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[RP] Banquet de l'Indépendance

Constantin
Les fous n'agissent que pour eux même, disait on. Alors le Berry entier était à mettre à l'asile. Ils venaient de prendre leur Indépendance. En pleine période d'élections royales, il savait qu'il était risqué d'afficher son amour pour le Berry. Il savait aussi que nombreux étaient les timides, qui derrière un masque impassible n'attendaient qu'une chose. Célébrer ce jour de victoire et de liberté.

Aussi, Constantin avait fait placarder, quelques jours auparavant sur toutes les portes des Eglises et sur toutes les tavernes et mairies ce message fort joyeux :




La phrase de fin était claire. Pour le Berry, Constantin était capable d'oublier ses haines, notamment envers l'époux de sa cousine, Agnesia. La cause berrichonne passait bien au dessus des querelles de famille. Du moins l'espérait il...

Ainsi, la Vicomté de Savigny avait revêtu, en cette radieuse journée ses plus beaux atours. La chaleur en Berry, était même accablante, et les paysans, nombreux, avaient délaissé les champs pour se reposer à l'ombre d'un pommier. De toute manière, aujourd'hui était jour de fête. Constantin leur avait fait offrir du cidre et de la bière, sortis directement des caves du Château du Préau. Son oncle Gilgaalad lui avait confié son domaine, il pouvait user, selon ses ordres, de tout ce qu'il souhaitait.

Ce jour là, on avait fait dresser de longues tables dans la cour du Castel. A l'ombre des remparts, l'air serait plus doux. Le vin se chargerait du reste. Dans les villages et hameaux alentours, Constantin avait fait porter les couleurs du Berry et les fleurs d'été ornaient les maisons. Les invités, en venant, comprendraient alors que l'animosité n'était pas à l'ordre du jour. Le pont levis était baissé, la herse était levée. Chacun pouvait entrer et sortir à sa guise, sous l’œil averti des gardes. Mais ceux là, tôt ou tard, finirait par s'endormir une choppe à la main.

Le Berry était indépendant, c'était le principal.

Au menu du jour, moult porcelet grillés, des pastez, des oies et des poulardes, des entremets, du vin et de la bière. Chacun y trouverait son compte, la place était nombreuse. Des ménestrels jouaient de leur mandoline, à l'ombre du chêne centenaire, situé au centre de la cour, placardé sur le blason des Noldor.

Le Duc du Berry indépendant était attendu, il avait d'ailleurs la place centrale, ainsi que le Conseil ducal. Les autres invités et la famille prendraient assise tout autour.

Le décor était planté, il ne manquait plus que les personnages.

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Le Berry selon Constantin.
Alleaume
* La famille de Niraco avait reçu une invitation aux armes de Savigny, il était étonné, il n'y avait point de mariage en vue, ni annoblissement.. Il se demandait donc ce que cela pouvait être. Il ouvrit la missive pour le savoir, puis il comprit alors que cette invitation était dans le cadre d'un banquet pour l'indépendance du Berry ! En voila une excellente idée se disait Alleaume.. Il aimait bien ce genre de chose, cela allait permettre de réunir tout les Berrichons de manière fraternel, d'oublier les rancoeurs et d'avancer tous vers le même destin..Car pour ou contre, tous aimaient le Berry malgré les différences.

Alleaume allait venir accompagner de sa petite Alix, vu qu'elle séjournait à présent chez son père, elle se devait de le suivre un peu partout, le Duc était des plus heureux d'avoir sa petite dernière avec lui, elle apportait la joie de vivre et la jeunesse. Et lui avait-il toujours la joie de vivre ? Plus que jamais sans doute, le Niraco n'avait pas été souffrant depuis fort longtemps à présent. Alors oui, il était heureux de vivre.
Une fois qu'ils avaient finit de se préparer pour le banquet, ils entrèrent dans la voiture, et furent conduit jusqu'à Savigny.

Après quelques heures, ils arrivèrent enfin pas loin du domaine de Gilgaalad. Il se demandait si ils allaient être les premier, ou si du monde serait déjà présent.. Ils arrivèrent au poste de gardes et se fit connaitre *


Alleaume de Niraco, Duc d'Argenton, et sa fille Alix de Niraco.

