Alessandro.di.roja
Jour 1
Le premier affrontement était attendu.
De part et d'autres, les combattants faisaient preuve d'une hargne trop longtemps contenue.
Devant les portes de Saumur, la bataille faisait rage dans le vacarme d'acier et l'exhortation des soldats.
Là où le choc se fît le plus brutal, Alessandro menait sa section au coeur de la mêlée.
Il n'aurait pas du se trouver là, il le savait.
Quelque chose ne s'était pas passé comme prévu, et pris de court, lui et ses compagnons se démenaient pour colmater la brèche.
- Abondance ! Mumia ! Couvrez notre flanc !
Gandrel, prenez l'Evêque, et empêchez les de nous contourner !
Les autres, avec moi !
Ce n'était pas sa première bataille, mais celle ci avait quelque chose de différent.
Comme beaucoup d'entre eux, à chaque fois qu'il croisait un adversaire, il appréhendait d'y reconnaître une vieille amitié.
On pourrait se demander ce qui pousse les hommes à ces folies.
Mais c'est lorsque vous éprouvez l'instant, le fer tiré, à vous battre pour votre vie que vous vient la réponse la plus évidente.
Chaque seconde est un répit. Chaque battement de coeur, une victoire contre la Mort.
La seule chose qui nous motive, en fait, c'est cette pulsion de vie.
L'ennemi tentait sa percée. Il fallait tenir bon.
Devant la charge, Alessandro tapota le sol de la pointe de son épée, avant de la lever droite.
Comme ça l'était toujours, la scène fût violente et brutale.
Mais cette fois, il profita d'une certaine expérience...
Lors du premier assaut, il dévissa, repoussant du bouclier une attaque malheureuse.
D'un coup vif, il tailla vers la main porteuse d'épée, et désarma son adversaire.
Il s'en fallu de peu pour qu'une lame le surprenne, par le côté,
mais il réussit une parade de justesse, et frappa d'estoc le nouvel adversaire qui succomba.
Cette fois c'était juste.
Mais que faisaient Mumia et Abondance ?!
- Mumia ! Abondance ! Notre flanc ! Couvrez notre flanc !
Il hurlait pour se faire entendre, le tumulte de la bataille couvrait ses mots.
Pris d'un doute, il les chercha un instant du regard, en vain.
Leurs adversaires chargèrent à nouveau.
Il se remit en position.
_________________
Le pire quand tu es le dindon de la farce, c'est l'instant où tu te fais farcir.
Le premier affrontement était attendu.
De part et d'autres, les combattants faisaient preuve d'une hargne trop longtemps contenue.
Devant les portes de Saumur, la bataille faisait rage dans le vacarme d'acier et l'exhortation des soldats.
Là où le choc se fît le plus brutal, Alessandro menait sa section au coeur de la mêlée.
Il n'aurait pas du se trouver là, il le savait.
Quelque chose ne s'était pas passé comme prévu, et pris de court, lui et ses compagnons se démenaient pour colmater la brèche.
- Abondance ! Mumia ! Couvrez notre flanc !
Gandrel, prenez l'Evêque, et empêchez les de nous contourner !
Les autres, avec moi !
Ce n'était pas sa première bataille, mais celle ci avait quelque chose de différent.
Comme beaucoup d'entre eux, à chaque fois qu'il croisait un adversaire, il appréhendait d'y reconnaître une vieille amitié.
On pourrait se demander ce qui pousse les hommes à ces folies.
Mais c'est lorsque vous éprouvez l'instant, le fer tiré, à vous battre pour votre vie que vous vient la réponse la plus évidente.
Chaque seconde est un répit. Chaque battement de coeur, une victoire contre la Mort.
La seule chose qui nous motive, en fait, c'est cette pulsion de vie.
L'ennemi tentait sa percée. Il fallait tenir bon.
Devant la charge, Alessandro tapota le sol de la pointe de son épée, avant de la lever droite.
Comme ça l'était toujours, la scène fût violente et brutale.
Mais cette fois, il profita d'une certaine expérience...
Lors du premier assaut, il dévissa, repoussant du bouclier une attaque malheureuse.
D'un coup vif, il tailla vers la main porteuse d'épée, et désarma son adversaire.
Il s'en fallu de peu pour qu'une lame le surprenne, par le côté,
mais il réussit une parade de justesse, et frappa d'estoc le nouvel adversaire qui succomba.
Cette fois c'était juste.
Mais que faisaient Mumia et Abondance ?!
- Mumia ! Abondance ! Notre flanc ! Couvrez notre flanc !
Il hurlait pour se faire entendre, le tumulte de la bataille couvrait ses mots.
Pris d'un doute, il les chercha un instant du regard, en vain.
Leurs adversaires chargèrent à nouveau.
Il se remit en position.
04/07/1461 04:22 : Vous avez frappé Valoche. Ce coup l'a probablement tué.
04/07/1461 04:22 : Vous avez frappé Tynop. Vous l'avez sérieusement blessé.
04/07/1461 04:22 : Vous avez été attaqué par l'armée "Les Penth'accourent" dirigée par Kirke..
04/07/1461 04:22 : Vous avez frappé Tynop. Vous l'avez sérieusement blessé.
04/07/1461 04:22 : Vous avez été attaqué par l'armée "Les Penth'accourent" dirigée par Kirke..
_________________
Le pire quand tu es le dindon de la farce, c'est l'instant où tu te fais farcir.