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[RP] Et-que-mont logis est beau !

Arkdadi
Citation:
Arka, venez avec moi à l'office, j'ai une surprise pour vous...


Une surprise, wouaw !

Lâchant précieusement la jambe de Mérida, elle se dépêcha d'emboîter le pas à Equemont qui le pressait lui.
Jusqu'ici elle n'avait pas eu l'occasion de visiter les lieux et , en courant presque, elle suivait le maître des lieux vers l'office.
Plus ils approchaient, plus la silhouette d'un homme lui apparaissait comme un peu familière, elle avait déjà vu quelques personnes s'activer au domaine mais sans jamais avoir vraiment fait connaissance, chacun vaquant à ses tâches quotidiennes.


Citation:
Gustau, je te présente Dame Arkdadi. Elle vient travailler régulièrement ici.


"Bonjour Gustau, je suis Arka et je suis ravie de vous rencontrer !"elle lui sourit

Citation:
Je souhaite que tu lui apprennes à élever le nouveau poulain de Mérida. Vous travaillez ensemble.

Arka regardait , tour à tour, les 2 hommes. Son visage s'illumina et elle sauta au cou d'Equemont puis à celui de Gustau

"Ho oui !! Je suis flattée de la confiance que vous m'accordez. Merci , merci !!!! Je suis trop heureuse !"

Les paroles retentirent dans sa tête comme un douce musique, elle avait encore beaucoup de choses à apprendre et elle serait très attentive aux conseils que Gustau lui prodiguerait.

Très impatiente, elle restait là tout sourire et attendait qu'on lui présente "Le" Poulain....
Guiliaa
Lia arriva au Haras, profitant de sa dernière journée a Nevers pour voir un peu chaque personne qui lui était importante.

Elle dévala la colline a toute vitesse ne voulant pas perdre une minute, prenant soin tout de même de ne pas renverser son panier contenant la surprise pour Elysa.
Elle arriva, et balaya le domaine du regard, tout étais calme, Lia fût surprise de ne voir personne.

Elle reprit son souffle et alla saluer les chevaux, elle sifflota comme elle en avait prit l'habitude pour les avertir de son arrivée puis d'une voix douce et chaleureuse elle s'adressa a eux en s'approchant doucement :

- Hey c'est moi, Bien le bonjour a vous mes jolis. Vous allez bien aujourd'hui ? Profitez de cette douceur d'octobre, cela ne va pas durer. A plus tard, je reviens je vais saluer Mérida.

Elle se rendit aux côtés de la jument qui se reposait dans son boxe, elle s'approcha d'un pas lent pour ne pas l'effrayer.

- Mérida, ma belle... elle s'approcha et tendit sa main.
Viens, c'est moi... Tout doux, je suis revenu... Tu vas mieux ? Lia regarda la jument s'avançait vers elle, concentrant son regard sur sa patte blessée.
Bien, tu sembles aller beaucoup mieux, tu pourras bientôt galoper a nouveau tu verras. Aloan rentre bientôt tout va finir par aller mieux, soit encore courageuse et patiente ma Jolie Belle. Lia caressa la jument avec tendresse et délicatesse.

Après un petit moment passé aux cotés de Mérida, la jeune italienne se dit qu'elle avait encore beaucoup a faire et prit congé de la jument.

- Je dois filer ma Jolie, j'ai une surprise pour Elysa, elle aussi a besoin que l'on prenne soin d'elle... A bientôt, je reviendrais te voir a mon retour. Promis. Elle embrassa la jument sur le front et s'en alla en souriant le cœur un peu serré de devoir la quitter.

Lia ne savait pas si Elysa était au haras ou si elle était en ville, elle se dit qu'il valait mieux déposer le panier au bureau d'Equemont plutôt que de risquer de réveiller la future maman.

Elle marcha donc quelques minutes en direction de l'office, une fois devant elle entendit des voix qui lui étaient familières.

Lia tapota au volet :

- Ouhou ! Y'a quelqu'un ? Equemont, c'est Lia.
Arkdadi
Merida avait eu ses soins et entendant son amie qui cherchait le maître des lieux, Arka sorti pour saluer son amie.

