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[RP] Au suivant !

Ayena
[Languedoc - Chateau de Crussol - Quatorze juillet 1461 ]

- Le Berry ? C'est où, ça ?

La Baronne, penchée sur une carte usée et presque illisible cherchait le Berry en suivant de son doigt blanc les lignes effacées que constituaient les frontières.

- Plus au nord, Donà, soupira l'homme de main.

Il venait de rentrer d'une mission spéciale, à savoir un grand voyage dans le Royaume de France pour récupérer des matières premières de qualité pour la Haute Couturière qu'était sa maitresse, Ayena de Talleyrand, Directrice de l'atelier DECO : velours noir, soie rouge, perles blanches, dentelle ajourée, etc, etc... Un truc de femelle, quoi. Il en avait profité pour tendre une oreille discrète quoique sûre pour chercher de l'immatériel : des informations quant aux hommes à marier. Ayena s'était extasiée toute une heure durant sur les tissus et autres franfreluches avant de prêter attention aux ragots que lui ramenait l'homme de main.

- Ha oui, là.

Un homme à marier en Berry. Fils de Duc. C'était bien, ça, fils de Duc.

- Rappelle-moi son nom ?
- C'est le fils d'Alleaume de Niraco.
- Oui, mais c'est pas le père qui se marie...
- Corentin. De Niraco.
- Titré ?
- Senhèr.
- De ?
- ...
- De ?
- Euh... Montassi.
- Quoi ? Mais c'est horrible Montassi. Est-ce que tu montes assis, toi ?
- Donà...
- Nan, nan... Ayena de Montassi, c'est pas beau du tout.
- Donà...
- Pis, je monte pas à cheval, ça voudra rien dire...
- ...
- Quoi ? Quoi ? Quoi ?
- ...
- Et Niraco. Ayena de Niraco. Ca sonne pas bien.


Elle continua ainsi longtemps sous le regard fatigué du messager. En réalité, Ayena n'était pas du genre à se moquer d'un nom. C'était une réelle angoisse qui se manifestait par cette logorrhée. Car parler mariage, c'était se faire à l'idée qu'il faudrait passer à autre chose. Oublier. Et mine de rien, oublier un amour sincère, ça faisait mal.

- On écrit.



De nous, Ayena de Talleyrand, Baronne de Crussol, Dame d'Alquines,
A Aleaume de Niraco, Duc d'Argenton,

Adissiatz.

Votre Grâce, c'est depuis le Lengadoc que nous prenons l'heur de vous écrire ce jour. Les rumeurs vont, les rumeurs viennent et l'on dit que vous avez un fils à marier. Est-ce toujours le cas ?
Nous ne prendrons pas l'audace de demander déjà quelques détails quand à cet homme.

Nous vous concèderons tout de même quelques mots quant à nous et déjà, nous allons nous excuser quant à cette façon pour le moins incongrue de procéder : ce n'est point notre père (qui est notre père adoptif et qui nous donna notre nom) qui prend plume pour nous et pour cause, le pauvre s'est retiré au monastère depuis plusieurs mois. Notre mère est aussi de santé fragile. Il ne nous reste plus aucun homme pour prendre parole pour nous. Il faudra faire avec, ou ne pas faire.
Nous sommes jeune de dix huit années. Nous avons déjà été mariée et sommes sortie d'un veuvage d'un an il y a quelques mois. Nous avons un enfant de ce précédant mariage, un jeune garçon qui n'a pas un an. Si cela ne vous paraitra pas avantageux, c’est pourtant montre de notre capacité à engendrer.
En plus de nos fiefs, nous amènerons à un mariage la promesse d'héritage d'un vicomté de la part de notre père. Le Vicomté de Gex est en Savoie.

Nous pourrions vous donner d'autres informations, à votre demande, mais faudra t-il nous confirmer qu'un de vos fils est près à prendre épouse pour perpétuer votre nom. Sachez que si la présente peut paraitre froide, c'est que la démarche est pour nous nouvelle et bien incommode.

Dans l'attente,

A. d'A.



- Les détails croustillants viendront plus tard. Au moins, si l’information est erronée, nous ne seront pas ridicules. L'honneur est sauf, pour un premier contact.

