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[RP] A flanc de colline

Melyana
Elle posa son regard sur les deux hommes, elle leur sourit se disant que la nourriture attirait toujours telle une ruche emplit de miel attirait les abeilles.


Elle posa son regard d'émeraude sur Du' un sourire tendre pour l'homme qui avait prit une grande place au creux de son cœur, une pensée s'envola pour les deux soirées précédentes, elle en rougirait presque...


Hé bien je vais vous dire que ce n'est pas moi qui est tout ramené mais Virginie alors je tiens à la remercier du fond du cœur!!



Elle installa les assiettes les remplissant comme elles se devaient, puis s'installe en bout de table.


Hé bien le bon appétit à vous tous!!



Elle regarda son assiette un instant, puis leva le nez à nouveau vers la tablée, elle était reconnaissante du mal que se donnait chacune des personnes investi dans le projet.


Merci à vous encore pour tout ce que vous faites en cette demeure, et j'espère que cette dernière nous apportera beaucoup de bonheur!!


Sur ces derniers mots par réflexe elle posa sa main sur celle de Du', elle le souhaitait oui ce bonheur et du fond du cœur.

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Melyana
Petite parenthèse HRP: Je me permet ce jour de faire avancer le RP afin de ne pas générer une lassitude autour d'un même rp


Quelque Semaines plus Tard..


Les travaux avaient été achevés dans la gaité, et doucement la demeure avait prit forme et elle pouvait désormais porter le nom de demeure, et elle voyait maintenant défiler ceux qui donnerait une touche plus accueillante à la demeure.


Passant la porte, elle sourit devant les meubles qui prenaient leur place, les ustensiles nécessaire à un quotidien..


Un regard pour la grande pièce elle était satisfaite du résultat de leur labeur commun, le bois avait repris sa couleur dorée, la tablée avait retrouvée jeunesse d'antan, et l'âtre se voulait à nouveau prêt à accueillir de nouvelles flambées






Elle traversa la pièce passant dans celle qui était la cuisine, le soleil du printemps venant illuminer l'ensemble lui procurant une sérénité, lui dévoila l'endroit ou elle aimerait y préparer les bons repas





Elle était satisfaite du résultat et ne manquerait pas de remercier les personnes ayant contribué à réaliser son rêve, se détourna de la cuisine elle monta l'escalier, la rambarde était encore à mettre en place mais cela était réservé à l'homme qui partageait sa vie.. Arrivant sur le palier, elle aperçut la chambre vide peut-être un jour.. Oui un jour.. Puis elle poussa la porte de ce qui serait leur chambre.. Un instant elle resta là fixant la pièce, l'imprimant au creux de sa tête, la beauté de l'endroit était-il signe du bonheur à venir?!?






Et restant ainsi les bras croisés comme figée profitant pleinement de cette vie qui commençait en cette demeure..Le compte à rebours du temps commençait à égrener ses grains, une vie se construisait probablement un avenir aussi...
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Mdeesse
Mdeesse qui ne voyait toujours pas Melyana venir déposer ses œufs pensa qu’elle était surement en train d’apporter les dernières touches de finition à sa demeure, elle réalisa alors qu’elle avait peu contribué à la réfection de la maison de son amie à part sa découverte, quelques allées et venues à la rivière pour ramener l’eau servant au grand nettoyage, elle n’y avait pas accordé suffisamment de temps.

Elle repensa a ce qu’elle avait trouvé dans son coffre en cherchant le déguisement du printemps pour la fête du même nom, ce linge de maison qu’elle avait acheté et brodé pour offrir à une occasion, et l’occasion se présentait, elle mit le tout dans un petit paquet et pris le chemin qui montait a la colline. Elle s’arrêta plusieurs fois pour reprendre son souffle, elle avait presque oublié qu’il grimpait autant.

Arrivée devant la maison de Melyana, si elle n’avait pas su ce qu’il en était, elle aurait pu penser s’être trompée, elle était magnifique juchée au flanc de la colline, un toit tout neuf, des vitres si transparentes qu’on eut dit que les fenêtres n’en avait point, son amie avait fait le bon choix et y coulerait surement des jours heureux. Elle toqua à la porte et l’entrouvit sans même attendre la réponse

Melyana ? coucou c’est moi Mdeesse, je viens te rendre la petite visite de courtoisie qui s’impose aux voisins qui aménagent, je t’ai apporté un petit cadeau, un rien, pas grand-chose qui rajoutera encore à la nouveauté de ta demeure,
ce disant elle lui tendit le paquet


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Melyana
La Blondinette était affairée, s'occuper l'esprit pour ne plus rien penser d'autre de douloureux, le chaton dans les jambes était sa compagnie depuis quelques jours, elle s'y était faite bon grès mal grès, s'endormant souvent le soir le chat roulée en boule dans ses bras..


