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[RP] Il était une fois, Renard et Rouge Gorge.

Alyra
La brune s'amusait drôlement à faire cavaler sa jument, ce qui ne semblait pas bien sécurisant dans les rues alençonnaises. Mais qu'importait. Et de toutes façons, ils sortirent rapidement de la ville pour se diriger vers le domaine de Moulicent. Ah, qu'elle était heureuse de se retrouver à chevaucher. La dernière fois remontait à une éternité, en Italie septentrionale, non loin de la plaine du Pô, accompagnée du paternel. Mais ce n'était pas le moment de s'épancher sur d'éventuels souvenirs qu'ils arracheraient, pour sûr, un sale air de nostalgie.
Ne sachant point vraiment où se dirigeait, elle suivait Lug à la voix, en arrière, qui lui indiquait la direction. Bien heureusement, il s'était renseigné sur le chemin à suivre. Elle qui pensait qu'ils finiraient par se perdre, et arriver en retard, cela n'allait point être le cas.

Alyra vérifiait de temps à autre si le brun suivait l'allure. Il est vrai qu'elle ne le ménageait pas. Cela faisait bien trop longtemps qu'elle n'avait pas monté pour rester au trot. L'italienne sollicitait sans cesse sa jument afin de la faire galoper plus vite. Par chance, elle avait l'air d'être tombée sur un quadrupède bien en forme. Ne ralentissant pas l'allure, l'androgyne déboula, non point vraiment discrètement, au sein du domaine où se déroulerait le mariage. Le lieu était encore bien calme. Et bien vite, elle comprit qu'elle venait de briser la tranquillité qui régnait icelieu. Humpf, quel vacarme tu fais, ma pauvre 'Lyra... Elle portait bon espoir qu'elle ne s'était pas faite trop entendre... Mais cela semblait bien vain. La Romaine calma alors l'excitation de la jument, qu'elle lui avait transmise par toutes ses sollicitations, d'une douce et longue caresse de la paume de la main.

Un regard en arrière.
Lug n'était pas loin, elle arrivait à voir sa silhouette et celle de son cheval se dessiner. Elle laissa sa jument près du seuil, ne sachant pas vraiment où elle devait la laisser. Désormais plus discrète, elle avança près du lieu de cérémonie...
Liptis
Un message attendait l'Arrageois à l'auberge. Il était attendu auprès de Brune. Il se renseigna auprès de l'aubergiste où se trouvait Moulicent.

Pour cela, il devait y aller à cheval. Il soupira puis se dirigea vers l'écurie. "Canasson" l'attendait. Lorsque l'animal le vit arriver il sembla heureux... non pas de voir son cavalier mais surtout de pouvoir le malmener un peu plus. Le hennissement qui se fit entendre confirma ce fait.

Liptis fit sortir le canasson puis entreprit de monter sur son dos. Mais, à chaque fois, la bête bougeait légèrement, empêchant l'homme de grimper. Liptis maugréa encore et encore tandis que l'animal hennissait de plaisir de voir son cavalier malmené. L'homme se planta devant "Canasson", le regarda fixement et froidement et le prévint qu'il devait arrêter de se moquer de lui. Le cheval s'ébroua comme pour lui signifier que ces paroles n'avaient que peu d'effet sur lui. Mais, néanmoins, il se laissa faire et l'homme se retrouva en selle. L'étrange équipage se mit en mouvement avec un cavalier peut assuré mais tenant malgré tout en selle.

Le chemin vers Moulicent était bien assez long pour Liptis qui subissait les divers aléas du chemin. L'animal se plaisait à constater l'inconfort de son cavalier qui n'arrivait pas à ramener l'ordre dans l'équipage.

Enfin, Moulicent fut bientôt en vue, au plus grand plaisir de Liptis.

En arrivant, il arriva à mettre pied à terre sans tomber, soucieux de paraitre à son avantage devant le personnel de la riche demeure.

Avisant une personne il lui demanda de prévenir sa maîtresse de son arrivée...


- Veuillez prévenir dame Brune que son filleul, Liptis, est arrivée.

