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[RP] Allégeances de la Comtesse Ewaële de la Boësnière

Attila Ysengrin
L'affront est patent. Le Vicomte reste bras ballants pendant que les sons de la cornemuse achèvent les tympans de l'assistance.

Ravalant sa colère d'un sourd grondement, il s'incline avec déférence, se détourne et aboie au forgeron:


- Quittons cette anti chambre mortuaire, je crois que je pue déjà le cadavre! Ce soir nous ripaillons à St Pardoux, viens maraud, tu vas voir comment bâfre un Vivant.
Mère, attendrons nous votre Eternel soupirant? Je gage qu'il marine dans un bouge loin d'ici, pour votre consternation. Avez vous besoin de mon bras? De mon forgeron? De sa masse?

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Ysengrin Carpe Jugulum

Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
MarieAlice
Regard amusé à la réponse du dit Tit Loup mais avant qu'elle ait eu le temps de faire les présentations demandées, il s'en chargeait lui-même, lui tirant un sourire en coin. Si elles avaient été plus âgées, nul doute qu'un baise main aurait été de rigueur.

Ah mais je verrai les tiens avec plaisir.

Ah. Finalement l'arlésien montrait le bout de son nez, ou plutôt de son manteau d'hermine. Il avait intérêt à tenir sa promesse le bougre, sinon tout ami cher à son coeur qu'il était, elle allait lui expliquer le pourquoi du comment on ne traitait pas sa vassale et amie à la légère. Petit sourire à les voir faire tous deux.

Discrètement, observer les alentours, les proches et les tristes mines, avoir quelque chose qui la titillait sans qu'elle pût savoir ce que c'était et du coup, commencer à s'agacer un brin en plus de s'inquiéter. Et pour finir, elle allait leur demander à ce compte là.

Mais pas le temps d'ouvrir la bouche qu'un ramdam infernal se faisait entendre à la porte et que tout le monde faisait corps pour se tourner d'un bloc ou presque.

Un boulet au pied, un homme debout se présentant tant bien que mal entre deux coups sonores portés par un autre homme sur le boulet. Le premier boulet, pas l'homme au bout de la chaine, suivez donc un peu.

Elle se retint d'éclater de rire et voir à nouveau un Ysengrin en Limousin la ramena à quelques années en arrière. Il ne pouvait renier son ascendance, que ce soit de visage ou de présence. Des noms vinrent s'amuser à flotter dans ses pensées, des souvenirs, que ce soit de Rochechouart ou plus tard.. Peut-être qu'à nouveau les cérémonies allaient reprendre de leur superbe finalement.

Amusée, elle les regarda s'afférer autour de lui et du boulet avant d'éclater de rire lorsque, enfin libre et son allégeance faite, Ewa lui répondit en rythme et au son du marteau. Dieu que cela faisait du bien dans cette atmosphère pesante et qui allait le redevenir bien plus vite qu'elle ne l'aurait crue.

Rire stoppé net en voyant Flaiche lui tendre le bras et surtout en croisant son regard. Croire qu'elle ne s'apercevrait point qu'il simulait le calme à cet instant précis... Non il la connaissait bien, trop bien pour ne pas se douter qu'elle saurait que quelque chose clochait.

Comme au ralenti elle posa sa main sur le bras de son époux, fit un signe de la main qui se voulait rassurant à ses filles avant de lui emboiter le pas, la peur venant se loger au creux de son estomac.

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valeriane
Valériane avait été amusée par la tornade Ysengrin , non pas une séquence émotion, mais une séquence trublion… discrètement arrivé en compagnie d’un forgeron et d’un boulet.. Manifestement, ce vicomte n’avait pas l’intention de rester silencieux, et vint prester allégeance a grands renforts de coup de marteau…
Certaines personnes avaient bien essayé de le faire sortir, même la toute jeune connétable mais le gaillard paraissait récalcitrant à toute tentative d’éviction.
Val trouvait ça distrayant, pour une fois, il y avait de l’animation !
Du coup, elle regarda aussi la réponse de la Comtesse et fût fort étonnée de la façon peu conventionnelle dont celle-ci répondit à l’Ysengrin…

Le Vicomte, quelque peu vexé, se retira, et Val se dit qu’il était peut être temps de se présenter elle aussi à la Comtesse.
Bien sûr , ça lui était difficile de faire ce geste , mais ça faisait partie de ses obligations..elle respira donc un bon coup, pris un air le plus neutre possible, afin de dissimuler au mieux ses sentiments, qui, elle le savait, parfois la trahissaient.

Laissant un instant son fiancé, et Dame Zya, elle s’approcha donc de la Comtesse , visage de marbre et regard vide, fit une légère révérence, il ne faut pas en faire trop non plus…


Nous , Valériane de Gonzague, Baronne de Châteauvert de Dame d’Oradour Saint Genest , en ce jour vous reconnaissons comme suzerain vous Ewaele de la Boesniere Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes. Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Ewaele de la Boesniere, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Ewaele de la Boesniere, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.