* On les fit patienter quelques secondes, avant de les conduire à l'endroit où se tiendrait la réception, Alleaume apperçut alors une première personne qu'il connaissait, Constantin de Noldor, il s'approcha alors de lui et lui fit un large sourire avant de prendre la parole.*

Bien le bon jour ! Nous sommes venus pour le banquet comme tu t'en doutes ! Comment vas tu ? Cela fait fort longtemps que nous nous étions pas vu. Oh ! je te présente ma petite dernière, ma petit fille, Alix !
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Alix.
A peine prévenue qu'un banquet était organisé pour l’indépendance du Berry que son père lui disait qu'ils s'y rendaient tout deux. Se préparant donc la jeune fille s'habilla en conséquence du banquet dans une robe couleur violine et elle natta ses cheveux au tour de sa tête.

Une fois prête elle rejoignit son père qui l'attendait et monta en voiture pour prendre la direction de Savigny. Le trajet dura des heures mais la petite ne se plaignit pas et fit la conversation a son père.

Puis Alix suivit son père qui les présenta aux gardes avant d'être intégré dans la salle de réception. Le rose aux joues elle laissa son père faire les manœuvre de présentation inclinant juste la tête pour saluer l'homme en face d'elle


Ravie messire
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Constantin
Aux armes de Niraco, la voiture, constata Constantin à l'accostage du véhicule dans la cour du Préau. C'est avec un grand sourire qu'il accueilli Alleaume, qu'il appréciait beaucoup, ainsi que sa fille.

Bien le bon jour ! Nous sommes venus pour le banquet comme tu t'en doutes ! Comment vas tu ? Cela fait fort longtemps que nous nous étions pas vu. Oh ! je te présente ma petite dernière, ma petit fille, Alix !

Il fit un sourire charmeur à la gamine (car oui même les jeunes filles tombaient amoureuses de lui...) et dit à Alleaume :


La bienvenue à toi, frère Berrichon, en la demeure de mon oncle Gil. Il n'est point icelieu, mais peut être, qui sait, réapparaîtra t il pour boire un peu de vin, ou de bière.

Il désigna le jardin apprêté, les tables mises et les menestrels qui jouaient.

Vous êtes les premiers, comme tu peux le constater. Va prendre place, Alleaume, installes toi, toi et ta fille. Ce château est ton château pour un temps déterminé. Mais dès que minuit sonnera, et que Nathan commencera à être saoul, tout le monde devra partir...

Après tout Gil n'était pas au courrant que Constantin organisait une petite sauterie pour l'Indépendance. Si d'aventure il sortait de ses appartements, le jeune Noldor pouvait se faire jeter dans une cave et devrait, jusqu'à la fin de ses jours, cuver les grands crus de son oncle... Ô désespoir. Regardant autour de lui, il fut surpris de ne pas trouver ni Dastan, ni Vincent, ni Elvariand, ni Agnesia, ni Deli. Avisant un page qui portait une cruche vers les tables, il dit :

Fais prévenir la mesnie que les invités de la famille arrivent !

Puis, se retournant vers Alleaume, il dit :

J'espère que les berrichons viendront s'amuser en masse/ Car l'Indépendance a été longue à mettre en place/ Prions qu'ils arrivent vite fait/ Mon estomac commence à beugler...

Amusé par sa propre poésie, il sourit à la fille d'Alleaume et dit :

Voyez-vous, je parle aussi en rime, ma chère.
_________________

Le Berry selon Constantin.
Nathan2


[Guéret, pas loin du Berry.]


Le garçon de Louvières reçut une lettre. Bien évidemment, il ne voulut pas la lire. Cachetée sous l'insigne du Berry. Il s'était juré de ne plus y toucher depuis l'affaire de Champlecy début juillet.
Une sombre affaire qui allait mener Nathan dans l'incongruité même.
Une autre histoire qui sera contait en temps voulu.
Pour le moment, Nathan se résumait lui-même.



