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Quand la GFA ouvre ses portes et défile pour vous...

Elisel
Elisel avait entraîné son mannequin dans les coulisses, dans le coin réservé pour DECO. Ca a quelque chose de bien d’arriver en avance, ça permet de se repérer pour aller plus vite !
Autour d’elles, les autres couturières étaient en effervescence, certaines tenues étaient déjà enfilées, les coiffures restaient à peaufiner. Des cris, une organisation bien rôdée de la part des DO, qui faisait augmenter son anxiété plutôt que de la rassurer. C’est qu’il y avait plus de spectateurs qu’au défilé précédent – du moins lui semblait-il -, et il y avait la Reyne cette fois-ci ! Concentration, concentration !

La blonde s’accroupit devant la malle contenant la fameuse tenue du défilé, se morigénant intérieurement d’avoir préféré faire une sieste que de la préparer dès son arrivée.
Nous disions donc !
Les solliers.
La chemise.
La cote.
Au fur et à mesure, elle semblait disparaître de plus en plus au fond de la malle, pourtant peu profonde, et en ressortait les pièces d’amples mouvements de bras, pour les tendre sans même regarder à Xalta.
Le mantel. BOUUUM !
Elisel se retourna en sursaut, et nota le paravent de soie par terre. Apparemment, elle avait mal visé, et une envolée de cape avait percuté le faible rempart de leur intimité. Quelle idée aussi de mettre des paravents de soie, plutôt que de massifs paravents de bois ? Comment ça, c’est plus facile à installer ?

Rougissant, elle le redressa, faisant un vague signe de la main à celles qui la regardaient, comme pour s’excuser, et dire qu’il n’y avait rien de grave. Où en était-elle ? Ah oui, les fibules ! Et elle replongea dans le coffre, avant d’en sortir deux bijoux ouvragés, qu’elle garda dans les mains en se tournant vers la Duchesse d’Orléans.


Si tu veux bien procéder à l’habillage ? Nous n’avons pas beaucoup de temps, j’entends déjà la première qui monte sur l’estrade !

Et au loin, en tendant l’oreille, on pouvait effectivement entendre Bonne Mémé annoncer la première tenue rouge de la soirée.

La chemise fut enfilée prestement, et Elisel se contenta d’un hochement de tête avec une grimace. Zut ! La tenue était ajustée à ses mensurations, et elle n’avait pas imaginé une seconde que Xalta, ayant porté un enfant, serait plus fine qu’elle ! Jalouse ? Meuh nan, à peine… Heureusement, la cote par-dessus cacherait ce détail, elle n’avait pas le temps de faire des retouches.
Elle fit un nouveau signe à Xalta, et la cote se superposa au vêtement écru. Bien, c’était juste un peu plus ample que prévu, rien d’insurmontable.

La ceinture, elle avait oublié la ceinture !! Elle farfouilla encore une fois dans le coffre en se traitant de tous les noms à cause de son étourderie qui leur faisait perdre du temps, puis se redressa et ceignit la taille de Xalta. Elle se recula, pour apprécier la vue d’ensemble, puis avança à nouveau la main pour répartir les plis sur sa taille. Le galon d’or devait être bien au milieu, les plis disposés régulièrement de part et d’autre, légèrement bouffants au dessus de la bande de cuir. Personne ne s’en inquièterait quand son mannequin défilerait sur le podium, mais, elle, saurait.

Là-bas, dans la salle principale, des applaudissements saluaient l’arrivée ou le départ d’une autre tenue sur l’estrade.


Vite, vite ! Le mantel !
Je vais te le draper tout de suite sur la tête, je ne suis pas sûre que sur l'estrade, ce soit très pratique.
Tu auras juste à abaisser le pan pour qu’il retombe dans ton dos, et dévoiler le haut de la tenue et les fibules.


Fébrilement, elle passa le tissu incarnadin sur les épaules de son amie, « Tiens-le, s’il-te-plaît », puis entreprit de l’accrocher.

Désoléééééée, glapit-elle d’une voix stridente en sentant la pointe d’un des bijoux s’enfoncer dans autre chose qu’un textile. Elle n’osait même pas regarder Xalta, trop fébrile.

Le mannequin de Clarinha sortait de la pièce. Petit retour en arrière, quand elles avaient défilé ensemble, plus d’un an auparavant. La couturière avait accepté qu’elle montre une de ses tenues à côté de ses créations superbes ! Et cette fois-ci, le hasard faisait qu’elle défilait juste derrière. La comparaison, il y aurait toujours la comparaison…


Hiiiiii, ça va être à nous !! Et je n’ai même pas eu le temps de te coiffer !! Le mantel, vite !

Et d’un geste preste, elle drapa la tête de sa vis-à-vis, créant des plis harmonieux, qui dureraient le temps de monter sur l’estrade et de se dévoiler.
Un instant de pause, une respiration pour regarder une dernière fois son travail et tenter de se rassurer, puis elle ouvrit la porte des coulisses pour laisser passer la Duchesse.
Brièvement, elle lui serra la main, et dans un souffle lui glissa simplement, avec un grand sourire confiant.


