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[Rp]Chapitre V

Lisa
[Sur le pont en attendant Simona]

Le vent, l'écume, l'iode, le beau soleil de méditerranée. Lisa découvrait tout cela avec délectation , elle une fille des montagnes.
Elle n'aurais pas pensé pouvoir apprécier tout cela. Il faut dire que cet univers nouveau pour elle était remplis d'inconnues au sens large du terme. Ce bleu intense de l'eau sans savoir ce qu'il y avait en dessous , cet horizon infini qui d'une certaine manière vous écrasez tout autant que les plus haut pics alpins.. tout cela lui faisait battre le coeur de peur et d’excitation.
Elle resta ainsi le temps que Simona ne revienne, voulant profiter de cet instant de calme si rare sur le navire bondé.
Elle lui sourit quand la jeune archère vint se poster à ses cotés.


Viens , je vais te montrer. Je n'ai pas encore prévenu sa Grâce mais t'inquiète ce ne sera que formalité. Allons t'installer.

Elle l'emmena donc dans la cabine du personnel féminin de la Duchesse Aliénoë. Lui montra la couche disponible à coté de la sienne et lui expliqua l'organisation de la chambrée. Lui présenta les présentes et en s'excusant reparti à ses taches du jour pendant que Simona s'installait.
La.belle
[Sur le "Sans nom"]

La.Belle regarda son mari avec un dégoût non dissimulé. Il buvait de plus en plus et commençait à se laisser aller. Le secret de Ernest Van Kluggue lui pesait de plus en plus avec le temps.
La pirate se demandait bien quel était ce si lourd secret qu'elle n'avait jamais réussi à lui soutirer. Pourtant elle avait tout essayé, le charme, le sexe, l'alcool,
confiance, il lui avait rétorqué qu'il l'aimait mais qu'il préférait lui céder son bateau plutôt que de parler.
Céder son bateau ? Elle avait halluciné. Lui céder son bateau dans le langage de Ernest Van Kluggue équivalait à lui dire qu'il la tuerait. C'était nettement plus agréable de dire, je préfére te céder mon bateau plutôt que de dire, je te tuerais mais le message était clair.
Alors elle était passée à autre chose et n'avait plus jamais reparlé de ce fameux secret. Elle savait maintenant qu'il mourait avec. N’empêche que depuis plus d'un an, il glissait sur la pente descendante et cela lui faisait de la peine. Elle l'entendait se plaindre la nuit, quelque fois il hurlait.

La.Belle regarda le capitaine s'enivrer encore puis tenter de tourmenter le nobliau. Même ça, il ne le faisait plus bien.
Il le lui avait refusé quand elle avait voulu qu'il le lui donne pour questionner l'homme pour savoir où il cachait son argent. Il lui avait sorti qu'on avait besoin de lui pour payer la rançon. Il avait envoyé un pigeon à la famille.
Et alors ? Est-ce que ça empêchait de la torturer un peu pour savoir où il avait planqué ses sous ? Les nobles ça a toujours des sous ou des bijoux.
C'est riche comme Crésus, il fallait lui faire cracher. Ben non, le Ernest Van Kluggue a pas voulu, même lui couper un doigt pour envoyer à la famille, Sous prétexte que la famille serait peut-être contente qu'il disparaisse. Il préférait le garder entier, on savait jamais, il pouvait servir.
Jetant un dernier regard froid et dédaigneux au noble et à son mari qui s'éloignait, La.Belle repartit rejoindre son amie Anna Reiss en espérant ne pas croiser Gueule d'Ange. Cela devenait de plus en plus difficile d'être près de lui.
Simona


[Dans le bateau des ducs]

Simona suivit Lisa dans la cabine, elle fut enchantée. La cabine était nettement plus grande qu'elle pensait. Il y avait six couchages, trois lits superposés. Il y avait une place de libre, en plus la place du bas. Cela lui permettrait de se lever et de se coucher sans réveiller les autres pour faire ses rondes.

Lisa fit les présentations et partit aussitôt, elle avait à faire et avait perdu du temps avec le départ du bateau. Simona répondit aux questions des autres femmes, elles ne restaient pas non plus, le service de la duchesse les réclamait. Seule elle rangea vite fait ses maigres affaires et comme elle n'était pas de quart avant le lendemain matin, elle remonta sur le pont, gardant quand même son arc et ses flèches. On devait lui donner un autre arc plus performant.

