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[Rp] Mais... mais c'est de la m... Ha non.

Aigneas
[Une nuit dans la couche de Nicolas df. Non ce n'est pas ce que vous croyez.]

Cela faisait bien des jours maintenant, même des semaines, qu'Aigny n'avait pas partagé sa couche.
Oh, il y avait bien eu ce brigand à Chinon, l'air bête mais loin de l'être, une brute épaisse qui par le passé avait été plus violent que charmant. Mais cette deuxième rencontre avait bien terminée et c'est une nuit déchaînée et endiablée qu'ils avaient partagée.
Tant endiablée, que la nuit qu'elle passait présentement était d'un repos des plus complet.
Cette nuit, Mimosa couche dans le lit de Nicolas df, mais loin de le partager avec lui, c'est avec Rosalinde, la compagne de ce dernier et la cousine de notre blondine qu'elle fait chambre commune.
En effet, le départ du candidat au trône avait semble t'il perturbé notre rouquine favorite, et c'est d'une voix plaintive qu'elle fit comprendre à la bourguignonne qu'elle ne désirait pas dormir seule. Aigneas en ayant assez de dormir dans la solitude la plus rude, se proposa et voilà alors que la marraine et la filleule se retrouvent allongées côte à côte.

Sans borgne, sans brigand gueulard et sans amants, elles étaient tranquilles, un sommeil lourd s'apprêtait à gagner la Mimosa qui deja avait le nez fourré dans la chevelure flamboyante de son aînée.
Ses bras blancs entouraient le corps parsemés de tâches de rousseur de sa cousine, tout semblait calme, le silence pesait même un peu trop au goût de la pipelette dorée.
Mais voilà, quand vous pensez que tout va bien, qu'il vous reste quelques heures avant d'affronter une nouvelle journée pleine de surprise il vous arrive toujours une merde dans le coco. Et la merde ce coup-ci se déclara furieusement.
Une douleur effroyable vint se loger aux creux des reins de la jaunisse, ce qui lui arracha instantanément un cri de souffrance, perçant et franc. Ses bras tantôt reposés et enveloppant Rosie, étaient désormais crispés et enserraient la rousse un peu trop fort.
Il ne fut que peu de temps alors pour que la Wolback-carrann réalise, voilà bien des mois qu'elle n'avait plus ses menstruations, bien des mois qu'elle avait compris... mais aussi bien des semaines qu'elle refusait de se l'avouer.

Elle était bien enceinte de Quentin Locke, frère d'Isaure von Frayner.
Quentin Locke, ce beau courtisan qui lui avait arraché sa virginité sans plus jamais la contacter par la suite.
Quentin Locke, ce bel anglais dont elle rêvait parfois la nuit, lorsque ses envies se faisaient trop fortes... et que personne n'était là pour les assouvir ou tout simplement la prendre dans ses bras, non.
Blondie avait bien aimé Gildwen, qui l'avait rejeté sans même attendre qu'elle ne se prononce.
Et puis vint Anthoyne... Anthoyne qui pensait certainement lui avoir pris lui même sa virginité, ha... ce bel Anthoyne, qu'elle savait tout aussi volage que les autres, mais qu'elle se laissait doucement tenter à apprécier.
Danger... Il était certainement déjà épris, ou fiancé.
Danger... Il désirait certainement tout, sauf une femme déjà engrossée par un simple inconnu.

Danger... Du sang coule deja, la respiration s'accèlère, la peur s'installe.


Rooo...siiie...

Aide-moi, putain, je le savais que je n'aurais pas du faire ce genre d’acrobaties avec le germain.
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Rosalinde
Si Aigneas ne pionçait pas encore, ce n'était pas le cas de sa rousse cousine, qui s'était couchée sur un fond d'agacement, vu qu'elle avait découvert que Nicolas s'était barré à Alençon sans lui en toucher mot, et que maintenant il réclamait sa douce à ses côtés. Les hommes...! Début de sommeil, pas encore bien profond, entourant de ses bras le corps mince de sa filleule qu'elle semblait vouloir protéger. De qui ? De quoi ? Elle ne savait pas très bien. Mais elle sentait que quelque chose ne tournait pas rond. Ne serait-ce que parce que l'oiselle avait déclaré vouloir finir vieille fille, et semblait tant désillusionnée au sujet de l'amour... Pas normal pour supposée vierge. Même si Rose avait des doutes là dessus, rapport aux relations que la blonde entretenait avec le La Louveterie, du moins n'avait-elle jamais réussi à tirer les vers du nez d'Aigneas.

