[RP]Petit salon

le petit salon , où les visiteurs peuvent se désaltérer et se sustenter en attendant la Duchesse.
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Et voilà, la jeune Dénéré avait escorté le bel étranger jusqu'à l'endroit où on pouvait attendre sa grand-mamou confortablement. Avisant le majordome, elle lui dit :

Allez quérir ma grand-mère et annoncez lui que Lord Romain de Saint-Clair l'attend au petit salon en compagnie de sa petite fille adorée.

Nul doute que sa grand-mamou s'empresserait d'arriver pour le libérer de la curiosité de sa petite fille tornadesque.

Faites apporter également rafraîchissement et encas. Notre invité doit mourir de soif et de faim et en fait moi aussi...

Le grondement de son estomac appuya la requête. Ben oui, la poulette s'était sauvée le matin très tôt sans avoir pu prendre de collation. Le serviteur parti, elle se tourna à nouveau vers l'invité.

Veuillez vous assoir et vous mettre à l'aise je vous en prie. Ma grand-mère ne saurait tarder je pense.
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Romain reconnaissait un peu les lieux qu'il avait quitté il y a fort longtemps pourtant.

A l'évocation de l'encas et des boissons il ne put retenir un large sourire et envoya un petit clin d’œil à la fougueuse Atthenais.

Il s'installa alors dans un fauteuil confortable, prenant bien soin de croiser ses jambes au passage...

Il brulait de sortir une fiole de whisky de son sporan...

Installé il en profita pour admirer quelques toiles autour de lui.

Que c'est bon de retrouver la douceur de vie angevine et l'accueil légendaire des Dénéré !
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Les collations avaient été apportées , lorsque Jo entra dans le petit salon.

- Ah Romain , quelle joie et surprise de te voir ici. Pardonne moi cette l'égère attente , veux tu ? ....

Alors , tu es de retour chez nous ? racontes moi ton voyage et ce qu'il sait passé depuis ton départ. Je suppose que Rose est informée de ton retour?

Jo avait bien des questions à poser , mais stoppa là, en offrant à son ami un sourire ravi.

puis elle se tourna vers sa petite fille et la bizouilla avant de la regarder un peu sévèrement.

-hum , jeune fille , il me semble que vous ne devriez pas être ici... nous reparlerons de cela plus tard....

Saluez notre hôte et allez donc méditez sur vos bêtises dans votre chambre , jeune demoiselle.

Lorsque Jo prenait ce ton , il fallait mieux ne pas la contrarier... La duchesse savait pertinemment que Athhé aurait du être au collège.
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Atthé avait mangé copieusement en compagnie du Lord, dialoguant gaiment avec lui, lui posant d'incessantes questions. L'arrivée de sa grand-mère stoppa net toutes discussions, surtout quand elle lui dit d'aller dans sa chambre sévèrement.

Maiiis grand-mamou....

Le regard implacable de Jo la fit taire rapidement. Se tournant vers l'invité...

Je vous prie de m'excuser mais je dois vous quitter vu qu'il faut toujours qu'on m'enferme.

La mine boudeuse, elle regarda sa grand-mère, trouvant tout cela injuste. Elle aurait bien aimé rester ici. Puis d'ajouter...

Ce fut un réel plaisir de faire votre connaissance Lord et j'espère que vous resterez un petit moment afin que nous puissions converser à nouveau. A moins que Grand-mamou m'empêche également de vous revoir.

Nouveau regard vers sa grand-mère où perçait de la colère.

Elle fit une magnifique révérence et elle regarda Jo pour bien lui montrer qu'elle avait déjà de bonnes manières et du savoir vivre, qu'il était inutile de l'enfermer encore dans un collège.
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Romain regarda partir la mine un rien boudeuse la jeune Atthenais avant d'aller saluer Joffrey. Elle était bien cette petite.
Il s'approcha de la Duchesse, lui baisa la main puis ils prirent place dans deux grands fauteuils confortable.

Comme je suis heureux moi aussi de te revoir Joffrey, que de temps passé en effet depuis mon départ ! Te revoir c'est déjà revoir l'Anjou tant cette province te doit tant.
Je n'ai pas encore vu Rose, je veux lui faire la surprise, elle a toutefois reçu mes lettres je pense provenant d'Ecosse et annonçant mon arrivée.

Alors voilà je vais tout te raconter, que d'aventures en effet depuis mon départ d'Anjou !

Il leva les yeux au ciel et chercha un peu par quoi il pourrait bien commencer...

Eh bien commençons le récit de mon petit périple par le début...

Tu te souviens je pense des raisons de mon départ. Je ne pouvais à cette époque demander Rose en épousailles car je n'avais pas de position sociale noble reconnue par le royaume et je devais conquérir un fief avant de prétendre à l'épouser.