Merci !
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Irma.
La blonde secoua la tête a moitiée désespéré par les efforts de l'égérie en Herbe. Dieu, il va en falloir du travail. Un des doigt d'albatre se glisse sous le menton le redresse, tandis que de l'autre main elle tente de rendre aux épaules une tenue un poil plus naturel !

Naturelle Ma Damoiselle ! Soyez naturelle, mais droite ! Détendez vous, mais surtout gardez la tête droite.

Comment voulez vous vous détendre dans un chahuts pareille, quand votre couturière tourne autour de vous, remonte des pents de tissus se tort les doigts d'un air inquiet ? Difficile de se détendre lorsque l'on entourée de gens tendue. Mais allez donc expliquer cela a notre helvète dont la perruque avait perdue une tresse !
Aucune compassion non... Aucune ! Et lrosque la donzelle lui demande si il ne vente pas trop sur scène, la blonde secoue la tête sans daigner prononcer un mot, toute occupée qu'elle est a ajusté la ceinture de soie sous la frêle poitrine d'Elendra. tout en fourrant ses mains dans le corsage de la jeune fille pour le rembourré, elle salua d'un signe de tête le nain de jardin. Non il ne lui posait pas de problème, et non elle n'avait rien a faire de la pudicité de son modèle.


Non ! il ne défilera pas, je n'ai pas prévue de tenue. une prochaine fois peut être.

Après tout les nains, c'est un peu comme des animaux domestiques non ?

Et puis, cessez donc de jacasser ! Si vous vous tenez droite et que vous ne gigotez pas pendant que je la fixe... Il n'y aura aucun soucis !

L'helvète tira sa modèle hors du paravent lui tendit les souliers prévue avec la robe puis une fois les dites chaussures enfilées elle l'a fit s'assoir et commença a la coiffer. C'était une chose bien compliqué que de fixer sur une tête une perruque aussi lourde. Mais cela devait être bien pire pour le modèle... Ses gestes se faisaient de plus en plus rapide, bientôt ce serait leur tour...
Netan
Et bien contrairement à ce que certaines mauvaises langues - ou mauvais esprits - pourraient penser -ou dire -, regarder ce défilé ne l'ennuyait pas spécialement. Le jeune homme trouvait cela même intéressant, et formateur pour une prochaine fois. Si prochaine fois il y avait bien sûr.
Il sourit à celle qu'Albine présenta comme la - ô fameuse - Constance.


Bonjour ! Ravi de vous rencontrer enfin...
Elendra
D'un côté j'ai Buurf, qui me complimente comme si j'étais Reine de Lorraine, de l'autre, la couturière qui me commande d'arrêter de jacasser en m'assoyant, un peu rudement, pour fixer la perruque! Comme si me taire pourrait améliorer sa ténacité! Ben voyons!

Mais puisqu'elle travaille près de mes cheveux… Et que je veux pas qu'elle me coupe une mèche un peu n'importe où pour remplacer la tresse manquante de sa perruque, je me tais, souriant à Buurf que je n'ai même pas eu le temps de remercier pour ses compliments, qui ont su me rassurer un tantinet, il faut bien l'avouer! (Surtout juste après avoir parlé d'échafaud.) Et puis, il faut arrêter de se mentir, se faire dire qu'on est la plus sublime, que ce soit vrai ou qu'une simple flatterie bien placée, ça fait toujours plaisir!

Je me pratiquais donc à lever le menton, demandant silencieusement l'avis de Buurf. C'était tout un sport! Trouver le port de tête le plus naturel sans trop bouger pour ne pas déranger la maître à l'oeuvre. Et si je lève un petit peu plus comme ça? Non… Hm et comme ça? C'est plus « naturel »? Moui… Moi aussi je trouve, t'as raison.

Puis, toujours assise sur ma chaise, sans piper mot, je m'ennuie. Ce que c'est ennuyeux ne rien dire. Heureusement que Buurf tinte de temps à autre parce que sinon je m'endormirais c'est certain! Et je crois que jacasser c'est tout de même mieux que dodeliner jusqu'à ce que la lourdeur de la coiffure ne vous casse le cou. Ou pire! Que retentisse un : « Mais amenez-moi une autre Égérie! La d'Acoma est défectueuse! Elle est molle comme un verre! Comment vous voulez que je bosse dans ces conditions?! »

Et puis quoi! T'as 14 ans Elendra, prend ton mal en patiente et puis tais-toi! Tiens toi droite… comme… comme… comme Yolanda! Elle a toujours des coiffures super impressionnantes et pourtant elle se tient droite! Je me retiens alors d'hocher la tête sous la brillance de cette idée.

Aujourd'hui, je serai Yolanda!