Quand elle remonta sur le pont, le bateau était bien éloigné du port, il était sorti de la rade et on voyait désormais que la côte. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait la cote de son île mais cela lui fit quelque chose parce que c'était la dernière fois qu'elle la regarderait. Elle quittait la Corse et Justine.
Justine, Que faisait.elle en ce moment ? Comment les parents réagiraient-ils ? Il devait savoir qu'elle était partie. Ils devaient être satisfaits, enfin débarrassés d'elle mais Justine ? Qu'allaient-ils en faire ? Simona secoua la tête. Il fallait qu'elle chasse ses préoccupations de ses pensées. Elle était partie, elle ne pouvait rien faire pour aider sa sœur et même si elle était restée qu'aurait-elle pu faire ?

La même effervescence régnait sur le pont, les marins étaient toujours actifs, les soldats soi comme elle, regardaient la mer, soi vaquaient à quelques tache et les nobles discutaient, elle ne vit pas la duchesse enceinte, la maîtresse de Lisa. Simona ne vit pas Lisa non plus.
La jeune fille se replongea dans la contemplation des cotes de la Corse quand elle entendit brailler, un homme et des cris de fille. Intriguée, elle se retourna et...

- Justine ?

Le grand noir tenait sa sœur au collet

- Justine !!!

La flèche lui arriva dans la main, tandis qu'elle se précipitait sur la grande brute qui tenait sa sœur... Ah oui vraiment grande la brute.

Le menaçant de la flèche, elle la tenait comme un javelot et sa dague était dans son autre main


- Lâchez-la !! Lâchez là ou je vous plante !!

Simona avait peur pour sa sœur mais curieusement n'avait ps du tout peur du géant, elle se tenait en position de combat, prête à en découdre avec lui.

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Elektra.
Tandis que Zeiss acceptait sa demande, Leg répondit par l'affirmative, presque évasivement, son attention détournée par une autre chose. Le regard d'Elektra suivit celui du jeune duc et sourit en voyant Hélène apparaitre dans leur champ de vision.

Je vous en prie, faites ...

Et il était déjà loin. Le chevalier revint à la réponse de son frère.

Tu peux les informer. Je leur ai donné les ordres pour les quarts, tu me feras un rapport de ce qu'ils auront vu, et ils sont au courant pour le rationnement. Pour le moment, il faut juste les tenir éveillés et alertes.

Elle jeta un œil sur les hommes qui jouaient aux cartes ou se prélassaient au soleil.

Ils ne doivent pas perdre de vue que le risque est toujours là ... Mais je te fais confiance, tu sauras les ramener à l'ordre.

Vu qu'ils n'étaient que tous les deux, la jeune femme en profita pour déposer un baiser sur la joue de son frère et murmura quelques mots à son oreille.

Je suis heureuse que tu sois là.

Avec un dernier sourire, elle s'éclipsa, le laissant reprendre le cours de sa méditation maritime, pour rejoindre la dunette où le capitaine était absorbé à regarder à travers sa longue vue.

Bien le bonjour Capitaine ! Quelques soucis en vue ?

Ma foi non chevalier, je dirais que pour le moment c'est le calme plat. Ce n'est pas plus mal.

Il leva le nez au vent, elle en fit de même par réflexe.

Le navire avance à bonne allure malgré le chargement, c'est une bonne coque avec une bonne voile, nous ne perdrons pas de temps.

Ca c'est une bonne nouvelle. J'avoue qu'un peu "d'animation" ne ferait pas de mal à mes hommes, je n'aime pas les voir ainsi oisifs, mais je suppose que c'est le lot de tout voyage en mer.
Bref, je viens vous informer que nous procèderons à l'adoubement d'un chevalier sur votre vaisseau. Me donnez-vous l'autorisation de faire cela sur la dunette ? Ainsi seules les personnes concernées seront rassemblées ici, les autres resteront sur le pont, ca évitera quelques bousculades, et parmi mes hommes et parmi les vôtres.


Le capitaine hocha la tête, semblant réfléchir un moment.

Bien, je n'y vois aucune objection. Je ne sais comment cela se déroule mais je vous apporterais mon aide si necessaire.

Je vous remercie infiniment, capitaine. La duchesse de Chenot va prendre les choses en main, ne vous en faites pas pour cela. Vous êtes bien évidemment de nos invités à la petite réception qui s'en suivra dans le salon.

Elektra le salua militairement, le capitaine ne fit de même, entre militaires, il était souvent simple de s'exprimer et de se comprendre. Soudain leur attention fut attirée par des cris et ils se précipitèrent d'un même élan vers la rambarde de la dunette.

Capitaine! Moi avoi' t'ouvé g'os 'at voleu'. Lui êt'e ma'in à toi?

Elle reconnu le grand noir qu'Alinoe emmenait partout avec elle depuis qu'il l'avait soignée la première fois. Puis il lui sembla reconnaitre la jeune femme archer qu'elle avait engagé en Corse. Par contre, le troisième larron de l'histoire lui était totalement inconnu.