Ce fut la violence de l'étreinte de sa filleule qui la réveilla, ainsi que le cri de souffrance. Quelques secondes, pour sortir du brouillard du sommeil, l'obscurité de la pièce n'aidant pas. Et son appel, aux accents désespérés, qui achève de l'arracher aux bras de Morphée. Sursaut de la Rose qui se redresse, assise au milieu des draps froissés par tout ce remue-ménage, et qui, inquiète, pose une main sur l'épaule de Mimosa.


- Aigny ? Ça ne va pas ? Tu as mal quelque part ?

En mode Maman, pose une main sur son front, mais pas de fièvre, semble-t-il. Un cauchemar ? Peut-être bien. Elle ne sait pas, au final, et attend que la Wolback la renseigne, vite, parce qu'elle avait tôt fait de se faire du mouron, de l'imaginer mourante, et de sauter du lit pour courir chercher un médecin. Parce qu'elle ne pourrait pas envoyer Nicolas, parce que les hommes n'étaient jamais là quand on avait besoin d'eux. On aurait presque pu en faire une loi de Murphy.
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Aigneas
Le corps se contracte, les yeux hésitent à convulser, les lèvres tremblent.
Il n'y a rien à dire de plus Aigny souffre le martyr, elle ne rêve que d'une seule chose, là maintenant, c'est de crever pour oublier ces douleurs qui lui assaillent le bas-ventre.
Mais mourir ce n'est malheureusement pas prévu au programme, elle est bien trop jeune, se pense bien trop jolie pour gâcher un telle chance et n'a aucune envie de disparaître sans avoir eu le temps de devenir une femme active et reconnue (Oui c'est une grande rêveuse ambitieuse) et surtout, d'avoir un époux, une belle vie de famille pour vivre heureuse jusqu'à la fin des temps blablabla etc etc...

Alors il ne lui reste plus qu'à endurer, mais par chance, Rosalinde assiste au drame et peut alors lui venir en aide.
D'un geste qui se veut brusque Aigneas tire les draps de la couche pour découvrir l'ampleur des dégâts, cela fait déjà quelques minutes qu'elle sent quelque chose d'étrange dégouliner entre ses jambes, comme la nuit noire vient s'emparer du jour, un liquide à la couleur similaire vient imprégner les draps d'une blancheur immaculée, honteuse dans un premier temps, la blonde sursaute légèrement et tourne son regard apeuré vers la rousse.


Mais... mais c'est de la...

Tout sauf l'odeur y laissait croire. Le liquide n'est finalement pas si limpide, et c'est la progression d'une masse sombre qui inquiète notre victime du jour.
D'une main tremblante, la jeune femme trouve le "courage" de toucher la substance non identifiée.


de la.. du.. du sang!

Si Rosie pensait sa cousine complètement crado, elle pouvait se raviser et comprendre que là, ce n'était pas les anglais qui avaient décidé de débarquer, oh non, c'était bien plus important et inquiétant.
Trois mots pour indiquer à l'écossaise son état actuel, la voix est vacillante, et le ton grave.


Je suis enceinte.

Ca te fais un choc hein? Oui oui je m'en doute bien va, tu me penses pucelle, vierge de tout péché, sage et prude. Et bien non, finalement j'ai suivi les conseils de ma marraine et me voilà dans de beaux draps - si je peux me permettre de dire... vu la situation - Je suis enceinte oui, d'un bel inconnu, et en plus j'ai recommencé l'expérience avec deux autres types.
T'es fière marraine?

Les larmes s'écoulent, car si blondie est forte, elle ne cache jamais ses larmes qu'il lui est difficile de retenir au cours d'une expérience difficile, et là... c'est difficile.

