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Quand la GFA ouvre ses portes et défile pour vous...

Cassandre_louna
C'était à son tour de se préparer, elle n'avait pas eu le temps de voir son amie défiler et cela l’agaçait beaucoup !
Heureusement elle l'avait croisé dans la couleur menant aux paravents et elle l'avait trouvé magnifique, vraiment SA Elizabelle avait un talent fou!

Elle entra dans son " coin privée ", Attia était déjà là, elle lui sourit.
Il fallait bien avouer qu'avec toutes ses dernières nouvelles, elle espérait une robe qui montrerait sa force de caractère, une robe hors du commun, tout simplement !

Il fallut du temps pour habiller la duchesse,celle-ci étant plus concentrée à voir les armatures de métal particulièrement étranges qu'à voir cela prendre forme devant le miroir.
Quand l'habillage fut fini et que Cassandre leva ses yeux verts pour voir son reflet, sa bouche s'ouvrit légèrement époustoufler et un seul mot sortit, un mot presque susurrait sous le choc et l'émotion de sa robe


parfaite

Ses cheveux étaient complètement détachés, quand elle s'installa sur le fauteuil ou une domestique vient pour la coiffer

Citation:
- Evitez quand même de lui piquer des perles dans le crâne... ça ferait mauvais genre...


Elle sourit en coin, en regardant son amie et dit

Il ne vaut mieux pas essayer si elle ne désire pas que je lui arrache les yeux

Vous remarquerez les concepts, Attia dit cela avec tellement de douceur et un subtil double sens, alors que Cassandre, elle, avait une approche bien plus directe, avec sa je pense que la coiffeuse avait bien compris.

Le temps passa, mais pas trop quand même, il ne faudrait pas être en retard non plus, quand la coiffeuse posa ses instruments d'un air tellement fatigué.
Elle en avait dû voir des têtes aujourd'hui mais la blonde duchesse devait surement être l'une des plus chiantes à coiffer.

Elle se leva à nouveau, se regardant une dernière fois, l'émotion était là, elle savait que la régente était dans le public, mais elle ne savait pas comment celle-ci réagirait.

Puis une autre pensée: Yolande. Yolande et elle avait un peu grandi ensemble en quelque sorte à la cour de France, cela faisait si longtemps, mais elles avaient toujours su rester en contact.
Elle l'avait vu dans les coulisses, elle son œil et le reste... Elle était encore sous le choc et ne savait pas vraiment comment prendre la chose, elle aurait aimé savoir comment, quand, QUI ?! Mais peut-être étais ce trop tôt, elle espérait donc que cette robe plairait à Yolande autant qu'elle plaît à elle, car si ce gout n'a pas changé la jeune blonde adore les choses tellement extraverties et cette robe, par Aristote, elle l'est !

Elle était perdue dans ses pensées, sous un nuage d'émotions divers et varier quand une chose lui fit revenir sur terre, ou du moins sortir de ses rêveries : Tia lui tirait le bras.
Il était temps de ne plus penser à rien, à rien sauf à la robe et à l'atelier qu'elle représentait aujourd'hui !

Citation:
- Vous pas bougé jusqu'à ce que je vous appelle.


Ben dit donc, si l'émotion la faisait parler comme ça, heureusement qu'elle n'était pas émue plus souvent tiens ! Elle sourit en coin, hochant la tête à son ordre.
La directrice de l'atelier DO s'avance sur scène, elle parle, et quand elle parle de mode c'est un peu comme si un dieu parle, Cassandre n'ose même plus respirer de peur de faire trop de bruit ce qui perturberait son discours.
Elle, personnellement, elle s'en foutait que la robe plaise pas, car elle plaisait à sa personne et au fond c'est l'essentiel !
Elle imaginait déjà cette robe portait dans différents endroits et la tête que feraient les gens, à cette pensée un sourire amusée se dessina sur ses lèvres .
Le grand moment arriva, le moment ou il ne faut surtout pas faire d'erreur !


Citation:
Sur cet entrefait, je laisse à votre appréciation la Tulipe aux 1000 perles de rosée, portée par sa grâce Cassandre Louna De Leffe Van Loos , égérie et amie. Je vous remercie.


