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[RP] Il était une fois, Renard et Rouge Gorge.

Alyra
[Verneuil, la veille au matin.]

Alyra avait pris le temps de choisir ce qu'elle allait porter... Elle n'avait point l'habitude de se vêtir ainsi, mais pour un tel événement elle ne pouvait déroger à la règle. Ce serait donc une robe. Oui, mais laquelle ? L'androgyne avait opté pour une robe simple mais féminine, d'un bleu pastel avec de fins motifs légèrement plus clairs. Elle n'était point trop déçue de son choix, et espérait que cela ferait l'affaire. Mais après tout, son apparence n'était pas la chose primordiale du moment.
Après avoir fait quelques rajustements, elle put se vêtir plus simplement, et songer à partir en direction d'Alençon, où elle rejoindrait Lug pour ensuite se rendre au lieu du mariage. Elle espérait qu'il savait où est-ce que se trouvait le domaine de Moulicent ! Se perdre en chemin lors d'un jour pareil serait vraiment digne de malchance...! Mais elle faisait confiance au Prévôt...

Rassemblant ses affaires, elle imaginait à quoi pourrait ressembler la cérémonie. Et surtout comment était vêtue la mariée. L'impatience la gagnait peu à peu alors qu'elle vérifiait ses derniers effets. Alyra avait tout de même pensé à prendre un petit présent pour la future mariée qui était également une amie.
Ce mariage serait le premier auquel Alyra assistera depuis sa venue en France, et elle était ravie que ce soit celui de Brune, et Sabaude. C'était un couple qui l'avait maintes fois rire, surtout lorsque Brune demandait que l'on surveille son Renard. Et leurs petites chamailleries faisaient toujours sourire. Aussi loin que remontaient ses souvenirs -bon, certes, cela ne remontait pas trop...-, elle ne les avait jamais vu se disputer. Ils semblait s'entendre à merveille, au bonheur de tous. Et demain, ils uniraient leurs vies devant le Très-Haut et tous les proches, et amis.

Afin d'arriver plus rapidement en ville, et passait une bonne nuit avant la cérémonie. L'androgyne avait du batailler bec et ongles pour obtenir un canasson.

- Désolée ma p'tite dame, mais j'peux pô vous l'laisser...
- Mais ce n'est que pour peu de temps, et je donne ma parole, vous ne serez pas perdant dans cette affaire.
- Vous m'proposez quoi ? De l'argent ?

De l'argent, elle ne pouvait pas se le permettre. Elle ne vivait que modestement... Mais pour chance, ce paysan travaillait dans son moulin, et elle pouvait bien proposer son aide pour une ou deux journées.

- Je vous propose de vous aider au moulin à mon retour. Pour un ou deux jours...?

Un regard suspicieux du vieux paysan.

- Bon... 'Semblez pas vouloir lâcher... 'Va pour un jour d'boulot au moulin...

C'est ainsi qu'elle put enfin prendre la route en direction d'Alençon. Séant sur la selle, Alyra était soulagée de ne point avoir à s'y rendre à pied.
Brunehautdartois
Chambre de la mariée..toujours

Le temps lui paraissait interminable, yeux rivés sur les moulures du plafond elle attendait que quelque chose se passe, ce fut l'entrée inopinée d'une femme de chambre qui l'a tira de ses pensées.


Madame, votre robe, où puis je la poser?


Elle quitte le lit sur lequel elle était toujours allongée, et lui indique celui ci.


Merci, je pense qu'elle ne risquera pas de se froisser à cet endroit.

Elle admire par la même occasion le travail de la couturière, son coeur se serre à la vue, le doute l'habite soudain, a t elle choisi la bonne couleur? Plaira t elle à son promis?
Elle congédie la jeune fille alors que Syrielle fait enfin son apparition.


Entre Sysy...

Le visage de la mariée est pâle comme un linge, les torsions que font son estomac semblaient s'intensifier au fur et à mesure que la journée s'avançait, qu'en sera t il quand elle sera face à Talona, ses craintes et ses peurs s'envoleront elles?


