Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >   >>

[RP] Allégeances de la Comtesse Ewaële de la Boësnière

Trokinas
Le Vicomte connaissait la salle. Il était étonné de ne pas avoir reçu d'invitation, et Finitou avait dit qu'elle y ferait un passage. Trokinas passa donc, et entendit des voix. Il en conclut que son courrier n'était pas arrivé, il faudrait qu'il sache pourquoi. Il poussa la porte, et faillit tomber à la renverse : la salle était vide, dans une relative pénombre, et pas du tout préparée pour la Cérémonie des Allégeances. La Comtesse était sur son trone, et semblait aussi à l'aise que si elle avait été assise sur un coussin de ronces. Et bien visiblement le Héraut se faisait attendre. Trokinas sourit, en repensant au mal qu'il avait eu à faire organiser la cérémonie lorsqu'il occupait le trone. Il vit dans un coin, deux Nobles Limousins : Ratgus, son parrain, et Finitou, sa future vassale, puis Enguerrand.

Il s'avança donc, l'air avenant.


Bonjour Finitou, comment allez vous? Ravi de vous voir en ce lieu.

Puis il se tourna vers Ratgus.


Bonjour mon Parrain. J'espère que tu vas bien aussi.

Signe de tête en faveur d'Enguerrand.


Bonjour Baron, ravi de vous revoir.

Puis enfin, la personne qui était à l'honneur ce jour.


Votre Grandeur, j'adore la simplicité de la décoration de la salle pour cette cérémonie. Très bon choix.

Un trait d'ironie, mais non tournée vers Ewa. Trokinas connaissait suffisament la Comtesse pour savoir qu'elle devait être en train de bouillir de rage vue la situation.
_________________
finitou
La Comtesse n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que Ratgus arriva. Baise main de rigueur. cela faisait toujours sourire Corenthine qui n'avait pas trop l'habitude à force de rester dans sa garnison.

Ravie de plus être la seule et de vous voir Messire de Neuville.
Nous sommes en comité restreint.


Enguerand fit son entrée, comme toujours avec une simplicité mais un charisme débordant, et cela faisait longtemps que Corenthine ne l'avait vu.

ENgggg, ça fait un bail. Oui les invitations ont l'air facultatives mais ma curiosité maladive m'a fait venir. Je devais sentir qu'Ewa s'ennuyait seule sur son trône.

Elle sourit à son ex Sénéchal et toujours Licorneux.

Au fait il faut que tu prennes soin de Breccan. Mais j'ai ouie dire qu'il s'intégrait bien.

Autre entrée au sein de la salle. C'était le tour du captivant Vicomte d'arriver.
Et son sourire s'élargit.


Tiens tiens mon futur suzerain préféré.

Les cérémonies étaient toujours l'endroit où elle était sûre de le croiser. Elle laissa son regard s'attarder pour voir si la fiancée, aux aguets, suivait.

Moi aussi ravie de vous voir. Seul?

Ewa, Trokinas et Corenthine ne s'étaient pas vu ensemble depuis les tristes évènements quelques mois auparavant.
_________________

Nulle Défaite quand on se bat avec Honneur
Trokinas
Le Vicomte sourit à la belle Finitou.

Oui, pour l'instant. Ma Dulcinée, a parait il, fait des frais de toilettes, et je pense qu'il est mieux que notre Chambellan arrive sans moi, pour qu'elle rayonne dans la pièce.
_________________
finitou
Corenthine se mit à sourire.

Mazette, des frais. Mais avec je pense qu'elle n'aura pas de mal à payer de la bonne main d'oeuvre. Nulle doute qu'elle nous en mette pleins les mirettes.

Elle pensait pleins les oreilles aussi mais préféra se taire en se mordant la joue à l'intérieur de sa bouche.

Oui si elle rentre avec vous, il se pourrait que votre aura lui fasse de l'ombre et ça serait gâcher tous ces artifices couteux. Ca serait bien dommage!