Elle s’avança, un pas après l'autre, même si les gens riaient, même si le silence se faisait, quoi qu'il arrive, elle continuerait, la tête haute, le sourire sur les lèvres fières et dignes de son vêtement qu'elle trouvait parfait !

Elle arriva au bout de la scène et fit tour sur elle-même, pour que chacun puisse apprécier ses formes si nouvelles.
Un regard vers le public, elle aperçut sa mère, elle aperçut Jade, mais elle garda son sang-froid et le sourire sur ses lèvres, il fallait bien avouer qu'elle ne voyait pas l'émotion sur le visage des gens, mais seulement leurs silhouettes, cela l'aidait bien pour garder un sourire radieux jusqu’à la fin.
Une fois le tour sur elle-même fait, elle repart lentement en direction des coulisses se retournant une dernière fois pour remontrer la robe aux clients avant de sortir définitivement de leurs champs de vision.






C'est bon elle pouvait souffler ! C'est que mine de rien c'était d'un stress!
Elle chercha Hellina Cloé et les autres des yeux, Attia étant encore sur scène elle espérait ne pas l'avoir déçu, et comme pour se rassurer elle dit :


j'étais comment ?!
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Bonne.meme


Et ce n'est pas le mannequin qui monta sur l'estrade, mais la gitane, fière de présenter sa tenue. Improvisation de dernière minute? Avait-elle oublié de dire quelque chose? Bonne Mémé regardait son vélin, il n'y avait rien d'écrit de plus. Improvisation donc. Elle laissa Attia faire son speech, appuyée sur sa canne, se reposant quelques instants contre le mur. Intriguée, elle tendit la tête pour voir la robe apparaître des coulisses. Et en effet, la surprise fut extrême. Elle n'avait pas poussé l'extravagance dans la hauteur de la coiffe, mais dans celle du vertugadin et des manches. La maistre avait raison, une tenue comme ça, on pouvait l'aimer ou pas. Mais en tout cas, on ne restait pas indifférent en la regardant.


L'aïeule laissa un peu de temps au public pour réagir, puis annonça enfin la fin du défilé, et donc le début du buffet. Un petit hochement de la tête envers Attia accompagné d'un sourire pour dire que ça y est, les artistes, les mannequins et le public allaient pouvoir se mélanger autour d'une collation bien méritée.



Dames et Messires, après cette dernière création signée de maistre Attia, je vous propose à présent, pour ceux qui le souhaitent, de partager vos impressions autour du buffet qui se situe derrière vous. Les artistes et mannequins vont certainement vous rejoindre d'ici quelques instants.

Bonne Mémé descendit de l'estrade, afin de s'approcher du buffet. Afin de mettre à l'aise tout le monde, elle prit un hanap de moretum, et, levant son verre:

Que vive la mode!

Le buffet était lancé, Bonne Mémé était prête à répondre à toutes les questions que l'on viendrait lui poser.
Jade.de.sparte
Elle bailla pendant la majorité du défilé, grâce aux DO, elle était désormais blasée par l'univers de la mode, si vain et superficiel. La jeune femme réalisa que cela montait trop à la tête de certains - plutôt certaines - et que des valeurs fondamentales étaient dorénavant occultées alors qu'elles ne devraient pas.

Nouveau soupir, s'agitant sur le siège, ayant hâte d'en avoir terminé. Que les gens l'observent ou chuchotent sur elle ne la touchait nullement, la Sparte avait été élevée à la dure et n'était pas du genre à prêter attention aux ragots ou autre commentaires de cet acabit. Que le peuple jase, ça occupait. Et dans le monde de la mode, le commérage faisait quasi partie du délire commun. Finalement, ça lui plaisait de se détacher de cet enfer.

Mais "elle" n'arrivait pas. Celle qui l'avait suppliée de venir. Celle qui l'avait trahie aussi soigneusement que si elle avait eu une dague entre les mains. Était-ce donc la fatalité ou vindication de lui faire subir tout ce défilé pour la voir "elle".