Je ne me sens pas très bien...Et si..et si ce mariage était une erreur, et si il n'y tenait pas vraiment..et si..et si...
que de questions qui la taraudaient,et elle en avait bien d'autres encore en réserve.
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Syrielle
" Rassurante et apaisante Syrielle"

Bien qu'elle ne connaissait pas du tout ce qu'on pouvait ressentir le jour de son propre mariage, la jeune du Ried comprenait bien que ce jour là n'était pas comme les autres et que la tension et l'angoisse était au rendez-vous. Un grand sourire s'affiche sur les carmins de la brunette ouvrant ses bras en entrant, heureuse aussi de voir son amie mais dans quel état.


Je ne me sens pas très bien...Et si..et si ce mariage était une erreur, et si il n'y tenait pas vraiment..et si..et si.

Quoi ? se sentir mal non il en était pas question là mais pas question du tout. Il fallait trouver les mots rassurant et apaisant pour que Brune se tremble pas en entrant dans l'église.

Comment ça tu te sens pas bien? Tu as pris un bain?

La brune fronce le sourcil et regarde son amie dans les yeux pendant que les bras tenait les épaules de la futur épousé.

Et si.. et si.. et si le ciel était vert et si la mer était rouge et si l'herbe était bleu. Et si tout simplement tu arrêtais de te poser des questions? Toi et Sabaude vous vous connaissez depuis très longtemps et votre couple est solide, en plus pour moi vous êtes un exemple alors madame futur renard tu te lève et tu oublie toute ses questions, vous vous aimez imagine que lui aussi doit être en état de tension.

Syrielle sourit en grand et serre enfin son amie dans les bras.

Tu sera la plus belle mariée du royaume et oublie pas que toi même tu me dis souvent " te pose pas de questions mais profite de ta vie et fonce" alors à mon tour je te dis pareil "fonce".

D'autant plus que le temps passait, qu'il fallait coiffer et habiller la mariée et que la du Ried devait encore se préparer, pas question d'arriver en retard.

Aller mon amie respire un bon coup quand tu verra ton reflet dans le miroir une foi prête tu verra la reine du jour toi, le roi de ton coeur t'attend.
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Joseced
[ A la taverne de Fragar ]

C'étais moins une, José n'allait pas avoir sa bière matinale et ça le chagrinais, un salut au soldat Fragar avant de descendre de sa monture.
Force de l'habitude, Fragar lui proposait un verre avant qu'il ne lui demande.. Ça ne se refuse pas ! Il vint s'asseoir au comptoir :


-J'étais un peu en avance sur mon timing alors je me suis dis qu'aller boire un coup avec toi me mettrai en retard aux grands rendez-vous comme à mon habitude. Alors tu vas au mariage toi aussi ? J'avais peur de connaître personne et qu'il y ai que des nobles, tu me rassures. Si sa s'trouve Sab' passera boire un coup au passage aussi !
Lug
[Alençon, Maison de Lug, Jour du Mariage]



Se réveillant, Lug alla nourrir ses chats avant qu'ils ne commencent à trop réclamer leur nourriture et réveille Alyra. Il sourit en se rappelant son état lorsqu'elle était arrivée la vieille au soir... Détrempée par la pluie, tremblant de froid, les doigts et les lèvres bleuies. Enfin, rien de trop grave ou nécessitant d'appeler un médecin à l'aide. Une chance d'ailleurs... Il n’y en avait pas de disponible pour l'instant. Il espérait qu'une bonne nuit bien au chaud l'avait remise d'aplomb....

En attendant son réveil, il sortit chercher dans les écuries ducales l'alezan qu'il s'était octroyé et, laissant le canasson d'Aly il lui prit une jument crème qui irait bien avec sa robe. Revenant vers son domicile, il prit une miche de pain pour manger au matin histoire que leurs estomacs ne gargouillent pas pendant la cérémonie...

Rentré, il entendit le pas de son hôte dans la chambre, la laissant s'habiller, il coupa le pain en tranche et sortit la confiture préférée d'Aly ainsi que deux trois autres choses... Tandis qu'il la voit descendre dans sa robe, il fila monter se changer histoire d'être présentable. Il mit les vêtements qu'il avait spécialement lavé pour l'occasion, de fines bottes de cuir noir montant jusqu'au genoux, un pantalon de cuir noir. S'interrompant un moment pour jeter un coup d'oeil au ciel, il finit par se décider pour une chemise de lin écru ornée de motifs d'inspirations celtes bleus et rouges. Descendant manger un morceau, il déposa un gilet et une cape de laine épaisse sur une chaise avant de s'assoir à coté de l'italienne.