Le plan est plus que parfait! Une perruque. Des vrais seins! Bon, pas aussi gros que ceux de la Duchesse du Gontier, mais quand même! Si elle croit reconnaitre mon visage, en voyant les cheveux et les seins, elle va se dire : « Aaah tiens! C'est sûrement une cousine d'Elendra! Il faudra lui dire qu'elle ne perde pas espoir pour ses atouts féminins, les femmes de sa famille ont du potentiel! »

Paraître plus naturelle, pas du tout crispée et avoir l'attitude Josselinière sur scène, voilà ce à quoi je réfléchis, parce que je trouve ça plus facile de faire des trucs difficiles quand je me prend pour quelqu'un d'autre. Comme un jeu! Après tout, c'est ça qu'on nous apprend à CG. À jouer. Et moi je joue souvent à être Luisa, ça m'aide. Mais là Luisa, dans un défilé! Laissez-moi rire! Yolanda, c'est beaucoup plus approprié comme choix! Ainsi, distraite par mes réflexions, je lance un :


Oooh Je vous remercie Yolanda! Si vous le dites! Je me suis pas encore vue, mais je vous fais entièrement confiance!

En réponse à un :

« Vous êtes toutes très jolies, si, si ! », lancé par Yolanda un peu plus loin. Sans vraiment réfléchir sur le coup, mes oreilles ont entendu la voix de ma Duchesse, et ma bouche elle a répondu! Puis là, ma tête elle sort de sa rêverie et elle se dit : Mais un instant!

Et tout se remet en place. La Duchesse ici. Ma présence ici. Brusquement, je tourne la tête, oubliant complètement de tenir compte de la perruquière dans mon calcul.

Gardes! Gardes! Saisissez-vous d'elle! que j'aurais voulu crier, mais bonjour la discrétion! Et puis, pour crier Gardes, il faut avoir une raison et si ça se trouve, elle en a une meilleure que moi… Je l'observe discrètement du coin de l'oeil - espérant qu'elle ne sente pas mon regard qui l'observe - et murmure finalement à Buurf, mon garde-perso, entre autres choses :


Psssst…. Buurf… Vous voyez Yolanda là bas? Dans la robe bleu? La grande femme?

La grasse là! (C'est pas moi qui le dit, c'est elle, hein!)

Bon… Oui… Il faut surtout pas qu'elle sache que je suis ici!

Parce que quand même, je suis sure qu'elle serait capable de m'interdire de défiler! Et j'ai pas tellement envie de voir la couturière se battre avec Yolanda…

Ainsi donc, c'est carte blanche pour Buurf! Mais joue quelques chose mon petit grelot! que je me dis, en espérant qu'il n'oublie pas d'être discret, parce que la Duchesse, elle sait quand même faire 1 + 1 et si elle voit Buurf, elle va se douter que je suis dans les parages… Et on veut pas ça.

Gui-ling Gui-ling.

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Noa
Ce n'était pas qu'il n'aimait pas la mode... Juste qu'il n'avait aucun goût. Couleur, tissu, motif... tout ça le perdait. Et ce jour là ne faisait pas exception, il était perdu. Complètement perdu. Presque recroquevillé dans un coin, son visage s'illumina à la vue de sa tant désirée épouse. Si vous n'avez jamais vue le visage de Noa s'illuminer, imaginez comme deux amants qui se retrouvent après 8 ans d’abstinence sous les cocotiers d'une plage paradisiaque au fin sable blanc et à l'eau d'azur aux couleurs du lapi.... Ben ce n'est pas du tout comme ça. En réalité, ce n'est pas désagréable à regarder, mais cela fait de Noa, un enfant à qui on apporte une glace lorsqu'il fait chaud... et que ce même enfant oublie qu'une glace, c'est froid. Ses lèvres s'agitent dans tout les sens, bégayant, il se mordille cyniquement la lèvre supérieure tout en aspirant par acoups très mal mesurés toute la salive qui vient d'être générée....

Replaçons ça dans le contexte original. Noa vient de scander le nom de son épouse parcequ'il avait peur d'être écrasé par une foule à laquelle il n'est pas du tout habitué...


Citation:
Nooaaa!!! 
Qu'est-ce qui se passe ? 
C'est toi qui a un problème ? Tu es malade ? 
C'est Philomène qui ne se sent pas bien ? 
Ou pire, c'est Pépin??
 


Heu... je... non... Ah ! Toi aussi t'as entendu ! Encore un de ces sauvages qui n'a d'yeux que pour toi. Tu ne sais vraiment pas à quel point je suis chanceux... Il n'y a qu'une femme comme toi ! Et c'est moi qui l'ai !

Avouer à sa femme qu'il avait eu peur....Sûrement aurait-elle trouvé ça mignon, ou adorable, ou même tendre peut-être... Mais ça ne plaisait pas à Noa qui... alors qu'il se précipitait sur elle pour la couvrir de baiser se retrouva la joue collée à celle d'un garde en habit d'épée. Ce même garde envoyé pour protéger la Reyne recula d'un sursaut et fit tomber le Noa, vous savez,celui du début. Et c'est finalement après quelques tentatives pour se relever qu'il put enfin serrer son épouse sans contraintes et lui demander si elle allait bien...
Constance..
As-tu réussi à la voir depuis ses nouvelles fonctions ? Nous devrions débarquer un jour sans crier gare...

Sourire tristounet à son amie.

Non je n'ai pas encore réussi à la voir depuis son départ... Ou si, mais très rapidement pendant les dernières joutes auxquelles elle a accompagnait la Reyne. Et moi j’accompagnai Père et Arthur.

Puis la blonde, son amie, se penche et entame des présentations entre son voisin et la blonde, d'Orsenac cette fois. Présentations sommes toutes somaires, mais présentations tout de même.