Hum ... je crains que ce ne soit des miens qui créent des misères. Veuillez m'excuser, je vais régler ce petit problème rapidement.

Les sourcils froncés, Elektra descendit l'escalier du gaillard arrière à toute vitesse. Elle avait bien prévenu qu'elle ne voulait aucune escarmouche sur le bateau ! Bon sang ! Elle se doutait qu'engager des étrangers poserait des soucis !

Elle s'interposa entre Massou et Simona, faisant face à cette dernière, les émeraudes flamboyant d'une colère retenue.


Ca suffit ! Tu baisses tes armes ! Je ne t'ai pas engagée pour te battre contre les miens !

Elle ne lui laissa pas le temps de répliquer, qu'elle s'adressa au géant.

Je t'en prie ! Fais la taire, bâillonnes-la de ta main ! Je ne sais pas ce qu'il se passe ici, mais je vous veux tous les trois immediatement dans le bureau du capitaine ! Sans bruit et sans arme, c'est bien compris ?!!

Son regard se fit perçant sur la jeune femme archer. Si elle commençait comme cela, elle ne resterait pas longtemps, dusse-t-elle rentrer à la nage.
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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Justine.


Le chaton était peut-être de petite taille mais lorsque son évasion manqua de peu et que la main immense du monstre se posa sur son col pour la soulever de terre, il se transforma en chat sauvage.

Crachant, hurlant, plantant ses griffes dans le bras qui la maintenait en l'air, jetant ses jambes dans tous les sens jusqu'à sentir qu'elle avait réussi à frapper quelque part. Ce n'eut guère l'effet escompté et soudain le monstre se mit à vociférer dans une langue inconnue. Non pas que Justine avait compris son charabia précédent, mais là le tonnerre qui sortait de sa bouche et roulait sur ses lèvres pour s'élever jusqu'à elle la laissa bouche bée. C'était le diable en personne !!

Alors qu'il la ramenait à l'air libre, première fois depuis le départ qu'elle revoyait le soleil, la gamine cligna des yeux puis se remit à gesticuler comme une furie, hurlant à pleins poumons. Sur qu'il allait la jeter par dessus bord, elle finirait dans l'estomac d'un poisson géant comme il y en a dans les histoires que les marins racontent sur le port.

Lache moi !! Lache moi demon !! Lache ...

Son cri fut interrompu par un autre, reconnaissable parmi des milliers.

Simona ! Simona, aide-moi !!! Le monstre va me jeter à l'eau !!

Et de crier de plus belle, sa sœur fut près d'eux en un éclair, elle la sauverait, c'était évident, même contre le diable en personne. Elle le menaçait, elle lui semblait si forte à cet instant, Justine aurait voulu pouvoir ressembler à sa sœur.

Puis évidemment, tout le bateau étant alerté par le vacarme que l'incident faisait, une femme avec beaucoup d'allure intervint. C'en était fini de son escapade. Si ce n'était pas un poisson géant qui la mangerait, sans nul doute qu'on l'enverrait aux fers, peut-être aux galères, en esclavage quelque part. Elle était perdue ... Simona ...
Helene.blackney
    Accoudée sur le bord, l'air me prenait les narines, la nausée passait doucement, je pensais à présent à manger à nouveau. C'était un grand exploit. J'allais me diriger vers l'intendance, il y avait surement un peu de charcutaille à se mettre sous la dent, lorsque le grand blonde, chef d'expédition vint à se présenter.
    C'était heureux de faire de nouvelles rencontres, bien que je me demandais pourquoi il venait à ma rencontre vue la mine blanche que je revêtais.


    - Enchantée de faire vostre rencontre chef Di Césarini, je suis Hélène Blackney Guérande, une française.
    J'ai entendu parler de voy bien avant cette aventure, Donhà Asphodelle est capitaine de nostre domaine le Mont Saint Michel, je l'avais questionné à propos de vostre grande famille.


    Il demanda si il pouvait m'aider, je savais bien que j'avais bien mauvaise mine. Je souriais malgré ce fait, de toute manière je n'allais pas tout renvoyer sur ses chaussures, quoique...

    - Oh oui vous pouvez m'aider, donnez l'ordre qu'on s'arrête sur la terre ferme et délicieuse que je puisse calmer mes maux. Néanmoins, je crains que ma requête soit rejetée.Je fis une moue contrariée.

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Asphodelle
La cousine Asphodelle se fait suer...
Elle passe son temps à tourner en rond et pour passer le temps fait le moussaillon, qui à la sainte-barbe, qui dans les cuisines, qui dans le nid-de-pie...