Une fois sur le départ, Lug prit la jument afin d'aider Aly à monter en selle. Amusé il la vit commencer à relever sa robe jusqu'à ses belles cuisses, exhibant ses fines jambes et ses muscles. Observant, d'un coup nettement plus attentivement sa tentative, il la vit monter laissant deviner des parties plus intime de l'anatomie. Riant doucement il s'approcha d'elle et, faisant glisser le bout de ses doigts le long de la jambe dénudée jusqu'à mi-cuisse il la regarda:
J'aime beaucoup tes jambes mais... tu n'en montres pas un brin trop?
Sur ces mots, elle esquisse un léger sourire en coin de bouche, regardant alors ses jambes.
Euh..., ahem, oui, tu as raison...

Redescendant alors de cheval, elle réfléchit un moment à une solution plus conventionnelle avant de trouver. Sur sa demande Lug s'approcha et l'aida à monter en selle, la soutenant tandis qu'elle en profite pour disposer sa robe afin qu'elle descende un peu plus bas que les genoux. Lug profita de sa proximité pour lisser les plis du tissus de façon à ce qu'ils tombent harmonieusement avant de monter à cheval à son tour. Faisant volter leurs cheveux vers un parc près de Logny, tandis que la brise fait virevolter leurs chevaux, il glissa à la CaC
Au fait? Combien ça coute une vache?
Alyra resta un instant interdite, ne comprenant pas pourquoi il lui posait une telle question :
Une vache coûte 45 écus...

Soupesant sa bourse, Lug riait doucement… tandis que l'Italienne hausse alors un sourcil, avant de les froncer, se demandant bien à quoi servirait cette information... Il désirait devenir éleveur de bovins ? Etonnant. Le rire du brun n'annonçait rien qui vaille, quel coup préparait-il ?


Post à quatre mains écrit avec la joueuse d’Alyra
Rosalinde
    [Aux abords de Moulicent, lieu du mariage]


Sneaky-Rosie qui se faufile en tapinois jusqu'aux lieux du mariage. Il ne faudrait pas que Nicolas la voie, sa présence icelieu était une surprise pour le Borgne, qui n'avait nullement été informé de la venue de sa roukmoute préférée (elle ne doutait pas de l'être, en tous les cas). Vêtue de sa robe violette, faite maison s'il vous plait (!), aka la preuve qu'elle était devenue une parfaite petite femme d'intérieur avec la naissance de son fils. Cela dit... Pas sûre que cela lui plaise tant que cela. Mais enfin, au moins, elle n'avait plus à se ruiner dans les ateliers parisiens, ou alors seulement lorsque cela était d'une absolue nécessité. Parce que nécessité fait loi, tout ça, tout ça, et je pourrais me mettre à vous parler de droit pénal, mais je ne doute pas que vous vous en tamponneriez le coquillard, à raison sans doute.

Donc elle était là. Un mariage en plein air, c'était original, mais frais et printanier, autrement dit : Elle adoptait sans réserve. Et puis si un moineau venait déposer une fiente sur le marié, ce n'en serait que plus drôle encore ; du moins pour Rosa, qui aurait ainsi de quoi se moquer de Sabaude pour les quarante années à venir, au moins. Peut-être un peu moins pour le futur heureux couple, elle l'admettait aisément.
Bon, par contre, pas de chance, peu de monde encore était arrivé, cela allait lui être difficile de se fondre dans la foule pour surprendre le Borgne. Qu'importait. Posant un doigt sur ses lèvres, elle fit signe à la diaconesse d'être assez aimable pour ne pas la griller, et alla se cacher derrière le grand arbre devant lequel trônait l'autel.

En plus, si jamais il se mettait à pleuvoir... Elle serait relativement à l'abri, ce qui était clairement un avantage non-négligeable.


- Y'a plus qu'à attendre...

C'est du moins ce qu'elle se murmura pour elle-même, parce que oui, il fallait l'avouer, ça lui arrivait de parler toute seule. Parfois. Le plus généralement sous couvert de s'adresser à Léonard, mais cette fois elle ne pouvait même pas adopter cette excuse. Bah. Personne n'avait du l'entendre.
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Brunehautdartois
Même endroit, ça traîne

Elle se laisse tomber sur la chaise devant la coiffeuse, Syrielle allait avoir du boulot vu la tignasse nouée qu'elle aurait a démêler.