Netan, je te présente Constance dont je t'ai déjà longuement parlé. Et toi Constance, voici Netan dont je t'ai aussi parlé...

Sourire du jeune homme à la jeune d'Orsenac. Puis inversement.

Bonjour ! Ravi de vous rencontrer enfin...

Bonjour, ravie également ! Je suis donc en effet la fameuse Constance.... fameuse... allez savoir pourquoi, mais bon, c'est donc bien moi. Et vous, vous êtes alors le jeune homme que Albine a rencontré et dont elle m'a parlé et voulait me présenter. Elle doit beaucoup vous apprécier je pense...


Grand sourire innocent de la jeune fille qui donne un coup de coude discret à son amie, tout en s'émerveillant également devant les robes.

Ohhh ! Regardez donc celle-ci également !!! Superbes !


Bon non pas qu'elle soit intéressée que par les robes, mais ses années au couvent lui ont fait regretté les belles robes tout de même. Et puis bon, c'est un défilé, et elle y avait été invitée, donc autant en profiter pour se régaler les yeux, picétou !
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Temperance
Tamarra a écrit:
-j'espére que la prochaine sera bleu, une belle robe bleu aussi belle ques les deux autres ...
-c'est fou, du monde continu d'arriver, il n'y aura bientôt plus assez de place, vous ne vous sentez pas mal a l'aise ?


Tempérance haussa les épaules. Mal à l'aise ? Dans un bain de foule ? C'était là qu'elle goûtait le plus pleinement la vie ! Elle y était trop peu, chaque fois, c'était une extase ! Plus il y avait de monde, plus elle se sentait à l'abri, noyée d'anonymat, prête à dire et faire toutes les sottises du monde.

Quelques mannequins passèrent. Force lui fut de commenter finalement :


Toujours point d'bleu à l'horizon ! C'est peut-être pus à la mode, depuis la mort d'la bonne Reine Béatritz !
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Clarinha
[Coulisses, un peu à l'écart]

Lorsque je vis surgir Simon et Yolanda, mon cœur explosa de joie et de terreur. J'ignorais tout à fait ce que tout cela signifiait, mais le voir, LE voir... Je ne m'étais donc pas trompée, tantôt, c'était bien lui, mon grand, si grand amour !
Reste que Yolanda, bombe antipersonnelle, fondit sur nous comme elle l'aurait fait sur un blanc-manger aux framboises.
J'eus juste le temps d'entraîner ma maîtresse à l'écart du rideau et du passage vers la scène, car, de toute évidence, notre petite troupe formerait un embouteillage.

Là, Yolanda monopolisa la parole. J'en restai interdite, et mon égarement m'empêcha de tout à fait me concentrer sur ce qu'elle disait. Il aurait fallu, pourtant... Je ne saisis pas tout. J'avais l'impression de me perdre, de comprendre tout à fait de travers, et puis... En réalité, c'était juste la Josselinière qui se perdait elle-même. Maudits français et leur manie de la métaphore ! Je mis bien du temps à saisir son histoire de tartine. Il me fallut attendre les tous derniers mots pour comprendre qu'elle parlait de lard, et non de l'art. L'art eut été flatteur. Le lard... Mon visage devait se décomposer, et je n'en osais même plus regarder Simon, de peur d'y lire un égarement semblable au mien. Dans quoi nous étions-nous fourrés !

Et puis Simon de se racler la gorge ; je levai les yeux vers lui... Mes joues rosirent délibérément lorsqu'il prononça ces mots :


Votre Grasce, oui euh... Yolanda-Isabel a raison, enfin... Je voudrais épouser Clarinha.

Je n'eus le courage de rien d'autre que de me tourner vers ma maîtresse. Et d'attendre, cœur battant.
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Vous comprenez pas ce qu'elle dit ? C'est du frantugais. Y'a pas de traduction, laissez-vous guider par votre oreille.
Xalta
L'entrée fut simple, mais elle fut prise d'un léger tournis devant tant d'agitation, de couleurs, de cris, de rires, de sourires. Et de saluer les t^tes connues, et de répondre un peu vaguement. Elle aurait presque le tournis devant tant d'agitation. Elle n'avait plus l'habitude de voir tant de mouvements. Elle était plongée dans un monde qu'elle ignorait celui de la mode, des femmes. Et de sourire à Della de lui répondre que le duché ne se porte pas si mal, surtout si l'on compare à d'autres. De prendre de ses nouvelles, de ses enfants et puis soudain une Eli devant elle qui l'entraine. Elle lui en serait presque reconnaissante de l'extirper de tout cela. Le contraste était saisissant avec les 4 mois qu'elle venait de passer, engoncée essentiellement dans une armure ou dans une cote de maille, à ne fréquenter que des hommes et des femmes en armes qui parlaient plus de guerre, d’événements politique que fanfreluches, modes et autres froufrous. Mais pourquoi avait-elle acceptée? Bonne question ! Enfin si elle savait. Elle appréciait particulièrement Elisel et le oui avait été naturel, il avait même été accompagné d'un"je suis honorée".

