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Quand la GFA ouvre ses portes et défile pour vous...

Noa
Noa n'était pas couturier, c'était certain. Il avait bien essayé une fois, mais toutes ses aiguilles, et tout ces fils, ne provoquaient chez lui rien de plus que des doigts rouges feu et un esprit fumée par la tonne de noeuds qu'il devaient démêlaient. Et que dire de ses créations, qui se réduisent au nombre d'une seule... Pour sa femme, une robe de chambre, qu'il n'avait jamais offerte, trop honteux peut-être... Mais ce jour là c'était différent, il avait reçu quelques jours auparavant un carton d'invitation pour un défilé de couture, surement car sa femme connaissait le milieu, car lui, non.

Rattaché au port par son travail, Noa donna quelques pièces à un garçon pour prévenir le parlement de son départ. Une journée tout au plus avait-il dit, le garçon prendrait les rennes le temps de mon absence. De toute manière, un port plein n’accueille plus personne, le garçon n'aurait rien à faire si ce n'est gagner patiemment son argent. Il lui fallait un cheval, rapide, endurant, et brave, quel meilleur crue que les box de sa douce ? Après tout, ce n'était qu'une bête, elle ne lui en voudrait pas si il en empruntait un une journée... Ronaldo semblait le plus rapide, en tout cas, c'était un des plus beau... Et Noa aimait tout ce qui était beau.

C'est après quelques heures d'un galop malmené par un monteur encore novice en la matière qu'ils arrivèrent, Ronaldo et lui.

Les rues étaient encombrées, et le pas succéda au galop. Ha Paris ! On lui avait venté ses mérites royaux, ses rues pavées et ses quartiers aux gens soyeux et bien habillés. Il n'y avait rien dire, il se serait presque cru en vacance s'il ne devait pas rejoindre ce fameux défilé. Perdu dans les dédales de rues plus étroites les unes que les autres, c'est un gamin au béret rouge vêtu de vert qui lui indiqua la voulue rue des agréministes.

SI Noa pouvait en petit comité faire preuve d'une arrogance sans nulle autre, au milieu de la foule il se sentit petit et perdu. A vraie dire, il n'avait jamais connu ça... Cherchant à se frayer un chemin au milieu de tout ce monde, il entendit le nom de son épouse être scandée, ponctué d'une demande de secours immédiat. Dressant la tête et les oreilles il tenta un repérage et s'aperçut que les hommes ici étaient largement en minorité. Etait ce une si bonne idée.... ? Se sentant de plus en plus oppressé, il laissa échapper le cri de sa dulcinée, tout les regards environnants se tournèrent alors vers lui un court instant, et rouge de honte il s'écrasa dans un coin et continua ses recherches.

Et enfin ! La salle, déjà bien moins remplie que les rues dehors...
Albine.
Et voilà, ouf installés, ni trop loin ni trop prêt. Une tête connue et qui plus est aimée ! Albine agite la main espérant que Constance la verrait. Puis se penchant vers Netan, elle chuchote.

Voici Constance dont je t'ai parlé plusieurs fois... Vois tu quelques connaissances ?

La salle ne cessait d'emplir.
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Suzan
Accompagnée par un groupe de voyageurs jusqu'à Paris, l'Angloise avait dû prendre sur elle pour sortir de sa chère campagne. Elle n'aimait pas vraiment l'agitation et préférait rester au calme à parfaire son difficile apprentissage de la langue. C'était en partie pour cela qu'elle ne présentait pas de tenue au défilé mais elle avait promis de venir aider ses collègues à préparer leurs mannequins.

Clopin clopant, la jambe folle encore incertaine, elle se rendit rue des Agréministes en quête du bâtiment de la Guilde qui fut bien vite repéré grâce à un brouhaha trop français à son goût. Elle s'avança, laissant échapper quelques soupire de ci et là.

L'accueil fut franchit, bien que difficilement, et notre Angloise parcourut les couloirs à la recherche de ses amies.
Sofja
[Dans la salle des artistes]

Alors qu'elle cherchait désespérément la jeune Morganenn ce fut son doux prénom qui fut crier. Oulaaa Morganenn n'était pas loin, fallait vite la trouver. Elle regarda derrière tous les paravents, s’excusa du dérangement jusqu'à ce qu'elle trouva sa couturière.