Elle releva la tête et se demanda s’il fallait qu’elle attende une quelconque réaction

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Adrian
[ HRP : Excuses pour le retard : on ne fait pas le chemin pour le Mont-saint-michel tous les jours... ^^ ]

L'adolescence est peut-être l'époque la plus fatiguante et la plus énervante qui soit pour l'adolescent lui-même et son entourage. D'autant que le concept d'adolescence a quelque chose de récent et de nouveau, dans la société occidentale : jusqu'au début du XXe siècle, les enfants n'allaient-ils pas avec leurs parents dans les mines de charbon ? Ainsi, les enfants, à partir de 12 ans, étaient-ils parfaitement incorporés aux travaux de leurs parents, et considérés comme des adultes de fait. L'âge moyen du mariage de la jeune fille médiévale était de 12 ans. Celui du jeune homme démarrait la plupart du temps à 14 ans. Tout juste celui que Adrian effleurait du doigt.
Combien d'entre nous gardent un souvenir heureux de leur adolescence ? De cette période infâme et énervante où l'acné jaillit, où l'on remet en cause l'autorité, où l'on mue, la voix devenant faible et éraillée, et où l'aspect extérieur se modèle, se cambre, se déchire, pour parvenir à l'âge adulte ? Adrian commençait tout juste à toucher du doigt les modifications de son corps ; l'entraînement aux côtés de Cerridween de Vergy avait commencé à modeler son corps, avant même son esprit. Le maniement de la hache commençait à se perfectionner, ainsi que celui du bâton. Son corps commençait à s'adapter au port du harnois mythique du Destructeur ancestral, qui serait complètement adapté à sa morphologie pour son passage au grade d'Ecuyer de plein droit de la Licorne. Pour l'heure, en effet, les mailles venaient du surplus de Ryes, et la plupart des pièces d'armures diverses. Sa voix, auparavant faible et fluette, emplie d'hésitations, de blancs, de murmures, commençait parfois à se casser pour virer vers des extrêmes de gravité et/ou d'aigus surpuissants à briser des cristaux ; et Adrian, d'anticiper désormais craintivement les conséquences de sa mue, et de tâcher d'égaliser au maximum sa voix pour ne pas paraître ridicule. Il le fallait, pour la mémoire de son père. Pour Condé.
Quant aux problèmes de peau... Pour le moment, par Dieu, heureusement, il n'en était pas trop question. Et Adrian espérait qu'il ne ressemblerait jamais à ces boutonneux qui arpentaient les villages, la tête ressemblant plus à un surplus de boutons qu'à un visage.
L'adolescence s'accompagnait aussi d'un changement de comportement assez impressionnant parfois, surtout pour quelqu'un qui, comme Adrian, était intériorisé à l'extrême. Peut-être en raison des variations hormonales importantes qui accompagnaient le passage de l'état d'enfant à celui d'homme, avec la découverte des pulsions sexuelles ; sorte de version plus jeune du syndrome pré-menstruel d'agressivité, aussi appelé par les hommes le Purgatoire : le temps où l'on attend avec impatience le Paradis, j'ai nommé la ménopause. L'adolescent devient mesquin. Il devient méchant. Plus d'un siècle auparavant, la mémoire des pastoureaux(1) était toujours dans les esprits, et de leurs pillages effrénés. On se souvenait aussi, le long des côtes, des bandes de naufrageurs contrôlés par des anciens curés véreux, qui faisaient échouer intentionnellement les navires de commerce pour mieux les piller, canalisant ainsi de façon funeste les élans malveillants et anti-autoritaires de l'adolescence. C'était peut-être pour cela que le jeune Vicomte se révoltait si violemment contre toute personne se mettant en travers de sa route. Car il avait un équilibre horriblement précaire à trouver, entre les contraintes de sa famille et surtout de sa position de possible héritier présomptif du Prince de Condé, et son appartenance à la Licorne, avec son ancien statut d'enfant désireux de jouer et de volater, ainsi que son nouveau statut de Vicomte responsable de la vie de centaines d'hommes et de femmes sur ses terres. Si l'on y rajoutait une situation émotionnelle, et donc indirectement hormonale absolument instable, on pouvait facilement imaginer une balance parfaitement déséquilibrée, les poids volant d'un plateau à l'autre. Et les bases parentales qui auraient pu l'aider, par la présence d'un père, et celle d'une mère attentive, s'en trouvaient forcément absentes : Bralic étant mort et Daresha s'étant enfermée dans la folie.
On comprenait peut-être d'autant mieux en quoi le jeune homme se raccrochait autant à son Chevalier autant qu'il le détestait. Il n'avouerait pas avant plusieurs années qu'il l'admirait, préférant se persuader qu'il parviendrait à être meilleur qu'elle ; et chose difficile, pour un jeune adulte, que de partir de la Terre pour atteindre la Lune que représentaient sa mère, son père, son oncle, et son Chevalier. En tout cas, leur mémoire, et la vision qu'il avait d'eux.

Il fallait donc se représenter tout cela pour bien comprendre comment put réagir Adrian à la prise de parole de la mioche dans les jupes de l'Errante Licorne, j'ai nommé Maeve. Froissé instantanément par la prise de parole de la pisseuse, il chercha à répliquer. Aussi lui lança-t-il avant l'entrée fracassante de l'Ysengrin et voyant MarieAlice se détourner vers Shiska un simple et fusant :


- " Mon nom est Adrian Fauconnier, et il est encore plus poli d'attendre que l'on nous ait salué pour se présenter. "