Les voilà , derrière un bien maigre paravent. Pas cela qui gênerait la Demi-Rousse qui avait oublié le mot pudique depuis fort longtemps. La faute à une éducation religieuse. Partager le dortoir de cinquante filles environ vous ôtait toute pudibonderie. Elle avait commencé à se dévêtir, pour ne rester qu'en dessous : chemise, bas et si petite culotte parce que cette fois-ci il fallait bien. Mais bien vite elle fut arrêtée dans son élan pour se retrouver couverte des vêtements qu'Elisel sortait à la va vite de la malle. Dans son empressement Elisel rate son coup et le paravent tombe au sol dans un bruit mat. Exaltation se mord les lèvres pour ne pas rire, elle pose le tout sur un fauteuil et relève ce dernier.

On enchaine , elle enfile les différents morceaux de la tenue, secondée par une Elisel qui s'agite comme une abeille autour d'elle. Hum.. un peu large non ? Une grimace devant la mine déconfite un instant de la Blésoise. Elle murmure un : désolée, j'ai perdu pas mal de poids durant ces quatre derniers mois. Les deux convalescences, la maladie, la nourriture... Exaltation avait maigri, de trop à son goût , elle aimait mieux être plus en chair qu'être un sac d'os. C'est laid d'être maigre, enfin selon elle.

Aie !


Une fibule qui s'enfonce dans l'épaule, c'est désagréable , bon pas au point d'une épée mais quand même !

pas de mal!


Oui, quand même elle ne va pas pleurer pour si peu. Non mais, en quatre mois elle est devenue Xalta, la guerrière! Même pas peur même pas mal! Elle est juste devenue a force de cicatrice et de raccommodage une duchesse patchwork.

Elisel.. y a pas de gants ?

Pour ceux qui ne savent pas la Montargoise ne sort jamais sans gant pour tenir cacher à la vue de tous, les stigmates laissées par les flammes d'un incendie. Bon tant pis, elle ferait sans. Un sourire à la couturière.

La voilà habillée de pied en cape. Elle entend son nom et la présentation faite par bonne mémé. Ah bon, ben quand il faut y aller, faut y aller, toute façon , ça ne peut pas etre pire que de foncer tête baissée contre l'ennemi ou une muraille. Une grande inspiration elle se tient droite, un sourire à Elisel, un autre murmure : "mais de rien" et là voilà qui entre pour présenter avec grace et élégance la tenue d'Elisel. Une tenue comme elle les aime d’ailleurs. Simple et élégante. Chatoyante mais pas voyante.
Citation:

Sa grasce Xalta Lablanche d'Abancourt porte une création de maistre Elisel d'Andéol. Vous pourrez deviner la qualité de la chemise de laine à amigaut et poignets liserés d'or. Par dessus, une cote sarcelle de velours sur velours à double poil, rebrodée de spirales d'or, à col arrondi et manches trois-quart galonnés d'or rehaussé de pierreries. Et encore par dessus, un manteau incarnadin de satin renforcé, retenu aux épaules par deux fibules ouvragées, pouvant couvrir la tête. Dépassant de ces différentes épaisseurs, vous verrez des solliers de cuir de vache corroyé.


Un premier tour, elle avance, la tête couverte de la cape.



On peut admirer le drapé, les plis qui tombent impeccablement. Et ensuite de relever aussi élégamment que possible, le manteau pour révéler les deux fibules ouvragées qui le maintiennent. En esperant que les personnes présentes ne s'arreteront pas à la difformité de ses mains car pour une fois, elle ne porte pas de gants pour dissimuler les ravages laissés par le feu il y a quelques années.



Et de faire simplement demi-tour tout en laissant le temps à chacun d'admirer le travail d'elisel , pour rentrer dans les coulisses. Le rideau abaissé derrière elle, le nouveau mannequin défilant, elle regarde inquiète Elisel.

Je ne t'ai pas fait honte ?

_________________
En cours...
Imagine
[Coté coulisses dans l'espace "les Doigts d"Or"]
................................... Jenifael et Imagine.......................................



La jeune Jenifael se glisse derrière le paravent, Imagine la suit et retire du mannequin une 'doublure" faite en lin léger.

- Voici Jenifael ! d'abord cette doublure pour ne pas avoir la robe directement à même la peau. Vous mettrez ensuite les jupons-ci et en dernier la robe. Faites trés attention aux voiles et perles .. oh puis non, appelez-moi quand vous en serez à la robe, je préfère être là pour vous aider, ce sera plus facile pour vous. Je suis juste à coté... je vais vite jeter un coup d'oeil au défilé, on annonce Attia.

Elle sort de derrière le paravent , un coup d'oeil sur le coté et elle voit Attia qui commence à monter sur les marches de l'estrade. Elle écarte doucement les rideaux et la retrouve de l'autre coté, défilant avec grâce. La robe de Séléna lui va à ravir. Ce rouge au teint ... Elle n'a pas le temps d'en voir plus qu'elle s'en retourne auprès de Jenifael l'aider à enfiler la robe.

