La Chapelle St Corentin

Killijo se racla un peu la gorge, peu habitué à parler ainsi en public, et surtout de lire de tels textes et commença.

je vais vous lire un extrait de le Vita d'Aristote, livre Ier, chapitre XII. Ecoutez bien car après, je vous pose des questions.

Il leur sourit et leur fit un clin d'oeil. Il commença à déclamer, d'une voix forte pour que personne ne s'endorme.

Aristote nous a donc enseigné par là qu'il ne faut pas fuir la compagnie des autres être humains. Il nous a aussi enseigné que l'amitié était très importante.

La religion aristotélicienne s’inspire du message donné par dieu à Aristote et à Christos. Ce message étant principalement porté sur l’Amitié aristotélicienne, qui consiste en l’amour de son prochain et en la volonté d’être un homme vertueux. L'Amitié Aristotélicienne, car il s'agit de cela ici est en fait un principe aristotélicien qui dit que tout homme est égal à son prochain aux yeux de Dieu. Elle s'accomplit le jour du baptême qui introduit le fidèle dans la famille aristotélicienne. Elle nous permet ainsi d'être vertueux. En effet, la solitude étant une entrave aux vertus, l'Ermite n’est pas homme de vertu tout simplement car il n’est pas homme au départ. Il a oublié de vivre avec les autres, or les Vertus ne peuvent être vécues que si on a quelqu'un à ses cotés. Les vertus sont offertes aux autres, par exemple avec la charité qui ne peut pas se faire à soi même. On n'est pas charitable à s'offrir une chope à soit même. Tout comme pour les vertus, l'amitié Aristotélicienne à besoin que l'on soit deux. Et le fait de devenir parrain d'une de mes poulettes n'est pas une décision que l'on prend à la légère. Elle a besoin d'être épaulée et gardée dans le droit chemin. Elle se mariera, et aura seulement des enfants après le mariage, et une vie honorable parce que vous la guiderez en ce sens.

Il prit un cierge pour le tendre au parrain.



Il continua à parler pour lui expliquer le rôle de ce cierge.

Aujourd’hui le parrain ou la marraine semble penser que tous, nous pouvons l'être.
je vais vous prouver que le travail d'un parrain ne s'arrête pas à dire, je vais être ton parrain ou ta marraine. Aujourd'hui les voeux d'un parrain sont souvent du style : "D'accord, je serais ton parrain." Alors que cela devrait être :
"Je suis plus qu'honoré que tu m’aie choisi pour être ton parrain. Tu as toujours été un modèle de vertu. Ma chère amie, et depuis que je t'ai retrouvée, tu as été là pour tous. . En acceptant de devenir ton parrain, j’accepte ainsi pour le restant de nos jours à ce que je devienne un guide pour toi, dans le respect des valeurs de l'Aristotélisme.
Le baptême? Pourquoi faire me diront certains. Eh bien, le baptême introduit une nouvelle dimension. Une communion avec les autres baptisés, et une communion avec les Saints. Nous entrons ainsi dans une dynamique influée bien longtemps avant nous, par tout un peuple qui met sa foi en pratique, qui tente de respecter au mieux les enseignements d’Aristote, et principalement l’Amitié Aristotélicienne. Ainsi, nous ne sommes plus seuls, nous avons autour de nous nos frères et nos sœurs, prêts à nous aider dès que cela est nécessaire, et toujours souriant pour nous aider à avancer dans la vie. Aristote l’a dit clairement, par le baptême, vous entrez dans une communauté encore plus solidaire et plus attentive, une communauté aimante. Voila pourquoi il est important d’être baptisé. Afin de ne plus jamais être seul. Le baptême est le début d’une longue marche que chacun fait sur le chemin de la vertu, marche qui va nous libérer d’une vie exclusivement matérialiste, pour nous conduire vers la vraie spiritualité, là ou le monde des idées est plus important que les possessions terrestres. Le baptême c’est le début de ta purification, que tu vas entretenir jour après jour, pour pouvoir enfin, espérer accéder au paradis.Car en effet, le parrain a des devoirs. Presque sans aucun droit qui pourrait lui être bénéfique matériellement. Les droits d'un parrain sont de protéger votre filleule, financièrement si elle en a besoin, physiquement, moralement. L'éduquer et être son père de remplacement si elle en a besoin, et la guider. Par ce cierge, vous lui indiquez symboliquement que vous serez sa lumière dans sa vie.

Il regarda gravement le parrain en prononçant les paroles rituelles.

"Puis-ce cette lumière, comme la lumière divine, t'éclairer toute ta vie, vers la vertu et la recherche de la paix sur ce monde.
Ce lumière représentant la foy sera ton guide durant ta vie, et j’espère que contrairement à ce cierge, jamais ta foy ne s’éteigne."

Pouvez le répéter en le donnant le cierge à votre filleule.
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Le Comte d'Eglinton suivait la cérémonie avec émotion et attention. Il reprit avec les autres présents...

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Il regarde sa mère qui est arrivée et lui fait un clin d'oeil. La cérémonie peut commencer.

Bienvenue dans la maison du seigneur. Nous sommes ici pour célébrer le baptême de ma petite... D'Elhora.

Il regarde la foule et les invite à prier tous ensemble.

Répétez après moi. Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Enfin toutes et tous semblaient sortir d'une longue sieste , sieste qu'elle avait prolongée plus que de raison ...

En voyant son frère , se lever elle fit de même ... sachant que leur mamou n'était pas loin .. elle le pria de commencer.

Avec le sourire , elle s'approcha , regardant son futur parrain.
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Une fois plus ou moins vêtue et coiffé convenablement la plus jeune des poulettes fit son entrée pour assister à la cérémonie de sa tante Elhora. Contrairement à sa sœur, la brunette était toujours fourré en robe plus ou moins simple selon les circonstances, et là avec la guerre elle avait pût emporter la plus simple de toutes, sans froufrous ni détails superficielle.. Elle languissait de rentrer..

Petit troupeau dans l'allée centrale, elle reconnu sa soeurette par la dorure de ces cheveux, puis s'avança vers eux pour les saluer.

Bonjour bonjour! Je n'arrive pas en retard pour changer.

Petit sourire et bizouillage de tantine et de frangine.
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Lui donner sa robe ? Là maintenant ?
Nomého... Elle en avait des bonnes sa nièce ! Il était hors de question qu'elle se déshabille dans pareille endroit et puis hein... Elle y tenait à sa belle robe... C'était pas tous les jours qu'on avait l'opportunité de vêtir des robes de "Princesse" enfin... Si... Depuis, qu'elle était devenue officiellement la chérie du Mini, elle avait de quoi toiletter le Royaume entier des plus somptueuses robes !
Elle avait une garde robe de la tailler d'une nef... Enfin... Peut être pas ! Mais s'en était pas loin...

Un regard sur Atthé et elle soupira de soulagement en écoutant :
"Mais bon je marcherais peut-être dessus, tu es plus grande que moi."

Ha mais oui, elle avait pas tord la petite poulette au plumage dorée ! Sa robe lui serait beaucoup trop grande ! Un sourire et elle murmura :

Je t'en commanderais une dès que la couturière passera au Castel... Tu en aura une merveilleuse !

S'apprêtant à secouer son frère, la porte de la Chapelle s'ouvrit à nouveau... Pourquoi n'était-elle pas étonnée de le voir là ?
Un signe de tête en guise de bonjour envers le Bramafan, et elle vit arriver sa petite soeur suivit de Romain...

Un baiser sur leur joue à tous les deux et elle fit entendre :

Bonjour à vous ! J'espère que vous allez bien ?


Cela faisait tellement de temps qu'elle ne les avait pas vu... Ne manquait que la matriarche et la tantinette pour débuter la cérémonie... Enfin seulement si le cureton présent sortait de son mutisme...
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Elhora avait vu son loup se diriger vers l'entrée , à grand pas.

Elle sourit et se mit à courir vers la petite porte latérale.

Arrivée dans la petite pièce attenante à la chapelle , El. prit le temps pour replacer son "voile" sur la tête et enfin entra dans la chapelle.

- Coucou... dit elle ... je suis là.

la jeune fille en disant cela , ne put s'empêcher de fixer Anthony.
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Ben elle en avait de bonne sa tantine ! Si elle avait eu une robe dans sa besace elle l'aurait mise. Mais en tant de guerre tout ce qu'elle avait dedans c'était de quoi se nourrir et pour Atthénais le plus important était de maaaaaanger. Et elle n'avait pas penser une seconde à envoyer une missive afin que sa marraine lui apporta une jolie robe.

Soulagée par les paroles de sa tante concernant l'éventuelle remontrance de son père, elle sourit soulagée.

Et bien marraine ! tu pourrais retirer ta robe et me la prêter ! Mais bon je marcherais peut-être dessus, tu es plus grande que moi.

Elle regarda sa marraine d'un oeil coquin et malicieux. La guerre n'avaient en rien changé son caractère joueur et enjoué.

La porte de l'église s'ouvrit à nouveau, tournant la tête, Atthénais vit un jeune homme entrer qu'elle ne connaissait pas.

Tantiiiine ! c'est qui ?

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[Les cérémonies... Retrouvailles certaines de la famille...]

Cela faisait des lustres que la Douceur n'avait plus eut de nouvelles des siens... L'avaient-ils oublié ou s'était elle effacée de la surface du Royaume ? Allez savoir... Une chose était sûre, c'est qu'elle avait hâte de rejoindre Son Mini et Sa Malemort en Limousin... Y resterait-elle ? Rien n'était sûr pourtant...

