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[RP] Allégeances de la Comtesse Ewaële de la Boësnière

Attila Ysengrin
- Imposs CLING CLONG... m'a couté comm.... CLANG CLING.... illeurs je ne sais si... CLING CLONG! AH ça suffit bon sang! Cesse ton tapage et ton martèlement de sourd, on ne s'entend plus.
Héraut, je connais par trop la rouerie de certains régnants et je craindrai qu'on ne me prévienne que trop tard d'un vice de formes, qui soit dit en passant, sont généreuses chez la comtesse....
Devant les yeux ébahis de la jeune femme, le Vicomte crut bon d'ajouter: ...les formes... les vices je ne sais.
Coup d'oeil a la régnante qui sourit en coin, l'air de cogiter quelque jeu de mot facile. "Huhu, je tends la perche.. euh le boulet, et l'esprit simple s'en saisit."

- Allez finis ton office, fainéant! Mais tape avec douceur pour ne point ecorcher les comtales oreilles.
CLING CLONG ! ..cartez vous ma mie, vous pou CLONG CLANG! scarbille dans cet oeil qui frise si joliment. Dès qu'une lueur allumCLING CLONG ! eux de merlan frit de Sa Grandeur, je ferai mon allégeance de vive vCLING CLONG ! sera réglé.

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Ysengrin Carpe Jugulum

Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Antonia
Attentive au Vicomte, elle estait restée à côté d’icelui à attendre sa réponse et probablement sa sortie pour finir sa libération, mais il en fut tout autre. Regard qui se pose sur la Comtesse lorsque le Vicomte parte d’icelle mais qui change rapidement lorsqu’elle comprend à quoi il fait allusion. Décidément, elle s’en souviendrait de sa première cérémonie d’allégeance.

Invitée à reculer, elle le fit avant de reprendre sa tentative, elle fit signe au forgeron d’arrêter un instant.


Monseigneur, vous ne risquez rien, la cérémonie va durer encore de nombreuses heures. Vous aurez tout loisir de venir prester allégeance à la Comtesse, mais sans vostre… boulet.

Puis se rapprochant, dit sur le ton de la confidence.

Surtout que le Prévost est parmi nous et je sais de source sûre qu’il n’aime pas qu’on garde le matériel comtal après usage…

A ces mots, elle indiqua le boulet discrètement et poursuivit sur le mesme ton :

Il paraît mesme qu’il les compte chaque soir… Si j’estais vous je m’en débarrasserais rapidement et discrètement.
Ratgus
Alors que le Baron à grand renfort de vacarme tentait de se débarrasser d’un boulet à son pied ; le Prévost reconnu de loin un « Boulet Comtal » ! Aussitôt laissant ses amis et sa mie, le Prévost s’approche du Baron, se penche sur le boulet et relève les yeux vers l’Ysengrin…

Messire, je vois là à vostre pied un « Boulet Comtal » que vous n’avez point rendu… Ils ont tous un numéro et un poinçon « propriété incessible du Limousin ». Or, il me semblait bien qu’il nous en manquait un hier soir à l’appel. J’ai d’ailleurs réprimandé quelques gardes à cause de cette histoire or je vois qu’il est toujours accroché vostre jambe….

Voila ce que c’est que de vouloir partir précipitamment de nos geôles sans prévenir et sans attendre… Demandez donc à votre ouvrier de me rendre ce boulet une fois retirer… et vous avez de la chance nous sommes en salle du trône pour une allégeance, j’aurais pu vous demander des comptes pour « recel et abus de bien social appartenant au Comté »


Ce faisant Ratgus se recul tout en surveillant le travail du forgeron priant qu’il abime la jambe de l’entravé plutôt que le matériel comtal !…
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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur
Abbygaelle8659
La jeune connétable venait s’assurer du travail des gardes et soldats présents à la cérémonie des allégeances, son cap’ faisant partie de la manifestation. N’étant pas noble, elle était donc là pour le travail, afin d’observer et de s‘assurer que les allégeances ne seraient pas troubler par de dramatiques accident comme lors de la dernières du genre qui s’était soldé par deux personnes enlevées et un juge décrié assassiné…

