Tynop
... Celle de la vérité qui se révèle.
Rodin
Le soleil irradiant le cours d'eau de ses rayons lumineux témoignait du retour des beaux jours dans le Sud du Royaume. Exactement reflétée par l'azur immobile de la rivière, la silhouette du blondinet se dressait sur la berge qu'il parcourait. Le lieu était paisible et calme, dégageait une sorte de sérénité susceptible d'envahir l'homme le plus ennuyé du monde. A l'écart des sentiers généralement empruntés par les voyageurs, il garantissait une tranquillité relative à ceux qui l'arpentaient et désiraient laisser leur esprit vagabonder au gré des flots.
Pourtant ce n'était pas en quête d'un isolement restaurateur que le blondinet se retrouvait ici. Bavard comme pas deux, il préférait largement tuer le temps sur les routes à discuter avec ceux qui avaient parfois la chance - ou la malchance, ça dépend du point de vue- d'être ses compagnons de voyage. Très peu pour lui, les moments d'intense réflexion, de remise en question de soi-même, de méditation. Non, s'il marchait aujourd'hui le long de cette berge, c'est qu'il avait repéré quelque chose dintéressant. Non pas une jeune femme ayant eu l'imprudence de s'imaginer seule pour profiter du beau temps et se baigner nue, mais... un cheval. La monture,s'abreuvait , éreintée qu'elle devait être par la chaleur estivale. Pas de propriétaire à l'horizon. Le vagabond allait faire en sorte que ce dernier regrette son imprudence.
Un destrier. Il en avait toujours rêvé, et n'avait jamais eu les moyens de s'en payer un. Longtemps trop honnête pour même songer à en voler, sa conception de ladite honnêteté avait évolué au gré de ses récentes fréquentations. Il suffisait de se convaincre qu'une personne assez riche pour s'offrir une telle monture l'était assez pour s'en payer une deuxième. Pour éliminer les éventuels restes de culpabilité encore présents dans son esprit, il pouvait alors s'imaginer galopant le long des routes. Oui, le blondinet pouvait même déjà sentir le vent venir fouetter ses joues.
Il avançait, lentement, vers ce qui allait être son premier vol. Car il avait récemment changé de vie, et s'il avait progressivement adopté la mentalité de ceux qu'il côtoyait depuis peu, il ne possédait pas leur expérience. Sa sauvageonne de compagne tâchait de lui apprendre le maniement des armes. Pour le vol, il avait décidé de s'instruire par lui-même. Il était maintenant à quelques mètres du destrier. Ce dernier était noir comme l'ébène, imposant. Il se dégageait de l'animal quelque chose de sauvage, malgré que la selle dont il était affublé témoignait du fait qu'il appartenait bel et bien à quelqu'un. Il devait valoir un petit pactole, mais il était hors de question pour le blondinet de le vendre. Il l'apprivoisera, lui donnera un nom, en fera son fidèle compagnon.
Bercé par cette réjouissante perspective, il trouva le courage de s'avancer jusqu'à la bête. S'emparant avec douceur des rênes, il caressa la sombre crinière de l'animal.
Tout doux... Tout doux... Reste calme...
Mais le cheval n'était pas vraiment enclin à écouter le blondinet. Ses deux pattes arrières fendirent l'air pour finalement venir percuter le vagabond qui se retrouva projeté quelques mètres en arrière, le souffle coupé et le dos meurtri par latterrissage. Grimaçant et jurant dans un premier temps, il se tût soudain lorsqu'il vit le cheval se retourner vers lui et se cabrer, en lâchant des hennissements à réveiller toute la campagne environnante. Le blondinet sétonna de ne pas avoir peur, mais la situation semblait trop irréelle pour susciter le moindre sentiment. La réflexion laissait sa place à l'instinct de survie. Ignorant la douleur, il se releva avec l'énergie du désespoir pour s'emparer de nouveau des rênes, tant bien que mal, et pour tenter d'atteindre les étriers afin de monter sur le cheval. Ce dernier, plongé dans une furie terrifiante, donnait du fil à retordre au vagabond qui se débattait pour éviter les coups de sabots et tentait de le maitriser. A observer, la scène devait plutôt être amusante. Enfin sauf pour le propriétaire légitime dudit destrier.