Elle voyait de moins en moins de monde, et pour cause : elle sue, elle est sale dans ses habits d'embruns, ses cheveux collent et elle commence à sentir la transpiration du marin. Pour des personnes de noblesse, elle n'était certainement plus fréquentable.

Ne voyageant pas en cabine avec les amis de Leg et leur suite, elle se cale avec les hommes du bord, chante et braille des chansons paillardes avec eux, lorsque la nuit venue il est temps pour eux de manger la pitance. Surtout, elle prie, et les rassure.
Ils se racontent leurs souvenirs de traversée, s'inquiètent pour les rations d'eau et vérifient la présence des rats...Tenant son chapelet en bois, elle récite les litanies maritimes, parce qu'il y avait beaucoup trop de gonzesses sur ce navire, et qu'il était bien connu que trop de gonzesses sur un bateau ça porte malheur !

L'accastillage dans les mains le jour, les haubans sous ses pieds et le vent dans la figure jusqu'aux barres de perroquet au petit matin, elle n'hésite pas à embraquer, héler et courir, même la corvée de Pont, elle ne la refuse. Mais ça faisait du bien de retrouver d'anciennes joies et un quotidien qu'elle n'avait plus connu depuis "l'échappée belle du Patras", comme elle aimait à l'appeler...

D'un autre côté elle était pas là pour la croisière s'amuse : là-bas, c'est pas chez eux...là-bas c'est pas eux qui commandent. Là-bas ils seront des petits blancs qui se la jouent conquérants, doublés d'infidèles, et ils ne seront pas acceptés même en faisant des moulinettes du bras. Là-bas on a des maladies que seuls les sarrazins soignent...et y avaient des bêtes qui te font passer de vie à trépas en marchant seulement sur le mauvais caillou...
D'instinct, elle se concentre alors sur la bonne tenue de la traversée, parce que sur mer, survivre était la première garantie de pouvoir tenir sa mission, et parfois, lorsque ça s'agite un peu chez les clients, lâche un "qu'est-ce que c'est ce bordel?!".

Et quand vient le soir, à la nuit tombée, le regard sur la voûte étoilée, elle se rends compte alors, combien elle est étrangère à la vie de son cousin, et que quoiqu'elle fasse, même si elle fut reconnue di Césarini, la vie impériale lui devenait de plus en plus éloignée...inconnue...et ses enjeux aussi.

Elle réfléchissait alors à Chalamont, à Bresse...à ce si petit noyau familial qui s'étiolait, et revenait toujours comme par le passé, par se réduire à coque de noix, mue par une malédiction sans cesse renouvelée.
Auréa...qui les avait renié au final...Eleanore...l'élément insensible et esseulé au côté d'un mari invisible... Sabotin...mort? disparu? Lilou...trop occupée...et dans "trop occupée" il y à "trop" et "occupée"...
L'aventure se révélait plus difficile qu'elle ne l'aurait cru, et ce qu'elle trouvait n'était pas forcément ce qu'elle était venue chercher de prime abord.
Et plutôt que de se rapprocher de son cousin, elle se rendait compte que ce voyage allait l'en éloigner davantage. Pire, elle lui échappait totalement : elle ne savait plus...elle peinait à trouver sa place...il évoluait parmi ses amis, dans le grand monde, et lorsqu'il la regarde, elle a l'impression qu'il regarde une enfançon, alors qu'elle était son ainée !

Comment faisaient les autres? les autres familles? comment faisaient-elles pour garder leur famille soudée?

Alors, elle s'occupe...pour ne plus penser.
Mûe par une énergie renouvelée, elle pensait aux commerces à récupérer pour un secret que même son frère ignorait ! D'ailleurs...son frère...il était où? son frère...avait-il seulement embarqué?
Elle subit, elle attends, mais surtout, elle se fait des potes !

Elle avait prévenu : elle ne voyageait pas avec de parfaits inconnus, et c'est pas là que ça allait commencer...ils s'en étaient battu les roubignoles quand elle l'avait rappelé, à la limite de l'insolence et de l'impolitesse, et elle n'avait pas tardé à vivre sa vie dans son coin, profondément vexée d'être dégagée d'une histoire qui touchait tant à ses sentiments les plus profonds et dont elle fut par une émotion sourde, l'instigatrice. Si elle avait su, elle aurait reposé la boîte et elle aurait fermé sa grande gueule.

Finalement, sur un bateau ou sur terre, l'homme ne cherche jamais que ses propres intérêts...La leçon était rude...mais on finit toujours par trop rêver quand les rêves des uns marchent sur ceux des autres.