Elle vit l’ex-détenu, le seigneur faire grand boucan avec ses chaines et son forgeron. Elle sentit l’exaspération dans l’air… L’Hérault et le prévôt commencèrent à intervenir pour faire preuve de diplomatie… Mais à l’armée, notre puissance diplomatique était très faible et l’action prenait vite le pas… C’est pourquoi elle intervint rapidement, après que ce qu’il y avait à dire soit dire… Elle se précipita rapidement sur le forgeron qui releva la tête de son ouvrage à sa vue. D’un geste rapide, elle lui prit le marteau des mains et le brandit sur l’artisan qui ne comprit pas tous ce qui se passait…


Non dediouuuu… Vous allez cesser et sortir de cette salle oui… Ou c’est moi qui vous transforme en boulet…

Elle menaçait le forgeron, ne pouvant décidément pas brandir cet énorme outil sur un noble mais était plus que déterminé à s’en servir si la cérémonie était encore une fois interrompues par ces bris stridents… Un laquais qui suivait le seigneur la regardais éberluer, ne sachant quoi faire…

Et bien, ne restez pas là, vous… Portez ce boulet et accompagnez votre seigneur là ou l’ouvrage de l’artisan ne dérangera que les araignées… Alors, en avant et je ferme la marche…

Elle poussa un peu toute la vaillante compagnie vers la porte, tentant de faire le moins de bruit possible mais restant menaçante en cas de débordements sonore….

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Attila Ysengrin
Attention ça se corse!

Premier mouvement, la jeune Estampe murmura à l'oreille Ysengrine (pourtant fine) tandis que le martel montait et descendait.
Elle fait un signe pour arrêter le labeur, provoquant un regard inquiet du bonhomme, qui décidément aurait aimé être un missionnaire aristotélicien en Courlande, là où les autochtones les donnent en pâture aux ours. Le jeune Leu retourne un regard jaune qui en dit long, le martel reprend sa course.

- Parlez plus fort ma mie. JE CRAINS CLING! QU'IL N'Y AIT GRAND TAPA CLING! NTEND RIEN A VOS MOTS DOUX. NOUS POURRONS NO CLING! OIR EN LIEUX PLUS INTIMES DES QUE J'AURAIS RÉGLÉ YCELIEU CETTE FOUT CLING! LÉGEANCE.

Deuxième mouvement, le Prévôt, spontanément ou sur commande, vient s'enquérir de la santé du rejeton Ysengrin.
- LE BONJOUR NEUVILLE! OUI C'ÉT CLING! SÉJOUR CHARMANT. J'AI LAISSE MA PATTE, ENTENDEZ QUELQ CLING! OUILLAGES SUR VOS MURS, N'AYANT PAS TROU CLING! LIVRE D'OR OU METTRE MES IMPRE CLING! . VOUS AVEZ PAR CONTRE UN DÉTESTABLE PROBL CLING! GIÈNE... NON PAS VOS GEÔLES... VOTRE BOUCHE... SI CLING! TAIT CE VACARME, JE M'ÉLOIGNERAIS POUR VOUS PARLER. CLING!

Intermède CLING!
Bras croisé dans le dos pendant qu'on s'affaire sur sa chaîne, il cherche les yeux humides de la Comtesse. Non décidément elle semble perdue dans la contemplation de Turenne qui lui même semble inscrit aux cervelles ramollies par l'amuuhuuur. CLING!

Troisième mouvement.
La Connétable, probablement ameuté par un loufiat comtal, vient jouer les gardes-chiourmes de luxe. Elle parvient à couvrir la symphonie en Ut mineur pour percussions carcérales et le forgeron décidément très très mécontent de ses choix de vie et de carrière supplia le baron du regard.

