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[RP fermé] Bleu sur Bleu

Doryen
Courir avant l'aube dans les ruelles d'Orléans, c'est non seulement pas banal, mais c'est surtout prendre le risque de se faire pourchasser par la milice, voir de ramasser la flèche d'un garde désireux de faire du zèle en se figurant avoir a faire à un dangereux fugitif... Mais il faut bien avoir à l'esprit que sa nouvelle vie n'est pas riche en sport une fois sortit de la chambre...Ptet un peu de la cuisine... pourquoi pas de la table aussi... sans compter l'escalier... bref.., alors un peu d'exercice sous la fraîcheur nocturne lui fait du bien, avant d'aller rejoindre la mini pour la journée.

Et en avant les coups de piche... non, de pioche... gardons l'autre pour ce soir... Et rien que d'imaginer la Colombe accéder à sa demande, dans une maison sans enfant, nue à l'attendre sur un coin de table, deux verres à la main prêt à recevoir l'alcool qui embrumera le cerveau, ça donne le sourire pour la journée, et beaucoup d'énergie pour creuser.
Aussi, à la sortie un détour par le marché est fait pour y récupérer deux bouteilles de vins à l'arôme délicat avant de se précipiter vers chez elle, chez lui... Chez nous.

Alors forcément, quand la porte est poussée et qu'elle est ni nue, ni excitée... ni même là... c'est le rêve de la journée qui s'effondre lamentablement. Un tour à l'étage pour vérifier, des fois que la belle ne soit en train de se satisfaire seule en l'attendant, et là encore la déception s'affiche clairement sur son visage avant d'être rapidement remplacée par l'inquiétude...
Si les affaires des deux princesses sont bien toujours en place, ni l'une ni l'autre n'est présente, et le pire est imaginé.
Elle ne serait pas parti.
Enlevé ?
Pas de trace de lutte, et ses ex maris ne s'abaisseraient pas à si vil...

En pleine réflexion, il remarque sous la table la missive qu'il à lui même écrite le matin même, avec une nouvelle annotation prometteuse. Et pour le coup, le traitement de choc fait son effet, mais sûrement pas celui escompté dans le courrier...

Et dans ces cas là, on fait appel à qui ?
Ben non, pas à Super Pouic...
A la milice, qui brille par son intelligence et sa réactivité, conséquences d'un recrutement élitiste qui assure la prise de postes de la fine fleur du Royaume, pour des siècles et des siècles... Humph, oué...

- Bon, j'ai perdu ma compagne
- Toute mes condoléances
- Non, je veux dire que je sais pas ou elle est... Peut être enlevé !
- Par qui ?
Toi t'es puissant...
-Un petite, cheveux châtain, qui répond au nom d'Andréa.
- Rousse ?
- Ben non ! Qu'est ce que tu comprends pas dans châtains ? T'es comme les autres à croire que... L'idée poursuit son chemin... Oui, avec une bonne grosse paire de meules !
- Oué, elle est en cellule !
Bah tu vois, fallait commencer par la poitrine... Je rêve ou tu baves là ? T'en as fait quoi mon salaud ! Je vais te couper ta paire de couille et te la faire avaler si jamais... Et qu'est ce qu'elle branle en cellule... rien j'espère !
- Je peux la voir ?
- 50 écus...
- Ca fait cher la visite, non ?
- Pour la sortir...
- Elle à fait quoi, doit y avoir une erreur... Mouais, crédule le Dd...
- Taxes.
Putain, tu peux faire des phrases ?!
- On peut ptet s'arranger... regarde mon beau sourire mon gros, les yeux qui t'intimide, et la main qui passe devant tes yeux à la Obiwan Keinobi...
- Tu payes ou tu te casses
La force n'est pas avec moi...
Et soit heureux que je te jettes pas en cellule pour corruption..."
Ben, au final... t'es pas si con....

Voilà, 50 écus pour passer la soirée à la maison ensemble.
Voilà, 0 écus pour la laisser passer la soirée seule en cellule.
Voilà, le sourire parce que tu le vaut bien,
Voilà, le coup d'oeil à tes deux acolytes eunuques,
Voilà, ma main dans ta gueule... fallait pas baver sur ma gonzesse !

Voilà, 0 écus pour une soirée en amoureux dans les geôles d'Orléans... quelques bleus en prime...


En amoureux... ça reste à prouver...
Parce qu'aller mettre un beignet à un milicien, c'est pas vraiment mon genre. Et que je le fais uniquement dans le but de veiller sur ton petit cul.
Parce que se faire jeter en cellule à coup de pied, par trois miliciens moyennement content au point de me faire saigner, c'est une grande première pour moi
Parce que ton passé nous prive d'une putain de bonne soirée et que j'imagine ne pas avoir vu le pire.
Parce que depuis une semaine, j'ai l'impression que tu les accumules !


Et là pour le coup, la moue et le bleu ne sont pas signe d'un extrême ravissement... tout comme le doigt qui la désigne tandis qu'il s'affale contre le mur et que l'autre main se frotte la mâchoire.
_________________
Andrea_
Y a tout plein d'truc à voir en geôle, quand j'dis plein, c'est plein. Des flaques que vous savez même pas si c'est de l'eau ou de la pisse, des nobles qui sont des catins, ou le contraire, des voyageurs qui pleurent que c'est injuste, LA grognasse qui gueule pour sortir, des habitués qui ronquent en position assise, ceux qui hurlent à la mort parce que le pain est rassi et les lourds-dingues qui n'ont toujours pas compris qu'on ne se parle pas d'un bout à l'autre de la prison. Y a les rats aussi... Mais tant quand y en a c'est qu'on risque rien.
Après y a le souci de nourriture... Pain sec et eau croupie, m'enfin on ne boit et ne mange qu'en cas d'extrême nécessite parce que quand on sait qu'on s'ramène une tourista pendant au moins quatre jours, on évite d'avoir soif ou faim. D'ailleurs on évite aussi d'avoir envie de faire pipi -j'parle même pas de popo parce qu'il semblerait que certains se soient pas retenu-, y a bien un coin avec de la paille.. quoique c'est peut être pour dormir ?!
Bon y a aussi la luminosité qui laisse à désirer. Pis l'odeur, forcément. L'intimité aussi, mais heureusement y a toujours une bagarre qui éclate plus ou moins rapidement pour regonfler le coeur ou un geôlier à corrompre.


Écoutez, j'ai prévenu votre ami, j'peux pas rester tout de suite, j'ai des choses à faire.
Comme ?
Partager un repas avec mon Homme? En plus il va s'inquiéter ,allez, soyez gentil.
Ça lui en f'ra plus à manger, et il s'inquiètera pas, il profitera du calme.
J'l'ai pas prévenu !
Lui dire quoi? Qu'vous êtes en tôle ? Super... vous feriez mieux de rentrer demain et de simuler une perte dans la forêt. Ou dans un chenil vu votre dégaine et l'odeur que vous aurez. Mais si vous voulez j'ai du papier, j'dois bien pouvoir trouver un pigeon.
Heu nan ça va aller... La perte dans la forêt c'est pas mal...


Long soupir.
Parce qu'on va être honnête j'suis pas super à mon aise. J'les cumule un peu sans le vouloir, ok je l'ai planté à notre première rencontre mais est ce que vraiment on peut le compter comme une erreur? J'ai aussi merdé pour le jardin et le bain de soleil là, jai rien à dire pour ma défense. La lettre de Louis bon... Bah j'y suis pour rien. Là.. je pouvais pas prévoir que des mois après le juge se souviendrait que le gros dossier qui prend la poussière sur le coin de son bureau, il doit le juger...
En gros c'est pas de ma faute. Sauf le jardin mais j'ai fait un sandwich -et bien plus que ça une fois couchés...hahum-.


