Noa
Noa n'était pas couturier, c'était certain. Il avait bien essayé une fois, mais toutes ses aiguilles, et tout ces fils, ne provoquaient chez lui rien de plus que des doigts rouges feu et un esprit fumée par la tonne de noeuds qu'il devaient démêlaient. Et que dire de ses créations, qui se réduisent au nombre d'une seule... Pour sa femme, une robe de chambre, qu'il n'avait jamais offerte, trop honteux peut-être... Mais ce jour là c'était différent, il avait reçu quelques jours auparavant un carton d'invitation pour un défilé de couture, surement car sa femme connaissait le milieu, car lui, non.
Rattaché au port par son travail, Noa donna quelques pièces à un garçon pour prévenir le parlement de son départ. Une journée tout au plus avait-il dit, le garçon prendrait les rennes le temps de mon absence. De toute manière, un port plein naccueille plus personne, le garçon n'aurait rien à faire si ce n'est gagner patiemment son argent. Il lui fallait un cheval, rapide, endurant, et brave, quel meilleur crue que les box de sa douce ? Après tout, ce n'était qu'une bête, elle ne lui en voudrait pas si il en empruntait un une journée... Ronaldo semblait le plus rapide, en tout cas, c'était un des plus beau... Et Noa aimait tout ce qui était beau.
C'est après quelques heures d'un galop malmené par un monteur encore novice en la matière qu'ils arrivèrent, Ronaldo et lui.
Les rues étaient encombrées, et le pas succéda au galop. Ha Paris ! On lui avait venté ses mérites royaux, ses rues pavées et ses quartiers aux gens soyeux et bien habillés. Il n'y avait rien dire, il se serait presque cru en vacance s'il ne devait pas rejoindre ce fameux défilé. Perdu dans les dédales de rues plus étroites les unes que les autres, c'est un gamin au béret rouge vêtu de vert qui lui indiqua la voulue rue des agréministes.
SI Noa pouvait en petit comité faire preuve d'une arrogance sans nulle autre, au milieu de la foule il se sentit petit et perdu. A vraie dire, il n'avait jamais connu ça... Cherchant à se frayer un chemin au milieu de tout ce monde, il entendit le nom de son épouse être scandée, ponctué d'une demande de secours immédiat. Dressant la tête et les oreilles il tenta un repérage et s'aperçut que les hommes ici étaient largement en minorité. Etait ce une si bonne idée.... ? Se sentant de plus en plus oppressé, il laissa échapper le cri de sa dulcinée, tout les regards environnants se tournèrent alors vers lui un court instant, et rouge de honte il s'écrasa dans un coin et continua ses recherches.
Et enfin ! La salle, déjà bien moins remplie que les rues dehors...
Rattaché au port par son travail, Noa donna quelques pièces à un garçon pour prévenir le parlement de son départ. Une journée tout au plus avait-il dit, le garçon prendrait les rennes le temps de mon absence. De toute manière, un port plein naccueille plus personne, le garçon n'aurait rien à faire si ce n'est gagner patiemment son argent. Il lui fallait un cheval, rapide, endurant, et brave, quel meilleur crue que les box de sa douce ? Après tout, ce n'était qu'une bête, elle ne lui en voudrait pas si il en empruntait un une journée... Ronaldo semblait le plus rapide, en tout cas, c'était un des plus beau... Et Noa aimait tout ce qui était beau.
C'est après quelques heures d'un galop malmené par un monteur encore novice en la matière qu'ils arrivèrent, Ronaldo et lui.
Les rues étaient encombrées, et le pas succéda au galop. Ha Paris ! On lui avait venté ses mérites royaux, ses rues pavées et ses quartiers aux gens soyeux et bien habillés. Il n'y avait rien dire, il se serait presque cru en vacance s'il ne devait pas rejoindre ce fameux défilé. Perdu dans les dédales de rues plus étroites les unes que les autres, c'est un gamin au béret rouge vêtu de vert qui lui indiqua la voulue rue des agréministes.
SI Noa pouvait en petit comité faire preuve d'une arrogance sans nulle autre, au milieu de la foule il se sentit petit et perdu. A vraie dire, il n'avait jamais connu ça... Cherchant à se frayer un chemin au milieu de tout ce monde, il entendit le nom de son épouse être scandée, ponctué d'une demande de secours immédiat. Dressant la tête et les oreilles il tenta un repérage et s'aperçut que les hommes ici étaient largement en minorité. Etait ce une si bonne idée.... ? Se sentant de plus en plus oppressé, il laissa échapper le cri de sa dulcinée, tout les regards environnants se tournèrent alors vers lui un court instant, et rouge de honte il s'écrasa dans un coin et continua ses recherches.
Et enfin ! La salle, déjà bien moins remplie que les rues dehors...