Et une voix la sortit à nouveau de ses réflexions son amie depuis ses premiers pas, elle descendit la volée de marche et d'un sourire jovial l'accueillir au sein de la petite maisonnée..



Bonjour ma belle amie!! Me voilà ravie de te voir ici!! Tu vois nos efforts ont payés la maison ressemble enfin à une maison!!!



Un regard vers le présent, elle ne put s'empêcher de la biser bien fort de ce dernier, elle était touchée et s'apercevait qu'au fond elle ne serait jamais vraiment seule dans cette vie qui ne faisait pas toujours les bons cadeaux..


Oh Md c'est enfin cela est bien trop joli!! Mais je suppose qu'un cadeau ne se refuse pas!!


D'un geste elle l'invita à s'installer dans un gros fauteuil face à l'âtre et disparue un instant dans la cuisine, pour en revenir chargée d'une bonne tisane au miel et de biscuit à la même saveur..Et reprit la conversation pour ne pas trop l'orienter sur elle-même.


Alors dis moi tout va bien pour toi?!?

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Melyana
[ Quelques jours plus tard...]


L'aube naissante avait laissée un gout amer au creux de la bouche de la Blondinette.. La soirée avait été des plus belles et puis comme un mauvais rêve le tournant avait pris une allure de mauvais masque grimaçant.. Son cœur avait été touché de plein fouet..Le mal de se sentir impuissante devant l'être aimé... Le perdait-elle?!? En cette aube de printemps cela ne lui laisser que le gout amer de la défaite..Du cœur lourd...


Elle se glissa en dehors des draps, ils n'avaient pour elle que la sensation de rêche et froid.. Une main cherchant quand même le contact rassurant du corps de celui qui fait que la vie est plus belle chaque jours que le Très Haut fait ..Mais rien définitivement rien, la réalité était là et la pointe acérée de la lame douleur se fit à nouveau ressentir..


Après une rapide toilette, elle s'habilla sans trop de gout ni de couleurs, dans sa tête les sabots lourds de chevaux lancés à plein galop, elle retient ses larmes encore, ses paupières en sont déjà bien assez lourde...


Sortant la lourde malle de sous son lit, elle l'ouvre et regarde le néant qui l'occupe.. Partir?!? Fuir?!? Oui fuir ce qu'elle ne veut pas accepter mais partir pour le côté bénéfique de la chose.. L'amour est un sentiment dont on ne sort jamais indemne à ce que l'on en dit... Cela est-si vrai?!?


Allant et venant de la commode à la malle, les frusques s'empilent et le coeur s'éparpillent dans les méandres encore plus douloureuses à chaque mouvements..Et la force la quitte doucement ses jambes se ramollissent elle se laisse retomber dos contre le montant du lit, les recroquevillant comme par soucis de se protéger de la vague douloureuse, et les larmes jaillissent à nouveau..Torrent libérateur d'un cœur qui se fissure..

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Melyana
La blondinette avait passée les portes de la Citée la veille, et pourtant le soir même elle n'avait pas eu le cœur de revenir en cet endroit chargé d'histoire..


Elle pouvait encore en grimpant le petit chemin caillouteux, poser ses mirettes sur le toit elle se souvenait de lui travaillant avec labeur pour que la demeure prenne vie.. Elle se souvenait aussi de ses ami(e)s à ses côtés pour l'aider en cette lourde tâche alors elle ne pouvait pas la laisser revenir à l'état de ruine..

Un instant elle resta devant la porte, tournoyant la lourde clé entre ses doigts si fin, le pincement du cœur qui se tord et qui à l'envie d'hurler contre une douleur si implacable et injuste!! Une autre goulée d'air, l'air pur de la colline et le pas s'avance bien que tanguant, la porte se déverrouille et l'odeur vint prendre les narines..


Un regard circulaire rien n'avait changé depuis son départ.. Les rêves ..Les espoirs s'étaient comme immortalisés dans le temps.. Elle traina sa malle derrière elle et comme une automate grimpa à l'étage, tout était comme avant ou presque....