Un soupire en préparant ses dernières malles... C'est que Segré allait fortement lui manquer... Gérer l'intendance de si loin, n'allait pas être chose facile mais une nouvelle vie s'offrait à elle et elle n'allait pas passer à côté de pareille opportunité...

C'est en prenant de quoi écrire à Elisa, qu'elle vit un pigeon se poser sur sa fenêtre...
Un espoir d'avoir de ces nouvelles et quand elle commença sa lecture un sourire s'afficha sur son visage... Non ce n'était pas Lui, mais une invitation de sa mère à un baptême... Elhora grandissait, elle aussi... Il était temps qu'elle rentre à son tour dans la famille d'Aristote !

C'est en répondant positivement à l'invitation qu'elle attendit le jour J avec impatience...

[Jour J...]

Des jours plus tôt la Douceur avait fait part de l'invitation à Son Tendre... Mais ses nouvelles fonctions ne lui laissaient aucun instant de répit et c'est donc seule qu'elle se prépara pour la cérémonie...

Un carrosse qui prit route pour la Chapelle St Corentin et c'est après quelques minutes de trajet qu'elle arriva à destination...

Un regard sur les alentours et elle entra dans la Chapelle... Là, son frère et sa Douce Atthé étaient déjà présents...
S'avançant vers eux, elle attendit d'être à leur hauteur pour les saluer et les embrasser très fort :

Bonjour vous deux ! Comment allez vous ?
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Un regard sur son frère qui ne disait mot et elle examina de plus près la tenue de sa nièce... Ha ben elle comprenait mieux pourquoi son frère préférait garder le silence... Une voix qui lui rappelle un "Tantiiiiiiiine ! Que je suis heureuse de te voir", pour sûr qu'elle y croyait ! Elle venait d'éviter le massacre de sa douce filleule !

Se penchant sur l'oreille de son Atthé, elle lui murmura :

Tu aurais pu venir avec une toilette un peu plus présentable hein... Sinon, il aurait fallut que tu envois un valet à Segré et je t'aurais ramené une toilette en douce... Hum...

Elle zieuta son frère du coin de l'oeil et dit à la Demoiselle toujours sur le même ton :

Non, il ne peut s'énerver un jour de cérémonie... Et puis ce serait pécher pour un diacre... Sans compter le fait, que ce n'est pas bon pour sa santé !

Petit clin d'oeil à sa nièce et elle prit sa main pour s'installer sur le banc laissant alors Killi méditer sur son travail à venir...
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Une missive de sa grand-mère lui avait signalé le baptême de sa tantine Elhora. Elle ne la connaissait pas bien encore vu que la guerre avait emmené assez loin la poulette dorée. La trêve étant signée, Atthénais se dit qu'elle pouvait faire le trajet jusqu'à l'église pour y assister. Malheureusement, la blondine n'avait aucune robe dans son paquetage. Elle sortit ses braies noires, une chemise noire et ses bottes noires. Ce n'était pas vraiment une tenue pour un baptême mais pas le choix. Son père criserait encore mais peu lui importait.

Ce fut au galop qu'elle parcourut la longue distance et ce fut échevelée qu'elle fit son entrée dans l'église.

Elle se signa avant d'aller rejoindre son père qui attendait les invités et sa tante.

Bonjour papa !

Son sourire d'ange sur son visage poussiéreux montra la blancheur de ses dents. On ne voyait que ses dents immaculées et ses yeux bleus intenses.
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Atthénais avait suivi tout le mariage, rêvassant à un éventuel prince qui viendrait l'enlever. Ben oui ! la poulette dorée grandissait et ses rêves changeaient et devenaient comment dire.... plus... enfin plus... Enfin bref, ce fut dans cet étrange état d'esprit qu'elle entendit la prononciation des vœux, émue. Comme c'était beau un mariage d'amour ! Une chose était certaine, elle se marierait par amour la blondine enfin si elle se mariait...

Le mariage était terminé, le baiser langoureux donné, cela aussi ça fit rêver la jeune Dénéré, et dans sa fougue joyeuse, elle ne put échapper un :

VIVE LES MARIES !

Et la blondine de courir vers le couple telle la tornade qu'elle était et d'aller embrasser la mariée. Puis elle se tourna vers l'écossais et après un sourire malicieux sur les lèvres, elle lui fit une bise sur la joue.

Je vous souhaite tout le bonheur possible et tout plein de bébés !

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Romain était soulagé, il était enfin uni, après des années qui lui semblaient être des siècles, à l'amour de sa vie, Rose...

Il se tourna alors vers elle...

souleva légèrement son voile immaculé...

s'approcha lentement de son visage ...

puis l'embrassa langoureusement durant quelques secondes qui dureraient un siècle.
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Romain buvait ses paroles, son cœur semblait battre la chamade mais il n'en laissait rien paraître, du moins le pensait-il.

Aux mots prononcés par Rosebudy, il lui prit la main, y glissa un magnifique anneau commandé à un orfèvre des Flandres et la porta délicatement à ses lèvres. Ses yeux étaient plongés dans les siens. Il lui dit alors quelques mots à l'oreille que peu sans doute ne purent entendre...

Ma douce Rose, ma bien aimée, je te jure fidélité et amour jusqu'à ce que la mort nous sépare. Je serais près de toi à chaque instant pour te donner amour, aide et affection. Je te le jure.

Ils se tournèrent alors tous deux vers l'Evêque afin qu'il bénisse cette union et la confirme au nom de la Très Sainte Eglise. Du moins je pense que tout le monde ici l'espérait...
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Enfin l'éternité venait de prendre forme tout autour de Rose et de son amour.
Une bulle où plus rien n'avait d'importance, où personne n'avait de place hormis leur amour indéfectible, leur amour qui avait pu les faire attendre aussi longtemps une issue tellement heureuse .

Hier, demain, maintenant, plus rien n'existait, juste l'éternité et l'assurance que leur amour leur survivrait quoiqu'il arrive dans l'amitié de Dieu sur terre.

C'est à plein poumon que Rose répondit alors

Oui, je le veux

Puis beaucoup plus doucement pour que seul Killijo et Romain l'entendent

Oui, je suis heureuse de me soumettre à l'amour de mon mari, et ma soumission pour lui n'a de limite que sa soumission pour moi. Mon neveu, quand c'est réciproque, la soumission ne pèse à personne , elle est là, et elle vit sans efforts dans l'amour réciproque.

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Que de choses s'étaient passées depuis que la jeune fille Dénéré avait conduit le comte écossais dans le salon de sa grand-mère. Elle n'avait pas pu rester mais curieuse comme elle était, la poulette dorée avait espionné et suivi tous les évènements, de la demande en mariage, aux préparatifs. C'est qu'elle avait été discrète la petite !

Atthénais, le jour j, n'ayant aucune robe à elle sur place, était allée dans la chambre de sa grand-mère et avait essayé plusieurs robes mais sans succès. Sa grand-mère était plus grande qu'elle et surtout elle avait quelque chose à mettre dans le corsage contrairement à la poitrine naissante de la jeune fille.

Mais heureusement, la chambrière avait remarqué l'embarras de la poulette dorée et avait réussi à arranger une belle robe bleue et or, que sa grand-mère n'avait pas mise, étant trop étroite.

Ses cheveux furent coiffés soigneusement, laissant ses boucles d'or descendre sur ses épaules. La blondine était entrain de s'admirer dans le miroir quand quelqu'un entra brusquement dans la chambre.

Ce fut une Vendetta, affolée, qui fit irruption, criant qu'elle n'avait rien à se mettre pour le mariage, qu'elle sortait du couvent afin de faire une surprise à Jc.

Ben fait comme moi, regarde dans les affaires de grand-mamou, elle a plein de jolies robes. Je suis certaine qu'elle ne dira rien qu'on lui emprunte ses toilettes. De toute façon, elle ne me refuse rien.

Elle vit que Vende lorgnait sur sa belle robe bleue et or.

Ah ! non ! n'y penses même pas ! oublies ! Je l'ai trouvé la première celle-là et on vient juste de l'ajuster à ma taille. Tiens regarde là-bas... Il y en a une belle rouge et or. Elle irait bien celle là.

Et tout le temps que les jeunes filles se préparaient, elles discutèrent gaiement, Atthénais parlant beaucoup des écossais.

Vendetta ? Tu crois que le futur marié sera en kilt ? tu crois qu'il sera nu en dessous ?

Et voilà, le genre de questions que se posait la blondine alors qu'elles se rendaient à la chapelle où avait lieu le mariage. La première chose que regarda Atthénais en entrant dans l'édifice ce fut la tenue des futurs mariés. Héhé ! Le Comte était bien en kilt et Rose portait une robe magnifique. L'ainée de Killijo n'en avait jamais vu d' aussi belle. Discrètement elles s'installèrent, un sourire d'ange en direction de sa grand-mamou qui reconnut certainement ses robes.
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Rose écouta respectueusement le discours du Lord.

Grand Dieu, qu'avait il ainsi pour juger de leur union ? Le sacrement avait duré à peine le temps d'un battement de cils, tout était question de proportion. Et puis, ne dis ton pas plus c'est long, plus c'est bon ? Surtout avec son amour, cela ne pourrait en être autrement. pensa - t - elle, presque à haute voix

Leur deux noblesses ne pouvaient s'accorder que sur une longue très longue durée.