Hum...certes tu as raison, mais depuis ces années de célibat je m'interroge, Sabaude est si...versatile parfois.
Peut être qu'il se lassera de moi trop vite, qu'il me trouvera trop vieille pour lui.


Se calmer, déstresser, cesser de se poser trop de questions, rien n'y faisait même les paroles réconfortantes de la jeune Syrielle.

Bon commençons, sinon je crois qu'il se lassera d'attendre surtout devant l'autel si je ne suis pas prête.

Et ne tires pas trop fort sur les noeuds, j'ai le cuir chevelu sensible.


Tenter de sourire et penser à autre chose que le moment crucial où ils seront tous deux devant Talona, à ce moment où leurs regards se croiseront et ils devront répondre à cette fameuse question...
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Talona
A l'extérieur, il ne semblait pas pleuvoir pour le moment. Talona n'avait pas prévu le mauvais temps, elle espérait que le soleil serait au rendez vous tout au long de la cérémonie.

L'herbe était bien verte, tout était pret pour la cérémonie. Traditionnellement, une chorale était présente pour chanter et pour animer tout le long de l'évènement, un chant spécial allait etre chanté au moment où les mariés traverseraient l'allée de fleurs.



Au programme:

1ere musique : petite musique d'ambiance pour l'accueil des visiteurs, orchestre de la chorale avec voix basse et petit violoncelle.
2eme musique : "Le Chant des princes", chanson écrite par le chef de la chorale pour l'entrée officielle des futurs mariés.
3eme musique : chants religieux divers et traditionnels



Syrielle
"Détente de la Mariée"

Syrielle rassurante pose une bise sur la joue de son amie qui doute de sa beauté, trop vieille ? Non elle est magnifique et pleine de vie ne doute pas de toi Brune pense la du Ried.


Aller respire un bon coup et laisse moi m'occuper de ta tignasse.

Les mains défont la masse brune avec délicatesse elle connait bien cette masse étant elle même brune à la chevelure épaisse, d'un main avec délicatesse elle lisse mèches par mèches les cheveux qui ondulent, le chatain commence à prendre la brillance, quelque tressage et tout fini en chignon.

Tu es magnifique regarde toi il faut juste rajouter ton diadème et hop! Enfiler ta robe.

La brunette pose enfin le petit diadème sur le chignon son oeuvre s'arrête là, Brune est une belle femme elle n'a pas besoin d'artifice supplémentaire, un instant la du Ried rêvasse et oui elle aussi pense qu'un jour elle sera épousée quand alors là déjà il faut trouvé le bon, mais c'est une chose si rare et en plus il devra plaire à son vicomte ce qui ne sera pas chose facile pour le pauvre futur époux.


Tu veux un coup de main pour la robe?

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Beatrice
Oui mais non. Le malentendu ne fonctionna pas, pas avec moi.
Je restai là, devant le lit, les mains posées sur les hanches, les yeux rivés sur Agathe.

Bien que je comprisse que l'enfant préféra rester au creux du lit douillet, il était hors de question que je laisse n'en faire qu'à sa tête !
Aujourd'hui était un jour important pour messire Sabaude, Agathe devait être présente, propre, coiffée, habillée et...c'était déjà pas si mal si j'arrivais à ça !

Je fis une petite voix, conciliante.


Damoiselle Agathe. Agatheuh...Il faut se réveiller, jeune fille.
Il y a une belle robe qui vous attend, vous pourrez la mettre dès que vous serez propre...


Et si ça ne marchait pas, alors, il fallait attaquer plus fort !

Si vous vous levez maintenant, vous aurez le temps de goûter au délicieux gâteau aux pommes que j'ai emporté avec nous...
Brunehautdartois
Chambre de la mariée..encore...mais on y arrive

Quoi de mieux que la douceur des mains d'une jeune fille pour se détendre, elle ferme les yeux et laisse au doigté de Syrielle le soin de s'occuper d'elle.
Pour la douceur des mains ça fonctionne aussi avec autre chose que les cheveux, mais là, les hommes y seront surement plus sensibles.
Lorsqu'elle les rouvre c'est une autre femme qu'elle voit devant elle dans le miroir.


Je...j'ai du mal à me reconnaître, tu as des doigts de fée, le sais tu Sysy?