Il ne rebondirait pas sur la seconde remarque, tout aussi stupide que le début de son intervention. Et comme chacun s'en doute, la première impression était toujours la plus forte ; aussi Adrian n'apprécia-t-il pas dès le départ cette pisseuse qui le rabrouait, et qui lui présentait sa conne de frangine par-dessus le marché ! Après tout, qu'est ce qu'il en avait à foutre, de son nom et de celui de sa frangine ? Tu te prends tant que ça pour le centre du monde, petite ? Bref. Il serait plus simple de dire qu'une crispation des mâchoires accompagna sa réponse, et un regard peu amène à la jeune fille, les charbons se fixant sur ses yeux, le Faucon instinctivement tâchant de la faire plier par son regard. Evidemment, surtout à l'adolescence, il serait stupide de croire que ce genre de choses guiderait à jamais son comportement : combien de fois a-t-on vu devenir amis des gens qui s'étaient tapés dessus ? Mais la jeune Alterac ne partait pas gagnante d'avance, avec lui ; en effet, hormis Luthi', Adrian appréciait les discrets, les gens qui parlaient peu, qui restaient à leur place, qui oeuvraient en silence. Il aurait fait un bon bénédictin. Seul le jeune protégé d'Ilmarin défrayait la chronique, avec sa gouaille et son torrent permanent de débilités lui sortant de la bouche. C'était aussi l'un des aspects qu'il appréciait chez son Chevalier.
Il avait un à-priori négatif sur elle, mais était toujours poli. Déjà par réflexe, et ensuite parce qu'elle était fille de MarieAlice ; il fallait ainsi comprendre qu'il y avait en Limousin quelques familles dont il valait mieux se faire des alliés plutôt que des ennemis, pour éviter des conflits inutiles ; Adrian avait ainsi compté les Arduilet-Brassac-Boesnière, qui formaient le parti le plus puissant du comté ; les Alterac-Lazare, moins puissants, mais Licorneux, donc importants ; les Saincte-Merveille, peu représentés aujourd'hui ; et enfin les Ysengrin, dont l'un des tout derniers représentants venait d'entrer de façon fracassante, comme il l'avait fait en Franche-Comté il y avait peu de temps(2). Le Comté reposait ainsi pour une grande partie sur ces familles nobles, dont il valait mieux avoir des alliés. Aussi, moitié par réflexe que par intérêt, le jeune garçon finit-il finalement par adoucir son regard, avant d'incliner profondément son buste devant les deux jeunes filles ; il signifiait ainsi à la jeune fille qu'elle avait malgré cela plus ou moins raison, et se fiant à la règle du "1 partout, balle au centre !", il espérait ainsi qu'elle cesserait de l'importuner et que la "paix" se ferait. Il accompagna son inclinaison du buste d'un simple :


- " Content de vous rencontrer, demoiselles Alterac. "

Considérant le tout comme suffisant, il ne répondit pas à la dernière assertion de la jeune fille ; déjà parce que s'il l'avait fait, il aurait été cassant : quand on enguirlande quelqu'un sur la politesse et qu'on le tutoie juste derrière, ça s'appelle donner des bâtons pour se faire battre. Ensuite parce qu'il trouvait cela tout simplement superflu : la Licorne sur son mantel ne parlait pas suffisamment ? Il n'avait jamais entendu parler de gens qui aient portés une Licorne pour le fun, ou pour le prestige ; Licorne signifiait sacrifice, combats, pluie, boue et sang : en Limousin, personne ne l'ignorait, et le charisme du Grand-Maistre de Lazare était suffisant pour conduire nombre de nobles dans leurs rangs. Aussi Adrian, préoccupé lorsqu'il parlait par le fait d'aller à l'essentiel, ne répondit-il pas. La troisième raison étant qu'il détournât la tête, pour observer le jeune Ysengrin. Il n'avait ainsi jamais vu un Ysengrin de près, bien qu'il ait jà entendu parler d'eux par son père notamment ; il avait entendu parler de leur côté preux, batailleur, très noble et à cheval sur l'honneur. Et bizarrement, le comportement emporté du jeune Ysengrin lui plût. Il avait l'aspect analytique des hommes qui réfléchissent plus qu'ils n'agissent, et classait perpétuellement les gens en fonction de leur situation en "utiles" ou "inutiles". Les jeunes filles lui étant pour l'instant inutiles, il s'en était détourné pour se centrer sur l'utile. Et l'Ysengrin lui paraissait un possible compaing : du même âge, de même prestance, de même rang, l'association des deux aurait pu effectivement former une franche camaraderie, ce qui, chez les nobles, signifiait un rapprochement familial intéressant. Adrian, à la fin de l'échange avec Ewaele, s'était déjà dit qu'il se débrouillerait pour rencontrer l'Ysengrin, d'une façon ou d'une autre. Oui. Cela mènerait à quelque chose d'intéressant. Il continuât ainsi à observer les allégeances se faire, attendant de une le moment où il pourrait demander à son Grand-Maistre de lui parler, et de deux le moment où il pourrait placer sa propre allégeance. Il attendait aussi une possible discussion dans laquelle il pourrait s'incorporer. Pour nouer connaissance, et s'introduire dans les cercles politiques du Limousin.

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(1) : On retrouve le terme Pastoureaux lors de la révolte des Pastoureaux de 1320, aussi connue sous le nom de seconde croisade des Pastoureaux.

En 1320, les Pastoureaux, sorte de vagabonds et de miséreux, traversèrent le sud-ouest de la France en semant la terreur sur leur passage. Cette croisade, menée par des fanatiques et des illuminés, choisit pour cible les Juifs d’Aquitaine, de la vallée de la Garonne et des Pyrénées. Les autorités ont beau essayé de venir au secours des Juifs, des milliers seront tués, dont 160 à Castelsarrasin. Beaucoup sont forcés d'accepter le baptême. (source Wikipédia)

(2) : Voir les allégeances en Franche-Comté d'il y a quatre mois, et la réaction à l'entrée d'Adrian.
Ewaele
Elle ne sut pourquoi l’attitude de Valériane lui arracha un sourire. Non de moquerie ou négatif, non point, ce n’était pas cela. Mais Ewa,en écoutant la jeune femme prononcer son serment, se disait simplement . Si elle avait été à ma place, qu’aurait-elle fait? Elle si droite, si honnête ? Aurait-elle été contre l’avis de la Pairie, aurait-elle démissionné au risque d’être accusée de Haute Trahison pour ne pas avoir rempli ses fonctions en tant que Vice Comtesse ? Ainsi perdue dans son questionnement, elle se rendit compte que le silence s’était fait dans la salle.

Elle se leva donc et vint se placer devant la co-rectrice, regard la dévisageant, se demandant si elle devait lui répondre simplement ou pas. Nul n’était nécessaire icelieu de rentrer dans des débats stériles. Elles avaient chacune leur façon de penser, bonne ou pas, une loi restait ce qu’elle était que cela plût ou non, elle n’avait fait que l’appliquer.


