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Quand la GFA ouvre ses portes et défile pour vous...

Buurf



    Elendra, enfin, tout n’était donc pas totalement perdu et notre nabot allait donc pouvoir continuer de parfaire sa tâche de fidèle serviteur et honnête nain de maison. Mais le voici bien surprit en revanche de se trouver être à ce même moment, le seul et unique semi-homme, non pas qu’il serait venu avec toute une tripoté de nains mais un collègue avec qui faire causette n’aurait pas été de refus.

    Un problème ? Si la maitresse se trouve être dans une impasse et face à un problème auquel elle ne peut pas elle-même apporter une quelconque solution alors il est de son propre devoir de le faire à sa place. Les oreilles grandes ouvertes donc, il écoute en silence, large sourire aux lèvres, sans doute encore en proie à la satisfaction d’avoir retrouvé celle à qui il appartient depuis bien peu de temps en réalité mais à qui il restera fidèle pour le restant de ses jours.

    Mais déjà, une autre voix, le nabot lui se sent entrainer vers l’avant et ce, jusque derrière un paravent. Et là, encore du beau monde que voici, inutile de préciser que l’arrivée des grelots ont eu un effet de surprise sur l’assemblée présente mais ce n’est qu’un maigre détail après tout.
    L’oreille se tend une nouvelle fois car la solution vient d’être apportée à ce problème et Buurf lui grimace dors et déjà de ne pas avoir put être l’auteur de ceci.

    Mais une perruque, il l’aurait trouvé lui-même s’il le fallait, il aurait même prêté son couvre chef aux deux cornes au bout desquelles pendent deux parfaits grelots quelque peu usés par le temps certes mais qui n’ont jamais cessé de fonctionner.
    Croisant les bras, toujours attentif, une soudaine peur au ventre, celle de se faire réprimander par sa maitresse en personne alors que celle-ci se changeait dors et déjà. Ses yeux se ferment donc alors qu’il réfléchit, pense à ce qu’il pourrait dire et ce sont ces premiers mots qui sortent enfin.


    « L’dernier défilé que j’ai vu, c’était celui d’marauds qui montaient à l’échafaud ! »

    Joli spectacle soit dit en passant, bien que les corps sans tête ne soient pas son fort, il avait tout de même apprécié la dite scène, symbole sans nul doute d’une certaine perversité dans son comportement ou d’un éventuel trouble mental qui sait.
    Mais allons, rassurons la maitresse, faisons en sorte que celle-ci se sente différente de toutes les autres et pour se faire, appuyons-nous sur l’exemple de la perruque en question. Sur ce point Buurf restait indétrônable, il fallait l’avouer.


    « Mais sachez que vous marquerez peut-être un tournant dans ce monde grâce à cette perruque, soyez-en fiers ! »

    Dit-il tout en adressant une légère révérence en avant alors qu’il poursuit dors et déjà son flot de mots doux et autres compliments n’ayant que pour seul et unique but celui de faire plaisir à Elendra sa maitresse.

    « Il vous serez agréable de savoir que de toutes ici présentes, vous êtes la plus sublime. »

    Un gâteau, envoie moi donc un gâteau allez ! S’il le pouvait, c’est bouche grande ouverte face à elle qu’il attendrait qu’une petite gourmandise vienne se déposer sur sa langue rappeuse et déjà bien sèche…



Sofja
[Dans les coulisses]

C’est un magnifique collier de perle qui orna son décolleté. Sa poitrine avait sérieusement gonflé depuis quelques mois. Elle qui avait une petite poitrine à la base en raffolait, ne parlons pas de son époux… Mais en attendant, ce collier tomba à perfection juste à la naissance de cette poitrine généreuse.
Normalement Sofja ne sortait jamais la tête découverte depuis sont mariage mais la jeune couturière avait préféré que sa chevelure des blés prenne possession de ses épaules. Surement que cela donnait un charme à la tenue, elle n’avait mesme pas poser la question faut dire.


Plus que jamais ma chère Morganenn ! Je suis toute excitée comme si c’était la première fois.

Sofja était allée aux latrines juste avant, avec le stress et le ventre qui pesait sur la vessie, elle avait tout gagné pour s’y rendre toutes les dix minutes. Là, elle n’avait plus qu’à se retenir, il était hors de question qu’elle salisse ou abime cette belle robe. On sert les cuisses ma belle.