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Rosalinde
S'il fallait concevoir l'une des choses les plus révoltantes au monde, pour Rose, ce serait sans doute l'impuissance à alléger les souffrances de personnes aimées. Léonard était aux prises avec sa première dent, et son cœur se brisait chaque fois qu'elle voyait comme cela le faisait souffrir. Nicolas avait mal au crâne en rentrant d'une journée au château ? Elle en était contrariée. Et à présent, Aigneas, qui semblait souffrir le martyre. Elle, qui ne pouvait rien faire, qui ne savait comment la soulager.

Dans un mouvement brusque, et inattendu pour Rose, la Jaune écarte les draps. Quelque chose tache sa chemise, les draps, cette chose qui a coulé entre ses jambes. Dans le noir, elles ne distinguent pas bien ce que cela doit être, alors Aigny y va franco. Ce n'est pas de la merde, c'est du sang. Du sang, comme le sang de ses Lunes ? Non. On a pas tant mal lorsque l'on est menstruée ! Il manque une pièce au puzzle. Si énorme que, sur le coup, elle n'y songe même pas. Et c'est comme une paire de gifles lorsque la blonde lui annonce qu'elle est enceinte.

Bordel.


- Enceinte...

La lumière se fait. Enceinte. Mince alors.

Et néanmoins... Un peu de fortune dans le malheur de sa cousine. Parce qu'elle est là, elle, pas une autre, et ne la jugera pas pour cela. Et puis parce que, de toute évidence, ce sang signifiait qu'elle n'aurait pas à subir la honte d'être fille-mère. Une chose au moins qui lui serait épargnée, car elle se rappelait la grossesse d'Anne, et sa fuite au Sud pour donner vie à son enfant loin du monde et de ses critiques.

A présent, prendre les choses en main. Elle se lève, saisit la chandelle mouchée se trouvant sur la table de chevet, et d'une voix douce, laisse ses instructions.


- Ne bouge pas. Je vais chercher de la lumière. Aigny chérie, je suis avec toi, ça va aller.

Et se précipite dans le couloir, pour allumer sa bougie à la lanterne y servant de veilleuse, guidant son chemin lorsque le petit se réveillait en pleine nuit. Pour autant, elle ne revient pas directement vers leur chambre, d'abord il faut qu'elle fasse un crochet par celle d'Adelythe. Porte ouverte sans frapper, et sans ménagement aucun. Et ne même pas lui laisser la possibilité d'émerger du sommeil dont elle la tirait, pas le temps.

- Adelythe, j'ai besoin d'eau chaude et de linges propres, immédiatement, c'est urgent, grouillez-vous !

Ressortir en claquant la porte, bravo Dora c'est gagné yeah, Léonard est réveillé et se met à pleurer. Tant pis. Il se rendormirait tout seul. Le plus urgent est Aigneas, vers qui elle retourne ventre à terre, simplement en prenant garde de ne pas éteindre la flamme de sa chandelle. D'autres sont allumées, et à leur lueur, confirmation est apportée. C'est du sang.

Elle grimpe de nouveau sur le lit, et passe un bras autour des épaules de la blonde. A-t-elle réalisé ?


- C'est... C'est ton fruit. Il est parti.
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Adelythe
Dans un champ amoureusement caressé par la lumière du soleil couchant, Adélythe tient dans sa main la grande paluche toute chaude de celui qu'elle aime de tout son être. Car oui, ça, elle en est sûre et certaine, elle l'aime. Qui est-il ? C'est plus difficile à cerner. Il tient parfois des expressions du Froute, son défenseur de l'Alençon en voyage, et soudainement porte un cache-oeil, comme le présent duc de ce même domaine royal. Et alors qu'il ouvre la bouche pour lui susurrer des mots d'amour...

"HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRG !!!"

A peine a-t-elle le temps de s'interroger sur le sens de ces mots évidemment gorgés de tendresse et de message amoureux que l'espèce d'humanoïde polymorphe se voit pousser une superbe chevelure rousse et, gesticulant, faisant rugir dans le champ un grand bruit de porte qui claque et d'agitation, la secoue comme un prunier.

"- Adelythe, j'ai besoin d'eau chaude et de linges propres, immédiatement, c'est urgent, grouillez-vous !"