Elle sourit béatement de plus belle.
_________________

Nulle Défaite quand on se bat avec Honneur
Ewaele
Après avoir salué les nouveaux arrivant, Ewa les laissa deviser entre eux et prit Enguerrand par le bras pour s'éloigner des cancans nobliaux du Limousin et lui donner réponse.

Tu n'interromps rien du tout, pas plus une réunion privée qu'autre chose. Nous attendons l'arrivée du héraut pour pouvoir commencer les allégeances. Je dois avouer que je suis dans cette salle depuis un petit moment à surveiller cette porte et me demande encore par quel miracle vous arrivez les uns après les autres si vous n'avez point eu convocation.

Les gardes auraient déjà répandu le bruit que j'étais icelieu seule et dépitée ?


Sourire en coin qui se transforma en grimace en regardant la salle vide de tout ornement et d'habitude si resplendissante en une telle occasion. La Comtesse s'excusa auprès de son ami et frère d'arme, lâcha son bras et se dirigea hors de la salle pour happer au passage quelques valets et serviteurs. Ordres furent transmis afin d'égayer et de rependre comme il se devait les couleurs limousine par respect pour les personnes qui n'allaient pas tarder à investir les lieux ainsi qu'un buffet pour que les convives déjà présents puissent patienter dignement.

Ce fut un balais au milieu des quelques nobles qui se mit en place et qui la laissa pantoise devant la vitesse d'exécution pour rendre à cette pièce son cachet

Une fois la chose faite, la Comtesse retrouva enfin cette salle comme elle devait être. Rien de trop, juste le strict nécessaire, blasons et ornements au couleur du Comté et de ses villes, tapisseries aux murs, quelques candélabres supplémentaires et un festin magnifiquement présenté pour les fins gourmets et amateurs du palais en cochonnailles, volailles, douceurs et vins couteux.

_________________
enguerrand_de_lazare
Arrivée de Trokinas le saluant, réponse en retour à ce salut, alors que Finitou lui adressa sourire chaleureux. Opinement du chef de la part du baron à la demande de la jeune femme.

N'aie crainte, Finitou, Breccan est entre de bonnes mains à la licorne et il a effectivement eu tôt fait de trouver sa place. Assurément, sur cette lancée là il ira loin, je peux te le dire.

La phrase terminée, ce fut Ewaele qui se dirigea vers lui, lui prenant le bras et les faisant s'éloigner tous deux quelques instants afin de deviser calmement. Visage devenant à nouveau grave lorsqu'il eu confirmation du problème lié aux cérémonies. Regard silencieux adressé à son amie alors qu'elle terminait sa rapide explication.

Point de gardes, non, tout du moins pas à ma connaissance. Par contre, peut être est ce hasard ou destin qui nous a fait cheminer jusqu'à cette salle et nous retrouver icelieu. Quoi qu'il en soit, si le héraut n'arrive pas, il faudra bien trouver solution pour effectuer ces allégeances car que le travail en amont soit fait ou pas, il y a déjà ici même quelques nobles limousins prêts à prononcer leur serment à la comtesse que tu es.

Fin sourire traversant brièvement la face du baron, comme pour tenter d'apporter quelque chaleur à son amie.
S'éloignant alors, elle prit en mains les rennes de la cérémonie puisque cette chose là n'avait pas été faite, et tandis qu'il restait debout silencieux, il pu voir la salle petit à petit prendre couleurs du limousin et commencer à pouvoir remplir la fonction pour laquelle elle avait été destinée.

_________________

Nulle défaite quand on se bat avec honneur!
Ratgus
Alors qu’il discutait avec la Comtesse et Corenthine, le Baron de Bazaneix fit son entrée, il avait la mine des mauvais jours malgré un sourire un peu forcé, suivit par le Vicomte Trokinas filleul de Ratgus.

Bonjour cher Baron, tout comme nous, je vois que tes pas t’ont guidé en ce lieu pour les mêmes raisons. Je suis content de te revoir.

Puis se tournant vers Trokinas avec un grand sourire et d’une voix assez forte pour tous en profite :


Bonjour mon filleul, je vais bien merci et ... alors... les geôles du Comtés sont fraiches ? parait-il ?....