- Continue ou je te bouffe la hure!
Se retournant vers la Connétable, alors que le tintamarre reprend de plus belle.
- CONNÉT CLING! SOIS ASSEZ AIMABLE POUR LAIS CLING! ET HONNÊTE ARTISAN GAGNER SA PITANCE, ET SAUVER SA VIE MISÉRAB CLING! LLE DE SA FAMILLE! TU VOIS BIEN CLING! LE RETARDES. SI ON EN FINIS CLING! UTÔT... A MOINS QUE LE JUGE ET LE RESTE DU CONSEIL NE VEUILLENT ÉG CLING! NT AUDIENCE? J'EN SUIS FLATTÉ! CLING!
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Ysengrin Carpe Jugulum

Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Hugues.Carpadant
Allégeance…Encore une autre…Qu’il était dur pour le jeune, mais néanmoins déjà marié, prince qu’il était que de s’occuper des fiefs familiaux, dispersés à travers le royaume, que ses parents lui avaient laissés en héritage ou que son épouse lui avait apportés. Prêter allégeance, çà il en était tout à fait capable, quoiqu’à la longue il était lassé d’écrire ces lettres, redondantes et presque vide de sens…
Le sens ?Il se demandait si le mot allégeance en avait encore un tant il en prêtait souvent. Un serment de loyauté n’a-t-il pas plus de valeur lorsqu’il est unique ? Comme celui de fidélité, qu’il avait fait à son épouse lors de leur mariage et que nul autre que Dieu ne saurait défaire… Il en avait presque la certitude et pourtant il ne pouvait se résigner à rendre des terres emplis des souvenirs de son enfance et qui était en somme les seules choses qui lui restait de ses parents.

L’allégeance était devenu pour lui un exercice bien rodé mais ce pour quoi il n’avait encore que peu d’expérience, c’était d’être un vassal, un bon vassal. Ses devoirs, et il en était bien conscient, il les accomplissait au mieux mais il faisait, à son opinion, encore trop peu…Mais il faut dire que la chose était ardue, d’autant plus que des devoirs il en avait envers plusieurs Grands du Royaume, même envers le premier des Grands, le Roy. Et de sa capacité à accomplir ses devoirs envers chacun d’eux, il en doutait encore. Mais pour l’heure on ne lui demandait qu’une allégeance. Aussi, presque instinctivement, il attrapa d’une main sa plume et de l’autre un vélin et écrivit.

Le pli rédigé et scellé, un coursier fut dépêché. Et après quelques jours de voyage, l’homme à la livrée de Montmorency se trouvait en salle du trône limousin. Profitant d’un creux dans la cérémonie qui semblait s’être arrêtée dans l’attente de la délivrance de l’Ysengrin, il se présenta au pied de la comtesse, agenouillé, tendant du bout de ses doigts la précieuse missive, tout d’or scellée. Puis d'une voix, qu’il espérait suffisamment forte pour se faire entendre de la maîtresse du Limousin et de sa Marche :


"-Que Sa Grandeur veuille bien accepter de recevoir ce pli, écrit de la main de son Altesse de Carpadant, Prince de Montmorency et Vicomte de Bellac, dont je ne suis que l’humble porteur. "

Citation:
    Par la grâce d’Aristote,
    Nous, Hugues de Carpadant, Prince de Montmorency et Vicomte de Bellac.

    A vous, Ewaele De La Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche.

    Salut.


    Votre Grandeur,

    Puisqu’il nous est impossible de nous tenir devant vous en ce jour de fête pour le Limousin, nous prenons la plume afin de vous renouveler par ces quelques mots notre allégeance pleine et entière.

    Par là même, réaffirmons l’attachement et la loyauté à la Couronne Limousine des terres vassales de Bellac, fief empli de souvenirs de notre mère, Ann de Plantagenet, grande servante du Limousin et de sa Marche en son temps, qu'on récompensa pour son mérite par ces terres fertiles qui firent longtemps sa fierté.