"Bonjour Lia ! Je te laisse avec le maître , moi je file voir Elysa ! La pauvre ne quitte quasi pas la chambre.
Je pense qu'une petite visite lui fera du bien. A plus tard !
"

Arka fila vers la demeure où logeaient le couple et entra dans le vaste hall après qu'un majordome soit venu lui ouvrir la porte d'entrée.

"Je suis Arka, bonjour ! Auriez vous l'amabilité d'annoncer ma présence à Madame ?
J'aimerais lui rendre une petite visite, j'ai amené des chaussons aux pommes tout frais et !
Equemont
Le maquignon était à faire les comptes, ce qui à vrai dire l'irritait au plus au point. Il vit donc dans l'arrivée de Guiliaa une forme de libération.

Lentement il regarda par le volet la silhouette de la jeune italienne qui avait la délicatesse de penser à Elysa.

Prego amica mia !

La laissant entrer, il lui indique un petit fauteuil tapissé de vert.

Si accomodi. Che mi porta la gioia di verderla nel mio ufficio ?
_________________
Aloan
[Le retour du frère... prodigue]

On avait du mal à le reconnaître. Les bottes crottées, la cape détrempée et la barbe fournie faisaient disparaître ses traits avenants et sa silhouette juvénile sous des airs de vagabond.

C'était un fringant jeune homme fanfaronnant qui avait quitté Nevers pour aller guerroyer quatre mois plus tôt. Et il en revenait un homme plus massif, boitant légèrement de la jambe gauche et au regard plus posé, plus mûr.

Effacés les restes de l'enfance, Aloan était devenu un homme.

En arrivant au haras du Salar, sous une petite bruine d'automne, sa première impression fut que rien n'avait changé. Chaque odeur, chaque bruit résonnait en lui de façon familière. Seule la lumière était différente, plus douce... ou peut-être avait-il la vue qui baissait.

Ses pas le conduisirent tout d'abord vers les écuries. Il y trouva celle qui n'avait pas quitté ses pensées pendant tout ce temps.

- Mérida...
La jument se trouvait dans sa stalle et Al tendit la main pour la faire approcher.
Ses oreilles montrèrent qu'elle l'avait entendu approcher mais elle ne fit aucun mouvement vers lui.

- Voyons, c'est moi. Tu ne peux pas m'avoir oublié!
Il fit claquer sa langue ainsi qu'il le faisait toujours et la jument daigna enfin approcher ses naseaux de cette main à l'odeur étrangère, se laissant même caresser.
Il resta ainsi quelques minutes près d'elle, essayant de rattraper le temps perdu.

Des voix en provenance du logis le sortirent de ses pensées. Pouvait-il s'agir de son frère?
Il n'avait reçu aucune de ses nouvelles dernièrement et ne savait donc pas s'il le trouverait chez lui ou non.

Approchant de la maisonnette où son frère vivait avec sa jeune épouse, il entendit à nouveau les voix en provenance d'une pièce située près de l'entrée et où Equemont aimait à s'installer pour travailler. Posant ses mains en oeillères contre la vitre, Al tenta de distinguer les contours de la pièce et vit que son frère discutait avec une inconnue.


Tambourinant sur la vitre, le faciès du jeune Salar se fendit d'un sourire tandis qu'il criait:
- Ohé du château? Vous n'auriez pas une petite goutte à boire pour réchauffer un voyageur transi?

Aussitôt, il se détacha de la fenêtre et fit quelques pas en direction de la porte d'entrée, curieux de voir qui viendrait à sa rencontre et avec quelles intentions.
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Equemont
[Toujours dans le bureau du boss, à l'heure du retour du frère -qui se dit - prodigue.]

Et l'Italienne de parler, comme un Italienne... Elle était plaisante la jeunette mais à vrai dire, Equemont ne suivait plus vraiment le fil de son raisonnement.

Sa pensée parcourait les montagnes à dos de blanc destrier, pris dans un rêve dont jamais il n'aurait voulut sortir. Le tambourinement sur la fenêtre le fit sursauter si vivement qu'il en lâchât un petit râle.


MORBLEU !

Et une voix encore fraîche, reconnaissable entre toutes, celle de son frère bien-aimé de s'élever depuis la battant.