L'attente prit fin. "Elle" fit son apparition, la dernière à défiler, sans vergonde. Mains déposés sagement sur ses cuisses, port altier, visage fermé, ses yeux la foudroyaient. Un tel dédain l'inonda, qu'elle en serra les mâchoires. "Elle" l'avait trahie pour... cette horreur ? Coiffée comme une gourgandine en plus ? Quel déshonneur ! La flamboyante observa cette robe aux formes étranges, à la couleur criarde et dont le corsage faisait penser à une cotte de maille. Tudieu ! Défiler dans pareil accoutrement, de tels défroques ! Était-"elle" soumise à la coquardie ? Si, sottarde ! Pour l'avoir trahie pour ce bout de vesture ! Vilonie à sa patrie !

La nausée l'a prit violemment, tant ce pitable spectacle l'avait dégoûtée et elle fit signe aux gardes de lui faire passage, prête à partir.

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Idril_de_sparte
En coulisse, occupée à dévorer quelques madeleines avec Aemilia, Idril haussa un sourcil en entendant Attia parler de sa robe.
Regard par-delà le paravent cachant les gourmandes... Aucune gitane en vue...
Souriant doucement à la blondinette, la rondouillarde brune laissa son sachet de madeleine, gardant à la main celle déjà attaquée, et suivit, curieuse, la vie des julièseque.
Et c'est derrière le rideau menant à l'estrade que s'arrêta la brune, juste au moment où la couturière sur scène arrêtait de parler et que le modèle faisait son entrée dans la lumière.

Voyant la tenue de dos, Idril continua tranquillement de manger sa madeleine, penchant quand même la tête pour tenter de voir la tulipe qui avait inspiré la couturière.

Quand le mannequin du jour fit demi-tour, la comtoise vit d'abords la coiffure... le gros tortillon lui fit penser à une pâtisserie. Etait-ce parce qu'elle était en train de grignoter ? Elle imaginait quelques raisins parsemés dans la pâtisserie à déguster avec un bon hypocras... Et voilà qu'elle salivait rien que d'y penser.
Son regard finit par descendre sur la robe décrite comme avant-gardiste d'après ce qu'elle avait compris du speech de la Des Juli.

Froncement de sourcils fiolesque, penchage de tête fiolesque... Il y avait un truc qui chiffonait la brune en voyant la robe de face comme cela...
Une autre couleur de tissus aurait-elle été plus avantageuse pour la robe ? Le plastron de perles, de là où elle se trouvait, lui parut un peu terne. La couturière c'était-elle faite avoir par son fournisseur de perles ? Ou était-ce le surnombre qui donnait un effet grisâtre? A moins qu'il ne s'agise de perles noires rares et couteuse...
Les manches étaient originales en tous les cas. Elles plurent à la brunette. Le vertugadin bloquait par contre. Comment, quand on est grosse, peut-on arriver à s'imaginer dans une robe avec un tel vertugadin ?

Finissant sa madeleine au moment où Cassandre repassait le rideau, Idril ne peut qu'avouer qu'il fallait quand même oser créer une telle robe.

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Jehanne_elissa
La réponse de la Duchesse d'Amboise accrocha aux lèvres de la Goupile un sourire irrévocable, parce qu'Ellesya venait de lui dire ce que Miguaël lui-même n'osait pas prononcer : qu'il l'aimait, qu'il aimait tout d'elle. Lui s'empêtrait avec des considérations d'affection et de protection et de raison et de pragmatisme. Il semblait s'imposer de ne pas parler du cœur, de la passion, de ces choses enflammées qui plaisent tant aux femmes.
Mais Ellesya le disait pour lui, alors... La vie était belle !

