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[RP] De rouille et d'émeraude

Shirine
Citation:
    Une lettre au vent, que tu croiras avoir rêvée... La mer effacera l'encre.

    J'ai quitté le père de mon fils pour des raisons bien complexes que je n'ai pas envie d'évoquer dans ma lettre, et je suis rentrée à Genève avant hier. J'ai retrouvé le Lion de Juda.

    J'essaye de retrouver ma vie d'avant. Celle qui me rendait la plus heureuse finalement. Aimer me fait trop de mal pour continuer à cultiver ce sentiment. Je préfère l'inconscience de la vie au jour le jour et des aventures d'une nuit. C'est tellement plus facile...

    J'ai espéré l'amour inconditionnel, j'ai rêvé le bonheur familial, je n'ai récolté que souffrance et déception. Je ne suis pas faite pour ça. Quand j'aime les hommes ils ne me le rendent pas. Soit ils en aiment une autre, soit ils essayent de me changer. Parce que je ne suis pas assez bien.

    Aimer, c'est un combat qui n'est pas le mien... Je choisis les armes et le sang, pour oublier.



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Shirine
Citation:
    Voilà bien longtemps que je n'ai eu la chance de te voir et de partager un verre avec toi. Je sais pourtant que tu n'es pas loin. Pourquoi je ne te croise jamais ? Cherches-tu à m'éviter ?

    Je n'ai pas oublié nos conversations sur nos attentes mutuelles l'un de l'autre.

    Après tout ce temps passé, peut-être pourrions-nous en rediscuter...

    Bises affectueuses,

    S.

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Shirine
Citation:
    Tout disparaîtra. Rêves et pensées son éphémères.

    Un jour je l'ai vu, j'ai rapidement su que...
    Je l'aime à mort, mais pour la vie. On se dira non, à la vie à la mort. Et même en sachant qu'on a tort, on ne changera pas la vie donc comme tout le monde je vais en souffrir jusqu'à la mort.

    Je voudrais être son ombre, et je le déteste même au bout du monde. Qu'il y reste.
    Je l'aimais tellement, que je l'aime encore. Je n'aurais pas le choix, jusqu'à la mort.

    Un jour je le reverrais. Tout repartira de plus belle. Je sombrerais.

    Je l'aime à mort, je l'aime à mort... Jusqu'à la mort.

    Malédiction ou épreuve divine ?

    Shirine

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Shirine
Citation:
A Dame Alix de Niraco,

    Sachez que ce fut un réel plaisir de discuter avec vous lors du banquet de l'Indépendance du Berry. Vous êtes d'une très agréable compagnie.

    Je souhaite que nos chemins se recroisent et que nous puissions faire plus ample connaissance.

    Dans l'attente, que Dieu vous garde.

Shirine

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Shirine
Citation:
    A Sigfred de Noldor,

    Messire ?

      Je ne sais quel titre vous convient moi qui suis si peu commune aux coutumes de la noblesse. Pardonnez mon impolitesse, si toutefois il y en avait une, elle n'est pas volontaire.

      Je tiens à vous remercier une fois de plus pour la gentillesse avec laquelle vous avez accepté de me prêter un vêtement de change afin de ne pas rester ridicule avec une tâche de vin sur ma robe au milieu de toute la noblesse berrichonne.

      Je ne suis pas digne de posséder une telle splendeur, c'est pourquoi je tiens absolument à venir vous la rendre dès que cela me sera possible. Je suis partie vers d'autres combats d'indépendance et de liberté, mais je reviendrais en Berry si jamais ce dernier venait à avoir besoin de moi, mais aussi pour vous rendre ce qui vous appartient.


    Sigfred de Noldor, vous fûtes d'une très agréable compagnie. Et dans l'attente du plaisir de vous revoir, que le Très Haut vous garde.