Ohé du château? Vous n'auriez pas une petite goutte à boire pour réchauffer un voyageur transi?

Enfin ! Enfin le jeune frère revenait, après tant d'inquiétude et de chagrin. Jamais il n'oserait avouer à quel point il avait eu peur que quelque chose de grave lui soit arrivé.

Excusez-moi, ma chère, mais c'est mon frère cadet, vous savez, celui dont je vous ai souvent parlé. IL EST LA !

Et Equemont se lança avec ardeur vers la porte d'entrée du logis. L'ouvrant avec enthousiasme, il ouvrit ses bras avec chaleur pour y accueillir celui qu'il attendait contre sa poitrine.

L'accolade donnée, Equemont ne put s'empêcher de trouver qu'il puait.


La vache ! Mais qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Tu ressembles à un clodo !

Faisant volte-face, Equemont hurla pour faire venir le vieux serviteur de la famille.

GUSTAU ! VIENS ICI !

Le temps d'attendre qu'arrive le vieillard, le maître des lieux fit entrer son cadet et le conduisit jusqu'au bureau.

Guiliaa, voici mon frère, Aloan du Salar, guerrier valeureux et preux cavalier. Le glorieux propriétaire de Mérida. Hum. Et de son poulain aussi.

Tout en parlant, Equemont s’escrimait à servir une liqueur de noix dans des petits verres sans prétentions. Une fois l'opération réalisée avec précision, enfin sans en perdre une goûte en somme, il tendit les verres à ses deux convives de fortune.

Le pas claudiquant du vieux se fit entendre dans l'escalier.


Me voici maître Equemont. OH ! Messire Aloan !

L'homme avait un visage d'un homme qui venait de retrouver son fils après des années, le fils prodigue en quelque sorte.
Le maquignon ne voulant priver le vieil homme de son émotion attendit leurs effusions pour donner la consigne de faire préparer un baquet pour le voyageur.

_________________
Gustau, incarné par Aloan


Il en avait du travail Gustau depuis que maître Equemont était de retour au haras. Ses vieux os ne lui permettaient plus de courir aussi facilement de ci de là comme autrefois et cela, le maître semblait l'avoir oublié.

- GUSTAU ! VIENS ICI !

Que lui voulait-il encore? Gustau arriva en maugréant, après avoir manqué de s'étaler dans l'escalier.
Non, décidément cette fois-ci il était bien décidé à dire sa façon de penser.

- Me voici maître Equemont.

Et là, près de maître Equemont et de la jeune italienne... qui se tenait?

- OH! Messire Aloan!

Le vieux Gustau en aurait presque versé une larme. Après tout il l'avait vu grandir ce gamin. Et devenir l'homme au visage mangé de barbe qui se tenait devant lui. Le vieux Berhuldin aurait sans doute été fier de son fils si il avait pu le voir.

- Gustau, ma parole on dirait que tu as vu un fantôme!
- Un fantôme? Pour ça oui, messer, vous êtes pâle à faire peur!
- Pâle, moi? Ah bon?

Le jeune maître balaya la remarque d'un petit rire puis termina son verre d'une traite avant de poser sa main sur l'épaule de Gustau.

- Toi aussi tu m'as l'air fatigué, mon Gustau. J'espère que mon frère ne te fait pas trop de misères.
Gustau hasarda un regard vers l'aîné des Salar puis haussa les épaules.
- Rien que je ne puisse encaisser. Toutefois, puisque vous en parlez, je pense qu'il faudrait songer à engager plus de personnel. Je peux très bien gérer le haras seul en l'absence de votre frère mais pas servir de valet à toute une famille...

Ça y était. Les mots étaient dits.

Aloan tourna le regard vers son frère, d'un air compatissant.
- C'est vrai ça. On devrait songer à employer plus de gens pour décharger ce bon vieux Gustau. Sans quoi il ne va pas passer l'hiver!
Le vieux voulut protester mais le jeune Salar ne lui en laissa pas le temps.
- Allons, je plaisante! Mais après toute une vie de services rendus à notre famille, il serait temps pour vous de profiter un peu de la vie, Gustau.

Gustau ne répliqua pas. Gustau était heureux du retour du jeune maître Aloan.