Et... fini le rêve, bonjour le réveil brutal. Que la dulcinée ducale eût un caractère, Adélythe le savait. Mais qu'elle soit prise de crises de somnambulisme tardif lorsque contrariée (probablement par son cher et tendre absenté), ça, elle l'ignorait. Et elle s'en serait bien passé par ailleurs. Quel besoin à cette heure-ci d'eau chaude et de linges propres ? Franchement, ces nobles...

Elle se lève tout de même, puisque de toutes façons son sommeil est foutu, et quand bien même elle aurait été encore capable de dormir, les hurlements du mioche étaient si aigus qu'elle n'aurait sans doute même pas réussi à refermer paisiblement ses petits yeux encore légèrement endormis. Peut-être est-ce lui qui a besoin de ces soins ? Sans plus se poser de questions, hop, elle va chercher un baquet d'eau, de quoi le faire chauffer et sort une pile de linges propres qu'elle apporte à la chambre du Duc. A la vue de la scène qui s'offre à elle, le linge propre lui échappe des mains mais heureusement pas le baquet.


"NOM D'ARISTOTE !"

Du sang, du sang sur les draps et l'Aigneas visiblement assez mal en point. L'instant d'effroi passé et le réveil bel et bien total, la petite domestique s'active, fait chauffer l'eau et, malgré que celle-ci soit encore froide, y plonge un premier linge qu'elle essore puis apporte précipitamment à Rosalinde.

"Voulez-vous que j'aille chercher un médecin ?"
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    Je pense, je parle , donc j’agis.
Aigneas
Mon fruit?

Mais de quel fruit parle t'elle? Pourquoi prendre des gants? Il est mort, ce semblant d'embryon est mort et tout ce qui était rattaché à lui l'est aussi.
Quentin, dont elle n'a aucune nouvelle, il est mort lui aussi oui...
Sa première fois, sa première étreinte est oubliée elle est morte, tout autant que celle qui a suivi avec Anthoyne lorsque son ventre était déjà arrondis, si peu, que le jeune loup avait sans doute cru voir là, un restant de l'enfance. Cet échange est mort aussi...
L'optimisme est mort également, elle n'est plus rien qu'une pauvre blonde, au sang noble certes mais souillé. Elle n'est point mariée, ni même fiancée et là voila ici, dans une couche ducale avec ses disgraces et sa honte. Que la mort l'emporte oui ! Loin, et qu'elle en termine enfin avec cette quête de vie qui n'a aucun sens.

Vous l'aurez compris, Aigny ne se bat pas, Aigny saigne et souffre... à 16 ans pourtant, les jeunes filles sont encore pleines d'espoirs, elles veulent se battre et survivre.
Aigny.. elle... abandonne. Lâche et désespérée.

Sa tête lui tourne, non elle ne va pas mourir, mais elle aimerait bien flotter quelques instants au moins dans les bras de Morphée qui ressemble bien souvent à la faucheuse, le soir venu.
Sa peau déjà bien pâle devient livide, les lèvres habituellement roses et accueillantes sont blanches et sèches, vite..


De l'eau... de l'eau...

Et de l'amour? Optionnellement c'est pas trop mal, et ça va souvent de paire avec l'eau fraîche.

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Rosalinde
Des gants, oui. Elle essaie d'en prendre quand il n'en faudrait sans doute pas, et les oublie quand ils auraient été indispensables. Elle devine le tumulte qui se niche au cœur du crâne de sa cousine, sa filleule, son sang. Ça passera. Elle veut s'en persuader. Des caresses, nerveuses, mais tendres, sont dispensées parmi les blondeurs écossaises d'Aigneas, qu'elle serre contre elle. De l'amour, elle en a à lui donner. Elle n'a qu'à tendre la main, le prendre, en faire ce qu'elle veut.

- Petit Poussin... Pourquoi n'as-tu rien dit ?

