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[RP fermé] Bleu sur Bleu

Andrea_
    C'est vrai qu'on ne se connaît pas
    Mais vous savez c'est vaste l'océan
    C'en laisse le temps
    Imaginez, vous et moi contre le monde...
            Nus la bas, Tété.




Un mois et deux jours.
Il y a 34 jours moins quelques heures, je ne le connaissais pas, et lui avait vaguement entendu parler de moi.
Je ne savais ni son nom, ni son odeur, ni même qu'il existait. Je ne le cherchais pas. Je ne l'attendais pas. Il ne manquait pas à ma vie. Mais il aura été cet enfant surprise, celui qui se loge sans crier gare, celui qu'on déteste avant qu'il devienne indispensable une fois les regards échangés.


Je l'ai détesté sans le connaitre. Je refusais l'idée qu'une personne débarque de nulle part et me fasse oublier Louis. Je détestais l'idée que quelqu'un prenne sa place. Que quelqu'un m'oblige à retirer cet anneau de mon doigt. Plus que tout je refusais l'idée d'aimer à nouveau comme j'avais pu aimer le père de mes enfants. Je me maudissais quand je m'imaginais finir dans les bras d'un autre, et, abritée sous ma carapace, je réfutais l'envie d'avancer en imaginant un retour en arrière.

Faire du sur place, au cas où... Garder des champs à Mende, la ville qu'il avait choisi. Garder une taverne à Saint Liziers, celle où l'on s'est marié la première fois, puis celle de Narbonne, la seconde. Ne jamais retirer mon alliance, car tant que je la portais... J'étais à Lui.
Je savais qu'il n'était pas seul et ça me rassurait autant que ça me tuait. Savoir qu'un autre pouvait avoir ce que je désirais de plus au monde était insupportable. Trop douloureux pour continuer certaines fois, source d'espoir d'autres.

Si l'idée que Dd0die vivait quelque part en ce Royaume m'avait effleurée, je crois que j'aurais fait ce qu'il fallait pour qu'il morde la poussière. Lui, cet homme qui m'enlèvera le peu qu'il me reste ne mérite pas de vivre non?

Et pourtant...
Pourtant, alors que blottie dans ses bras je visite le pays des songes, je sais qu'il est celui que j'attendais, je n'ai aucun doute.

Aucun doute mais quelques failles.
Bien sûr j'essayais de ne pas lui montrer, mais c'est ça aussi l'Amour, c'est se comprendre sans que mot ne soit prononcé. La peur que la pression des autres soient trop forte, que les blessures ne se ré-ouvrent, la peur d'aller trop vite. De brûler les étapes. La peur des regrets. Pas aujourd'hui, parce qu'aujourd'hui la folie triomphe, le coup de foudre est rare et donc chérit, mais... Mais plus tard, quand le temps aura fait son oeuvre, que la routine sera installée et la folie des débuts érodée. Parce qu'on est fort maintenant, qu'on est invincibles, qu'on est en autarcie, dans notre bulle, mais on sait qu'un jour, la garde sera baissée, qu'une dispute aura éclatée, et peu importe le motif, qu'un jour, ce passé reviendra et nous fera douter des choix que nous avons fait, que j'aurais fait.


La bière avait coulé à flots pour la première fois, Monsieur fêtait son anniversaire et Madame tenait à lui offrir personnellement son cadeau, un jour ils avoueront peut être comment ils en sont arrivés à la conclusion que Madame serait préposée à la cuisine, et qu'elle comptait bien cuisiner chaque jour, le cuisiner lui.
C'était son anniversaire et c'est pourtant elle qui avait eu la plus belle des surprises.
Quelques mots balbutiés qui n'attendaient pas de réponses, pas tout de suite, pas encore, sûrement par peur qu'elle ne la lance sur un coup de tête, peut être par crainte de la réponse.
Et il n'y a pas besoin d'en parler, de s'assurer du bien fondé, pas besoin de chercher une explication ou des excuses, la réponse dort contre toi.
Entre rêve et réalité il n'y qu'un pas, les lèvres se posent sur le torse Dd0dien, et la main emprisonne le corps qui est sien désormais



Serres moi... Je t'aime mon Double D.


Et même s'il faut épuiser des tempêtes,
Même s'il faut renoncer à mes terres, mes titres,
Même si je perds définitivement ma famille, mes amis,
Même si ça sera long et épuisant,
Même si tu n'as rien à m'offrir sinon ton coeur,
Même si tu crains la réponse,
Sache que comme notre rencontre, la réponse est évidente.

Oui, je deviendrais ta femme.

_________________
Doryen
J'dis ça, j'dis rien, mais tu te lève un matin un peu en retard, tu te rends compte que tu sais plus ou t'as mis tes braies, puis le gosse chiale parcequ'il est malade et comme de bien entendu maman ronfle comme une locomotive, alors tu gères aussi rapidement que tu peux, puis après t'être cassé la gueule dans l'escalier sur une chaussure ou un jouet pas rangé, tu files dans la cuisine pour te rendre compte que la bouteille de lait est vide, alors des nerfs tu claque la porte pour prendre la route mais... ton cheval à décidé de jouer à l'âne...

Vous avez remarquez comme les mauvaises nouvelles ont tendance à s'enchaîner, tandis que le bonheur est éphémère ?

Parce que le bonheur, il est présent partout ou le jeune couple regarde, malgré les tentatives de la vie, bien aidée par certains, à vouloir y mettre un terme. Et le bonheur y est encore d'avantage présent si cela était possible depuis la veille.
Comme quoi, un "oui", c'est comme des chatons, une paire de chaussette, un sandwitch, ou une nuit en geôle... ça dépend toujours de celle avec qui on partage...
Parce que attention, je parle pas de la femme magique, celle qu'on appelle ma puce un soir et grosse vache le matin, celle là je vous la laisse... ou disons votre voisin... moi, la mienne est toujours parfaite, du matin au soir, dans sa robe ou ma chemise, habillé ou sans rien, couché ou debout, en taverne ou en cuisine...
Non, je parle juste du pur plaisir de côtoyer la seule merveille de ce monde et de se dire que chaque jour est un cadeau du ciel, parce qu'au fond c'est ça le bonheur...


Entrecoupé de mauvaises nouvelles...
D'une en particulier...
D'un messager fourbu, blanc tacheté de noir qui répond au nom de... Wykaya... Whyskita... Nikita... Jsaipaqoi...

Le pigeon d'une brune, au petit matin d'une journée banale dans une maison simple habitée par des gens peu ordinaires mais heureux d'y être, et désireux de penser à leur avenir commun. Petite camomille dans une main tremblante - Quoi, j'aurai bien pris une pipe, mais j'allais pas la révei... plus de tabac... - sur la sommaire terrasse dominant le potager tandis que le vélin est déplié fébrilement.