-Je suis beau! Je suis un prince! Prince de Bourges! Oui oui! La bonne idée, je vais la demander à George!
-Monsieur! Lisez donc votre lettre.
Répliqua l'intendant.
-NON! Je suis une princesse, j'attends mon prince charmant.
-...
-Quoi ?
-...
-Oh j'ai le droit de rêver!
-...
-Vous êtes agaçant!
-Evitez de crier sous tous les toits votre double-amour.
-J'le crie pas, je l'exulte!
-C'est pareil!
-Pas du tout.
-Si.
-Le crier c'est : Je suis une Princesse et je veux mon Prince charmant!
-Et exulter ?
-EUZEN J'TE KIFFE MON AMOUR!
-Chut!
-Ben vous voyez!
-Vous voulez l'inquisition sur le dos vous!
-Chut! Parlez pas de malheur.
-Ben si..
-Ben non! Y'a plus de prêtres dans notre archevêché! Bender il est destitué.
-Y'en a un nouveau.
-Oh chouette écrivons lui pour mon baptême!
-Lisez d'abord la lettre en provenance de Berry.
-Pfff.
-Je vous y oblige!
-J'suis une princesse!
-LISEZ!
-Elle est de qui d'abord ?
-De Constantin de Noldor.
-Oh putain!
-Quoi ?
-Sur la vie de ma mère je vais vous buter! Intendant de mes deux!
-Pourquoi donc ?
-Fallait me le dire dès le début. Constantin mon amour! -Ah lui aussi ?
-Non mais il ne sait pas!
-Ah je me disais aussi...



L'intendant alla s'asseoir dans un fauteuil basique, sans trop de confort. Nathan, tel un Gnathon* s'appropria le meilleur fauteuil. Un fauteuil de velours bleu, rembourré à la laine de chèvre de Savoie. C'est ainsi que le blondinet lut ladite lettre.


-Déconnez pas! On retourne en Berry.
-AH!
-On est invité à Savigny pour fêter l'indépendance!
-AH!
-Y'aura le gratin!
-AH!
-Y'aura de la baston j'pense!
-AH!
-Fermez-la. Et préparez le départ. Le duc de Peya rentre en Berry!
-ah..



[Savigny, Berry]


-CONSTANTIN!!! Constantin! Constantin! Je suiiiis làààà!
-Monsieur un peu de tenue. Faites le snobinard.
-Oui vous avez raison.



Nathan s'entraîna jusqu'à l'arrivée de sa voiture devant l'entrée du Castel de Savigny.
Il descendit avec la prestance habituelle. Jeune mais bel effronté! Nathan s'était vêtu richement. Les vêtements ne se comptaient pas en bonnes factures, mais en TRES bonnes factures.



-Bien le bonjour! Alleaume, la prochaine fois, bouge ton coche. Il est lent! Ou refait ton attelage. Au moins j'ai pu patienter. Génial.
Constantin! Quelle bonne surprise de te voir ici!
-Monsieur il n'y a pas de surprise, il vous a invité.
Chuchota l'intendant.
-Ah merde...
-...
-T'as importé du whisky j'espère.



On rame on rame. Nathan n'arrivait pas à tenir le ton détaché en présence de Constantin.

*Gnathon extrait Des Caractères de La Bruyère.

Shirine
Difficile de passer à côté de l'invitation au banquet de l'indépendance, placardée sur toutes les portes des tavernes et églises que la rouquine fréquentait avec assiduité.
Elle en avait arraché une pour la consulter paisiblement dans sa chambre à l'auberge de Sancerre. Une réflexion interne s'engage alors avec elle même, et Zoé, son elle détesté s'invite dans la discussion.

    J'irais bien.
    Nous ne sommes pas Berrichonnes. Il est écrit que seuls eux sont conviés.
    Ca fait plus de 10 jours que je suis ici à rapporter de l'argent au Duché en travaillant à la mine et en consommant la bière de leurs tavernes et le pain de leurs marchés. J'estime que je suis un peu Berrichonne, en tout cas que je mérite bien de m'incruster à leur banquet.
    Sans gêne !