Ohhh Morganenn me voilà. Excusez moi mais c'est tellement grand, tellement de monde, que j'étais complètement perdue.

La jeune femme avait l'air bien chargé.

Voulez que je vous aide à porter quelques sacs jusqu'à notre coin ?
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Tamarra_d_alaric
je me sentais perdu de chez perdu, des couples partout, des gens qui semblaient se connaitre, qui se hélaient et s'appelaient, des bavardages a n'en plus finir ... des femmes bien sur, mais des homme aussi ! et puis tout ces nobles ...

mais quesque je fichais ici !apprentie, je n'étais encore qu'apprentis, mais quesqui m'avais pris d'aller a un tel defilé ? bien sur "quand on aime on ne compte pas" dit on, mais je les avais bien compté moi les semaines qu'il m'avais fallu pour venir jusqu'ici !
enfin, je n'en etais pas malheureuse, je me sentais chanceuse au contraire d'etre tomber sur cette annonce, un defilé printanier, le premier que je verrais sans doute, je ne pouvais pas rater une telle chose !

l'endroit etais déja plein de monde, ce qui ne facilitait pas l’orientation, a ce qui semblait etre l'entrée, une rousse acceuillait les nouveau arrivant, les gens entraient donc par editat de cenzori ?
et bien allons y

prenant mon courage et ma patience a deux mains, je suivais les entrants espérant ne plus me perdre
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Emmanuel_cairnan
Beaucoup de monde est arrivé pour voir le défilé. Le pauvre Emmanuel a du mal à se mouvoir dans les coulisses. Il faut dire qu'avec son bras encore très douloureu le moindre choc le fait grimacer. Mais il ne dit rien. Et puis le fait d'être si grand aide un peu. Il entend l'arrivée de Maîtresse Attia accompagnée par les égéries et leur marraine. Aussi le géant se dirige-t-il vers elle, avec son précieux fardeaux. Il s'incline comme il peut devant Dieu et ses protégées, se tenant courbé pour ne pas les effrayer. Son bras bandé est maintenu contre son torse par une écharpe. Il la salut d'une voix douce, presque un murmure à côté de sa voix de stentor habituelle.

Bonjour Maîtresse Attia, j'espère que vous avez fait bon voyage. La demoiselle Elizabelle s'excuse, elle ne peut être présente puisqu'elle est au banquet donné par son cousin. Elle m'a confié sa tenue pour le défilé. J'aiderai comme je pourrai selon ce que vous voudrez.

Surtout s'occuper pour ne pas penser à la belle Victory qu'il ne peut plus approcher. La mort de l'éclopée a ébranlé plus le géant que la blonde responsable de la bourse des Doigts d'or...
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Bonne.meme


La journée allait être chargée. Mais, bien plus que Bonne Mémé ne l'imaginait. A peine le temps de saluer la jeune rousse d'une caresse sur la joue et de la remercier de se charger de l'accueil, qu'un flot d'artistes et de personnes venues assister au défilé déferlait dans la cour intérieure des locaux. A peine le temps de dire un bonjour par-ci, de faire un sourire par-là, que déjà on lui sautait dessus. Elle aimait les bains de foule, elle aimait la vie, elle aimait voir du monde, surtout quand on arrivait avec le sourire pour passer un bon moment.

Déjà, Idril venait lui dire bonjour, et cherchait la mini-blonde du manoir. Elle n'eut pas le temps de répondre que l'enfant arrivait déjà et sautait sur sa grande copine. Ce fut Dotyy ensuite, qui cherchait Annaïg. Cette dernière fut prise en charge par Idril, qui avait une idée derrière la tête. Elle ne s'en faisait pas, Bonne Mémé. Elle savait que les artistes connaissaient presque tous le chemin. Elle continua donc d'accueillir le public, non sans sourire à l'arrivée en grande pompe d'un des ateliers de la guilde. Le temps que les égéries et les couturières descendent des carrosses, Bonne Mémé salua quelques têtes connues. De vieilles clientes, vieilles par leur ancienneté dans les locaux mais pas en âge - elle gardait le monopole de l'âge - , comme Ysabeau, Zoyah, ou de plus récentes, comme Mamaion, Flore... Elle essaya d'avoir un petit mot pour chaque invité.