L'arrageois entreprit d'attendre une réponse de la future mariée...
Louis.guillaume
Il en avait fait du chemin depuis quelques jours pour assister à ce mariage, le vagabond.

Ce matin là, alors qu'il avait oublié que c'était le jour des noces de son cousin et de sa vassale, c'est Maelia, dans un moment de calme conversation qui lui demanda la date de l’événement.

Un sursaut plus tard et habillé avec classe, comme toujours, le beau brun admira le ventre rond de sa douce sur lequel glissait la robe qu'elle était en train d'enfiler.


Tu es ravissante mon âme !

Il sourit et se pressa un peu de finir de passer sa tenue à lui, faut dire qu'il aimait bien empiler les couches, mais on avait la classe ou on l'avait pas.

Il faut que nous passions chercher Lynette aussi. Nous allons prendre la voiture et nous irons ensemble à Moulicent.

Songeant qu'il serait peu être en retard, le vagabond serra un peu les dents, angoissé à l'idée de faire attendre sa vassale. C'est que quand même, il était le témoin. Mais aussi avait-il oublié de lui dire qu'il suffisait qu'il entre dans un lieu de culte pour qu'il s'endorme.

L'idée de prendre les enfants lui traversa l'esprit aussi, mais les jumeaux étaient avec les marmules et ils n'avait pas le temps de passer les récupérer à Beaumont. Et puis, ils s'amusaient les gosses, pas besoin de leur imposer une cérémonie. Seule Emma serait donc avec eux et le brun se réjouissait d'avance de l'avoir dans ses bras pour passer le temps.

Et puis le couple d’inséparables prit la direction d'Evron pour aller chercher la ponette. Arrivés aux portes de la baronnie, le vagabond présenta et se fit annoncer avant de brailler :


Lyneeeeeeeeeeeeeeeeetteeeeeeuuuuuuh !! Etes-vous prête, nous sommes en retard !!!!
Brunehautdartois
Enfin prête

Tu devrais filer t'habiller maintenant Syrielle.

Fit elle à sa jeune demoiselle d'honneur tout en se regardant dans le psyché, alors que Syrielle filait sans demander son reste.
Mains en corbeille sous ses seins, moue dubitative face à son reflet.


Ils ont parfaits mes seins, pourquoi les trouve-t-elle trop gros.

Elle inspire, expire, non tout va bien de ce côté il semblerait que ça puisse tenir toute la cérémonie, aucune échappée possible.

Alors qu'elle examine sa tenue sous toutes les coutures, une domestique vient la prévenir de la présence de son filleul lui remettant un pli par la même occasion.

Qu'il monte jusqu'ici, vous pouvez aussi vérifier si le marié est bien arrivé également?


La jeune servant s'incline et répond aussitôt avant de quitter la pièce.

Oui Madame, il est arrivé je l'ai vu passer.

Une angoisse de moins à surmonter, qu'importait la tenue qu'il portait, elle n'avait posé la question même si sa curiosité grandissait.
Son absence commençait aussi à lui peser, les secrets autour de la surprise qu'il réservait pour l'après cérémonie aussi....Elle avait surtout hâte, le voir apaiserait toutes ses craintes, en croisant simplement son regard....

Nerveusement elle décacheta le courrier qu'on lui avait remis,le temps que Liptis fasse son apparition, un fin sourire éclaira son visage, sa demie, elle n'avait pas oublié malgré ses charges et ses devoirs.




Ma chère Prune,

Je ne raterais l'évènement pour rien au monde et j'espère ne pas être trop en retard ...
J'aurais voulu t'aider à enfiler ta belle robe mais je crains de ne pas être en état ...
Ce sera déjà beau si je ne pose pas mon oeuf dans le carosse, Locke en tournerait de l'oeil ... Ne parlons pas de malheur !!*rit*

Ne commencez pas sans nous hein !!

Je t'embrasse ma chère demie ...