Et puis ce mot... Indépendance... Ca lui fait quelque chose à la Genèvoise. Tout peuple le mérite, et cette notion, elle la connaît bien.

Alors elle se prépare à aller festoyer comme une jeune pucelle allant à son premier bal. Elle enfile sa plus jolie robe, ocre, offerte par Moran à l'époque où elle se faisait entretenir, coiffe un peu sa crinière en une natte approximative et glisse un poignard dans une de ses bottes... Sait-on jamais.

Elle réussit à se faire embarquer dans la charrette d'un marchand qui part livrer ses marchandises à Savigny. Elle s'installe derrière une bière à la main pour s'aider à supporter la chaleur, les jambes se balançant dans le vide, ses yeux flânant dans le paysage.
Avant de passer le pont-levis, son carrosse s'arrête et Shirine en descend, laissant là sa chope vide. Elle remercie d'un sourire mutin le marchand qui semble largement s'en contenter.
En passant sous la herse, elle offre un sourire radieux aux gardes qui la scrutent. Peuvent-ils savoir qu'elle n'est pas vraiment d'ici ? Les portes sont ouvertes, personne ne demande de justifier d'une invitation. Pourquoi se gêner ? Elle entre avec détachement dans la cour du château.

    Humpf j'ai pas pensé que ça va être rempli de nobliaux...
    Avec un peu de chance tu réussiras à en séduire un et à lui piquer sa bourse pour t'aider dans ta mission pour le Très-Haut !


Le ton de Zoé est plus que sarcastique. Shirine retrousse un peu sa lèvre supérieure. D'ordinaire c'est elle qui use d'ironie. Elle reprend contenance pour ne pas donner à son double détesté le bonheur de la faire se mettre en rogne.

    Excellente idée tiens ! Merci pour ton aide.
    Mais... Mais enfin... Je plaisantais !
    Non, non, tu es en train de devenir comme moi. Tu commences à réfléchir pareil.
    Surement pas !


Zoé se renfrogne pendant que la Sicaire rit dans son fort intérieur.

Puis elle s'approche des tables pour se servir un verre, mourant de soif par cette chaleur, lorgnant sur un petit groupe de nobles aux atours plus que voyants... S'arrêtant sur la jeune fille, se disant qu'elle tenterait bien de s'en faire une amie, pour rire et voir sa réaction si jamais elle venait à lui parler...

Il pourrait s'en passer des choses ici, si elle le voulait.

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Constantin
Bien sûr il y eut du bruit. Puis le déluge. Nathan venait d'arriver. S'il avait pu, il serait entré dans Savigny avec trente gardes arborant ses armes, hurlant "Voilà le plus beau ! Voilà le plus beau ! Voilà Nathan !" Peut être aurait il même utilisé de la Poudre Noire, importée par Marco Polo, pour plus de fumée, de lumière et de grandeur. Mais la réunion d'aujourd'hui, si elle était festive, était surtout symbolique. L'Union Sacrée : le Berry réuni pour fêter ce jour de gloire. Nathan n'allait pas tirer toute la couverture sur lui, il en laisserait un peu à son duché d'origine. Ou pas... mais ça, Constantin le découvrirait plus tard.

Quand il le salua, Constantin rougit un peu. Nathan était bel homme, bien bâti, le genre de type après qui les jeunes filles en fleur courent. Constantin, malgré son épouse et son éducation très Aristotélicienne, n'y était pas indifférent, à ce charme insolent. Il reprit vite du poil de la bête et un sourire fort diplomatique se posa sur ses lèvres.


Du oui-c'qui ? Je ne sais pas ce que c'est. C'est une sorte de poule, non ? Je vais leur demander s'ils en ont. Sers toi de vin, en attendant, Nathan, amuses toi, mais ne vomis pas dans les bosquets de ma tante Ardegonde, s'il te plait.