Elle se baisse étaler délicatement la robe sur le plancher, laissant l'ouverture accueillir Jenifael. Elle se redresse alors faisant glisser la robe le long du corps de Jenifael.Les manches sont enfilées, la poitrine ajustée et les lacés sont serrés dans le dos. La robe est en place. Elle se baisse à nouveau passer ses bras dessous la robe pour arranger et étoffer les jupons. Les tissus de soie n'ont plus qu'à se laisser glisser et se sont maintenant les différents voiles perlés par dessus la soie qui sont ajustés un à un pour donner un coté aérien. Puis elle prend du recul pour regarder le mannequin. Les bras croisés, son poing sous le menton, elle détaille la robe tandis que Jenifael tourne sur elle-même les bras écartés du corps.

- Ca ira comme ça pour l'instant. Je viendrai vous arranger à nouveau juste avant que vous ne défiliez.

Elle cherche son regard et lui sourit largement.

- Vous êtes magnifique Jeni !

oué ça y est, c'est sa grande pote maintenant !

- Je vous laisse attendre votre tour pour vous faire coiffer ? C'est au fond , à coté de la maison DECO. La coiffeuse devait venir vous préparer ici, mais je vois , qu' il y a déjà deux personnes qui attendent qu'elle termine. Mieux vaut aller vers elle , ce sera plus prudent. Dites lui seulement que vous défilez pour moi, nous nous sommes déjà vu tout à l'heure, elle sait quoi faire !

Elle reprend place dans son coin derrière les rideaux tandis que la tension ne fait que monter dans les coulisses. Ca rit, ca s'exclame, ça trottine en petites tenues d'un paravent à l'autre. Les unes anxieuses, les autres décontractées.... Attia sort de scène avec un air ravi. La suivante prend sa place devant le public. Une autre belle robe et .. rouge. Elle était en train de se faire la réflexion que peut être le rouge allait être la couleur dominante de ce printemps et que dans ce cas là , elle était bien mal barrée quand par hasard, parcourant l'assistance, son regard s'arrête sur lui et son coeur bondit dans sa poitrine.

Il ne la connait pas, elle ne le connait pas. Elle l'a déjà vu une fois aux Do, elle passait devant la salle des commandes et lui était là. La réaction fut la même, son coeur s'emballa. Elle a pu alors rester un moment à l'observer, feignant d'être occupée à choisir des galons dans un tiroir. Lui ne lui a pas jeté un seul regard et tant mieux car elle aurait du s'éloigner pour ne pas paraitre effrontée. Et puis ce n'était pas du tout dans ses habitudes de dévisager un homme comme ça. Elle serait morte de honte si lui ou une autre personne l'avait surprise à l'observer à la dérobée.

Une envie de pleurer la submerge tout à coup alors elle arrache son regard de cet homme et essaye de se concentrer sur le défilé, peine perdue ses pensées voguent déjà ailleurs. Il en fut ainsi , son regard allant et venant des robes qui défilaient au visage de cet inconnu, jusqu'au moment où la dame assise juste devant lui, changea de position et lui cacha la vue. Elle ne sait comment elle se retrouva dans la grande salle. Impatiente. Se déplaçant doucement, discrètement, saluant les regards qu'elle croisait d'un sourire vague, elle s'immisce parmi les invités jusqu'à trouver la place idéale. Il y a une place juste derrière lui. Elle y renonce, n'ose pas. Trop risqué, quelqu'un des Do peut se questionner sur sa présence de l'autre coté des rideaux et venir la faire remarquer en venant lui demander des comptes. Elle répondra quoi ? qu'elle veut se blottir contre cet inconnu ? oh -my-God !!! Elle se contente donc d'une vue de profil. Comment une telle ressemblance avec son époux peut être possible ? Son coeur ne se pose aucune question et se met dans tous ses états de se savoir si prés. Sentiment étrange que d'être en peine, triste et inconsolable de la mort de son époux et au même temps apaisée , vivante et heureuse de sentir la présence de cet homme. Comment son coeur peut-il agir ainsi ? Qu'est ce que cela signifie ? est-elle en train de tomber amoureuse ou son coeur se trompe-t-il lui-même ? Imagine ne se pose pas plus de question et se laisse aller à la douceur de vivre ces instants volés. Et elle oublie sa douleur , elle se laisse emporter par ses souvenirs qu'elle refoulait tant ils lui faisaient mal.

Les robes passent devant elle et elle ne les voit pas. Son image à lui flotte dans ses yeux. C'est la tenue imposante de Clarinah qui la fait revenir à la réalité. Et une passion succède à une autre. Elle reste scotchée devant la beauté du mantel. Leger, vaporeux. Un parterre de fleurs. C'est le printemps. Il lui semble en sentir déjà les effluves . A nouveau ses pensées furent extirpées . Sa tête à lui s'est tournée dans sa direction. Un frisson de peur la traverse . Leurs regards ne se sont pas croisés grâce à Dieu. Elle reprend alors tous ses esprits et pour le coup se sent bien ridicule. Tout cela est fou. Elle quitte le lieu sur le champs contrariée de sa stupidité. Le coeur douloureux se réfugie dans l'atmosphère des coulisses. Il vaut mieux pour elle qu'elle s'oublie.