    Par la présente, nous vous promettons respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), si tant est que vous ayez l’audace de solliciter les conseils d’un jeune noble que vous ne connaissez ni d’Eve ni d’Adam.

    Mais nous ne désespérons point de réaffirmer notre allégeance de vive voix à Sa Grandeur lors de notre passage prochain en terres limousines, s’il plaît à Sa Grandeur de nous recevoir.

    Recevez, Madame, mes hommages les plus sincères.


    Hugues de Carpadant
    Prince de Montmorency,
    Vicomte de Bellac.



    Rédigé et scellé en terres berrichonnes, le 8ème de Juin de l’an de grâsce 1457

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    Hugues de Carpadant
    Prince de Montmorency
    Vicomte des terres de Bellac, sises en Limousin


Shiska
Un boucan d'enfer au sein de la salle, une queue touffue et un gros boulet semblait faire l'attraction de la soirée. Peu importe, au moins cette petite diversion du confrère à croc lui permettrait de griller quelques places pour aller faire son allégeance tranquillement. Se glissant entre les convives pour rejoindre la comtesse, il prit sa main et la baisa doucement avec un petit sourire avant de s'incliner.

Bonjour Comtesse...

Par la présente, nous Shiska Rouben de Bellechassagne et de Vignols vous reconnaissons comme suzeraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Ewaële de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Ewaële de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Ah aussi... Best a pas pu se déplacer vu qu'elle est prise par ses fonctions mais elle m'a laissé son allégence...


Fouillant dans son mantel, il tira un parchemin qu'il tendit à la Comtesse.

Citation:
Par la grâce d'Aristote,
nous, Bess Saincte Merveille dicte Bestbuff, humble baronne de St Angel en Limousin-Marche,

à vous, Ewaele de la Boesnière, Comtesse du Limousin-Marche par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Ewaele de la Boesnière, Comtesse du Limousin-Marche par la grâce des urnes,

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Ewaele de la Boesnière, Comtesse du Limousin-Marche, notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous,Ewaele de la Boesnière, Comtesse du Limousin-Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Bess Saincte Merveille dicte Bestbuff, humble Baronne de St Angel en Limousin-Marche a écrit et ratifié,
Sur les chemins Orléanais,
en ce XVème jour de Mai de l'an de grâce MCDLVII


Voilà, j'ai pas vérifié hein mais bon je supposes que c'est en règle.
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Dhéa
En retard. En retard. En retard ! AAAAHHHHHH elle était fichtrement enretard ! Ouais encore une fois n'est pas coutume que même si elle était l'heure là ça aurait été un événement évenementiel !

Elle avait courru le longs de ces fichus interminables couloirs que depuis le temps elle savait toujours pas où éait la salle du trône. En voyant un troupeau de gardes et de petit personnel elle ralenti sa course, lissa sa robe et voulu faire une entrée discrète. C'est un peu décoiffée qu'elle entra dans la salle et qu'elle entendit les CLING CLANG CLUNG CLONG et autre tapage ferreux.

Elle s'approcha toujours discrètement avec un peu de bol on ne remarquerait pas son arrivée tardive...et là...ce fût le drame !


Et misèèèèère !! PPPffffff et dire que c'est ma descendance qui fait un tel vacarne !

Regards à droite puis à gauche puis en haut puis en bas...Elle ne sait quelle attitude adopter entre coller une baffe à son fils prodige ou lui demander gentiment d'aller voir ailleurs si on pouvait lui enlever son boulet.
Aleanore
Quelqu'un était entré dans la salle, mais la jeune fille n'y avait pas prêté attention. Trop occupée à essayer de capter quelques conversations de grands. Des choses qu'elle ne comprendrait sûrement pas, mais au moins, elle se trouvait une occupation.