Et Ayena, le coeur serré en se rendant compte de ce qu'elle faisait, regarda son messager partir avec le pli.
_________________

- Héraldique > Ayena est habillée par DECO
Alleaume
[ Castel de Maintenon, Sis en Berry ]

* Dans sa grande bâtisse, le Duc en sortait peu ses derniers jours.. A vrai dire il avait quelques préoccupations dans la tête... Il voulait que ses fils trouvent chacun une promise. C'était sa nouvelle lubie, et pas sur qu'il en change aussi vite..Le plus difficile allait sans doute être Alban.. Alleaume avait encore en tête sa sortie spectaculeur alors qu'ils faisaient connaissance avec la famille de Don.. Oui, il s'était sentit honteux pendant plusieurs minutes... Heureusement que Cyo et Yoldur avait été un peu plus correct !

D'ailleurs son cadet, Yoldur avait l'air assez enjoué, et cela semblait réciproque, c'était une excellente chose, deux grosses familles puissantes qui unissaient leurs liens au travers de ce future mariage.. Voila qui était une chose importante.. Il se doutait que les négociations seraient rudes.. Mais il savait ce qu'il voulait.. Et cela ne serait pas difficile à réaliser..

Son fils, Seigneur de Montusson, était le prochain sur la liste, aussi avait-il fait payer des crieurs afin d'annoncer que l'hériter des Niraco cherchait bonne épouse, titrée, et étant prête à s'engager dans une vie de couple, si possible en Berry !
Le Duc était installé dans son fauteuil favoris, lorsque quelqu'un frappa à la porte d'ébène.. Le Duc releva la tête en direction de la grande porte, et un serviteur entra avec une révérence. Il tenait en main une missive qu'il tendait à Alleaume, ce dernier l'attrapa.. *


Merci à vous, vous pouvez disposer.

* La lettre était celle d'un Noble, il reconnu les armes sur le scel.. Il se demandait qui sa pouvait bien être.. Afin de le savoir, il ouvrit rapidement, et il en fit la lecture ! Au fur et à mesure qu'il lisait, un léger sourire pendait au bout de ses lèvres. Il attrapa à son tour un vélin, ainsi qu'une plume et de l'encre afin de rédiger une réponse. *


Citation:
De Nous, Sa Grâsce Alleaume de Niraco, Duc d'Argenton, Chevalier de l'Ordre de Volpone
A vous, Ayena de Talleyrand, Baronne de Crussol, Dame d'Alquines,

Salut & Paix

Baronne, nous avons bien fait réception de la lettre qui est votre. Les rumeurs sont en effet bonne.. Mon fils, Corentin, Seigneur de Montusson, est un jeune homme cherchant une épouse dévouée et avec du caractère. C'est aussi l'ainé de mes fils, et par conséquent, il est l'héritier de mon Duché d'Argenton, je suis donc ravis d'entendre que vous pouvez être héritière d'un Vicomté, ce qui est tout de même assez important.

Notre fils aussi est dans sa dix-huitième année, il n'y aura donc pas de décalage d'âge, cependant Corentin n'a encore jamais eu d'épouse de sa vie, il est donc encore tout neuf, et prêt pour vous si vous souhaitez faire partie de notre famille.. Concernant cette famille d'ailleurs, si vous veniez à l'intégrer vous pourrez voir que tout le monde est très solidaire, c'est un point fort de notre famille, la fidélité avant tout !

Enfant ou pas, cela ne me dérange guère, et comme vous le dites, cela prouve que vous êtes fertiles et c'est tout à votre honneur, vous pouvez me croire.

Concernant tout ce qui est Noblesse, que vous soyez Baronne et future Vicomtesse est fort bien pour notre Enfant, nous n'avons pas d'autres fiefs que celui de notre Grand Duché à donner dans la balance.. J'espère d'ailleurs que vous ne m'en voudrez point.

Pour finir, je vous confirme bien que mon fils est à prendre.. J'aurai une question.. Seriez vous prête à quitter vos terres natales pour vivre prêt de votre future famille ?

En vous souhaitant une bonne réception.