Citation:
pas sûr que tu es envie de me lire, surement pas même, je ne me fais plus d'illusions
cette lettre je l'écris donc pour moi, comme un exutoire
parce que j'éprouve le besoin de t'écrire une dernière fois avant de disparaitre définitivement , à défaut de te parler ou de te toucher
je n'aurai jamais triché avec toi
je me serai beaucoup retenu et t'aurai aimé à en devenir folle , toujours disctètement et dans l'attente que tu me vois.
mais moi je n'aurai jamais triché avec toi
tes mauvais côtés, tes défauts, je les connaissais par coeur
je m'en accomodais parfaitement
même quand chaque jour te voir constamment dans les bras d'autres que moi me faisait douter et reculer, je t'aimais encore et espérais qu'un jour tu ne verrai enfin que moi
faut vraiment être conne, hein !
bah oui, je l'étais , je le suis encore : amoureuse, malheureuse et conne ...
il faudra croire que j'avais eu du flaire, je te connaissait mieux que je ne voulais l'admettre
et pourtant tout en te regardant me tromper en silence , je continuais d'espérer
d'espérer qu'un jour tu me vois réellement
d'espérer qu'un jour tu me choississe vraiment
la belle affaire, c'est le jour même où baissant toutes mes barrières et en prenant la décision d'y aller à fond et de t'offrir tout ce que je t'avais caché que tu décides de me jeter puis de me trahir
sais-tu seulement ce que j'ai pu ressentir ?
je t'aimais, je t'aurais tout offert , tout donné sans retenue, si tu l'avais vraiment souhaité
aujourd'hui tu m'achèves en me trahissant sans aucun regrets
sans même te retourner
et avec elle en plus
je me demande si réellement j'ai compté un jour à tes yeux
pas autant que tu pouvais compter aux miens de toute évidence
j'ai mal
j'ai mal à en crever de ce que tu oses me faire
faut croire que je n'étais vraiment rien pour toi
faut croire que le rêve n'est pas fait pour moi
faut croire que mes leçons , je les avait vraiment mal apprises ...
j'y pense chaque jours, chaque minutes, chaque seconde, ça ne me quitte plus
oscillant entre chercher mes erreurs ou me rendre à l'évidence de mettre faite avoir en beauté
quand je t'ai dit avoir pris la route, c'était faux
j'étais bléssée, profondément bléssée
je te donnais juste une dernière chance de faire un choix
apparement j'ai pas du être assez claire quand je te disais que je tenais à toi , que j'avais envie de toi
je te voulais toi , je t'attendais
j'ai été patiente, tolerante envers tous tes écarts, et dieu sait pourtant s'ils m'ont fait du mal et voilà ma récompense
la suite on la connait
tu m'as viré
tu en choisis une autre
et tout ce que tu me promettait ,c'est avec elle que tu le vis à présent
sans te retourenr, sans aucun regret
au final, je n'étais rien pour toi
je n'ai jamais existé
alors que de mon côté, je t'attendais pour te montrer qu'à mes yeux, tu aurais pu être tout
beau gachis me concernant
je ne vais pas te souhaiter le meilleur pour la suite, ce serait vraiment trop ironique
je voulais juste que tu entrevois ce que je vivais, ce que je ressentais, ce que je souhaitais
bien sûr tu vas me dire que tu t'en fou royalement
certainement même que la lettre, tu ne la liras pas
trop occupé avec ta magnifique histoire avec andréa et votre coup de foudre mutuel ...
mais j'avais besoin de l'écrire
de t'écrire
une dernière fois
avant de disparaitre totalement de ta vie
je t'aimais
je t'aime toujours

adieux
Elfyne



Et voilà...
Pas besoin de se lever aux aurores pour un enfant tombé du lit, ni de glisser sur sa bottes ou une tartine de pâté orpheline dans un couloir... vous vous demandiez pourquoi on l'appelait la chiasse, et pas Miss Propre ?... Nul besoin de carriole en retard.
Un pigeon, un seul, qui bizarrement ne s'en retourne pas vers sa propriétaire légitime
Parce qu'il est ptet fatigué,
Parce qu'il attend ptet une réponse,
Parce qu'elle à peut être clos son histoire...

En me retournant, je ne verrai sûrement que la désolation laissée sur ma route, pour elle, pour moi, pour nous... à cause de moi...

Le courrier se froisse dans la main, tandis que le bleu larmoyant sombre en scrutant le funeste messager...

D'ou l'avantage d'avoir un réveil très matinal...

Le temps de ranger, de penser, de prendre le dessus, de décider, tout en préparant le petit déjeuner dans l'attente des deux princesses à l'étage... Parce qu'un courrier ne saurait remettre l'amour en question, que la tristesse doit être supportée comme la colombe à portée la sienne, sans mots dire.

"Mes chéries, je propose la promenade aux abords d'Orléans, le long de la rivière... Et tant pis pour la mine !

Parce qu'après tout on y noie les soucis,
Parce qu'après tout nul ne s'incommodera d'un pigeon supplémentaire dans le jardin,
Parce qu'après tout ils ont choisis, ensemble, d'être plus fort que leur passé respectifs,
Parce qu'après tout, mini elle doit s'habituer malgré elle à sa présence,
Parce qu'après tout tant de chose sont à construire... et quoi de mieux pour cela qu'une balade en famille - recomposé - entre bois et rivière...


- Si mon assistante est d'accord bien entendu "

Le sourire de façade s'efface pour laisser place à l'émerveillement, quand le Pouic matinal fait son effet coutumier, sous le sourire légèrement interrogateur mais sincère de la moitié Dd0dienne.

Après tout, le bonheur n'est peut être pas si éphémère que ça...
_________________
Andrea_
Tu n'as jamais cru en rien sinon en toi. Tu n'as jamais fait confiance. Tu n'as jamais cru aux promesses. Tu as foulé des terres qui t'étaient inconnues. Tu as embrassé des gens que tu ne connaissais pas. Commandé un alcool dont tu ne savais que le nom en scandant qu'il était ton préféré. Et personne n'a jamais su...
Tu es douée pour faire semblant, pour faire penser que, pour induire une réponse à ta question. Tu sais manipuler les gens, tu es même plutôt douée. Mais tu ne le sais pas. Parce que tu es comme ça. C'est toi.

Tu te complais dans cette situation, jouant le rôle de ta propre vie, la vie que tu t'inventes. La vie d'une autre dans ton propre corps ou le contraire.
Un jour tu te rends compte que tu ne sais plus si tu es elle ou toi. Alors tu regardes en arrière. Tu fais le tri. Tu classes. D'un côté ce que tu aimais vraiment en laissant le reste sur le carreau. Parfois tu disais blanc, et tu pensais gris. Parfois c'était noir et ça le reste. Tu étais sûre de toi. Tu pensais protéger les autres en écoutant leurs doutes. Tu les gardais pour toi parce que c'est ça l'amitié. C'est écouter, sans juger. Et garder pour toi. Parce que ça ferait du mal si tout éclatait. Tu n'hésites pas, ça te rassure. Tu sais ce qui a vraiment compté, et c'est important pour avancer.

Et ça fait mal, d'ouvrir les yeux.
Ça fait mal de savoir que quelque part, quelqu'un pense que tu as fait semblant.
Ça fait mal que quelqu'un doute de toi.
Ça fait mal d'être soi, d'agir pour son propre bonheur.

Puis tu vieillis. Tu prends dix piges dans la gueule en quelques jours. Parce que tu ne comprends que tu continues de faire souffrir alors que toi tu es heureuse.
Mais tu sais que tu ne veux plus être elle, tu veux être toi. Alors tu te fiches des faux semblants, des pensées, des missives. Tu te fiches du regard des autres.
Tu rêves d'égoïsme. Tu rêves d'oublier la douleur des autres pour te concentrer sur la tienne. Tu rêves d'un matin calin, d'une matinée au marché, d'un pique nique sur la plage, d'une balade en forêt. Tu rêves d'une vie simple. Celle que tu n'aurais jamais imaginé avant.
Tu découvres une autre toi celle que tu es vraiment.

Tu as changé et tu le sais. Tu ne regrettes rien. Tu ne doutes de rien. Tu as fait tes choix. Tu profites du bonheur en le croquant comme si ta vie en dépendait. Tu dévores tes repas comme si c'étaient les derniers. Tu l'embrasses comme si l'air de ses poumons était le seul à te tenir en vie. Et c'est le cas. Tu fais l'amour comme si c'était la dernière fois. Le soir tu remercies le ciel le ciel de l'avoir mis sur ta route. Tu crois. Tu crois en Déos parce que s'il n'existait pas, qui aurait pu te faire ce cadeau? Et la nuit tu te loves dans ses bras, t'aggripant fermement à ce corps dans lequel tu voudrais te fondre parce qu'il est ta vie. Simplement parce qu'il est ta vie...

Tu n'as jamais compris pourquoi les amoureux appelaient leur amour "ma moitié". Toi tu te battais pour rester toi. Toi, une entité à part entière. Défendant farouchement ta liberté et ton indépendance. Pourtant tu vois bien que quelque chose a changé. Que sans lui te ne serais plus toi, tu ne serais que... La moitié... Sa moitié.
Tu sais qu'il n'est pas parfait. Tu connais ses défauts. Ses mots tranchants. Le pli de son visage quand tu lui prends la tête. Et ce bleu parfait qui vire au bleu tempête. Mais tu l'aimes en entier. Sans concession possible. D'un amour qui fait tellement de bien qu'aucun mal n'est possible.
Tu vois bien dans son regard que quelque chose ne va pas. Tu le connais. Il est ton autre. Tu n'es pas née de la dernière pluie. Tu vois ses yeux rougis. Tu sais ce qu'il a. Ce qu'il pense. Tu sais qu'il manque d'air. Tu sais que son passé le rattrape. Comme le tien. Tu sais. Tu sais la douleur qu'il éprouve. Simplement parce que c'est la même que la tienne. Mais tu ne diras rien. Par pudeur. Par crainte qu'il change d'avis. Qu'il comprenne que tu n'as que toi à lui offrir. Toi et tes emmerdes. Toi et ton passé. Toi...
Tu ne diras rien car tu sais que par delà les montagnes. Par delà les villes. Les noeuds. Par delà les nuages et même au delà. Toutes ses missives ne montrent qu'une seule chose.
Vous avez aimé. Vous avez été aimé. Mais vous vous êtes trouvés et ils le savent. Il savent que plus rien n'est possible désormais. Que la page est tournée. Vite. Très vite. Trop vite. Trop vite pour eux.
Ils ne vous abandonnent pas. Ne vous quittent pas. Ils vous montrent juste qu'ils ont compris, comme vous, que rien ne peut défier l'évidence. Il faut respecter leur douleur.