Mini

PS : J'espère que le gâteau des mariés sera bon, figure-toi que nous ne venons que pour cela ! Enfin, surtout tes neveux hein !! Aussi gourmands que leur mère ...*rit*

_________________
Sabaude
[Sous le chêne, côté boudoir]

C'est amusé qu'il constate d'un coup d'oeil par dessus l'épaule que la rousse s'est drapée d'un embarras que son manque de pudeur a fait naître. Le bout de ses doigts lisse la soie noire de la chemise et le velours du gilet long aux couleurs d'un grand cru servi dans un verre à liseré d'or.

-Une surprise est comme l'épouse le soir de sa nuit de noces. Il faut la laisser venir à soi, s'imprégner de l'excitation qui rosit ses joues et tend l’étoffe d'une poitrine que l'émoi charnel élève aux caresses du promis qui patiemment la déshabille de ses iris, la promesse suspendue à ses lèvres d'épanouir au jardin la rose.

Désormais couvert il s'approche sans un bruit de son invitée, perche ses paumes sur les épaules graciles et accompagne le geste d'une légère pression pour que se retourne la dame.

- Point de lissage, je suis assez grand pour me vêtir seul.

Bien conscient que la proximité trouble, au Renard d'en user et abuser. Bouche contre lobe il délivre

- Sur l'instant vous me détesterez. Puis peu à peu vous comprendrez, et il n'appartiendra alors qu'à vous de profiter de l'opportunité. Souvenez-vous de ceci ce soir avant que de vouloir enfoncer vos ongles dans mes chairs.

Le bâtard se fend alors de trois pas en arrière, la mine réjouie de l’insouciant tendue en guise de parade et tourne sur lui même bras écartés.

- Ai-je l'air de sortir du plumard, ma dame du boudoir ?
Lug
C'est dans ses moments là que Lug regrettait de ne pas avoir été assidu lorsque, dans son jeune âge il avait fait ses premiers pas avec les chevaux. Il se souviendrait longtemps de ses leçons, principalement pour les chutes d'ailleurs mais bon, il n'allait pas se plaindre lui le fils recueilli donc il appris l'équitation et l'art de se tenir sur le cheval, relativement mal et d'une façon très... spectaculaire toujours au galop négligeant les voltes, virevoltes et compagnies. Toutefois, il devait bien l'avouer, il avait une nette préférence pour les cordages et l'odeur du sel, les vagues s'écrasant sur le visage tandis que l'esquif va au plus serrer, voiles lofé... C'était probablement ce qui lui manquait le plus à Alençon... l'absence de la mer.

Retrouvant ses esprits tandis que le cheval fait un écart, il rit doucement de la chevauchée. alors que des larmes coulent le long de ses joues suite à la vitesse. Depuis qu'il a eu le malheur de s'arrêter prêt d'un vacher pour tenter de lui acheter une bête pour l'apporter en cadeau de mariage, Alyra avait fouetté sa jument l'envoyant au triple galop à travers la campagne. Bredouillant quelques excuses au paysan atterré, il envoya sa propre monture au galop tentant de rattraper la pétillante italienne. Autant pour son idée de leur offrir une vache... Pourtant ça les auraient bien amusé au milieu des bagues, fibules et autre cadeau orthodoxe...

Malheureusement, il n'arriva pas à la remonter avant le domaine et, ses leçons d'équitations étant fort loin, il ne parvint pas non plus à complètement maitriser son étalon, ni même un tout petit peu d'ailleurs, faisant ainsi une spectaculaire entrée au galop, dépassant une jument et quelques foulées plus loin sa cavalière, allant vers le chêne du mariage alors qu'il se couche sur l'encolure de l'alezan alors qu'un cri franchi ses lèvres... après tout pourquoi pas en plus il y a personne


YAAAAHOUUUUUUU
Rosalinde
Vision bien idyllique de la nuit de noces qu'il avait là... Elle ne peut s'empêcher de lui faire remarquer.

- On voit que vous n'avez pas à épouser une pucelle terrorisée...

Elle n'imaginait même pas ce qu'on pouvait ressentir à ce moment là, puisqu'au jour de son mariage elle n'était plus vierge depuis belle lurette, mais se doutait que le moment ne devait pas être des plus agréable. Et pas du genre... Comme il le décrivait. Enfin. A la pression sur ses épaules, elle se retourne, et contemple sa tenue avec un petit air satisfait, même si, même si... Peut-être un pli ou deux auraient mérité d'être remis en place. Mais il ne voulait pas de son aide ? Et bien elle ne l'aiderait pas, et taaaaant pis pour lui !