Elle s'en fout : bientôt, elle aura une ligne directe de la production à son verre de Murano !!!!
Quant à son père...qu'il aille au diable.

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Leonin
Décidément, rien n'allait sur ce bateau. Il espérait pouvoir monter les pirates les uns contre les autres, mais ça ne semblait pas fonctionner. Quoique ... Le second, Jambe de bois semble ne pas être si sûr que ça de vouloir rester comme pirate, peut-être qu'avec lui il avait une chance. Mais le capitaine arrivait à cet instant. Il criait sur lui, il éructait même. Léonin n'en doutait pas une seule minute, il allait devoir bosser, peut-être pas pour survivre se disait t-il car il était un trésor pour eux, un noble ça peut toujours se monnayer un bon prix, mais pour éviter d'avoir une vie trop difficile.

Il répondait à l'ordre du capitaine, tant pis, il continuerait son travail de diplomatie plus tard avec Roger Jambe de Bois.

Il sortit et il se rendit sur le pont pour prendre son seau et le lave-pont. Au travail ! Il fallait s'y mettre et faire contre mauvaise fortune bon coeur. Il était certain que la roue allait tourner, d'une manière ou d'une autre. Déjà, il se disait que lorsque ses amis ou sa nièce se rendraient compte de sa disparition, ils feraient tout pour le retrouver. Ce n'était qu'une question de temps.

Les pirates se moquaient de lui, ils le méprisait, l'humiliait presque. Mais le Vicomte s'en foutait bien, il tenterait à nouveau avec le second, discrètement. Il faudrait faire attention au capitaine. Intérieurement, il évaluait chacun des membres de l'équipage, pour savoir lesquels qui pourraient être avec lui ou contre lui. Et pour le moment, le rapport de force n'était pas du tout à son avantage.

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.massou



Massou devait maintenant tenir encore plus fermement le col de la petite furie, le tissu n'était pas de grande couture, mais il avait l'avantage d'être très solide. Elle qui s'était calmée durant la montée rapide, avait une fois ses poumons gorgés d'air frai, repris ses esprits, ou s'était soudainement réveillée et elle avait le réveil brusque très mauvais.

Lache moi !! Lache moi demon !! Lache ...

Démon? elle est folle cette gamine. Comment lui, grand guerrier dans sa tribu, grand autant par la taille que par ses actes guerriers, âgé d'à peine 25 ans et bien bâti, élégant dans sa livrée du duché de Cueno, pouvait-il être comparé à un démon?
Seul chose qui faisait tâche, c'était qu'il était à pied nu dans sa livrée, n'ayant pas eu le temps de se rechausser. Mais ce n'est sûrement pas cela qui l'avait interpelée pour le traiter ainsi.

Simona ! Simona, aide-moi !!! Le monstre va me jeter à l'eau !!

Monstre maintenant, mais jusqu’où ira-t-elle? Et cette Simona qu'elle appelait à l'aide, qui cela pouvait il bien être?

Il n'eut pas à réfléchir longtemps, une autre furie arrivait qui le menaçait d'une flèche et d'une dague, c'était la fille archer qu'il avait remarquée. Et l'autre qui au bout de son bras, recommençait ses hurlées, vraiment les femmes dans ces contrées étaient....Assez spéciales, mais au moins il avait appris le nom de l'inconnue.

Il allait lui répondre sans lâcher sa proie, car il était hors de question qu'il libère l'asticot qui se débattait au bout de son bras quand Elektra intervint.


Je t'en prie ! Fais la taire, bâillonnes-la de ta main ! Je ne sais pas ce qu'il se passe ici, mais je vous veux tous les trois immédiatement dans le bureau du capitaine ! Sans bruit et sans arme, c'est bien compris ?!!

Massou ne se fit pas prier et il l'attrapa, la mettant en long sous son bras gauche, la tenant comme un baluchon et lui mettant sa grande main droite sur la bouche, installant un grand silence dont il profita.

Oui, moi suiv'e vous, mais vous di'e au duc Cueno veni' aussi, Massou obéi' seulement à lui.

Il la suivit, après qu'elle eut fait transmettre sa requête, tenant fermement la gamine qui ne s'était toujours pas calmée et qui continuait à lancer des cris étouffés.

Le nubien profita du déplacement pour pencher sa tête vers l'oreille de Justine et lui parler afin qu'elle seule entende.


Si toi continuer à bouger et à mo'd'e mon main à moi, moi te promet que tu fini'as dans ma casse'ole....Démon beaucoup aimer manger petite fille...