_________________
Bonne.meme



Les couturiers étaient tous plus doués les uns que les autres. Chaque tenue était unique, magnifique, et cela réjouissait les yeux. Malgré la fatigue qui la faisait s'appuyer davantage sur sa canne, Bonne Mémé prenait plaisir à présenter ce défilé. C'est donc naturellement qu'elle annonça la suite.

Vous allez pouvoir à présent admirer une création de maistre Irma, qui est portée par damoiselle Elendra d'Acoma. Du rouge? Non, du bleu, pour cette robe à tassel de soie sauvage, avec cape de velours galonnée d'or. Vous remarquerez cette coupe si avantageuse qui élance la silhouette de sa porteuse.

C'est donc avec le public que Bonne Mémé découvrit la tenue et son mannequin...
Idril_de_sparte
Noa a écrit:


Heu... je... non... Ah ! Toi aussi t'as entendu ! Encore un de ces sauvages qui n'a d'yeux que pour toi. Tu ne sais vraiment pas à quel point je suis chanceux... Il n'y a qu'une femme comme toi ! Et c'est moi qui l'ai !



Voir que son époux allait bien soulagea la rondouillarde brunette.
Visiblement si elle avait bien entendu son prénom hurlé, ce n'était pas le fait de Noa. Étrange, elle était pourtant sûre d'avoir reconnu sa voix.

La réponse du brun la fit sourire.
Ah ils faisaient la paire tous les deux.
Elle, à se demander encore comment Noa avait pu poser les yeux sur elle et la voir autrement que comme une simple amie dont il aurait pu utiliser l'oreille attentive pour s'extasier sur le corps fin de celle faisant battre son coeur.
Et lui surveillant jalousement le moindre des hommes passant à un lieu de son épouse pour être sûre que personne ne pose son regard plus que nécessaire sur les courbes généreuses de sa femme, persuadé qu'un jour ou l'autre on tentera de lui voler.

Rassurée quand même, Idril vit Noa s'avancer pour combler les quelques pas les séparant encore quand soudain à la place de son brun adoré se tenait un homme en arme. Après quelques instants d'incrédulité, Idril vit l'homme continuer son chemin, non sans un regard vers un Noa au sol qui se relevait déjà - ou enfin- et se précipitait sur elle pour l'embrasser rapidement et lui demander, a elle, comment elle allait.. Nan mais pas elle qui vient de se retrouver les quatre fers en l'air !


Ca va moi, mais toi, tu ne t'es pas fait mal ? Et il sort d'où l'autre là d'abord ?

Tout en parlant la jeune couturière palpait les bras et la tête de son baron chéri à la recherche de la moindre blessure.
Tout d'un coup, la voix de Bonne Mémé fit revenir Idril à la raison première de sa présence ici : le défilé.

Et sur scène, c'était la tenue d'Elisel d'après ce que venait de dire Bonne Mémé.

Les mains encadrant toujours le visage de Noa, Idril ouvrit grand les yeux. Si elle ne se trompait pas et que l'ordre du défilé n'avait pas changé, elle devrait déjà être en train d'aider son mannequin du jour à se vêtir...

Se redressant sur la pointe des pieds la brune déposa un rapide baiser sur les lèvres de son brun - oui elle est plus petite que lui et alors... - et relevant ses jupons - chose récurrente ce jour - fila vers les coulisses.

Une fois le rideau passé, restait le plus dur : retrouver la mini-blonde et lui faire revêtir la tenue.


AAAEEEeeemiliiaaAaaaaaAAAAA!!!

un coup d'œil vers la droite... rien

Il faut mettre la tennuuueee!!

Un coup d'oeil à gauche... ah et une petite blonde qui boude... mais qui est bien coiffé.
Suzan avait fait des miracles avec la tignasse blonde.


Aemilia, tu boudes ?
Tu viens d'habiller dis... Si tu es sage pour l'habillage et que tu défiles bien après, non seulement tu pourras garder la robe mais en plus...


Regard à gauche, regard à droite et la grosse brune se penche vers la petite blonde

en plus on se mettra dans le petit coin là-bas, on mettra un paravent pour nous cacher des autres et on pourra manger tranquillement le paquet de madeleines que j'ai apporté.

Se redressant, Idril tendit la main vers Aemilia pour la conduire vers la zone d'habillage.

Tu en penses quoi de mon programme ?
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Arzur.
Ils étaient assez en retard... mais l'était de grossesse avancé de Clarra ne permettait pas de voyager très vite, et ils avaient préféré prendre le temps de rejoindre le lieu du défilé. Le prince breton se présenta avec sa fiancée Clarra et ils attendirent qu'on les guide vers des places libres...
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Jenifaelr
Elle garda sa chainse,non " la doublure " de la couturière,c'était simplement une autre chainse qu'elle proposer ... Elle voulait la voir nue,ou quoi? La blonde dévoila alors son corps de déesse,avec ses cicatrices aux avant bras et celle de l'épaule.Et revêtu la chainse proposer par la couturière,puis toute la tenue ...

Ensuite elle alla faire coiffer ses cheveux vénitien ... Qui briller déjà et était bien démêlé,grâce à ses soins minutieux.