Et Ratgus éclate d’un grand rire

Comme tu n’as point été blessé voila une mésaventure que tu peux conter à tous … Je ne voudrais pas t’en retirer la primeur ….

Dans le même temps un ballet de serviteurs et de laquais préparaient la salle pour lui redonner l'éclat qu'elle méritait pour cette occasion des allégeances. Le buffet avait même été dressé et quelques chopines faisaient de l'oeil à Ratgus qui doucement se rapprocha du bar ....
_________________

Nulle défaite quand on se bat avec Honneur
Trokinas
Le Vicomte sourit en entendant parler Finitou, et ne releva pas l'allusion, car Ratgus se chargea de lui rabaisser son aura. Trokinas sourit un peu jaune en se retrouvant au pied du mur : il était obligé de lui répondre donc.

En effet, tu as raison. Figurez vous, que je faisais un contrat pour le village de Rochechouart, et que je passais par Limoges. J'avoue à ma grande honte que je n'ai pas pris mes précautions, et que je me suis fait attaqué par quelques brigands, au nombre de deux, qui me prirent par surprise lorsque je rentrai dans la ville de Limoges. Ils me dérobèrent l'argent emmené, fort belle somme d'ailleurs, et me laissèrent inconscient sur la chaussée. L'homme de garde, me prenant pour un vagabond m'a donc jeté dans les geoles où je me suis révéillé avec un fort mal de tête le lendemain, sans aucune économie, ni victuailles sur moi.
_________________
finitou
Ewa prit Enguerrand en aparté surement pour parler de problème qui ne touchait pas au domaine public.

Ratgus est votre parrain? Je l'ignorais.

Soudain Trokinas narra son histoire et Corenthine partit dans un éclat de rire.

Et bien dites moi, moi qui parlais de votre aura. Vous avez du faire sensation dans les geôles. Vous êtes vous fait quelques connaissances Vicomte?

L'histoire était amusante à souhait puisque de prime abord Trokinas n'avait pas été touché si ce ne fut dans son amour propre.
_________________

Nulle Défaite quand on se bat avec Honneur
Flaiche
Cherchant depuis quelques heures déjà la comtesse, le vicomte courait partout dans les couloirs du château. Bah, l'habitude de parcourir les couloirs de divers châteaux et forteresse, plus ou moins rapidement, rendait l'exercice somme toute un peu banal et lui laissait le loisir de grommeler à loisir sur l'introuvable comtesse.
Grommelage par principe d'ailleurs, d'un naturel enjoué et rieur, le vice comte ne perdait son éternel sourire que pour de très rares occasions et évènements. Ce qu'il aimait surtout, c'est de voir les serviteurs du château détaler par peur ou prudence devant ce qui paraissait être un vice comte furax.
Sourire uniquement intérieur donc au moment ou l'un de ces malheureux manque de percuté le gardon au détour d'un couloir.

Gros yeux et mine patibulaire adressé au serviteur, question qui fuse.


Mais bon sang elle est où la comtesse ?

Réponse pas très assurée du jeune homme, craignant que quelques corvées punitives viennent ponctuer la rencontre. Heureusement, il connaissait la réponse à la question, faisant partie des gens affublés à la préparation de la salle.

Dans.....dans la salle...du trône.......monseigneur.

Regard qui change du tout au tout à la réponse que le vicomte était loin d'attendre. Bien sur....les allégeances devaient se préparer...peut être même avaient elles déjà commencées.
Il fallait bien se rendre à l'évidence, Flaiche les avaient complètement oubliées. D'ailleurs...


La salle du trône ? Bien !....la salle du trône. Quoi de plus évident. !..la salle du trône.
Je vous remercie vous pouvez disposez.


Regardant filer le serviteur d'une mine neutre, une grimace naquit sur son visage. Eh oui, à force de fuir comme la peste ces cérémonies ennuyeuses et protocolaires à outrance qu'il détestait par dessus tout, il en était arriver à ignorer même jusqu'à l'emplacement du lieu ou cela se tenait. Quelle meilleure façon de les éviter en plus ?