Il releva la tête, souriant de toute ses dents, se retenant de rire, profitant qu'elle ne voyait pas son visage.
Simona


[Sur le pont du navire]

Simona prenait son élan, son cœur battait à tout rompre. Elle voyait sa sœur en prise avec cet homme, ce géant noir.
Qui était cet homme ? Il n'avait pas du tout l'air impressionnée par elle et d'ailleurs il ne s'occupait même pas d'elle. On eut dit qu'il ne voyait pas ses armes. Que croyait-il ? Qu'elle ne savait pas s'en servir ?

Sa Justine était terrorisée, la pauvre. Elle allait se rapprocher, plus menaçante encore quand la voix du Chevalier se fit entendre, elle sursauta presque.
Elle n'avait plus vu ni entendu les autres. Sa peur pour sa sœur et sa colère avait oblitéré tout le reste, la laissant seule aux monde avec Justine et le grand noir.


Ca suffit ! Tu baisses tes armes ! Je ne t'ai pas engagée pour te battre contre les miens !

Simona était soufflée. C'était elle qui se faisait invectiver. Elle rougit violemment puis baissa ses armes.
Voilà, elle n'était même pas encore partie qu'elle se faisait remarquée par le chevalier mais elle n'allait pas laisser une brute faire du mal à sa sœur non plus.
Crispant les poings, elle porta sur le géant un regard plein de rancœur mais ne pipa mot.
En plus le chevalier demandait qu'on bâillonne sa Justine. C'est avec horreur que Simona vu le noir attraper sa sœur, et la jeter sous son bras comme un sac et la bâillonner. Et cet homme demandait à ce qu'on appelle le duc. N'importe quoi ! pourtant le chevalier n'avait pas l'air de trouver ça incongru.

Simona regarda l'homme se demandant toujours qui était-il. Il n'était pas un soldat pourtant il avait l'air d'une personne qui connaissait les armes puisqu'il n'avait pas du tout eu peur de sa flèche ni de sa dague, il les avait carrément snober donc il connaissait les armes. Il n'avait pas non plus l'air d'un domestique, les domestiques même ceux qui se prennent pour le roi à la place du roi, on quelque chose de servile en eux, ce n'était pas le cas de cet homme.
Il portait des vêtements aux couleurs des ducs, il lui semblait, donc il appartenait à leur maison mais les vêtements étaient beaux et bien coupés. Il était jeune.

Elle s'abimait dans ses réflexions les suivant.

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Leglejeunedicesarini


[ Sur le pont du navire ]

"-....... je suis Hélène Blackney Guérande, une française......

.....Oh oui vous pouvez m'aider, donnez l'ordre qu'on s'arrête sur la terre ferme et délicieuse que je puisse calmer mes maux......


Le jeune duc connaissait enfin le nom de la demoiselle "qui-supportait-pas- les voyages- en-bateau .


- Appelez moi Leg , et malheureusement , je ne puis satisfaire vostre demande, et comme nous en avons pour plusieurs semaines de navigation , j’espère que vous vous habituerez a ce mode de transport . Ainsi vous connaissez ma cousine Asphodelle ? Femme de fort tempérament, et si elle est votre Capitaine , je sais alors que vostre domaine du Mont Saint Michel est bien Gardé. Si vous connaissez un peu ma famille par Asphodelle , par contre, moi je ne connais point la vostre ....a part bien sur que vous soyez française .. et du Mont St Michel ."


Regarde la blondinette droit dans les yeux ... et d'un mouvement aussi ferme qu'irréfléchi se saisit de la main de la jeune femme :

" Dites moi tout .... je veux tout connaitre de vous ... vostre famille , êtes vous mariée ou célibataire, que faites vous dans la vie .... vos parents sont ils encore en vie ....que faites vous ici avec nous embarquée dans cette aventure , "

Leg arrêta la car il se surprit a penser qu'il était bien curieux .... et ne réagissait point ainsi envers les femmes inconnues de sa personne ..Qu'est ce a dire ???? Mais il attendit avec impatience les réponses de la charmante blonde "un-peu-palote-"

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Duc de Bresse, Duc de Suse, Vicomte de Grand Corrent,Seigneur de Velaines, Grand Maistre de l'Ordre du Génépi
Salih et Anna Reis, incarné par Elektra.


Dans l'alcôve d'une porte basse sur le pont supérieur, ses cheveux ravageant ses yeux, Anna avait poussé Salih contre le bois vermoulu, le maitrisant de ses deux mains posées sur les épaules viriles.

    Alors vaurien, t'as jamais appris la politesse hein ! T'sais pas qu'on laisse passer les dames ? Faut pas les bousculer, nom d'un chien !


Son ton était un mélange de hardiesse et de défiance, elle savait jusqu'où elle pouvait aller, et c'était loin, très loin que parfois leurs jeux les menaient.