    Shirine

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Shirine
Citation:
    Tu m'excuseras pour le temps de réponse. C'est que j'ai lu et relu ta lettre, de haut en bas et de bas en haut, en diagonale, à l'envers... Dans tous les sens, avant de me faire une raison : je ne suis pas sure de tout comprendre.

    Au moins, j'ai de tes nouvelles.

    Je me suis aussi fait une autre raison depuis ce courrier : je ne vous reverrais sans doute jamais. La vie sur les flots seuls avec vos enfants semble vous combler bien davantage qu'entourés de gens à Genève. Je peux le comprendre. Mais cela me rend si triste.

    Tu parles de ces souvenirs comme s'il n'y en aurait jamais d'autres. Tu parles de jours comptés... On dirait une lettre d'adieu.

    Si tu as eu ta vengeance j'en suis heureuse. Je n'ai pas oublié l'aide que je t'ai proposé, j'aurais vraiment voulu t'aider. C'était inutile d'essayer de me protéger, je suis née pour mourir et le jour où le Très Haut décidera de ma fin, il aura une très bonne raison pour cela.
    Mais si cette terrible chose doit se savoir et que nous perdre est inévitable, pourquoi ne pas nous le dire ? Je préférerais l'apprendre de toi, mais ne dramatise pas les choses, tu ne peux pas deviner l'avenir.

    Puis-je te demander une chose au nom de l'affection que tu me portes ?
    Ouvre-toi à moi avec sincérité et ne me cache plus rien. Fais-le avant que l'un de nous ne s'en aille. Qu'as-tu à perdre si nous ne devons jamais nous revoir ?

    Avec tout mon amour et bien plus...

    S.

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Shirine
Citation:
    Merci pour ta franchise.

    Bien qu'elle m'amène à la conclusion qu'on ne peut faire confiance à personne au fond et que j'ai raison de rester aussi seule si même toi tu m'as laissé être un des instruments de ta vengeance.
    Je n'avais pas besoin de cette lettre pour savoir quel homme mauvais pouvait être Sembre. Et au fond à quoi tout cela t'a servi à part à te donner la satisfaction de lui avoir pourri la vie. Au passage, tu t'es servi et tu as menti à des gens qui savaient quel homme bien tu étais et qui défendaient tes qualités pendant que tu te servais d'eux et de leur naïveté.

    Je ne te détesterais pas, parce que ça te donnerait raison. Malgré ma tristesse et ma déception, je continue à penser que tu n'as pas un mauvais fond et que tu ne l'as pas fait contre moi, que tu avais même des remords à me mentir. A l'époque on se connaissait à peine, tu m'aurais peut-être mise dans la confidence si on se connaissait depuis plus longtemps. Et je t'aurais dissuadé de le faire.

    Que puis-je dire après tout ça ?

    Je t'ai toujours aimé, j'ai toujours cru en toi, j'ai toujours pensé que tu aurais fait un bon Sicaire si tu étais moins rancunier, moins cynique et défaitiste.

    J'essaye de continuer à avancer. Je traîne ma carcasse comme un ignoble fardeau. Maintenant j'ai un fils, je n'ai plus le droit de me dérober à la vie. Je dois rester debout même si tu viens de me mettre un coup de massue.

    Me caches-tu d'autres choses ? Déballes tout pendant que nous y sommes.

    S.

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Shirine
Citation:
    Devons-nous avoir encore cette discussion ? Oui des Sicaires ont cru en toi et t'ont défendus sans doute pas comme tu l'espérais. Quand à moi, est-ce que je mérite vraiment le titre de seule Chevalier volant à ton secours ? Je pense que rien n'arrive vraiment par hasard et il y a du positif à ce que tu ne sois pas devenu Sicaire au final, tu ne te retrouves pas entouré de faux frères n'est-ce pas ? Tu vis avec la femme que tu aimes et vos enfants. Plains toi.

    Nous ne nous comprenons jamais ? Toi qui dit que nous sommes si semblables ? Il faudrait savoir !