Alors tu t'approcheras doucement de lui. Tu glisseras ta main dans la sienne. Ton menton sur son épaule. Tes lèvres sur sa joue.



T'as entendu ma Perle ? Pas de mine aujourd'hui, nous avons Monsieur Pouic pour nous toutes seules.
De toute façon Amour, vu l'bilan un d'plus ou un d'moins...



Et tu lui sortiras une banalité. Pour ne pas accentuer sa peine. Pour la respecter, comme il respecte la tienne.
Parce que s'il en doutait, tu viens de lui prouver que rien, jamais, ne pourra plus vous séparer.

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Doryen
Une matinée promenade chez Mr & Mrs Pouic, ça se prépare et c'est monsieur qui s'en charge tandis que mini douce fait sa toilette, en remplissant un de ses sacs. Et puisqu'on sait quand on part, mais rarement quand on rentre, autant prévoir large :
2 miches de pains, les miches vont toujours par deux.
1 saucisson, un seul suffit, inutile de faire cette tête gourmande !
Quelques fruits et lamelles de viande séchées
Une grande gourde d'eau
Manque un vieux draps... Enfin, pas qu'il manque, puisque les draps sont vieux mais il manquera si il doit en enlever un du lit... Oué, faudrait penser à en acheter...

Une tape sur les fesses plus tard, et Maman se fait traîner par la main par une assistante très pressée d'aller explorer l'extérieur du village, qu'ils atteignent rapidement, main dans la main.

Nul besoin d'aller loin pour satisfaire une enfant, et après avoir passé plus d'une heure à la lisière du bois à expliquer à Victoire qu'on ramasse que ce qui se mange, ou se boit en tisane, et que la mousse sur les arbres n'en fait pas partie, la petite se fait fort de trouver suffisamment de camomille pour embaumer la maison. Personne ne se sera risqué à la cueillette de champignon cela dit... Le cuistot n'étant déjà pas terrible, autant ne pas lui mettre n'importe quoi en plus dans les mains... Puis avant d'aller rejoindre la rivière qui borde l'enceinte de la Capitale, la petite court se cacher une dernière fois derrière l'arbre le plus proche

" Tu vas lui dire quelque chose ?

Nan, parce que va savoir ce que la gamine y comprend...
Un jour ici, entre 4 murs à planter des légumes dans un jardin,
La veille dans une roulotte avec des demi frères et un autre monsieur,
Et aucun des deux qui n'est leur père... va savoir combien elle à connu de papa éphémère...


- Ayééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé
On s'en serait douté... D'un autre côté, heureusement parce qu'il manquerait plus perdre la gosse en forêt pour finir de se faire des amis... D'autant qu'elle n'a ni miettes de pains ni caillou blanc, et autant dire que pour trouver les bottes de 7 noeuds... plus vite fait de trouver les 3 petits cochons...
- Là !
Pouic en action et éclat de rire
- A m'mann
- Bah, ou tu veux que maman puisse cacher sa ...paire de meule... beauté ?
- la haut dans l'arbre
- Ah oui, je sais que ta mère grimpe... plutôt bien...
Sourire entendu adressé à la Colombe avant d'entraîner la mini joueuse par la main.
- Laisse maman se reposer, elle grimpera plus tard. Allons plutôt chercher un endroit sympa pour mettre les pieds dans l'eau, pars devant l'exploratrice ! Tant que tu traîne pas un singe gris avec un short rouge à tes basques...

C'est pas compliqué les gosses... à occuper... pour le reste, je laisse soin à la maman de juger, parce que moi j'en ai pas.

- Alors, tu... Madame Pouic ? Sourire tandis qu'il l'enlace, marchant à la suite de l'enfant. Toujours d'accord ? Comment tu vas gérer tout ça ?

Mouais, parce que moi y'en à être un gueux...
Que c'est pas ton cas.


- Je veux pas forcément que tu renonces à tout, on est aussi très bien ainsi... Je veux pas que tu me le reproches, quand tu seras vieille et ridée, avec les seins qui tombent, tout ça tout ça..."

Ouais, c'est moi le gueux, dis moi si ma langue en est de suite moins affriolante tandis que je la passe entre tes lèvres pour aller chercher mon baiser.
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Andrea_
J'suis contente qu'il porte le sac, pas pour le côté conchito mais parce que ça a l'air drôlement lourd ce truc. J'sais pas ce qu'il y a mis mais a priori les amis, on part plusieurs jours. Faut dire que je suis jamais allée au bord de l'eau pour autre chose que me laver, c'pas que j'suis primaire hein, c'est que j'voyais pas l'utilité. Y avait une perte de temps pas négligeable là d'dans, fallait marcher, pis s'occuper de la naine -et qu'est ce qu'elle bouge- pis se poser, pis combler, pis... Une perte de temps j'vous dis.

Mais une perte de temps, avec ceux qu'on aime, c'est pas une perte de temps, c'est une putain d'après midi qui se profile...
J'ai bien vu les champignons, et le regard que m'a lancé mon brun à ce moment là, mais bon hein, moi à part pour faire de jolis rêves j'ai jamais compris l'intérêt. Une fois j'en avais ramassé un joli, tout rouge avec des points blancs, et mon compagnon de route n'avait jamais voulu l'avaler, sûrement parce que tant de beauté l'avait rendu fou. Il gueulait l'pauv' Ouam, me disant que j'étais "folle" qu'il ne pourrait pas manger ça", que "notre amitié ne s'en remettrait jamais". Ouai, il était drôlement content.
Et à voir Victoire courir comme une gamine de son âge pour se cacher derrière un arbre avec la légèreté d'un pachyderme, moi aussi j'aimerais crier. Parce que c'est cette vie là que j'veux.

Bébé Colombe est trouvée et attaquée par un Monsieur Pouic qui a les idées drôlement mal placées, à moins que ça soit moi...
Sourire rendu, tirage de langue et regard plein de sous-entendu, oui, Maman grimpe bien, mais tu ne peux pas juger encore, parce que... Nan faut encore s’entraîner !

Et ta langue n'est pas moins affriolante,
Et ton baiser n'en est pas moins divin,
Et tes bras ne me font pas moins d'effets
Simplement parce que tu as posé la question...

L'acier résolu -et grave in love- se pose dans le bleu interrogateur.



Madame Pouic ne changera pas d'avis, si tu comptais éviter la case mariage, sache que maintenant que tu as posé la question, j'te bassinerais jusqu'à la fin de tes jours pour que notre union soit reconnue.
Vic' !
Regarde Victoire... Elle a l'air de souffrir? Elle a toujours vécu sur les routes, n'a connu son papa que lorsqu'elle était nouveau né... Depuis elle est élevée dans un cocon, j'ai toujours pris soin qu'elle ne... Que personne ne prenne la place de Louis, que je reste dans sa tête sa maman et uniquement ça, mais c'est pas comme ça qu'on élève son enfant. C'est pas... C'est pas dans le mensonge ou dans le déni. Elle voit bien mon Coeur, quand on se tient la main quand on se regarde, elle voit bien que chaque soir tu rentres, chaque repas est partagé, chaque... Elle sait, et y a pas besoin de mots... Elle saura qui est son père et qui sera celui qui l'a élevé.



La main se lève doucement pour venir caresser la barbe naissante, pouce caressant ses lèvres.