Ca va être à nous, il ne faut pas qu’on soit en retard.

Sofja attrapa les mains de la jeune couturière afin de la rassurer. D’après le retour des mannequins, la foule était là et il y avait du grand monde. Il paraissait que la Reyne elle mesme était présente ! D’un autre côté, la blonde ne savait mesme pas à quoi elle ressemblait, alors elle pouvait la chercher dans la foule. Honte à elle !

[Direction la scène]

Elle rejoignit rapidement l’arrière de l’estrade, derrière les lourdes teintures rouges. Bonne Mémé était en train de présenter la tenue. Dernier regard rassurant envers la couturière que Sofja s’élança sur l’estrade. Au passage, elle croisa sa mamie préférait, un grand sourire s’afficha sur son visage. C’est à toi…

Sofja n’était pas à son premier défilé, que voulez-vous, les accros à la mode avait besoin de satisfaire leurs envies, celles de porter les merveilles des couturiers et cela était possible sans entendre les hurlements des époux quand la note arrivait au domaine.



Elle arriva d’un pas décidait sur le devant de la scène, s’arrêta, adressa un sourire à la foule. Puis elle se tourna au ¾ sur la droite, puis sur la gauche, laissant entre temps quelques secondes de répit. Une fois que cela lui sembla suffisant, elle attrapa du bout de ses doigts le tissu de la robe qu’elle fit valser. Fallait bien que les futurs clients apprécient toute la beauté du travail de Morganenn.


La limousine occupa tous l’espace de l’estrade et se retira lentement vers le fond de la scène pour laisser la place aux autres mannequins.

[Dans les coulisses]

Morganeen était toujours là.

Alors tu as été satisfaite de ma prestation ? J’espère que les invités auront apprécié.
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Bonne.meme



Bidou bidou. Quand la défilante passa à côté d'elle, Bonne Mémé eut du mal à se retenir. L'on vit son corps se tendre vers le ventre rond, comme toute mamie gâteau l'aurait fait. On ne se refait pas. Attendrie, Bonne Mémé avait oublié le défilé l'espace de quelques secondes. C'est quand elle se retourna lentement de l'autre côté qu'elle se rendit compte que le public était toujours là. Le temps de remettre ses fiches dans l'ordre, de s'éclaircir la voix l'air de dire "hein quoi non non j'ai pas oublié où j'étais", et elle prépara le prochain passage.

Ah. Une couturière qui ne manquerait pas de faire couler quelques larmes. Son talent avait été mis au service de tous pendant des mois, et d'un coup, on avait arraché au peuple cette couturière qui maintenant n'officiait que pour sa duchesse. Quelle tristesse pour les autres, mais quelle joie pour la maistresse de s'accaparer les services d'une telle artiste.

C'est donc en remettant un peu sa guimpe sur ses oreilles, se disant que les cris des donzelles allaient fuser dans la salle telles des groupies en chaleur à un concert de Patrick, qu'elle annonça la suite.



Place maintenant à sa Grasce Della d'Amahir-Euphor, qui porte une tenue réalisée par sa suivante, maistre Maria Clarinha Brites da Cunha.

Il s'agit d'une cotte de soie de damas corail, à col droit ourlé de passementeries, à manches ouvertes d'un galon de fils d'or, et d'une ceinture demi-ceint de fins annelets d'or. Par dessus, un manteau aux manches retroussées, en futaine tapissée de motifs cachemire. Si vous regardez bien, entre deux pas, vous verrez un bout de pieds chaussé de brodequins de guadamacile dépasser de la robe. Et comme une femme mariée ne sort jamais tête nue, elle porte un couvre-chef couronné qui met en valeur des tresses à la normande.



Et Bonne Mémé tourna son regard vers l'entrée d'estrade, pour voir apparaître le nouveau modèle en même temps que le public.
Constance..
La jeune fille qui s'était installée un peu à l'écart remarqua son amie Albine dans la foule des spectateurs. Chouette ! Une place de libre à son côté !
Et zou ! Voilà la blonde qui se dirige vers elle s'excusant à droite, à gauche de déranger les gens déjà installés.


Pardon.. Excusez-moi.. Désolée... Permettez...

Bref toute à ses excuses, elle ne remarque pas qu'un jeune homme accompagne son amie. Une fois arrivée à elle, bisouilles en conséquence et salutations de la tête au voisin de son amie.