Pour ce qui était de la surprise, il prit un malin plaisir à se pencher à son oreille, pour lui parler de la surprise... Et ce qu'elle entendit ne fut pas spécialement pour la rassurer. Le détester, sur le coup ? Misère de misère de misère. Elle n'osait même pas imaginer ce qu'il lui préparait. Ou plutôt, elle n'osait pas formuler ses craintes. Mais lorsqu'il parla de lui enfoncer ses ongles dans la chair... Elle partit dans un éclat de rire.


- Ca vous ferait bien trop plaisir !

Et hop, une petite tape sur son bras, en prime. Puis le regarde se reculer et parader, petit sourire en coin... Exprès, qu'il ne sache pas bien s'il était ironique ou pas.

- Beau comme un dieu grec !

Bon. Elle ne peut pas s'en empêcher. Elle remet ses plis en place.

- Et si on allait attendre Brune, maintenant ? De toute façon, ma planque est grillée !

Et, galante, de lui offrir son bras... Juste avant de voir passer un cheval, à toute allure... Et son cavalier, qui donnait de la voix.
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Mini.
[Dans le carrosse, sur la route, une Demie en Goguette avec ses troupes ...]

Le voyage est long ...

De soupirer à fendre l'âme sûrement plus impatiente encore que les monstres se tortillant à ses côtés, beuglant toutes les cinq minutes et demie (C'est important de le souligner !) : "On est presque arrivé ?"

Je sais ma chérie.
J'ai mal au ventre, l'asticot fait savoir que la position ne lui convient pas !


... A elle non plus d'ailleurs mais ils n'avaient guère le choix !

Crois-tu que Prune a changé ?
As-tu changé lorsque je t'ai passé la bague au doigt ?
...


Oui, bon à question idiote ... Réponse plus idiote encore ! Evidemment qu'elle n'avait pas changé ... Mais cela faisait si longtemps qu'elle n'avait vu sa demie ... L'impatience la gagnait au fur et à mesure que les lieues défilaient ...

Tata Brune aura une belle robe, môman.
Je ne sais Lily, je ne sais. Mais je suppose que Oui, naturellement.
Et je pourrais jeter des pétales de roses devant ses pieds à l'église hein, dis môman ?
Il faudra voir cela avec elle, Lily.
Moi ! J'serais son garde du corps jusqu'à l'autel !


Et Liam de dégainer son épée de bois, manquant de crever un oeil à la pauvre Ambre dont le seul passe-temps était soit de tirer le chignon de sa mère, soit de roupiller ...

J'espère que nous ne serons pas en retard.
Si le cocher accélère, tu risques de donner naissance à notre enfant ici même.


De ronchonner dans sa barbiche, tout en sachant pertinemment que son adorable époux avait raison ... Encore ! Pourquoi fallait-il toujours qu'il ait raison ?! Cela finissait par être agaçant à la fin !

Sûr que je ne voudrais pas que tu tournes de l'oeil en voyant ça !

Et toc !

Allez, ne t'en fais pas. Plus que quelques lieues et nous y serons ...
J'ai hâte de lui présenter Asceline. Tu crois qu'elle va lui plaire ... ?
Asceline plaît à tout le monde, ma chérie. C'est normal, c'est notre fille !


Les deux époux rirent doucement et le paysage continua de défiler par la fenêtre ... Les montagnes étaient loin derrière ... Aussi loin que les charges lui pesant sur les épaules quelques jours auparavant ... Quelques jours loin de leur Savoie leur ferait du bien à tous ...

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Asceline
[Dans le carrosse en route avec Mini et Co]

Rencontrer sa demi-tatie soeur de sa Mini-mamy... La brune n'en pouvait plus de ce voyage interminable et de ses frangins insupportables durant ceux-ci. Pourquoi étaient-ils obligés de demander toutes les deux minutes: "ça y est? On est arrivés?", "Maman, on est encore loin?", "Je dois faire pipi!"