Et Rose se prit à rêver de Romain avec des cheveux blancs, lui amenant le matin une Rose fraichement cueillie dans les jardins, elle, les yeux malicieux, plissés de rides lui disant encore et encore tout son amour.

Mais, Killijo entonna le crédo qui fut reprit en cœur par l'assemblée.

Et son coeur s'arrêta de battre

Il l'avait dit, enfin, il l'avait dit, et son tour allait arriver très vite, pourvu qu'elle ne se pâme pas devant tout le monde
tenir, tenir, surtout,

les perles de larmes au bord des cils de Romain ne faisaient rien pour arranger l'émotion de Rose, souffle coupé, rouge au joue, elle attendait les prochaines paroles de son neveu .
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Aloyze buvait secrètement du petit lait en écoutant les paroles de son cousin... C'est vrai ça mais de qui se moque t'on ?... Et si je me cassais moi aussi, c'est vrai après tout !
Et puis peut être que le mariage serait annulé... que je pourrais peut être épouser Romain... qui sait...
Elle se prenait à rêver un peu et décida de compter dans sa tête.
Allez, à 100 je quitte la chapelle moi aussi.
Un... deux... trois... quatre...
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Le Comte d'Eglinton n'osait prononcer un mot, temps avait suspendu son envol dans la Chapelle. Toutes et tous étaient alors pendus aux lèvres des officiants pour la suite de la cérémonie.
Les futurs époux se jetaient mutuellement quelques regards furtifs langoureux. S'il s'écoutait Romain enlèverait bien sa promise au beau milieu du mariage tant ce dernier semblait ne vouloir trouver d'issue.
Patience, patience se disait-il.... je dois me rappeler de l'enseignement de mes ainés et apprendre que tout vient à point à qui sait attendre...
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La jeune fille s'éventa et lança un regard peu amène à la dame.

"Par Aristote , même les nonnes, au couvent, ne pétaient de cette façon .... et cette odeur beurk " pensa t elle

c'est donc avec le nez pincé et une grimace qu'Elhora s'avança.

Oui j'accepte ce rôle ! dit elle d'une voix chantante.

Elle se remit un peu derrière sa tante mais assez éloignée de l'autre témoin.
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Romain se tenait droit dans ses braies et était rassuré, tout semblait fin prêt pour que le mariage commence...

Entendant un léger bruit derrière lui il se retourna discrètement. Un des hommes de sa garde lui chuchota à l'oreille que le Roi de Lotharingie venait d'arriver incognito et s'était placé dans une des travées de la chapelle. Il faut dire que ce grand Seigneur n'était pas très connu en Anjou et qu'il passerait surement pour un lointain cousin de la famille.

Le Comte d'Eglinton esquissa alors un sourire, ses amis étaient donc venus, sans chichi comme il l'aimait, et il s'en réjouissait grandement intérieurement.

Son regard se porta alors sur Rose, resplendissante dans sa magnifique robe, l'allure d'une déesse de l'Olympe, le port altier et une noblesse naturelle qui faisait d'elle une femme respectée dès les premiers mots échangés.

L'Evêque n'avait pensait-il plus qu'à remplir son office et consacrer officiellement cette union tant attendue...
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Dans le léger déplacement d'air, Rose senti une ineffable odeur de muguet, et sut immédiatement qu'Elhora était juste à coté d'elle quelques pas en retrait.

La jeune fille sortait à peine du couvent où elle avait terminé son éducation, et revenait au sein de sa famille pour prendre part comme tous les Beaufort Dénéré à la vie intense de son Duché.

Mais elle était encore très ignorante du Monde.

La Baronne lui adressa un sourire puis se tourna , pour faire les présentations.

Monseigneur, voici ma nièce, Elhora, elle est très jeune, très instruite. Sa vie plusieurs années durant auprès des nones lui ont laissé le cœur pur, et l’âme aritotéliciennne.

J'ai voulu qu'elle soit mon témoin en ce jour si important pour moi, afin de lui montrer la voie vers l'amitié aristotélicienne que nous avons choisi pour elle, nous sa famille, mais qu'elle va devoir bientôt confirmer avec votre aide. Je lui ai demandé d'être ici à mes cotés aujourd’hui, très officiellement afin que son entrée dans le monde commence aussi par autre chose qu'une guerre.
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Les retrouvailles, les embrassades et voilà que la Douceur prit place aux côtés de sa Mamou pour le commencement de la cérémonie... Louis semblait ne plus vouloir la taquiner et cela tombait bien... Car en voyant MaTatie (mélange de Marraine et Tatie) Rose arriver, Alo se plongea dans ses songes... Bientôt ce serait son tour à elle... Bientôt, elle ne serait plus Demoiselle mais Dame... Bientôt, elle...

Bref, l'esprit de la Baronne sombra dans de jolies pensées... Les plus belles concernant une Femme de son âge... Le Très Haut n'avait point voulut d'elle et cela avait sans doute une signification... Elle avait encore de merveilleuses choses à apporter en ce bas monde et elle comptait accomplir cette tâche à la perfection...

Sa Tante était splendide... Le temps ne semblait avoir aucun effet sur la beauté de la Beaufort... Enfin de la future Saint-Clair... Cela était sans doute de famille après tout... Car la Beauté de l'ainée et matriarche Beaufort était intacte... Mamou se portait à merveille et cela malgré le fait d'avoir été quatre fois Mamou et trois fois Grand-Mamou...

Distraite, elle essaya d'écouter ce qui se disait... Mais quand le subconscient prend le dessus sur la réalité, quand les yeux d'une jeune femme pétillent à la vue d'une robe de mariée, quand le coeur palpite à plus en finir, il est difficile de réellement se concentrer sur le reste...
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Rose fit deux pas vers le prie- Dieu, et, délicatement pour laisser une chance à sa robe de terminer dignement la cérémonie, s'y agenouilla.

Joignant les mains avant de parler, elle baissa la tête confuse de devoir se confesser ainsi en public.

-Monseigneur, que le très haut reçoive ici et maintenant ma confession .
Les évènements de ma vie m'ont très souvent porté vers la colère, la colère vers des pensées violentes, et ses pensées vers l'envie d'une vie plus paisible.
Je reconnais être légèrement sortie de la voie tracée par l'amitié Aristotélicienne, dans ces circonstances, et je regrette amèrement de m'y être laissée aller.
J'aspire maintenant plus que tout à pouvoir partager une vie digne de la foi, avec mon époux

(pas de souci, il faudra faire durer le temps du retour de ljd Romain, parti lui aussi en vacances )
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( Milles excuses de la part du joueur, j'ai loupé ce RP avant le départ pour mes vacances IRL. Je me rattrappes donc immédiatement.)

L'ecclésiaste observa Frère Killijo débuter la cérémonie avec de la fierté dans le regard. C'était un excellent début de cérémonie et le jeune homme apprenait très vite. Souriant, il enchaîna sans attendre afin de faire avancer cet union qui tenait au coeur de toutes les personnes présentes.

- Chers amis, comme notre frère Killijo l'a mentionné, nous sommes ici présent pour célébrer l'amour et la fidélité entre deux personnes chères à nos coeurs. J'invite Dame Rosebudy et Messire Romain à s'agenouiller sur les prie-dieux, afin de procéder à la confesse, puisqu'il faut avancer vers le mariage libre de tout péché afin de s'unir dans la pureté.

- Dame Rosebudy, Messire Romain. Confessez-vous ici vos péchés et regrettez-les vous amèrement, désireux d'entrer dans l'union du mariage libre de tout péché afin de vivre dans la vertu?

[Du point de vue de Jchris]

Jchris avait accompagné Rose vers ce qu'il savait être pour elle le plus beau jour de sa vie. Elle était fraiche et belle dans sa superbe robe. La chapelle, les attelages, tout était réglé à merveille. Même le temps semblait vouloir être favorable.

Rose était à son bras, exprimant une sérénité, peut-être feinte, mais qui donnait bien le change à ce qu'il pouvait en juger. Il crut à moment donné ressentir un léger tressaillement de Rose, et encore, celui-ci était peut-être le résultat de sa propre émotion pour elle. Il s'efforça néanmoins de la conduire avec la quiétude qui convenait. Il ne voulait surtout pas la troubler.

Ils avancèrent au rythme convenu, ni trop lent ni trop rapide pour respecter la solennité du lieu. Au fur et à mesure, les visages se retournaient et il les connaissait presque tous.

Il allait donner sa soeur à l'homme qu'elle s'était choisie. C'était une chance car, hélas, il savait que parfois, ce n'était pas le cas. Il connaissait peu Romain mais le considérait comme quelqu'un de confiance et de valeur.

Plus que quelques pas à faire... Jchris s'effaça pour laisser Rose et Romain ensemble en ce moment particulier. Lui rejoignit Joffrey et s'assit près d'elle en ayant à cet instant précis, le sentiment du manque de celle qu'il portait avec lui, mais qui n'était pas là.
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Killijo sentait que son col lui enserrait le cou de plus en plus, telle une corde.
Il regardait les convives arriver, ému souvent, de voir tant de monde venir pour sa tante, et encore plus lorsqu'il la vit dans sa belle robe.