Allez Mély secoue toi un peu la trogne!! Tu n'es pas une potiche!!!


Elle se maudissait elle même de cette souffrance, et avec un minimum d'entrain elle s'activa à déballer, aérer.. Redonner vie à la maisonnée..


Un bruit tout petit bruit vint arrêter sa course à la poussière, un regard qui vacille.. Il était toujours là le petit Riri... Au moins lui il était resté..Le calant dans ses bras elle se laissa retomber sur le lit.. Il était temps oui temps de reprendre pied dans la vraie vie!!!

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Melyana
Le 1er Mai de l'An 1461...


Les jours défilaient, la Blondinette évoluait dans ce monde qui n'avait plus l'air d'un marécage putride plutôt que de la vie douceâtre qu'elle avait aspirée en ces premiers jours au sein de la Citée Sédunoise..

Son refuge, sa bicoque bancale au flanc de la colline, elle l'admirait parfois d'en contrebas, elle perdait ses mirettes sur les pierres un peu déchaussée qui avait vu couler des jours heureux et malheureux.. Cette maison était chez-elle et en même temps était-elle vraiment chez-elle?!? Elle se sentait étrangère à ce monde et l'envie la tiraillait de partir de la ville de recommencer ailleurs.. De Voyager surtout!!


Elle s'était trouvée une amie qui avait le même problème de chausses ne tenant pas en place, et surtout le gout pour une vie de bohème, aspirer à un demain sans se poser de questions, vivre simplement et sans les prises de têtes futiles..


Remontant le chemin caillouteux, elle passa devant la forge abandonnée.. Il n'était jamais revenu et puis es ce que cela aurait changé la donne entre eux?!? Non probablement que non..Mais cela faisait parti de son passé, les larmes s'étaient asséchées, la douleur et l'incompréhension avait fait place à la raison et l'acceptation..


Poussant la porte de la petite demeure, qu'elle laissa ouverte pour laisser entrer la chaleur d'un printemps qui se jouait la belle ensoleillée, elle posa ses papiers sur la table, elle se dirigea vers la cuisine pour y faire chauffer l'eau et y infuser quelques plantes.. Revenant vers la grande pièce elle ressortit aussi vite de la maison, se posant sur le banc de l’extérieur, le regard qui embrase la citée nichée au cœur de la vallée, un regard qui était semble t'il l'un des derniers bientôt oui bientôt elle ne serait plus ici..



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Melyana
Le 12 Mai de l'An 1461



Que gronde la fureur et le temps de la vie qui défile, telle une vague déferlante sur les rivages, le monde change..Ma vie change...



Un regard bleuté se posant sur les dernières lignes, de son carnet secret, la Blondinette pose la plume libératrice de son tempérament emporté, et referme son précieux carnet..Le serrant contre sa poitrine, genoux repliés jusqu’à la poitrine, elle soupire..


Ce soupire en dit long sur l'ennui qui parfois l'emporte sur sa joie de vivre, sur ce monde qui parfois ne la satisfait pas autant qu'elle aimerait.. Les flammes de l'âtre dansante sous ses yeux, lui font perdre la notion du temps, elle aime s'évader, elle aime rêver à un ailleurs...


N'a t'elle pas depuis quelques jours tout pour un bonheur sans faille?!? Si bien sur que si et pourtant elle sent un vide en son creux, quelque chose qui ne s'imbrique entre son monde et celui de l’extérieur un manque de... Hé bien elle ne le sait même pas elle même... Manque de passion?!? De surprise?!? De moments sans nul pareil?!? Es-ce qu'un instant elle sait qu'elle manque qu'elle a?!! Non du tout mais elle se sent dans un profond malaise..


Autre soupire venant traverser la quiétude de la grande salle, grande?!? Oui grande pour elle tant celle-ci est vide de vie, elle peut sentir les murs suintés de sa propre mélancolie, elle aimerait lâcher prise au moins une fois, arrêter de montrer le minois gai les yeux pétillants de joie, pour enfin dévoiler ses blessures qui ne se referment pas.. Se jeter à corps perdu dans la vie pour omettre tout cela ?!? C'est ce qu'elle fait et elle se noie... Elle se noie sans pouvoir lutter, elle ne respire plus elle est oppressée tel un poisson hors de l'eau elle ouvre la bouche et n'en sort que le mensonge de se dire que oui tout va bien parfaitement bien...


