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[RP] Mission Search and destroy - a conserver comme exemple

Enduril
La nuit à été calme. Aucune rencontre, même pas un malandrin.

La pause avait permis de restaurer quelques peu les forces avant l'arrivée à Nîmes. Pas besoin de feu de camps, la temprérature etait suffisament élevée !

Un peu de bière prélevée dans l'un des fûts (on le remplacera dans l'une des tavernes de la ville) et du pain accompagné de fromage et de quelques charcuteries ont agrémenté le souper tardif.

Skar finissait sa garde, Pastesue dormait encore (il faudrait penser à le réveiller en douceur).

Enduril appela Mariedouce et Sirjean pour leur montrer comment rédiger un rapport.

Elle leur expliqua que sur les RR, il fallait se rendre dans "Evènements" et aller voir dans le bas de la page le paragraphe "mémoire et vision".

Là se trouvait la liste des personnes croisées lors des déplacements. Il ne restait plus qu'à se renseigner sur eux (éditer leur fiche) et noter sur le rapport leur nom, leur pays, leur duché/comté... jusquà leur dernière apparition, ensuite vérifier leur histoire des fois qu'ils soient des brigands ou des ennemis cachés.

Le rapport terminé, il fallait rouler le parchemin le plus serré possible, l'attacher à la patte d'un des pigeons voyageur et l'envoyer au lieutenant à la caserne.

Elle leur montra la cage où les volatiles étaient conservés, en leur expliquant que cette cage était du même type que celles utilisées pour transporter leurs congénaires destinés à la marmite. A ces mots, Enduril marqua une courte pause rêveuse en contemplant son sac d'où s'échappais quelques petits pois qu'elle avait récolté avant son départ et avait préféré emporter plutôt qu de les perdre !


Avez-vous des questions ? Demanda t'elle à ses studieux apprentis...
Invité
Pastesue se leva à l'aube. Pour une fois, la nuit l'avait totalement requinqué et le chant du coq l'avait sorti de sa torpeur sans aucune menace apparente pour ledit galinacé. Après une petite ronde dans les alentours pour s'assurer qu'il ne seraient pas dérangé en plein repas, il partit chercher de l'eau. La rivière qui coulait non loin de loin fut une bénédiction pour lui et les quelques brasses qu'il y fit le vivifièrent (à 15 dégré je vous la conseille!).

Il fallait maintenant préparer le petit déjeuner. Faire un feu tout d'abord (rien de très compliqué mais vivement l'invention du briquet) t trouver une recette aussi interessante que les crêpes d'Enduril (il n'avait pas pensait à lui demander la recette hier pendant le voyage.) En réfléchissant, le coq chanta encore. Tient et si je faisait du pain perdu ! Une ferme non loin de là le fournirait en oeuf et peut-être en miel (pour mettre dessus miam!) Le lait, le pain et la confiture, il vait ce qui lui fallait. Le café et le chacolat n'existant pas, il faudrait se contenter de lait chaud ou froid. Après avoir enfilé son tablier et sorti les ustensibe de combats, heu de cuisine, Pastesue se mit au travail ...
Invité
Mission Search and destroy : Arrivée à Nînes

Après s'être régalé de pain perdu, miel et confiture, succulent petit déjeuner préparé par un Pastesue de très bonne hummeur, les 5 soldats allèrent à Nîmes......

Nîmes est une ville magnifique, ses arènes sont somptueuses et impressionnantes, sinon elle ressemble à Alais, avec ses échoppes, ses tavernes et ses artisans.....

Skar donna ses ordres pour la journée



Si quelqu'un à des courses à faire, ou des tavernes à visiter, n'oubliez pas de laisser traîner vos oreilles, tous les renseignements que nous pourront glaner nous seront utiles....

Nous allons séparer en 2 groupes, Pastesue tu iras avec MarieDouce, et Enduril, SirJean et moi irons de notre côté.

Nous nous donnons rendez-vous à la sortie vers Montpellier, nous voyagerons comme hier, fin de journée et une partie de la nuit.....

Essayez de ne pas vous faire remarquer et de ne pas provoquer de bagarres en taverne, nous gardons notre couverture de vagabonds...... et si nous pouvions avoir le nom du chef des brigands......

Bon !!! bonne journée à ce soir.......


Enduril, SirJean et Skar, commencèrent à arpenter le marché, comme des vagabondes qu'elles semblaient être, écoutant les conversations de-ci, de-là, Enduril discuta âprement avec une marchande, pour des racines tordues que Skar trouvait très moches et en plus elles sentaient mauvais.....