Ce n'était pas le genre de type à vomir. Mais plus à s'installer, dominant, à la place du Duc, et de toiser d'un air calculateur toutes les personnes présentes. Limite s'il ne mettait pas un pied sur la table pour dire "C'est chez moi, non ?". Mais Constantin l'appréciait comme ça. Il l'appréciait tout court. Et il avait surtout beaucoup d'autres choses à régler... Il lui chuchota, discrètement :

Ha ! Nathan, ça me fait plaisir de te voir...

Il eut un sourire froid et dit poliment :

Il y a de la poularde, si tu veux, à défaut de oui-c'qui.

Mais déjà, une nouvelle tête venaient d'arriver. Il ne les connaissait pas. Mais pouvait il connaître tout les berrichons ? Surtout les berrichonnes, surtout les belles rousses comme celle qui venait d'arriver. Quelques tâches de rousseur sur un visage pâle. Oubliant vite fait Nathan, il s'en alla vers elle et dit :

Bienvenue, soeur Berrichonne, au Castel du Préau. Je suis Constantin de Noldor, ravi de voir que toutes les rousses du Duché n'ont pas été brûlées vives par l'Inquisition.

Sympa, comme entrée en matière, non ? Ainsi était le jeune Noldor, imprévisible, et charmeur surtout... Depuis que sa femme lui avait fait découvrir les joies de l'amour sauvage, il en voulait plus. Toujours plus...
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Le Berry selon Constantin.
Shern
Rentrant d'une mission particulièrement délicate, le jeune Caporal se rendit dans la soirée au domaine des Noldor, où une jolie foule était déjà présente.

Au milieu des chants, rires et bagarres des paysans, le jeune De Beauharmont rechercha des connaissances du FIER et ses amis. Il arriva au niveau de la table centrale où tous les puissants du Berry commençait à arriver. Le petit nobliot n'osa pas s'asseoir à cette table, et après avoir saluer cordialement Nathan, Alleaume et Constantin, il préféra aller s'asseoir avec les autres soldats d'ores et déjà présents, tous en uniforme de cérémonie comme lui.


Bonsoir Messieurs. Quelle joie de fêter cette indépendance tant attendue! Profitons de cette soirée avant les jours sombres qui nous attendent. Je vais aller avec mes hommes.

On ne fêtait pas l'Indépendance tous les jours. Il aperçut un bon nombre de jolies créatures qu'ils s'empresseraient de connaitre une fois la fête plus avancée...
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Shirine
De sa contemplation du petit groupe à l'allure riche, Shirine capte le regard de l'un d'eux qui s'approche alors. Elle lui trouve une allure suffisante, surement dû au collier de barbe qui lui donne cette impression. Ne lui demandez pas pourquoi, beaucoup de choses sont inexplicables chez Shirine. Déjà il est brun. Ce sont ses préférés. Tout n'est pas perdu pour lui.
Avant qu'il n'arrive à sa hauteur, et sans le quitter des yeux, elle trempe les lèvres dans son verre de vin puis y passe la langue comme pour ne rien perdre du breuvage.
Sourire charmeur fiché sur les lèvres, tandis qu'il se présente, elle opère un mouvement de tête pour faire voler ses cheveux. L'effet foire un peu, se souvenant trop tard qu'elle a attaché sa longue chevelure rousse.

    M*erde !


Son sourire se crispe une fraction de seconde puis elle se reprend, plissant légèrement les paupières sur ses yeux émeraudes.


Vous savez, on ne se laisse pas facilement attraper, nous, les rousses.

    A bon entendeur, si tu es joueur.


Son sourire se transforme alors un peu pour devenir coquin.


Je me prénomme Shirine. C'est vous qui invitez ? Vous êtes bien aimable.

Fille de riche armateur breton, l'éducation de Shirine est bien loin d'être déplorable. De sage bourgeoise aristotélicienne, elle est devenue gueuse brigande hérétique. Pourquoi ? C'est une longue histoire...
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Jimmy_de_aragon
Le seigneur de Signy et de Montchenin avait quitté le campement de la Confrérie tôt le matin pour rejoindre le domaine de Gilgaalad…
Il avait décidé de partit en premier, laissant le reste de sa famille préparer leur venue, si l'envie leur en prenait, afin de voir ce qu'était effectivement cette fête de l'Indépendance…

Il avait revêtu un costume aux couleurs de ses armoiries et arrivant chevauchant son brave Rayo..