Elle répondit, sur les vêtements qu'elle commentaient :


- « Cette couleur est bien... Je n'ai jusque là porté presque que du vert, mais je crois que ce vieux rose... ou un bleu canard discret ?
Je me suis assez peu posé de questions sur mes vêtements, jusque là, entre les quelques pièces dont j'ai hérité, des gants, des capes, des manchons, principalement, tout le reste était taillé pour ma mère, plus petite que moi... Enfin, du coup, c'était commode de commander toujours du vert, mais je me dis qu'il faudrait peut-être varier, maintenant, et... »


Bonne Mémé avait fait une annonce qu'elle n'avait pas vraiment écoutée, mais à la suite ne vint pas une robe mais une Attia, et Jehanne se tut pour écouter, circonspecte, le discours liminaire. Un tel préambule ne pouvait qu'attiser la curiosité, préparer quelque chose de sensationnel... Mais lorsqu'elle vit la robe, Jehanne se mordit la lèvre. De telles formes accentuées et pointues, cet excès de perles, ces fameuses armatures qui devaient n'avoir rien d'aisé à porter : pouvait-on sincèrement vouloir se vêtir ainsi ?
À sa voisine, elle murmura :


- « Quand elle a annoncé une tulipe, je m'attendais à quelque chose de plus... léger, fragile... floral. Là, c'est... spécial. »

À l'issue de ce défilé, Jehanne Elissa ne savait toujours pas ce qu'elle voudrait porter pour son mariage ; mais elle savait exactement ce qu'elle n'y porterait à aucun prix.
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Aemilia
Elle était descendue de l'estrade et avait rejoint les coulisses. Puis elle avait envoyé papa défiler. Et pendant qu'il faisait le coq pour impressionner sa fiancée, Aemilia avait rejoint sa grande copine, une de ses maistres, qui lui avait promis des madeleines. Ventre sur patte n'oubliait jamais ce genre de promesses. Elle avait la même adoration que la brune pour la nourriture. A croire qu'elles s'étaient bien trouvées.

Mais voilà. Les madeleines, c'était trop rapide à manger. Et il n'y en avait déjà plus. Grrrrrrrouuuuarrrrouuuuuuuuu fit son ventre. Regard suppliant vers Idril pour manger encore.

C'est alors qu'elle entendit la voix de Bonne Mémé, de l'autre côté de la cloison. Et Aemilia, pour ce genre de paroles, avait tout d'un coup l'ouïe très fine. Un buffet? L'enfant se leva d'un bond, toujours dans sa tenue de défilé, toujours bien coiffée mais plus pour longtemps. Elle remonta sur l'estrade et la parcourut en courant, puis en sauta en criant:


Place! Place!

Comme la sauvageonne qu'elle était, elle retomba sur ses pattes et freina à quelques millimètres seulement du buffet. Un carnage de saucisson-pain-fromage-crème-gâteaux-fruits-lait-et-tout-ce-que-vous-voulez allait avoir lieu... Ventre sur patte en action.
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Constance..
Netan a écrit:
...

Eh bien ! Mes chères, quelques-unes de ces tenues sont assez admirables, ne trouvez-vous pas ?

...


Tout à fait ! Lesquelles avez vous préféré ? Et toi Albine ? Moi je ne saurai dire... Elles sont toutes aussi belles les unes que les autres ! Bien que certaines m'en aient mis pleins les yeux encore plus que d'autres.

Fin du défilé, avis aux amateurs de délices ! Les banquets sont prêts, les couturières disponibles. Et hop ! la blonde entraine ses co-spectateurs vers le buffet en espérant pouvoir féliciter son amie Morganenn.
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Sernays
Bien en retrait devant ce spectacle enchanteresse, le roux regardait à la fois avec un air médusé et inintéressant le défilé. Il découvrait ce monde pour la première fois, celui de la haute couture, l'univers de la mode. La luxure suprême, qu'elle soit classique et sobre ou excentrique et fantaisiste. Ce monde de couleur lui changea cependant l'esprit. Quelle contraste ...

Après moult donzelles passant sur l'estrade, il vit enfin sa protégée. Cassandre était bien habillée comme il ne l'aurait jamais imaginé. Quand on parlait d'excentrique, c'était vraiment à l'état pur. Une nouvelle tendance ? En tout cas, dans tout ce qui était mode elle en savait autant que Sernays dans l'art de l'acier. Il sourit, bêtement.
Cependant il sentit chez elle un certain malaise. Une mauvaise impression, surement, cela devait être l'effet de la foule qui devait la décortiquer dans tout les sens.
Rosa
La Blonde trivicomtesse avait regardé avec grande attention les tenues présentées. Elle apprécia particulièrement les tenues portées par Della et Elina, qu'elle trouvait ravissantes, notamment le port très altier de Della.