    Et non ce n'est pas la victime que j'ai aimé en toi. C'est toi qui cherche à en être une. A tout prix. Je ne t'ai jamais vu ainsi. Si tu cessais de voir le mauvais partout tu le saurais. Je suis d'ailleurs sure que tu le sais. Tu veux juste m'entendre dire que tu as tord, que tu es quelqu'un de bien, que je t'aime tel que tu es, que ça a toujours été le cas... Voilà, tu les as ces mots que tu cherches tant. Tu en veux d'autres ? Dis-le. Mon vocabulaire est plutôt riche.

    Et je t'ai remercié pour ta sincérité, je n'ai pas dit que je ne voulais plus entendre parler de toi. Je t'ai blessé ? Ah pardon, pourtant je ne t'ai pas menti. Je n'attends que de l'honnêteté de la part des gens qui me sont chers, mais j'ai aussi le droit d'en souffrir, c'est le prix à payer et je l'accepte.
    Pourrais-tu me rayer de ta vie, après tout ça ?

    Ne cesse pas de m'écrire, tes lettres sont un salut, quoi qu'il y ait dedans...

    S.

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Shirine
Citation:
    Putain, cette lettre, je ne sais pas combien de fois je l'ai recommencée Il m'a fallut du courage pour l'écrire, je sais pas si tu le sentiras...

    Tu l'as deviné. Je sais que tu l'as deviné, faudrait que tu sois vraiment crétin pour ne pas l'avoir compris. Et je sais que t'es pas crétin. Alors pourquoi tu as continué à m'écrire alors même que tu sais que je crève de ne pas être avec toi, que je crève de t'aimer plus que de raison. Bordel comme je voudrais m'arracher ce coeur qui ne bat que pour toi depuis si longtemps. Pas depuis le jour de notre rencontre, mais presque. Tu le sais et tu me laisses t'aimer et souffrir comme si tu n'avais pas deviné. Pourquoi tu me tortures ? Pourquoi j'ai si mal de t'aimer, pourquoi je ne peux pas t'oublier ? Tu es pourtant si loin. Je ne t'ai pas vu depuis si longtemps. T'ai-je déjà serré dans mes bras autre part que dans mes rêves ?

    Tu me dis que tu tiens à moi, tu m'as écrit nos souvenirs, ton souffle à mon oreille, mes cheveux sur tes lèvres, tu me dis que tu me caches des choses que tu te caches à toi aussi... N'as-tu pas conscience parfois du mal que ça peut faire de lire ça. D'espérer comprendre entre les lignes des choses qui n’existent sans doute pas. Ou ça te plait que je puisse t'aimer tellement, que tu ne veux pas me voir cesser d'être si intéressée...
    Plusieurs fois tu as voulu ne plus me parler pour ne plus me faire de mal, tu es toujours revenu. Plusieurs fois, j'ai voulu ne plus te parler pour ne plus souffrir mais tu m'as tellement manqué que je suis toujours revenue...

    J'ai si mal, comme j'ai mal...

    Au fond je crois que mes sentiments sont partagés. Mais que tu aurais trop peur de quitter ta stabilité actuelle pour tenter quoique ce soit avec quelqu'un qui te ressemble tant. Ce serait si difficile, si fatiguant... Si dur de te voir et te supporter deux fois tous les jours.
    Cela ne pourrait-il pas être tellement passionnel et déchirant ? Tellement beau que la terre entière pourrait nous envier.
    Je le crois ? Suis-je juste en train de l'espérer ? Tu ne l'avouerais jamais de toute façon... Je ne le saurais jamais. Il faudrait qu'elle soit morte pour que je le sache. Tu nous laisserais une chance.

    Que ne ferais-je pas pour toi ? Je me jetterais dans le feu pour toi, je soulèverais des armées, me jetterais sous leurs épées, je m'égorgerais ou me noierais si tu me le demandais, je ferais tout ce que tu pourrais vouloir de moi... Je ferais tout...