Pas de reproche. Elle comprend, ce genre de choses, et leur confiance encore précaire. Son statut de femme mariée, de mère, l'apparente vertu à l'image à peine écornée par sa liaison avec Nicolas. Vouloir être une marraine idéale, et récolter ce que l'on sème, voilà qui lui apprendra à dissimuler son passé, sa nature. Le petit oiseau est tombé du nid, elle n'a pas été là pour lui apprendre à voler.

Adélythe fait son entrée, avec l'eau, les linges, et s'enquiert de savoir si elle doit aller chercher un médecin. Un regard circulaire sur les draps maculés, et la tête est secouée. C'est une affaire de femmes. Moins les gens seront au courant, mieux les choses se passeraient. Plus tard, peut-être, si l'hémorragie ne cesse pas, si les choses se compliquent. De toute façon, elle ne fait pas confiance à ces charlatans ni à leurs médecines.

Une supplique. De l'eau. Et des lèvres qui perdent leurs couleurs. Évanouissement ? Mieux vaut prévenir que guérir, elle l'aide à s'allonger, avec des trésors de douceur. Et en quelques gestes plus incisifs, ôte du lit les draps, et tout leur contenu, qu'elle jette au bas du sommier. Pas de sentiment. Ce n'est pas un bébé, ce n'est pas Sibylle. Il n'aurait pas vécu, il n'était pas destiné à vivre.

Puis le bras se tend vers la carafe d'eau reposée sur la table de chevet. Un verre salvateur tendu à la blonde. Une main posée sur son front, cherchant une éventuelle fièvre. Et Léonard qui n'arrêtait toujours pas de hurler.

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Aigneas
L'eau.

Ressource précieuse, sans elle il n'y a plus de vie, plus rien.
Seule la sécheresse et l'aridité se font pesantes lorsque l'eau est absente.
L'eau sauve Aigneas, supplication utile, mais qui ne l'épargne pas d'un étrange malaise dans lequel elle revoit Konrad.

Étrange, elle ne se doutait pas un instant que ce serait ce visage là qui reviendrait à sa mémoire. Pour tout dire, elle ne s'en rappelait que peu finalement, un homme grand et brun, bien différents de tout ceux qu'elle avait pu fréquenter par le passé.
Quentin, Anthoyne... Gildwen, ils étaient tous nobles ou à l'allure prestigieuse, le germain lui n'était qu'une masse, épaisse et brutale. Mais bon amant, très bon. Étonnant par contre, sa brutalité avait arraché plusieurs réactions de surprise chez la blonde qui devait avoir la moitié de l'âge du mercenaire.
Brutal... il l'avait peut être été un peu trop. La douleur avait été présente lors de ce rapport. Peut être.. un peu trop. L'enfant était il destiné à disparaître? Ou Konrad avait il accéléré le processus? Aucune idée... quoiqu'il en soit, elle revoyait ce visage abîmé par les aventures, elle réalisait combien la vie pouvait être belle oui et que le but ultime n'était pas forcément d'atteindre la noblesse, ou l'argent, mais que manger avec des compagnons, tout simplement autour d'un feu pouvait s'avérer beaucoup plus agréable et constructif.

Elle devait vivre pour ça, voir le monde, connaitre, rencontrer et aimer.

Parlons-en d'amour.

Aigneas aime mal, toujours.
Elle a aimé Gildwen, sans le lui dire, et surtout Zeckiel qui fausse actuellement la compagnie de sa soeur.
Elle aime Rosie aussi, bien mal encore... jusqu'à mentir sur Finn. Mais elle l'aime et elle saura se rattraper par la suite, pour l'instant elle se contente de fermer les paupières et de se laisser aller contre sa cousine qu'elle affectionne tant, elle s'éveille doucement, ranimée par les caresses de cette dernière.


Je ne pouvais pas...
Je ne pouvais pas le dire... je voulais tant être quelqu'un... je voulais tant être aimée.
J'ai voulu oublier cet obstacle.

C'est injuste, la preuve en Leonard qui n'a pas freiné l'amour de Nicolas pour Rosalinde. Mais voilà, on ne réalise pas toujours ce que l'on dit.

Que personne n'en parle...s'il te plait Rosie...

Les lèvres s'adressent à la d'Pommières, quand les yeux détaillent Adelythe qui est témoin de la scène.

Jamais...
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