Elle se tourna vers l'homme qui était entré, enfin, "homme" était un bien grand mot. Il était plus agé qu'Aleanore, mais pas aussi grand que son oncle, ou Flaiche.

Du coin de l'oeil, elle remarqua sa soeur qui s'avançait vers lui.
Maeve, contrairement à elle, était bien moins timide. Elle parlait au garçon, et Aleanore s'approcha d'eux doucement.

La rouquine se présenta à lui avec des formes qui, certes étaient polies, mais il y avait d'autres manières de le faire et présenta alors sa soeur, qui avait oublié de le faire. Par timidité, sûrement.

Même si sa mère lui avait toujours enseigné qu'il fallait se présenter aux gens, elle essayait d'éviter un maximum ses politesses et lui fit un signe de tête, avant de poser ses yeux sur ses pieds.

"- Tu veux devenir chevalier ?"

Aleanore releva la tête avec des grands yeux. Chevalier ? Sa soeur voulait en être un. Toujours avec Leandre. Sa soeur lui en avait parlé maintes fois, toujours avec le même enthousiasme et ses yeux qui brillaient...

En attendant la réponse du soit disant chevalier, elle tourna le regard en entendant sa mère parler d'elles à un homme. Aleanore se tourna légèrement vers eux, et fit un signe de tête à l'interlocuteur de sa mère, avant de reprendre la conversation avec sa soeur et le "chevalier".
Attila Ysengrin
- Ah Mère! CLING!
Le jeune vicomte se courbe avec raideur, prend la main de sa génitrice et la tient fermement.
- Me ferez vous l'honn CLING! ?
Se retournant vers le ferrailleur qui sue à grosses gouttes sur son ouvrage.
- Et toi ne laiss CLING! trainer tes oreilles.
- Comment Monseigneur? CLING! 'ai point ouï
- Qu'est ce que tu barago CLING! ?
- Je n'entends rien Mons CLING! ... pitié ne me mordez plus!
- Vous avez fini, les barrios?
intervient la Vicomtesse. Que CLING! tu céans Attila?
- Mère, on m'info CLING! que notre bon Aredius -que les ptits hom CLING! verts le soignent au petits oignons- me lègue CLING! fief de Saint Pardoux. J'attends d' CLING! libéré de la félonne justi CLING! oitevine pour prêter serm CLING! nouveau. Et voyez... j'ai ame CLING! surprise...
acheve le vicomte en montrant un sac près du forgeron.
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Ysengrin Carpe Jugulum

Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Ewaele
Malgré le brouhaha lassant de la pièce et les différentes interventions auprès de l’Ysengrin, Ewa restait concentrée sur les nobles qui venaient se présenter devant elle. Oubliant sciemment depuis longtemps les boulets qui se trouvaient dans la salle.

Ne faisant pas montre de son attachement au Comte qui venait d’arriver, elle laissa la cérémonie continuer tant bien que mal au milieu des coups de marteau donnés par le forgeron qui allait bon train.

Elle reçut un porteur puisque le Héraut s’était déplacé vers l’importun qui apparemment prenait un malin plaisir à attirer les regards sur lui, jouant les hommes pédants et seul au monde.


Sieur je vous remercie pour ce pli, nul n’est besoin d’attendre, nous renverrons missive à Son Altesse de Carpadant, Prince de Montmorency et Vicomte de Bellac.

Elle inclina la tête pour stipuler à l’homme qu’il pouvait se retirer et reçut à sa suite l’actuel Capitaine du Limousin qui présenta son serment.

Moi Ewaële de la Boësnière à vous, Shiska Rouben, Seigneur de Bellechassagne et de Vignols, pour vos terres en Limousin je vous accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance.

Qu’Aristote vous garde, vous et votre lignée, et vous aide à continuer à œuvrer pour le Limousin et ses habitants.