Albine ! Comment vas-tu ? Que je suis heureuse de te revoir !

Tu as vu toutes ces belles robes ? Et aussi tu as vu ? Helo est arrivée aussi. Elle accompagne la Reyne.


La jeune d'Orsenac s'installe aux côtés de son amie. Et observe la robe présentée actuellement car c'est celle faite par son amie Morganenn. Elle applaudit en voyant cette superbe robe. Et aussi pour féliciter Morganenn.

Puis la demoiselle remarque la vicomtesse de fézansaguet, la mère de Morganenn. Elle irait la saluer à la fin du défilé.


Regardes Albine !!! La robe réalisée par Morganenn ! Elle est magnifique !!!
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Lexhor
Le visage de Lexhor était devenu d'un coup livide. Les paroles froides et sèches de sa fiancée lui glacèrent le sang et lui firent l'effet d'une douche froide.
Il avait perdu son sourire, sûrement définitivement. Il hocha la tête simplement. Une flèche en plein coeur n'aurait pu le blesser plus.


Bien, vôtre grâce.

Il s'inclina, meurtri et blessé, avant de prendre le chemin des coulisses. C'est là qu'il fut arrêté par Elisabeth Stilton. Les sourcils du duc se plissèrent. Encore un souci en vue. Ce qu'elle lui annonça le laissa dubitatif. Si la présence de la Régente Impériale pouvait le surprendre, il la voyait mal être là pour un assassinat.
Heureusement le Grand Prévôt de France, non loin, prit les choses en mains.


Vous voyez, tout est sous contrôle.

Un signe de tête à Stéphandra.

Grand Merci baronne.

Puis, aux deux.

Veuillez m'excuser, Aemilia doit m'attendre. Je dois prendre congé. Bon défilé.

Cette fois il s'éclipsa pour de bon dans les coulisses.
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Della_d_amahir


Della se laissa préparer avec une docilité que les mots ne peuvent rendre. Elle appréciait toujours, lorsque ses suivantes Clarinha et Isandre s'occupaient d'elle, la coiffaient, la vêtaient ; et les vêtements de Clarinha, est-il utile de le préciser, elle les adorait ! Elle ne pouvait plus se passer d'elle, c'était aussi simple. Et elle en voulait l'exclusivité, qu'importent les jaloux !

Elle l'avait obtenue. Alors, naturellement, c'était elle, et nulle autre, qui défilerait dans la tenue créée par sa couturière, qui ferait crever le monde de l'envie d'avoir cette cotte de Damas qu'elle serait, à jamais, la seule à porter.


Ça faut mettre o manteou ! Vite !

Clarinha la pressait. C'était à elles ! Elle passa le manteau, que la couturière ajusta au bord de ses épaules avec des épingles minuscules.

Ça não faudra oublier d'enlever-och para m...
Oui, Clarinha, oui oui, ne vous inquiétez pas !

Sa voix se voulait rassurante. On voyait bien que la couturière, qui avait donné le change en discutant avec son ancienne apprentie sous l'oeil bienveillant de la Duchesse, était en réalité pétrifiée d'angoisse sous sa carapace.
Craignait-elle vraiment de n'être pas à la hauteur des attentes du public ? Della, elle, se sentait belle comme jamais, dans cette robe. Elle serait bien capable de faire retomber son époux sous son charme, c'est dire !
Bonne Mémé les annonça, Della avança dans la lumière, sentant tout le poids du manteau de futaine, derrière elle :




Elle marchait, droite, digne, fière. Du public, elle voyait tout et ne voyait rien : une marée de cheveux, de coiffes, d'yeux, de sourires... Une fois qu'elle fut tout devant, elle leva les bras, et tira chaque épingle d'une main. Le manteau tomba, et elle fit un tour sur elle-même, pour que tous vissent la cotte corail, ses plis creux, et la taille fine que cela faisait, soulignée par le demi-ceint d'or.



Cela fait, elle quitta la scène, avec le même port altier qu'elle avait en entrant.