Un peu de terre de sienne sur ses pommette pour les rehausser et leur donner un peu de couleur, du noir de suie sur ses paupières pour accentuer la profondeur de son regard.
Elle se lève fait glisser sa chainse sur ses chevilles, plonge ses doigts dans le pot d'onguent parfumé qui se trouve sur la coiffeuse et s'en applique sur le corps, odeur légère de jasmin et de fleurs d'oranger.
Sa nudité devant Syrielle ne l'embarrasse pas, en plus elle a besoin d'elle pour l'aider à lacer son corset.


Je veux bien oui, seule je vais avoir du mal je pense, n'hésite pas à serrer, enfin pas trop que je puisses tout de même encore respirer.

Tandis que la jeune fille s'occupe d'enserrer sa taille dans le fatras de tissu que son époux se fera un plaisir d'ôter la nuit venue, elle confie ses peurs et le pourquoi de ses inquiétudes.

Je ne t'ai jamais raconté je crois mais il y a quelques années j'aurais du me marier...et puis avant qu'on ne puisse convoler il a mystérieusement disparu, je l'ai cherché pendant des mois, parcourant les routes à sa recherche.
Alors depuis que Sabaude m'a demandé en mariage, je vis dans cette angoisse, qu'à son tour il disparaisse.

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Syrielle
"Brune restera Brune quoi qu'il arrive"

C'est une toute autre Brune qui est devant les yeux de la jeune du Ried une Brune splendide et qui fera briller les yeux de son renard, elle sait Syrielle dans son coeur que le renard et le rouge gorge sont fait l'un pour l'autre.


Tu es magnifique Brune et très belle tu n'as juste pas l'habitude de la coiffure mais je t'assure que ton renard aura les yeux pétillants et quand il te verra dans ta robe il n'aura qu'une envie, celle de te croquer pendant la nuit de noce.

Les couches de jupons glissent sur le buste généreux de la mariée pour atteindre la taille fine, la jeune du Ried se demande comment elle va faire pour serrer les rubans du corsage, ce qui arrive au finale heureusement la couturière a pris la bonne mesure, on tire sur les lacets fait de ruban de soies en espérant que cela n'explose pas devant.

Dit donc faudrait maigrir des nénés hein! C'est pas croyable une chose pareil, j'espère que ça explosera pas pendant la cérémonie, alors surtout
respire pas trop fort et ne rit pas trop.


Hop! Hop! finalement tout ce passe bien c'était la bonne mesure la crainte n'y est plus, Brune lui explique un passé douloureux maintenant la jeune du Ried comprend l'angoisse de son amie.

Je comprend ton angoisse et c'est naturel que tu puisses avoir cette crainte mais je suis certaine que ton renard ne se faufilera pas car il t'aime, en ce moment il doit attendre avec impatience ton arrivée.

Syrielle arrive enfin à avoir raison du corsage et fait tournée Brune vers le miroir .

Regarde toi comme tu es belle une vrai reine et ce n'est pas un rêve crois moi, tu veux que je te pince pour voir ?

Elle aussi devait se préparer et mettre sa robe une jolie pour faire honneur à ses amies et son rang bien entendu, elle savait que son cousin viendrai et qu'il était intransigeant sur les vêtements .
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Sabaude
[Sous le chêne, face non visible, roux pelage et rousse crinière]

Si au pas il franchit les grilles de Moulicent et continue en direction du parc, Carlys est laissé là. Celui-ci s'entretiendra avec les cochers qui conduiront sa sélection d'audacieux invités vers un après mariage mémorable.
Digne de mémoire... A coup sûr l'estime ne frappera pas à l'huis quand au petit matin un vent de vitupération soufflera dans sa direction. Qu'importe, Renard est las du conformisme et de la retenue. S'il doit affronter l'hostilité et la réprobation, aux rabat-joie il opposera l’indifférence.

Si au château on s'affaire le parc est désert, excepté cet ensemble de petits chanteurs et déballage d'instruments qui fait éternuer le maître des lieux à l'approche de ceux-ci. Sur l'encolure de son bai il se penche, observe les crève-tympans et sur un air de tralalalalère austère de ses arcades sourcilières délivre son envie de les voir s'égailler comme des moineaux à l'entrée d'un chat dans la volière.