Il la regardait, resplendissante, alors que son futur semblait de plus reconnu dans un nouveau statut de noble. Il voyait la famille s'agrandir avec grand plaisir, surtout qu'il serait acteur de ce nouveau mariage.

Il regardait sa mère, dans un sentiment mitigé de fierté et de devoir. La voie qu'il prenait lui plaisait, à elle, mais serait-il à la hauteur ? Il ne savait point ce que cela donnerait. Mais pour l'heure, il fallait se préoccuper de cette union, celle que sa tante avait tant attendue.
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La Baronne de Pouancé semblait terriblement inquiète, Romain aussi à vrai dire...
Lui qui attendait depuis si longtemps de prendre la main de la belle Rose se demandait si les représentants de l'Eglise étaient toujours motivés pour faire vivre par leur union la belle tradition de l'amitié aristotélicienne.
Au pire un vieux druide pourrait les unir en Ecosse se disait-il, là bas toutes les religions sont reconnues. Mais quitter la communauté des fidèles de l'Eglise il ne pouvait l'imaginer encore.

Le Comte d'Eglinton se tourna alors vers Rose pour lui glisser à l'oreille...

Ne vous inquiétez pas ma tendre, je mourrais ici dans cette chapelle s'il le faut mais notre union sera célébrée ne vous en faites pas.
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Romain était un peu éberlué par l'entrée un peu voyante des gardes royaux pour son mariage et l'annonce qui suivait.

Bien qu'heureux de la nouvelle il n'avait pas tellement l'esprit à songer à l'Ecosse aujourd'hui mais surtout à son mariage.

Il installa alors en vitesse et aussi discrètement que possible les gardes royaux et repris sa place devant l'autel.
L’Évêque arriva au même moment et il se dit que tout pourrait donc commencer, ne manquait en fait que le principal... la mariée.

Il se retourna alors pour scruter à l'entrée de la chapelle l'arrivée de la future Comtesse d'Eglinton.
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Le jeune Lord était toujours à sa place devant l'autel comme le voulait la tradition. Il avait fini par se retourner tant les amis et la famille de Rose étaient venus en nombre.
Que de têtes couronnées !
Il en connaissait certains, de vue, incapable néanmoins de faire un lien pour savoir qui était le cousin, l'oncle et encore moins de quelle branche de cette famille aussi grande par la réputation que par le nombre.
Il avait une folle envie de plonger la main dans son sporan pour se prendre en douce une petite gorgée de whisky mais réussit à se contenir...
La chaleur était intense dans la Chapelle, et il commença à penser qu'il eut mieux fait de prendre un autre kilt plus léger que celui qu'il avait aujourd'hui. Heureusement que la tradition avait prévu une certaine aération en dessous...
Mais où était Rose ?
Il l'a cherchait des yeux, sachant pourtant qu'une fois qu'elle ferait son entrée on ne verrait plus que sa beauté irradiante dans toute la chapelle...
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Groumpfff des cris..la voix de sa charmante sœur, la belle Aloara, Louis soupire et repond..

Oui ça va c'est bon, je suis prêt pas la peine de crier, j’étais plus au lit tu sais et non j'ai pas oublié tatie Rose, tu me prends pour qui? Oublier la famille moi...

J'arrive d'ici une bonne heure, je me fais beaux, oui je sais c'est pas compliqué, mais pas la peine de le dire ou le redire.

Louis ne pu que rire après ce qu'il venait de dire.

Une fois correctement habillé, il rejoignit la Baronne

Bien le bonjour Baronne, vous allez bien? hummm allez on va être en retard, tu aurais pu venir plus tôt, on va encore fatiguer les chevaux

Chemin faisant, Louis en profita pour prendre un peu des nouvelles, laissant ses yeux regarder la route qu'il connaissait par coeur, route qu'il prennait chaque jours pour se rendre en ville.

Tu crois qu'ils vont nous attendre? Si on est en retard ce sera ta faute, je dirais tout à maman, te refaire une beauté dans le carrosse, tu en avais vraiment besoin?

Le seigneur poussa un large rire en arrivant devant la chapelle

Prochain mariage tu viendra me chercher plus tard, j'ai pas eu le temps de finir mes courriers... Tu penses à la jolie blonde que j'ai rencontré...Moi si et je crois que je vais finir ma missive pendant la cérémonie.

Louis descendit et laissa Alo lui prendre le bras, ils saluèrent tout deux les personnes présente et cherchaient du regard leur mère
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[Un mariage tant attendu...]

C'est après avoir reçu cette invitation tant attendu, que la Baronne fit préparer sa plus jolie tenue pour se rendre à cet évènement... Les épousailles de Tatie Rose et Romain, la Dénéré les avaient attendus depuis fort longtemps...
Les jours passèrent et quand vint le jour J, Alo s'empressa de rejoindre Longué pour y chercher Louis... Oui, elle allait s'y rendre avec son petit frère, et cela même si elle allait devoir le trainer par la peau des fesses !
Il avait déjà manqué son baptême, hors de question qu'il loupe cet cérémonie !

Louis dépêches-toi !!!!!!! On va être en retard !!!!!
Si j'avais su ! Je serais venu deux heures avant !!!

Petit rire qui se voulait moqueur, puis une fois la fratrie prête, le coche repris la route en direction de la Chapelle familiale...

Enfin...

Un mot qui signifiait beaucoup pour la Douceur... Faut dire que les retards étaient son quotidien, mais là... Elle se voulait d'être à l'heure... Et c'est quand elle vit que des gens étaient encore dehors qu'elle se sentit soulagée !
Descendant du coche, elle attendit que Louis en fasse autant pour lui prendre le bras...

Et bien Allons-y, 'tit frère !

Elle se laissa guider par son "cavalier" du jour, saluant sur son passage les gens qu'elle croisait...

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Le jeune Lord s'était apprêté une partie de la matinée en compagnie de ses valets et femmes de chambre afin de paraître en costume traditionnel à ses épousailles.

Romain portait en ce jour un kilt en laine au tartan Saint-Clair, une veste et un gilet Prince Charlie Noir, semi-Dress Sporran, Ghillie Brogues, une cravate bouffante noire, Kilt Hose et safety Sgian Dhub.

Il accrocha ensuite un brin de bruyère blanche porte-bonheur, orné d'un ruban de tartan au revers de sa veste.

Tout était prêt pour le grand jour. Il avait pris une heure pour prier seul afin de mesurer l'engagement qu'il allait prendre en ce jour.

De nombreuses personnes se pressaient autour de la Chapelle et arrivaient au domaine.

Après un moment un long convoi arriva à pied, portant kilt et sonnant des morceaux traditionnels de cornemuse.

Quelques drapeaux claquaient au vent en menant cette marche impressionnante, ceux de Sa Gracieuse Majesté le Roi d'Ecosse qui avait lui-même tenu à bénir l'union par une lettre adressée à la Reine de France. Les étendards des Saint-Clair suivaient cette marche lente et bruyante.

Seul dépassait du cortège la tête et le haut du corps du Seigneur de Caerlaverock monté sur un destrier immaculé.

Le cortège s'arrêta devant la Chapelle et entonna le Flower of Scotland, hymne traditionnel Ecossais qui marquait la longue fraternité qui unissaient les deux peuples séparés pourtant par une longue étendue maritime.

Lord Romain descendit alors de son destrier. Deux hommes de sa suite détachés de l'Hérauderie d'Ecosse portaient les caducées de sa charge d'Officier du Roi, tous deux vêtus de redingotes fort voyantes et bariolées, béret sur la tete et plumes au vent.

Le jeune Lord salua les quelques personnes présentes et s'avança dans l'Eglise. Les parfums de fleurs lui rappelèrent alors sa promise et la longue attente qu'ils durent subir tous deux avant ce jour mémorable.

Il se posta alors devant l'autel et attendit.
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Ce fut avec un grand sourire qu' Atthénais reçut la lumière de sa marraine. C'est qu'elle l'aimait sa tantine la jeune poulette. Le baptême continuait avec l'eau bénite que la jeune fille reçut avec bonheur car enfin elle était baptisée, enfin elle avait rejoint la grande famille d'Aristote. Avec l'assemblée, ce fut d'une voix forte et claire, avec conviction qu'elle récita le crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Elle prit le vélin attestant de son baptême et remercia l'Évêque.
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Killi embrassa tout le monde, félicita les nouvelles baptisés, laissa sonvélin à sa mère pour qu'elle le mette en lieux sûrs, et s'échappa retrouver sa belle brigande discrètement. Ils avaient un évènement à fêter aujourd'hui. Et puis les bois et l'aventure les attendaient toujours.
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Killi regarda sa marraine faire, et l'écouta en la regardant avec un sourire.

Il reçut le fagot de bois en même temps que ce baiser maternel. Il savait qu'en toutes circonstances, il pourrait compter sur sa marraine, elle qui l'avait toujours suivi, de près ou de loin, durant ses aventures. Il vit sa méfiance, et pris le fagot dans la main contraire au côté où se tenait sa marraine.

Ne t'inquiète pas marraine, je te protègerais aussi.

Il reçut le baptême du père Navigius, et récita le crédo comme il le leur avait dicté. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait eu l'occasion de le réciter, ne trouvant que peu de curés dans les villages qu'il traversait.
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Ce killijo quel charmeur, faut dire qu'elle avait toujours eu un petit faible pour lui, depuis qu'il était petit il avait toujours réussit à apaiser les colères avec son sourire d'ange qui ne l'avait pas quitté. Aux paroles de son filleul elle ne put retenir un sourire ému. Elle prit le petit fagot de bois et l'alluma au cierge puis se dirigea pour transmettre ce feu à son filleul.

