier de la quête aurait ajouté un peu de saveur. Mais j'le redis, c'était pas comparable parce que là tout d'suite, j'suis quand même loin d'avoir envie d'rire. J'suis même un peu déprimée.

Bon j'avoue quand même que l'exploit que je viens de réaliser m'étonne moi même, nan c'est vrai ce sandwich est parfait. Les rondelles sont ni trop fines ni trop épaisses, en penchant un peu la tête on constate que ça ne dépasse pas du pain, que la miche a été coupée proprement et que, comme il n'y a pas de sang, j'ai réussi ça du premier coup. C'est quand même une merveille de sandwich et personne ne pourrait comprendre pourquoi j'en suis fière. Mais... Comme j'suis pas une crevarde j'vais vous l'dire, c'est juste parce que c'est le premier que je fais pour quelqu'un d'autre que moi.
Nan mais j'vous en prie, moquez vous, en attendant, moi j'suis à la limite de verser ma larme.


Sauf que ça serait pas de fierté, plutôt de rage, de honte, de peur. Parce que si le futur mangeur de sandwich ne revient pas elle n'aura plus jamais l'occasion d'en refaire.

Et la porte s'ouvre, amenant avec elle un souffle d'air neuf. Le corps se retourne pour s'assurer que ce n'est pas son cerveau qui renifle le Dd sauvage, mais que c'est parce qu'il est là.
Et il s'approche, relevant le museau d'une Colombe qui n'a aucune honte à cacher sa gêne, ou l'inverse d'ailleurs.
Et le gris fond sur l'acier,
Et les lèvres se retrouvent pour étouffer un "je" qui de toute façon, n'aurait pas pu expliquer plus que ce que le gris a soumis.


Le baiser de la réconciliation. Deux lèvres, deux langues qui se retrouvent pour soulager deux amants qui viennent de vivre leur premier accroc.

Un baiser qui efface l'incompréhension, les mal-entendus, les craintes, LA crainte que l'autre ne revienne jamais. Un baiser qui dure, qui rassure, qui se prolonge. Un baiser comme une promesse que c'est la dernière fois, qu'elle est désolée. Un baiser excuse. Un baiser pardon. Un baiser plaisir. Un baiser qui essouffle, un baiser qui assure... Qui assure que le message est passé. Mais un baiser qui prend fin alors que la main lâche à regrets le bras Dd0dien pour lui remonter le casse dalle sous le nez.

La fossette se creuse, un coin de lippe se retrousse, Acier désolé contre gris apaisé.



Si... Si tu veux qu'on retravaille le potager ensemble, il faut que tu prennes des forces, je... t'ai fait un sandwich


Et je t'en ferais un chaque jour si tu le souhaites, juste parce que je t'aime.



Juste parce que c'est un mininiversaire -c'est comme ça que tu as dit?-, je tenais à remercier Jd Dd0die pour le plaisir que j'ai d'écrire avec Lui. Parce que le plaisir d'être lu est important, mais celui de prendre plaisir à écrire naturellement est primordial. Merci !

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Doryen
" Tout le plaisir à toujours été pour moi " De lui, à elle, Merci.


Voilà, c'est qu'un sandwich...
Mais ni trop gros ni trop petit, sans rien qui dépasse, pourtant chargé mais pas trop, et coupé proprement, qui attend patiemment... d'ailleurs, t'as même pris soin d'enlever la peau du saucisson, non ?... Et surtout fait avec amour...
Ca y ressemble, non ?
Bon, bien aidé par le fait qu'aucune casserole ne traîne, que la table soit propre et le jardin... préparé... forcément, la subjectivité...

Alors les lèvres retournent à l'assaut quelques instant avant que les mains ne se saisissent du casse dalle, un croque chacun parce qu'ils partagent autre chose que le lit les deux là... Oui, il est bon, et même si il avait été dégueu... il n'aurait rien dit...

" Chatitdordja ?... Oups, c'est mieux la bouche vide... La petite dort... déjà ?.. Quoi, y'a un sous entendu ?...