Bref....il allait devoir faire appel a son sens de la logique....puisque son sens de l'orientation lui faisait au moins autant défaut que sa joie a participer à une cérémonie quelconque.

La noblesse limousine allait défiler devant la comtesse pour prêter allégeance, cela ne réclamerait pas qu'une petite salle bien anodine. Il devrait donc trouver cette salle dans l'aile qui leur était réservée.

C'est donc après un trajet 4 fois plus long que prévu, après une dizaine d'allers retours et de bifurcations aussi aléatoires que hasardeuses qu'il arrêta un autre serviteur, prétextant son manque d'habitude des lieux, ce qui n'était au demeurant pas tout a fait faux pour se faire indiquer la salle dites.

Pénétrant enfin dans la salle du trône, alors que Trokinas semblait finir un discours, il salua l'assemblée et fit le tour de la pièce, découvrant celle ci, parlant avec lui même sans ce soucier des regards, un brin amusé.


Wouahhhh elle est jolie cette salle ! Dommage qu'on s'en serve pour des choses aussi ennuyeuses que.....

Hum....j'adore la déco...

Bien bien bien...ça va vous ? Alors Troki, parait qu'on visite les prisons ? Tu cherches des idées pour le grand couvain ou tu prépare un coup fumeux et visite ton probable futur logement ?


Léger sourire en coin du gardon. Décidément, il ne pouvait arriver quelque part sans lancer quelques piques un brin désobligeante. Acharge de sa victime de répondre correctement pour que le feu cesse...ou s'amplifie dans le cas contraire.
_________________
Trokinas
Trokinas salua d'un signe de tête l'arrivée du Vice Comte, et fut étonné de la pique lancée, mais n'en prit pas ombrage. Il savait ce qu'être Vice Comte voulait dire, et franchement il n'avait aucune raison de s'emporter. Au contraire, voir que l'on est capable d'encaisser des attaques futiles est une manière de trouver sa force de caractère. Il sourit donc aimablement au Vice Comte et lui répondit.

Et bien vous seriez surpris peut être de constater qu'en geole la valeur et la pertinence des discussions ne sont pas plus basses que celles de certains débats politiques. J'ai effet entendu des gens se parler avec plus de respect que lors de certaines campagnes politques.

Puis, il se tourna ensuite pour Finitou pour répondre à sa question.

Quelques connaissances dites vous? Je ne crois pas non. J'avoue ne pas mettre méler à ces gibiers de potence. Quoique cela m'ait permis d'entendre quelques réflexions bien pesées sur le Conseil actuel, mais c'est chose normale : le Conseil est toujours critiqué par le petit peuple, c'est une constance.
_________________
Sindanarie
Le Château était sans doute l'endroit où, depuis son arrivée en Limousin puis dans l'armée et au Conseil, elle avait passé le plus de temps... Course sur course dans les couloirs sans fin, soirée sur soirée dans des salles parfois désertées par le reste de leurs occupants, allers et retours, plus récemment, entre les salles judiciaires et les salles réservées à l'armée. L'allure générale de Sindanarie avait accusé le coup, elle s'était affinée, les chevauchées répétées avaient doré son visage et ses bras désormais plus souvent exposés aux rayons du Soleil.

Bef, sans déroger à des habitudes depuis longtemps prises, Sindanarie parcourait le Château pour rejoindre les quartiers de l'armée quand, se trompant à une intersection (eh oui, ce genre de choses arrive à la fois quand on est pressé, et quand on est distrait... Manque de chance, la jeune femme était et pressée et distraite), elle se retrouva dans le couloir de la Salle du Trône. Un certain brouhaha s'en échappait et, glissant un regard par les portes ouvertes, la nouvelle Juge vit un rassemblement de nobles du Comté. Nombre de figures connues étaient déjà présentes... La brune s'arrêta, interloquée, et de l'ombre du couloir détailla plus attentivement ceux qui étaient présents dans la salle.