Des uns aux autres, la foi est transmise comme ce feu qui nous réchauffe. Que la lumière que je t'apporte soit identique à celle de la foi. J''espère pouvoir te l'apporter quand tu en auras besoin. Être là, en tant que marraine, quand tu seras dans la pénombre ou si tu cherches le chemin de ta foi, être là pour te réchauffer si tu viens à prendre froid.

Elle aussi s'approcha près de lui et lui déposa un baisser sur le front, avant de se mettre à ses côtés. Regardant tout de même du coin de l’œil le petit fagot dans ses mains, non pas qu'elle était inquiète mais depuis le jour ou elle avait failli prendre feu, elle se méfiait un peu plus.


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R.I.P

Jo vivait ce triple baptême comme dans un songe. Là sans être là, elle avait souri, saluer , répondu tout en restant absente. Trois de ses enfants devaient se faire baptiser , deux seulement étaient présents , dans sa poche une missive du dernier l'avait rendue insensible à la joie qui aurait du être sienne.

Même l'arrivée de ses amis, parents et de sa douce petite fille, n'avait pu la sortir de son enfermement émotionnel.

Sa main glissa dans sa poche , serrant fortement la lettre lui annonçant que son fils Lovely se trouvait entre la vie et la mort.

Elle ne pouvait en parler ni même partir , c'est ainsi qu'elle resta , se forçant à revenir vers la réalité et le présent.
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Killi sourit en entendant sa fille parler. En effet, elle n'aurait pu trouver meilleure marraine. Même si elles avaient le même caractère, c'était peut être pour ça qu'elles s'entendaient aussi bien. Il avait encore de longues soirées à les convaincre de ses bonnes décisions à subir. Il attendit que sa fille ait terminé pour intervenir à son tour.

Moi, Killijo, ai choisi Kilia parce qu'elle fut ma marraine à ma naissance, et parce que je n'ai trouvé plus belle femme, qui sache mener à bout ses combats, même si tout le monde lui dit qu'elle se trompe. C'est une valeureuse guerrière et une femme de caractère. J'espère, en ayant une partie de son prénom, qu'elle m'a transmis sa force et sa volonté. Et je sais qu'elle s'emploiera à me garder sur le chemin que j'ai choisi.

Il lui prit la main qu'il baisa tendrement. Il devrait ruser pour continuer à vivre sa vie comme il l'entendait, mais il ne pourrait continuer s'il n'avait pas ses femmes pour le refréner ou le remettre sur la bonne route. Encore heureux, elles ne savaient pas tout.
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Son père et sa tantine prirent la parole tous les deux pour elle. Au moins le père Navigius pouvait être rassuré, deux personnes qui témoignaient pour elle. C'est qu'elle en avait de la chance la petite poulette dorée.

Elle leur sourit affectueusement. Atthé aurait bien aimé les enlacer tous les deux mais l'évêque prit la parole une nouvelle fois. C'était à présent aux futurs baptisés de s'exprimer.

La jeune fille s'avança la première d'un pas.

J'ai choisi ma tantine Aloara car c'est une jeune femme merveilleuse, belle, douce, gentille, cultivée qui sera toujours présente pour moi que ce soit pour m'aider, m'aiguiller sur le bon chemin, ou m'entourer de sa tendresse. J'ai énormément de chance de l'avoir comme tante. Je l'aime beaucoup.

La poulette dorée regarda sa tantine et lui fit un magnifique sourire, toute heureuse de devenir sa filleule. Et elle savait qu'elle avait une alliée qui sans nul doute l'aiderait à influencer son père dans les décisions qu'il prendrait concernant son éducation...
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La cérémonie débutait enfin. Lexy écouta silencieusement, seule de son côté, légèrement à l'écart. Quand sa mère prit la parole et qu' à la fin de son laïus, elle jeta un regard sur elle, la jeune femme rougit et leva les yeux au ciel, enfin au plafond de l'église. Elle qui était si sage, si calme, si raisonnable, écoutant leurs paroles, les buvant, qui ne disait jamais un mot plus haut que l'autre... Vraiment on se demandait pourquoi Kilia la regardait avec un air pareil. Ah là là ! ces femmes enceintes alors ! Quand elles avaient leurs humeurs !

Evitant davantage le regard de sa mère, elle se concentra sur Killijo qui attesta que sa fille voulait sans contrainte le baptême. Elle remarqua le regard tendre qu'il fit à sa fille. Lexy soupira... un jour recevrait elle un tel regard de son père ?
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Le temps que tout le monde se mette en place la duchesse examina un peu tout ce petit monde. L'entrée de certaines demoiselles la fit partir dans ses pensées, se demandant comment la vie de ces jeunes gens pouvaient être aussi... hum.. on va dire compliqué alors que leur mère essayait de leur donner toutes les règles possibles pour qu'elle ne le soit pas. Elle posa son regard sur sa fille qu'elle avait embrassé tendrement peu avant. Elle aussi était devenue bien grande et elle se demanda si elle avait vraiment joué son rôle de mère pour elle.
Maintenant c'est un rôle de marraine qu'on lui demandait de jouer mais avec Killijo c'était pas le plus facile. Comment allait-elle arriver à le guider dans la foi alors qu'il en faisait lui aussi qu'à sa tête. Elle s'approcha avec le sourire se disant que déjà elle l'aimait énormément et donner de l'amour c'est peut être ce que veut aussi le Très-Haut.
Elle écouta Rose en essayant de retenir ce qu'elle disait, elle préférait grandement passer en second. Une fois Rose finit, elle prit à son tour la parole.

Moi, Kilia de Mauléon Penthièvre, Duchesse de Chasteau-en-Anjou, Comtesse de Pons, Baronne de Montreuil-Bellay et de Mauléon, je viens devant vous affirmer que Killijo après un long cheminement accompagnée par sa mère,... Bon elle n'allait pas mentir, Joffrey avait contribué au cheminement. ...a décidé librement de prendre la route Aristotélicien. Son acte est murement réfléchi/ Il sait qu'il devra se comporter en Aristotélicien, et c'est avec une joie certaine qu'il est venu me demander de l'accompagner et d'être sa marraine. J'affirme que je serai à ses côtés nuits et jours, pour qu'il reste sur le droit chemin ou pour l'y remettre.

Elle ne put retenir un petit sourire en regardant Killijo, elle avait prit volontairement un ton grave et avait rajouté nuit et jour juste pour l'effrayer un peu.
Regardant une des demoiselles de l'assemblée, elle se dit que sa tâche n'allait pas être facile.

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R.I.P

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Tirée par le regard de son père de l'autre côté de lui, loin de sa tantine, Atthé était prête à répondre au père Navigius quand son papounet répondit pour elle aussi.

Lui pinçant le bras elle répondit pour elle tout de même. Namého elle était assez grande pour le faire toute seule.

Ouiiiiiii ! je désire demander le baptême, je veux entrer dans la grande famille Aristotélicienne pour l'amitié, l'amour et le respect et surtout honorer le Très Haut, vivre loin du pêch...

Un coup de coude de son père lui fit clouer le bec sinon la blondine en avait pour un long moment à jacasser. Soupirant elle se tut donc, piétinant sur place. Dur pour Atthé de rester immobile bien longtemps. Pas sa faute si ses jambes bougeaient toute seules. Ses petites pattes voulaient toujours courir partout. Mais la jeune fille désirait plus que tout se faire baptiser, donc elle s'efforça de rester en place mais vraiment pas facile...
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Bubul retourna s'asseoir près de Gilgaalad l'air dépité.
C'est qu'il était bien assis auprès de la douce et fraiche duchesse.

Me voici Vicomte.
Alors cette route ? Comment fut-elle ?
Mais soyez rapide que je retourne m'asseoir auprès de votre fille au plus vite.

Bubul fit un large sourire à son grand ami le vicomte.
Il aimait à le taquiner.
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Olorin entra dans le lieu saint alors que Killijo beuglait.
Il sourit, reconnaissant là les bonnes manières du Dénéré.

Tout en pensant que le jeune homme ne changerait donc jamais, il s'avança dans l'allée centrale cherchant quelques têtes connues en ces lieux.

Il s'arrêta devant Aloara et son compagnon et la salua avec déférence.

Baronne, vous êtes resplendissante ce jour.
Votre beauté illuminera à souhait cette journée.

Olorin lui sourit, se souvenant des journées où en culottes courtes avec leurs frères et soeurs, ils se crottaient par monts et par vaux à la grande fureur de Gilgaalad et de Joffrey.

Nous nous verrons tout à l'heure, je vais aller me joindre aux Berrichons.

D'un pas rapide, il continue son chemin et souffla à Killijo.

En Berry, le curé de Chato plonge les baptisés dans un demi mètre d'eau.
Je me demande si j'aurai le plaisir de vous voir tous les deux nager comme des petits poissons.

Arrivée au bout de l'allée, Olorin sourit à son père et s'installa à côté de Pandorha à la place laissée libre par Bubul happé à contre coeur par son père.

Il fit la bise à Pando et lui sourit.

Tu restes sans voix ma chère soeur?
Serait-ce la cérémonie qui te préoccupe tant?