Moui, le sourire est là...
D'ailleurs, avec le boulot qui attends dehors, la sieste câline attendra. Vu que le repas d'hier suffit largement pour la semaine, entre viandes et légumes, la petite aura largement de quoi se sustenter à son réveil, et le sandwich... Que dis je, l'extraordinaire sandwich... est avalé à part égale par le jeune couple, entre deux bisous, trois sourires et quatre - ou plus - tapes sur les fesses...

Et s'il prend de l'avance à l'extérieur tandis qu'elle fait manger minidouce, ce n'est que pour déterrer les légumes entiers enfouis sous terre, sans avoir à la réprimander autrement qu'avec une légère dénégation de la tête tandis qu'il file vers la cuisine laver ceux qui sont récupérables, en soupe ou salade, avant de jeter les autres de dépit mais non sans en récupérer l'essentiel... le graines !

L'après midi est consacré au jardinage, minimoyette en maître d'oeuvre, carafe d'eau à la main pour arroser les graines que maman ours sème sous les conseils avisés... l'espère t-on... de papa ours. Et la faculté des enfants à vite devenir dirigiste est une découverte pour lui, avec des " naannn m'mannn" avant de retaper à côté du trou, histoire que la graine n'ait pas dans l'idée de se faire la malle par la fenêtre... avant de les noyer sous des trombes d'eau dont super pouic abreuve la carafe avec le sourire... car faut avouer que de voir la colombe genoux à terre, ça donne des idées...

Il est tard quand ils se posent tout trois, contemplant leur oeuvre bras dessus bras dessous pour les adultes, mini pouic sur les jambes de sa maman, et que le pigeon survien, bien connu de la belle puisqu'elle se saisit de la missive sans hésiter.

Et nul est besoin d'être Dieu,
Et nul est besoin d'être omniscient,
Et nul est besoin d'être un des plus érudit du Royaume...
Parce que le sourire s'éteint, que l'acier rougit, que le papier tremble légèrement au bout de sa main avant qu'il ne s'en saisisse doucement, plus par colère que par énervement, parce qu'on est d'accord, personne ne touche sa colombe désormais...


Citation:
Expéditeur : Le_g. de l'Escorte Impériale
Date d'envoi : 30/06/1461 - 21:36:03
Titre : lettre

Salut vous deux,
Une petite mise au point s'impose. Inutile de revenir Dédé. Pour le moment, je ne te considère plus comme un membre de l'Escorte. Si tu es capable de sauter ma femme, tu pourrais être capable de sauter n'importe qui, et tu n'as pas d'honneur, pas une once. Je te considérais comme un Frère, mais un Frère ne se taperait pas la femme d'un autre Frère, n'est-ce pas. C'est donc que je ne suis rien à tes yeux. Je ne veux plus te revoir, toi qui a fait tienne MA femme !

Déa, tu as gagné. Tu as gagné ce fameux pari, que tu arriverais à me faire vivre ce que je faisais vivre aux femmes avant de te rencontrer. Mes félicitations. Je ne me souviens plus de l'enjeu.

J'ose espérer que tu ne vas pas dire à Victoire que Dédé est son père.
Rien de plus à vous dire. Je n'ai même pas de haine, je sais juste que j'ai honte de m'être laissé cocufier, de savoir que ma femme se fait sauter par mon Lieutenant.
Adieu.
Louis.



Enfin personne...
Sauf son mari éventuellement...

La lèvre se pince, les yeux se plisses et la parole est prise.

" Je suis désolé... Je comprendrai que tu... Non, je le comprendrai pas, et le soupir est là pour l'attester...

La main est passé dans les cheveux, la tête colombienne posée dans le creux de l'épaule Ddodienne...

- Je ne regrette rien. Quand bien même devrais tu me quitter demain que ces deux derniers jours ont été... cesse de te mordre la lèvre, tu vas saigner... les plus merveilleux de ma vie...