Un regard pour Riri, les larmes montent au creux de ses mirettes, Riri ce chat qui a bien grandit qui ne l'a pas délaissée, qui vient le soir se nicher en son creux, lui promettant quelque part de rester toujours auprès d'elle.. Elle tend la main vers le poil soyeux, les yeux en amande s'ouvre et la scrute, lui montra sa marque d'affection... Elle sourit doucement autre soupir.. Que de soupirs en son monde..


Elle renverse la tête, l'esprit balayé par les grands vents, elle ferme les yeux voulant oublier un instant les voix hurlantes dans son esprit torturé

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Richter
Et le voilà enfin arrivé devant la maisonnette de Melyana. Eh ben, elle se fichait pas du monde ! C'était une jolie bâtisse dans un cadre idyllique. Elle possédait une structure stable et avait l'air en plutôt bon état.

Richter s'agenouilla pour cueillir un edelweiss. Devant lui, les papillons voletaient, leurs ailes diaprées de mille couleurs.

Richter dodelina la tête et médita.

Quelle idée stupide avait-elle eu de lui lancer ce défi. Mais ça ne l'étonnait pas d'elle. Pénétrer dans la bâtisse de Melyana, pff, quel jeu d'enfant ! Et elle croyait qu'il avait oublié ! Ah ! Ruse pour attaquer de plus belle ! De toute façon, autant le faire aujourd'hui. Plus tard, l'amas de devoirs l'empêchera de faire quoi que ce soit.

Richter passa donc sa main dans ses cheveux et atteignit le seuil de la porte. Entrouverte.

Songeur, il la poussa. Un long grincement se fit entendre.

Le porte ouverte, il passa.
Melyana.
[ Quelque part en d'autres Terres d'autres Lieux, à la Lueur d'une bougie]

Mirane arrête de taper ainsi sur la fenêtre!!

Un regard assassin vers sa chouette qui l'empêchait de s'évader en ses songes, d'oublier un instant la vie fade et morne, d'oublier ses instants ou elle ne réfléchissait plus à rien ni à personne, un instant ou elle pouvait se dire "Et si je m'envolais à mon tour?!? Cela ne serait pas plus simple?!? "


Elle soupira la Blondinette, elle avait toujours agit avec le cœur et dans cette auberge loin de son monde familier elle se mourrait, elle n'avait pas ses amis, ses amours..Ses emm.... Elle avait versée elle ne sait combien de larmes dans le secret de sa chambre d'auberge, Jorp qui tentait vainement de lui donner le sourire, Jorp a qui elle ne voulait pas le moindre mal... Mais avait-elle un cœur... Et si Richter avait raison.. Et si elle était si mauvaise que cela?!? Elle secoua ses boucles blondes, elle se haïssait parfois, elle se demandait à d'autres si ses ami(e)s ne la prenait pas pour une folle...


Se levant à regret de son fauteuil matelassé elle repoussa la laine qui chauffait ses jambes et se dirigea vers la fenêtre, prenant un vers dans un bocal au passage, elle ouvrit la lucarne laissant l'air frais des nuits parcourir son minois.. Récompense fût donnée à la chouette et le petit plis fût détaché, elle le déroula et sous ses mirettes bleutées s'affichait l'impensable, une petite bourse était jointe à la missive elle l'ouvrit et son cœur s'emballa devant la folie faite... Il avait osé et de surcroit lui avait offert pour son anniversaire.. Sa barbe fétiche, sa fierté était là au creux de sa main..

Citation:
Le parchemin enveloppé et la bourse avait été déposés dès la première pointe du soleil devant la bâtisse de Melyana. Le parchemin contenait un message inscrit en lettres d'or.

"Près d'une âme si douce,
J'ai trouvé mon refuge.
Même donnant la frousse,
Vous valez plus qu'un muge.

Cette comparaison,
De vous à un poisson,
N'est là pour vous déplaire :
C'est votre anniversaire.

En plus de ce poème,
Un rien ébouriffant,
Je ne donne un diadème,
Mais un autre présent.

En effet, à vous seule,
J'offre plus que de l'or,
Ouvrez très grand votre oeil :
Ma barbe, mon trésor."

Dans la fine bourse de soie, des poils joufflus de barbe lavés étaient entreposés. Ils y étaient. Tous.


Et hagarde, le pas quelque peu vacillant elle rejoignit le bureau de fortune et laissa glisser quelques mots sur le vélin..