[Quand l'ombre devint un homme]

Les invités commençaient à rentrer enfin dans la chapelle sous les yeux de l'ombre certains s'étaient tournés vers lui, mais personne n'avait fais un seul pas vers lui. Cela semblait bien aller à l'ombre qui continuait de rester à l'écart dans un coin.

Une fois le dernier invité en haut des marches menant à la chapelle, l'ombre tournât la tête pour regarder autour de lui et sortis de son ombre en un bond pour avancer pour l'église. Le trajet était court, mais il eut le temps de surveiller chaque mouvement qui pouvait se produire, seul un pigeon sur un toit s'envolât pendant le trajet. Une fois sur le parvis de la chapelle, il se retournât et regardât derrière lui pour vérifier que aucunes personnes armées étaient derrière lui... C'était bien le cas, on put deviner qu'il en soupirât de soulagement. Il se retournât pour entrer dans l'église, il n'eut aucun problème pour s'habituer à la luminosité, il gardât son rythme. Mais... Juste après quelques pas il s'arrêtât pour se signer en baissant la tête et sans doute faire une prière en silence. Pourquoi ? Pour dire quoi ? Seul l'ombre le savait...

Une fois la prière finie, il relevât la tête pour regarder l'assemblée, chacun semblait avoir pris sa place, chacun avait pris sa place favorite, au fond pour certains, d'autres au milieu... Où allait bien se mettre l'ombre ? La réponse fut simple.... L'ombre s'évaporât. Comment ? En fait, après avoir fait le tour de la chapelle du regard, il avait sortis ses mains de sous sa tunique noir pour rejeter en arrière sa capuche pour révéler le visage d'un homme, avec quelques petits signes de fatigue, mais son regard semblait vif, regardant la personne qui venait de bouger d'un moindre pouce. On pouvait supposer qu'il était anxieux, pour cela qu'il était vêtu comme une ombre... Mais sur son visage était dessiné un sourire, un grand sourire même... En regardant de loin, on put remarquer que c'était le visage de Cavendish10 De Castelroy, Banni d'Anjou... Cela expliquait donc pourquoi il se cachait se faisait discret. Quelques secondes après avoir retiré sa capuche, il retirât le reste de sa tunique noir, pour laisser place à une tenue bien plus approprié à la cérémonie, même si il portait son épée...

Le voila redevenu lui même chez lui ou presque. Il était chez les Beaufort-Dénéré et non dans son fief, mais ici il se sentait chez lui. Beaucoup des Beaufort-Dénéré étaient ses amis, alors il se sentait à sa place même si il n'était sensés ne plus être le bienvenu en Anjou. Mais bon, il était dans la maison de dieu, qui oserait venir le chercher ici par la force sous les yeux du tout puissant ? Personne à son avis, personne n'oserait faire cela au tout puissant... Il débouclât la ceinture qui tenait son épée, pour la prendre à la main avec sa tunique noire. Il regardât où il pouvait bien se mettre... Il vit au milieu Demoiselle Elisa avec son homme. Il se dit que être à côté d'eux serrait sans doute pas mal, mais elle manquait quand même de discrétion surtout quand la baronne était dans le coin... Surtout que à l'arrivé du mini on eut droit à un cri donc bon... Il préférât ne pas aller la bas... Il optât alors pour la tranquillité, la discrétion.... Et donc une place au fond...
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Accompagné d’Olorin, Gilgaalad avait pris la route de l’Anjou pour assister aux baptêmes des enfants de Jo, sa chère filleule.
Cela faisait quatre jours qu'ils chevauchaient, sans relâche ne faisant qu'une pause rapide d'une heure ou deux, négligeant presque les amis établis le long des routes qu’ils parcouraient.
Ambre sa jument commençait à donner des signes de fatigues, et Gilgaalad était bien content d’enfin arriver en Anjou.

Ils s’arrêtèrent à la première auberge relais et y firent une toilette rapide pour se débarrasser de la poussière du voyage pendant que leur écuyer Berthold s'occupait des cheveaux.
Ils ne s'échangèrent que quelque mots, ils n'avaient besoin de rien de plus pour ce comprendre.
Une fois leur tenue présentable, ils se mirent en route vers l’Hostellerie des Beaufort Dénéré.

Comme à chaque fois qu’il venait en Anjou, les souvenirs s’affrontaient dans sa tête mêlant ses chers disparus et les amis qu’il revoyait avec joie.
Pourtant, Gilgaalad remballa bien vite ses pincements au cœur car cette journée devait être un grand jour de joie et de fête.

Il plissa légèrement les yeux en entrant dans l’Hostellerie, la luminosité extérieure, soleil printanier, ne convenait guère à ses yeux trop clairs.
Une fois ses repères pris, Gilgaalad se dirigea vers la chapelle Saint Corentin.

Etonnamment dans ce lieu sacré, le silence n'était pas maitre ce jour.
Bien au contraire, on entendait ci et là des voix, des rires même.
Le cœur léger, Gilgaalad s'avança plus avant.

Son regard balaya l’assistance, il reconnut bien des têtes mais c’est la présence de Bubul qui l’intrigua le plus.
Observant un peu mieux Bubul et Pandorha, son sang ne fit qu’un tour.
Le regard du héraut était bien trop pressant à son goût.
Il s’avança d’un pas rapide vers le couple.

Il embrassa sa fille sur les deux joues et donna une accolade au baron.
Puis d’un geste naturel, s’installa entre eux.

J’espère, ma chère fille, que tu as fait bonne route et que Bubul a fait preuve de sa courtoisie et de sa retenue habituelle.
C’est bien désolant que ton mari n’ait pu se joindre à nous.
Tu lui transmettras mes meilleures salutations.

Après avoir interrogé Bubul retint un léger soupir.
Pas de retard cette fois.
Il était à l'heure!!

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Douchka avait entendu parler d'un baptême et s'agissant de celui de Killi, elle ne pouvait pas rater ça.

Elle adorait l'idée de le voir aspergé d'eau bénite.

Elle avait elle-même quelques mois auparavant, trempé une semaine dans un bénitier, alors que son diacre préféré avait voulu une pause chez les moines, en plein milieu de la cérémonie.

Elle n'avait pas reçu d'invitation officielle mais connaissant le peu de goût pour l'écriture de Killi, elle se dit qu'il ne serait pas fâché de la voir parmi ses amis.

C'est donc bien décidée, malgré ses nouvelles occupations de Bailli et ses sept mois de mairie, qu'elle avança droit vers l'endroit qu'on lui avait indiqué au détour d'une taverne.

Pas grand monde à l'extérieur... Ils devaient déjà être tous installés.

Finalement ça l'arrangeait.

Elle fit grincer la porte seulement le nécessaire pour glisser sa frêle silhouette dans l'édifice.

La fraicheur était présente et le lieu déjà bien rempli.

Quelques visages connus ou reconnus et Killi, là bas dans une tenue... Plutôt étonnante le connaissant soigneux de sa personne.

Elle sourit pour elle même, s'installant sur le bord du banc longeant l'allée, pour ne pas se faire remarquer mais ne rien manquer de l'instant.
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La poulette dorée se serra contre son père, trop heureuse de le revoir enfin même si il était mal habillé. Atthé n'avait jamais trop fait attention aux vêtements, c'était le cadet de ses soucis. Elle préférait chevaucher dans le parc bien qu'elle admirait les habits de reine de sa grand-mère. Parfois en cachette elle allait essayer les robes de sa grand-mère mais bien sûr elles ne lui allaient pas vraiment, ses formes étant encore plus que floues...

Quand son papounet d'amour lui parla de ses études, la jeune fille se crispa. Il allait falloir dire à sa famille qu'elle avait tout abandonné avec la mort de son amie Mali, qu'elle s'était sauvée du collège par une nuit froide sans prévenir qui que ce soit. Sans nul doute sa famille serait furieuse après elle. Heureusement que l'attention de son père fut attirer par d'autres membres de la famille, ce qui laissa un répit à Atthé.

La petite poulette dorée resta près de sa grand-mère qui fut rejointe par le père Navigius.

Bonjour mon Père ! Je suis Atthénais de Dénéré, la petite fille de ma grand-mamou Joffrey et la fille du messire qui a oublié de se vêtir pour son baptême. Vous savez ! j'ai fait ma pastorale déjà et bientôt ça sera à mon tour de me faire baptiser et Aloara sera ma marraine mais je ne sais pas encore qui sera mon parrain. Tonton Louis ça aurait été bien mais il est toujours absent, parti je ne sais où... Vous voudrez bien me baptiser aussi ?

Et voilà quand le moulin à paroles était en route nul ne pouvait l'arrêter. On retrouvait bien là la petite tornade blonde. Son ventre se mit à grogner. Elle tourna son visage angélique vers sa grand-mère...

Grand-mamouuuuuu ! quand est-ce-qu'on mange ? J'ai faiiiiiim.

Killi regardait sa mère quand il entendit une voix familière. Sa chère marraine qui le deviendrait encore plus officiellement devant Aristote. Il rougit légèrement, gêné de se présenter ainsi à elle

Il détourna les yeux tandis qu’elle l’embrassait. Comment lui expliquer qu’il avait brigandé en le duché de son mari ? Et qu’il avait écopé d’un procès en bonne et due forme… Il lui fit un sourire contrit quand elle lui dit

Il lui sourit chaleureusement. Elle lui pardonnait toujours ses pires frasques… A partir du moment où il n’y entraînait pas ses filles.