Faict à Châteauroux, le 15 de Juillet 1461

Alleaume



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Ayena
[Languedoc - Chateau de Crussol]

Les marguerites, c'était cool. Ayena était en train d'en broder une flopée sur le bas d'un jupon. Cela l'occupait depuis déjà trois jours et le résultat était très prometteur. Elle piqua le fil et tira une dernière fois. Voilà. C'était terminé ! Ayena prit un peu de recul et hocha la tête, satisfaite. Elle posa son ouvrage et ôta la fleur qui avait servi de modèle de ses cheveux avant de la jeter sur une table. Il faudrait faire monter un bouquet. Et peut être se faire une jolie couronne...

- Donà ?
- Oc ?
- Deux vassaux, pour une bénédiction.
- Encore ? Mais c'est la saison...


Hier déjà, la Baronne avait du bénir le futur mariage de deux de ses gens, c'est-à-dire donner son accord pour un mariage. Cela la réjouissait toujours beaucoup... Avant. Avant que son mari ne meurt. Parce qu'alors la petite gente s'était faite rare, hésitant de demander une chose synonyme de réjouissances à une femme qui portait sur elle la tristesse.

- Bien ! Alors allons-y.
- Il y a aussi du courrier.
- Mh ?


Elle attrape le pli. Scel masculin, rouge. Alleaume ? Vite, elle décachète et s’assied confortablement pour lire tout cela. Au fur et à mesure, la gorge de la jeune femme s'assèche : elle s'était préparée à un refus, net et franc et se voyait offrir une réponse positive. Zut. Il allait falloir qu'elle se remette en question.. Mais pour l'heure, elle avait une bénédiction à offrir.
Ayena s'extirpa avec une grimace de son fauteuil.

- Il va y avoir de l'orage, j'ai la hanche qui bloque...

Elle attrapa sa cane et rejoignit la grande salle où l'attendaient un jeune fille et un jeune garçon.

- Bonjorn ! Soi Ayena, la Baronessa !
- 'Jorn... Anoë e Carlos.
- Bien ! Quora es lo maridatge ?
- La setmanada que ven.
- Bien.*


C'était un mariage rapide. Et pour cause, la petite avait un ventre arrondi. Ayena donna son assentiment pour leur union, tenta de rassurer la petite du regard et finit par leur donner quelques pièces. Vite fait, bien fait.

Après un verre de bière -habitude artésiennes obligent-, Ayena reprit la lettre et se demanda comment elle allait bien pouvoir tourner sa réponse.
Quitter le Languedoc ? Oui. Après tout, il ne lui restait plus grand chose ici. Sinon un fief... Et de douloureux souvenirs. Mais elle avait bien quitté l'Artois pour rejoindre Adrien. Pourquoi ne pas quitter le Languedoc pour rejoindre Corentin ?


- Ha, c'est Montusson, au fait. C'est pas Monte Assis...



De Nous, Ayena de Talleyrand, Baronne de Crussol, Dame d'Alquines,
A Alleaume de Niraco, Duc d'Argenton, Chevalier de l'Ordre de Volpone,

Adissiatz !

Votre Grâce, c'est avec plaisir que nous recevons votre pli nous confirmant que Corentin de Niraco cherche épouse.

Permettez moi de ne pas vous promettre de répondre à des critères qui nous paraissent superficiels : comment assurez que nous avons du caractère ? Qu'est-ce que cela ? Si vous attendez une bru impertinente, contradictoire, qui a réplique à donner sur tout, ce n’est point notre cas et nous ne ferons point l'affaire. Nous sommes plutôt d'un naturel calme et quiet. Nous nous targuons d'avoir assez de conversation pour ne point ennuyer un homme et savons nous plier à des sujets qui plairons mieux à notre futur époux. Cela est sans doute le principal.

Il ne faut point s'excuser de n'avoir qu'un Duché à offrir. Corentin apportera avec lui la jeunesse et la sécurité, la fidélité et la sincérité. Nous ne cherchons rien d'autres dans un mariage qu'une tendresse réciproque qui sera le pilier de notre famille, de la votre. A ce propos, je vais vous poser une question primordiale pour moi : comment sera reçu mon fils chez les de Niraco ? Comment réagira Corentin à cette "preuve" d'un mariage précédent ? Lui en avez-vous parlé ? Comment a t-il reçu cette affaire ? Je ne puis imaginer fonder un foyer où mon enfant ne serait pas considéré comme un être à part entière, à l'égal des enfants qui viendront après un remariage.