    Hum ... Les belles garces dans ton genre, faut toujours les bousculer ! Ca leur donne le piment necessaire à attiser leur feu !


D'un mouvement rapide, sans ménager sa force, Salih moulina les bras d'Anna et les lui bloqua dans le dos, la faisant dans le même temps pivoter pour prendre sa place contre la porte. Prisonnière, il lui sourit un instant de cette grimace qui donnait à sa figure un air de mépris vulgaire, avant de l'embrasser avec violence, l'empêchant de répliquer par quelque mouvement que ce soit. Elle ne pouvait que subir, subir ce qu'elle cherchait toujours en lui.

Leur histoire avait commencé il y a déjà quelques années. Salih Reis était un ottoman, un de ces envahisseurs sans foi ni loi qui forçaient les portes de l'occident, combattant les vénitiens sur leur terrain de jeux préféré : la méditerranéenne.
Mais cette fois-ci, le Layla avait perdu et avait sombré corps et biens. Le petit équipage qui accompagnait l'homme sombre avait été décimé, ou presque, et les quelques survivants avaient fui. Le capitaine sans navire s'était retrouvé échoué sur les cotes siciliennes, à moitié mort.

Lorsque ses yeux s'étaient rouverts, il se trouvait dans une petite cabane de pêcheurs, une gamine penchée sur lui, à lui nettoyer minutieusement la figure ravagée par le sel. Pour la première fois, le regard du pirate n'avait rien exprimé d'autre que de la gratitude devant l'innocence de son infirmière. Il lui avait fallu à peine deux jours pour se remettre de sa nage forcée, et à peine moins de temps pour tomber sous le charme candide d'Anna.

La petite sicilienne était issue d'une famille nombreuse, perdue parmi des frères et sœurs dont la plupart deviendraient pécheurs ou épouses de pêcheurs. Alors quand le coté séducteur aventurier et dangereux de l'ennemi avait pris le pas sur son sens de la raison, elle avait fui avec lui. Pour le pire, et sans doute pour le pire.

Le baiser pouvait paraitre brutal, pourtant il y avait en lui ce qu'ils partageaient tous les deux, et même si les autres ne voyaient rien, ne comprenaient rien, eux savaient.
Lorsque la femme du capitaine s'approcha d'eux, sans doute à la recherche d'Anna, Salih s'écarta d'elle et lui fit un clin d'œil qui en disait plus que bien des mots *Tu ne perds rien pour attendre*.

Il salua la Belle, son regard glissa une dernière fois sur celle qu'il considérait comme sa possession et s'éloigna.
Anna soupira légèrement en le voyant s'éloigner, puis reprit une allure normale, un rien fière et bagarreuse. Elle s'adossa à la porte et regarda la Belle s'approcher.


    Alors ... On peut jouer un peu avec le nobliau ou pas ? C'est qu'on manque d'activité hein !
Le_capitaine




Le Capitaine , il fallait pas lui en compter, il avait roulé sa bosse comme matelot ,puis comme second , avant d'avoir proprement écarté l'ancien capitaine de son bateau en le plantant de sa rapine par une nuit sans lune , dans son sommeil, et en le jetant a la mer .

Depuis il commandait le navire , après avoir encore occis deux ou trois contestataires qui n’appréciait pas son autorité ....et depuis il parcourait les mers pour son propre compte, accostant , abordant , pillant , rançonnant , tous ceux qui avait le malheur de tomber entre ses mains.

C'est au cours d'une attaque , que le capitaine avait eu la main tranchée par un sale moine soldat , un templier qui naviguait sur un bateau de commerce, et qui avait voulu s'interposer . Le bougre savait se battre , et le temps que lui , reprenne conscience , son bourreau avait disparu , était il mort ? Seul le très haut le savait .

Depuis le Capitaine vouait une haine sans nom aux templiers , mais s'en méfiait comme du cholera...

Mais il n'avait pas été que pirate ... d'ailleurs son nom , un nom de nobliau hollandais , puisque de hollande il était originaire . Mais il pensait très peu a son passé , passé chargé de mystères , et de secrets, que sa belle depuis qu'elle était avec lui , voulait connaitre....ce qui le mettait un peu hors de lui , mais elle n'avait pas réussi a lui soutirer quoi que ce soit .