Je suis très heureux que tu ais fait le déplacement pour que j’entre dans la grande famille d’Aristote… Avec ta bénédiction, j’en suis sûr. Peut être que ça pourrait me rendre… plus sage ?

Killi regardait tranquillement les convives, admirant la beauté des présences féminines. Sa mère avait très bon goût. Il regretta subitement d’être arrivé dans cette tenue, n’étant point à son meilleur avantage pour se présenter aux dames. Il sentit une main dans son dos et se retourna quand il vit sa tornade blonde

Il se retourna et prit sa fille dans ses bras. Elle lui arrivait maintenant au niveau de la poitrine. Sa grande fille qu’il voyait encore plus ressemblante à sa mère.

Ma chérie, je suis ravi que tu sois parmi nous, comment vas-tu ? Et tes études ? Enfin nous en parlerons plus tard.

Il l’embrassa tendrement quand il vit sa terrible tatie Rose arriver. Il avait les deux tatas, celle qui pardonne, et celle qui punit.

Killijo la regarda avec un air interrogatif, s’apprêtant déjà à éviter de ramasser un coup de livre de messe magistral. Elle, il ne fallait jamais rien lui raconter, à peine la confession amorcée, elle donnait la pénitence. A côté, l’enfer pouvait paraître agréable.

Bien sûr que non ma chère tante adorée !

Il l’embrassa chaleureusement, la prenant dans ses bras.

Je suis ravi de te revoir, il y a fort longtemps que je n’ai eu le plaisir d’être en ta compagnie.

Il salua d’un signe de tête le curé qui allait le faire entrer dans la famille d’Aristote. Il n’avait point grand amour de l’église, mais cet homme lui avait parlé d’une manière qui lui avait ouvert les yeux. Il lui tardait de revenir en Anjou plus longtemps pour reprendre les conversations. Sa Petite arriva, plantée droit devant lui, il la regarda, radieux.

Il lui sourit.

Oui ma chère, maintenant que je serais baptisé, je vais pouvoir te demander en mariage, et tu me remettra ainsi dans le droit chemin.

Sa main dans celle de Lexy, il l’embrassa tendrement sur la joue :

J’aurais été triste que tu ne sois pas à mes côtés pour ce jour…

Toujours aux côtés de sa Petite, il entendit un hurlement retentir.

Il serra un peu plus fort la main de Lexy, prêt à la défendre s’il y avait une agression quand il vit que sa sœur se précipitait vers l’entrée. Apparemment, un petit homme, pas très ragoûtant arrivait. C’était certainement son nouvel amoureux. Un autre à passer sur le gril. Il en parlerait à sa mère en temps voulu. Il pinça sa bouche, se redressant sur ses ergots, prêt à attaquer, quand le curé demanda à sa mère.

Il vit une ombre furtive passer et s’installer dans l’église. Qui donc venait ainsi sans se découvrir ? Il resta auprès de l’enfant de chœur qui préservait le bien-être olfactif des convives présents autour de lui.
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[Toujours sur le parvis de la chapelle]

La Baronne semblait impatiente… à regarder de tous les côtés… Faut dire que les poissons étaient un peu à la bourre là… Son bras toujours accroché à celui de son compagnon quand la Dénéré proposa de rejoindre l’intérieur de la Chapelle… Elle n’a pas tord peut-être cela ferait arriver les retardataires…
Mais elle n’est pas vraiment pressée la Malemort… après tout le Rosier était passé juste devant eux sur le parvis et il n’était même pas venue la saluer… enfin les saluer !

La Dénéré ne se fait pas prier et là voilà déjà qui part en direction de la chapelle pour se mêler à un groupe.
Elisa tourne la tête et là, à quelques pas d’elle, LE voilà qui fait, enfin, son apparition…
Hhhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnnnn ! Viteeeeeeeeeeeeeeeee !! Un raclement de gorge et dans un cri aiguë mais assez fort pour que la Baronne l’entende.

Péchooooooooooooooooooooooooooooooooot !!!!!!!!! y’a le feeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !!

Une Malemort qui lâche le bras de son compagnon et va rapidement se placer juste devant les portes de la chapelle. Pour faire des gros yeux à la Dénéré…
Mais le poisson sa nage rapidement… Et le voilà qui bat déjà de ses nageoires dans la chapelle…

La Lahaye elle… voit ses joues devenir toutes rouges, tandis que ses yeux viennent rapidement tomber sur ses bottines…
D’entre ses lèvres… On peut entendre….

Oup’s…
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Après le mort de sa meilleure amie Mali, la petite poulette dorée avait quitté le collège sans rien dire à personne et s'était réfugiée longuement chez les moines. Elle en était sortie pour se plonger dans le travail, ne s'accordant aucune minute de répit pour elle. C'était le seul moyen pour tenir sans sa Malie. Après des mois à vivre ainsi reculée du monde, plongée dans le labeur, une missive de son père la fit réaliser qu'elle n'était pas seule. Son papounet d'amour... sa grand-mamou... comme ils lui manquaient... Ayant été prévenue que son père se faisait baptiser en ce moment, elle se dépêcha de se préparer, enfila sa plus belle robe et se rendit à la chapelle. Pour une surprise ça serait une sacrée surprise pour sa famille.

Atthé arriva en se cachant et s'infiltra dans l'église rapidement pour aller se présenter dans le dos de sa grand-mère et de son père.

Coucou ! Devinez qui c'est ?

Un sourire tendre sur ses lèvres, la petite poulette dorée attendit qu'ils se retournent pour voir leur surprise. Jamais elle n'aurait manqué le baptême de son père.
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[Dans les bras de Rodrielle]
Après quelques moments mouvementés passés, il gisait plus qu'il n'était allongé à ses côtés, repu, et caressait doucement l'épaule de sa belle en pensant... A rien, ou peut être à ce qu'ils pourraient faire après, une fois leurs forces reprises. Un détail, un infime détail lui fit penser, par association d'idées, à sa mère. Il y avait bien longtemps qu'il ne lui avait point écrit, et il devrait peut être lui donner quelques nouvelles, en oubliant de lui raconter ses dernières mésaventures. Elle qui voulait qu'il se tourne vers la relation, le voilà qui s'était tourné vers le brigandage. Mais en parlant d'Aristote et de sa bande... Ne devait-il pas aussi écrire au curé ? Il se redressa d'un coup, bousculant au passage sa belle brigande.

Désolé ma belle, je vais devoir te fausser compagnie.

Il se releva plus doucement, le temps de se dégager des bras de sa jolie brune et entama de se rhabiller.

Il va falloir que je fasse un bref passage en Anjou, j'ai un baptême à assurer. Tout ira bien pour toi ?

Il posait plus cette question pour la forme (et les formes de la belle) sachant qu'elle se débrouillait très bien sans lui.

Je compte sur toi pour ne pas te faire attraper en mon absence, mais je ne m'inquiète pas. A moins que tu ne m'accompagne jusque dans les environs du domaine de ma mère.

Il était déjà prêt, le pied sur l'étrier de son cheval. La réponse de sa belle donnée, il avait chevauché sans interruption jusqu'à Beaufort.

[A l'entrée de l'église]
Il avait rapidement attaché son cheval à un arbre environnant et s'était vite débarrassé de la poussière qui recouvrait ses vêtements. Ses cheveux... Bien il lancerait une nouvelle mode de l'artistiquement décoiffé, et sa tenue... Bien elle était un peu moins luxueuse depuis que Rodrielle s'était chargée de sa décoration pour éviter qu'il ne soit reconnu, mais tant pis, il n'avait point le temps de passer aux Rosiers pour en changer. Il ouvrit les portes de l'église en grand, les deux claquant dès son entrée. Il avança à grands pas, jaugeant vite les présentes, dirigé droit vers sa mère.

Mère ! Je ne suis pas en retard, j'espère ?

Il n'osa pas encore regarder le curé, il avait l'art et la manière de se présenter sous des allures de tête brûlée qui agissait avant de réfléchir, et qui se présentait maintenant comme un braconnier qui avait passé une semaine dans les bois hors de la civilisation. Ce qui était le cas, sauf qu'il l'avait passée aussi dans les bras de sa belle. Il embrassa sa mère et la serra dans ses bras en limitant un peu ses gestes pour éviter que les odeurs ne s'évaporent trop.

Je suis content de te revoir
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Bubul se leva quand une dame arriva à leur hauteur. Mais, tout comme Pandorha, il ne put se présenter, lui faire ses hommages dûs à son rang ... rien quoi.

Et voilà qu'elle les menait à l'extérieur, certainement pour aller leur offrir un petit verre. Et non, pour présenter des amis, qui semblaient fort agréables au premier abord, comme la baronne de Dénéré, il faut bien l'avouer.

Il souriait intérieurement à l'entendre à chaque fois qu'elle le prenait pour l'époux de Pandorha. C'était très plaisant et inquiétant à la fois. Comment les autres allaient-ils réagir aussi.
Norf de norf ...

Rhoo mais je déroge à toute bienséance.
Je suis Bubul d'Arundel des Olonnes, petit baron et Héraut du Berry.
Je ne suis point le mari de sa grâce Pandorha mais juste un accompagnateur. Vous savez ce que c'est ... faute de duc, on prend un baron.

Bubul éclate de rire.

C'est un réel plaisir de faire vos connaissances.