Richter..


Bien le Bonjour à vous mon ami..

Je dois commencer par le début, j'ai quitté la ville... Je suis partie au grès du vent.. Loin de mes tourments.. Loin de tout ce que je voulais fuir pour ne pas l'affronter..

Oui derrière mes taquineries et autres mots acerbes parfois, se cache une âme blessée, un passé trop lourd à porter qui me fait voltiger un peu en tout sens.. Et cela sans même réfléchir à ce que je fais au fond...

Je cherche partout et en mille endroits différents ce qui me donnera la force d'affronter la réalité de ce monde, et me faire enfin enterrer un passé trop lourd à supporter..

Je reviendrais à Sion, je reviendrais quand mon cœur blessé aura recouvré toute sa sérénité, ce jour je pense nous nous reverrons et vous verrez à ma taille une petite bourse de cuir et vous comprendrez probablement le sens que cela a..

J'ai beaucoup de sentiments d'amitié pour vous, peut-être trop.. Qui sait au fond ce qui se passe?!? Je ne maitrise en rien ce qui fait que lors de nos rencontres le climat devient orage et pourtant ou l'on se sent si bien...

Allez comprendre ce que je suis?!? Peut-être l'avez-vous compris je ne sais..

Peut-être que ce présent si particulier en sois, est-il un signe?!? Tant de questions furètent en mon âme et viennent tempêter les flots déchainés..

Mais je garde ce trésor avec moi, je ne sais pourquoi mais je sais qu'il me protégera et que bientôt je vous reverrais...Bientôt tout s'écrira différemment..

Mais une simple question se pose serez-vous encore là mon cher ami?!?

Avec ma fidèle amitié




Elle roula le parchemin,et glissa une mèche de sa chevelure blonde, le cachetant comme il se devait, elle avait le cœur lourd, et rien ne s’éclaircissait en ces jours... Une larme roula sur sa joue, elle s'ennuyait de sa ville.. De son chez-elle.. Et pour preuve ils n'avaient même pas repris route vers le Sud il était resté à Briançon, le soir venu de sa chambre elle regardait le chemin qui les avaient menés ici..

Devaient-ils rentrer?!? Elle soupira à nouveau en attachant la lettre à la patte de sa chère Mirane, puis la laissa repartir vers le destinataire qu'elle n'aurait aucun mal à trouver..


Richter
Richter était recroquevillé à l'entrée de la bâtisse, les joues ruisselantes de larmes. Le parchemin de Melyana était dans sa main droite. Il le serrait contre son coeur.

Il avait reçu le message de la belle le moment même où il avait pénétré la maison. Une tache noire venue de l'horizon avait décuplé pour se transformer en une chouette majestueuse qui, après avoir passé la porte ouverte, avait planée largement dans la bâtisse, trop heureuse de voir de l'animation. A sa patte, un parchemin et une bourse étaient accrochés.


Fallait-elle qu'elle parte si tôt ?

Il avait tant de choses à lui dire, à lui avouer. Son coeur était lourd, il avait besoin de le vider, de se libérer de ses entraves, de lui sauter dans les bras, de lui crier dessus. Un enchevêtrement de sentiments contraires se déchaînaient en lui.

Richter était recroquevillé à l'entrée de la bâtisse, les joues ruisselantes de larmes.
Le temps plaintif s'écoula, et tout n'était pour Richter que désolation et tristesse.


Quand le soleil eut largement décliné, Richter se décida à se lever.
Il se munit de sa mince plume d'oie et commença à inscrire un message.
Sa main tremblait, mais on discernait tout de même les mots et les lettres :




Oui, je serai là. Toujours


Il accrocha le parchemin à une des pattes de la chouette. Celle-ci s'envola.

Et Richter s'assit, la bourse à la main. Même sans l'ouvrir, il savait ce qu'elle contenait, un trésor, savait-il, inestimable pour la belle. Alors, une larme perla au coin de son oeil, fila le long de sa joue, et tomba lourdement sur le sol.
Richter
Peux-tu intégrer le message que je t'ai envoyé aujourd'hui pour garder la cohérence de ton message ? Merci !
Melyana.
Loin si loin de Sion..Ou pas si loin au faite..

De nouveau le claquement sur la fenêtre, de nouveau la mauvaise humeur se teinta dans le regard de la Blondinette, elle maugréa de ne pouvoir réfléchir en paix..