    Je sais, j'ai trop bu. A l'heure où je t'écris j'ai du mal à tenir debout. Mais j'ai puisé le courage de tout dire grâce à l'alcool. C'est maintenant ou jamais, je ne pouvais pas continuer à vivre sans que ce soit clair. Pouvons-nous continuer à faire semblant qu'il n'y a rien de plus que de l'amitié ?

    Je t'en prie, ne me répond pas si c'est pour me dire que mes sentiments ne sont pas partagés, que tu l'aimes elle mais pas moi. Je préfère ton silence. Je préfère ton silence à jamais. Ne me réponds jamais si tu ne décides pas de me dire au moins que je ne te laisse pas insensible. Que si tu le pouvais, tu serais avec moi. Elle ne le lirait jamais, je ne le lui dirais jamais, je ne le dirais jamais à personne. Ca resterait entre nous. Ce ne serait que des moments hors du temps qui ne feraient que nous appartenir. A qui ferions-nous du mal si personne ne le sait ? Je pourrais être prête à te partager si tu me le demandais mais je ne peux plus faire semblant de ne pas t'aimer au delà du raisonnable...

    Quoi qu'il en soit, j'ai toujours été sincère avec toi. Pas toujours tendre, mais c'est parce que je suis directe, et franche. J'aime comme ça. J'aime pleinement ou pas du tout. Et toi je t'aime. Comme jamais je n'ai aimé, et comme je n'aimerais peut-être jamais. Parce que j'ai le sentiment d'avoir trouvé mon double, mon moi, celui qui me révèle vraiment, celui que me force à sortir mes tripes, à ne pas mentir, à dire. Nous parlions chacun de notre raison de nous lever le matin, nous pourrions être cette raison mutuelle, si tu n'avais pas peur.
    Et si je ne la respectais pas, je n'aurais aucune honte à tout faire pour que tu sois miens, juste miens, j'aurais été l'assassiner sur le champs parce que je sais qu'elle est un obstacle. Tu m'aimes, peut-être, tu l'aimes plus que moi, c'est ce que tu crois. Est-ce qu'elle te comprend comme moi je te comprends ?

    Parfois tu as voulu être franc réellement, tu as voulu t'ouvrir sans détours parce que je te l'ai demandé. La réponse qui a suivit ne t'a pas toujours plu. Parce que je n'ai pas toujours su trouver les mots, parce que je ne sais pas les trouver. Parce que parfois je suis une bête féroce, parfois je suis une sainte. Je suis infiniment de choses... Celle qui méprise, celle qui blesse, celle qui aime, celle qui cherche, et elles toutes ensemble.

    Sois imprudent, tout n'est pas fragile. Tu es sacré. Et le plus important n'est pas ce que tu es, mais ce que tu as choisi d'être. Ce que nous avons choisi d'être. Et moi j'ai choisi d'être avec toi pleinement, sans mensonges et sans faux semblants, ou de ne plus l'être du tout. Peut m'importe tout le reste. Et si Deos m'entend, je sais qu'il comprend ce que je ressens, et s'il ne comprend pas, je l'emmerde. Oui je l'emmerde, il peut aller se faire voir, tous ceux qui me diront que ce n'est pas raisonnable ce que je fais, je les emmerde et qu'ils aillent se faire voir. Se faire voir loin de moi, très loin.

    Ca me déglingue de t'aimer. Ca me perfore, de part en part, c'est comme un torrent dans mes veines. Ca m'est tombé dessus, sans crier gare. Un truc dément. Un truc qui trompe la vie, qui sauve la mort.
    Je voudrais qu'on remonte les escaliers en courant, qu'on catapulte tous nos rêves. Que tu me fasses l'amour jusqu'à l'aube et pendant deux milles ans. Que le soir, au soleil couchant, on se fasse des serments. Je voudrais partager tes nuits. J'ai tant besoin de me noyer dans tes bras, sous tes caresses et tes baisers...