"Maman! Asceline m'a donné un coup de coude!"

Même pas vrai d'abord! A se demander qui était l'enfant dans l'histoire. Je t'ai caressé les côtes, nuance!
"J'vais aussi te les chatouiller avec mon épée de bois! Tu rigoleras moins!"
Essaie un peu pour voir!
"Ah! Ouais?!"
"CA SUFFIT vous deux!"
Hurla le père en voyant la mère grimacer d'agacement. C'est que dans ces cas-là, elle avait tendance à avoir un oeil qui partait en vrille avant de partir définitivement en vrac. "Si vous continuez, vous ferez le reste du chemin à pied!"
"Ca veut dire qu'on est pas loin alors?"
Insistait Lilly.
-Pfff! Reviens dans 20kg Minus! Lança Asceline en dernier signe de provocation à son petit frère qu'elle adorait pourtant.
"Mamaaaaaaaan!" Ajouta Lyam sur un ton pleurnichard.
"ASCELINE!! LYAM!!" Accentua Locke mentant fin à la discussion.

Faut dire, qu'à force d'être confinés à 6 et demi dans la voiture, ils pétaient tous un peu les plombs. Parlons-en du demi d'ailleurs... D'où sortait-il celui-là? Souvenir de voyage rapporté par les deux tourtereaux. En ce moment, ils se demandaient tous trois, Ambre étant trop petite, si ces machins là pouvaient nager, ou même flotter, si on les lançait dans le lac avec une corde attachée à la cheville et un leste attaché à la corde... Perdue dans ces pensées, Asceline regardait au dehors la mine un peu boudeuse.
Alyra
Elle qui pensait avoir été bien bruyante, ce n'était rien comparé à l'entrée du brun ! L’alezan lancé au galop, il eut également la bonne idée de faire retentir sa voix, sans raison apparente. Sourcil haussé, avant qu'un sourire amusé se dessine sur le visage de la brune. Il n'avait pas l'air de réussir à maîtriser sa monture, elle semblait n'en faire qu'à sa tête tandis que le cavalier la pressait davantage. Elle l'observait d'un air inquiet, espérant qu'il n'allait pas se blesser... La chute était alors inévitable avec son talent équestre. Alors que le jeune homme plantait une énième fois ses talons dans ses flancs, il s’envola en un superbe vol plané suite à une ruade, atterrissant lourdement sur le dos, rebondissant alors qu’un bruit sourd se fit entendre.
Le premier réflexe de la brune fut donc de courir près de Lug, gisant immobile sur le sol afin de vérifier que tout allait bien. Mais entre temps, la bête furieuse avait fait demi-tour, et fonçait désormais sur Alyra. La respiration de cette dernière se coupa un instant, l'instant où ses ébènes croisèrent celles de l’alezan. Loin d'être le genre de damoiselle à crier de panique, ou de peur, elle eut un mouvement latéral preste qui la dévia alors de la voie, laissant le quadrupède filer au loin.

Le cœur battant la chamade suite à sa rencontre avec l’étalon, elle s’approcha de son brun étaler de tout son long sur le sol, le corps détendu, inconscient. Inquiète elle s’agenouilla à ses côtés pour vérifier s’il était toujours de ce monde et en quel état. Quelle stupide personne se dit-elle en se penchant sur lui. Résistant à sa première envie : le rouer de coup jusqu’à ce qu’il se réveille, elle se contenta de le secouer doucement d’abord puis de plus en plus fort jusqu’à ce qu’il ouvrit les yeux. Voyant d’abord flou, des taches de lumières et de couleurs emmêlée dansant devant ses yeux, Lug cligna des yeux jusqu’à retrouver sa vision et voir une italienne inquiète sous ses yeux. Souriant doucement pour la rassurer il fit jouer ses membres afin d’estimer les dégâts : quelques côtes froissées et des muscles endoloris. Se relevant vaille que vaille en prenant appuis sur Alyra pour l’aider à retrouver la position debout.
Quel soulagement se fut de le voir ouvrir doucement les yeux, et d'apercevoir un léger sourire sur ses lèvres. Alors qu'il s'agrippait à elle pour se relever, elle glissa une main dans son dos afin de l'aider comme elle pouvait.