Désolé, je le suis sincèrement.
D'avoir trahi la confiance d'un frère d'arme, d'un protecteur.
D'avoir perdu sûrement un ami borgne, qui ne répond pas à mes missives.
Désolé que vous puissiez en venir à croire que je me nommerai papa d'une mini bleu, alors que moi même je n'ai pas d'enfant et que je ne sais que trop bien d'ou je viens.
De ne penser qu'à elle, jour et nuit, chaque secondes de chaque minutes de chaque heures.
De n'avoir su, ou pu, résister...
D'être passé au mauvais endroit, au mauvais moment, conformément à ce que le destin avait tracé.
De ne plus avoir de doutes, de regrets, de remords...

Désolé, sincèrement, de t'inciter, toi, Colombe de mes rêves, à en faire autant, quand mon bleu se porte sur le tien...

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Andrea_
Le plaisir n'est rien s'il n'est pas partagé Elle à Lui




Même au goût, ce sandwich est bon-parce que oui, j'avais enlevé la peau-, mais par dessus tout, c'est parce qu'il est partagé bleu dans les bleus et ponctué de baisers, de sourires et de tapes sur les fesses -plus que quatre- qu'il est parfait.
Parce qu'il est le sandwich du pardon aussi. Comme quoi tout n'se passe pas au lit.
Un sourire, un sandwich et la vie reprend son cours. La tempête est passée, qu'est ce qu'on risque hein! -si tu savais...-


Mini Pouic prend son repas et comme ses géniteurs, elle a le coup de fourchette facile, autant Nicolas nous aura coûte cher en écus, parce que Demoiseau était du genre à péter tout ce qu'il rencontrait grâce à son super cadeau -offert par... encore une idée de merde super Dea- j'ai nommé le lance pierre, autant Victoire aura ruiné sa mère par la bouffe. A cette allure elle aura bientôt plus vite fait de rouler que de marcher. Les bouchées sont avalées et Pépette prend même le temps de râler quand maman goûte -quoi? j'vérifie qu'ça soit pas trop chaud!-. De temps en temps le regard se porte vers la fenêtre de la cuisine qui, ouverte, laisse entrevoir un Dd0die au regard... perplexe.
Puis les joyeux lurons se retrouvent dans le jardin, bonheur au paroxysme, extase de moments simples et inconnus que rien ne saurait gâcher pas même ce pigeon qui...



Hey !


Quand j'ai envoyé la missive à Louis, lui expliquant le choix qui avait été le mien, de tirer un trait sur notre histoire pour pouvoir recommencer sereinement la mienne, je n'attendais aucune réponse. L'histoire était close, tchao, à bientôt, pense à payer la pension -ah merde, y en a pas de fixée-, on s'voit pour les vacances, ou pas. Le tout avec un air détaché qui cachait bien des choses.

Aussi quand le pigeon s'est approché et que l'écriture avait été reconnue, c'est fébrilement que la missive avait été déroulée, le visage qui se fige, le temps qui s'arrête, la vie qui reste en suspend.

J'suis toujours partie sur la pointe des pieds, des fois je claquais la porte mais je finissais toujours par revenir, alors qu'en partant doucement, on prend le temps de réfléchir et on ne se trompe pas, normalement.

Je reste persuadée que j'ai fait le bon choix, je sais que c'est ce qu'il fallait faire. Je sais que c'est facile de dire ça, parce que c'est le début de mon histoire avec Dd0die, qu'au début tout est rose, que c'est après que ça empire, je sais. Je sais mais c'est comme ça.
Dd0die n'est pas ma roue de secours, il n'est pas mon amour "pansement", il ne va pas me réconcilier avec moi même, il n’épanchera ni rupture ni séparations, il n'est pas la cause de tout ce chamboulement dans ma vie.
C'est moi, moi et moi seule qui ai fait le choix.

Et chaque soir quand je me couche, chaque matin quand je me réveille, je bénis le ciel de l'avoir mis sur ma route. Il était ce qu'il me fallait, même s'il n'est pas arrivé au bon moment, qu'il n'est pas la "bonne personne", parce qu'on va pas se mentir, tomber raide dingue du Lieutenant de son mari c'est pas... enfin y a mieux, pourtant c'est lui, et je n'échangerais pas notre histoire contre tout l'or du monde.