Nous Ewaële de la Boësnière à vous, Valériane de Gonzague, Baronne de Châteauvert de Dame d’Oradour Saint Genest, pour vos terres en Limousin je vous accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance.

Qu’Aristote vous garde, et vous aide à continuer à œuvrer pour le Limousin et ses habitants.


Elle scruta le visage de Valériane, elle aurait pu sceller l’allégeance par bien des façons, mais elle décida de chuchoter quelques petits mots à l’attention de l’intéressée. Elle en ferait ce qu’elle voudrait et en penserait tout autant. La comtesse ,étant instinctive, faisait les choses comme elle venait souvent…

Merci d’être venue!

Puis elle tourna le dos sans attendre une quelconque réaction.
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Ratgus
Alors que Ratgus suivait l'allégeance de sa fiancée il nota la présence d'un de ses frères... Jeune garçon avec de la prestance et dans les yeux une lueur qui ne reflétait plus tout à fait l'enfance mais pas encore non plus l'age adulte. Ratgus ne l'avait jamais vu auparavant ni ici ni à la Licorne. Mais, visiblement il connaissait bien le Grand Maitre pour l'avoir salué comme il se doit dès son entrée.

De loin Ratgus le vit se présenter à la fille de Marie Alice. Aussi il patienta avant que de s'avancer vers lui pour le saluer - entre frère, ça se fait - et l'accueillir au sein de la noblesse Limousine dont visiblement il faisait partie.

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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur
Adrian
Ce fut à cet instant que Adrian sentit un regard sur son échine. Chose fort habituelle me direz-vous dans cette soirée qui, tous les deux mois, était l'un des points hauts du gratin du duché, où tout un chacun passait des alliances entre maisons nobles, où bien des évènements bizarres arrivaient parfois, et où les discussions recelaient parfois des épices et des acides discrets qui étaient le piment de la vie de cour. Le jeune garçon était habitué à ce genre de situations, entièrement basées sur le paraitre : l'objectif était ainsi de sembler naturel, et de discrètement se renseigner du regard sur qui vous mirait. Il avait appris cette technique dans le Franc-Comté, à la cour de Saulx, puis à celle de Dole quand il y avait suivi feu Sirius, son cousin alors en vie. Elle permettait de ne pas regarder trop ouvertement, et d'ainsi éviter les confusions qui peuvent naître par exemple du regard appuyé d'un adolescent sur une femme mariée, par exemple ; et dans le même temps, de pouvoir analyser tranquillement le regard en question : s'il s'agissait d'une jeune fille, par exemple, une attitude intelligente pourrait alors être de l'aborder pour chercher à la séduire ; toujours une bonne stratégie dans un monde où chaque famille tâche de détruire ses rivales. Adrian, ainsi, regardant Valériane faire son allégeance, tournât ainsi légèrement la tête, comprenant que c'était ni plus ni moins qu'un frère qui le regardait alors. Frère, le terme était encore fort, pour le jeune homme encore Ecuyer personnel, et donc plus ou moins pupille de l'Ordre de la Licorne ; encore inexistant dans les allées chargées d'histoire de l'Ordre mythique. Mais tout de même un lien commun entre eux, ténu et filasse, aussi liant que le lien entre Franc-maçons. Une fraternité était chose étrange, car elle permettait à deux parfaits étrangers, sans même se connaitre, sans même s'être rencontrés, de s'aborder soudain avec un naturel criant, et de se parler comme s'ils s'étaient toujours connus. Force infinie des liens fraternels, ajoutés parfois à ceux du sang, dans le milieu de la noblesse. Adrian ne connaissait pas le personnage qui le regardait alors, et qui paraissait plus âgé que lui. Il fit un listing mental des informations qu'il voyait sur lui : probablement un homme militaire, à voir la musculature et la coupe de cheveux. Petite noblesse, car il ne portait rien de particulièrement ostentatoire et cher ; ce qui, même si la Licorne était un monde à part où certains ducs s'habillaient quasiment comme des mendiants, était une information. Probablement peu gradé, car sinon Adrian l'aurait sûrement connu ou entendu parler de lui par son Chevalier. Probablement une haute charge dans le Comté, d'après les personnes qui l'entouraient. Passablement beau, et probablement une intelligence moyenne pour en arriver à sa charge, car sinon il aurait été cataloguable comme "girouette". Adrian se remémora mentalement les listings de membres de chaque duché, et se rappela sans mal celui du Limousin, vu qu'il s'y trouvait. Le recoupement de chaque information pouvait donner deux personnes possibles : Breccan, qu'il avait déjà croisé dans la salle commune des Hommes d'armes ; et Ratgus, qu'il n'avait jamais rencontré ; Flaiche étant un visage connu pour le jeune homme, à travers MarieAlice. Adrian en déduisit donc qu'il devait s'agir de Ratgus d'Arafura, et il s'avança ainsi vers lui, un petit sourire aux lèvres, fendant les nobles présents et les groupes. S'approchant, il lui livra le salut rituel, en même temps que l'accolade (ce qui fut assez comique, l'homme étant plus grand que lui). Il ne se souciât pas un instant des personnes dans son dos, vu que personne ne lui adressait la parole.

- " Justice et Bravoure, frère. " Comme à son habitude, la concision était de rigueur pour l'échange. Il montrait en tout cas qu'il était heureux de croiser une Licorne en ces lieux ; façade, évidemment, pour celui qui en avait déjà croisé plusieurs...
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carmody
Couloirs du château, effeuillement de porte et décoration. Un chemin bien familier que pourtant il n'avait plus emprunté depuis prés d'une année maintenant. Bien des choses avaient changé depuis lors. Nouvelles marques et souffrance dont les plus visible n'étaient assurément pas les plus importante a ses yeux. Nouvelle attitude quand le sourire avait commencer a disparaitre et qu'on le disais changer. nouveau statut maintenant qu'il avait laissé de coté la seule part de grandeur que la plupart n'avait jamais vue en lui dans une ceremonie semblable a celle qui allait l'accueillir, dernier de ses propres actes qui lui avait vraiment plu. Et plus que jamais, il n'avait aucune place légitime où il se rendait.