    Pardon, pardon de t'écrire tout ça. Je t'en prie ne me réponds pas si ce n'est pas en échos à ce que je viens de t'avouer. J'en mourrais de honte. Je préférerais croire avoir rêvé t'écrire plutôt que de me me heurter à la réalité de l'absence de tes sentiments.
    Putain je suis folle, je suis folle de faire ça, mais je dois le faire. Je t'aime, je t'aime, oui je t'aime. Et tu le sais, tu le sais, tu le sais depuis si longtemps, pourquoi tu ne m'a pas repoussé, pourquoi tu as voulu continuer à me parler à moi, à m'avouer des choses que tu ne lui avoues pas à elle. Pourquoi tu me fait croire que je suis unique, pas comme les autres, que je te suis si semblable, pourquoi j'espère comme une débile... Pourquoi toi ? J'en sais rien. Je t'ai dans la peau, je t'ai dans la tête...

    Là, c'est moi toute entière que je mets à nue. Devant toi. Les cartes sont dans tes mains. Je sais lesquelles tu vas choisir, mais au moins aurais-je eu des couilles que tu n'auras peut-être pas. Si tu veux en entendre plus, je t'en dirais plus.

    S'il te plait, ne sois pas lâche...

    S.


Merci à Fauve et "Grenade" de Bruno Mars pour m'avoir inspiré cette lettre.

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Shirine
Citation:
    Un an jour pour jour que nous nous sommes vus pour la dernière fois. C'était le 11 octobre 1460, tu étais entré dans la taverne où j'étais à Genève, seule, tu m'avais juste embrassée sur la joue en me disant que tu étais heureux pour moi avant de repartir dans le soir.


    Funeste anniversaire...

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Cherche joueur pour incarner le fils de Shirine, 1 an => MP
Shirine
L'écriture est tremblante.

Citation:
    Quoi t'écrire après ça ? Quel avenir pour notre relation ? Serait-il possible de continuer à nous écrire des banalités ? Serait-ce raisonnable de nous écrire des lettres d'amour ?

    D'abord merci. D'avoir été sincère.
    Et pardon. D'avoir cru que tu serais lâche.

    Je ne sais plus quoi te dire désormais... Je pense que j'ai tout dit, jusqu'à proposer de te partager avec elle. Tu m'as répondu que nous ne nous reverrions sans doute jamais. C'est la deuxième fois que tu me dis ça en l'espace de quelques semaines.
    Je ne sais plus si c'est parce que tu es en danger de mort ou si c'est parce que tu ne veux pas rentrer par crainte de me croiser. La distance a cela de bon qu'on ne peut pas céder à la tentation. Et les mots ne sont que des mots... Les gestes, les actes, ont tellement plus de sens et de valeur...

    Peut-être le temps est-il venu de mettre un point final à notre histoire, quoi qu'elle ait été : amitié, amour... Puisque tu ne sembles pas me laisser d'espoir.

    Alors, Adieu.
    Adieu, borgne, manchot, bardé de cicatrices visibles et invisibles, qui se trouve si laid qu'il ne comprend pas que je puisse l'aimer à ce point.
    Adieu, mon semblable.
    Adieu, je ne saurais jamais si j'aurais pu te rendre aussi heureux qu'elle le fait.
    Adieu, parce que ce que j’espère est impossible...

    Si tu devais mourir, j'aurais voulu que ton dernier souffle soit mien.

    Je t'ai


Le dernier mot incomplet est particulièrement tremblant et suivit d'une grosse tâche d'encre.
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Cherche joueur pour incarner le fils de Shirine, 1 an => MP
Shirine
Genève, 19 Octobre 1461

Citation:
    A Christopher Daemon Watson,

    De Shirine, Membre du Consistoire, Humble citoyenne de Genève,


      J'ai bien retenue votre demande d'échange d'otage, et je me permet d'y répondre à titre personnel.
      Je crois malheureusement qu'il n'est pas envisageable que vous remplaciez votre Lord, bien que cela me coûte de le dire, il a, selon mes comparses, une grande valeur pour négocier, sans doute bien plus que vous ne vous en déplaise.