Et ce n'est pas parce que je tuerais pour qu'il passe ses journées avec moi, que je crève quand il s'éloigne et que je pourrais vendre mon chat pour que ses yeux soient en permanence braqués sur ma personne que je renis mon passé.
J'ai aimé Louis. Mes sentiments ne se sont pas envolés petit à petit, ils sont partis une nuit. La haine s'est muée en tendresse, nos engueulades ont été oubliées ne laissant la place qu'aux bons souvenirs. Parce qu'il faut bien avancer. Parce qu'il y avait Dd0die, parce qu'il n'y avait rien d'autre d'envisageable, parce que parce que, on se fou du pourquoi. C'est arrivé.
J'ai aimé Louis et c'est la première fois que j'emploie le passé.

C'est une ultime déclaration, et un Adieu.
Celui qui dit que cette fois c'est fini, qu'il n'y aura pas de fêtes de Noël tous ensemble, plus de missives tranchantes, plus de missives tout court, plus de mise au point,... plus de futur en commun, chacun sa route, n'était-ce pas ce que j'attendais?

Plus jamais, je ne le reverrais. Plus jamais mes yeux ne croiseront les siens. Plus jamais je ne saurais s'il va bien, s'il est heureux, malheureux.
Alors bien sûr je pourrais lui répondre combien je suis désolée, que tout ça c'était du gâchis, qu'il a été l'homme de ma vie et restera à jamais dans mon coeur. J'aimerais qu'il sache que quoi qu'il fasse, quoi qu'il décide, il n'y a qu'une seule personne qui saura le lui pardonner. Que ma porte sera toujours ouverte.
Mais il faudrait aussi avouer, même à demi-mots que rien ne sera plus jamais comme avant parce qu'il y a Dd0die désormais.

Aussi, alors qu'il prend la missive et qu'il balbutie quelques mots, la tête Colombienne ne se détache pas de l'épaule du Brun, tout est clair. C'est la missive qu'elle attendait, rien à ajouter sinon quelques mots qui vont mourir sur les lèvres du Brun quand l'acier croise le bleu.



Tu es le premier jour du reste de ma vie.


Parce qu'une phrase suffit parfois à faire comprendre l'inexplicable.
La page est tournée, et il le fallait. Écrivons notre histoire.

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Doryen
Le reste de la semaine sera passé sans incident majeure, ni courrier malveillant pour eux. Les trois bleus en autarcie, chacun prenant ses marques et s'appropriant sa nouvelle demeure, déménagement de meuble par ci et même... répartition des taches... Si si, la colombe en action... Enfin, par répartition, entendons plutôt qu'elle est mise à contributions, et les petit rituels s'installent.

Madame met la table et débarrasse, le fameux déhanché toujours aussi efficace, avec parfois même la robe qui se relève légèrement quand la petite détourne le regard, Acier insolent et gourmand pour Gris affamé.
Monsieur cuisine, tentant parfois d'encourager à le regarder faire, fait la vaisselle et gère le jardin... Si le balai n'est pas exclusif, il s'est vite rendu compte qu'il était obligé de repasser derrière elle en cachette, après lui avoir fait un grand sourire, et ne se lassant de l'embrasser dans le cou, lui pincer une fesse, goûter ses lèvres à chaque fois q'ils se croisent... et autant dire qu'ils se croisent souvent...
Mademoiselle se montre la plus assidue, et la plus attachée aux différentes activités ménagère, aidant à laver les légumes - et aussi le plan de travail et les sols, vu les trombes d'eau qui finissent ailleurs que dans le bac - rangeant avec plaisir les cuillère propres - celles qu'on ne retrouvera que dans 4 ans - et le prenant par la main tout les soirs pour aller arroser les plants de légumes. Punition toute trouvé quand elle n'écoute pas sa maman, est ronchon ou ne souhaite pas ranger, ce qui est rare puisque la voix masculine porte et impressionne, sans aller à prendre le pas sur l'autorité parentale...