Sa venue au château aurait selon toute vraisemblance due le mener vers la caserne ou l'université, seuls section de celui ci où sa presence avait encore une raison. Mais sans toutefois se connaitre de raison particulière, il avait laissé ses pas le porter vers un autre lieux. Nostalgie de ce qu'il n'était plus? Simple envie de revoir des visages familier qui avaient fini par s'éloigner eux aussi?Nouveaux sursaut de provocation? Une quelconque Envie de se sentir vivre et cesser de se refermer? Lui même n'aurait su le dire mais a mesure qu'il avançait il se sentait comme un creux prendre place en son estomac. Que pourrait il bien arriver qui mérite cela?

Tout a ses pensée le Roux ne pas voir la bras armé qui s'éleva devant lui, donc il s'arrêta brusquement en manquant de trébucher et percuter le garde puis la porte.


N'entre pas, vilain. C'est la salle du trône avec la ceremonie d'allégeance et tu ressembles pas a un invité.

A peine sa sentence lâchée, le garde se remit a discuter avec son compère a propos d'une allégeance prêtée a grand renfort de boulet et de marteau et de la réponse tout aussi particulière de la comtesse.

Le Carmo resta interdit un moment. Déjà que l'on pense a l'arrêter quand il se rendait où que ce soit n'était pas dans ses habitude mais en plus il s'était permit de le traiter de vilain. Certes, il était retourner a la roture, certes il n'avait aucunement pris les temps de s'apprêter pour se rendre ici, certes il ne devait ressembler a aucune des personne de l'autre coté de l'huis car il n'aimait pas porter son uniforme et ses insignes et encore moins la ferraille qu'il oubliait le plus souvent d'aller chercher.

En un autre jour, il se serait contenter de sourire et de trouver une plaisanterie pour expliquer au soldat zélé qu'il avait fait une erreur d'appréciation. Mais ce Carmo ci n'était plus vraiment apparu depuis des mois maintenant, ce qui poussait son humeur a ne pas être des plus agréables. Une brève hésitation sur al manière de "négocier" son entrée et un soupir de contresignature Alors qu'il portait un regard dénué de la moindre émotion sur celui qui entendait lui faire barrage.

Terminant sa discussion le dit barrage se remit a porter intérêt a celui qui se tenait toujours debout face a la porte et vient se planter de lui allant jusqu'à lui pousser l'épaule de la main.


Je t'ai dis de dégager, maraud. T'es sourd ou juste un benêt?

Sans plus d'expression dans la voix qu'il en avait dans le regard, le Roux se décida enfin a parler.

Fallait juste se contenter de me laisser passer. C'etait pourtant pas compliqué.

Et toi là bas! continue ta garde. Ton ami a besoin d'etre instruit de la manière de traiter les gens.

Mais je dois être un vilain c'est certain.


A ces mot, Carmody, s'élança épaule le première sur l'homme face a lui. Venant percuté par la même la porte avec son fardeau. Sous le poids cumulé des deux hommes, la porte cédé et sourit largement en les laisser retrouver le sol deux mètres plus loin. Se relevant le Roux attrapa le garde entonné par le col et se mit a le train en avançant dans la salle.

En réponse au regards qui leur furent lancés a lui et son compagnon gesticulant pour se libérer, il se contenta d'un mouvement de la tête pour designer le garde et d'ajouter.


Je devais pas rentrer qu'il disait. Quelque lui explique ou c'est a moi qu'on doit le faire?

Sourire torve et éphémère sur le visage Carmodien et il se mit a étudier sans la moindre retenue les personnes pressentes. Que de beau monde et tous ne lui était pas connu. Tiens donc c'était donc la Blonde a coté du trône comtal? quel surprise. Ah oui, vraiment un relent de nostalgie le prit a cet instant couplé au sentiment qu'il n'avait vraiment pas sa place dans cette assemblée a cet heure. Mais cela n'était pas fait pour durer car déjà derrière lui il entend un bruit de d'arme et poussa un nouveau soupir en relâchant sa prise et attendant la suite.

Je dérange peut être?

Au moins si on devait l'emmener au cachot, ce serait en presence des hauts dignitaires et de la noblesse du comté si aucun de ceux ci ne tenaient a rétablir les choses.
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Nulle Défaite quand on se bat avec Honneur !
Antonia
Si la situation avait été autre, si elle n’avait pas été héraut, Antonia aurait éclaté de rire. Toute cette situation donnait dans le burlesque et c’estait bien des choses qui faisaient rire la blondinette. Elle estait là accompagnée du Prevost et de la Connétable a raisonné un noble, boulet au pied qui essayait de s’en débarrasser en pleine cérémonie.
Mais
Estampe devait restée sérieuse, aussi elle se mordit violemment l’intérieur de la joue pour ne pas éclater de rire ce qui fit transformer son sourire naissant en grimace.

Un porteur arriva et remis une missive à la comtesse, mais elle n’avait pas eu encore le temps de réagir que le Capitaine arriva, presta allégeance et remit également un pli, pas la peine de réfléchir pour savoir qu’icelui venait de la baronne de Saint Angel. Il faudra, une fois revenue à sa place, qu’Antonia ajoute son nom à la liste des personnes ayant prestées allégeance.