-Ce jour je ne veux entendre que le bruissement des feuilles, le frottement des étoffes, les trilles des mésanges et du rouge-gorge. Ajoutons une pincée de soupirs des mal élevés et agacés. Allez du vent. Ne craignez pas la religieuse je m'en charge... plus tard.

Le chêne des épousailles n'est pas loin et il jurerait l'avoir vu se parer un court instant d'une traîne de feu. Cette chevelure... Du vénérable il fait le tour et pose pied à terre devant l’incendiaire.

-Rosalinde.. Voilà un couvert végétal que votre présence transforme en boudoir. Je suis ravi que vous ayez pu venir. Nos derniers courriers échangés évoquaient une possible amitié que je serais bien aise d'éprouver séance tenante.

Sur un rire propre au jeune taquin qu'il peut être il retire la chemise de lin qui couvre son torse et la lance dans le giron de la rousse.

-Si vous pouviez détourner le regard pendant que je revêts mes habits de mariage.

Le sourire aux lèvres il ouvre une des sacoches de selle et en extirpe une peau de mouton qui dépliée révèle une tenue noire et lie de vin. Dos tourné la langue l'est aussi, peut-être pas sept fois.

- Nous garderons ceci pour nous voulez-vous. Etes vous prête à me faire confiance pour ce soir ? Le petit carton rouge...
Lucky.
[Alençon, au Lac, Jour du Mariage]

Sortant du Lac encore brumeux, nu comme un ver et propre comme écu neuf, j'exposai ma nudité au soleil levant avec un plaisir et une langueur qui me surpris moi-même. Le fond de l'air était doux et le calme des lieux offrait une ambiance apaisante au jeune homme qui s'éveillait plus lentement que d'habitude ce matin-là. J'allai nonchalemment sous un vieux chêne et arracha quelques jeunes pousses de l'arbre pour m'en frotter énergiquement la tignasse, histoire de lui donner plus d'éclat et de brillance. Après m'être asséché avec une vieille étoffe rapiécée, je commençai a m'oindre le corps d'une huile musquée, que j'avais payé une petite fortune à un bateleur peu scrupuleux et dont je conservais l'usage pour un évènement bien spécial. Massant vigoureusement la chaire légèrement velue pour bien faire pénétrer le tout, je demeurai tout de même sur mes gardes pendant cette délicate et exigeante opération. Mon regard s'attardait a gauche et a droite, ne voulant scandaliser personne en ce paisible matin printanier. Le calme inquiétant d'Alençon ses dernier temps me servait plutôt bien aujourd'hui. Habillons notre déconvenance de mes braies noires, de ma chemise blanche, sans oublier mes bottes. Une coquetterie achetée la veille au Marché a Antioppe attendait au fond de mon sac. Un col dont le choix de la couleur allait surement faire rire tous ceux qui me connaissent. Je l'ai finalement choisi noir. Je sais, on me dira que je suis parfaitement habillé pour jouer les taverniers a Paris mais qu'importe. C'est simple, classique et ca me plaisait bien alors...soit.

Après le corps; l'esprit. Ça c'était une autre histoire.

Impossible de comprendre ou de me rappeler cette missive sibylline du Renard et de Brune. Quelle cervelle d'oiseau j'avais. Pour le petit charpentier que j'étais, c'était déjà tout un honneur de voir un jeune messager a ma porte, me délivrer un message. Lorsqu'il me dit que celui-ci venait de Moulincent, j'en restai bouche bée.

Il me dit encore qu'il attendrait que je signe au bas du parchemin (a savoir) si j'accepte ou non la proposition avant de repartir immédiatement avec le document vers Moulincent, j'en restai pantois. Vous avez dit impressionnable le garçon...Après avoir lu, signé et remis au jeune messager le document, je me rendis compte de ma témérité. J'avais accepté, oui mais il ne me restais plus que des brides dans ma mémoire.

...................votre présence serait vraiment appréciée à notre mariage................................................................vous rendre au porte de Moulincent..............................attendre au grille...............................................................................des instructions supplémentaires vous seront communiquées à ce moment.