Je ne fais pas de... sacrifices Dd, je ne pleurerais pas et je ne te reprocherais jamais rien sinon.... Hey! Sinon mes seins qui tombent!
La vie est trop courte pour en perdre une seule seconde. Ici personne ne nous connait, personne ne nous juge, nous sommes juste deux personnes qui s'aiment, et... Et ça m'va.
Je n'veux plus perdre de temps, on a mis toute notre vie pour se trouver, maintenant s'il faut renoncer à porter ton nom pour garder des titres, renoncer à notre union pour ne pas blesser, renoncer à... Je ne sais pas, construire une famille pour ne pas choquer, je ne vois pas l'intérêt.
Cesses de te sentir coupable, je fais mes choix en sachant que ça implique, mais rien ne fait le poids face à... toi.
Victoire !
J'aimerais presque tu sais, parce que ça serait plus simple pour tout le monde, mais nan... J'en crèverais si je te perdais...



Et s'il fallait vider ce ruisseau à la paille, s'il fallait faire disparaître le massif central à la petite cuillère, s'il fallait souffler sur un volcan pour l'éteindre, je le ferais, parce que je t'aime de la plus folle des façons.
Le baiser est volé puis rendu, puis repris et largement aromatisé à la Dd0dienne.



T'façon tu sais... Si j'ai vraiment les seins qui tombent, que j'suis vieille et ridée... Y a peu de chance que je te reproche quoique ce soit... Pis j'pourrais toujours revendre mon alliance pour arranger tout ça non? J'ai vu un certain Sir Licone qui faisait des mir...

Victoire lâche ce truc, ça n'se mange pas ! C'est un ver de terre pas une anguille !
Rha les gosses!



Sourire vers Monsieur Pouic. Rha, les gosses...
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Doryen
Sûre d'elle...
Amoureuse et sûre de l'être, qu'espérer de mieux ?
Qu'à dont à attendre de plus un homme d'une femme ? De sa femme...
Sûre d'elle au point de renoncer à ses titres, dernière et unique chose avant de se donner entièrement à lui...
Comment ne serait ce qu'envisager vouloir plus, alors qu'elle à tout donner, tout perdu pour lui.


Alors oui, ici c'est bien...
Ailleurs aussi...
Qu'ils soient inconnu, que les gens ne les dévisagent pas comme des erreurs de la nature, coupable de la déforestation, de l’extinction de l'écureuil roux, de la fonte de la banquise, de la prolifération des moules en tavernes...
Alors oui, ici c'est parfait, tant qu'ils y sont ensemble.

Les seins qui tombent, avec ce que je les tiens, c'est pas pour demain crois moi. Puis même s'ils en venaient à tomber, tu les porterais encore à merveille.... L'idée lui force le sourire, en appelle une autre, beaucoup plus coqui...

Victoire lâche ce truc, ça n'se mange pas ! C'est un ver de terre pas une anguille !
Rha les gosses!


Le sourire, un appel ?
Un mini nous... Oui ?
C'est ça ?
Non ?

Et le coeur de repartir à l'assaut de la poitrine à l'idée de tenir par la main, un jour, un mini eux qui trottinerait derrière la grande Pouiccette... Une qu'il élèvera, et une autre dont il serait...
Papa...
Ca tue "papa", non ??!
Enfin, faut pas s'enflammer...


Alors le sourire est rendu, le baiser le suit de près avant de reporter l'attention sur la petite qui a sûrement un petit creux vu la manière dont elle reluque ledit vers de terre... Et mini elle de se remettre en route à la recherche du coin parfait pour la petite troupe et il leur aura finalement fallu parcourir plusieurs kilomètres tout en conversant avant de trouver un endroit calme ou la rivière formait une petit patte doigt, ou le courant était moins dangereux pour la petite et la profondeur acceptable, de sorte que Mini bleu pouvait tout à loisir tremper ses jambes sans risques et remplir ses mains avant de revenir en courant pour rejoindre les deux adultes assis quelques mètres plus loin à l'ombre d'un saule pour tenter de les arroser des quelques gouttes restantes...

Le sac avait été posé, pour mieux s'affaler contre le tronc, tête colombienne posée sur les cuisses se laissant doucement câliner la chevelure, tandis que le gris regarde gambader l'enfant, sourire aux lèvres.

" Victoire ?! Tu veux manger un morceau ma puce... T'inquiète, c'est moi qui vais préparer... Petit rire taquin accompagné d'un doigt sur les lèvres de Madame Pouic...
- Des enfants, t'en as... que... deux ?

Ah pardon, mais l'idée est en tête et je dois savoir maintenant, sous peine d'en rêver pendant des semaines...

- Je veux dire, juste Nico et Victoire, ou y'en a que je connais pas ?"

La main qui se ballade sur ton sein tandis que la petite reviens en courant à l'appel de l'estomac, c'est juste pour te signifier que quoi qu'il arrive, tout me va t'en que j'ai quand même le droit de jouer avec ton corps...
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Andrea_
Si je vais au paradis j'suis pas sûre de voir la différence.


Il y a longtemps que je n'avais pas croisé ce bleu dans les yeux de ma fille. Elle n'avait pas la vie d'une petite fille ordinaire, elle n'avait pas la vie qu'elle méritait. Je lui dictais mes choix sans me soucier de ce qu'elle pouvait penser, lui imposant des compagnons de route, des gens qui partageaient sa vie, sa maman, son intimité. J'exigeais d'elle patience et compréhension.
J'exigeais à une petite fille de deux ans de comprendre, ce que moi même je ne comprenais pas. De se faire à une vie qui me convenait de moins en moins. Je la contraignais à un rythme de vie effréné, cédant au moindre de ses caprices, la couvrant de cadeaux pour la faire taire lorsqu'une ultime colère éclatait.

Je ne suis pas la maman câlin dont rêvent tous les enfants, je ne suis pas la maman autoritaire dont un enfant un besoin. Ni la maman présente aux étapes importantes de sa vie. Je ne suis pas la maman qui règle un bobo par un bisou magique, qui reste des heures émerveillée sur un sourire, qui passe des heures à expliquer, rassurer.

Pourtant, bercée par les caresses d'un Brun, je comprends qu'un enfant n'est apaisé que si son entourage l'est.

Qu'un enfant cesse ses caprices quand il se sent aimé. Qu'il cesse de pleurer si on le caline. Qu'on peut lui refuser quelque chose et que ça ne remet pas en doute l'amour qu'on lui porte. Qu'il n'a pas besoin de parcourir le royaume pour trouver le bonheur. Que son bonheur à lui, c'est le votre. Qu'on peut se tromper, mal faire, mais que l'amour d'un enfant pour son parent pardonne tout.

Alors peut être un jour Nicolas comprendra que je ne l'ai pas abandonné sans douleurs, que j'aurais aimé lui offrir bien plus que des présents, mais bien ma présence. Ma présence. Hésitante. Critiquable.Maternelle. Amicale. Ma présence, mon amour.

Personne ne peut changer le passé, mais c'est à nous de dessiner l'avenir. L'important c'est de se rendre compte de ses erreurs pour avancer...


Le calme. Le clapotis de l'eau sous les mains de mon joyau, sa joie, son rire. Son rire que je n'avais plus entendu depuis des mois. Quelques rayons du soleil sur mon visage. Dd0die. Ses doigts sur ma poitrine. Ses yeux se baladant entre deux paires de bleu.



La bouche s'entrouvre, ça parle de manger alors forcément, mère et filles sont aguêts. Le doigt Dd0dien se pose sur les lèvres et maman Pouic tente de prendre une avance sur le repas, si Victoire n'avait pas de singe à bottes rouges à ses basques, ça n'empêche pas à la Chiasse de chiper... Pour recracher aussitôt, ouai y a des questions comme ça...
Le corps se redresse, les cheveux sont jetés derrière ses épaules, et la main se saisit de la miche de pain pour la donner à Dd0die. Pendant qu'elle s'occupe du sauciflar. Ça, c'est juste pour s'occuper les mains, espérons juste qu'elle puisse parler ET couper sans se faire mal -mais c'est une femme, ça devrait le faire-



Nan j'en ai quinze, de quatorze pères et pairesdifférents, mais comme Victoire est celle qui me ressemble le plus, j'me suis dit que j'allais la garder. J'savais pas qu'elle allait m'couter un bras question bouffe forcément mais l'est pas trop chiante non?


Éclat de rire et vol de baiser en règle, suivit d'un petit Pouic sur le bidon de Victoire, parce que c'est quand même vrai qu'elle bouffe...

Non Monsieur, je n'en ai QUE deux.


La dague est posée sur la besace, et le corps de la Belle prend d'assaut le brun, -aujourd'hui c'est équitation-. Le saucisson se pose sur son torse -pardon pour la tâche- et le regard se fait malicieux.