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Si tu te fais chier,on peut RP
Les MPs,c'est la vie ! ( et j'adore en recevoir )
Elendra
Un brusque revirement ne saurait rester impuni! Ainsi, me voilà de nouveau immobile, espérant que mon étourderie ne force pas la perruquière à recommencer depuis le début, parce que pendant ce temps, le temps file!

Tellement vite! Trop vite visiblement, car au loin j'entend un « Elendra d'Acoma ». C'est étrange tout de même, vous trouvez pas? J'avais même pas remarqué qu'on entendait jusqu'ici, mais ça m'arrive souvent, j'attend pas et à la seconde où c'est mon nom qui est appelé, j'entend que ça! M'enfin, là je suis là sur ma chaise à méditer, mais la couturière, elle a peut-être pas entendu, ainsi j'ose ouvrir la bouche pour lancer un :


Je pense qu'ils viennent de m'appeler là… C'est possible que ce soit déjà mon tour?

C'est possible que je vais être en retard là? Parce que quand même… Je vais pas défiler la perruque tout à l'envers ou pas bien installée! Ça augmenterait les chances qu'elle tombe, ma préoccupation numéro un! Préoccupation bien plus importante que la peur d'avoir l'air crispée ou encore de me faire chauffer les oreilles par la Duchesse!

Pas facile la vie de mannequin finalement! que je me dit en tapant des pieds un peu nerveuse de faire attendre tout le monde, nervosité que j'ai bien du mal à calmer sans ouvrir la bouche!


Je vous l'ai pas dit, mais le bleue c'est ma couleur favorite! C'est un drôle de beau hasard vous trouvez pas? Que votre robe soit bleue et que ce soit ma couleur préférée. que je finis par laisser aller, beaucoup moins nerveuse maintenant que j'ai enclenchée mon moulin à paroles!

Dites… Vous croyez qui a combien de monde là bas, qui vont regarder? C'est vrai parce que s'ils sont quelque chose comme 50, moi ça me dérange pas trop parce que parmi ces cinquante là, y a Yolanda qui est pas là, mais s'il sont quelque chose comme 200, je pense que ça me rend nerveuse même si la Duchesse me voit pas!

Et puis la Duchesse?! Elle l'a pas entendu mon nom j'espère?! que je me demande de nouveau debout sur mes deux pattes, osant lisser un peu les plis de la robe, posant sans le vouloir, mon regard sur la nouvelle poitrine, tout simplement parce qu'elle est dans mon champ de vision!


Dites…? Les femmes? Elles font ça souvent, rembourrer leur corsage?

Nan, parce que de un, c'est une excellente idée pour palier le manque momentané! Mais surtout… Ça voudrait dire que la Duchesse elle en a pas des si énormes que ça et ça me rassure qu'un jour ça arrête de grandir et que je finirai pas comme la Duchesse! Parce que juste comme ça, ça me convient! Bien qu'un décolleté si plongeant me rende un peu mal à l'aise! On voit presque tout!!! Heureusement que mon père est pas dans la salle…

Mais bon! Quand faut y aller, faut y aller! Ainsi, je lève les jupes et m'avance rapidement vers la scène pour rejoindre Mémé que j'ai déjà rencontrée!

Un petit murmure avant d'entrée sur scène :


Pardon du retard… Une tresse perdue!

Et un regard qui voulait tout dire. La catastrophe, la nervosité, la colère de la couturière un peu aussi!

Puis, ni une ni deux, j'entre sur scène avec un petit serrement au vente, la tête haute. Trop haute. Je rectifie le tir et descend un petit peu le menton. Il faut avoir l'air naturelle! C'est ça que la couturière a dit.

Je suis Yolanda! Et je descend mes épaules pour dégager mon cou et montrer à tout le monde que contrairement à ce que je fais croire à toutes mes dames de compagnies, je suis pas malade, mais pas malade du tout!




Un pied devant l'autre « grassieusement » malgré sa grandeur. Un petit sourire, parce que tout ça n'est qu'un jeu. Une courbette pour montrer que malgré tout ce tissus et cette perruque j'arrive à bouger.

Un regard sur les gens présents à la recherche de visage connus. Et hop, demi-tour! Une série de pas, un signe de la main à une personne que la Duchesse devait connaître et me voilà de retour derrière le rideau! De nouveau moi!


Et puis? Ça allait? J'ai pas trop déplacé les tresses? Et dites, maintenant, je peux voir de quoi j'ai l'air? que je demanda à la couturière avant de baisser les yeux vers Buurf avec un sourire.

Et puis? La prochaine fois vous défilez avec moi?! C'était amusant! Mais ça manquait de grelots j'vous dis! que je lance un sourire de fierté sur le visage. C'est que je crois pas avoir trop fait honte à la couturière, contrairement à ce qu'elle aurait pu penser, je suis pas toujours maladroite! Quand je suis quelqu'un d'autre ça fonctionne toujours! Et puis, même si des fois j'ai l'air un peu tarte, quand c'est sérieux je suis capable de me concentrer! Dommage que la Duchesse m'ait pas vue… Je suis sure qu'elle aurait été fière de moi! Et rassurée aussi, que toutes ces heures passées à m'enseigner plein de trucs sont pas complètement perdues!
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