- Vas-y doucement Lug... Comment te sens-tu ?

La brune le regarda, toujours inquiète, se demandant qu'il était en état pour suivre la cérémonie ou s'il fallait qu'il reste au calme, le temps de se remettre de sa lourde chute. Tentant de retenir une grimace de douleur tandis qu’il sent les muscles de sa jambe gauche se nouer, il se redresse tant bien que mal, inspirant l’air à grande gorgée tout en se concentrant sur ses mains afin d’en arrêter leur tremblement. Après quelques instant le tremblement cessa et il pu frotter ses vêtements, miraculeusement épargner par la boue, le crottin, les déchirures et autres, tapant doucement ses habits afin d’en retirer la poussière. Soucieux de la soulager un peu il lui demanda d’une voix taquine :

- Dis moi, tu ne pourrais pas me rendre l’immense servir de me frotter le dos et les fesses pour la poussière…

Post composé à quatre mains avec LJD Lug
Liptis
Liptis attendait le retour de la domestique. Il en profitait pour admirer le domaine... Du moins ce qu'il pouvait en voir.
L'endroit lui plaisait bien ; il devait toutefois bouger sans cesse afin de ne pas gêner la domesticité en pleine effervescence.

La jeune domestique se retrouva soudain près de lui. Liptis sursauta légèrement, ne l'ayant pas entendu arrivé.

Elle lui apprit qu'elle devait l'accompagner auprès de sa maitresse. L'Arrageois suivit la jeune femme ; après avoir toqué à la porte et avoir constaté que sa maitresse était visible, elle invita l'homme à avancer.


- Ma chère marraine... Tu es resplendissante. Tu vas faire une superbe mariée. Ton promis a vraiment beaucoup de chance.

Il s'avança et bisa sa tendre marraine avant de la prendre dans ses bras.
- C'est vraiment un fort beau jour. Je suis si heureux pour toi. Tu le mérite tellement.
Il la regarda, si belle, si rayonnante.
Sabaude
[Devant l'autel - mais où sont passés les témoins?]



Quand une femme vous remet les plis en place d'autorité ou par maniaquerie il faut laisser faire sous peine de la froisser plus que l'habit. Cela ne coûte rien et le souci du détail s'en porte mieux.

- Un dieu grec dites-vous. Vous ne vous embarrassez pas de flatterie ce qui est pour me plaire. Laissons la mythologie statufiée de côté. S'il y avait un chien dans les parages je me prendrais pour le renard de Teumesse tant ce mariage commence à faire figure de guerre des nerfs.

Moulicent troque le regard qui couve pour le bras qui recouvre, et s'il n'était homme il pèserait sur cette amicale béquille. Mais il est né mâle avec tout ce que cela comporte de fierté, d’ego et de refus de défaillance, donc s'en tenir à une petite déclaration de circonstance suffira. Montrer le nuage devant et tourner le dos à l'orage derrière.

-Passons de l'autre côté du miroir ou du boudoir, oui passons. D'Pommière je suis aussi fébrile que vous tout à coup. N'est-ce pas un homme traîné par un cheval que je viens de voir passer?

La diversion arrive à point nommé pour déposer la rouquine sur un banc et lui même prendre place devant l'autel. Il fait un beau gland en rappel! Penchons nous pour un ramasser un et occuper l'esprit et la main tandis que peu à peu le majestueux chêne laisse un sentiment d'écrasante solitude sur les épaules du Renard dont la gorge est nouée comme un vieux tronc. Désinvolte à quelques lieues de là et fiévreux ici bas, voilà le constat du promis dont le fruit passe de doigt en doigt au rythme de la recherche en survole de ses iris. Des bancs vides ou presque - sourire anxieux à la rousse -. Elle viendra il le sait, mais eux seront-ils là? Ses témoins dont il a besoin plus qu'il n'a voulu le leur montrer.
Joseced
Une fois sa soif satisfaite, José se remit en chemin, décider à faire le voyage d'une traite, il galopa jusqu'à l'eglise puis y pénettra.
Il reconnus de suite Sabaude joliment vêtus, devant l'autel, il devait l'attendre. José traversa la nef d'un pas rapide.
Arrivé, il lui fit une tape amicale sur l'épaule :