Avez vous quelque chose à annoncer Monsieur Pouic, un enfant déposé au coin d'une ruelle, une donzelle engrossée quelque part dans le royaume ? Une... Une réclamation peut être ?
Victoire? A l'attaque !



Pensée émue à Mister Pouic qui, sans rien demander, se trouve assailli par deux paires de bleus rieurs.

Parce que je ne sais pas où je vais, mais le principal est d'y aller avec toi.

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Doryen
Non, je sais qu'il n'y en a pas une douzaine qui se promène dans le royaume, estampillé Colombe... J'imagine que j'aurai senti la différence... Puis Brendon et Brenda qui tiennent debout tout seul après deux enfants, c'est déjà beau, après 14 ça tiendrait du miracle !

De là à se faire sauvagement agresser...

C'est tout sourire qu'il se laisse dominer par Madame Pouic, tentant sans trop de conviction de lui saisir les mains qui lui parcourent le corps à la recherche du toucher qui fait rire. Une main maîtrisé par ici, une autre perdu par là bas... et comment lutter contre les petites menottes qui lui attaquent doucement le cou, autrement qu'en secouant vigoureusement la tête pour échapper à la mini chatouille ?
Un doigt tente bien la défense, y allant de son Pouic magique et bien placé histoire de donner le change, mais la famille bleu - pas les schtroumf, hein ! - semble bien s'être mis d'accord pour faire de lui la victime du jour, alors victime consentante il est, jusqu'à ce qu'entre deux rires il abdique enfin.

" Je m'avoue... vaincu... Et j'ai une offre...

Nouveau sourire, chacun prêt à laisser repartir ses mains à l'assaut.

- Pour la Princesse Victoire, je promets le meilleur sandwitch fait par mes soins, double ration de saucisson et de viande !... Sinon c'est maman qui devra te le faire ma petite chérie...

Largement de quoi faire tourner sa veste à l'estomac le plus corruptible, même sans l'immonde menace de se faire nourrir par sa mère... Et par nourrir, j'entend se sustenter de force et sans aucun plaisir...

- Pour ma reine... La réponse à ta question. Je n'ai pas d'enfant... Lèvre inférieur qui se pince sous les dents... Mes longues années en tant que moines ne m'ont pas perm...

Et de nouveau la colombe qui se jette dans la bataille, découvrant la supercherie, sous les yeux d'une minimoyette qui prend garde à ne pas s'en mêler pour ne pas ruiner la promesse du festin.

- Très bien, très bien... Fin du rire pour une profonde inspiration. Non ma belle, je n'ai pas d'enfant. Nulle part... mais... Et le doigt de se libérer pour passer dans le cou de la cavalière pour descendre lentement entre les seins... peut être un jour... Le gris de plonger dans l'acier, tandis que le doigt va finir sa course sur le nombril... pourquoi pas un mini nous...

Oui, tu m'as compris
Je vois à ton regard que le sujet t'incites à la réflexion...
Et tu sens mon doigt qui part vers ta hanche tandis que tu libère mon autre main qui vient se plaquer derechef de l'autre côté.
Et tu ne vois pas une seule seconde le câlin se muer en vengeance Dd0dienne...


Le temps de se redresser, bassin colombesque sur l'épaule, entre effarement et rire pour l'une, sourire et vengeance pour l'autre, et direction de la rivière est prise en courant à quelques mètres de là, mini bleu à leurs trousses.

- Une baignade lui fera du bien ? J'en fait quoi ?
- M'mannnnnnn... Puis... Oui oui oui oui oui oui oui
Ces gosses n'ont aucune reconnaissance, surtout ceux qui marchent à la bouffe...

Pour une Chiasse jetée à l'eau habillé dans un grand plouf, pour mieux voir se dessiner les formes avantageuses sous une robe mouillée, tapez 1
Pour une Colombe posée doucement à terre par gentillesse, tap...
Oups, trop tard..
Ben fallait taper 2


Et Monsieur Pouic tout sourire de prendre par la main sa fidèle assistante pour honorer sa promesse du merveilleux sandwich qui contient plus de garniture que de pain, tout en commençant à déboutonner la chemise pour Maman Sirène qui refait surface. Parce qu'une chemise l'habille fort bien, et que pendant que la robe séchera il est hors de question qu'elle exhibe son corps - MA propriété - à la vue de quelques gardes affamés qui pourraient être posté sur les remparts de la Capitale non loin.
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Andrea_
    Je ne connais pas ton âge
    Mais seul les traits de ton visage
    Je ne connais pas ton nom
    Mais le parfum de ta libération
    Car je sais qu'avec toi tout va changer
    Oh crois moi, oublions nos peines
    On attrape nos rêves
    Brisons nos chaines à grand coup de glaive

          Valentin Marceau, Alors dansons.





Nan mais regardez le faire! Regardez, si c'est pas du chantage ça! Du chantage à la bouffe, à Victoire, ma fille!

Dd0die, Dd0die... Quand tu comprendras qu'on doit racheter des fringues toutes les semaines juste parce que tu lui proposes de la bouffe pour qu'elle prenne ton parti, j'peux t'dire que tu vas apprécier qu'elle soit contre toi. Mais soit.
Pis... Viande saucisson? Rien qu'ça ?
Pis -bis-, quand même, l'était pas bon mon casse dalle saucisson?

Bon j'vais pas m'vexer, juste parce que c'est toi. Mais ne recommences pas...Ou... Ton doigt sur ma poitrine... Oh bin... Oh bin si en fait, recommences!

Et faudra bien qu'il recommence pour lui faire passer la pilule du "mini nous". Là, on sent l'mec qui n'a pas d'enfant, pour le premier il dit toujours " mini nous", pour l'second il dit " un autre. Pour pas qu'il s'ennuie", ou, dans notre temps le fameux " je t'avais dit que j'étais bourré c'soir là, t'as pas voulu m'croire mais voilà! Maintenant t'as un polichinelle dans l'tiroir!"

Avoir un autre enfant, c'est pas vraiment le truc qui me faisait rêver. Déjà un c'était... Une brillante idée de Louis -que je remercie cependant-, mais deux c'était carrément pas prévu. J'avais pas signé. Ou alors c'était écrit. En p'tites lignes. Et j'avais pas d'loupe sous la main -voyez où ça mène de pas savoir lire?-


Nicolas est un enfant voulu par son père. Demandé. Imploré. Et le plus vaillant des bébêtes du papa avait fait le chemin vers sa maison bien plus rapidement que l'idée dans la tête de la Colombe. Je passe les nombreuses nuits à se plaindre, les grimaces en voyant ce bide qui prenait beaucoup -trop- de place, les petits déj' bassines -Y a d'beaux légumes à Saint Liziers non?-. Je passe aussi sur le dégoût total de voir ce bidon s'agitait sous les coups de ce qu'elle pensait être une fille. Je parle encore moins de sa naissance sur le bord d'une route en plein brigandage de celle qui sera quelques années plus tard une maîtresse du papa. Et même pour ce qui aura été les neuf plus longs mois de sa vie, le bonheur aura été récompensé par cette paire de bleus qui l'avait lorgné un long moment avant qu'un cri déchirant ne réveille tout l'patelin.

Victoire c'est... différent. Voulu ni par son père, ni par sa mère. Il se trouve qu'un beau jour vers Narbonne, alors que Papa roucoulait avec sa nouvelle épouse, Maman avait voulu faire une visite surprise pour apercevoir son fils. Et qu'une dispute a éclatée entre les parents du petit garçon. Naturellement, ils avaient fait ce qui les mettait toujours d'accord, régler ça par la force, en position couchée -'fin pas vraiment-. Papa a merdé, Maman a soupiré, la table est restée vierge, mais pas l'ovule -et encore moins Maman-. Chacun a repris sa route jusqu'à ce qu'une armée refasse le portrait de Future Maman et, qu'après plusieurs jours de coma elle se réveille pour qu'on lui annonce que l'enfant allait bien. Jolie blagounette hein... Disons qu'à six semaines de sa naissance en plein milieu d'une fête donnée par des noblichons du Languedoc -coucou Zozo, Gab...-, il était grand temps qu'on se fasse à l'idée.


Alors non, je m'étais jamais dit que j'allais avoir de nouveau envie de vomir mon petit déjeuner -déjeuner, goûter, repas, dîner et autres fringales-, que j'étais prête à m'enfiler des dizaines de tartines pâté/miel -oui oui, les deux ensemble-, que l'envie de framboises en pleine hiver c'était pas mal ou que j'avais un peu de marge dans ma robe et que j'allais la remplir avec... un bébé.