Elle s’approcha de lui et lui fit l’accolade afin de sceller son allégeance. Non sans toutefois jeter un regard de travers au misérable qui continuait à gêner le bon déroulement de la cérémonie. Ewa pensa qu’elle aurait sans doute encore préféré une autruche à la façon de feu Bralic, et encore, grimaça en se rappelant ce moment là qui d’un œil extérieur l’avait fait bien rire elle devait le reconnaitre. Pour l’heure il était temps de faire arrêter ce tintamarre et fit signe de faire sortir l’intrus.

Elle se retourna vers Shiska et prit l'allégeance épistolaire pour la joindre à celles déjà reçues.
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Nicotortue de Brassac
Un sourire d'un extrême finesse éclairait vaguement les traits comtaux à voir et surtout ouïr le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Il avait reconnu en un instant un héritier Ysengrin et cela lui fit chaud au coeur de voir que cette noble Maison n'était pas tout à fait éteinte mais qu'il en restait encore quelques beaux spécimens. Celui-ci semblait avoir hérité du caractère bien trempé de sa meute. Il faudrait cependant attendre quelque peu pour bien en prendre la mesure et décider ce qu'on en ferait ensuite.

Certes, le vacarme n'était guère des plus opportuns en la circonstance mais il avait le mérite de faire revenir les "vieux" quelques années en arrière lorsque les allégeances limousines ne se déroulaient jamais comme prévues. C'était le bon temps... il était très jeune alors, plein d'insouciance, sans responsabilité. Bref, la belle vie ! Etouffant un soupir, le Comte se força à revenir à la présente cérémonie, tâchant tant bien que mal de faire abstraction du bruit martelant. Les rangs des nobles à n'avoir pas encore fait allégeance fondait comme neige au soleil et ce serait bientôt à son tour d'entrer en lice.
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Attila Ysengrin
[Flash back]

Attila Caligula joue avec sa soeur adorée Agrippine Rotrude. Ils doivent avoir 4 ou 5 ans et elle lui mord sauvagement la joue pendant qu'il lui arrache de longues mèches noires par poignées, sous l'oeil attendri de la vicomtesse qui reçoit -une fois de plus- ce vieux vicomte... Lastours!
- Atila... présentez vous au boudoir pour votre leçon d'histoire mon fils.
- Voui Mère.. Aïeuh!
- Et moi Mère?
zézaye l'adorable Attilavore
- Vous avez leçon de choses... l étude de la vipère... dans la cour.
- Oh Mère ze vous zadore!!!
- Fayote!
- Pauvre truffe!

...passons les multiples épithètes du déjà riche répertoire de la portée... passons aussi les derniers horions, griffures et morsures.... revenons a Attila, assis dans le boudoir face à son précepteur...

'... et lors des serments d'allégeance prêtés par notre noblesse, il était de coutume que le Vicomte d'Isle, le terrible Bralic Fauconnier, use de quelque foucade pour remplir ses devoirs. Ainsi un boulet fort bien ajusté détruisit une aile entière du Castel, portant gravé l'allégeance due au Limousin. Une autre fois, une des dernières car le Vicomte décédait peu après des mains de l'infâme et impunie Lothilde, il fit livrer une autruche dans la salle du trône. Pensant semer effroi, trouble et en définitive, amusement, il sut par la suite que personne n'avait fait mine de remarquer son intempestif cadeau au Comte. Ayant été ignoré de la sorte, a l'exception d'un convive, Bralic ne fit plus jamais de telles facéties. Le gout de rire le quitta, peu avant la vie même.
Bien sûr aujourd'hu, ces mêmes facéties sont passées dans la légende, et il est de bon ton de dire qu'on en a ri et qu'on les a grandement appréciées... Hélàs! Pauvre Bralic!
- Pov Bralic...
répète le jeune loupiot en suçotant un calame. Et les allégeance à mon frère.. Icarasht?
- Aaah Icarasht... Icaré... Icare qui se brula les ailes a trop vouloir s'élever...
[Fin du Flash back]


Un regard, un sourire
Il est tard, faut finir!