Rodin
Bien qu'une esquisse de trame ait été prévue, vous êtes tous invités à participer à ce RP si l'envie vous prend. On est là pour s'amuser, alors n'hésitez pas. Il ne vous est pas demandé de MP avant, seulement de rester cohérent et de prendre en compte les posts précédents.
Le soleil irradiant le cours d'eau de ses rayons lumineux témoignait du retour des beaux jours dans le Sud du Royaume. Exactement reflétée par l'azur immobile de la rivière, la silhouette du blondinet se dressait sur la berge qu'il parcourait. Le lieu était paisible et calme, dégageait une sorte de sérénité susceptible d'envahir l'homme le plus ennuyé du monde. A l'écart des sentiers généralement empruntés par les voyageurs, il garantissait une tranquillité relative à ceux qui l'arpentaient et désiraient laisser leur esprit vagabonder au gré des flots.
Pourtant ce n'était pas en quête d'un isolement restaurateur que le blondinet se retrouvait ici. Bavard comme pas deux, il préférait largement tuer le temps sur les routes à discuter avec ceux qui avaient parfois la chance - ou la malchance, ça dépend du point de vue- d'être ses compagnons de voyage. Très peu pour lui, les moments d'intense réflexion, de remise en question de soi-même, de méditation. Non, s'il marchait aujourd'hui le long de cette berge, c'est qu'il avait repéré quelque chose dintéressant. Non pas une jeune femme ayant eu l'imprudence de s'imaginer seule pour profiter du beau temps et se baigner nue, mais... un cheval. La monture,s'abreuvait , éreintée qu'elle devait être par la chaleur estivale. Pas de propriétaire à l'horizon. Le vagabond allait faire en sorte que ce dernier regrette son imprudence.
Un destrier. Il en avait toujours rêvé, et n'avait jamais eu les moyens de s'en payer un. Longtemps trop honnête pour même songer à en voler, sa conception de ladite honnêteté avait évolué au gré de ses récentes fréquentations. Il suffisait de se convaincre qu'une personne assez riche pour s'offrir une telle monture l'était assez pour s'en payer une deuxième. Pour éliminer les éventuels restes de culpabilité encore présents dans son esprit, il pouvait alors s'imaginer galopant le long des routes. Oui, le blondinet pouvait même déjà sentir le vent venir fouetter ses joues.
Il avançait, lentement, vers ce qui allait être son premier vol. Car il avait récemment changé de vie, et s'il avait progressivement adopté la mentalité de ceux qu'il côtoyait depuis peu, il ne possédait pas leur expérience. Sa sauvageonne de compagne tâchait de lui apprendre le maniement des armes. Pour le vol, il avait décidé de s'instruire par lui-même. Il était maintenant à quelques mètres du destrier. Ce dernier était noir comme l'ébène, imposant. Il se dégageait de l'animal quelque chose de sauvage, malgré que la selle dont il était affublé témoignait du fait qu'il appartenait bel et bien à quelqu'un. Il devait valoir un petit pactole, mais il était hors de question pour le blondinet de le vendre. Il l'apprivoisera, lui donnera un nom, en fera son fidèle compagnon.
Bercé par cette réjouissante perspective, il trouva le courage de s'avancer jusqu'à la bête. S'emparant avec douceur des rênes, il caressa la sombre crinière de l'animal.
Tout doux... Tout doux... Reste calme...
Mais le cheval n'était pas vraiment enclin à écouter le blondinet. Ses deux pattes arrières fendirent l'air pour finalement venir percuter le vagabond qui se retrouva projeté quelques mètres en arrière, le souffle coupé et le dos meurtri par latterrissage. Grimaçant et jurant dans un premier temps, il se tût soudain lorsqu'il vit le cheval se retourner vers lui et se cabrer, en lâchant des hennissements à réveiller toute la campagne environnante. Le blondinet sétonna de ne pas avoir peur, mais la situation semblait trop irréelle pour susciter le moindre sentiment. La réflexion laissait sa place à l'instinct de survie. Ignorant la douleur, il se releva avec l'énergie du désespoir pour s'emparer de nouveau des rênes, tant bien que mal, et pour tenter d'atteindre les étriers afin de monter sur le cheval. Ce dernier, plongé dans une furie terrifiante, donnait du fil à retordre au vagabond qui se débattait pour éviter les coups de sabots et tentait de le maitriser. A observer, la scène devait plutôt être amusante. Enfin sauf pour le propriétaire légitime dudit destrier.