L'activité était déjà bien vivace et il fut accueilli par le sons des mandolines et les rires des danseuses en tenue de bohémienne… Il s'accouda sur la selle pour se présenter au garde en faction…


— Bien le bonjour, j'ai reçu invitation pour fêter notre chère indépendance ! Veullez annoncer le seigneur de Signy et de Montchenin, Jimmy de Aragon...

Il espérait que tout se passerait bien, car les tensions avaient été pesantes dernièrement entre sa famille D'Arundel et d'Olonnes et celle des Noldor, mais pas que, malgré le fait qu'elle ait toujours répondu présente pour la défense du Berry.
Il venait toutefois le coeur léger et optimiste, car tel était son tempérament.

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Homme_de_cromignon
Cro avait reçu un pigeon l'invitant à venir festoyer dans un banquet et il en fut tres heureux, certainement pour lui l'indépendance du Duché ne signifiait pas grand chose car lui et la politique ne faisait pas bon ménage, Bref il n'y comprenait rien ! Par contre ce n'était pas tous les jours qu'il avait l'occasion de visité un vrai château et il n'allait surement pas manquer cette occasion! Il scella donc Black Spirit et pris les chemins en direction du banquet..... La ballade se passa sans encombre et il arriva au grilles du Château impressionné par autant de splendeur ! Il vit Messire Jimmy_de_Aragon avec qui il avait eu bien du plaisir à l'école des calés en bourg et s'empressa de le saluer.


Bien le bonjour Messire d'Aragon ....Quelle magnifique journée pour festoyer n'est-ce pas ?


Il lui fit un grand sourire et s'adressa aussi aux gardes.



Bonjour je suis Cromignon de Châteauroux et je ne connais pas vraiment les us et coutumes de la vie de château mais serait-il possible d'annoncer ma présence à notre hôte ?


Cro attendit d'avoir l'autorisation de passer et en attendant il observa la magnifique architecture du château et se demanda ce qu'il l'attendait comme aventures en cette belle journée prometteuse.
Alleaume
* Le père était bras dessus, bras dessous avec Alix, il ne voulait pas la quitter des yeux, et puis cela serait l'occasion pour elle de rencontrer toute les personnes que son père connaissait.. Il n'y aurait pas tout le monde se soir, mais déjà une grande partie,les Berrichons aimaient festoyer, il n'y avait donc pas de raison pour que les gens ne viennent pas.
Il inclina la tête avec politesse à l'adresse de Constantin lorsqu'il eu finit sa phrase. Alleaume se demandait où Gil pouvait bien se cacher ! Toujours à érrer ici et là. *


Merci Constantin ! C'est une joie pour nous de nous retrouver entre Berrichons pour ce grand jour ! J'espère d'ailleurs que les gens viendront en nombre, gueux comme nobles !

* C'était un jour de fraternité, tout le monde devrait accepter ce genre d'invitation qui peut servir à créer des liens d'importances. Ou même à boire et manger sans avoir à débourser quoi que se soit.. Être invité c'était une chance, ce n'était pas la même chose que préparer soit même les choses..
Le Duc ne pu s'empêcher de rire à la boutade que venait de faire son hôte.. Il aimerait bien voir Nathan ivre tient... Ca serait sans doute beau à voir. Lui comme son habitude allait boire deux, trois coupes, pas plus. Il ne fallait pas montrer le mauvais exemple envers les enfants ! *


D'accord ! Nous allons prendre place là bas, je t'avoue que le voyage à creuser mon estomac ! Vient ma chérie, nous allons prendre place, et attendre que tout le monde n'arrive.

* Il lui tira alors le bras et se dirigea avec elle à la table dans le jardin, il faisait tellement beau qu'il fallait profiter des journées de ce type pour manger à l'air frais...Après s'être installé il entendit un invité des plus bruyant.. Il reconnu évidemment Palluau, qui autre que lui était comme lui ? Ben lui non ?
Il se leva et invita sa fille à en faire de même. *

Alix, je te présente le Baron de Palluau,et future Duc, me semble t-il..? Ou serait-ce déjà fait..
Nathan, je te présente Alix, la dernière de mes enfants. Une vrai petite beauté n'est ce pas ?