Alors entre nous, quand y a un clampin qui s'est mis à gueuler "bagarre", parce que lui il est près de la sortie alors il voit tout -et ouai- bin j'ai fait comme les autres, comme ce que je faisais dans le "bon" vieux temps, j'ai collé ma trogne entre deux barreaux et j'ai gueulé " allezzzzzzzzzzzzzzz"
Et c'est là que tu vois que j'ai un mauvais karma parce que j'ai ajouté un truc à mon cumul "conneriequejechoisispas", sans le vouloir -encore-.

Le bec s'ouvre et le corps s'éloigne des barreaux. Le monde est vraiment petit... Mais vraiment VRAIMENT, parce qu'il y avait combien de chance que l'homme qui s'est pris le chou avec un milicien soit Dd ? hein, combien?
Allez... 0.01%. Pas plus.
Et y a combien de chance qu'on le jette dans MA cellule?
0.01% pas plus, c'est bien c'que j'me disais...
Donc je suppose que pour le bisou de bienvenue " chez nous", faut pas que je rê.... oui j'me doute bien.

Alors forcément, quand le Brun s'affale contre le mur, elle hésite la Chiasse, déjà parce qu'elle est stupéfaite de le voir ici, pas facile de comprendre comment cet homme si calme à la maison peut se retrouver en tôle, surtout qu'y a qu'à voir sa tronche pour comprendre qu'il était pas vraiment consentant.
Ensuite parce que le doigt -tout aussi mignon soit il- que tu pointes en ma direction ne m'y engage pas vraiment.
Tu vois Dd0die chéri, j'adore le bleu, mais dans tes yeux, pas sur ton visage...
On va éviter de se coller un petit sourire sur le coin du bec hein, pis le regard gêné on va le garder, pis l'auréole on va pas la remettre parce que pour le côté petite Sainte, on repassera.

La carcasse se rapproche lentement pour venir se poser face au brun. Les jambes se croisent, en tailleur, et le bout du doigt dessine dans... Justement on sait pas trop dans quoi de petits cercles, pendant que l'autre main se charge de doucement faire redescendre cet index dénonciateur.

Maintenant va falloir parler...



Je... Parler Déa, des mots, des phrases, tu te rappelles?
C'est que... Oui c'est une manière de faire...
Je... Merveilleux, retour à la case départ.
J'ai pas payé mes taxes de taverne, heu.. plusieurs semaines... En fait depuis... Jamais. J'ai jamais payé. Alors le Languedoc m'a... enfin tu vois quoi.


La senestre quitte la cuisse Colombienne pour rejoindre doucement celle du double D -façon c'est la bébette qui monte, sauf qu'elle s'arrête sur le genou- et l'Acier, lui, continue de regarder les petits ronds -oh t'as vu y a même un coeur!-
Est ce qu'il faut tout dire? Sûrement... ça éviterait de devoir retourner un jour en prison...



Le... truc, c'est que... Crache ta valda Déa...
J'ai des tavernes un peu partout... Même beaucoup partout et que si tout l'monde part sans payer comme toi l'autre fois hein, bin, comment veux tu que j'm'en sorte-oups...-.
Et que j'ai jamais payé aucune taxe. Et quand j'dis aucune, c'est AUCUNE, zéro, niet, nada, rien.

Je te laisse en déduire que si j'passe une nuit en prison chaque fois qu'un comté voudra me juger, on va pas s'voir beaucoup et tu finiras complètement bleu...



J'en ai déjà fermé plusieurs et... Et si tu me le demandes, dès qu'on sort d'ici, je donne l'ordre de toutes les fermer. Ça f'sait des mois que c'était en jugement, je pensais... Ouai, j'pensais qu'ils m'avaient oublié, c'était quoi, une histoire d'un bon millier d'écus et de deux milles de plus en retard, une broutille pour un comté...


Les aciers remontent pour croiser le bleu, la moue honteuse et la lèvre tremblant légèrement alors que l'index remonte sur la lèvre.



Tu saignes... Et...mais qu'est ce que tu fiches ici?


Ah bin ouai mon Coco, j'viens d'tilter, bien beau de faire le gars pas content content hein, mais toi aussi t'es en tôle alors vas y, explique, j't'écoute?
T'as tenté une révolte en solo? Tu t'es fait piner en train d'voler des oeufs ou pire, de r'luquer la voisine? J'espère pour toi qu'c'est pas la voisine parce qu'elle a rien d'plus que moi cette grognasse, en plus t'as vu ses jambes? On dirait des poteaux, oui monsieur des poteaux! Et j'parie même sur la peau d'orange sur le derrière, ah c'est ça t'as voulu lui raffermir et son mari t'as collé un poing pour t'apprendre la vie, et comme t'es plus grand et plus fort il a appelé les miliciens, qui t'ont pris et t'as atterri ici !
Avoues !

Une Colombe, ça s'fait des films assez facilement...

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Doryen
" Ce que je fous ici ?...

T'en à des bonnes ma cocotte,
T'imagine le souci que je me suis fait pour toi ?
T'as cru que j'allais te laisser seule ici, à la merci de quelques gardes ou d'un détenu un peu invasif ?
Qu'avec toi, et à ce rythme là, puisqu'on va de mauvaise surprise en mauvaise surprise pis encore, je n'ai pas sur moi de quoi te libérer et que bientôt, il faudra sûrement revendre la maison pour contribuer à racheter ton passé.
Franchement, c'est pas l'envie qui manque de t'en coller une, de te bousculer, de te... faire l'amour...


"Tu te rend comptes ? Nous serons poursuivi par ton passé, jour et nuit ? Jusqu'à ce qu'ils réussissent à nous séparer ? Puis...

Profonde inspiration, le bleu qui descend vers le plancher crasseux... Attention à ne pas dire d'ânerie, surtout... Réfléch...

" J't'aime...

Voilà, c'est dit, on peut arrêter de rigoler.

Parce que ça peut être que ça, pour justifier l'injustifiable, expliquer l'inexplicable, comprendre l'incompréhensible et raisonner l'insensé.

Au point de faire que même dans ma chemise blanche - à l'origine - et mes braies, au fond d'une cellule qui pue la pisse - entre autre, mais je passes les détails- tu non seulement belle, mais terriblement excitante.

Parce que c'est désormais évident, je t'attendais depuis 35 ans et que je ne laisserai d'avantage de temps filer sans ta présence à mes côtés, quitte à me battre avec un geôlier pour pouvoir te rejoindre une nuit, quitte à en tuer des dizaines pour une semaine, quitte à kidnapper et torturer un Roy, un Pape, pour assurer ta liberté.

Pour quelle autre raison, te suivrai je jusqu'ici pour te prendre dans mes bras, vendrai je dès demain mon épée au marché pour payer une partie de l'amende et la nounou, en guise de bonne foi, pour ne pas laisser récidiver ce genre d'évènements. Que même la probabilité de vendre un rein, un bras, une couille - la droite, la plus petite des deux - est caressée.

Par quelle magie, autrement, tout ce que je fais pour toi me semble naturel, mais si un regard avisé me jugerai fou, que toutes les erreurs de ta part ne me contrarient que quelques instants, tandis que je supporte ta faculté à ne rien faire, et que je me transforme tour à tour homme de chambre ou prédateur, monsieur gentil qui perd la boule... non non, pas celle là, elle y est toujours, je te lasserai vérifier.