J'ai donc préparé mon petit bardas et suis parti sur les routes jusqu'à Vannes pour prendre un bateau pour l'Ecosse, là où mes ancêtres avaient reçus de Guillaume le Conquérant quelques terres.

La traversée fut rude et fort longue et je suis passé bien près de la mort une bonne dizaine de fois. Je suis arrivé à Whithorn un petit matin, famélique et mourant et des Ecossais m'ont recueilli en m'offrant quelques bons repas.

Il me fallait trouver un travail et j'ai donc poussé tout naturellement la porte de l'hérauderie royale pour y servir en tant que scribe. Puis à force de travail acharné je fini par être nommé Poursuivant puis Héraut d'Armes par le Roi.

La guerre éclata alors face aux Anglois voisins et j'en profitais pour me lancer dans toutes les batailles pour défendre ma nouvelle terre. Je m'y distinguais et le Roi finit au bout de quelques mois d'un service acharné par me rétablir dans mes titres de Lord. Je fit alors bâtir le Château de Caerlaverock pour garder la frontière.

Économisant pound après pound j’investis alors ma maigre fortune dans une Cogue Marchande et entrepris de faire fortune dans le commerce.

Je pris donc la mer chaque jour, soit en mission pour le Royaume, soit pour mes amis Ecossais pour leur rapporter des denrés.

Fortune faite, je n'avais plus qu'à trouver quelques membres d'équipage pour retourner en Anjou retrouver ma douce Rose.

Les flots me menèrent alors en Irlande, en Holande, en Angleterre, Normandie, Gascogne et bien d'autres contrés.

Et me voici aujourd'hui !

Il regardait la Duchesse avec un air un peu inquiet néanmoins, sachant que ce qu'il avait à lui demander n'était pas chose aisée...

Je me suis entretenu de mon désir profond auprès du Roi d'Ecosse de prendre épouse en terre d'Anjou avant de partir, ce dernier me donna sa bénédiction et écrit à la Reine de France qui me reconnut dans mes titres.

Il se leva de son fauteuil et mit alors un genou à terre.

Aujourd'hui, Joffrey, c'est à toi que je demande le consentement pour prendre ma douce Rose, femme de ma vie, en épousailles.

Puis il ne bougeât plus en attendant la réponse de Joffrey.
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Jo écouta le récit de Romain avec attention , et intérêt. Alors qu'elle voulut lu poser plus de question sur les régions qu'il avait visiter , Romain ne lui en laissa pas le temps et posa lui-même une question .

Au dernier mot du jeune lord , Jo se le va et claqua dans ses mains. Le valet se présenta de suite et elle lui ordonna d'apporter la meilleur bouteille de vin .

Puis se tournant vers Romain , en souriant , elle lui dit:

Mon cher , Rose t'attend , et il est bien entendu que je consens à votre mariage , vous avez ma bénédiction.

Ah que je suis impatiente de vous voir enfin unis.... votre bonheur sera aussi un peu mien.

Puis elle s'approcha de Romain et le bizouilla.

Futur beau-frère , je suis heureuse car ma soeur a trouvé l'homme idéal pour elle.

Enfin , le valet entra et déposa sur la table, le vin.

- humm, Romain n'auras tu pas rapporter quelques alcools de tes voyages ? j'y gouterais bien ...
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A ces mots Romain eut un large sourire, non pas qu'il douta de la réponse de Joffrey mais il faut dire que ces instants solennels n'étaient pas trop sa tasse de thé et le mettaient généralement plutôt mal à l'aise.

Rose était donc là et l'attendait, il chercha du regard quelques instants avant que Joffrey n'eut parlé d'alcool. Il esquissa alors un large sourire et s'approcha de la grande fenêtre... Il se tourna un instant vers Joffrey puis l'ouvrit.

Duncan !! Malcolm !! Come on with casks of my best whisky !!!

Ma chère Joffrey, j'ai apporté d'Ecosse quelques bons tonneaux de mon meilleur whisky dont tu me diras des nouvelles !

Il sortit alors de son sporan une petite fiole qu'il tendit à la Duchesse...

Si tu veux gouter un peu discrètement tant que nous sommes seuls...
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La jeune camériste de Rose avait reçu des instructions sévères de la part de la Duchesse Jo.

Oui Madame Jo, je sais compter

Personne n'avait réussi à faire pronnoncer "" joffrey" à herminette, elle disait inlassablement Madame jo, mais dans la maisonnée, personne n'y voyait à redire .

98 , 99 ..... 100, Madame, Madame la Baronne, Madame JO vous attend dans le petit salon, elle est avec un monsieur en jupe courte ,

s'exlamat elle en entrant dans la chambre de Rose

Rose qui se reposait tranquillement dans son boudoir su que le Monsieur à la jupe courte ne pouvait être que Romain, elle se leva précipitamment, puis se calma .