[Post rédigé par LJD Clarinha avec l'aimable licence de LJD Della]
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Clarinha
Je ne sus pas ce qu'il se passait, peu semblaient le savoir, et la confusion sembla mourir d'elle-même, au gré des allers et venues. Ma confusion, en revanche, allait croissant, mais c'était à mettre sur le compte du passage de ma Duchesse, qui surviendrait sous peu. Et si elle se prenait les pieds dans le manteau ? Et si elle n'arrivait pas à tirer les épingles, et se trouvait au milieu de la scène à batailler des deux mains sur une de ses épaules ?
Et si le public n'aimait plus ce que je faisais ? Cela faisait de nombreux mois déjà que je ne cousais plus pour eux, qu'ils avaient eu le loisir de m'oublier. De nombreux mois... D'aucuns diraient des années !

Avant d'avoir eu le temps de dire "Caralho", ma duchesse étant lancée sur la scène. Je la regardai par derrière... Oh, qu'elle était belle ! Oh, que mon cœur battait !
Je crus même qu'il s'arrêta. Quand il repartit, ma Duchesse était déjà sur le retour vers les coulisses... Je n'eus pas le temps de lui sourire. Je me glissai comme une chatte sur la scène, sans doute en même temps que Bonne Mémé y faisait son retour. J'étais vêtue en tenue de travail, une cotte insipide, coiffée d'un chignon sur la nuque. Ma démarche et mon regard détourné vers le sol indiquaient que je ne défilais pas, non : je venais récupérer le manteau chu, car j'avais défendu à ma maîtresse de le rapporter elle-même : elle eût dû se baisser, et cela n'eût pas été digne de son rang, pas en public, pas avec un tel couvre-chef couronné. Elle était là pour avoir le port haut, j'étais là pour faire profil bas.

Au moment de me pencher pour ramasser le vêtement, je hasardai un regard vers la foule. Mon regard y fut attiré par une chevelure claire, si claire... J'en frissonnai, j'eus chaud. Vite, vite, je ramassai tout et rentrai en coulisses d'un pas leste, auprès de la Duchesse.

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Vous comprenez pas ce qu'elle dit ? C'est du frantugais. Y'a pas de traduction, laissez-vous guider par votre oreille.
Simon_temple
Simon s'était assis derrière Yolanda-Isabel, la laissant entourée de ses amies, et pour éviter de trop boucher la vue des gens sur l'estrade ou défilaient les tenues. On avait pas idée d'être aussi grand...

Les premières robes passèrent mais il n'y accorda qu'un intérêt relatif. Ce ne fut qu'à l'annonce de Bonne Mémé qu'il fut tout à fait attentif à ce qui se passait, reconnaissant sans peine la main de la couturière sur la tenue arborée par Della. Il observa la duchesse, tentant de définir quel genre de femme elle pouvait être : tyrannique ? empathique ? généreuse ? possessive ou bien altruiste ? Il n'eut guère le temps de se faire une opinion que déjà elle retournait dans les coulisses.

Il y eut alors ce bref instant ou Clarinha vint chercher le manteau et ou leurs regards se croisèrent. Le coeur de Simon fit un bond, cela faisait quelques mois qu'ils ne s'étaient pas revus depuis son passage en Bourgogne
Qu'importait que la tenue de la lusitanienne soit austère, le jeune homme lui ne voyait que les mèches de cheveux esseulées se posant gracilement sur ses épaules, les replis ondoyants du tissu qui marquaient la taille fine et les rondeurs envoûtantes de Clarinha. Il se serait volontiers laissé aller à la rêverie jusqu'à la fin du défilé en repensant à ce fugitif moment, mais ce ne fut pas le cas.

Ah... cruelle réalité de l'instant, ou Simon se voyait renvoyé à sa simple condition au milieu d'un parterre de nobles et de bourgeois. Il pouvait deviner sans peine le coût de la tenue de la Duchesse de Chartres, proche de l'astronomique. Et le pauvre Simon de se dissoudre dans l'angoisse qui prenait sa pleine et entière mesure en cet instant. Sa main fine se resserra sur la besace qui contenait le cadeau destiné à obtenir l'accord de la duchesse de Chartres, se sentant soudainement bien misérable et indigne.

Et de souffler, pathétique, à l'oreille de la duchesse de Chateau-Gontier :


Ta Grasce, j'vais pas y arriver...
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Albine.
Tout sourire, Albine accueille Constance. Elle lui fait une bise discrète et elles commencent à papoter joyeusement.

oui, j'ai vu Héloïse. J'espère que nous pourrons la voir quelques instants après le défilé. As-tu réussi à la voir depuis ses nouvelles fonctions ? Nous devrions débarquer un jour sans crier gare...