En fait le spectacle était surtout assuré par l'assistance. Entre la présence de Jade et de Gnia, les attitudes et réflexions des uns et des autres...une mine d'or pour qui aime observer les gens.

Enfin elle refixa son attention sur la scène lorsqu'on annonça sa fille. D'abord souriante, son sourire baissa au fur et à mesure qu'elle détaillait la robe.

Elle ne savait que trop en penser. Soit c'était très avant-gardiste, soit c'était... elle n'osait même le penser...moche. Le mot était lâché. Où étaient les formes soyeuses qui accompagnaient les courbes féminines de sa fille adorées? Le tissu était certes fort joli, quoiqu'autant de pierres sur le buste.. mais l'ensemble... et la coiffure...

Elle se renfonça dans son siège, s'abstenant pour cette fois de crier un tornitruant: "Je suis sa Mère!"

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Cira
Cira restait tout aussi sans voix devant le spectacle qu'offrait sa Duchesse. Misère qu'est-ce que c'était que ça ?! Y'avait des enfants qui se cachaient sous les jupons que cela remonte ainsi ? Et puis toutes ses perles...misère si un fil lâchait ce serait toute la salle les fesses par terre tellement cela allait rouler.

Se remettant de sa surprise, Cira posa ses yeux sur le visage de Cassandre. Qui sait peut être que dans quelques années une Lady un peu Gaga verrait cette tenue comme La référence et ne porterait que ça.

Voulant prouver son soutien envers Cassandre, la jeune fille tapa dans ses mains, discrètement certes mais elle applaudit quand même.

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Elisabeth_stilton
Et la blonde était retourné voir la reine, laissant au GMF et au GPF le soin de défendre la reine. Quoi qu'elle ne voyait pas comment elle allait être défendu par un homme ne train de défilé mais ce qui la rassura un petit, tout petit peu c'est que Steph était là, la garde royale était là aussi. Elle s'installa non loin de la reine et attendit patiemment lorgnant sans cesse sur la régente. Tout le défilé se déroula ainsi.
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Autorisation donnée à ceux pour qui j'ai fais des ban de les mettre en noir et blanc
Annaig
[En coulisse.]

On avait récupéré Dotyy et on lui avait d'abord reboucletté les bouclettes. Et puis tiré le tissu un peu là, et là aussi, avant de se reculer et de prendre un air satisfait. La roussette était prête pour aller se pavaner au casse-croute organisé après le défilé pour montrer, encore, sa robe.

Et roussette prête pour l'after, c'est le moment d'aller se bâfrer avec les copines et de faire les commères. Dans leur jargon, elles diraient qu'elles font le débriefing.
Madeleine en main, qu'elle avait réussi à sauver un moment auparavant en la cachant dans une poche, elle s'était avancée discrètement, comme à son habitude, aux côtés de la rondelette Idril.


Dis, elle est ou la tulipe la d'dans ?

Du menton elle désigne la dernière robe qui revient en coulisse avant d'enfourner la madeleine dans la bouche.

Ch'en ai vu des cholies, mais rien d'excheptionnel. Pis la plus belle tenue, ch'est chelle d'la p'tiote.
Ah pis y en a une autre que j'ai bien aimé, ça faisait des... comme des... et des motifs. C'était une rouge aussi. Ben je sais pas si tu vois laquelle c'était, mais j'ai bien aimé.


Et elle remplit ses silences par des gestes des mains pour faire comprendre à la rondelette de quoi elle parle.