Une petite vie de couple normale... Etrange, non ?
Et arrivé le soir, comme tout jeune couple... Les nuits sont courtes... Les soirées agitées...
Toujours avec des mains aventureuse, redécouvrant le corps de l'autre comme au premier soir, avec la même envie, la même satisfaction.
Toujours avec des lèvres qui ne se quittent plus, si ce n'est pour poser des doux baisers, pas un centimètre carré de peau qui n'ai eu sa part.
Toujours avec des sourires, du bleu sur bleu, du bleu sous bleu, du bleu dans bleu.
Toujours avec deux corps qui s'enlacent, s'imbriquent et s'emboîtent parfaitement, jeu de légo humain...
Toujours avec des lèvres qui se pincent, des mains qui se croisent, des profonds soupirs, des bruits qui s'étouffent dans un baiser, tandis que la jouissance les emporte.



Une semaine, sans pour autant que des questions ne soient posées sur le passé de l'un ou de l'autre, ne souhaitant profiter que du présent pour mieux rêver le futur. Et en parlant de futur...
Blottie contre lui, nue sous un drap qui ne recouvre qu'une moitié de corps, l'ange dort profondément, éreinté de sa journée, de sa soirée, d'un sommeil paisible bien aidé par la main qui court sur son dos. Il se dégage doucement, pousse délicatement la main posé sur son torse et sort du lit non sans lui effleurer le front de ses lèvres.

Les affaires sont récupérer au sol, avant de prendre le temps de griffonner quelques mots sur un bout de papier qu'il pose à la place qui est la sienne dans le lit.


Citation:

Ma douce,

Pardonne moi si tu ne trouve que ce mot quand le sommeil te quittera sous les appels d'une mini colombe, mais le marchand de sable m'ayant oublié, j'ai eu besoin de quitter le foyer pour entretenir un petit ma condition physique, dans l'espoir de rester un petit peu fort et beau à tes yeux...

Je rentrerai sûrement tard ce soir, puisque j'en profiterai pour faire un passage par la Mairie afin de trouver un emploi me permettant de satisfaire vos envies, car si pour ma part je me contenterai de te dévorer des yeux chaque jours, peu de chance que la petite se contente d'amour et d'eau fraîche. Je sais que nous avons de quoi tenir un siège dans la remise, notamment grâce à tes derniers achats en boucherie, et un magnifique potager à faire pâlir d'envie les agriculteurs du Royaume puisque le notre, mais sait on jamais.

Enfin, je ne suis pas encore partie que je me languis déjà de toi.
La journée sera fort longue de ne pouvoir te contempler, goûter tes lèvres, caresser ta peaux, me coucher à tes côtés durant une sieste agréable, passer ma langue sur...
Peut être pourrais tu trouver une Nounou pour ce soir... Je ramènerai Sangria et Vins... Tu m'attendrai impatiemment... Nue... Et nous câlinerions un bonne partie de la nuit... Pour commencer... Le rêve m'est permis ma chérie...

Je t'embrasse très fort ma chérie,
Un Pouic pour moi à ton enfant,
A très vite.



Dernier regard sur la Colombe, le corps déjà en biais dans le lit, mèche de cheveux passant sur le visage avant d'aller mourir sur la poitrine. Un sourire, pour l'idée coquine qui lui traverse l'esprit, pour la beauté du spectacle... Il ferme doucement la porte, puis s'attarde dans la chambre de mini bleu, le temps de la recouvrir d'un drap presque au sol, se demandant si du haut de ses deux ans et quelques elle comprend ce qui se passe dans cette maison. Elle à bien tenter de l'appeler tonton dans la semaine, vite transformé par ses soins en "Dédénou" ou "Super Pouic"...
Un léger "à ce soir" chuchoté puis l'escalier est descendu et le seuil franchit, déjà impatient de pouvoir revenir.
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Andrea_
Meilleur moment du matin, le cal....
Ça, c'est dans l'hypothèse où l'on se réveille à deux, parce que toute seule...
Les joues encore rougies par le sommeil, les yeux déjà rougis par le soleil et les fesses encore rougies par... -oui bon...- la Chiasse tend la main vers la place de Dd0die, vide. Ou presque. C'est à dire que soit il s'est transformé en vélin, et dans ce cas... ça va être compliqué. Soit il s'est barré et a laissé ce message.
La capacité de la Chiasse à se faire des films est, en ce moment, relative à son inquiétude de perdre son Brun, c'est maladif mais c'est comme ça, aussi le bout de papier est malmené et le dos se laisse tomber sur les oreillers dans un sourire béat, parce que c'ets pas pour dire, mais ce petit papier là, il est prometteur...
Une réponse est griffonnée sur le coin d'une table, alors que Mini Pouic prend son petit déjeuner -et ce n'est pas la tâche de lait sur le papier qui dira le contraire-.