      Cela dit, puisque vous vous proposez gentiment, il ne serait pas de bon ton de vous envoyer bouler. J'encourage la prise d'initiatives voyez-vous. A cela, je peux vous proposer un échange contre Hobb. Nous nous le farcissons déjà presque tous les jours de l'année à Genève, tout le monde rêve de le voir partir, je ne comprends même pas la débilité de le retenir en otage ! C'est insensé... On a pas besoin de ça pour le faire rester en plus, tellement il s'accroche comme un bigorneau à son rocher. Et entre nous, est-ce que vraiment les hautes autorités impériales se soucient de lui... ?

      Alors cher Christopher Daemon Watson, si vous acceptez cet échange, j'accepte de vous servir personnellement le whisky que vous affectionnez (j'ai des amis qui reviennent bientôt d'Irlande je serais approvisionnée) et je vous teindrais moi même compagnie avec grand plaisir.



    Que Deos vous protège,

    Shirine

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Cherche joueur pour incarner le fils de Shirine, 1 an => MP
Shirine
Genève, 25 Octobre 1461

Citation:
    A Christopher Daemon Watson,


      La loi de Dieu dites-vous ? Non, il s'agit là de la loi des Hommes. Deos ne peut avoir de préférence, nous avons chacun notre importance à ses yeux, et même aux défenseurs de la vraie foi il soumet des épreuves. Il ne nous épargne pas plus que les autres vous savez...

      Ne pas se sacrifier pour un frère d'arme quel qu'il soit est bien là mentalité qui m'était devenue étrangère. J'avais oublié qu'en dehors de Genève, le monde est bien différent et souffre de nombrilisme chronique... Cela dit, que votre bonté à mon égard puisse être limitée, je le conçois. Après tout, ne sommes-nous pas ennemis ?

      J'ai déjà pris en otage bien des hommes, peut-être pourrais-je le faire avec vous, sans échange contre un autre...
      Mais je m'avère être une geôlière fort douce et de bonne compagnie. Vous gagnerez surement à vous laisser faire. Et mes captifs repartent toujours au petit matin, avec peut-être quelques ecchymose, mais rien de bien méchant...



    Que Deos vous protège,

    Shirine

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Cherche joueur pour incarner le fils de Shirine, 1 an => MP
Shirine
Genève, 28 Octobre 1461

Citation:
    Je vais être encore plus facile à retrouver maintenant que vous détenez mes deux identités.

    Je me découvre des ennemis tous les jours et je me demande ce qui vous pousse à me balancer toutes les informations que vous semblez détenir sur ma famille. J'ai l'impression que vous avez un service à me demander et que vous n'avez pas envie de me revoir juste pour le plaisir des retrouvailles.

    J'utilise bien ma langue et mes poings, mais je n'apprécie pas vraiment d'être caressée comme une chienne en espérant obtenir quelque chose de moi.
    Parlez plutôt sans détours, vous aurez bien plus de chances d'arriver à vos fins. Je n'aime pas la langue de bois, je préfère la franchise.

    J'aurais un réel plaisir à vous revoir si vous m'épargnez les excès de civilité.

    A vous relire avec des mots plus directs.

    Shirine

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Cherche joueur pour incarner le fils de Shirine, 1 an => MP
Shirine
Citation:
    Cher Hibou,

    Toujours aucune trace d'une de vos plumes à Arles, ni de celles de ma cousine. M'auriez-vous oubliée ?

    En attendant votre visite, j'aurais un service à vous demander et si vous aimez jouer les trouble-fête je suis sûre que vous allez accepter.

    Je vous expliquerai dans mon prochain message si jamais j'ai piqué votre curiosité.

    Shirine

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