Oui, je t'aime et je ne vois que ça à dire...
Que tu m'as volé mon coeur, rendu fou amoureux de toi.


Le bras se tend pour saisir le menton de la Colombe, l'attirer doucement à lui pour un énième contact des lèvres, sous les cris de quelques taulards beuglant " Fais tourner, fais tourner..." qui n'atteignent pas les oreilles dès lors que les deux corps s'enlacent.

Comme quoi, comme un sandwich ou une paire de chaussette, la prison d'Orléans à quelque chose de follement romantique, non ?
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Andrea_
Il a pas l'air fin l'Dd sauvage, j'peux vous dire que sa réponse à la question d'la Chiasse, il l'a correctement réfléchie, pas de doute là dessus, aussi, quand la réfléxion sur le passé qui les poursuit -je le redis ça s'accumule un peu- fait surface, que le bleu quitte l'acier pour rejoindre le sol, elle fait pas la fière la Colombe.

Parce qu'elle n'a pas le passé de tout le monde, qu'elle a passé plus de temps à dévaliser les mairies qu'à faire la cuisine, qu'elle a plus souvent tué qu'elle n'a lavé de chemise. Qu'elle est bien plus douée pour se battre que pour faire la vaisselle, qu'elle s'est amadouer un prévôt en deux coups de cuillère à pot alors qu'elle est incapable de faire un potager.
Parce qu'elle a toujours dit Merde quand ça n'allait pas, qu'elle a toujours craché sur ceux qui ne la respectaient pas, qu'elle a toujours frappé quand ça n'allait pas dans son sens.
Parce qu'elle sait que Dd0die était le lieutenant de l'escorte impériale, et qu'il n'a pas le comportement d'un ancien brigand. Parce qu'il sait tenir une maison et qu'elle en est incapable, parce qu'il a pour Victoire la patience qui lui a toujours manqué à elle.
Parce qu'elle est Andrea, épouse de Louis et Lestat, Capitaine et Lieutenant de l'escorte, qu'il a lui même été Lieutenant, qu'il connait ses maris, son fils, leurs amis.
Parce qu'elle sait qu'il finira par partir, parce qu'elle ne le mérite pas. Parce qu'un homme comme lui mérite une femme exemplaire, et pas une bonne à rien dans cette nouvelle vie qu'ils s'offrent.

Parce qu'à chaque phrase qu'il prononcera dans la colère ou dans la tristesse,
A chaque fois qu'il lui tournera le dos,
A chaque silence,
Et chaque fois que le bleu quittera son autre,
Toujours elle pensera qu'il mettra un terme au "nous" qu'ils essayent de construire.
Alors le baiser est cueilli avec pudeur mais surtout avec soulagement.


J't'aime

Et ça... C'est la cerise sur le gateau, parce qu'elle sait désormais que quoiqu'il arrive, prison, vaisselle cassée, potager ravagé, lettre d'un ex mari ou n'importe quoi d'autre, il y aura toujours la réponse aux pardons.
Et moi aussi je t'aime Dd0die, de la façon la plus folle qu'il soit permis d'aimer, et d'entendre que c'est réciproque, de l'entendre de ta bouche, de te voir ici, avec moi, c'est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire.
Les corps se blotissent l'un contre l'autre, et à voir leurs mines ébahis, à voir la Chiasse murmurer à l'oreille de son Brun combien elle aussi l'aime, on peut comprendre qu'ils sont loins les pecnos qui gueulent dans la prison.



D'autres surprises en perspective ?

Les yeux se lèvent, retour en tôle, dans les bras d'un homme qui certe, l'aime, mais n'a pas pour autant oublié qui était l'heureuse élue.
Et bien Dd0die, voyons voir. Je n'ai pas été jugée pour le non paiement des autres taxes de mes tavernes, pour un ou deux meurtres mais j'ai bien caché les cadavres.
Y a aussi cette fois où j'ai mis accidentellement le feu à une église en prenant bien soin d'enfermer le curé dans le parloir 'fin le confessionnal.
Y a bien eu ce passage en Poitou, sans laisser passer et j'avoue, cet emprunt de quelques miches de pain à deux écus écus prévu normalement à des gens que j'avais personnellement brigandé.
Mais y a prescription, c'était y a plusieurs mois alors...



Cinquante écus... J'ai eu une petite amende de cinquante écus... Mais mon passé n'est pas un soucis Dd0die, c'est ce que nous en ferons ensemble, c'est notre manière de l'appréhender et l'envie d'avancer qui compte.


Et nous y arriverons, parce qu'on ne t'aurait pas mis sur mon chemin pour ensuite t'arracher à moi hein?!
Et sinon Dd, comment tu la trouves cette soirée en amoureux? -hahum-

_________________
Doryen
Ce que nous ferons ensemble...
Commencer par payer,
50 écus...
Plus la nounou,
Plus quelques écus pour le garde qui à ramassé ma main en travers de la gueule,
Dis, tu crois qu'on peu les payer en viande ?


Regard perplexe autour de lui, ça pue, c'est laid, crado, y'en a qui gueulent et d'autre qui chialent, pour sûr c'est pas le genre d'hôtel ou vous êtes pressé de revenir. D'ailleurs c'est pas le but... Peut être qu'ils se rattrapent sur les plateaux repas, m'enfin le doute est permis. Du coup, inutile de réserver pour les vacances... Première visite dans les geôles, suivez le guide, ou plutôt LA guide...

" C'est ma première... Mon dépucelage d'incarcération en sommes. J'imagine que t'es habituée. Moi, je suis parfois un peu con, mais je crois que je suis gentil de nature...

Je t'aime, c'est sûr.
Mais toi, comment tu vas supporter un mec honnête, ou à peu près ?
Ca se trouve, je suis le premier que tu croise...
Peut être même que c'est pour ça que tu t'es attaché aussi rapidement.
Puis passé la nouveauté, la lassitude prendra le pas...


- ... du coup, ta vie te manquera...

Non ?
Parce que t'es pas vraiment une référence de femme au foyer,
Je passe sur l'épouse modèle, la maman poule et la cuisinière idéale.
Que ta vie à toi, c'est roulotte et brigandage, baise et épée et que je ne saurai te donner ce que tu as toujours eu.
Que moi, je n'ai rien d'un ex mari influent, d'un Maître borgne, d'un blond prétentieux, d'un beau frère infidèle...


Un soupir, un haussement d'épaule. Impossible de concurrencer cette troupe là. C'était évident, le fait de se retrouver en prison met juste le doigt dessus. Et puisqu'ils n'ont rien à faire d'autre que parler....

- Je ne suis pas eux... Il lui pose le doigt sur les lèvres tandis qu'elle tente de répliquer... Je ne le serai jamais à vrai dire, puis j'en ai pas franchement envie. Je sais me défendre, je tuerai pour toi et Victoire, mais mon rêve n'est pas d'escroquer le Royaume, me baladant en roulotte à la recherche de ma prochaine victime. Je suis du genre gentil, le type qui filerai mon repas de ce soir à notre voisin de cellule... Oups, pas le bon exemple... Déjà parce qu'on est pas sûr que ça se mange, puis se serait plus pour lui faire fermer sa gueule que pour le nourrir...

Il l'enlace d'avantage, l'embrasse sur le front, craignant que la réalité ne les rattrape et la fasse fuir.

- Moi, c'est plus maison et enfant, voyager pour le plaisir et non pour fuir... Soirée en amoureux, mais pas en taule, un lit qui travaille beaucoup, des enfants qui grandissent dans un cadre respectable, peut être même un chien, un chat... Non non, pas de chat... Alors...