Je vais clôturer en vous confirmant ma volonté de rejoindre mon futur époux sur ces terres, Corentin en Berry, si nous donnons suite à nos échanges. Une femme doit être auprès de mari. C'est là son rôle.

A. d'A.





- Bonjour, je suis Ayena, la baronne.
- 'Jour. Anoë et carlos
- Bien ! Quand aura lieu la cérémonie ?
- La semaine prochaine.
- Bien.

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- Héraldique > Ayena est habillée par DECO
Alleaume
[ Castel de Maintenon, Sis en Berry ]

* Quelques jours avaient passé depuis que Alleaume de Niraco avait reçu une lettre du Languedoc, lui expliquant qu'elle avait vu l'annonce d'un fils à marier, en l'occurence, Corentin son ainé, Seigneur de Montusson.
Il était en train de disputer une partie d'échec avec un de ses pages. Il était en train de le mettre en échec, lorsqu'une personne tapa à la porte, et après avoir reçut réponse du Duc d'entrer, ne se fit pas prier.

Il venait d'avoir une réponse de la Baronne, il en était fort content, aussi il retira rapidement la cire, et lu la missive avec grande attention, si bien qu'il ne se souciait même plus de la partie qu'il était en train de disputer. Elle avait l'air assez enjouée d'épouser Corentin, du moins c'est ce qu'il ressentait dans les mots qui étaient les siens.. Il attrapa un vélin et la plume et il commença à rédiger, il congédia avant son page. *


Laissez moi je vous pris, j'ai à répondre à une missive très importante et qui relève de ma vie de famille.


Citation:
De Nous, Sa Grâsce Alleaume de Niraco, Duc d'Argenton, Chevalier de l'Ordre de Volpone
A vous, Ayena de Talleyrand, Baronne de Crussol, Dame d'Alquines,

Salut & Paix !


Nous sommes heureux d'avoir reçu une réponse de votre part et aussi rapidement.
Ne vous méprenez pas, je ne chercher pas une mégère qui se mettra tout le monde à dos, mais plutôt une femme qui n'aura pas peur de répondre en cas d'affront sur elle même. Je veux donc une épouse qui soit intelligente et qui n'ai point peur de dire non, lorsque cela ne lui sied point.

Concernant l'enfant qui est votre de votre précédent mariage, il n'y aura point de problème, il sera reconnu comme un enfant légitime dans notre famille, si tel est votre souhait.
Corentin est quelqu'un de calme et réfléchit, je ne pense pas que cela le dérange, mais dans tout le cas, étant le chef de famille j'aurai dernié mot sur lui. Ayant moi même adoptée une fille, je ne peux que acceuillit votre enfant les bras ouvert.

Corentin est bien entendu au courant que je lui cherche une épouse, cela a d'ailleurs l'impression de fortement l'enchanté de ce que nous avons pu voir. Corentin fait aussi de la politique, il est resté 9 mois a la tête de la mairie de Sancerre et travail souvent au Conseil Ducal

J'attends de vos nouvelles avec impatience, et espérant que vous viendrez nous retrouver en Berry,


Faict à Châteauroux,

Alleaume de Niraco



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Ayena
[Languedoc - Chateau de Crussol]

L'été arrivant, Ayena se voyait occuper à une myriades de petites affaires sur son domaine ou non, et la réponse à Alleaume mis plus de temps à lui parvenir... La jeune femme, peu sûre d'elle en réalité, avait envoyé quelques courriers à des connaissances et amis pour leur demander ce qu'il savaient de la famille de Niraco. Le temps de rédiger tout cela et de l'envoyer puis elle se mit enfin à l'ouvrage, persuadée qu'il fallait obtenir d'avantage d'informations sur son éventuel futur époux. Et aussi, elle voulait se dévoiler un peu plus. Pour éviter toute mauvaise surprise si l'affaire venait à être conclue.




De Nous, Ayena de Talleyrand, Baronne de Crussol, Dame d'Alquines,
A Alleaume de Niraco, Duc d'Argenton, Chevalier de l'Ordre de Volpone,

Adissiatz !