M'enfin, je suis sure que je peux la faire. Avec un tissu plus léger, plus aéré. Et dans une autre couleur aussi. Parce que j'sais pas toi, mais moi j'ai l'impression d'avoir vu du rouge partout. Tu crois que ça va être la couleur à la mode de l'été ?
ellesya
Jehanne semblait avoir retrouvé un peu de joie apparente, ce qui rassura Ellesya. Sa fibre romantique étant assez limitée, elle était loin d'imaginer les pensées de sa rousse voisine. La tête légèrement penchée vers la Goupile, elle l'écoutait. Elle, c'était son armure qui ne lui seyait plus. Les modifications et autres remplacements ne lui permettaient plus de différer son écartement définitif. Mais cela lui coutait car elle avait été forgée par deux maîtres forgerons chers à son coeur, Kreuz et Morgwen.
Quant aux robes, c'était Lexhor qui était à l'origine de son intérêt soudain pour la couture. Outre ses somptueux cadeaux et les dons d'Aemilia, elle se prenait au jeu et désirait maintenant être certaine de plaire à son aimé. Et puis... peut-être était-ce aussi le cas de Jehanne ? Son changement de statut, la grande mutation s'opérant dans sa vie lui donnait envie de tout remettre à plat et à neuf.

Pour en revenir aux propos de Jehanne, elle aussi imaginait un bleu dans la robe d'Imagine. Puis du galons d'argent et des perles, non sans avoir allégé la jupe. Elle allait répondre lorsque les mots moururent sur les lèvres de la bourguignonne. Sya aussi resta coite. Surprise, perplexité, puis enfin une moue indéfinissable. A nouveau, ce fut sa future soeur qui la tira de ses réflexions.


En effet... je m'attendais à la même chose. Mais là, c'est lourd, criard. Je n'y connais peut-être rien mais cela semble plus sorti d'un cauchemar aviné que d'un éveil printanier. En gros, je n'aime vraiment pas.

Trop traditionnelle, sans aucun doute. Ellesya avait une idée assez précise de ce qu'elle considérait comme le bon goût. Mais peu importait. C'était un défilé et il en fallait pour tous les goûts et pour faire réagir.

La conclusion de Bonne Mémé fut agrémentée d'une attaque en règle par la petite sauvageonne d'Amahir qui avait repris le dessus sur le joli mannequin tout en retenue. Elle découvrait une autre facette de la jeune fille et fut curieuse de découvrir la réaction de Lexhor. Elle avait encore tant à apprendre sur eux.

A Jehanne, elle proposa, amusée.


Allons réjouir nos autres sens. Le goût et l'odorat après la vue. Du moins, si Aemilia laisse quelque chose pour les convives.
Yolanda finira bien par nous rejoindre.

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Yolanda_isabel
Chaque chose en son temps dit-on. Une fois réglée la douloureuse affaire de cœurs de Clarinha et Simon VS l'odieuse Della qui fait du chantage pour garder sa couturière – Bouh la vilaine – Yolanda peut enfin se concentrer sur autre chose, et cette autre chose a un nom, qu'elle a entendu clamer dans la salle : Elendra d'Acoma. Vous narrez l'inénarrable colère de Yolanda à savoir sa dame de compagnie ici sans l'avoir prévenue ? Impossible, oui, puisqu'elle est inénarrable, suivez un peu, mais vous dire la vitesse à laquelle elle fend les coulisses avec un sourire pour chacune de celles qu'elle connaît, pour rejoindre la coupable, y a pas de souci : Elle fend la bise pour se planter devant la donzelle, dans une robe superbe, il faut bien l'admettre, pourvue d'attributs féminins, qui pour la cotoyer au jour le jour, ne sont pas les siens, c'est clair, et aux côtés d'une couturière.

Cette couturière-là, elle ne la connait pas, mais cela ne l'empêche pas de lui sourire.


- « Le bon jour, Yolanda Isabel de Josselinière, permettez que je vous emprunte ma damoiselle de compagnie, s'il vous plaît ? D'ailleurs, je vous embarque le tout. » Sur la robe, la signature identifiable, la marque, les Doigts d'Or. « Je vous paierai cette robe, elle le mérite, vous avez fait un travail formidable. »

Elle n'attrapera pas Elendra par le bras comme une gamine, elle ne provoquera pas de scandale, pourtant le sourire s'il est sincère en ce qui concerne la robe, quand il se pose sur la lorraine, on peut remarquer que l'oeil unique ne sourit pas lui. C'est rare, mais c'est fait, Yolanda est fâchée.