-C'est bon je suis pas trop à la bourre ?
Erwelyn
[Le mois d'mai dans les royaumes, c'est le jour de mariage !*]

Un mariage, encore un, et bizarrement ça n'était pas pour déplaire à la Jeneffe. Elle aimait cette ambiance de fête, ces mariés fébriles, ces invités ayant hâte de festoyer, de boire et de danser, ce temps qui s'arrête en ce jour qui la plupart du temps était orgiaque. Peut-être aussi que le spectacle de deux personnes se liant pour la vie était une petite vengeance personnelle face à son cas, elle qui avait été, par un curieux coup du sort, poussée à épouser la personne qu'elle supportait le moins au monde. Mais dans ce malheur, Aristote lui avait fait un beau cadeau finalement en envoyant son mari dans un monastère depuis plusieurs années maintenant. Cette absence lui permettait aujourd'hui de mettre en route une procédure de dissolution de mariage qui, elle l'espérait, serait bientôt actée par l’Église.
Voilà donc ce que se disait la Corleone alors que la vieille Germaine finissait d'attacher son hennin qui tenait difficilement en place à cause de la masse de cheveux qui trônaient sur sa tête. Les raser après sa chute des remparts, voilà quelques années en arrière, leur avait donné une nouvelle vigueur. Comme disait Isabelle il fut un temps, elle ressemblait de plus en plus à un poteau. La comparaison était étrange mais bizarrement, ça parlait à tout le monde lorsque celle-ci était énoncée.

Maine finissait donc à peine de déposer quelques gouttes d'eau de rose au creux de son cou lorsque le cri du vicomte retentit à travers le château. C'est qu'il avait de la voix, le bougre ! En un tourbillon la duchesse fut dehors, bousculant au passage Germaine qui manqua de se retrouver les fesses au sol, s'excusant à peine. Lynette attrapa sa cape au passage, plaça sa fiole de liqueur de poire à l'intérieur et se rendit au dehors, pile quand le couple vicomtal commençait à s'impatienter.


Chuis lààà !

Et hop, un coucou à l'un puis à l'autre avec son gros bidou et direction l'Alençon. Et évidemment, Lynette ne serait pas Lynette sans démarrer la conversation au quart de tour et sans que ses hôtes n'aient eu le temps de dire tarte à la myrtille. On est poney rose ou on l'est pas...

Il se passe où le mariage ? Ça fait longtemps qu'ils sont fiancés ? Et vous croyez qu'il fait quel temps en Alençon ? Figurez-vous que moi, le jour de mon mariage...

Et c'est accompagnés de cette douce mélodie - les pauvres - que les Mainois prirent la direction du duché voisin.

[* Libre adaptation de "Dimanche à Bamako" de Amadou et Mariam]
_________________
Riton le Rond, incarné par Sabaude
[A Moulicent effectivement, mais à l'église et non au château. Riton le Rond et Joseced un témoin distrait]


Devant l'autel de l'église se tient un homme nommé Riton le rond. Sur son front des gouttes de sueur, sous ses sabots le crottin du bourrin et dans ses paluches poisseuses un glaviot. Tout est bas chez lui, dont la vue et l’ouïe.
Donc, quand enfin une main se pose sur son épaule il ne peut plus se retenir. Des heures qu'il attend là planté comme un navet. Il lui a dit l'curé qu'elle ne viendrait pas et pour le coup il l'a étalé d'un pain, petit, comme une michette qu'aurait pas gonflé... Mais s'est pas r'levé l'con!
M'enfin l'avait raison l'Riton car sa Jeannon est là et il l'attrape pour passer directement au baiser des épousés. Il lui fera même sa nuit de noce sur le linge blanc de l'autel à sa gueuse!


- Ma Jeannon!
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