ET c'est le sourire aux lèvres qu'elle fit son entrée, Jo et Romain buvaient un breuvage qui ressemblait fort de loin à l'armagnac qu'elle aimait tant .

Mais comme vous me faite une belle surprise vous deux !!

Elle s'empressa d'embrasser sa soeur à l'étouffer,
fit un clin d'oeil vers Ahténais
puis tendit ses mains à son tendre amour qui se tenait là, la mine légèrement surprise de la voir .
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Romain était encore en train d'avaler sa gorgée de whisky lorsqu'il vit arriver sa douce Rose aussi radieuse que d'habitude. Il faillit avaler de travers tant cette dernière lui faisait toujours cet effet indescriptible lorsqu'elle entrait dans une pièce.
Le monde était en plein envol et le temps s'arrêtait. Elle s'approcha de lui en lui tendant les mains.

Il les prit avec délicatesse, ne quittant ses yeux et lui embrassa l'une d'elles...

Ma douce Rose vous avez beaucoup changé.

Le temps de reprendre sa respiration avant de continuer un silence pesant se fit dans la pièce...

Vous avez beaucoup changé, vous êtes encore plus belle que jadis, l'air de l'Anjou vous réussi comme toujours et vous êtes plus que radieuse.

Il s'approcha un peu d'elle avant de lui glisser à l'oreille.

Celle main que je vient de porter à mes lèvres, la Duchesse vient de me l'accorder à l'instant. Si vous le voulez bien, en acceptant de me l'offrir à votre tour vous ferez de moi le plus heureux des hommes.

Puis il se recula de quelques centimètres pour voir la mine de sa douce et sa réaction...
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Rose était si heureuse de revoir Romain, qu'elle était perdue dans la contemplation de son aimé, autant dire qu'elle le dévorait des yeux, et une petite phrase fini par atteindre son esprit et la faire retomber dans la réalité

Mon Dieu, se dit elle, en quoi ai - je tant changé, cela ne fait qu'une toute petite année que nous ne nous sommes vue, ai-je donc déjà l'air si vieux ? Non, pas possible, cela ne peut venir de Romain , je suis fatiguée des luttes de pouvoir en Anjou, certes, je suis fatiguée de courir les couloirs du château, exacte, mais pas au point d'être méconnaissable !

c'est alors que Romain leva le voile de ses pensées

Elle eu un peu de mal à contenir un petit rire de coquette qu' elle ignorait jusqu'alors avoir en son registre, mais Romain continua

Alors, l'émotion la submergea, et des fontaines de larmes commencèrent à couler de ses yeux inondant ses joues.
Elle maudit en cette instant sa sensiblerie qu'elle savait parfaitement cacher en toute circonstance, car ce n'était pas de cette manière qu'elle voulait accueillir son amour à son retour.

Quelque peut hoquetante, elle finit par se ressaisir et prit la parole, ou tout du moins laissa filtrer un filet de voix

Vous ne pouviez pas me faire de plus beau cadeau à votre retour, et me voilà consternante devant vous, en pleure au lieu de vous sauter au cou.
Tenez, prenez, je vous donne les deux mains pour me faire pardonner.
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Devant l'émotion de Rose, Romain compris qu'elle acceptait ce qui le remplit de joie. Il tendit sa gourde à un valet qui passait par là et rassembla les mains de Rose qu'il tint sur son cœur.

Les deux amants n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, de quoi glisser quelques feuilles entre leurs deux visages.

Je ne devrait pas dire cela mais vos larmes me remplissent de joie, elles font briller vos yeux plus que le soleil lui même ne saurait le faire et éclipseraient une éruption volcanique.

Ces instants parurent sans doute fort longs pour les personnes présentes dans la pièce tant les deux tourtereaux n'avaient d'yeux que pour eux-mêmes.

J'ai songé à vous chaque jour durant mes aventures lointaines, j'ai prié durant les guerres dans lesquelles je me suis jeté à corps perdu pour que je puisse vous revoir un jour.

Et vous voici, plus belle encore que dans mes souvenirs.

Leurs visages semblaient s'aimanter l'un l'autre alors...
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Les larmes coulaient encore, mais la chaleur qui émanait de Romain franchit l'espace si mince qui les séparait.

Rose sentit la force, la vigueur de celui qui tenait ses mains, sa vie, son souffle, son coeur sur lequel il les avait posé , battait cognait dans la poitrine de Romain.

Et le sourire revint aux lèvres de Rose. Il illumina son visage qui regardait tendu, les yeux de son amour.

Il était là , si prêt, tout prêt, trop prêt,
un soudain vertige la fit légèrement tituber, elle chercha naturellement un appui plus ferme entre ses bras.

Elle était bien ainsi dans la chaleur des bras puissants de Romain, et ne voulait pas que cet instant de pure éternité soit rompu , elle ne voulait prononcer aucune parole, juste se blottir un peu plus au chaud tout contre son coeur.... et
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