Votre grace, ne pensez vous pas qu'en cas d'affront sur notre personne, Corentin serait à même de nous seconder et de nous soutenir ? N'est-ce point aussi de la responsabilité de l'époux que de prendre garde à la réputation de sa femme ?
Vous me parlez de votre fils comme d'un homme politique. Il doit être apprécié de ses contitoyens. Il sera sans doute un moteur de l'intégration de son épouse dans un Duché qui lui sera étranger... Ne pensez-vous pas ? Corentin serait-il à même de se porter garant pour une épouse étrangère à son environnement ? Comprenez que c'est primordial pour nous : si nous épousons votre fils, nous partirons loin de notre fief, de notre entourage, de nos habitudes. Il faut que nous ayons l'assurance que nous serons bien reçue.

Nous ne souhaitons pas que Charles Madrien Desage Talleyrand devienne un de Niraco : il est l'héritier de feu son père, un homme du Lengadoc, et devra se retrouver dans ces racines. Nous ne demandons point qu'il devienne le fils de Corentin. Nous espérons qu'il sera considéré comme tel. La nuance est certes infime, mais nous avons éprouvé un profond amour pour le père de notre fils et Madrien est la seule chose qui nous reste de notre défunt époux. Aujourd'hui, nous offrons à nouveau notre main, mais notre coeur et ses blessures ne seront libérés qu'avec le temps et la tendresse d'un époux attentif.
Peut être serait-il à propos que de faire lire mes missives à votre fils pour obtenir un quelconque avis de sa part. Votre démarche est celle d'un père protecteur et elle est respectable, mais nous serions curieuse de lire quelques mots du principal intéressé. A défaut, peut être pourriez vous nous le décrire ? A quoi ressemble le Seigneur de Montusson ?

Et avant que vous nous retourniez la question, nous allons nous essayer à un auto-portrait.
Nous ne sommes pas grande, mais de stature convenable : la grossesse a souligné nos formes maternelles. Nous aimons à nous vêtir richement et à la dernière mode et n'avons pour cela pas grand mal : nous dirigeons un atelier de confection connu sous le nom de DECO où évolue entre autre le Maitre de la Garde Robe Royale, une notre amie.
Nos cheveux sont bruns et nos yeux d'un bleu foncé. Notre peau est claire.
Notre démarche est tourmentée par une jambe qui rencontra plusieurs coups d'été, un mauvais matin. Nous boitons. La douleur est vive et nous force à ne point garder trop longtemps une station debout, mais notre esprit est sauf et assez agile pour compenser ce défaut qui n’est point de naissance.

Nous attendrons impatiemment de vos nouvelles et pensons à joindre à note future missive un plis dédié à Corentin de Niraco en personne.

L'On vous veille, ainsi que votre famille.




Boiteuse et encore amoureuse de son défunt mari... Comment allait réagir le Duc ?
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- Héraldique > Ayena est habillée par DECO
Alleaume
* la journée d'hier avait été plutôt calme.. Alors que ce matin là, il revenait d'une partie de chasse avec son frère Mansart, et le dernier de ses fils Alban, qui séjournait à présent dans son Château dans le fief de son père. Ils avaient donc chassés le gibier.. Il avait attrapé deux faisans, son frère trois lièvres, et Alban un poulet.. Voila qui servirait pour le repas de se soir, de la bonne viande bien fraiche !
Une fois cette activité ludique terminé,le Duc s'enferma dans ses appartements - comme à son habitude -, et il commença à éplucher ses correspondances.. Un courrier du Procureur.. Un autre de la Juge hmmmm.. Il se frottait le menton tout en regardant les sceaux de chacun.

Il arriva enfin à une lettre qui lui fit un peu plus plaisir. C'était la Baronne qui lui avait écrit il y avait plusieurs jours maintenant. Il avait presque craint qu'elle ai mit un terme à la correspondances.. Mais il n'en était rien, alos il ouvrit la lettre sans plus attendre, et il en fit la lecture. Une fois finit, il prit sa plume afin de lui faire une réponse.. *


Citation:
De Nous, Sa Grâsce Alleaume de Niraco, Duc d'Argenton, Chevalier de l'Ordre de Volpone
A vous, Ayena de Talleyrand, Baronne de Crussol, Dame d'Alquines,

Salut & Paix !