Et non, j'ai pas vu non plus le câlin se muer en vengeance, parce que mon DD à moi, il est pas du genre à se...



Nan ! Nan nananan Victoire écoute maman, l'eau est froide, j'suis toute habilllll.... Tape 1 Vic', TAPE 1 PUTAIN !
Aaaaaaaaaaah


Mon mec à moi... J'le connais pas. Humpf!
J'aime pas l'eau, j'aime pas qu'on mouille mes affaires, j'aime pas qu'on m'jette à l'eau habillée. Mais putain c'que j'aime quand il ouvre sa chemise...
J'aurais bien tenté un semblant de noyade mais... j'aurais du décoller mes yeux de ce torse qui me crie... Qui me crie tellement de choses que j'en viens juste à me redresser en riant comme une gamine. Comme ma gamine... Autant charmée par son beau père que je le suis par mon bel homme.

Et elle n'attend pas d'être las du spectacle que lui offre les comparses Pouic pour rejoindre la berge.Et elle n'attend pas que Victoire ai englouti son -énorme? Dd0die vraiment va falloir qu'on cause- sandwich pour se défaire d'une robe bien trop lourde pour une petite bonne femme.

Et elle n'attend pas que que l'automne arrive pour se cacher derrière un buisson, en prenant soin de laisser entrevoir quelques parties bien charnues de son corps.
Et elle n'attend pas pour se glisser dans la chemise d'un Brun, non sans l'avoir humée en prenant soin de ne fermer que quelques boutons... En bas...

Et elle remercie secrètement la maman de Dd0die, son papa, son...- non pas son frère, il a un frère?- pour l'avoir fait plus grand, et plus fort, permettant à la chemise d'atteindre le bas de ses fesses en laissant libre le cuissot Colombesque, 100% muscle, fruits de dizaine d'années à arpenter les routes.
Et elle sourit, déhanché chaloupé, allure féline et regard intimidé.



Tu sais qu'y avait plus simple pour me déshabiller?

Et elle lorgne le sandwich de Victoire, en se disant que peut être... un jour... Il est possible... On ne sait jamais... Pourquoi pas...


J'aime beaucoup Dastan, pour un garçon.

Parce que peut être, un jour, il est possible, on ne sait jamais, alors pourquoi pas... Nous offrir le fruit de notre Amour.
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Doryen
Ma gonzesse à moi...
Un rien l'habille.
Et habillé avec rien, c'est une déesse.
Crasseuse en prison, dans une robe trempée et qui colle à la peau, dans une chemise, nue, elle est toujours divinement excitante.
Alors habillé d'une chemise qui laisse voir le galbe des seins, et qui tombe suffisamment pour masquer les fesses sans pour autant les faire disparaître, c'est tout simplement des coups à envoyer la petite chercher des truffes en forêt pendant que presque papa fait la fête à maman qui lance le regard aguicheur.
Robert et De Niro prennent leurs aises dans une chemise qui laisse deviner l'incitation à la luxure, à la débauche, au plaisir, promesse de nombreux contacts à venir tous plus farouches et vigoureux les uns que les autres, à moins qu'ils ne soient tendres et attentionnés... peu importe tant que le corps colombesque s'offre avec plaisir et envie.
Ouais...
Ma gonzesse à moi... elle est bandante !
A tomber la langue par terre, et baver de quoi remplir un lac...
Y'avait plus simple pour te déshabiller ?
Non mon coeur, c'est parfait...


C'est avec difficulté que les yeux perde de vue le terrain de jeu pour se poser sur le sandwich - normal... bon ok, un peu consistant...pas énorme, enrobé - qu'engloutit une petite fille vraisemblablement affamée, puisque bien évidemment pas nourrit depuis... ouah, 3 heures déjà... Ca sent la malnutrition non ?
Doucement Victoire, à ce train là Super Pouic n'aura rien d'autre à manger... que maman...

- C'est un prénom ça Dastan ?... J'avais plutôt pensé à Défaite... Victoire, Défaite, tu saisi ? Ben oui, c'est nul, mais ça n'empêche pas le sourire de se dessiner. Dastan, c'est très bien mon coeur... Et les lèvres de voler leur baiser tendrement.

Une pomme est saisie en même temps que la dague, pour commencer à préparer le dessert d'une enfant qui ne le mangera que s'il prend la peine de la trier et de la couper en petite rondelle, en carré, ou d'autres formes bizarre auxquels il donnera des noms tout aussi improbable uniquement par jeu et pour faciliter l'ouverture de la mini bouche.

- Pourquoi un garçon ? C'est bien une fille aussi... Bon, de toute manière, avant de trouver un prénom, faudrait déjà commencer par le faire... si tu vois ce que je veux dire...

Oh oui tu vois.
Autant que le Gris coquin qui se pose sur l'Acier trempé, c'est la tendinite dans mes braies qui doit te mettre la puce à l'oreille... ou l'eau à la bouche... en attendant plus...


- D'ailleurs, c'est pas mon anniversaire aujourd'hui ?

Non ?
C'était hier et tu me l'as... fêté... en taverne ?
Etrange comme mes souvenirs me jouent des tours...


Hop, deux quartiers de pommes font les ailes d'un papillon au corps carré qui prend son envol vers une mini bouche, et le Pouic vient récompenser le bel appétit pour le fruit volant avant de se lancer dans la confection de bâtonnets de pommes, puis de s'occuper de la moitié Dd0dienne à moitié nue...
Saucisson coupé finement, avant d'être posé sur des petits pains carré et de prendre leur envol entre les doigts masculins pour atterrir dans la bouche féminine... ah non, a moi... bon aller, je te le donne...

- Je t'aime...

Ah ben ça fait pas avancer le schmilblick, mais accompagné d'un baiser Dd0dien, celui avec la langue, j'imagine que ça fait toujours plaisir... Et les lèvres d'effleurer l'oreille :

- Rien ne presse, nous avons l'avenir devant nous madame... Ma Dame..."
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Andrea_
Nan mais faut voir le bon côté de la chose, on est sur la même longueur d'onde, le prénom commencera par un D. Dastan ou...
Défaite?
Éclat de rire en bord de rivière, et remise en place de la chemise quand le soubresaut Colombesque induit une sortie intempestive... Bah alors Robert tu comptais aller où comme ça?

'Fin dans l'histoire, y a quand même un truc qu'à du mal à... Nan pas à passer, ça passe très bien -toujours très bien, merci- mais là... c'est que... N'allez pas croire que je panique hein, c'pas mon genre, comment on pourrait paniquer à l'idée d'avoir un bébé quand on a brigandé la moitié du royaume. Faudrait être sacrément folle. Ah Ah Ah.

Nan c'est vrai c'est mignon un bébé, c'est... Je... Heu... Hmm... Nan mais attendez, j'suis troublée aussi, Vic' elle a des bouts de pomme et pas moi. Nan mais un bébé c'est... un bébé -bien joué Déa!-, ça pleure -ah mince on a dit les bons côtés-. Ça dort pas la nuit -merdheuu-. Ça fait caca et ça se nettoie pas tout seul -rha décidément-. Un bouche de plus à nourrir -hahum-. Nan laissez moi je vais trouver, promis.

Un bébé c'est beau. Enfin pas tous mais le notre sera beau. C'est...

Oui bon je panique voilà vous avez raison -z'êtes content?-, mais c'est pas facile à peine j'ai trouvé le Dd de ma vie que je devrais le partager avec un gamin qui, en plus de monopoliser MON homme, passera le plus clair de son temps accrochée à MES seins, que son père ne pourra plus toucher sous peine de se faire a-laiter?



- Pourquoi un garçon ? C'est bien une fille aussi... Bon, de toute manière, avant de trouver un prénom, faudrait déjà commencer par le faire... si tu vois ce que je veux dire..

Oh oui mon Coeur, je vois bien. Je vois très bien. Très très très... oh la vache! -ou plutôt le taureau dans notre cas-. La bouchée est engloutie -le pain en carré tout ça, y a des mineurs ici- ce qui n'empêche pas à la belle de s'exprimer -la classe c'est dans la tête-.