Son attention fut d'abord attirée par Ewaele, sa Comtesse, parée, splendide. Plus encore que d'habitude, peut-être, quoique dans un style plus... Recherché. Pardon ? Ewa qui faisait attention à se parer, et de surcroit coiffée de la couronne du Limousin ? Et le déclic fut. Les allégences ! Evidemment... Qui disait début de mandat disait allégences de la noblesse au régnant. En l'occurence, à la régnante... C'était sans doute pour cela qu'ils étaient tous là... Mais aucune invitation, contrairement à ce qui était, semblait-il, la coutume, ne lui était parvenue. Une erreur, donc ? Si c'en était une... Il y avait fort à parier qu'elle serait mise dehors, non ?La jeune femme laissa donc son regard voleter de visage en visage. Là le Vice-Comte qui conversait avec Trokinas, Finitou et Ratgus, et avec sa Comtesse, son Grand Maître.

Ce devait tout de même être pour ça que chacun était là. Il fallait donc qu'elle y aille, n'est-ce pas ? Pas le choix... Quand on a accepté d'être anobli, il faut présenter son allégence. Petit récapitulatif mental de la Sindanarie. Pour cette fois, au moins, songea-t-elle avec un sourire, elle ne tombait pas de cheval pour la cérémonie... Ce qui était déjà un bon point. Longue robe noire et simple, serrée par une ceinture de cuir souple à laquelle pendait, désormais inséparable de sa porteuse, la bâtarde frappée de la Licorne. Simple, peut-être un peu trop pour une cérémonie rassemblant l'ensemble de la noblesse du Limousin et de la Marche, mais il faudrait bien que cela suffise. Et toc.

Une grande inspiration. Et, quittant l'ombre du couloir, la jeune femme s'avança dans la Salle du Trône. Mais une habitude reste une habitude, même si elle est en réalité un mauvais pli. Saluant d'un signe de tête et d'un sourire les présents quand elle croisait leur regard, Sindanarie eut tôt fait de trouver un coin de la salle où s'adosser au mur. Attitude peu digne, mais pratique car confortable et permettant d'avoir une vue d'ensemble sur la cérémonie à venir. Et, avantage supplémentaire, cette postue convenait au penchant naturel de la jeune femme pour la solitude et le silence. Cela aurait pu être sa devise... Silente ago.

_________________

Nulle défaite quand on se bat avec honneur
MarieAlice
De retour en Limousin. Enfin. Trop tard. Trop tôt aussi peut-être.

Mélange de sentiments divers et diffus, entre joie de revoir membre de sa famille, douleur de devoir se rendre sur la tombe d'Arthur au monastère, envie de fuir certains... Mais pour une fois, et ce depuis fort longtemps, elle serait aux allégeances et n'enverrait point une missive impersonnelle. Enfin quand il serait l'heure puisque pour l'instant, elle attendait.

Ils venaient d'arriver à Limoges, avaient posé leurs bagages entre chez Enguerrand et Flaiche, enfin chez elle aussi. Mais point de trace ni de l'un ni de l'autre.

Interrogés, les serviteurs n'avaient pu dire que cette unique phrase. Doivent être au Château.

Les filles s'impatientaient de voir leur père et Marie, bien que fatiguée par le voyage, avait besoin de voir les rues connues, de se forcer à sortir un peu sous peine de ne pouvoir le faire au moment voulu.

Elles s'étaient donc changées après avoir pris un bain, et coiffées et en tenues non point d'apparat mais au moins correspondantes au rang et au lieu visité, s'étaient à nouveau enfournées dans le coche et direction le Château. La Vicomtesse n'avait point imposé à ses filles de porter le deuil de leur frère mais à la place de sa couleur fétiche, portait une robe noire, sans aucun autre bijou qu'un lien de cuir autour de son cou où pendait une boule de bois et une médaille ainsi qu'un bracelet ouvragé où l'on pouvait voir des croix aristotéliciennes en compagnie d'une émeraude et d'une améthyste. Ses longs cheveux bruns étaient, pour une fois, attachés en une longue tresse.