Mirane!! Cela suffit !! Elle tempêta la blondinette, foutue chouette, fichue ville ou elle se trouvait!! Fichu cœur qui se la jouait balancelle affolée!!


Se dirigeant vers la fenêtre d'un pas agacé, elle l'ouvrit à la volée, prête à chasser sa majestueuse d'un revers de main mais son geste fût stoppé dans son élan, un autre vélin.. Rapide que voilà les messages.. Prenant doucement celui-ci elle offrit encore une récompense à sa chouette bienveillante..


Le déroulant elle parcourut la ligne simple, quelques mots à l'encre délavée... Pouvait-elle y lire que des larmes avaient été versées?!? Elle ne comprenait guère le sens de tout cela.. Ce qu'elle savait est qu'a nouveau son cœur vacillait dans ses méandres bien complexe..


Après le claquement de la chouette, le miaulement de Riri, le regard amande d'un vert profond la scrute, réclamation de la pitance méritée ou simple réconfort de l'animal qui l'a toujours bercée.. Elle pose la main sur le pelage soyeux, y perdant ses doigts réfléchissant à la fois de la réponse à apporter..





Mon bel ami..


Je ressens en ces quelques mots une once de tristesse.. Un départ n'est pas un adieu je n'ai pas fait mes adieux à Sion ni à quiconque..

Étrange sensation que voilà de ressentir aussi loin que je le suis votre tristesse de mon absence.. Pourtant je semblais bien vous agacer..

Sachez que pour moi aussi cette étrange amitié qui nous unie est un manque de chaque jour, ne pas voir mon insupportable ami qui me met en état de colère à l'instant même ou il m'apostrophe est un manque bien grand chaque jour..

Que se passe t'il au fond je ne sais pas .. Je n'arrive pas à décrire ce drôle de sentiment.. Un chat et une souris?!? Oui nous sommes probablement cela à nous fuir mutuellement.. Mais nous fuir pourquoi?!? De quoi avons nous peur au fond?!?

Vous connaissez l'expression loin des yeux loin du cœur.. Je n'y crois pas il suffit de croire en la force de l'amitié et des sentiments pour ne pas sombrer dans cette expression si facile...

Je reviens, de toute les façons Sion et ceux qui y résident me manque, m'investir comme je le souhaitais, bâtir ma vie, me retrouver comment pourrais-je le faire mieux que chez-moi..

Je n'ai rien à promettre ni à offrir, je veux juste me retrouver moi, ma folie qui fait rire parfois, ma bonne humeur.. Mes mauvaises humeurs oui je l'avoue j'en ai... Et n'allait pas sourire de cela et vous dire je le savais qu'elle avait un sale caractère et maintenant elle l'avoue!!


Je vous dis à très bientôt..

En espérant revoir ma chère chouette Mirane me porter de vos nouvelles régulièrement..

Bien à vous.

Affectueusement..



Ps: Mirane mon adorable chouette est une gourmande tout comme moi, offrez lui quelques vers et elle sera votre fidèle porte-parole...

Pps: Moi aussi je suis une gourmande des petits gâteaux pour mon retour ne seront pas de refus..



Elle termina la missive par un faux plis en bas du vélin un petit message était adressé, un autre défi qui lui donna le sourire puis elle roula le parchemin, et l'accrocha à la patte de sa fidèle amie, la laissant repartir pour cette contrée pas si lointaine.. Retrouver son précieux destinataire...
Richter
Depuis qu'il avait reçu la lettre de sa douce, il revenait chaque heure devant la coquette demeure de Melyana. Le chemin était escarpé, pentu, et il arrivait toujours essoufflé, le coeur battant la chamade.
Cette fois-ci, la cinquième fois qu'il se rendait devant la jolie maisonnette à la porte toujours entrouverte, il découvrit à sa grande joie la petite chouette majestueuse qui picotait la table de bois. A sa patte, un message était inscrit.
Il parcourut avec rapidité la missive, butant parfois sur des mots, et recommençait très souvent du début. S'étant imprégné au maximum du message il leva sa tête, un sourire s'étirant sur ses joues.

Comme cela elle voulait un gâteau ?
Le sourire aux lèvres, Richter se rua vers la sortie. Il fouilla brièvement la terre fangeuse afin d'en extirper un tas important de vers. Ses jolis vêtements étaient tachés : peu importe ! Si ça pouvait faire revenir l'autre, tant mieux ! Il retourna dans la demeure de la défiante et jeta le tas de vers sur la table.