Elle accueillit la fiancée du mécène de son atelier avec un sourire, ravie de pouvoir mettre enfin un visage sur un nom.

Puis... Une grande brune s'avança vers elle. Un sourire, depuis le temps qu'elles n'avaient pas eu de contact. Une caresse sur la joue de la gitane, pendant que celle-ci lui glissait un gentil mot. Dédier le défilé à Kalopsite... Elle pensait avoir une pensée pour elle, dans son discours... Dédier le défilé... Pourquoi pas... Elle n'y avait pas songé, ne souhaitant pas mettre d'atelier en avant. Elle la laissa rejoindre les coulisses, puisque déjà, on demandait la maistre principale des Doigts d'Or.

Un bruit sourd lui fit lever la tête... On avait comme... fait tomber une grosse planche de bois... Ne voyant rien d'anormal chez les personnes autour d'elle, elle pensa avoir rêvé. Elle constaterait les dégâts créés dans les latrines à l'étage après le défilé, et ferait venir un artisan.

Ce fut l'angevine, la jeune, la vieille, plus personne n'entendait parler d'elle en ce moment. Qui sait... Peut-être que... Ce fut un beau moment de chaleur. L'on prenait sa vieille main ridée, sans peur de contamination du temps qui avait passé sur son corps. Pas de maladie, Bonne Mémé était presque solide comme un roc. Elle n'eut que le temps de répondre par une caresse sur la joue de l'enfant, que déjà, l'on venait la happer de nouveau par-ci par-là.


Un peu plus tard, le public commençait à s'installer, et les arrivées se faisaient plus rares. D'un signe de tête et d'un sourire, elle fit comprendre à Victory qu'elle allait vérifier que tout se passait bien à l'intérieur, et que l'on pouvait commencer. Elle fit un rapide tour dans les coulisses pour récupérer les vélins que les couturiers avaient préparé au sujet de leur tenue, sans les lire car le temps lui faisait défaut. Un rapide classement pour l'ordre de passage tiré au hasard, sachant qu'un accident de dernière minute pouvait modifier ce dernier. Un accroc, un mannequin qui s'évanouit, hop, on prend la place de la copine, et le spectacle continue.

S'appuyant sur sa canne, Bonne Mémé monta sur l'estrade en venant des coulisses, et s'avança jusqu'au milieu de la salle, clopin-clopant. De sa démarche si particulière, elle entamait ainsi le défilé, à sa manière. Elle se redressa au maximum, se racla discrètement la gorge, et chercha quelques instants ses mots. Puis, de sa voix chevrotante qui n'en avait pas perdu sa puissance pour autant...




Damoiselles et damoiseaux, chers amoureux de la mode, la Guilde des Fines Aiguilles a l'immense honneur de vous recevoir pour son défilé de printemps en ses locaux. Certains d'entre vous me connaissent peut-être déjà, je suis Bonne Mémé, et j'ai l'immense plaisir de vous accueillir en tant que doyenne nouvellement nommée. Je n'ai plus l'âge de défiler, petit sourire marqué pour détendre l'atmosphère, aussi je laisserai à la jeunesse le soin de vous présenter la nouvelle collection que vos couturiers préférés vous ont concocté pour cette saison qui vient réchauffer nos coeurs et nos corps.

Petite pause, savante, pour ne pas envahir le public de trop de mots inutiles. Et pour respirer un peu. C'est que sa guimpe lui tenait chaud.

La guilde a malheureusement perdu des artistes de renom, aussi, en ce jour si joyeux, nous ne pouvons qu'avoir une pensée pour eux, nul doute qu'ils auraient certainement aimé être des nôtres en ce jour.

Ses yeux se fermèrent quelques secondes, comme pour donner du poids à ses dernières paroles. Le Manoir n'avait pas été le seul à subir des pertes. Puis...

Mais aujourd'hui est un jour heureux. Sans plus tarder, je laisse la place aux couturiers et mannequins de Deco, des Doigts d'Or, du Manoir des Artistes, et d'une couturière indépendante que beaucoup connaissent, je vous laisse le plaisir de les découvrir, les redécouvrir, à travers un arc-en-ciel de tissus et de couleurs chatoyantes. Vous pourrez les rencontrer après le défilé, un buffet est prêt pour vous sustenter et prolonger ce moment de partage.