Mais voici la robe de Morganenn

ohhhhh... clap clap clap clap clap favoritisme ? Que nenni, elle est très belle cette robe, même si elle très ciblée, un modèle moins ronde doit pouvoir être fait. Oui, enfin bref.

Albine donne un petit coup de coude à Netan discret pour attirer son attention. Ceci fait, elle se recule légèrement.


Netan, je te présente Constance dont je t'ai déjà longuement parlé. Et toi Constance, voici Netan dont je t'ai aussi parlé...

Ok ok, elle n'a jamais été douée pour les présentations...
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Yolanda_isabel
Mes pine-co, ces rabat-joie !

L'euphorie romanesque qui la tenait jusqu'alors retombe comme un soufflé cuisiné par les soins de votre narratrice, autant vous dire qu'elle ne fait pas long feu. Un haussement d'épaules en guise de réponse, le sourire ne s'efface pas toutefois, occupée qu'elle est de regarder les modèles autant que les robes, jalouse à son insu de ces jeunes femmes aux jambes si longues. Enfin, dans l'absolu, elle regardait le défilé, jusqu'à ce qu'un boucan se fasse entendre, elle peine à détacher ses yeux de l'estrade, et ne voit donc l'arrivée des gardes impériaux et de la régente que lorsque celle-ci prend place dans l'une des cathèdres entourant l'estrade, heureusement pas celle du milieu, rendez-vous compte sinon de l'incident diplomatique. Un haussement de sourcil avant de relever la tête vers Simon avec un sourire en coin.


« Tu as vu, elle ne porte pas de robes de Clarinha. »

Le tout dit d'un ton pince-sans-rire alors même qu'elle se retient de glousser comme l'adolescente qu'elle est, se souvenant que cette régente aux grands airs s'était retirée de l'atelier Douceurs, Toiles et Coutures après avoir essuyé un refus quant à ses volontés d'aller contre les desiderata de la maitresse de la lusitannienne. Et d'ailleurs, en parlant de Clarinha, ou plutôt de ses créations, voilà qu'arrive la Reine de France, et si personne ne réagit à la venue d'une étrangère, bien qu'il faille lui reconnaître une certaine témérité à courir le Royaume de France avec une escorte armée en pleine guerre l'opposant à l'époux de la nouvelle entrante, la Reine de France, c'est autre chose, encore plus quand elle porte une création de Clarinha commandée dans son atelier. Un signe de tête donc vers cette reine, qui l'empêche de voir tout à fait arriver le duc orléanais, mais pas assez pour louper les baisers échangés, faisant fi de la discorde amorcée entre les deux amants. C'est meugnonnnnn ! Elle envie Ellesya, elle qui depuis peu peut se targuer de tenir la main de son fiancé en public, puisque Clotaire a dépassé sa timidité au moins pour cela !

L'attention est détournée par l'arrivée de la Grâce de Chartres, habillée par sa couturière personnelle : Maria Clarinha Brites da Cunha. La chanceuse ! Enfin, elle-même a Armelle Doyet depuis peu, et n'a pas à se sentir lésée par l'échange. Mais Yolanda qui se trouve relativement banale de sa personne, envie – encore ! Mais c'est l'adolescence qui fait cela – le ventre plat de la duchesse après plusieurs grossesses, quant elle-même accumule les bourrelets à quatorze ans à peine et toujours vierge – encore, mais là, c'est à Clotaire qu'il faut en vouloir – mais puisque la vie l'a décidé ainsi, elle sourit à la couturière qui entre sur scène pour récupérer le manteau mais si elle regarde dans sa direction, ce n'est certainement pas elle qu'elle regarde, alors un sourire joue sur le visage de la Grasse angevine, qui s'affaisse tout aussitôt à entendre les propos de l'huissier fou.


-« Mais .. Allons bon. Excusez-moi mes amies. Toi, tu viens. »

Ni bonjour, ni merde, la voilà qui s'excuse, oui, de prendre autant de place – un machin blond de cinq pieds cinquante-huit et deux-cent livres, si ça vous passe sur le pied, je garantis pas l'intégrité de vos orteils – et qui entraîne son blond, ou plutôt celui de Clarinha à sa suite, non sans maugrée, ce qui donne un genre de plus .. Pas raffinés du tout. Et où l'entraine-t-elle ? Dans les coulisses bien sûr ! Discrètement, c'est évident, et pudiquement, puisqu'elle le pousse devant elle, une main sur les yeux du grand échalas, des fois qu'il y aurait des pucelles en petite tenue ou des moins pucelles tout aussi dénudées.