- « Elendra, vous venez ? Au revoir belle artiste ! »

Déjà, elle fend la foule aux aiguilles pour rejoindre un endroit plus publique encore, la salle où ils grignoteront tous, et où ses amies doivent l'attendre. Quelle impolitesse ! Et en plus, elle a loupé le défilé pour moitié, mais qu'à cela ne tienne, elle n'a pas loupé Elendra, qu'elle attend à mi-chemin entre le buffet et les coulisses.

Ca va chier des bulles mais en silence. Bloub !

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    « Je porte pas le deuil de 'Saias, pace qu'il m'a pas offert de principauté ! Cékunkon ! »
Elendra
Aaah! C'est la fin du défilé et Yolanda m'a pas encore prise la main dans le sac! M'enfin, elle m'a pas encore prise dans les coulisses du défilé superbement vêtue!

Elendra 1 - Yolanda 0

C'est donc tout sourire, avec, en plus, une futur robe en plus que je rejoins la marraine et les autres égéries et aussi les couturières, c'est l'heure des félicitations! Pour moi qui ai pas fait tomber la précieuse lourde perruque, pour toutes ces égéries - dont moi - qui n'ont pas fait honte à l'atelier, pour toutes ces couturières aux doigts d'or!

Le défilé est terminé et maintenant une autre mission m'attend : Rentrer au Gontier avant Yolanda. Sans me faire voir de Yolanda.

Le défilé n'est pas tout à fait terminé tout compte fait! Il en reste une! Et je m'étire pour voir la robe, parce que la description que j'en entend m'intrigue vraiment beaucoup! Et je m'étire, et je m'étire sur la pointe des pieds et puis :


« Le bon jour, Yolanda Isabel de Josselinière, permettez que je vous emprunte ma damoiselle de compagnie, s'il vous plait ? »

Yolanda 1 - Elendra 0

Ma tête s'enfonce dans mes épaules, plus que lorsque j'avais la lourde perruque reposant sur le coco. Je ferme les yeux et ose à peine me retourner. Pense! Pense! Pense!

Sourire! Sourire, il faut toujours sourire! Ainsi, je serre les dents et étire mes joues en un large sourire.


Yolanda! Comme je suis ravie de voir que vous êtes guérie et en forme pour assister à un défilé!

Non, mais parce que je suis pas la seule à avoir mentir ici! Et aussi bien le souligner! Poliment, certes, mais au fond le message est le même : « Tu peux pas m'gronder, t'es pas mieux. Ma Dame. Vous. »

Et au moment où elle me demande si je la suis,je cherche follement une excuse pour ne pas avoir à la suivre, en lieu isolé, parce que je vais sûrement me prendre une fessée ou pire, me faire engueuler devant tout le monde!

Mais tu vois pas que je bosse?! Je suis occupée! Je suis avec mes copines! J'ai une vie! J'ai quatorze ans! Je vous ai trompée! Je suis une femme! Je! J'ai perdu une chausse! Je crois que votre fiancé vous appelle, l'entendez-vous? Oh! Vous avez attendu, mais bien sûr, c'est moi qu'on appelle! Veuillez m'excuser, je crois que c'est l'Impérateur qui veut me parler.

Toutes de bonnes excuses, reste à trouver la meilleure! Et mon bon sens me dit, que de toutes celles que je me suis suggérées, c'est sans doute celle que je n'ai pas encore dite qui fera moins de vagues : Faire un signe de la main à la Marraine et aux artistes et suivre la Duchesse en silence. De mon plein gré.


Je vous suis belle Duchesse! que je lance avec un sourire en la suivant, replaçant la traine de sa robe - si on peut appeler ça une traine - pour faire semblant que je suis une Dame de compagnie utile qui ne fait pas que ruiner sa décoration intérieur.

Et puis entre vous et moi. Gronderiez-vous quelqu'un qui viens tout juste de vous appeler « Belle Duchesse »?

C'est ce que je pensais!

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