Il leurs sourit gentiment et mormonna discrètement.

pas mari, ni amant, non non ....
mais elle en meurt d'envie, à moins que ce ne soit moi, nous ...
Je suis son idéal masculin, oué c'est ça.

Un large sourire illumina son visage à ses paroles.
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Alors, que Pandorha et Bubul étaient gentiment assis sur un banc, Aloara arriva, elle lui fit un sourire quand Aloara lui fit une bise. Elle était bavarde son amie, elle enchaîna plusieurs phrases et Pandorha échappa à un étouffement de surprise quand Aloara prit Bubul pour son époux, son époux qui avait du sang maure dans les veines et donc n'était pas Bubul.

Aloara les emmena avec elle, Pandorha était tellement sous la surprise qu'aucun mot parvenait à sortir de sa bouche, ce qui n'empêcha pas Aloara de continuer à parler. Elle et Bubul se retrouvèrent donc dehors, Aloara était parti pour les présenter à ses autres amis, d'ailleurs le nom de l'homme ne lui était pas totalement inconnu, Pierre-louis, elle avait vu un homme de ce nom à une cérémonie d'anoblissement à Châlons en Champagne.

Aux présentations néanmoins, Pandorha reprit la parole, une fois que Aloara eu fini, elle rectifia le tire.

Bonjour à vous. Je me dois de reprendre mon amie Aloara, en effet le Baron Bubul est mon cavalier, mais il est ici à titre d'ami, en effet mon époux ne pouvait faire le déplacement et n'aimant pas venir seule dans les endroits où je suis invitée je lui ai proposé.

Elle leur sourit, se demandant ce que pouvait penser Bubul à cet instant, lui qui n'était pas son époux, seulement une pauvre victime de Pandorha qui l'avait traîner jusqu'ici, quoi que Bubul avait répondu sans qu'elle est besoin d'insister, peut-être aimait-il se genre de sorti.

Toujours en retrait mais bien présente, Stéphandra incline la tête en guise de salutations à ceux qui la regarde ou font de même. Elle aperçoit Joffrey qui est bien joli et lui sourit largement.

Pour avoir assister à plusieurs cérémonies, elle sait que Joffrey serait bien occupée. Le Cap est venue pour sa garde, mais aussi car pour elle l'entrée dans l'amitié Aristotélicienne est une réelle fête qui se doit d'être honorer de sa présence même discrète.

Douces pensées pour son filleul et sa filleule, ainsi que pour son époux qui n'a pu venir mais toujours bien présent dans son coeur et son esprit, lui même étant très attaché au baptême.
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Après quelques secondes à observer la liste des invités, le garde permit enfin à la voiture d’avancer. Maurice s’exécuta et s’arrêta juste devant le parvis. A peine l’attelage était-il arrêté que Pierre ouvrit la porte et sauta pour fouler le sol Angevin… Un sourire sur les lèvres de la Malemort tandis qu’elle attrape la main, du seigneur, tendu vers elle. Tout juste le temps de voir les marches installées, qu’Elisa sort enfin de la voiture aidée, donc, par son compagnon…
Les malles rapidement prises en charges par les valets du domaine, tandis qu’elle se retourne pour observer au loin le garde musclor qui est toujours aussi bien foutu depuis leur dernière rencontre à Segré…

La main toujours dans celle de son compagnon, une furie baronnesque se cale dans ses bras pour la bisouiller. Un sourire en la voyant, tandis qu’elle attrape ses mains pour la reculer un peu et la regarder. Sourire aux lèvres.

Vous êtes merveilleuse ma douce ! Je suis ravie de vous retrouver !

Un sourire, alors que les dents de la Malemort viennent mordiller sa lèvre inférieure pour ne pas dire de bêtises… Après tout… Elle avait promit d’être sage, chose pourtant très difficile pour elle… Mais Elisa ferait son possible en tout cas…
Pas trop conne la Lahaye… elle remarque parfaitement le petit manège de la Dénéré en ce qui concerne la venue du Tourangeaux… Mais c’est qu’elle le cherche en plus… Retenir un rire alors que ses lèvres s’illuminent à nouveau…

La route fut bonne, comme d’habitude… Maurice a été parfait…

Guidée par la baronne, le couple se retrouva rapidement sur le parvis de la chapelle. Au plus grand malheur d’Elisa, Aloara allait rejoindre les invités dans la chapelle, elle ne pourrait s’accaparer sa douce toute la journée, elle devrait la partager… UN PEU ! Faut pas abuser non plus, c’est la sienne ! Un chuchotement à son oreille… Grand sourire aux lèvres de la Malemort, nul doute qu’elle savait exactement quoi lui crier en cas d’alerte générale, déclaration de guerre, ou attaque de poissons… !
La baronne s’écarte en rigolant, tandis que la Malemort la regarde tout en attrapant le bras de Pierre-Louis. Elle s’approche de son oreille et lui murmure.

Je crois bien que cette journée va être enrichissante et animée…

Un rire cristalline qui sort de sa bouche, tandis que ses lèvres vont se poser sur la joue de son cavalier du jour. Leur deuxième sortie officielle… Espérons seulement qu’elle soit mieux que la première…
Ainsi le couple resta sur le parvis de la chapelle, Elisa scrutait les alentours à la recherche de visages connus ou des poissons…Un sourire gravé sur ses lèvres.
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La douce Pandorha, dont son doux parfum l'enivrait, le traina jusqu'à l'église où devait se tenir les baptêmes.

Il avait pourtant vu les buffets remplis de victuailles et boissons attirantes, mais elle lui tenait si fort le bras qu'il ne put s'échapper, même un bref instant, pour aller se nourrir et s'hydrater.
Bon d'accord, pour se goinfrer ; c'est que la barbe ça aide pour garder des réserves ...

Norf de norf on aurait dit un vieux couple uni pour la vie. Heureusement, il ne connaissait presque personne en Anjou, et les langues pourront toujours parler puis se taire.
Il faisait de plus en plus chaud de la sorte bras dessus bras dessous, et il avait raison de vouloir venir nu, c'était de circonstance, mais bon pô le droit, alors on a chaud.

Tu es resplendissante dans ta tenue. Mais bon, un rien te va il faut dire.

Il lui sourit gentiment.

Et là, lui qui espérait se trouver au fond de la maison du Très-Haut, elle le mena en plein centre de celle-ci. Il ne pourrait pas se cacher ou mimer les Saintes paroles, il se devrait de les dire à hautes et intelligibles voix.
Surtout que sa charmante cavalière était diaconesse, elle aurait tôt de le flageller en guise de punition.
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Le silence de la chapelle se trouva vite rempli du bruissement des Robes, celle de l'officiant comprise.
Tiss s'approcha

Fort bien Tiss, et toi ? Vous êtes courageuses kilia et toi de ne pas vous laisser aller à votre douleur, je vous admire, je ne sais si je pourrai en faire autant .

et tandis que Rose glissait un signe de tête en direction d'une autre Dame présente qu'elle ne connaissait pas, Monseigneur Navigius et son sens des bonnes manières failli la faire mourir de rire

Monseigneur, vous êtes bien bon d'avoir céder à nos demandes, le Sud convient malgré tout bien mieux par son climat que l'Anjou et ses frimas, et si je suis ravie de vous voir ici, je reste étonnée que vous n'ayez pas prolongé votre séjour en Armagnac. Quand à ma famille, vous l'allez voir très vite,
lui dit elle un petit sourire en coin,
car vous avez sans doute oublié que Jo et moi sommes soeurs, et que vous allez baptiser mes neveux ce jour .
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C'est une Tiss essoufflée qui arriva ce jour là, comme toujours elle était presque en retard. Arrivée discrètement, elle prit rapidement la direction de la chapelle. Sourire aux lèvres lorsqu'elle aperçoit Kilia et Rose qu'elle s'empresse de rejoindre pour les saluer avant le début de la cérémonie.

Duchesse, Baronne, bonjour ravie de vous voir. Vous allez bien ?

Mirettes qui font le tour de la chapelle à la recherche de son crapaud et qui croisent le regard d'une Dame qu'elle n'a le plaisir de connaitre, léger signe de la tête afin de la saluer.
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Le Capitaine arrive discrètement comme souvent, tentant de se fondre dans le décors,son époux n'a pu l'accompagner et elle n'a pas insisté...

Se cale légèrement en retrait et observer les personnes présentes, voit non loin Joffrey et lui fait un signe de la main et une inclinaison de tête en guise de salut. L'endroit est agréable, ses azurs profitent des moindres de détails, la journée s'annonce belle, cela sera à n'en point douter un joli baptême.
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Rose une fois arrivée, dépêcha très vite à la chapelle son fidèle Guihlemme pour faire déposer sur les Prie-dieu, un exemplaire des livres des vertus pourvus de très belles enluminures réalisées dans les ateliers du château de Pouancé.
Cadeaux qu'elle avait fait préparer spécialement à l'attention de ses neveux et nièces chéris d' entre tous.
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4 Avril 1458 : Baptême de Aloara , Killijo et Lovelymaster.

La petite chapelle semblait revivre telle la vie qui reprenait dans la campagne printanière.


La décoration faite de petites fleurs et de roses en bouton remplissait l'édifice de senteurs fraiches et égayait l'intérieure des plus simples.

Sur chaque prie dieu , un bouquet attendait les invités, le vin de "messe" quand à lui décantait tranquillement près de l'autel.
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