Belle femme que La Belle... il l'avait rencontrer dans une virée dans un port , et avait été séduit par cette femme qui savait manier l'épée aussi bien que lui , qui avait su se faire respecter chez les pirates ,et qui au lit était une bénédiction des dieux ....Mais la garce voulait son secret .... il le savait par instinct , l'instinct du prédateur , que sa femme voulait savoir .... Il lui avait fait comprendre qu'il préférerait la perdre plutôt que de lui dire . Et puis depuis quelques mois il se méfiait d'elle , car il la voyait un peu trop près d'un de ses hommes , surnommé Gueule d'ange. Mais il n'avait rien de précis , sinon le Gueule d'ange ne serait plus la ...Se serait dommage car c’était un bon élément. mais il sentait qu'il vieillissait et qu'il devrait se reprendre .... mais


il arrêta ses pensées voyant le nobliau suer a trimer comme un esclave sur le pont ....

Alors le nobliau , je veux que ce pont brille comme un sous neuf.....sinon ....

il cracha par terre ponctuant ainsi sa menace ... puis il vit La Belle lui jeter un regard méprisant et partir du pont .

Oui il faudrait qu'il se méfie ....elle changeait , elle était plus la même... la garce serait encore capable de l'occir pour lui prendre le navire .... Mais il n’était pas encore ramolli . Il jeta un regard autour de lui.... , et observa son second de son oeil perçant, ...mais que faisait -il avec le nobliau ....?
Gueule d'ange, incarné par Yrvis_de_chenot


Faire son travail en évitant de se retrouver face à face ou proche de Labelle, tel était le réflexe que Gueule d'ange devait constamment avoir dans la tête. Car il suffirait d'un regard trop appuyé de lui ou de la femme du capitaine à son encontre pour que le manchot crochu au mieux le transperce de son sabre, au pire, le torture avant de le passer sur la planche avec un boulet accroché au cou.

Tout cela parce qu'il avait le malheur de lui céder à chaque fois qu'ils se retrouvaient à terre et que le capitaine était ivre mort à ne plus voir le bout de son crochet. C'est qu'elle savait y faire la môme et c'est tout juste s'il était capable de sortir du lit, une fois les sens rassasiés. Mais cela avait un prix, personne ne devait les apercevoir ensemble, ni avoir le moindre soupçon, car il y avait assez de cloportes qui se feraient une joie de tout rapporter au capitaine dans l'équipage.

Tout cela juste par jalousie et pour voir la colère du vieux en apprenant qu'il avait des cornes grandes à se les prendre dans les voilures du bateau.

Il était dans un coin ombré du bateau et il s'avança une fois que Labelle eut quitté le pont et il s'approcha du noble en train de briquer le pont, qui venait de se faire invectiver par le capitaine. Gueule d'ange regardait les habits du nobliau, quoi que défraichit, ils étaient de bien meilleures qualités que les siens et plus beau.... Il faudra qu'il fasse l'échange quand il en aura l'occasion

Pour l'instant, il se planta devant lui, lui montrant ses bottes.


Et pendant que tu y es, tu vas aussi nettoyer mes bottes et les faire briller... Frottes bien, elles sont couverte de sang bleu....

Et il partit d'un rire gras, imité par les membre d'équipage proches.
Helene.blackney
    J'étais dubitative, en effet, Asphodelle était une vraie tornade, oscillant entre vent faible et vent fort. Ainsi, c'était le cousin, mi padre avait fait le choix du Capitaine avec mon appui, j'étais sure de ce choix, elle avait mené les saintes armées. Le grand Leg me pris la main, ce qui me surprit beaucoup, il avait les prunelles pétillantes, c'était charmant.
    Toutes ces questions se bousculaient mais par où prendre le bout? Ce qui était bien, c'est que le mal passait en discutant avec le grand monsieur.


    - Vous êtes bien curieux, mais je suis de bon aloi car discuter avec voy me fait passer mes maux. Mon père se nomme Alcalnn Blackney, c'est un grand chevalier en France, un combattant hors pair, ma mère se nommait Nennya Desbois, elle était un grand médecin. Elle est décédée lorsque j'avais six ans. J'ai un grand frère qui se nomme Hervald, il a disparu lorsqu'il avait douze ans, une fugue pour devenir un homme. Nous l'avons retrouvé il y a peu, nous lui avons pardonné cette absence, bien que mère ne l'ait pas vu avant de mourir.

    Qu'est ce que je fais dans la vie?


    Je me grattais la tête intriguée par la question.

    - Je suis organisatrice de course de lévriers avec une amie. Je vis en Bourbonnais Auvergne, je fais souvent le voyage vers mes terres de Bouillon sur mer en Normandie.

    J'étais encore plus intriguée par la question du célibat, en quoi était ce intéressant?

    - Je suis mariée à Niconoss d'Acoma, enfin plus pour longtemps j'ai demandé la dissolution du mariage auprès de l'église. J'ai un fils qui se nomme Stefen. Et comme je suis tout aussi curieuse que voy, êtes vous marié? Où vivez vous?

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