Mesdames et messieurs, place à la mode!



Bonne Mémé reprit le chemin dans l'autre sens, et se plaça sur le côté de l'estrade. Puis, de sa magnifique voix de mamie gâteau, elle tira son premier vélin et mit en ordre les mots.


Maistre Selena Vikilord vous présente son tout dernier modèle, Cerise d'or étoilé. Il est porté par Maistre Attia de Juli.

Vous remarquerez la beauté de cette robe en draps sang de dragon et cochenille, brodée de perles d'or et de gemmes rouges sur le buste et les manches. La traîne et les manches légèrement évasées mettent en avant la féminité de la silhouette de notre mannequin. Le tout est accessoirisé d'une ceinture d'or et de perles qui se disperse en cinq branches, formant ainsi une étoile.


Puis Bonne Mémé se tut, laissant le public admirer la beauté du premier modèle présenté.




Tout d'abord, bon RP à tous!
L'on fait commencer le défilé pour qu'il ne dure pas trop en longueur IRL, mais pour ceux dont les persos ne sont pas encore arrivés, vous pouvez au choix les faire arriver avant ou après le début de l'évènement, en fonction de vos choix RP.

Bon amusement!
Attia.
Attia n'était pas tendue, ni angoissée, elle avait l'habitude des défilés.
Elle voulait s'assurer que tout le monde savait exactement ce qu'il ou elle avait à faire avant de se lancer car oui elle défilait aussi.


- Merci Cloé, je te laisse t'occuper des égéries. Hellina, je compte sur vous pour etre parfaite !

Elle sourit et se rapprocha de Séléna.

- Alors coiffure et habillage, il parait que je passe la première !

Elle était devenu le mannequin de la jeune Séléna qui avait regarni ces dernières années sa garde robe de perles rouges.

La encore , elle enfilait une tenue de sa couleur préférée.

Quelques instants plus tard, elle était prête.

Avant de se lancer sur la scène elle se rapprocha de Cassandre qu'elle cherchait des yeux.


- Vous ici ! Pas bougé, je reviens, je m'occupe de vous, votre robe est un peu... compliquée !

Elle lui sourit pour la détendre et prenant une grande inspiration elle se dirigea vers l'estrade.

Elle marcha à pas lents le port altier, laissant le temps aux spectateurs de découvrir la robe.



Cette robe s'accomoderait sans doute bien d'une capeline les premiers jours de printemps, mais en intérieure elle était parfaite.
Légère, soyeuse, simple et chic.

La gitane se laissa porter à sa droite, puis à sa gauche, tournoyant légèrement pour laisser apprécier le modèle.

Elle fit un dernier tour, un sourire confiant aux lèvres, satisfaite d'etre le centre de l'attention et revenant au centre, effectué une légère révérence et se retira.


- Séléna ! Je crois que ta robe a plus, ils étaient tous comme ça !

Mimant des visages approbateurs, elle rendit compte a la jeune femme.

- ça t'ennuie si je la garde sur moi la tout de suite ? Je l'adore !

Elle rit doucement et reprenant ses airs presque hystériques s'adressa au staff des DO.

- C'est qui la prochaine ???

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**[Oh j'emmerde bien le monde... Il me le rend bien cela dit !]**
HRP- Absente en ce moment.
ellesya
La salle bruissait des conversations et des étoffes se frôlant dans la presse des dames et messieurs présents pour le défilé. Cherchant quelques visages connus, elle fut d'abord un peu déconcerté jusqu'à ce que son regard clair reconnaisse Jehanne. Un sourire léger éclaira ses traits de la jeune femme. Lissant inconsciemment sa robe sobre au col montant et aux manches larges, faites d'un velours de soie bleu ciel galonné d'argent, comme le ruban mêlé à ses cheveux tressés et ramené en couronne. Une parure de pierre de lune et argent, assez délicate et discrète terminait sa mise qui était relativement simple pour son rang. Peu importait ce qu'on pouvait en penser, même du fait qu'elle ne portait ce jour que des pierres semi-précieuses, la duchesse se plaisait ainsi et n'était pas venue défiler.

Malgré la foule, elle parvint facilement à hauteur de Jehanne qui conversait justement avec un visage connu bien que marqué. Un chaleureux sourire se dessina sur ses lèvres et en ses yeux.