Enfin le Vicomte de Saint Pardoux fut libéré, elle pouvait aller reprendre sa place tandis qu’icelui prestait allégeance à son tour. Mais elle fut interrompu par un page qui vint lui remettre deux plis


Citation:
/SPAN>
Ursin a écrit:
nous, Ursin de Lasteyrie, Comte de Comborn, Vicomte de labourd, baron de Saint léonard de Noblat et D'aubazine,

à vous, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

salut. nous reconnaissons comme suzerain vous, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), pour nos terres sis en Limousin

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Donné en mon Castel de 15 de juin 1457


Citation:
/SPAN>
Ginger1 a écrit:
Par la grâce d'Aristote,
nous, Ginger de Lubersac, Vicomte de Gimel les Cascades, Baron de Saint Martial le Mont, Seigneur de LUbersac en Limousin-Marche,

à vous, Ewaële, Comtesse du Limousin Marche par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Ewaële, Comtesse du Limousin Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.



A Castillon en Périgord, le 15 juin 1457 .

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.


Elle vérifia que iceux estaient conformes mais fut interrompue par la Comtesse venue chercher le boulet et le marteau et qui se mit à taper sur le premier avec l’aide du second. Estampe restée hébétée, se disant que cette cérémonie lui réservait décidément beaucoup de surprises.

Le Vicomte partit vexé, Antonia n’avait pu lui répondre d’ailleurs à propos de sa demande de la revoir après, mais elle le reverrait sans nulle doute à la hérauderie.

Reprit sa place rapidement et mit les lettres dans le sous-main, et sa co-rectrice s’avança. La Rectrice connaissait le sacrifice que cela représentait pour sa collègue aussi elle sourit de la voir réaliser son devoir envers sa suzeraine. Réponse fut donnée par la régnante et le serment scellé.

Elle se pencha alors vers la Régnant et dit tout bas :


Souhaitez-vous que j’appelle les personnes qui n’ont pas encore prestés allégeance ? Certaines sont présentes, je crois
Il y a le Comte Nico de Brassac, mais je suppose que vous avez remarqué sa présence.


Légère pause accompagnée d’un sourire, comment n’aurait-elle pas pu remarquer son fiancé.

La Comtesse Zya d’Arduilet qui est prêt de nostre Prévost.
La Comtesse Nebisa de Malemort mais elle n’est point présente.
La Vicomtesse Dhéa d’Ysengrin, je crois qu’elle est ici.
Le Vicomte Adrian Fauconnier de Riddermarck, là je ne puis dire, j’avoue ne pas le connaître autrement qu’à travers des courriers.


En effet, le Vicomte lui avait demandé un scel par courrier à la hérauderie, il faudrait d’ailleurs qu’elle lui livre, elle venait de le terminer.

Le Vicomte Dragonet de Castelcerf qui n’est point là non plus.
La Vicomtesse Tiboulola Jagellon là encore je ne puis dire si icelle est présente.
La Baronne Alcyonne de Dorat qui n’est pas là, comme vous devez vous en douter.
La Baronne Kidineige de Chenerailles mais elle est en retraite depuis le 2 juin, aussi je doute qu’elle soit présente.
Le Seigneur Kazert de Pierre-Buffière et de Chantemerle, que je ne connais pas non plus.


Fait étrange car elle connaissait un peu sa fille mais n’avait jamais rencontré le père.

Dame Solveig Bradburry et encore une fois, je ne puis vous dire si icelle est présente.
Le Seigneur Vladilir de Naves, mais tout comme Dame Bradburry, je ne sais pas qui il est.
Dame Zxyankxya de Laroche l’Abeille, mais elle est également en retraite depuis le 4 juin.
Dame Sindanarie de Viam, mais je crois que nostre juge est présente.
Et enfin le Seigneur Jakamer de Chabrignac qui est présent aussi.


Elle attendait une réponse de la Comtesse quand la porte ne s’ouvrit pas, non quand elle tomba et sur icelle estaient deux hommes. L’un d’eux estait un des gardes de l’entrée, le second… ah le second. Rien que son apparition fit complètement oublier à Antonia qu’elle estait héraut et devait rester sérieuse. Envie folle d’aller l’aider à se relever. Cependant, elle se ressaisit juste avait de s’élancer auprès de son Roux et resta figée. Ils se relevèrent, Carmo tenant le garde par le col. Il semblait la regarder étrangement, pourtant elle estait sûre de l’avoir prévenu qu’elle remplaçait Nebisa… Estait-ce là encore une de ses nombreuses étourderies ? Probablement, elles allaient bon train ces derniers temps…

Toujours est-il qu’il fallait qu’elle sorte de son état béat d’admiration, les autres gardes arrivaient prêt à le faire sortir manu militari. Il fallait agir vite et pour la première fois depuis le début de la cérémonie Antonia et
Estampe estaient en parfait accord. Coup d’œil à la Comtesse qui devait partager son avis.

Elle intervint s’adressant d’abord aux gardes :


Laissez-le, tout le monde a le droit d’assister à cette cérémonie, elle est ouverte à tout le monde, nobles ou non. Je vous serais gré de ne plus barrer le chemin aux Limousins voulant assister aux allégeances faîtes à leur Comtesse. Surtout quand icelui est un militaire renommé de nostre Comté et que vous le traitez comme un vulgaire brigand.