Alors il dévala la colline comme jamais. Il faillit par deux fois se manger un villageois qui, les yeux ahuris, lui vociférait des mots biscornus. Cela l'excita de plus belle et l'enhardit.
Arrivé chez lui, il se munit des maigres ingrédients qu'il possédait. Un gâteau, il en avait déjà fait, et il en connaissait des bons ! Il se prit de belles pommes barberines entreposées sur une coupelle. S'armant d'une arme contondante, il coupa en fines tranches les fruits de saison. Hop, quelques amandes dans une écuelle, les tranches de pommes, une quantité importante d'amandes douces et un peu d'eau et le tour et joué. Il Laissé bouillir le tout sur une braise bien entretenue.
Pendant ce temps, Richter s'affairait à une nouvelle tâche : la lettre.
Pas de grands blabla, il fallait aller au but. Qu'écrire ? Ah, une idée lui venait ! Il inscrivit le tout, il n'en eut que pour quelques instants. Déjà, la cuisson était prête. Il rangea le tout dans une écuelle qu'il protégea bien avec du vélin. La charge était légère, idéale pour la chouette qui ne mourrait pas en vol.

Alors il remonta la colline, encore plus rapidement que la première fois. Pffiou, il aurait pu triompher à n'importe quelle course, il avait même dû battre un ou deux records.

Arrivé en haut, il retrouva la chouette, toujours occupée à dévorer son tas de verres. Il attacha son message et l'écuelle à la patte de l'animal qui sursauta quelque peu. Oui, c'est un peu plus lourd qu'à l'allée, mais que veux-tu ? MOI je suis généreux...
A cette pensée il rit. Même dans les situations les plus déchirantes il parvenait à maintenir un niveau élevé d'humour.

Donnant une légère tape dans les ailes de la chouette - ce qui lui arracha un cri strident - la belle s'envola vers des horizons lointains. Mais l'étaient-ils vraiment ? A une de ses pattes pendait une écuelle et un parchemin fin où était inscrit dessus




Moi j'aime les baisers.


Aurait-elle l'audace de relever son défi ?
Melyana.
fToujours loin de Sion.. Le nez dans les malles.. Le Retour se profile à l'horizon..


Nouveau claquement, moins d'agacement dans le regard de la Blondinette pour sa fidèle, un feulement de Riri le mécontent de ne pouvoir dormir en toute quiétude... Elle glissa à nouveau sa main dans le poil soyeux pour l'apaiser et ouvrir à Mirane la laissant se poser sur le rebord de bois et se servir de sa pitance de récompense..



Elle lui grattouilla un instant le sommet du crâne, puis se saisit du parchemin, elle sourit devant la ligne simple et claire!! Et un autre sourire se fit devant la gamelle quelque peu vidée de son bien mais ou résidait encore quelques restes qu'elle s'empressa de gouter un sourire bienheureux du gout que cela avait.. Il l'avait à nouveau bien surprise!!


Un regard vers le défi.. Oui elle pouvait nommer cela défit.. Il aimait les baisers!! Que Diable!! Baisers amoureux ou baisers sur la joue il n'avait point précisé cela et elle en souriait de plus belle du tour qui se préparait.. Ils aimaient se taquiner depuis le premier jour, et cela n'avait fait qu'accroitre leur amitié.


S'installa à son bureau ou trônait plumes et vélin, elle transcrivit quelques mots rapides..





Ne sachant quel baiser vous parlez?!? Oui je vous le confirme ma couleur de cheveux parfois me donne un faux air d'idiote..

Alors voici pour vous mon plus beau baiser, mélange sucré du gâteau qui m'est parvenu et qui m'a semblé bien délicieux avec un gout de trop peu..

Je me demande bien comment vous arriverez à me surprendre encore plus?!? Nouveau défit que voilà.. Faites moi rêver et rire l'ami!

Affectueusement




Sur ces quelques mots elle prit un mouchoir, se colorant un peu les lèvres du rouge des cerises qu'elle avait prit au marché plus le sucré de la pomme elle déposa ses lèvres dessus pour ensuite le replier soigneusement et l'accrocher à la patte de sa chère Mirane..


Rejoins le ma Belle, fais attention de ne rien perdre..


Puis elle laissa le volatile repartir et ses mirettes se perdent sur le chemin que cette nuit elle foulerait d'un pas rapide!
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