Alors toi et moi, il y à un monde entre nous.
Alors j'ai beau t'aimer, et croire que c'est réciproque, pas persuader que tu trouves ton avenir radieux.
Alors franchement, tu tu le souhaites, il est peut être encore temps de mettre fin à cette histoire, notre histoire.


- Alors, j'ai peur que tu te lasses assez rapidement...

Les lèvres qui effleurent la joue, pour se remonter le moral, avant de plonger le Gris dans l'Acier, comme déjà tant de fois auparavant.

- Je t'aime, hein. Puis tu me dois une soirée coquine, alors ne comptes pas te barrer avant de me l'avoir offerte... En fait, te barres jamais, hurle moi que tu m'aimes et fais moi plein de soirées câlines..."

Large sourire, sait on jamais...
Le destin les a fait se rencontrer, contre toute attente, et toutes leurs différences semblent les rapprocher.
Un ex Lieutenant qui fait l'amour à une ex femme de capitaine, puis qu'emménage avec, puis pourquoi pas, un jour...
Les bras se referment autour d'elle pour la presser contre lui, le coeur battant.
_________________
Andrea_
    Les battements de mon cœur
    Ne cesseront pas tout à l'heure
    Car je t'ai dans la peau
    Et moi quand j'aime, quand j'aime c'est marteau
    Je fais toutes les erreurs
    Je pleure, je fouille, sème la terreur
    Je fais aussi plein d'efforts
    Oui serre-moi vite et bien serre-moi fort *





C'est étrange de vivre avec un homme qui vous fait part de ses craintes et c'est pas la Chiasse qui dira le contraire. Des hommes elle en avait connu -mais bien moins que ce qu'on lui attribuait-, et peu s'était donnés avec autant de franchise. Montrer sa sensibilité, ses failles, c'est montrer qu'on est humain, tout simplement, c'est mettre des mots sur des maux, c'est tenter de trouver la solution pour apaiser ses craintes avec pour seule preuve que oui, on y arrivera.
Peut être qu'on a ce qu'on inspire, et que le ton hautain emprunté autre fois a fait place à la vunérabilité d'une Colombe déjà amochée par la vie.

Alors j'écoute tes mots, ouvrant parfois la bouche pour tenter de te couper la parole, mordillant mes lèvres et baissant les yeux pour ne pas croiser ton regard.
J'entends tes phrases, je t'écoute déballer mon passé comme si tu le connaissais, comme si je n'étais pas une inconnue pour toi, comme si... Comme si tu savais tout de moi, parce que tu sais tout, et j'en suis désolée.
Je comprends tes peurs, j'aimerais aspirer tes craintes dans un baiser Ddodie, si tu savais comme j'aimerais que tu me fasses confiance.

Tu n'es pas eux... Crois tu vraiment que je ne le sais pas? Crois tu qu'il aurait été possible pour moi de partager plus qu'un verre si tu avais été pareil? Ne crois tu pas que j'ai tiré des leçons de mon passé?

Ton discours sonne comme un au revoir, des excuses, un pardon que je ne t'accorderais jamais si tu décidais pour moi.



Je sais qu'on est différent, je sais ce que j'ai fait, je sais que j'ai pris mon pied, je sais que j'ai été capable d'abandonner mon fils parce que j'étouffais dans une vie qui ne me ressemblait plus, je sais que j'ai épousé le seul homme qui avait compté dans ma vie, je sais que je l'ai trompé, sinon en gestes au moins en pensées, je sais qu'un Roux a été la cerise sur le gateau que j'ai dévoré non sans remords, je sais que j'ai bousillé des années de ma vie parce que je n'pensais qu'à ma gueule, Je... Laisse moi finir, je sais que je suis incapable de faire un repas sans qu'il finisse à la poubelle, je sais que j'suis pas douée en jardinage et je t'ai même vu repasser derrière moi, je vais souffler Ddodie, je vais soupirer, râler, pester et peut être même t'insulter, je sais que mon passé est lourd, que je serai en ligne de mire si une révolte se prépare, je sais que des groupes de brigands vont me contacter, que je serais tentée, je sais que mes pieds vont me démanger, je sais tout ça.
Je sais que ça sera pas facile, je sais...


Acier résolu contre bleu douteux

J'vais pas dev'nir du jour au lendemain la parfaite femme au foyer que tu mérites, c'est pas demain la veille que tu mangeras un ragoût de mouton fait de mes mains, que je prendrai le balai pour nettoyer la cuisine ou que je ferai le lit. Ne comptes pas non plus sur moi pour aller à la mine en chantonnant, pas avant quelques années,
Alors si tu ne te sens pas prêt,
Si tu as des doutes,
Si tu ne me fais pas confiance,
Si tu penses ne pas avoir la patience,
Dis le maintenant.
Parce que moi, je sais que tant que toi tu es mes côtés, je pourrais abattre des montagnes.



Alors serres moi, serres moi fort, surtout si tu penses pouvoir, sinon je t'en prie, payes ce putain de gardien et pars.



* Vanessa Paradis, Love song.

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Doryen
Va savoir ce qui rassure le plus...
Le monologue, sans concession et parfaitement objectif, lucide sur les difficultés de l'avenir liées à son passé, à leurs différences ou l'inquiétude lisible sur son visage, qui se dessine dès qu'elle pense qu'il s'éloigne...

M'éloigner...
Pour aller ou ?
Comment pourrai je ne serait ce qu'imaginer le reste de ma vie sans toi désormais ?


Alors les bras se serrent encore d'avantage autour d'elle, les lèvres sont cherchées et trouvées, le baiser langoureux tandis que la main parcoure le dos, le flanc, jusqu'à caresser le côté d'un sein... Bien loin d'un baiser d'adieu...

"Je n'ai pas de doutes,
Je te fais entièrement confiance
Je suis patient,
Tu pourras râler, crier, m'insulter... je suis prêt...


Nouvelle caresse dans les cheveux, oui il est prêt, il ne l'a jamais autant été, ni aussi sûr de lui

- Puis je me doutais bien que t'avais rien de la femme au foyer idéale... Qu'importe, tout s'apprend, et au pire des cas on te trouvera bien un domaine de compétences qui nous plaira à tout deux, non ? Et je suis sûr...... qu'on va trouver Le doigt parcourt le menton, descend sur le cou pour aller se perdre sur la chemise qu'elle porte décidément très bien.

Quoi, le gris hurle à l'acier son envie d'elle ?
Non, quand même... certainement pas le genre.
Bon, si... un peu...
Faut dire que la soirée romantique, passé nue dans un lit avec bouteilles de vin, à tourné malencontreusement en eau de boudin, prison qui pue et clodo qui hurle, tartine de pain en béton et rat qui se promène comme chez lui...


Mais au final, si l'endroit pue toujours autant, qu'il est toujours aussi sale et bruyant, leurs cellule pourrait presque faire illusion, homme assis contre le mur et femme lovée contre lui, dans son bras, s'effleurant les visages, les joues, les lèvres, comme s'ils s'étaient trouvés en bord de Lac... odeur en plus... suffisamment en tout cas pour que la belle se sente à son aise et finisse par s'endormir, chose que lui ne pourra faire.

C'est pas de l'amour ça ?
Aller jusqu'à frapper pour la première fois un garde, uniquement pour te rejoindre en cellule... C'est un peu comme laisser glisser son alliance de ton doigt, pour la laisser choir sur le sol de la cuisine...
Alors pendant que tu dors, innocemment en cellule - toi seule y arrive - et que je te regarde en dégageant une mèche pour t'embrasser sur le front, j'imagine toutes les possibilités qui s'offrent désormais à nous, pour le futur... Toi, moi, Victoire... peut être une autre alliance... peut être un autre mini toi... Le rêve est gratuit...