Chère Baronne,

Avant toute chose, cela me fait plaisir de recevoir une réponse de votre part.
Pour ce qui est de votre protection, Corentin étant un homme engagé dans des forces armées saura se montrer sécurisant à votre égard, ce qui me semble être un minimum pour un mariage.

Bien sur que Corentin vous aidera à vous intégrer. Et si vous devenez ma brue, vous pouvez avoir confiance en moi pour vous soutenir et vous faire une place dans la cité. Nous sommes une famille très porté sur l'acceuille des personnes.

Je comprends vos craintes, mais je suis là pour les rassurer. Concernant votre enfant, il sera acceuillit avec chaleur et gentillesse. Vous pouvez me croire, il ne sera en rien renier.
Je n'ai pas montrer nos lettres à Corentin à vrai dire, mais si vous y tenez je lui ferai voir.. Je vais aussi lui demander de vous contacter, mais il est quelques peu occupé ses derniers jours.

Pour vous décrir mon fils, il a les yeux verts de sont père, brun, de bonne taille, la peau blanche, un très beau garçon se 18 ans je dirai.. Mais je ne dis pas cela car c'est mon fils, il a le charme de son père, comme son frère cadet d'ailleurs.

C'est une bonne idée de votre part, de lui écrire directement une lettre, au moins vous pourriez commencer à converser de tout, de rien, et de votre avenir ensemble !

Faict à Châteauroux,

Alleaume de Niraco




* Le Duc replia ensuite la lettre et y fit fondre la cire avant de la marquer de son scel. Il avait vraiment envie que cette jeune femme rencontre son fils, elle lui paraissait pleine de valeurs et d'attention.. C'était à n'en pas douter un bon parti !
Une fois finit, il fit appeler un messager afin qu'il transporte la lettre jusqu'au Sud. *

_________________
Ayena
[Sur la route de la Franche Comté où se déroulent des joutes]

- "Chère Baronne" ?

C'était familier comme apostrophe, nan ? Ayena se mordit la lèvre inférieure, se demandant le message que voulait lui faire passer Alleaume. Il aimait bien Ayena. Ca devait être ça... La Baronne, soucieuse, se demanda si cela était réciproque. Aimait-elle bien le Duc ? Et puis, avant tout, quels rapports devait-on entretenir avec son beau père ? Amical ? Tst... C'était difficile tout cela. Ayena était pour le moins dubitative face à ce qui était en train de s'installer doucement. Elle n'avait jamais eu de belle famille. Elle ne savait trop ce que l'on pouvait attendre d'une brue. D'ailleurs, elle trouvait étrange qu'Alleaume laisse si peu d'initiative à Corentin. Peut être le jeunot n'était-il point habile à manier la langue à destination d'une femme ? Ou bien n'en avait-il rien à faire, de sa future épouse ? Tout cela angoissait Ayena. Et il ne lui en fallait plus beaucoup, à la petite pour angoisser : se prendre en main n'était pas simple. Et elle avait vécu tant de désillusions qu'elle se méfiait à présent. Hop, elle se marie ? Hop, le mari meurt. Ça refroidit et après on réfléchit à deux fois avant de s'engager sentimentalement : ça fait trop mal, de souffrir.

En deux cahots de la route, la jeune femme posa son écritoire sur ses genoux et se mit à écrire. Elle avait eu de la chance de recevoir la lettre d'Alleaume juste avant son départ pour les joutes de Franche Comté où elle allait retrouver sa soeur Carlotta Isabèl Colombe de Volpilhat-Talleyrand où elle comptait bien parler de Duc d'Argenton.






De Nous, Ayena de Talleyrand, Baronne de Crussol, Dame d'Alquines,
A Alleaume de Niraco, Duc d'Argenton, Chevalier de l'Ordre de Volpone,

Adissiatz !

Vous semblez prêts à nous accueillir dans votre famille, dans vos domaines et votre hospitalité est sécurisante. Vous êtes rassurants et nous vous en remercions.
Vous savez ce que nous avons à offrir, nous savons ce que vous offrirez pour votre fils. Les grandes lignes sont à notre avis tracées et il ne reste plus qu'à Corentin qu'à s'impliquer dans cette éventuelle union. Pour ce faire, et l'encourager à prendre contact avec nous, nous joignons un pli à son adresse. Nous aimerions qu'il s'implique dans cette entreprise.