Enduril contente remporta le match et mis dans sa besace une poignée de racines.....

Elles décidèrent d'aller se désaltérer en taverne.
Vanye I Chia
Pendant ce temps là, à plusieurs dizaines de lieues.

Le Grand Maître de l’ordre est affalé sur son siège, sirotant une pinte de bière fraîche issue d’un des tonneaux récemment « empruntés » à la taverne L'heure Bleue . Il se dit qu’elle est délicieuse et que le stock va partir bien vite.

Il regarde la fille enchaînée à ses pieds, les cheveux couvrant à moitié son visage défait. Un sourire satisfait naît doucement sur ses lèvres et il la repousse du pied. La fille s’étale de tout son long et demeure prostrée, sans bouger, sans émettre un son.

Une longue rapière est posée en travers des genoux du Grand Maître. Il lui a donné un nom qui commence à être connu de toute la région : Chantemort. Elle a goûté au sang languedocien à de nombreuses reprises ces derniers temps et en redemande.

C’est alors que rentre dans la pièce l’un de ses lieutenants. C’est un homme trapu, fortement charpenté, dont les membres sont tout en muscles. Son visage est défiguré par une longue cicatrice, souvenir d’un raid d’une autre époque, en d’autres lieux.

« Que veux-tu, Mamba Noir ? » demande le Grand Maître, agacé par cette intrusion.

« Nous sommes prêts à partir, Grand Maître. Dès que vous en donnerez l’ordre, j’emmènerai la troupe. »

Le Grand Maître regarde son lieutenant sans ciller pendant quelques secondes, qui paraissent à ce dernier une éternité. De la sueur commence à couler le long de son échine. Il déteste quand le Maître le regarde ainsi. On ne sait jamais ce qui va lui passer par sa tête fantasque.

« Je change les ordres, Mamba. Je prends la tête de la troupe. J’ai besoin d’exercice. Toi, tu restes avec les autres et tu te débrouilles pour que ce ne soit pas la foutoir quand je rentre. »

Le Grand Maître se lève et tend son verre de bière à son second qui l’accepte avec gratitude. Puis il s’éloigne vers la sortie, emportant Chantemort avec lui. Arrivé à la porte, il s’arrête une seconde et, sans se retourner, dit d’une voix dépourvue de la moindre émotion : « Tu peux faire ce que tu veux avec la fille, mais quand je reviens, je ne veux plus la voir. Débarrasse-t-en comme tu veux ».

Puis le Grand Maître sort de l’antre. Une dizaine de ses hommes sont rassemblés, équipés pour plusieurs jours de raid. Lorsqu’ils le voient arriver, ils baissent les yeux et semblent gênés, voire inquiets. « L’obéissance, c’est la crainte ! » se dit le Grand Maître, satisfait du sentiment qu’il provoque chez ses hommes.

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A gros bourrin, rien d'impossible !

Invité
De retour à Nîmes.
Le premier groupe était parti de son côté et Pastesue resta seul avec MarieDouce. Bon, allez je ne sais pas trop comment on peut s'organiser, aucun d'entre nous n'est chef de groupe donc on va dire que nous sommes les co-chefs de notre sous-groupe ok?


"Bon MarieDouce, que veux-tu faire? Le marché et les tavernes sont déjà pris par l'autre groupe. On peux fouiner chez les commerçant et cherhcer les coins un peu louche de la ville. Mais restons discret.
Si tu as d'autres propositions ..."
Enduril
Enduril était fière d'elle, elle avait réussi à acheter à peu de frais des racines de réglisse. Il était extrèmement difficile de s'en procurer, mais pour l'élixir du père Nod, c'était un ingrédient essentiel !

La personne qui le lui avait vendu était obligée de s'en séparer ayant perdu tout ce qu'elle avait lors d'une attaque de brigands sur la route. Ces derniers peu connaisseurs avaient heureusement négligé les racines et les herbes qui ne leur inspirait pas confiance préférant se contenter de l'argent et des épices elles négociables à prix d'or.

La plupart de ses compagnons avaient étés massacrés, certaines femmes violentées avant d'être tuées, d'autre enlevées. elle avait dû sa vie sauve au fait qu'au moment où son groupe avait été attaqué, elle s'en été écarté pour assouvirs des besoins aussi pressants que naturels.

Lorsqu'elle avait rejoint le groupe, les bandits étaient déjà loins !

Pour avoir fait aussi vite, ce devait être une bande nombreuse, bien organisée et aussi bien équipée.