Puis s’adressant à Carmody :

Tu ne déranges absolument pas, tu es le bienvenu icelieu… Mais euh évite de casser d’autres trucs.
Attila Ysengrin
- Entrez Maître Carmody. Si vous n'avez pas été invité, vous êtes maintenant le mien. Il ne sera pas dit qu'on fermera l'huis au nez d'un si vieux Limousin. Mère désapprouve mes fantaisies, que dire alors d'une suzeraine qui s'y plie? Mais votre entrée vaut la mienne, si je ne donnai la patte à Mère je vous applaudirais. Et peut être notre Comtesse va t elle rosser ce garde elle même pour vous contenter. Je veux voir ça.
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Ysengrin Carpe Jugulum

Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Nicotortue de Brassac
Comme à l'accoutumée, le Comte s'ennuyait ferme et son visage reflétait sans aucun doute possible son état d'esprit. D'ailleurs, il ne faisait aucun effort pour le cacher... ce n'était pas dans ses habitudes et il se souciait assez peu de ce que les autres pouvait bien penser. Il suivait d'un air distrait les conversations du petit groupe de Licorneux, s'amusant un instant de l'échange entre la fille de Marie et le jeune héritier de Bralic - car qui ce jeune homme pourrait-il être d'autre ? - avant de revenir sur le jeune Ysengrin qui paraissait fâché de la réponse peu protocolaire de sa suzeraine, pourtant fort comique quand on prenait le temps d'y réfléchir. Cependant, cela ne valait pas non plus la peine d'y perdre trop de temps.

Comme à l'accoutumée, le Comte s'isola donc dans ses pensées, pensant à son futur départ pour la capitale, d'ici quelques jours afin de regagner son hostel parisien et de siéger parmi ses pairs hérauts et les Pairs tout court. Il lui faudrait aussi peut-être faire un détour par Amboise afin d'y visiter sa jeune cousine et lui rappeler la proposition qu'il lui avait faite. Mais avant cela, il disposait d'un peu de temps à consacrer à la Comtesse en titre. Le seul problème était de savoir si elle trouverait des moments à voler au Conseil pour le rejoindre.

Un vacarme en direction de la porte le fit revenir à la réalité et il aperçut Carmody vautré sur le battant de la porte dégondé, un garde dans une main. Et bien, encore un peu et cette cérémonie serait d'anthologie. Le retour en Limousin d'un Ysengrin d'abord, puis la porte de la salle forcée... voilà qui changeait agréablement de l'habitude. Il tourna donc la tête vers le trône comtal afin de voir la réaction de sa promise. Elle semblait d'humeur joueuse ce soir-là et leur réservait peut-être d'autres surprises...
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valeriane
Merci d’être venue! lui avait dit tout bas la comtesse

Cela surprit quelque peu Valériane et fit apparaitre sur son visage un léger sourire ... le temps commençait-il à dissiper les mauvais souvenirs ?
Qu'aurait elle bien pu répondre.. "de rien " ?
Elle connaissait Ewaele pour avoir travaillé sous un de ses mandat de comtesse, elle connaissait sa valeur, son travail acharné, son attachement au Limousin, son respect des lois. Quel dommage.. s'il n'y avait pas eu cette demande à la Pairie.. sans doute que cela se serait passé autrement.. aurait-on pu trouver un compromis entre Limousins? le Comte aurait pu statuer différemment et écouter la majorité des Limousins. Mais ce qui est fait est fait, il fallait juste oublier si c'était possible, et passer à autre chose en esperant qu'un jour l'acharnement de certains, l'entêtement des autres se dissipent dans le temps.
Pour l'heure, elle se contenta de sourire et de murmurer :

Je fais mon devoir d'allégeance Comtesse ...

Mais celle-ci était réjà repartie vers le trône, et quelques instants après elle entendit un vacarme venant de l'entrée de la salle. Elle sourit en voyant Carmody entrer.. elle voulut se diriger vers Ratgus, mais celui-ci était en train de saluer un jeune homme qu'elle ne connaissait pas. Elle retourna donc s'installer auprès de Dame Zya.

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Ratgus
Le jeune homme s'avança vers Ratgus un petit sourire au lèvres. non ils ne s'étaient pas encore croisé. Il faut dire que Ratgus avait encore passé peu de temps à la Licorne car son temps était monopolisé par ses fonctions à Limoges pour l'instant à la Prévosté. Aussi quand le jeune homme s'approcha pour lui donner l'accolade Ratgus lui rendit

Justice, Honneur et Bravoure Frère. Je suis Ratgus d'Arafura, frère Licorneux. Je suis content de te rencontrer icelieu. Je suis prêt à te présenter quelques amis si tu le souhaites ...

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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur
Dhéa
Dhéa était là et elle restait plantée là. Enfin plantée c'était sans compter sans l'autorité de son cher fils si bien élévé qui la trainaient un peu comme un nouveau boulet vers la porte. Elle n'avait même pas saisi l'occasion de l'allégeance de son fils pour faire la sienne et qui va à la chasse perd sa place. Dhéa sourit à Carmody cela faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait croisé dans les rues de Bouretameuf.

Regard noir vers son fils, elle retira sa main brusquement et lui fit la morale en vois basse
:

Mais enfin Attila !! Vas tu cesser de te faire remarquer de la sorte !! Misère, misère, misèèreeeuuu. Mais qu'est je fais à Aristote pour mériter ça ? Et si tu me réponds que ton Père a exercer sur moi son devoir conjugal je peux te garantir que tu passeras un sale moment !
Sur ce je te laisse le temps de m'alléger...N'en profite pas pour t'eclipser.

Personne près de la Comtesse s'était le moment. Ni une ni deux ni trois ni quatre ni cinq (oui bon ni une ni deux ça suffira) elle arrive devant la Comtesse. Petite révérence quand même car c'est la moindre des choses pour adoucir la Comtesse après l'entrée si peu bruyante de son fils, petit sourire désolé. Dhéa espérait en son for intérieur que la Comtesse ne lui tiendrait pas rigueur pour ces légères perturbations lors des allégeances à Ewa...Il faut dire que lors de la première cérémonie c'est Dhéa et Rasp qui s'étaient fait remarquer...