Bercé par le doux tintement de la fonte sur la fonte, Attila se remémore ses leçons. Observer, saisir les expressions cachées ou fugaces, chez la moindre personne (entendez par là, les têtes couronnées, les seules qui comptent). Car on exprime bien plus de choses sur son visage, qu'en parlant ouvertement.
Le regard de la Comtesse change du flou enamouré au froid éclat du reptile, alors qu'il passe du Comte de Brassac au Vicomte de St Pardoux.
Ce regard glacé croise un instant l'oeil jaune-soufre et oblique de l'Ysengrin qui se rive finalement sur le fin sourire de Turenne. Sourire qui marquerait la fin des travaux.


- Ôte toi de mCLONG !min Jocrisse! lance le jeune Leu boulettisé aux anonymes qui répondirent à l'appel comtal. J'allège et il faudCLONG !oins un vicomte et un baron pour CLONG !pêcher. Or tu n'es que glèbe de la plèbe. Ouste!CLONG !


Moi Attila Caligula d'YsenCLONG !comte de St Pardoux et barCLONG ! Roche Canilhac par droit de naissance,

nous reconnaissons comme suzeCLONG ! vous, Ewaële Comtesse du LiCLONG ! et de la Marche par la grâce d'une liste sans opposition.

Nous CLONG !vons désormais respect, aide et conseil,

Que si un conCLONG !nait à vous opposer vous, Ewaële, ComCLONG ! Limousin et de la Marche, CLONG !zeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy CLONG !ce, notre souverain, nCLONG !rons que nous prendrions cause pour lui.

TCHAC!
- Monseigneur! ça y est! Vous êtes libre!
- Par les cubitus de Satan, c'est pas trop tôt! Prends ce sac et sors en ce qui s'y trouve. A l'embrassade... appuie sur la poche et souffle comme un damné!
Que si un conflit venait vous opposer vous, Ewaële, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.
Embrassons nous pour sceller ce serment. Et pour l'occasion j'ai fait ressortir la cornemuse de mon vieil oncle Aredius -que Dieu soit indulgent avec lui-.
Prêt forgeron?
- Prêt Monseigneur!
- Pour St Pardoux...
le Vicomte s'avança pattes largement écartées pour le baiser vassalique.
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Ysengrin Carpe Jugulum

Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Flaiche
Flaiche avait rejoint le groupe, toujours accompagné par sa fille apparemment amusée par ce à quoi elle venait d'assister. Regard vers Marie, occupés par les conversations et autres personnes présentes à la cérémonies. Quelques arrivées se succèdent, dont le jeune Adrian qui ne manque pas de provoquer une réaction de sa petite rouquine.
Regard qui se pose sur son autre enfant. Aléanore. Mâchoire qui se serre. Aristote savait a quel point son frère manquait à tous, a lui, à sa mère...mais à elle ? Que pouvait elle ressentir face à une telle perte ? Flaiche en avait une vague idée, sa propre jumelle semblant peu encline aux relations familiale au grand dam du vicomte qui pendant de long mois s'était cherché une famille. Mais l'éloignement était une chose, la perte en était une autre. Renoncé à tout espoir, alors même que la jeune fille avait partagé en quelques années avec son frère plus que le vicomte ne partagerait jamais avec sa propre jumelle.
Ils avaient été tant complices, à faire tourner en bourrique plus d'une nounou, à être des petits diables si impitoyables que nombre de celles ci avaient rendu leur tablier.
Tant de souvenirs. Tant de douleur. Il n'osait imaginer ce que pouvait ressentir Aléanore, si jeune est déjà tant touchée par la tristesse d'évènements malheureux. Flaiche s'agenouilla devant elle, tel ce père qu'il avait voulu être et dont il jouait le rôle depuis des années, ayant adopté ces deux frimousses qu'il aimait comme sa propre fille.
Il lui sourit et la prit dans ses bras, collant un poutou sur chaque joue comme il l'avait fait pour Maeve, ne se souciant aucunement des gens présents. Il la contempla et lui murmura:


Toi aussi tu as bien grandit princesse. Tu ressemble à ta mère, tu as la beauté et la noblesse de son visage.