Jehanne, c'est un plaisir de vous rencontrer icelieu.
Yolanda, voilà bien longtemps que je n'ai plus eu l'heur de vous revoir.


Mais déjà la voix de Bonne Mémé qui l'avait aimablement accueillie avec une dame plus jeune à l'entrée retentit dans la salle pour le discours d'introduction.
Assez bas, Ellesya glissa aux deux jeunes femmes qu'elle avait rejoint.


Puis-je vous faire subir ma compagnie ?

La question fut ponctuée d'un nuance malicieuse. Si elle craignait d'arriver comme un cheveu dans la soupe, recevoir un « non » en réponse aurait été certes blessant mais sûrement pas insurmontable. Amboise était plus qu'habituée à la solitude, vieille compagne ayant accroché ses basques depuis la sortie de l'enfance.
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Clarinha
Je voyais bien des visages connus, cela gonflait mon coeur de joie. Presque autant que si j'étais auprès de Simon. Cette effervescence était à l'opposé de tout ce que je vivais, ou presque, auprès de ma maîtresse. Je réalisai combien j'aimais cela, cette ambiance de préparatifs, de brûle-pourpoint, ce défi d'épater encore et encore, bien qu'étant désormais parmi les plus anciennes, parmi celles qui avaient le moins à prouver...

Si, j'avais tout à prouver : ma capacité à concevoir des modèles de plus en plus majestueux, ma capacité à allier l'élégance et la sobriété : la cotte que ma maîtresse enfilait était sobre à l'extrême, n'étaient la soie de Damas, les plis plats sur les hanches ou les emmanchures évasées.
Derrière elle, je nouais les liens... Elle avait mis au monde deux enfants, mais son corps était encore incroyablement proportionné et sensuel.

J'entendis plus loin que le défilé avait commencé : désormais, tout irait très vite. Alors, je l'invitai à pencher la tête en arrière pour me laisser passer un voile sous son menton... J'en glissai les deux pointes dans un tressoir qui vint ceindre son crâne. Par dessus, j'en emboîtai un second, haut, majestueux — ducal.


-« A minha donna est prête. Ela peut ir près dou rideau, para veser och outroch moudèlech défiler. Nous mettrons o manteou jouchte avant de monter. »

Et moi aussi, j'avais envie de voir ce qui défilait...
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Vous comprenez pas ce qu'elle dit ? C'est du frantugais. Y'a pas de traduction, laissez-vous guider par votre oreille.
Temperance
Ça commençait, ça commençait ! Placée dans les premiers rangs, parce qu'elle avait trouvé ça mieux, pour mieux voir, toussa, la Chipie d'Amilly ouvrit grand les oreilles au discours de Bonne Mémé, qui lui faisait penser à sa vieille gouvernante (celle dont elle avait su fort bien se débarrasser, en requalifiant son contrat en "intendante de Saint-Amé-là-bas-très-loin-en-Lorraine"). Mais seulement sur l'apparence : pour tout le reste, Bonne Mémé n'était qu'affabilité, quand Lorraine était pète-sec et casse-pieds.

Ainsi, c'était Attia qui défilait... Et dans une robe de Séléna ! Cela enthousiasma tant la jeune dauphinoise qu'elle souffla à sa voisine (à qui elle n'avait pas été présentée, à qui elle n'avait pas même prêté attention, jusque là) :


Voyez, c'est Selena qu'a fait cette robe ! J'l'a vue y'a point longtemps aux Doigts d'Or, c'est que j'connaissais point avant... Elle a ben grand talent ! Ce qu'elle m'a cousu c'est-y encore plus beau que celle-là !
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Yolanda_isabel
Pourquoi l'aiderait-elle ? Voilà ce qu'elle pourrait lui répondre, toute à sa vexation. Mais quand l'huissier fou se penche à son oreille – il est donc très grand ce Simon – pour y glisser quelques mots, la bouche s'ouvre en grand puis se referme pour s'élargir en un sourire charmé.