Ma moitié,

Ta place état encore chaude lorsque j'ai trouvé ton message, j'arbore depuis ce sourire en coin qui précède toujours...
Je sais que tu auras besoin de moment de calme et de solitude, la vie de famille n'est pas toujours simple pour un débutant en la matière.
Tu t'en sors cependant très bien et jamais je ne pourrais me lasser du spectacle que tu m'offres chaque jour en vivant à nos côtés.

Penses à garder un peu de force pour moi, j'ai ouïe dire qu'au bout de la rue une jeune femme gardait des enfants, j'y vais de ce pas.
Tu peux oublier vins et Sangria, elles ne seront pas bue, je doute que tu résistes longtemps au traitement de choc que je t'ai prévu,

Tu me manques,
Rentre vite.



Quand on roucoule comme deux pigeons en haut d'un clocher d'église, qu'on vit comme deux inséparables, que les nuits sont chaudes, les siestes douces et les sandwichs parfaits - nan mais il faut le reconnaitre!-. Quand on vient à faire un potager, à en baver en regardant sa moitié, on pense être invincible parce qu'on ne risque rien si l'on est ensemble.
Le pire, c'est qu'on y croit vraiment, et on est... putainement naïf, ne jamais sous-estimer le pouvoir d'un juge.


Ils ont pas vraiment mis de temps à trouver notre petit nid d'amour et encore moins pour ouvrir la porte. On aurait dit qu'ils cherchaient la pire des criminelles. Ils ont juste mal choisi leur moment... -Bah oui la soirée en amoureux toussa toussa-, Victoire est déjà chez sa nourrice, les chandelles se consument et la Colombe attendait son autre, complètement nue, les cheveux posés sur ses épaules.

J'ai tout de suite eu le réflexe des gens qui...sont déjà passés par là : bras au dessus de la tête, yeux grands ouverts et le fameux.



C'pas moi !
Andrea de laColombière Di Foscari Widman d'Ibelin?
C'est peut être moi en fait...
Le drap est enroulé, l'acier lorgne les cinq miliciens
Vous avez été jugée par le comté du Rouergue le 30 juin de l'an 146 pour non paiement des taxes relatives à votre taverne Languedocienne. Par la coopération judiciaire liant les deux comtés, vous êtes reconnue coupable des faits qui vous sont reprochés.
Veuillez nous suivre.
Ah mer... ça va pas être possible, j'attends quelqu'un.
Et bien c'est lui qui vous attendra.
Ecoutez on peut s'arranger, j'ai plein de légumes, de la viandes, des fruits
Tentative de corruption? Votre liberté coûtera 10 écus de plus, autre chose?
Vous êtes chié !
Ah aah... 10 de plus, encore?
J'peux enfiler des fringues?
Ça serait mieux oui.



Le procès était en route depuis si longtemps qu'elle l'avait oublié, à priori, le juge, lui, n'avait pas zappé.
Pieds nus et avec une paire de braies et une chemise au Brun, voilà la Chiasse qui prend place, plus en colère contre elle même que blasée... Les yeux lorgnent à travers les grilles, les mains s'approchent.
Echange cellule avec vue sur la rue principale contre petite maison et tâches ménagères...

Quand on s'installe pour débuter une vie calme, une vie normale et qu'on traîne son passé comme une casserole -voir toute la batterie- il y a mieux pour s'intégrer que de visiter les geôles... Quoique ça peut paraître chauvin non? la fille qui veut TOUT voir.. Nan?
Et pour construire quelque chose de durable hein? Berdol mon Dd...

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