La vicomte sourit a nouveau à la jeune fille, lui déposa un baiser sur le front et lui glissa:

J'ai besoin de parler à ta maman de choses sérieuse en particulier, tu veux bien rester ici avec ta soeur et ton oncle Enguerrand ? Ca ne seras pas long.

Du moins je l'espère pensa t'il. Il attendit un signe d'assentiment de la jeune fille, caressa sa joue affectueusement avant d'en revenir à Maeve.

Je dois parler à ta maman en privé un instant, reste avec ta soeur et ton oncle s'il te plait, veux tu faire cela pour moi ?

Nouvelle attente du gardon puis, se relevant, se tourna vers Marie après un coup d'oeil rapide à la comtesse. Celle ci avait fort à faire, et ca n'était pas plus mal. Regard à son beau frère, Flaiche savait qu'il comprendrait. Grande respiration feutrée, et se lancer dan l'arène...

Excusez nous un moment mais...je dois m'entretenir un instant avec mon épouse d'un sujet qui ne peux souffrir plus de retard.

Le bras du vicomte se tendit vers Marie, s'offrant à elle pour l'emmener à l'écart. Flaiche tentait un regard neutre, et y parvenait surement, pour n'importe qui d'autre qu'elle, mais il savait que pour Marie, elle qui le connaissait mieux que quiconque, son regard, comme le sien l'était pour lui, ne pourrait jamais être totalement vide de sens, et il se doutait qu'elle s'attendait même déjà à une nouvelle à compter parmi les moins agréables à entendre.
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Ewaele
Ne pas sourire, ne pas montrer que la situation aurait pu l’amuser un tant soi peu, rester fière et complètement désintéressée de l’homme qui osait lui faire face avec aussi peu de respect qu’il le faisait actuellement envers sa suzeraine. Que faire? L’envoyer bouler comme son boulet avec perte et fracas en compagnie du forgeron ou accepter ses allégeances aussi bruyantes qu’incomprises ?

Bah on allait faire dans l’originalité puisque le personnage aimait le spectacle pourquoi ne pas continuer ainsi ? Elle alla se saisir du marteau et du boulet comme elle pouvait, empêtrée dans ses jupons, et s’agenouilla, marteau en l’air prête à frapper et se mit à décrier pour se faire entendre malgré tout.


Nous EwaCLONG ! de la BoesnCLONG ! ComCLONG du Limousin et de la MaCLONG à vous
Attila Caligula d'YsenCLONG !comte de St Pardoux et barCLONG ! Roche Canilhac en ce jCLONG acceptons votre alCLONG.


Elle se donnait un malin plaisir à taper plus que nécessaire sur le boulet en y mettant force et ardeur.

Nous vous accoCLONG aujourd’hui protCLONG, jusCLONG et subsCLONG.

Elle se redressa et le dévisagea, laissant tomber le marteau non loin de son pied, quand il envisagea qu’elle put sceller ce serment autrement que par une accolade qu’elle ne lui offrirait même pas? Au pire si il voulait un baiser vassalique, il risquait plus de se retrouver avec une main collée à son visage et la marque de doigts sur sa joue qu’autre chose.

Elle tortilla du nez en regardant la cornemuse, mais son regard fut vite happé ailleurs, retournant dans une autre dimension et elle fit signe au noble de se retirer sans plus d’attention pour lui que cela. La rouquine se concentra sur le visage du Vice-Comte qui avait l’air d’avoir prit la situation en main. Les traits de la Comtesse se fermèrent d’un coup et elle rejoignit son trône se moquant de se qu’on pouvait penser d’elle et de ce qu’elle venait de faire.

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