Ses filles babillaient dans le coche, s'extasiant sur les maisons qui défilaient et la Vienne en contrebas tandis que perdue dans ses pensées elle voyait les tours du castel se rapprocher.

Une fois dans la cour, et après les recommandations d'usage, tout ce petit monde descendit et partit à la recherche de l'une ou l'autre personne à voir.

Alors qu'elle les dirigeait vers le Conseil où elle pensait trouver Flaiche et Ewaele, elle s'aperçut que la porte de la salle d'allégeance était ouverte et entendit des voix.

Poussant plus avant, elle passa l'ouverture pour trouver bien des têtes connues, la salle préparée, le buffet monté et une Ewa couronnée.

Froncement de nez, perplexe, moue dubitative avant que de saluer à haute voix.


Bonjour, bonjour. Et bien, dès qu'on ne réside plus en Limousin on nous oublie? J'osais espérer que cela prit plus de temps.

Mouais, en même temps,lui chuchota l'éternelle voix à l'oreille, vu qui est venue te dire au revoir, tu ne devrais point t'étonner.
_________________
nebisa
Pendant ce temps là, le héraut pas informé des allégeances informelles et privées, les seules valables étant celles qu'il annonce par courriers à la noblesse, siffle tranquillement une prune dans son bureau.

A croire que certains pensent que les courriers s'envoient en trois secondes et qu'on peut convoquer les nobles pour dans deux heures... enfin bon certains peuvent bien lire dans les pensées ou lire dans le café qu'une cérémonie d'allégeances doit avoir lieux alors ...


Pas là jusqu'à Mercredi.
Pas de courriers envoyés aux nobles .
Pas question d'ouvrir dans ces conditions une cérémonie, c'est pas juste pour les autres .

_________________
Ewaele
Ewaele regardait d’un œil réprobateur le manège entre Finitou et Trokinas, ne savait pas si Aliénaure allait avoir l’audace de venir à cette cérémonie, mais il était sur qu’à sa place certaines choses ne se passeraient pas ainsi. Cela ne la regardait pas après tout bien que la jeune femme serait bientôt sa future vassale. Au moment voulu, elle glisserait un mot au Vicomte, que cela plaise ou pas d’ailleurs. La rousse n’avait pas pour habitude de se taire.

Ewa sortit de ses songes avec les arrivées successive de Flaiche puis Marie.

Sa Marie icelieu.. Non! Elle n’en revenait pas et se leva pour aller l’accueillir, mais d’un coup son empressement se fit moindre. La Comtesse resta même plantée sur place, fixant son amie et baissant doucement la tête, son visage se voila. Fallait-il que ça soit à elle de lui annoncer ce jour et en cette occasion ce qu’elle n’avait su et put lui écrire? Personne n’avait dû l’informer du malheur qui avait frappé sa famille ou alors elle aurait déjà reçu missive de la part de sa suzeraine concernant cette affaire.

Ewaele devait lui dire maintenant ou plus tard mais lui dire. Non pas plus tard ,ça serait encore plus désastreux. Du regard, la limousine appela à la rescousse Flaiche et Enguerrand, besoin de soutiens et qui mieux qu’eux pourraient l’aider.

La Comtesse soupira et garda un visage grave, s’approchant de son amie, sa presque sœur, la prit dans ses bras et l’attira auprès des deux hommes qu’un seul de ses regard avait rassemblé.

Les quatre piliers à nouveau réuni mais pas pour se remémorer ses merveilleux moment en taverne à Rochechouart… Rien de joyeux ne les attendait d’ailleurs. Les traits d’Ewa devaient refléter bien des choses et le silence n’avait pas besoin d’être demandé à ses acolytes. Elle les regarda tour à tour et prit les mains de la Vicomtesse dans les siennes, mais les mots moururent avant même d’avoir passé ses lèvres, elle déglutit difficilement ses émeraudes perdues dans les noisettes interrogatives.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)