Et encore, je ne suis même pas sur si je peux me fier a ma mémoire. Heureusement qu'il s'agit de Sabaude et de Brunehaut, j'ai confiance en eu, mais qu'en même. Misère. Ayant accepter, il ne me restait plus qu'à assumer. Un marchant ambulant m'amènerait jusqu'au grille de Moulincent et rendu-là j'attendrai.....qui sait la mémoire me reviendrait peut-être..... Ou mieux quelqu'un m'y attendrait. Au pire, je pourrais voir les nobles et les bourgeois invités, défiler devant les grilles sans avoir l'air d'un gueux dans mes vêtements tout propre.
Rosalinde
    [Sous chêne, grillée]

Et merde, elle avait été repérée. Et puis là, là tout de suite maintenant, si Nicolas arrivait, y'aurait absolument plus moyen de se planquer étant donné qu'elle n'avait pas les gênes caméléon - et ignorait totalement ce que pouvait bien être un caméléon au passage - et que le cul du cheval qui dépassait de derrière l'arbre indiquerait à tout venant que quelqu'un était stationné là. Tant pis.

Elle sourit quand même au futur marié, parce que c'était le futur marié, il devait être un peu stressé, tout ça, et puis tout le monde doit avoir l'air content d'assister à son mariage, et ça c'était même pas du chiqué, elle était contente pour de vrai.


- Tiens, Mister Fox ! Bonjour !

Bon, là, elle venait salement de griller son nom de code. Peu importait, le Borgne n'était pas là, et leurs pseudo-complots ne visaient que lui. Et voilà qu'il se lance dans une tirade à base boudoir, et d'éprouver son amitié... Juste avant qu'il ne se lance dans l'enlevage de chemise, et ne la lui lance au visage. Omongieu omongieu omongieu mais QU'EST-CE QU'IL FOUTAIT BORDEL ??!

- Whaaaaaaaaaaaaaaaat ?

Ça avait tendance à sortir en anglais, quand elle s'énervait/paniquait, ces derniers temps. Rapport qu'elle préférait dire ses gros mots dans une langue étrangère, pour ne pas habituer son fils à entendre de vilains mots. Heureusement, tout de suite après, il lui demande d'être assez gentille pour détourner le regard. Ce qu'elle fait sans se faire prier, se tournant avant même d'avoir ôté la chemise qui lui obstruait la vue. Le vent de panique souffle un peu moins fort, il n'était pas venu pour répéter avec elle son strip-tease de nuit de noces, ou Dieu seul sait quoi d'autre.

Un peu rouge, elle s'évente du plat de la main, avant de se mettre à plier soigneusement la chemise, histoire de se donner une contenance. Et lorsqu'il lui indique qu'il vaudrait mieux qu'ils gardent ça pour eux - ce qu'elle trouve inutile de confirmer - elle grommelle :


- Nonméyapahassédepiècesdanlechatopourvouchangélàba ?

Mais très bas, hein, comme ça on est pas très sûrs qu'il ait entendu, et en plus vaut mieux passer pour une râleuse que pour une hystérique. Et elle avait toujours un peu l'air d'une hystérique quand elle criait, valait mieux éviter de donner cette image d'elle-même. D'autant que c'était en partie l'excuse trouvée par Finn pour la quitter. Alors imaginons que Nicolas soit arrivé, et qu'il l'entende, et... Valait mieux ne pas trop y penser, elle en aurait des sueurs froides.

Secousse capillaire pour remettre ses idées en place. Et réponse à la dernière question.


- Oui, bien sûr, mais... Allez-vous enfin m'avouer ce que vous préparez ainsi ?

Elle se doutait qu'il n'en ferait rien, mais au moins... Elle aurait tenté. Le regard toujours tourné vers ailleurs que Sabaude, elle en revient au sujet initial.

- Et je suppose qu'à défaut de miroir, vous comptez sur moi pour lisser votre tenue et vous recoiffer ? Sûr qu'il ne faudrait pas que vous arriviez devant Brune avec l'air de quelqu'un qui sort du plumard...

Et ce rôle de coiffeuse-habilleuse lui sied parfaitement. A coup sûr, Sabaude avait repéré en elle la Parisienne, son talent inné pour la mode et son indéniable bon goût vestimentaire, ainsi que sa toujours impeccable mise. Hum hum. Quand elle n'était pas gâtée par un peu de lait avalé puis recraché, ou de la bave de bébé, ou un truc renversé dans une précipitation quelconque... Dur dur d'être mère. Enfin, par bonheur, aujourd'hui, elle était parfaite de la tête aux pieds, et c'était bien tout ce qui comptait.
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