-« Mais.. Pourquoi tu ne l'as pas dit plus tôt ? Bien sûr que je vais t'aider ! Attendons de voir le déroulement du défilé. Il y a bien le coche de Della, mais je ne la vois pas. C'est si excitant ! »

Oui, en dépit de la lourde couronne, du mariage prochain – qu'on n'attend plus – de sa taille impressionnante pour une femme, la Lune du Gontier n'a que quatorze ans tout juste, et les histoires d'amour, c'est chevaleresque et excitant ! Alors, la voilà qui se tourne vers la vieille du Manoir, se laissant aller à la caresse tendre de la doyenne des couturières.

-« Il nous faudra parler après le défilé, Mémé ! Je vais !»

Et elle va, oui. Aux côtés de Jehanne Elissa, elle se permet toutefois un clin d'oeil à l'huissier de son atelier, tout sera fait en temps et en heure.

-« Les choses sont si bien faites, oui ! Nous voilà ensemble pour admirer de jolies choses, c'est merveilleux ! Ne vous tourmentez pas pour cela Joana, je suis tombée du lit, et il y avait une armée. C'était la guerre en Anjou. Cela ira mieux. »

Comme elle voudrait la réconforter, elle qui l'a vue la dernière fois si affligée, elles qui ont partagé une correspondance plein de déceptions. Sans hésitation, elle se saisit du bras de la rousse tandis qu'elles avancent en direction des grandes cathèdres qui n'attendent que les nobles, l'azur solitaire fixe un point loin devant elle : Ellesya de la Louveterie. La belle brune qui avait su lui plaire lors d'un mariage grotesque. Elle voit aussi une jeunette qui lui arrache un haussement de sourcil perplexe. Mais que fait donc la tempérante Von Frayner ici ? Ce n'était pas le jour du repas donné par Son Altesse Charlot-le-bébé-gai ? La main sur le bras de Jehanne, elle se penche à son oreille.

-« Il vous faudra venir à Chateau-Gontier bientôt. J'y donne des petites festivités puisque mon fiancé va se baptiser, vous pourrez y revoir une amie. Es viva Joana, a subreviscut als flambas.* » Le regard est éloquent pour compenser l'asymétrie. « Je suis sûre qu'elle vous manque autant que vous lui manquez. Venez à l'occasion ! Ooooh ! Ellesya ! Que vous êtes élégante ! »

Elle l'a dit un peu fort ce nom ? Car voilà que Bonne Mémé lance le début des hostilités, et elles sont toujours debout.

-« Bien sûr que vous pouvez nous offrir votre compagnie ! Vite, allons nous asseoir avant de nous faire houspiller. » Elle glousse inconsciente qu'elle est, et une fois assise, et extatique devant Attia à qui elle sourit, ravie de la voir là, de la voir en rouge et belle, elle attend que celle-ci retourne vers les coulisses et se penche pour murmurer à destination de ces deux compères-commères. « Voulez-vous un secret ? L'huissier de mon atelier m'a chargée de l'aider à .. » Et elle baisse le ton plus avant pour chuchoter l'essentiel très discrètement. « N'est-ce pas excitant et follement romantique ? Croyez-vous qu'elle acceptera ? »

Aidez-moi les copines ! Ch'ais pas comment on fait mais j'ai dit que je l'aiderai !
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[*Elle est vivante Jehanne, elle a survécu aux flammes.]
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    « Je porte pas le deuil de 'Saias, pace qu'il m'a pas offert de principauté ! Cékunkon ! »
Selena.
En coulisse,il y à un paquet,un tas,assis sur un fauteil,le tas en question,c'est Sélèna,qui après avoir aider son étoile à revêtir la robe se repose,elle est sur le point d'exploser la blondasse.Vêtu de cette étonnante robe de velours et de soie bleu comme la nuit,entièrement broder d'or et d'argent et spécialement conçu pour la grossesse.Elle voit son maître,plus loin,un truc dans les bras,encombrant le truc en question.Et Dieu revient,elle sourit à ses dires.

"- Bien Maître,garder la robe si vous voulez,elle n'est qu'a vos mesures de toute façon. "

Elle s'amusa de la Di Juli qui paraissait plus jeune ainsi vêtu et excitée.Puis elle se leva,difficilement et s'approcha de la Portugaise,celle qui fût un jour,son maître de couture.