- Réveille toi chérie, je crois qu'il faut libérer le chambre... Petit bisous et gros câlin le temps que les yeux s'ouvrent.
- Debout
- Y'a pas de petit déjeuner ?
- Tu veux passer la journée ici ?
T'as des arguments...

Main dans la main, comme à l'entrée du bureau du cadastre, ils sortent de la prison au petit matin, avec pour consigne de venir s'acquitter de l'amende sous peine de se faire réinviter à passer la nuit... en veillant à vous séparer en cellule, leur avait on bien précisé...

- Ou t'as laissé la petite chérie ? On va commencer par ça, non ?

Je suis pas sûr, mais on dirait que t'as l'oeil qui brille mon amour...
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Andrea_
Parce qu'il n'y a pas besoin d'alcool, de repas aux chandelles ou d'un lit. Parce qu'il n'y a pas besoin d'un service de chambre, d'une maison bourgeoise ou même de faire l'amour pour se sentir aimée -et ça aussi, c'est une première-, Madame s'endort dans les bras de Monsieur. Joue contre ce coeur, qui, elle le sait désormais, ne bat que pour elle, elle va expérimenter en songe ce fameux domaine de compétence qui leur plaire à eux deux...
Il faut dire qu'elle avait bien lu dans le bleu ce qui ressemblait grandement à de l'envie, doucement accompagné de caresses, mais les rêves, on n'sait jamais où ça mènent -ils en étaient la preuve vivante-, et pourtant, en passant des bras de Ddodie à ceux de Morphée, il suffisait d'entendre sa respiration pour comprendre qu'elle allait... toucher les étoiles.


Hein ?!


Libérer la chambre mais... Mais on est en prison ?!
Retour à la réalité Dea, oublié le grand lit à baldaquins, la peau de bête devant la cheminé et cet édredon couleur lie de vin -oui parce que généralement quand vous rêvez qu'vous vous envoyez en l'air, c'est rarement en plein milieu d'une cellule hein, ni dans une remise d'aill...si, des fois dans les remises-, et bonjour odeur douteuse, clodo qui gueule et tapineuse en pleine négociation avec le gardien. Au passage le visage de la fameuse est bien ancrée dans la caboche, si j'te vois rôder à moins de deux noeuds de MON Brun, j'te jure que j'te fais un deuxième trou du cul.

Réveil douloureux donc, le nez Colombien se niche dans le cou Dd0dien et les lèvres posent incognitos des bisous papillons -tu connais pas? tu râtes un truc...-. C'est pas le Pérou mais putain c'qu'on est bien. Limite on en oublie l'haleine de chacal, la bouche pâteuse et le mal de dos, j'ai dit "limite" ? Nan.. Nan on oublie carrément, le Brun est là et à priori on va même avoir droit à un petit déjeuner.


Tu veux passer la journée ici?

Ou pas, mais déjà la porte s'ouvre et à voir la vitesse a laquelle se lève Ddodie, il semblerait qu'il soit bien décidé à fuir cet endroit au plus vite. Tirant la Colombe qui a visiblement du mal à décrocher de son rêve -ouai mais c'était bien aussi, humpf-, il avance lentement vers le quartier situé au nord est d'Orléans.
Ah ils sont beaux les nouveaux, ils puent la pisse à trois kilomètres, Elle avec une paire de braies bien trop grande et une chemise qui, sûrement un jour, fût blanche, et ne mets pas du tout ses courbes en valeur -C'toi qui a ouvert un peu plus le lacet pendant que je dormais ?- et Lui, avec non plus des valises sous les yeux mais des malles.


Ou t'as laissé la petite chérie ? On va commencer par ça, non ?

J'te laisse trente secondes pour comprendre que :
1- J'adore quand tu parles de ma fille en ces termes,
2- Victoire a passé une nuit entière chez sa nourrice et qu'elle n'est plus à deux heures près -ouai, deux heures-
3- Cette petite folie va déjà nous coûter un bras, alors un second hein...
4- Ce petit brillant sur mon oeil, c'pas vraiment dû à la fatigue -j'te rappelle que j'ai dormi, moi-
5- Si j'étais un mec j'te dirais que t'es terriblement bandant mais j'suis une femme... alors j'vais me contenter d'un...



Non. Attendez ça vient, j'mordille juste ma lèvre des fois que ça passerait...
J'ai putainement envie de toi. Nan c'est pas passé, j'dirais même que c'est encore pire maintenant que c'est dit à voix haute, attends j'en rajoute une couche.

Me r'garde pas comme ça, j'te jure que... J'vais t'manger, mais tu sauras pas c'que j'voulais dire parce que des fois que l'idée te viendrait de répliquer, mes lèvres viennent s'écraser contre les tiennes et ta chemise s'ouvre déjà sous mes doigts.

Le fait qu'on soit dans la cuisine, ça t'a pas posé de problème la dernière fois non?
Bon bin c'est pareil, sauf que cette fois, ma main, au lieu de te caresser les cheveux, elle s'occupe de préparer le repas, et j'sens qu'ça va être hyper protéiné...
Remballe tes malles mon Coeur, les vacances c'pas pour tout d'suite.

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Doryen
Il est fatigué, certainement las de sa courte nuit qui à suivi une journée éreintante à la mine, et un début de fièvre le guette, sûrement dû à l'état de la geôle non compatible avec lui, donc l'appel du lit pour prendre du repos est fort mais certainement pas au point de refuser un corps à corps avec la princesse de ses jours...
Un corps à corps... ou un viol...
A croire qu'elle à envie de lui, avec gourmandise et sans retenue, à la façon qu'elle à de le débarrasser de la chemise pour vite aller s'attaquer à plus... consistant...

Seulement vois tu, j'hésite !

Bon, c'est pas flagrant quand je te plaque contre le mur pour te manger les lèvres, te bouffer la langue
Forcément, ça se voit pas pendant que je déboutonne ma chemise que tu portes à merveille, pour libérer ta poitrine que je ne me lasserai jamais de contempler, que mes lèvres adorent tenter de prendre en bouche en entier quand tes seins ne s'écrasent pas sur mon torse.
Evidemment, ça ne se voit pas plus lorsque je délasse mes braies, que tu portes là encore avec élégance bien qu'un peu trop longues, pour les faire glisser au sol tandis que ma main se faufile à l'intérieur de tes cuisses, que ma paume s'y plaque et qu'un doigt aventureux s'immisce en toi, déjà toute brûlante de désir, pluviomètre à l'appuie et qu'il fait son oeuvre sans trop de ménagement bientôt rejoint par un compère à lui.
Bien sûr, braies au sol, chemise ouverte et poitrine plaquée fermement contre mon corps, ma main entre tes jambes, doigts jouant tantôt en toi, tantôt aux abords, mon autre bras t'enlaçant puisque je sens tes jambes commencer à flageoler autant que tes soupirs se font plus intense.... ben ça se voit pas trop que j'hésite... Surtout si mes doigts rejoignent ma bouche, le gris sondant insolemment l'acier trempé.

Et pourtant...
J'ai pas fermé l'oeil de la nuit, nuit passé en cellule, alors que tu devait juste me préparer une soirée câline, nous deux sans Victoire, mini toi chez nounou qu'il faudra quand même penser à payer... tout comme les gardes... et pour se faire, je vais devoir retourner au marché me séparer de mon épée et sûrement de mes dagues, avant d'aller cravacher à la mine plus que de raison... non seulement parce que je ne suis sûrement pas au bout de mes surprises, mais aussi parce que je t'ai vu à l'oeuvre quand tu te lances dans l'achat compulsif sur la place...