Leur sang froid et la cruanté dont ils faisaient preuve démontrait qu'ils n'avaient pas affaire à quelques tire-laine vivant d'opportunité et leur nombre faisait parraître bien faible celui des soldats d'Alais !

Mais au moins, les membres de la garnison étaient soutenus par leur foi indéfectible en le bon droit de leur comté ! Elle se dit aussi que les prières de Phelessor ne seraient peut être pas de trop pour les aider et que même les chants du curé seraient les bienvenus s'ils pouvaient faire qu'Aristote leur donne un petit coup de pouce.

En racontant aux autre les atrocité commises, elle senti sa colère contre ces malandrins s'enffler ! Les autres étaient aussi indignés. Déjà brûler les tavernes était inexcusable, mais ce qu'elle avait entendu...

En se dirigeant vers les tavernes, elle se dit que peut être là, la bière déliant volontié les langues, ils auraient plus de succès...
MarieDouce S. d'Axat
De retour à Nîmes

- "J'aurais mieux aimé si tu avais pris l'initiative, mais bon ! Si l'on commençait par les commercants. Le tisserand, peut-être... Avec les habits que l'on a, on pourrait lui dire que nous sommes à la recherche de vêtements neufs ! Et là, essayer de le faire parler un peu ... "

"Et euh !!! ... lui dire que l'on s'est fait attaquer par des brigands ... je ne sais pas moi, euh ... !!! "

" Qu'est-ce que tu en penses ? As-tu une meilleure idée ? "
Vanye I Chia
Taverne La Cave aux Brigands - Nîmes

Jacobin est installé confortablement à une table, dans le fond. Un verre de vin blanc frais est posé devant lui. Il n'y a pas encore touché. Il entend bien le savourer à sa juste valeur. En effet, sa bourse est bien mince et il n'est pas près de pouvoir à nouveau se payer quoi que ce soit dans une taverne avant longtemps. Il faut dire qu'il n'est pas très doué pour le travail...

Il lève les yeux en entendant la porte s'ouvrir. Une femme vient d'entrer. Ses vêtements ne paient pas de mine, mais il la regarde tout de même d'un air appréciateur et pour tout dire un peu calculateur. Il se dit qu'il doit s'agir d'une vagabonde. Il a toujours bien aimé les brunes.

Il étend ses jambes sous la table et continue d'observer la femme. Elle ne l'a pas encore remarqué. Elle s'est dirigée directement vers le comptoir et est occupée à converser avec le tavernier. Jacobin se demande bien ce qu'ils peuvent se dire...

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A gros bourrin, rien d'impossible !

Invité
Taverne La Cave aux Brigands - Nîmes

Skar entra à la suite d'Enduril avec SirJean..... elles allèrent directement s'assoir à la tablée , laissant Enduril, de son côté, une femme seule peut parfois délier des langues qui ne parleraient pas à un groupe.....

Elle passa commande au tavernier tout en se plaignant qu'elle voulait sa meilleure bière Mais au meilleur prix s'étant fait rançonner sur la route menant à Nîmes..... Le tavernier rouspéta


Mais dis donc la gueuse tu veux pas un repas en plus pour tes maigres écus

Skar lui répondit.....

Messire, nous ne sommes pas des gueuses.... nos habits ne paient pas de mine, mais c'est à cause de votre route.... pas moyen de venir à Nîmes sans danger maintenant......
Si vous nous offrez le repas nous le prendrons avec plaisir .... des malandrins nous ont presque tout prit.... D'ailleurs si vous les connaissez..... renseignez moi que j'aille de ce pas à la police pour me plaindre


Le tavernier lui rit au nez :

Ma route..... ce n'est pas ma route et si vous voulez pas vous faire attaquer faut rester dans votre château princesse, quant à savoir qui ils sont...... personne ne le sait
Ah vous voulez un pichet pour deux....C'est bien trop dangereux d'en parler.....La jeune fille a l'air bien timide.... il vous faut juste savoir qu'il vous ont fait cadeau de VOTRE VIE, sachez l'aprécier... d'autres ont eu moins de chance..... Pour 5 écus ce sera du pain noir..... le pain blanc est à 7 Madame de grâce, taisez vous..... il ne faut pas parler comme ça dans ma taverne..... qui sait qui peut écouter notre conversation..... je tiens à garder la vie et ma taverne


Skar aux paroles du tavernier qui avait l'air affolé, décida de se taire, elle observa autour d'elle d'un regard et plongea son nez dans sa bière aigre....
Elle repèra un homme qui avait les yeux fixés sur Enduril....