- Comme vous voudrez, jeune messer. Pour l'heure, je vais préparer votre bain. Cela vous redonnera quelques couleurs après tout ce temps passé sous la pluie battante.

Et le futur "retraité" disparut aussitôt, laissant les deux frères deviser sur son sort.
Aloan
- La vache ! Mais qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Tu ressembles à un clodo !

C'était vrai qu'il ne sentait pas la rose. Mais qui aurait pu en dire tant après 15 jours passés sur les routes?

- C'est mon nouveau style. Qu'en penses-tu? Moi j'aime assez. Et ça m'évite d'être importuné plus que nécessaire...

Il omit volontairement de revenir sur le petit "accident" qui lui était arrivé près de Tulle. Un couple quelque peu décadent l'avait dépouillé de son argent avant de lui faire des propositions indécentes en guise de compensation.
Une triste histoire qu'Aloan préférait oublier.

C'est alors que Gustau, ce vieil ami de leur père, était arrivé dans la pièce.
Lorsqu'il en repartit quelques secondes plus tard, Aloan se tourna à nouveau vers son frère. Il lui trouvait un air sombre. Quelque chose le rongeait de l'intérieur, il aurait pu en mettre sa main au feu. Mais ne voulant pas le mettre mal à l'aise face à son invitée, il préféra garder ses inquiétudes pour plus tard, quand ils seraient seuls.

- Bon. Je vais vous laisser pour me débarbouiller et ensuite on ira faire une promenade à cheval, histoire de bavarder entre frangins. Ça te va?

Il reposa son verre d'alcool de noix vide sur la table et s'éclipsa, non sans avoir salué la demoiselle au passage.

    Une petite heure plus tard...


Al avait changé de vêtements et frotté sa peau jusqu'à la faire rougir. C'est donc propre comme un sou neuf - bien qu'arborant toujours une barbe à faire pâlir d'envie un ermite des montagnes - qu'il déboula dans les écuries du haras pour sceller sa jument.

Son frère ne devrait pas tarder à le rejoindre, car il lui sembla entendre la porte d'entrée de la maison se refermer au loin.

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Equemont
Regardant nerveusement ses éperons, Equemont savait que son frère avait senti qu'il n'allait pas si bien qu'il voulait le laisser paraître. Aussi, il dut s'y prendre à plusieurs reprises pour les enfiler sans se blesser, tant ses mains tremblaient d'appréhension à l'idée de la discussion qui allait les réunir.

Rabattant sa capuche sur le front, il prit la direction des écuries. En entrant dans le bâtiment il attrapa sa selle et s'orienta vers la stalle de sa jument bien-aimée, Bargilia. Dans le couloir principal, il vit son frère qui commençait à s'affairer pour préparer la belle Mérida.


Eh oh ! C'est bon, t'es prêt ?

Lorsqu'Aloan se retourna, l’aîné ne put s'empêcher d'avoir une réaction de surprise en voyant que sa barbe n'avait pas été rasée.

Hum. Tu vas garder cette dégaine d'artiste ?

Préférant ne pas irriter son frère aussi rapidement, il concentra son regard sur Mérida afin de vérifier qu'elle fusse en état de se balader. L’examen s'avéra positif. Et après avoir sellé sa propre monture, les voilà partis à dos de canasson dans les hauteurs de Nevers.

[Quelques minutes plus tard...]

Ne voulant pas épuiser ou blesser les montures, les frères les conduisaient au pas. Cela leur permettait aussi de discuter tranquillement.

Alors qu'est-ce qui s'est passé ? Hum. Hortense m'a dit que tu avais eu un souci ?

Un œil habitué aurait remarqué qu'en prononçant ces mots, Equemont ne semblait pas vraiment à l'aise. D'ailleurs, au fond lui-même ne savait pas trop pourquoi. Les chevaux continuaient leur ballade en se tenant si près que les pieds des frères se frôlaient. Et Aloan de raconter ces semaines qui les avaient séparés.

Hum ! Al ? Je crois que je vais vendre la haras. Qu'en penses-tu ?