Les doigts se font plus énergique tandis que la bouche repart à l'assaut, à la recherche d'une langue à la dérive d'un acier qui commence à s'étourdir, respiration, entre autre, étouffée entre des lèvres masculine jusqu'à ce qu'il choisisse ce moment pour s'écarter doucement après un dernier baiser....

" Bon, je vais aller régler la note...

Gris sourire sur Acier interloqué

Quoi, j'ai pas dit que tout se payait ?
Quoi, j'ai pas dit que j'avais la rancune tenace ?
Quoi, j'ai pas dit que tu aurais ta punition ?
T'avais quand même pas cru qu'elle consistait en ce que je te fasses jouir toute la journée ?


- Et oui ma chérie, va bien falloir que quelqu'un aille éponger les dettes, j'imagine qu'en allant récupérer Victoire et m'attendant ce soir... tu auras LARGEMENT le temps d'y songer..."

La petite langue sortie avant de se lécher les doigts, le bleu vicieux dans le bleu frustré, c'est cadeau...

Dis moi, Andréa De la Colombière Di Foscari Widman d'Ibelin, la dernière fois qu'un homme s'est refusé à toi, pour te punir qui plus est, c'était quand ?
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Andrea_
J'avoue que c'était pas flagrant que t'hésitais.

Autant j'aurais pu avoir un doute quand tu m'as plaqué contre le mur, parce que t'as pris le temps de déboutonner la chemise que je portais, autant quand les braies se sont retrouvées au sol et à voir avec quelle intensité ta bouche violait la mienne, mon incertitude s'est envolée. Nan j'déconne, j'avais tellement envie d'toi que j'ai rien senti v'nir.
J'me souviens quand même m'être dit " toi ma Cocotte, tu vas finir à poils t'auras l'air maline en plein milieu de ta cuisine".
Sauf que moi, dans mon plan, avant de me retrouver " à poils, en plein milieu de ma cuisine", bin j'aurais pris mon pied !

Donc ouai, quand ta main s'est approchée, que tes doigts se sont immiscés et que mon souffle s'est accéléré, j'ai pas douté une seconde que je le prendrais mon panard!
Faut dire que c'était festival, la fête Colombesque avant l'heure, le petit crépitement qui commence sur les lèvres pour s'étouffer bien plus bas, et lorsque le gris sonde l'acier, lèvres du Brun brillantes de cyprine, la Chiasse est déjà en phase d'approche du Nirvana. La bouche repart à l'assaut et à la forteresse est sur le point de céder...



Bon, j'vais aller régler la note...
Hein?



Sur le point, mais elle ne cédera pas, juste parce que Monsieur a décidé de lui donner une leçon?
Attends Dd, j'veux juste m'assurer qu'on soit d'accord, tu me chauffes à mort, parce qu'on va être honnête, t'avais l'air consentant, j'ai bien senti ta touche sur le ventre hein, pis tes mains au panier, et ta bouche sur mes seins j'les ai pas rêvées, je dois même être encore un peu humide sur le droit, tes doigts... Bah c'est pareil, j'ai beau avoir eu deux enfants j'ai bien senti les deux potes s'en donner à coeur joie dans la surface de réparation, ok j'avais un peu le souffle hors jeu mais depuis quand tu t'prends pour l'arbitre?

Tu vas pas m'laisser comme ça?
Dis, tu vois bien dans quel état j'suis là, mais si! Les joues roses, la petite sueur sur le front, les cheveux collés sur les tempes, les petits spasmes qui me parcourent et.... et merd', me dis pas qu't'as pas entendu mes soupirs !
Naaaaaaaaaaaan, c'est pas humain Dd, tu vois bien que c'est pas humain !

Le corps se laisse filer le long du mur, les mains s'approchent des bottes -quitte à être à poils, autant l'faire à fond- et le souffle tente de se ranger. Bleus vicieux à égalité.

T'es en train d'me faire comprendre que tout acte a des conséquences ?! Vraiment ?!


Ça s'rait vraiment rigolo vois-tu, parce que tout acte a vraiment des conséquences, tu m'as allumée, tu d'démerdes maint'nant!
J'ai toujours été pour les punitions, les inégalités, les vengeances, surtout quand je tenais les rênes tu vois, alors là, oui, j'avoue j'ai les boules, et j'ai encore plus envie de toi qu'avant MAIS, tête de con contre tête de con...
Redressement de la Colombe qui profite d'un passage en milieu de terrain pour glisser un trois points, et un panier direct, bouche contre bouche.

Un baiser sur la joue et voilà la Chiasse qui rejoint la porte, prenant bien soin de caresser le plan de travail du bout de l'index, en remuant du cul sévère, le dos contre la porte, acier joueur contre bleu intéressé.
T'as voulu me défroquer?
T'as pas voulu m'faire l'amour?
Tu vas regarder Chéri, parce que tu quitteras pas cette maison, et ce ne sont pas mes yeux qui diront le contraire.

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Doryen
Profonde inspiration, air décontracté, à l'aise dans ses bottes, patient et froid... ou quelque chose qui y ressemble...

Avec une autre, l'affaire serait déjà bouclée.
Un pan de mur, un plan de travail. Une table ou un escalier... A même le sol, à l'intérieur d'une maison, d'une tente, d'une taverne ou tout bonnement dehors, la pulsion aurait été assouvie. Non seulement parce qu'il n'a jamais résisté au plaisir de la chair, mais surtout parce que de toute évidence elle est on ne peut plus consentante. Et qu'il n'y à de toute évidence rien de mieux pour pouvoir en abuser à volonté, en large, en long et en travers, comprenez par là... comprenez par là ce que vous voulez...
Alors oui, avec une autre, qu'elle soit blonde, brune, rousse, la pièce serait déjà envahie d'effluves hormonales et de sons à même de filer une érection à un mort.

Mais ce n'est pas une autre.
Et ce n'est pas n'importe laquelle.
Et tout ce qui se promène le long le long du plan de travail de la cuisine pour rejoindre la porte est... presque... à moi...
Alors céder à la tentation est bien sûr la première chose qui lui vient en tête, mais si tel était le cas cela reviendrait à lui faire croire qu'elle peut absolument tout se faire pardonner par l'usage de son corps divinement excitant. Alors que c'est faux ! Puisque en fait... elle serait pardonnée même sans cela...
Cela reviendrait à faire passer le message que lui, conchito, peut se faire mener à la baguette comme tant d'autre... par la dite baguette. Dont elle se sert à merveille soit dit en passant.
Et puisque les rôles sont de toute évidence inversés dans ce couple peu commun, monsieur ménage et madame hors la loi, aussi peu commun que notre rencontre et tout ce qui s'en est suivi, c'est bien à moi d'infliger la punition par l'abstinence, non ?

Bon, sûr qu'il aurait mieux fallut prendre les devants et filer rapidement au lieu de la laisser jouer de sa bouche avant de s'exhiber de dos, dans un déhanché qui fait forcément tomber la vue alors que le doigt glisse nonchalamment sur le bois. Et que dire du corps Colombesque posté contre la porte, barrant le passage de sa poitrine gonflé de plaisir en mode cambrure intégrale, mais bloquant moins l'issue moins que l'Acier Surchauffé et Provocateur qui plonge dans le Gris qui cherche l'air.

Résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste, résiste

Alors le petit bâillement feint, c'est plus pour se donner un peu de volonté que pour réellement lui faire croire qu'elle le laisse indifférent, suffirait d'ailleurs qu'elle jette son regard un peu plus bas pour en être définitivement convaincue... Du coup, autant lancer le petit sourire...

" C'est tout ce que tu sais faire ?..."
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Andrea_
Petit claquement de langue de la chiasse puis le sourire qui s'allume.


Oh tu sais... Je ne sais pas faire grand chose...


Sauf peut être...
Ah oui, tu ne sais pas Dd0die de mon coeur, que j'ai passé de longs de mois de célibat, tu ne sais pas mon petit Sucre, que j'ai des pulsions, moi aussi, des... besoins à... assouvir, et que pendant que certains me prêtaient des relations avec tout ce qui portent des braies dans ce fichu royaume, moi, j'ai découvert une façon de me contenter, seule comme une grande.
Tu ne sais pas, Mon Coeur, que cette main qui remonte le long de mes hanches, contournant ce nombril pour venir mourir sur ma nuque, peut faire des merveilles sur ma personne.
Tu ne sais pas non plus, Chéri d'Amour, que mes cheveux, même mêlés m'arrachent des frissons quand je les détache et qu'ils caressent mon épaule.
Et ce doigt ravageur, mon Tendre, tu sais, ce doigt qui vient se poser sur ma lippe pour finalement se glisser entre mes dents, cherche bien, je suis sûre que tu vois de quel doigt je veux te parler. Et bien celui la même, il peut me faire grimper très, très haut, un peu comme...

Réactif Chouny, ça m'arrange...

La main libère l'épaule pour venir effleurer l'opale du cou, ongles glissant entre les monts qui frissonnent et ne réclament que ta bouche, ou tes lèvres, oui celles qui tentent de dompter ton souffle, tu manques d'air Chaton?
Essayes de rester en vie, il ne faudrait pas que tu loupes la rencontre magique d'un téton durci et d'un doigt aventurier, je ne sais pas toi, mais moi...

Le menton se relève, le dos se cambre...



Mais parfois... J'y arrive...


Mais résiste Dd0die, Résiste, pendant ce temps, moi, je me prouve que j'éxiste.
Acier en fusion, corps en torsion et... Désir à foison.

Parfois, j'y arrive, et je vais te le prouver.
La main quitte les crocs, pour venir se poser fermement sur l'insolent de gauche, qui, jaloux, n'allait pas tarder à laisser s'enfuir un coeur qui tente une échapée.
Et puis...
Et puis le bout du pied se pose sur une chaise pendant que la main prend des vacances, dans le sud, parce qu'il y fait plus chaud, que c'est plus accueillant, que... Que les averses sont attendues, sans oublier de visiter le paysage, flanc est, centre, flanc ouest avec quelques petits retour aux montagnes, une sorte de... retour aux sources.

Je suis...
Je suis cette main lascive qui part au soleil,
Cette index langoureux qui se réchauffe,
Ce duo qui brûle, qui hésite, qui plonge et visite ce qu'offre un corps déjà bien animé,
Ce soupir qui s'échappe,
Ce petit sourire sur mes lèvres,
Ces paupières qui ont du mal à rester ouvertes,
Je suis...
Ce corps qui s'enflamme sous tes yeux.


Alors peut être que tu hésites encore, Amour, mais moi, avec ou sans toi, je toucherais les étoiles...
Mais avec c'est mieux, Dis moi Oui, Dd0die, dis moi dis moi ouiii.

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Doryen
A bas le masque de l'impassibilité...
Il y a des spectacles plutôt merveilleux, celui du doigt Colombesque en vadrouille en fait partit. Parce qu'il connaît bien la route, quoi de plus normal, et qu'il n'oublie personne en chemin, prenant son temps, rendant la descente sensuelle et... terriblement excitante...

Oublié le bâillement, place aux yeux qui suivent le doigt, obsédés par sa lente montée vers le cou, la nuque, les lèvres sur lesquelles il s'attardent... trop, laissant le soin d'imaginer la langue jouer avec autre chose qu'un doigt... puis de redescendre, trouver des terrains de jeux plus opulents tandis que la bouche masculine ne se ferme déjà plus...

Ouais, oublié le masque de la passivité...

Mais parfois... J'y arrive...

Parce que la jambe s'écarte délicatement pour se poser doucement sur la chaise.
Parce que le doigt part en vacance dans le sud... Dans MA maison ! Et que je devrai le regarder faire.
Parce que le frisson parcours la colombe tandis qu'elle écarte les lèvres, laissant échapper des bruits qui lui appartiennent
Parce que tout d'un coup, il maudit ce doigt autant qu'il l'aime, et que l'envie d'aller jouer avec irrésistible
Parce que, quelque part plus bas, un vaillant soldat ne demande qu'à aller mourir au combat, plutôt que de laisser un petit amateur s'attirer toute la gloire.
Parce que la punition, finalement... c'est lui qui l'a subit.
Parce que MERDE, tout ça c'est à moi chérie !
Parce que MERDE, j'attends ça depuis hier matin !!!!


Parce que le spectacle est certes merveilleux, terriblement excitant mais également extrêmement frustrant, bottes et braies sont expédiés dans un coin, tandis qu'elle joue avec son intimité, paupière mi closes...

Il traverse la pièce pour la rejoindre rapidement, lui empoigner cette jambe levée et plaquer à nouveau la belle, contre la porte cette fois ci. Et qu'importe le lieu, l'heure, la position le mâle en rut n'a plus qu'une idée obsessionnelle , celui d'abuser de la femelle... sa femelle... sa moitié... et bien aidé par le faible poids de la colombe, cette dernière est soulevée pour être porté à ses lèvres, cuisses largement offertes et ruisselantes sur son bassin, membre viril prêt à étanché sa soit et assouvir son envie, excité plus que de raison.

" T'as raison, vaut ptet mieux que je m'en charge ! "

Et la bouche d'aller violer sa moitié, langue contre langue dans un combat langoureux tandis que plus au sud, monsieur retrouve madame sans ménagement.
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Andrea_
La guerre est une affaire trop grave pour la confier à des militaires Geroges Clémenceau




Je n'suis même pas concentrée, certes je sais ce que je fais, et où je vais -oh oui crois moi, je sais-, mais comme je n'attends que ton corps sur le mien -ou dessous, mais surtout dedans-, je laisse traîner une esgourde par chez toi...
Et le bruit des bottes expédiées et des braies qui se suicident sur le sol de NOTRE cuisine, c'est quand même le son que j'attendais. La libération est proche, mais avant, il faudra se battre.

Soupir, profond, de ceux qui vous prennent aux tripes, Dd0die part au front -enfin, pas vraiment au front hein-.

Le mâle écrase les jumeaux, le dos retrouve sa porte, les lèvres retrouvent les siennes et les ongles se plantent sur les reins du Brun. ENFIN chaque chose est à sa place, ou presque.



T'as raison, vaut ptet mieux que je m'en charge !
Aaaah!



Cette fois tout est à sa place, le vaillant soldat est dans la tranchée et, au nord comme au sud, le combat est rude entre les deux camps...
En haut, massacre à la langue avide, en bas, échau-ffourée de Colombe àla Dd0dienne.


Dire que tout y passe serait mentir, nan c'est vrai, la poubelle est épargnée -un peu d'pitié, elle est neuve, merd'-.
La poubelle mais pas le fauteuil, si vous saviez ce qu'il a pris, et ce qu'elle a donné, et ce que le Brun lui a offert là dessus, vous aimeriez vous réincarnez en velours. Mais faudrait accepter qu'on vous salisse, parce que c'était loin d'être propre.