Qui était-il, aller le secouer comme un prunier serait assez mal vu, et il avait une carrure à ne pas se laisser faire..... surtout pas une femme habillée de guenilles.....

Elle lança un coup d'oeil à Enduril en montrant d'un mouvement de tête l'homme qu'elle venait de repérer...... en espèrant qu'Enduril comprendrait...... puis elle discuta à voix basse avec SirJean..... de tout et de rien..... SirJean répondait de même...... elle continait à observer Enduril.... et l'homme.....
Vanye I Chia
Taverne La Cave aux Brigands - Nîmes

Jacobin voit entrer deux autres personnes dans la taverne. Décidément, l'endroit est très fréquenté en cet fin d'après-midi. Eux-même n'ont l'air guère plus riches que la femme qui les a précédés.

Il assiste à la prise de bec entre la femme et l'aubergiste. Il est question de routes et de prix. Pourtant, il lui semble que le tenancier souffle parfois quelques mots dont il ne parvient pas à saisir la teneur.
"Curieux..."

Il reporte son attention sur la femme brune qui semble l'avoir finalement repéré. Il la fixe un instant du regard, puis reporte les yeux vers son verre, le saisit et le porte à sa bouche. Il en boit une gorgée et le repose sur la table. Le liquide légèrement alcoolisé lui descend dans la gorge. La fraîcheur et le goût subtil est un plaisir immense.

Les deux autres sont plongés dans une grande conversation. Il n'entend pas ce qu'ils disent.

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A gros bourrin, rien d'impossible !

Invité
-Ok, c'est parti. Nous sommes un couple de commerçants qui se sont fait détrousser par des malandrins. Ils nous ont volé des marchandises très importantes et très rares qu'il nous faut absolument. Et quand je dit absolument c'est à dire par tout les moyens (si tu vois e que je veux dire). Grâce à un ami à Nîmes, nous avons pu récupérer assez d'argznt pour acheter cedont nous avons besoin. Donc discretion et on cherchce le maximum d'info sur des marchandises louches et le même type de vendeurs. Compris? allez go!
Enduril
Taverne La Cave aux Brigands - Nîmes

Enduril avait essayer de lier cinversation avec le tavernier, mais l'arrivée de Skar et Sirjean l'avait renvoyer à son travail et il l'avait quitté prestement pour aller servir cette nouvelle clientèle.

Une seule autre personne était présente dans la taverne. Un homme seul attablé devant un verre de vin blanc. A voir le peu d'empressement qu'il mettait à vider sa chopine, nul doute qu'il n'était pas pressé par le travail.

Il ne semblait pas ivre, soit là depuis peu ou pas d'argent ou...

Elle commençait à se sentir un peu mal à l'aise devant son regard fixé de façon plutôt insistante sur sa personne.

Du coin de l'oeil, elle vit Skar lui désigner l'homme du menton.

Ce dernier étant plus occupé à la reluquer qu'à surveiller les autres clients ne s'en apperçu pas.

Fidèle à elle même, elle commenca à ronchonner mentalement contre le fait de devoir jouer des prunelles, un bon couteau sous la gorge, c'est tout de même plus rapide ! Mais là, il fallait jouer serré si elle voulait avoir quelque renseignement !

Se trounant vers le comptoir, elle pris un gobelet et l'un des pichets d'eau mis à la dispositon de la clientèle. Elle profita qu'elle tournait le dos à l'inconnu pour tirer sur son corsage afin de mettre en avant une partie de son anatomie qui avait tendance à faire perdre toute prudence à la gent masculine. Roulant légèrement des hanches (faut surtout pas en faire trop), elle se dirigea, les ustensiles à la mains vers la table située près de l'homme. En arrivant à sa hauteur, elle fit mine de trébucher lui renversant un peu d'eau dessus.

Prestament, elle posa son chargement, saisit un chiffon dans son sac et s'excusant, commença à essuyer le torse de l'homme, le regardant droit dans les yeux, sa main se faisant légèrement caressante.

Par Aristote, veuillez excuser ma maladresse mon brave ! Je suis confuse, celà ne m'arrive pas d'habitude mais je suis passablement fatiguée de courrir les routes ! Que puis-je faire pour me faire pardonnez ?

