Constantin
Les fous n'agissent que pour eux même, disait on. Alors le Berry entier était à mettre à l'asile. Ils venaient de prendre leur Indépendance. En pleine période d'élections royales, il savait qu'il était risqué d'afficher son amour pour le Berry. Il savait aussi que nombreux étaient les timides, qui derrière un masque impassible n'attendaient qu'une chose. Célébrer ce jour de victoire et de liberté.
Aussi, Constantin avait fait placarder, quelques jours auparavant sur toutes les portes des Eglises et sur toutes les tavernes et mairies ce message fort joyeux :
La phrase de fin était claire. Pour le Berry, Constantin était capable d'oublier ses haines, notamment envers l'époux de sa cousine, Agnesia. La cause berrichonne passait bien au dessus des querelles de famille. Du moins l'espérait il...
Ainsi, la Vicomté de Savigny avait revêtu, en cette radieuse journée ses plus beaux atours. La chaleur en Berry, était même accablante, et les paysans, nombreux, avaient délaissé les champs pour se reposer à l'ombre d'un pommier. De toute manière, aujourd'hui était jour de fête. Constantin leur avait fait offrir du cidre et de la bière, sortis directement des caves du Château du Préau. Son oncle Gilgaalad lui avait confié son domaine, il pouvait user, selon ses ordres, de tout ce qu'il souhaitait.
Ce jour là, on avait fait dresser de longues tables dans la cour du Castel. A l'ombre des remparts, l'air serait plus doux. Le vin se chargerait du reste. Dans les villages et hameaux alentours, Constantin avait fait porter les couleurs du Berry et les fleurs d'été ornaient les maisons. Les invités, en venant, comprendraient alors que l'animosité n'était pas à l'ordre du jour. Le pont levis était baissé, la herse était levée. Chacun pouvait entrer et sortir à sa guise, sous lil averti des gardes. Mais ceux là, tôt ou tard, finirait par s'endormir une choppe à la main.
Le Berry était indépendant, c'était le principal.
Au menu du jour, moult porcelet grillés, des pastez, des oies et des poulardes, des entremets, du vin et de la bière. Chacun y trouverait son compte, la place était nombreuse. Des ménestrels jouaient de leur mandoline, à l'ombre du chêne centenaire, situé au centre de la cour, placardé sur le blason des Noldor.
Le Duc du Berry indépendant était attendu, il avait d'ailleurs la place centrale, ainsi que le Conseil ducal. Les autres invités et la famille prendraient assise tout autour.
Le décor était planté, il ne manquait plus que les personnages.
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Le Berry selon Constantin.
Aussi, Constantin avait fait placarder, quelques jours auparavant sur toutes les portes des Eglises et sur toutes les tavernes et mairies ce message fort joyeux :
La phrase de fin était claire. Pour le Berry, Constantin était capable d'oublier ses haines, notamment envers l'époux de sa cousine, Agnesia. La cause berrichonne passait bien au dessus des querelles de famille. Du moins l'espérait il...
Ainsi, la Vicomté de Savigny avait revêtu, en cette radieuse journée ses plus beaux atours. La chaleur en Berry, était même accablante, et les paysans, nombreux, avaient délaissé les champs pour se reposer à l'ombre d'un pommier. De toute manière, aujourd'hui était jour de fête. Constantin leur avait fait offrir du cidre et de la bière, sortis directement des caves du Château du Préau. Son oncle Gilgaalad lui avait confié son domaine, il pouvait user, selon ses ordres, de tout ce qu'il souhaitait.
Ce jour là, on avait fait dresser de longues tables dans la cour du Castel. A l'ombre des remparts, l'air serait plus doux. Le vin se chargerait du reste. Dans les villages et hameaux alentours, Constantin avait fait porter les couleurs du Berry et les fleurs d'été ornaient les maisons. Les invités, en venant, comprendraient alors que l'animosité n'était pas à l'ordre du jour. Le pont levis était baissé, la herse était levée. Chacun pouvait entrer et sortir à sa guise, sous lil averti des gardes. Mais ceux là, tôt ou tard, finirait par s'endormir une choppe à la main.
Le Berry était indépendant, c'était le principal.
Au menu du jour, moult porcelet grillés, des pastez, des oies et des poulardes, des entremets, du vin et de la bière. Chacun y trouverait son compte, la place était nombreuse. Des ménestrels jouaient de leur mandoline, à l'ombre du chêne centenaire, situé au centre de la cour, placardé sur le blason des Noldor.
Le Duc du Berry indépendant était attendu, il avait d'ailleurs la place centrale, ainsi que le Conseil ducal. Les autres invités et la famille prendraient assise tout autour.
Le décor était planté, il ne manquait plus que les personnages.
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Le Berry selon Constantin.