Ma Dame,

Nous, Dhéa d'Ysengrin, Vicomtesse de Droux, vous reconnaissons comme suzeraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais obsequium, auxilium et consilium,

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Ewaële de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Ewaële de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Une fois son serment terminé Dhéa attendit la réponse de sa suzeraine et jeta en regard en direction de son fils...le portrait craché de son pèe celui là...
carmody
Et une autre surprise de taille pour le Roux, c'est la voix de la blonde qui arrête les gardes près à le malmener dans un endroit isolé si on leur avait laisser la possibilité. Non seulement maintenant les hommes du château lui tiennent tête mais en plus ils obéissent a celle qu'il avait ramener. Allait il falloir qu'il s'habitue a ce genre traitement a l'avenir? Mais que racontait elle? lui un militaire renommé du comté? Dans l’esprit Carmodien apparu l'image ce que lui considérait comme tel, tout d'abord le fondement de l’armée Limousin, le Vicomte Bralic qu'il n'avait jamais connu que par un échange de missive où le roux "livrait" des noms dans l'affaire Mephistofeles, ensuite lui vient le comte Rassaln, connaissance éphémère qui avait lui marqué le comté de son emprunte, dans l'esprit Carmodien suivirent le Baron Bendalf, a qui il avait remis son premier contrat en tant que militaire limousin et le Comte Rochegarde, image d'une armée qu'il avait aimé et avait accompagné ses hommes alors qu'il était le régnant de la région, sans oublier la baronne Bestbuff, cette tresse qu'il avait suivi sans la moindre hésitation jusqu'a son propre corps l'en empêche, L'ancien sénéchal Enguerrand, par le travail de qui l'on avait maintenant l'académie militaire qui formait les soldats ,et bien sur l'actuelle occupante du trône la Comtesse Ewaele, femme forte et déterminée pour son comté si il en fut. Ceux ci parmi tant d'autre était a ses yeux les militaires renommés du comté, dans la salle il en voyant et il en savaient d'autre absents pour le moment si ce n'était pas a jamais. Non, de cela au moins le Carmo était certain, a coté de ceux qui avait fait la grandeur du Limousin et surtout de son armée, il n'avait la prétention de figurer ou de pouvoir y penser. Eux étaient tant pour lui, Lui n'était rien de plus qu'une présence quand la nécessité se faisait.

La mâchoire du Roux se crispa, son regard s'éteignit encore plus que d'ordinaire puis entre ses dent, il murmura, s'obligeant a ne pas hurler sur le garant de al bonne marche de la cérémonie.


Comme tu te trompe encore une fois...


Mais les gardes reculaient a présent , retournant a leur poste tout en lancent des regard noir vers le nouveau fauteur trouble. Puis l'un des invité s'adressa a lui. Dans un premier temps, le Roux lui trouva des trait familier mais il était certain de n'avoir jamais rencontre ce jeune homme qui lui en l'occurrence semblait assez bien le connaître. Haussement de sourcil Carmodien et debout de recherche mentale pour remettre ce personnage. Puis a mesure qu'il parlait, l'étincelle fit dans l’esprit encombré. Enfin ce fut surtout de le reconnaître celle qu'il connaissait comme la Vicomtesse de Droux a sont coté et d'entendre que le jeune Leu l'appelait mère qui l'aida fortement. Ainsi il réalisa de manière évidente qu'il était face a un Ysengrin. Continuation du haussement de sourcil tout de même car le Carmo n'avait pu oublier la dernière, mais aussi première, fois qu'il avait eu l'honneur d'être invité à La Louvrière, résidence de l'illustre famille.

Brève hésitation sur comment aborder le Noble qui lui faisait la faveur d'une invitation en ces lieux. puis il laissa les mots simplement venir sans chercher a un apporter les nuances sociales si prisée dans ce genre de réunion.


Et bien c'est fort aimable de votre part même si il apparaît aussi qu'on vienne d'ordonner, par l'entremise de ma protectrice du jour, que puisse rester, messire Ysengrin je suppose. Ou tout autres appellation qu'il faille vous donner et sur laquelle vous ne manquerez de m'éclairer, j'en suis sur.

Vous m'excuserez d'être un peu surpris de voir que mon entrée vous ai plu et peut être même amusé, mais j'ai toujours eu l'impression qu'un ..... léger contentieux mobilière avec feu votre demi-frère m'avait poussé loin des bonne grâces de votre famille et comme montrez connaître quelques menu informations sur mon sujet sans que ce ne soit réciproque. L'interrogation de ma part est de rigueur. Ne vous offusquez pas, cela ne changerait l'affaire en rien.

Et je n'ai rien d'un maître, je vous assure. Quant a mes infortunées compagnons de voyage que sont ce garde et le battant de la porte, ma foi, aussi grand soi elle, la Comtesse fera avec eux a sa guise. Bastonnade, latrines, affection a ma garde personnelle ou a la sienne, remise en état pour service futurs, la punition ne me regarde en rien et maintenant qu'ils ne me barre plus la route, je ne vois plus raison d'y porter mon intérêt, Je pense que vous me comprendrez.


Ne décrochant cependant pas un sourire a la fin de ses mots, il reporta a présent son attention sur la mère qui était a pressent partie s'acquitter de son allégeance auprès de al comtesse.

Vous m'excuserez, si il vous plait de le faire, auprès de votre mère pour mon manque civilité a son égard. J'espère que j'aurais un peu plus tard l'occasion de la revoir pour lui exprime le plaisir de la retrouver en des circonstances autre qu'une guerre a mener. Comme toujours avec elle, il en va de soi.

Et là un de ses sourire de renouveau rapide refit son apparition pour repartir dans les limbes de l'inexpression faciale

Je me réjouit de savoir un membre de votre famille de retour sur les terres Limousines. J’ai toujours un souvenir particulier envers les Ysengrin que je n’ai malheureux que trop peu connu a mon goût mais dont la marque restera a jamais.
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Nulle Défaite quand on se bat avec Honneur !
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