Tout en parlant, Enduril avait profité de l'occasion pour fouiller en partie le malandrin. Sous ses doigts agile, elle avait senti une bourse qui ne devait pas contenir beaucoup d'écus ! Lui lançant un regard ensorcelant et un sourire ravageur, elle lui proposa :

Puis-je vous offrir un autre verre ou quelque repas pour obtenir que vous me pardonniez ?
Vanye I Chia
Taverne La Cave aux Brigands - Nîmes

Jacobin aperçoit la femme arriver vers lui avec un pichet. Il se dit qu'elle va sans doute aller s'installer à une table non loin. Il sait qu'il a été repéré mais il détourne le regard, pour sauver les apparences à défaut d'autre chose.

Soudain, il sent quelque chose de mouiller lui arriver dessus. Avant qu'il ait pu faire le moindre geste, la femme est penchée sur lui et l'essuie. Sa main est ferme mais point maladroite. Il ne peut empêcher son regard de s'égarer dans le décolleté ouvert de la donzelle
. "Par là aussi, c'est prometteur !" pense-t-il.

Puis elle lui demande ce qu'il désire pour se faire pardonner. Il aurait bien une proposition, mais il se dit que ce n'est ni le lieu, ni le moment pour se montrer particulièrement grivois. Il a beau être pauvre, il sait se tenir.

Il se rabat donc sur autre chose qui pourrait mener à plus s'il sait bien s'y prendre
: "Ma foi, il n'y a guère à pardonner, mais j'aurai grand plaisir à ce que vous acceptiez de prendre un verre en ma compagnie. Les journées sont longues en ce moment, et je m'ennuie ferme."

Il lui indique d'un geste la chaise située en face de lui avec un sourire.

"Puteborgne ! jure-t-il en lui même, empli d'allégresse. Ca doit être mon jour de chance !"
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A gros bourrin, rien d'impossible !

Invité
SirJean prenant un verre avec Skar,jasant de tout et de rien
en regardant Enduril faire son numéro avec l'homme assis
plus loin dans la taverne.

Dit à Skar , quelle comédienne et toi aussi ,je vous observe parfois
et je ris de vous voir aller .Vous avez un talent fou.


Bon,je pourrais allé faire un tour à Nimes ,voir les commerçants
et en même temps voir les prix au marché.je reviendrai un peu plus tard.

SirJean sorti de la taverne en regardant au passage ,
Pastesue et MarieDouce assis à une autre table en train de se faire servir.
MarieDouce S. d'Axat
Boutique du Tisserand Aducor - Nîmes

Après s'être restaurés à la taverne et avoir vu à l'oeuvre Enduril Skar et SirJean, Pastesue et MarieDouce sortirent tranquillement.

Grâce à la carte de la ville que Pastesue avait déniché, ils trouvèrent rapidement la boutique du tisserand Aducor.

Ils entrent dans la boutique. Il y a un homme qui parle à voix basse avec un autre homme, trapu et corpulent, qui semble être Aducor. Il tourne rapidement la tête à l'arrivée de Pastesue et MarieDouce. Dès qu'il les aperçoit, l'homme sort sans même saluer le tisserand.

"Que puis-je faire pour vous monsieur, madame?" demande-t-il.

"Nous sommes commerçants. Nous venons d'arriver à Nimes." lui répondit Pastesue. "Nous avons été attaqué par des malandrins la nuit dernière et ils nous ont volé tout ce que nous voulions vendre au marché". Heureusement j'ai un bon ami qui habite ici. Il m'a amicalement prêter quelques écus afin de nous acheter de nouveaux vêtements". Pourriez-vous montrer à madame ce que vous avez à vendre afin qu'elle puisse avoir des vêtements plus convenables, s'il-vous-plaît ?"

"Mais certainement, venez à l'étage, madame. C'est là que j'entrepose les vêtements pour femmes"
lui dit Aducor.

Aducor monte péniblement les marches qui mènent au 2e étage suivi de MarieDouce.

"Prends ton temps" lui souffle Pastesue quand MarieDouce passe près de lui.

Pendant que MarieDouce essaie les vêtements, tout en prenant son temps et en laissant entrevoir un bout de jupon derrière le rideau afin de le distraire pendant que Pastesue se rend à l'arrière-boutique afin de trouver quelques indices.

Heureusement, il entend le tisserant marcher d'un pas lourd en faisant craquer le plancher. Il se met à regarder un peu partout, tantôt en soulevant une boîte de bois, tantôt en regardand sous une toile. C'est alors qu'il aperçut, derrière un tas de laine prête à filer, une très grosse boîte scellée. Il s'avance prudemment vers la boîte tout en écoutant les pas du tisserand à l'étage.
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