-« On ne fait que paaaaasser ! Vous êtes toutes très jolies, si, si ! Bonjour 'Ttia ! Coucou Aemilia ! »

Et là, avant même qu'elles envisagent d'aller déshabiller Della, les voilà devant elle. La main se retire, et elle s'avance tout sourire.

-« Della, vous étiez radieuse ! Clarinha a encore bien oeuvré ! D'ailleurs, je voulais vous parler d'elle. » Là, la belle assurance de la blonde commence à fondre. Beurdel, mais c'est pas simple finalement. « Vous savez.. Vous connaissez les choses de l'amour, vous n'êtes pas sans ignorer que lorsqu'une belle âme rencontre sa jumelle, cela ne peut que former un merveilleux couple, un peu comme le fromage et le lard, c'est très bon sur une tartine, cette tartine, c'est un peu l'apothéose de leur rencontre, m'voyez. Et c'est meilleur, quand on met tout cela ensemble, ça semble évident, non. Donc voilà, c'est pareil. Clarinha, c'est du lard, et Simon du cochon.. Euh du fromage ! Voilà du fromage, mais attention, un frometon de première classe ! N'allez pas croire que je veux vous refourguer n'importe quoi ! D'ailleurs, j'aimerais mieux le garder mais je sais pas comment on va faire. Une garde alternée peut-être ? Bon toujours est-il que j'aimerais bien qu'ils se marient moi.. Comme le lard et le fromage.. »

Propre.
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    « Je porte pas le deuil de 'Saias, pace qu'il m'a pas offert de principauté ! Cékunkon ! »
Simon_temple
Hein ? Quoi ? Pas le temps de réagir que Bibendum lui arrache presque le bras pour le trainer dans les coulisses, et manque l'éborgner en lui mettant les doigts dans les yeux.

Mais j'regarde paaaaaaaaaaas !

Et quand enfin elle daigne ôter sa paluche de ses orbites, oh misère ! Elle est là ! Elles sont là ! Et là, dans la tête de Simon, il se passe plein de choses variées, dont un truc qui ressemblait à "Oh mon dieu je veux mourir écrasé par un poulet mort là sur place tout de suite !". L'air effrayé, il regarda Yolanda-Josselinière pour lui poser LA question débile de l'instant.

Fromage ?

Quelle idée, du fromage... Mais après tout, leur première conversation n'avait-elle pas porté sur le gâteau aux foies de volaille ? Il regarde ensuite Della, puis Clarinha, et enfin Della à nouveau, et il se retient à nouveau de regarder Clarinha parce que c'est un p***** de moment important dans sa vie. Raclement de gorge, tentons d'avoir l'air sérieux 5 minutes. Plutôt 2 en fait. Enfin si il tient 30 secondes en réussissant à articuler un truc correct on sera vachement chanceux.

Votre Grasce, oui euh... Yolanda-Isabel a raison, enfin... Je voudrais épouser Clarinha.

Sitoplé ?
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Bonne.meme


Le défilé continuait, et avec lui, des tenues toujours plus colorées les unes que les autres. Après le jeté de mantel, il était temps pour une autres maistre de présenter son travail. Bonne Mémé prit le vélin suivant, le lut, et annonça.