Dd0die Chéri, j'crois qu'on est en guerre...
On n'sait jamais comme ça commence vraiment une guerre, là, c'est juste pour une histoire de bleu dans du bleu, comme quoi...


Gaston* disait que la guerre, c'était une forme de violence qui a pour caractéristique essentielle d'être méthodique et organisée quand aux groupes qui la font et aux manières dont ils la mènent.
Et tu vois bien à la manière que j'ai de bouger le bassin, de manière totalement ordonnée et ô combien harmonieusement contre le tien, le tout en parsement ton visage de baisers, que je lui donne totalement raison.

Karl**, lui, pensait qu'elle se traduisait par des combats plus ou moins dévastateurs en impliquant directement ou indirectement des tiers. Il n'avait pas tort non plus.
L'évier peut en témoigner, puisque le rebord du baquet portera à vie la trace des ongles d'une Colombe qui repoussa l'ennemi d'un coup de rein bien senti pour le plaquer contre le plan de travail qui ne se remettra jamais de cette attaque fourbe. Il deviendra le champs de ruine le plus célèbre de la maison, se trouvant d'un revers de main démuni de sa superbe corbeille de fruits 100% argile -oups- et d'un assortiment de casseroles dont le bruit n'aura même pas surpassé en décibels les soupirs de nos amants.


Il y a des cris, des larmes, une veuve et des orphelines, un champs de batailles j'vous dis.


La guerre est rude, aucune province ne sera épargnée, et c'est lors de l'assaut final, à même le sol, que, terrassée par l'ennemi Dd0die en petite mort, la Colombe rendra les armes, décrétant que désormais, le 4 juillet sera le jour de la dépendance de l'intérieur : le fameux in dépendance day.




* Bouthoul
** Von Clausewith

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Doryen
Un mois et deux jours...
Il y a 34 jours moins quelques heures, elle ne le connaissait pas. Lui non plus.
Enfin, lui en avait entendu vaguement parlé, mais ne s'était jamais figuré la rencontrer, et puis franchement n'en avait cure, tout occupé qu'il était à vivre d'autre rêves, avec d'autres gens...
33 jours, c'est aussi long que court. Comprenez par là que si vous deviez les passez dans les geôles crasseuse de l'Orléanais, vous trouveriez cette durée infiniment longue, croyez moi sur parole... Parce que le temps à beau être isochrone, et personne n'en doute une seconde, son appréhension n'en est que psychologique.
Tout ce blabla pour quoi ?
Ben juste pour dire que cette trentaine de jours m'ont apportées plus de bonheur, d'angoisse, de jalousie, d'amour, de certitude que la trentaine d'année écoulée auparavant.


Et ce n'est pas le corps collé à lui qui lui enlèvera la douce conviction que leur folie commune est sûrement ce qui ce sera fait de mieux en ce bas monde, malgré toutes les déceptions bien compréhensibles qu'elle aura porté sur leur entourage... Déceptions et rancoeurs qu'ils espéraient voir arriver à leur termes, mais qui seraient vite ravivé prochainement à n'en pas douter.
Il en était triste pour elle, plus que pour lui.
Elle avait perdu bien plus que ce qu'il ne pourrait jamais lui offrir, et avait déjà subi par trop de critiques ou de fourberies liées à la jalousie de certains, à la colère d'autres.
Que ne pouvait il rien faire d'autre que de la prendre dans ses bras, main caressant la chevelure et lèvres couvrant le corps colombesque de baiser, tandis que la prière intérieure s'accentuait pour clore définitivement ce chapitre paranoïde.


Il en serait sûrement autrement dans quelques temps.
Une nouvelle page de l'histoire s'écrirait peut être...
Etait ce un rêve que celui de leur dernière sortie en taverne ?
Dans une vie vécu comme un rêve, puisque même vos rêves ne vous offrent guère plus que le plaisir d'être avec elle, était il possible de soudain perdre pied au point de confondre le jour et la nuit, mélanger réalité et délire nocturne...


Car longtemps après que la cuisine ait été remise en ordre, un matin d'ébats torride entre deux amants amoureux fourbus au point de s'endormir quelques heures à même le sol avant de se prélasser - et plus - ensemble dans un baquet d'eau chaude, et longtemps après que minidame fut récupéré chez une nounou par l'une tandis que l'autre partait solder les affaires courantes, c'est à dire régler les dettes envers l'appareil judiciaire... Oui, longtemps après que leur nouvelle existence commune ait repris ses droits, entrecoupée de Pouic et de clin d'oeil charmeur, accompagnée de regard coquin et de câlin gratuit...

Peut être étaient ils sortis en taverne, une douce soirée estivale en amoureux avant de finalement se retrouver seul en taverne au bout de la nuit, à partager d'innombrables pintes d'alcool.

Peut être lui avait elle offert exactement ce dont il rêvait, et bien plus encore, par quelques lignes couchées sur un vélin qu'il gardera désormais précieusement sur lui, autant que par ses lèvres s'étant frayé un chemin jusqu'à un orphelin dont elle avait usé avec précaution, caressé de sa langue et englouti comme affamée, jusqu'à la délivrance portée avec tendresse, dont elle n'avait perdu goutte, précieuses jumelles allégées en main...

Peut être qu'il lui avait dit l'aimer, sûrement avait elle répondu à l'identique... A moins que ce ne soit l'inverse... puis que les doigts s'étaient entremêlés, les corps enlacés, les bras parcourant chevelure et dos, les lèvres se retrouvant avec autant de satisfaction qu'à leur première rencontre, re découverte à chaque minutes pour deux grands enfants in love qui se ne quittent plus, et ne se quitteront plus jamais, au point de... au point de... demander...

Peut être que suite à une proposition indécente de sa part, elle s'était empressée de l'entraîner à sa suite pour le ramener dans LEUR maison, s'affaler sur LEUR lit, ou il s'était chargé à son tour de faire les présentations, prenant soin de balader à son tour délicatement la langue entre les jumeaux, avant de l'attirer plus bas, exploration en profondeur, douce visite intérieure pour préparer l'arrivée d'un propriétaire jamais lassé de parcourir son domaine... Présentation qu'elle avait semblé apprécier, tout comme la suite, quand il lui avait à son tour permis de rejoindre les étoiles tout autant que lui, dans un ultime effort accompagné de la mélodie du bonheur... ou tout du moins de la satisfaction réciproque.



Un regard sur le Colombe, prostré contre lui, sommeil lourd sur les paupières et sourire, oui ça y ressemble, sourire aux lèvres, avant de reporter l'attention sur le petit mot écrit à son attention et posé sur la chaise qui lui fait office de table de chevet.

Citation:
Parce qu'il suffit...



D'une graine pour nourrir une famille,

D'un oiseau pour croire en la liberté,

D'un ciel bleu pour éloigner l'orage,

D'avoir croisé ta route pour que renaisse l'espoir,

D'un regard pour nous trouver,

D'un sourire pour nous comprendre,





Que cette Pierre soit le symbole de tout ce que le temps nous accordera de construire.



Je t'aime,

Dea



" Je t'aime ma belle, comme je n'ai jamais aimé personne... Je t'aime et je te veux pour toujours, malgré le vent, les nuages les orages, les océans de pluies et les montagnes que représentent l'adversité... Dors mon ange, dors..."

Il faudrait en parler,
S'assurer du bien fondé,
Patienter un peu,
Mais...
Oui, ils étaient sortit la veille,
Oui, il avait posé une question...
Oui... en avait été la réponse...
Du moins, dans le souvenir brumeux laissé par l'alcool ingurgité.
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