Dans l'attente,

A. d'A.



Et joint à cette missive, un autre pli cacheté de rouge. Les mots ont été choisis avec soin. C'est qu'une femme se torture l'esprit pour un rien.



De Nous, Ayena de Talleyrand, Baronne de Crussol, Dame d'Alquines,
A vous, Corention de Niraco, Seigneur de Montusson,

Adissiatz !

Votre père le Duc d'Argenton et nous même échangeons depuis quelques semaines. Il veut vous marier. Il semble que nous soyons un parti intéressant et que Sa Grâce envisage sérieusement de vous unir à notre personne. Sans doute vous êtes vous déjà fait une idée de notre personne et serions curieuse de savoir en quels images.

Nous savons de vous fort peu de chose, à savoir que vous êtes un homme politique de terrain, que vous avez le même âge que nous, et que vous êtes d'un bon caractère. Pour nous, nous avons peu d'expérience en politique, mais avons déjà été plusieurs fois conseillère de bourgmestre de Montpelhièr, Porte Parole du Conseil Comtal du Lengadoc et Comtesse Consort. En effet, nous avons été mariée quelques mois à un homme dont nous avons hérité après sa mort. Nous sommes veuve depuis plus d'un an et avons un jeune garçon issu de ce mariage. C'est dans cette situation délicate que nous cherchons à nous unir à nouveau : nous aimerions que notre fils grandisse dans un environnement prospère où il pourra apprendre les armes, éventuellement.
Nous sommes de bonne nature, conciliante, souriante, et surtout prête à construire un nouvel avenir et une nouvelle famille. Nous seront fidèle puisque cela est dans notre tempérament et ferons de notre mieux pour que la relation avec notre futur époux se construise petit à petit sur une base de respect et, plus tard, de tendresse. Comment voyez-vous le mariage pour votre part ?

Nous ne savons ce que vous attendez d'une épouse, mais sommes prête à répondre à vos questions en toute franchise par retour de messager. Vos plis nous trouverons en Franche Comté où nous assistons à des joutes d'été.

Avec sincérité,

A. d'A.

A. d'A.


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- Héraldique > Ayena est habillée par DECO
Ayena
[Franche Comté - Quelques jours après la discussion avec Carlotta Isabèl]

C'est avec une certaine incrédulité mêlée d'aigreur que la jeune femme repris la plume sans avoir attendu de réponse. Et c'est le père du jeune homme qui fut le destinataire du pli, à défaut d'avoir eu un signe de vie de la part de Corentin.
En plus de la réaction de sa petite soeur, c'étaient les amis d'Ayena qui se rebiffaient et qui se mettaient à chercher de meilleurs partis qu'un berrichon.






De Nous, Ayena de Talleyrand, Baronne de Crussol, Dame d'Alquines,
A Alleaume de Niraco,

Adissiatz.

Messire, nous avons parlé à notre entourage de nos échanges : il est bon de se forger une opinion sur une personne inconnue par le biais d'amis qui connaissent cet inconnu.
Il apparait que vous n'êtes point un Duc reconnu par la héraulderie du Royaume de France. Accepter une union avec votre fils serait nous fourvoyer et renier les valeurs qui sont nôtres.
Nous sommes fâchée que vous ayez tenté de nous tromper en ne nous exposant pas sincèrement votre condition. Cela est indigne et nous osons dire ce jour que votre comportement est tout sauf du vivre noblement, et pour cause.
Nous vous laissons dire à votre fils que nous ne lui donnerons pas notre main pour la condition qu'il n’est point noble et que ce n'est sûrement pas par nous qu'il accèdera à la noblesse. D'autre part, il nous semble judicieux de lui conseiller d'être un peu plus investi dans une future union, si un jour une femme voulait s'unir à lui.

A. d'A.



Elle ne termina pas en demandant une réponse. Elle fut même assez fière de la pique à l'égard du jeune homme qui aurait du être le futur époux.

Qui s'y frotte...

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- Héraldique > Ayena est habillée par DECO
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