"- Bonjour Clarinha,votre création est merveilleuse "

Elle sourit,l'observant.Appréciant de voir de telles merveilles.La folie était néanmoins toujours présente,se tapissant dans l'ombre ...
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" J'habille les déesses "
Selena est enceinte de ... Elle va exploser.
Caerellyn
Dès l'invitation reçue, elle fit préparer ses malles, au grand étonnement d'Arnaudine sa chambrière. Une invitation venant des Doigts d'Or cela ne se refusait pas, pas pour elle qui avait dépensé des sommes folles en merveilles de soie et velours entre-autre.

...Et dépose avec précautions mes plus jolies robes dans les coffres. Depuis si longtemps qu'elles n'ont pas pris l'air, vérifies soigneusement que nulle mite s'en soit goinfrer.
Je pars demain à l'aube, fais préparer la voiture à mes armes et direction le palais de Montmorency.


Elle espérait que sa fille chérie s-y soit installer. Vivre sous le même toi, celui de la famille, depuis quand cela n'était plus arrivé ? son cœur en battait la chamade.

[Paris et sa puanteur quelques jours plus tard]

Les années passaient sur le palais et il semblait ne changer en rien. Elle s'en réjouit. Tant de souvenirs lui revenaient en mémoire ... Sa mère la princesse Clémence surtout. Souvent, elle se demandait si, de là où elle se trouvait, elle était fière d'elle.
De sa petite-fille, elle n'en doutait pas.

Un énorme soupir gonfla sa poitrine.

Mais l'heure était à la joie, aux fanfreluches et aux retrouvailles avec Morganenn, son trésor le plus précieux. Mais serait-elle présente ? elle ne savait pas, elle ne pouvait que supposer et espérer.


Les Doigts d'Or et ... Victory :

Le bonjour Victory, je suis fort aise de vous revoir. je me suis tant inquiéter après cet incendie ! mais vous voila plus charmante que jamais.
j’entends d'ici les froissement doux et soyeux des robes ... Vite conduisez-moi en bonne place, j'ai grande hâte de contempler tout cela !
Avez-vous vue ma fille ?

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Idril_de_sparte
Dotyy sortit des latrines... avec quelques éraflures sur les bras et hématomes dans le dos... Idril poussa Aemilia à son tour dans les latrines... mais les autres, celles qui avaient encore une porte en état de se fermer.
Mais Bonne Mémé, de sa voix chevrotante, annonçait déjà le début du défilé... Panique,panique, ni la rousse ni la blonde n'était prête.
Une voix reconnaissable par la brunette retentit, augmentant la panique fiolesque.

Dans un même mouvement, Idril attrapa fermement Dotyy et Aemilia et tourna à 180° pour se diriger au pas de course vers la zone des coulisses dédiée à leur atelier.
En chemin, elles croisèrent Annaïg qui cherchait visiblement son mannequin du jour.


Annaïïïïg!!!
Dotyy est là! Ne t'inquiètes pas pour ses bras, on t'expliquera plus tard.


Premier chargement livré.

Sans plus s'arrêter auprès de sa collègue, et tractant toujours la mini-blonde dans le but de rejoindre au plus vite la voix désespérée l'ayant appelé, c'est cette fois l'angloise estropiée qui fût croisée.

Ooh!! Suzan!!!
Par-fait, tu tombes à pic.


Et avec un sourire des plus vraie, malgré la panique montant en elle, Idril colla Aemilia dans les bras de Suzan.

Il faut vérifier qu'elle a bien été aux latrines et surtout... lui démêler sa tignasse en vu de la coiffer.
Je reviens dans quelques instant, une personne à aller... voir tout de suite.


Et les mains enfin libres la rondouillarde attrapa ses jupons et repris son pas de course, direction la salle à la recherche de la personne l'ayant appelé.

Déboulant des coulisses comme une flèche, elle fût surprise de voir autant de monde d'un coup.
Affichant un sourire un peu crispé, elle se dirigea droit vers sa cible qu'elle avait vite repéré.


Nooaaa!!!
Qu'est-ce qui se passe ?
C'est toi qui a un problème ? Tu es malade ?
C'est Philomène qui ne se sent pas bien ?
Ou pire, c'est Pépin??


Son époux ne l'aurait pas hélé de cette façon, au milieu d'une foule, pour rien n'est-ce pas ?
Mais qui de lui, de celle qu'elle voyait comme une seconde mère ou de son fils chéri avait un problème ? Les trois peut-être...

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