Unche fige ch'est bien auchi, on pourrait l'appeler Danaé, ch'est bien Danaé

J'me projète? Mais nan j'me projète pas c'est juste des miettes de pain... -oh j'ai dit que j'étais flippée ok! -

Et non t'inquiète Dd, j'ai pas zappé l'allusion à mon petit cadeau de la veille, j'en ai encore l'eau à la bouche -'fin pas l'eau, sinon ça serait dure d'imaginer que tu puisses avoir une descendance hein- c'est que.. Voilà, j'attendais d'avoir fini ma bouchée...
Les mains viennent rejoindre les épaules du brun pour finalement l'allonger, Colombe surplombant sa propriété. Les lèvres s'approchent de son cou qu'elles goûtent avec délice avant de descendre sur le torse dénudé.



Pour ce qui est de votre anniversaire Mon Sieur, je mets un point d'honneur à le fêter chaque jour, avec ou sans votre accord. comme si 'tétais du genre à refuser mon cadal! Mince, ma main glisse contre ton flanc, t'as froid ou... ?
D'ailleurs, je pensais quFiniiii !


Le front de la Colombe s'écrase sur le torse de son presque-époux.
Je pensais que j'pourrais t'offrir un avant goût de ton anniversaire du jour -le journiversaire, tu connais?-, et j'en avais totalement zappée Victoire. Faut dire que la bouche pleine, elle fait vachement de bruit la cocotte.


J'pensais qu'on... Frustrant. Putainement frustrant. Surtout que je sens bien contre mon bide que t'aurais pas été contre.
Qu'on pourrait... Nan mais tu trouves pas ça frustrant?
Qu'on aurait pu s’entraîner ici, tout de suite...


Ah, toi aussi tu trouves ça frustrant, tu vois j'savais ! Bon allez, j'suis sympa j'me lève juste pour plus que tu... 'fin que tu...respires. Faudrait que ça fonctionne encore ce soir tu comprends -Colombe altruiste-.
Assise en tailleur, et après avoir essuyée la bouche de Victoire, l'acier avide lorgne le bleu affamé. La pomme atterrit juste sous ses yeux

Il faudra employer une nourrice la plupart du temps si tu veux pouvoir profiter de ta femme... Tu peux m'la couper? s'teup', en papillon aussi...


A moins que tu préfères qu'on rentre, Vic' doit être exténuée...
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Doryen
Finiiiii

Quoi, t'es encore là toi ?
T'es pas partit faire le tour du Royaume en courant à la Forrest, Forrest Gummmpppppppp ?
Parce que forcément...
C'est frustrant. Très !
Au point de se demander si en lui posant le bout de deux doigts sur le front façon San Goku, on peut pas la téléporter sur Alderaan pour soutenir l'alliance rebelle...
C'est frustrant. Très beaucoup plein !


Qu'on aurait pu s'entrainer ici, tout de suite...

Rhaaaa
Oui oui oui oui oui ou oui oui oui
!

Ca doit être à ce moment là que l'idée du Mini Eux prend du plomb dans l'aile... Du coup faut récapituler :
Un marmot, c'est au moins 20kg de plus sur maman presque au terme. Alors ça dilate de partout - Uhuh - et doit bien y avoir un bon kilo de rab dans chaque Nib, histoire de faciliter l'attraction du mâle durant cette période à la libido exacerbée. Mais c'est aussi 4 bon gros kilos sur le cul qui ne partiront qu'à force d'insister, parce qu'on est d'accord, prendre plus de 20kg pour en sortir tout au plus 4kg, c'est qu'il y à bien une arnaque et que la différence, elle tombe la libido de papa... Et je parle pas des cicatrices sur le ventre, paraît que ça s'appelle des vergetures... Pour les deux premières syllabes, je m'en charge...
Un marmot, c'est la mort de ton sommeil. Ca pleure tout le temps, pour manger ou pour le change, de jour comme de nuit, la semaine comme le week end. Des corvées qui vont sûrement choir à Bibi, un peu comme le reste... Sans compter que pour le nourrir, faut travailler d'avantage...
Du coup, un marmot c'est un peu la fin de ta vie sexuelle non ?
Et Popol - On lui donne le nom que tu veux mon amour - est bien trop jeune pour mourir...


Le Gris échaudé sonde l'Acier excité, avant de descendre le regard sur l'intérieur de la chemise, et nul besoin de s'appeler Clark Kent pour deviner ce qu'il s'y cache, pas de quoi calmer le corps masculin en plein ère-action... Toujours très réactif, le travailleur...
Houla oup, Barbatruc : une barre en fer !
Alors par égard pour une petite fille aux yeux bleu... Oui, toujours là... autant se concentrer sur la fin de la pomme à couper pour madame, qui semble avoir faim de banane... Hummm...

- Tu m'avais pas dit avoir des affaires à régler dans le Sud, avec tes champs, tu souhaites y aller quand ?
Si t'en veux plus Victoire, tu peux retourner jouer mais ne t'éloignes pas trop, n'est ce pas chérie ?, et quand la robe de maman sera sèche nous rentrerons à la maison.


Et pendant que tu réfléchiras à la question, laisse donc mon doigt joueur -et un tantinet vicieux, faut bien le reconnaître - se promener sur ta jambe et se glisser à l'intérieur de ta cuisse offerte pour discrètement retrouver son terrain de jeu favori, jouer les explorateurs et maintenir la colombe à température pour une sieste qui ne saurait guère tarder...

- Tu sais qu'on y va quand tu veux mon amour..."

A Mende,
A la maison,
A la sieste,


Et le doigt de pousser plus avant son exploration s'il ne rencontre de résistance, tandis que minidouce s'en retourne glisser ses pieds vers la rivière.
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Andrea_
Nan mais t'es sérieux ?

J'suis en train de te faire LA moue frustrée, et tu dois bien voir dans mon regard que c'est pas de la frustration d'pé... -coiffeur?!-, et toi - oui TOI- tu me parles de mon champs sur Mende ?
J'ai du louper un épisode -p't'être même carrément une saison-, comment tu peux passer de... de ce que j'te faisais, j'veux dire j'étais en train d'te chauffer mon grand, et j'ai pas rêvé, tu frissonnais, et tu frémissais et tu... Nan mais appelons un chat un chat, tu bandais mon coco, et j'parle pas d'ton arc.
Et là tu me demandes quand j'veux aller sur Mende récupérer mes affaires? Mais putain Dd, mon coeur, mon amour, ma moitié, tu m'prends pour une conne? J'ai envie d'autre chose, et... tu veux pas être mon aut'chose?

Le sud le sud...

Moi j'veux bien aller dans l'Sud tu vois, ton sud, le sud de ton corps, dans tes braies, autour de... Ouai t'as raison, j'ai des affaires à régler dans le s...
Oh Victoire, par pitié, écoute beau papa et...



Fais attention mon Joyau et... Prends ton temps


Surtout prends ton temps, Dd0die veut faire mumuse... On a toute la journée, parce que la robe hein, elle s'ra pas sèche en dix minutes. Alors oui c'est ça, fais moi coucou... Oui t'as raison, lance des cailloux... T'es mouillée? C'pas grave ma puce, c'est pas grave, tant qu'tu t'fais mal tout ira bien...
Victoire est indépendante pour son âge, ça permet un instant de répit pour Monsieur et Madame Pouic dont les mains passent sous la chemise pour l'un, et sur la cuisse pour l'autre.



Je pensais qu'on pouvait attendre qu'au moins un des champs soit vend...


Nan Dd0die, t'es pas sérieux... Et moi j'suis putainement troublée quand ta main glisse sur ma cuisse. Et encore plus troublée quand tu trouves la salle de jeu avec une facilité déconcertante -en même temps hein, ça change rarement d'endroit-.
L'inspiration est lente, presque un supplice lorsque l'air entre dans des poumons brûlants en plein émoi. La jambe se tend et la main instinctivement se crispe sur le tissu de ses braies.



Et comme on parle de... Meeende... Disons que si ce n'est paaas...


Tu penses sérieusement que si tu continues de me regarder comme ça, j'vais trouver mes mots? Nan parce que le souci ne vient pas d'un manque de vocabulaire mais de ce spéléologue averti qui sait où il est et surtout... Pourquoi faire. La lippe est croquée, puis relâchée, j'vais la finir cette phrase oui !? Allez, laisse moi finir, tu m'finiras après -ou pas?!-.
Nan parce que niveau vengeance on doit être à égalité. T'as passé là nuit en taule -en charmante compagnie certes, mais en taule, pis tu me l'as fait payé en me repoussant, je t'ai fait payé ton repoussage en t'aguichant. Pis on a... C'était bien -tu t'rappelles... non j'souris pas niaisement-. Pis j't'ai fait des chatouilles, mais tu m'as jeté à l'eau. Égalité donc.
Inconsciemment -pas vraiment, mais tu peux faire semblant de le croire?-, les doigts se glissent contre cette virilité au top de sa forme -alors soldat, on a envie de se battre?-



Quand tu veux...