Sa grasce Xalta Lablanche d'Abancourt porte une création de maistre Elisel d'Andéol. Vous pourrez deviner la qualité de la chemise de laine à amigaut et poignets liserés d'or. Par dessus, une cote sarcelle de velours sur velours à double poil, rebrodée de spirales d'or, à col arrondi et manches trois-quart galonnés d'or rehaussé de pierreries. Et encore par dessus, un manteau incarnadin de satin renforcé, retenu aux épaules par deux fibules ouvragées, pouvant couvrir la tête. Dépassant de ces différentes épaisseurs, vous verrez des solliers de cuir de vache corroyé.
Feodor
Assis discrètement, il assiste aux venues de tous les invités. Des personnes inconnues d'autres aperçues et enfin quelques visages familiers.
Aemilia lui fait esquisser un sourire. Mais ce n'est rien quand Dotyy arrive et là il assiste à un tourbillon. Se dit qu'il devrait être sur ses gardes si un jour il se retrouve entre Idril, Dotty et Aemilia. Il rit ... Regarde autour de lui, on va le prendre pour un fou ... Se calme et reprend son sérieux. De toute manière bonne mémé va lancer le défilé. Ellysia arrive. Pas de Lexhor !!! Ah si suivi de la reine. Regarde la promise, regarde l'heureux homme ... Petit sourie en coin. Le duc va passer un bon moment. Quel beau regard que voilà.
Ah le défilé. Premier passage, puis c'est au tour de la Lame de passer. De grands yeux étonnés. Il faut avouer qu'il n'avait jamais vu le Dame en grande tenue. Se dit qu'il saura garder cet évènement quand il se retrouvera à la tour, taquinerie et mode défense obligent.
Le défilé continue jusqu'à l'arrivée de Dame Della et sa tenue qui lui fait fort belle impression.


Sa grasce Xalta Lablanche d'Abancourt porte une création de maistre Elisel d'Andéol

Et là c'est la fibre orléanaise qui parle curieux de voir la duchesse défiler.
Hersent
Malheur à elle, l'Ar Sparfel était en retard et pas qu'un peu. D'ailleurs, elle se demanda si on la laisserait entrer malgré le carton d'invitation qu'elle tenait en main.
Elle sauta sans aide du cocher du carrosse et relevant ses jupons pour éviter quelques flaques d'eau, elle entra dans l'édifice réservé au défilé.
Elle demanda discrètement tout en se présentant:


Bonjour, je suis Hersent d'Ar Sparfel, amoureuse folle des tissus et des tenues magnifiques. Je suis désolée d'être en retard mais j'ai eu quelques difficultés à m'échapper de mon campement pour venir assister au défilé. Un peu de douceur dans ce monde de brutes me ferait le plus grand bien.
Puis-je entrer bien que le défilé soit commencé? Je me ferai toute petite, toute discrète et ne dérangerai en rien l'ordonnancement des choses.


Elle pria pour que le sésame fonctionne: elle présenta, toit sourire, le carton d'invitation reçu par missive. Elle avait dit à son amie Wendy qu'elle serait à l'heure, ben raté! Wendy devait être installée depuis bien longtemps et savourer la joliesse des tenues présentées.

Elle tendit l'oreille: des applaudissements se faisaient entendre... grrrrr.... les modèles devaient être fabuleux!
Elle reçut l'aval d'un huissier et poussa doucement la porte, entrant sur la pointe des pieds, repérant rapidement un petit siège dans un recoin. Elle eut juste le temps de voir une création de maistre Elisel d'Andéol portée par la duchesse d'Orléans...diantre, peut-être qu'un jour aurait-elle le privilège d'être [top] modèle pour un défilé. Mais son côté exotique était loin de plaider en sa faveur.

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Jenifaelr
Alloooo? Non mais Alloooo quoi !

C'est se que semble entendre Jenifael,alors qu'Imagine affirme :


"- Il faudrait songer à s'habiller Jenafael ! Nous ne passons pas dans les premières mais il ne faut pas trop s'attarder sait-on jamais il suffit d'un imprévu pour nous mettre en retard. Notre paravent est celui-ci , juste à droite, je vous laisse vous déshabiller , vous m'appelez quand vous êtes prête à mettre la robe ? je vous aiderai . "

Hein? Quoi? S'habiller? On peut pas rester toute nue pour défiler? Il parait qu'elle est jolie toute nue ... Bon,bon ... La da Roma passe derrière un paravent,se laissant entrainé par la couturière et retire sa robe,pour se mettre un chainse,pourquoi être pudique? Son corps en faisait rêver plus d'une,c'était sûr,alors pourquoi en avoir honte?
La jeune couturière l'aida à mettre la tenue,elle ne voyait pas les tenues présenté,dommage,elle espérée néanmoins pouvoir abuser de son statue d'égérie et mécène pour voir celles des Doigts d'Or au moins ... Bah quoi? Faut bien que ça serve !

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Si tu te fais chier,on peut RP
Les MPs,c'est la vie ! ( et j'adore en recevoir )
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