Inquiet, Equemont attendait l'avis de son frère. Il se fit la remarque que la nouvelle dégaine de son frère mêlé à une musculature renforcée lui donnait un air moins juvénile. Cette fois, il commençait à réellement un homme, il avait vu la mort, à vrai dire...
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Aloan
Alors que chacun préparait sa monture, Al ne put s'empêcher de repenser à leur dernière chevauchée, des mois plus tôt dans la campagne franc-comtoise.
Tant de choses s'étaient passées depuis lors. L'achat du haras, la guerre en Anjou, le mariage de son frère... Tout était allé vite, très vite.

Il est vrai que chez les frères du Salar, la patience n'était pas une des qualités premières.
Peut-être était-ce à cause de ces drames qui avaient émaillé leur jeunesse, peut-être était-ce lié à leur caractère aussi. En tous les cas, ils étaient tous deux impulsifs et cela rendait leurs échanges parfois tendus, mais jamais houleux.

Sitôt montés sur leurs juments respectives, les deux frères s'éloignèrent au petit trot vers les bois de Nevers. Aloan sentit quelques tiraillements dans sa jambe gauche mais à son grand soulagement, Mérida sembla instinctivement s'adapter aux lacunes de son cavalier. Décidément son frère avait choisi pour lui une monture d'exception le jour où il lui en avait fait cadeau.

Alors qu'ils avaient dépassé les dernières maisons, Equemont ralentit l'allure pour qu'ils soient côte à côte. Aloan lui raconta sa petite mésaventure dans la forêt de Tulle et quelques rencontres faites le long du chemin.
Puis soudain, le visage de son aîné devint plus grave et le jeune frère sut qu'il allait enfin se confier à lui:


- Hum ! Al ? Je crois que je vais vendre le haras. Qu'en penses-tu ?
- C'est donc cela... Je me doutais bien que quelque chose te trottait dans la tête.

Il resta silencieux quelques secondes puis dit:
- Nous avons été heureux ici. En tout cas au début. Mais je ne peux nier que les choses ont changé. Nous... avons changé.

Regardant vers son frère, il poursuivit:
- Tu sais... il y a une chose à laquelle je pense depuis quelques temps. Je voudrais retourner dans le sud, chez nous. Pas au Salar, parce que plus personne ne nous y attend, à part des souvenirs douloureux, mais à Montpellier par exemple. Nous pourrions aussi passer par Carcassonne...
En disant cela, il lui sembla voir une lueur briller dans le regard de son frère.
Il continua:

- Nous pourrions confier les chevaux à une personne qualifiée, en attendant d'avoir trouvé un projet qui nous correspondrait. Il suffirait de passer une annonce.

Aloan se rendait bien compte que cela ne ferait que repousser le moment de la vente définitive, mais pour l'heure il ne voyait pas comment faire autrement.
A moins que son frère eût d'autres propositions...


- C'est tout ce qui te préoccupe, mon frère?

Il connaissait suffisamment Equemont pour pressentir que ce dernier ne lui avait pas encore tout dit.
_________________
Equemont_du_salar
C'est tout ce qui te préoccupe, mon frère?

Comme souvent, le cadet avait vu juste. D'un geste instinctif, Equemont porta la main sur la poche de son mantelet et ajouta :

Tu as raison, il y a quelque chose d'autre. -avec un grand soupir- j'ai v...
Les mots s’étouffèrent dans sa gorge. Il sortit finalement de sa poche un parchemin qu'il tendit à son frère.

Lis

Citation:
Acta venditorum

Ego Equemontus du Salar
stabulo meo Salar nominatur vendere declaro
Ad Domino Johannes-Carolum Praeferum
Pro summa vingiti millium numma
Et fructus proprietate.

Factus Nivernensis XXIV.X.MDCLXI




Guettant la réaction de son frère, il s'aperçut que le sous-titrage n'était peut-être pas un luxe. Aussi il ajouta simplement.

Ça dit que j'ai vendu le haras, ce n'était pas qu'un souhait, c'est une réalité.
Nous allons devoir récupérer toutes nos affaires et partir. Maintenant viens m'aider à détacher le portique d'entrée.


Ensemble il partirent pour accomplir ce qui serait leur dernier acte à Nevers.

Le haras n'était plus.
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