Sérieux. Quand tu veux. Et où tu veux. Maintenant et ici si possible. Mais c'est pas possible. Parce que Poucinette n'est pas loin. La robe est sèche non? Mais en même temps... Elle est loin.
Ça se fait?
Non ça se fait pas?
Si ça se fait?
Nan...
Berdol Dd0die...
Main ferme contre vit... ferme. La ferme !



Tu ne ferais pas ça...


C'est pas sérieux du tout ça...
Et l'acier coquin de se poser dans les bleus, lippe mordue, tête qui se penche légèrement.
Parce que tu vois bien, à mes doigts qui se glissent sous ta ceinture, que je peux également jouer à ce petit jeu là, et que vu ton regard, je ne suis pas sûre de perdre...
On parie?
J'veux dire, est ce qu'on est vraiment des gens sérieux. ?

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Doryen
Oui, surtout prend tout ton temps Victoire...
Parce que ici, Super Pouic en super forme joue avec futur Madame Dd0die accueillante, et vice versa.
Parce que chérie, si tu libère la bête elle risque fort de t'exploser entre les doigts et faut quand même avouer que ce serait dommage, ne serait ce que pour le gaspillage.


"T'as de la famille sur Mende ? Je dois m'attendre à un accueil... mouvementé ?

Nan, parce que je sais pas si t'as vu, mais les amis se bousculent pas au portillon.
Puis en parlant de portillon...

Majeur, n'osant prendre le 50/50 parce que ça l'obligerait à délaisser une partie de la Colombe, choisit l'appel à un ami, et voilà Index qui se lance à corps perdu dans la bataille. Même pas peur ! Et les deux compères de s'attacher à se promener de ci de là, connaissant le chemin par coeur et fort d'une certaine expérience en la matière... Oui, vieillir à certains avantage, en dehors du fait de voir les plus jeunes vous tenir la porte ouverte ou vous laisser la place assise. Et vu le peu de sens dans l'enchaînement de début de phrases, on se dit que la colombe à déjà commencé à déployer ses ailes... alors que les pattes écartent inconsciemment - oui oui, prend moi pour une truffe - les braies...

- Et... Qu'est ce que je voulais dire déjà ?... Heuuuu... T'as des champs et une échoppe la bas ? Une échoppe de quoi d'ailleurs ? Ca aurait été pas... Oups, sûrement la chaleur qui fait divaguer... Ca n'aurait pas été plus simple de s'installer la bas mon amouuuurr ?

Tout le monde joue dans la famille Pouic, et c'est formidable.
Bon, une seule s'amuse réellement au bord de l'eau, les autres jouent eux à comment rester discret tout en faisant de toute évidence des choses plus... un peu... des choses quoi !

Alors sûrement que si je m'allonge en tournant le dos à la petite, que tu surveilles bien évidemment avec attention, tout devient plus discret, tout en te laissant tout loisir de jouer à la masseuse.
On peut même faire croire que papa fait la sieste sur la cuisse de maman, main baladeuse en prime, pleine de doigts invisiblement affamés, et regard qui passe de l'Acier au inséparable qui réclament - Si si, ils réclament, je les entends... je suis l'homme qui murmurait à l'oreille des Nibs ! - leur part de câlin, et de préférence avec une langue qu'on est pour l'instant au regret de leur refuser... Parce qu'on est sérieux quand même...

Puis, sûrement que si ma main se pose sur la tienne pour stopper la caresse devenu un peu trop vigoureuse, en me tournant vers la rivière... en t'allongeant dos à moi... on pourrait presque donner l'impression d'un jeune couple en pleine sieste... ou pas...
Mais peut être que l'illusion serait suffisamment efficace pour une petite fille 10 mètres plus loin, qu'on surveille tout deux avec une extrême vigilance, qui se dirait que Maman pourrait s'endormir avec la belle chemise de beau papa, doigts entremêlés, jambe un peu trop relevé et respiration difficile en plus... en espérant que Mini Pouic ne revienne pas en courant pour offrir un galet à deux adultes très occupé à tenter la discrétion...


Parce qu'on est d'accord, la robe est peut être sèche,
Puis on pourrait rentrer rapidement à la maison,
Mais tu te doutes que c'est trop tard, j'ai bien trop faim...
Puis c'est le tarif de location de ma chemise,
Alors tu passes à la caisse,
Et moi je passe à l'attaque...
Je crois pas te contrarier,
A moins que le petit gémissement lorsque Super Pouic envahit la place n'ait été une forme de révolte mal comprise de ma part.
De toute manière, t'inquiète pas je ne vais pas te harceler des heures...
Peut être l'excitation du grand air.

On est quand même sérieux... des fois...

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Andrea_
Nan pas de ... famille et l'aaaacueil ..hmmsera...normal


Vous avez déjà essayé d'avoir une conversation alors que vous êtes...heu... occupés à autre chose?
Et par "autre chose" j'entends pas couper du bois, cueillir des fleurs ou pêcher, non non je parle bien d'une occupation d'adultes, alors ?
Nan parce que là c'est pas joli joli, s'ils avaient un ami aveugle assis pas loin -déjà ils se seraient pas en train d'se tripoter-, y a de grandes chances qu'il croit au souci médical. Une sorte de virus qui s'attaquerait directement aux poumons. Bon j'avoue que ça sous-entend que l'ami en question soit un peu niais, parce que franchement, pas besoin de t'appeler Prof pour comprendre, même Simplet aurait compris.
Toujours est il que la conversation continue, au moins pour faire illusion, se donner bonne conscience et répondre aux questions existentielles de Mister Pouic, qui pourra toucher autant qu'il veut avec son doigt magique, ça n'fera pas Pouic. Parce que ouai, le brun a a priori besoin de réponse, à moins que lui aussi continue de causer pour donner le change et... Ô mon Dieu.... On parlerait pour ne rien dire?
Les orteils se tendent et se détendent au fur et à mesure de la montée en grade du désir, cet après m' chez les Double D c'est jeux en plein air et c'est pas l'altitude qui leur coupe le souffle.




Deux champs de légumes... J'ai...Ahj'ai une tête àavoiruneéchoppe?Oups...


Ouai mais si je m'enflamme dès que tu m'allumes aussi, on va vite être responsable de la déforestation, tu pourrais pas...
Les fesses lustrent la hampe -cuisine, ménage, décidément j'suis une femme à tout faire-, experte mais douce et le regard glisse d'une petite fille en pleine découverte à cette main qui dépasse de la chemise.



Non, j'aime notre ville... Tu...tu voudrais être aille....



Bon t'as gagné, j'abdique.
On dit toujours que les hommes ne peuvent pas faire deux choses à la fois, mais je me rends bien compte que sur ce coup, j'ai bien du mal à suivre, alors quitte à arrêter une de mes occupations... Je fais voter le public qui à 90% choisi de stopper la parole, pour se concentrer sur les mains. La tienne, la mienne.
90 ? C'est juste parce que Robert ne te pardonnera jamais de ne pas avoir glisser ta langue sur son chapeau, c'est pas faute de te faire de l'oeil pour faire passer LE message " la montagne, ça vous gagne".
Mais 90% c'est déjà pas mal,


Et au gémissement quand Super Pouic passe les portes de la ville,
Au garde facilement soudoyé,
A la tour de guets qui prévient tout le monde à coups de soupir,
A l'applaudissement de la foule en délire
A ton bleu dans le mien,
A... Victoire qui est monopolisée par des cailloux,
Tu attaques, soit...
Tu voulais que je passe encaisse? Sache que j'ai beaucoup dépensé pour un seul accessoire...
Tu as bien compris Coeur, la révolte est en cours,




Ici c'est bien


Ouai, j'suis du genre coriace, t'as quand même pas cru que j'allais te laisser jouer dans la salle sans occuper ton remplaçant? Nan nan, on est altruiste ici, on n'laisse personne sur la touche.
En parlant d'touche, tu peux m'embrasser?

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