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Constantin
Charmante ! Telle était la jeune femme qui le monopolisait. Shirine ? Non, il n'avait jamais vu ce nom quelque part. Une nouvelle habitante, supposa t il, tout en lui offrant son bras pour lui faire découvrir les jardins et le lieu où tout le monde serait installé. Et ce faisant, il lui dit d'un ton badin.

Oui, j'ai pris l'initiative de cette petite réunion informelle.

Petite réunion informelle ? Comme il savait bien déguiser la vérité pour mettre les gens à l'aise. (Après tout, il était Archidiacre, sa langue, c'était son meilleur outil. ) Cette "petite réunion informelle" réunirait la moitié du Berry, des grands pontes aux petites gens. Ici, Clercs, Nobles et Paysans formeraient l'union du Berry Libre. C'était un geste éminemment politique. Car sous ses airs d'insouciance et de joyeux drille, Constantin ne pensait pas moins que c'était dans l'effervescence de la victoire que se formerait l'union. Il fallait en profiter, faire couler le vin, car demain coulerait peut être le sang. Mais ça, il n'en parlerait pas. Il lui dit dans un murmure :

Si vous prenez mon bras, considérez que je vous ai déjà attrapé et que vous serez mienne...

Il laissa sa phrase en suspens. Ses yeux brillaient d'un vif éclat quand il rencontra celui de la Rousse.

Pour au moins une danse.

Il lui indiqua les tablées, qui peu à peu se remplissaient. Les invités se servaient à boire, grignotaient dans les plats. Les soldats et Shern étaient partis s'installer, quelques remarques gauloises fuseraient-elles quand la belle Shirine se rendrait à sa tablée ? Constantin attendait cela avec impatience.

Vous êtes ici chez vous, chère Shirine. Cueillez autant de fleurs qu'il vous faudra pour orner vos cheveux. Chaque homme icelieu n'aura de cesse de vous supplier de l'aimer, ne serait ce que quelques secondes.

Voyant que d'autres personnes arrivaient. Notamment Jimmy de Aragon, Constantin eut un sourire satisfait. Il se tourna vers son invitée et dit avec douceur.

Une danse, souvenez-vous en.

Et il s’éclipsa vers les gardes, là où patientaient déjà plusieurs personnes. Il s'approcha, et ouvrant les bras en signe d'accueil et de paix, il dit :

Bienvenue à vous, frères. En ce soir de paix, je n'ai d'autre espoir que de nous voir unis et fiers de notre belle terre de Berry.

Les Noldor et les Arundel des Olonnes auraient pu s'entretuer, en un autre jour. Ce soir on célébrait ce qu'ils chérissaient tous : leur terre. Inutile que la soirée ne vire dans le sang.

Je vous en prie, installez-vous et buvez, mes amis.

Il ne quittait pas son sourire, exalté de voir arriver ces habitants du Berry qu'il chérissait tant.
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Le Berry selon Constantin.
Alix.
Toujours tenant le bras de son père, la petite sourit plus amusé qu'autre chose a Constantin pour lui faire comprendre que ses rimes étaient bonnes. Au moins, il y en avait un qui ne mâchait pas ses mots pour se faire comprendre même sous forme poétique.

Entrainé par son père, Alix observa les lieux et les personnes qui arrivaient les unes après les autres. Elle était heureuse d'être avec son père car elle était mal alaise. Pas encore dans son élément dans ce genre de lieux. Tout les grands ou presque seraient présent.

Son attention fût attirer par un homme qui apostropha son père de manière... subtile... Observant, elle sourit en voyant son père se lever et en fit de même pour se retrouver face a un Barron futur Duc ou Duc... La chose n'était pas très clair. S'inclinant face a l'homme en le saluant, elle rosit aux mots de son père et ne fit pas de commentaire. Préférant les laisser bavasser comme ils le souhaitaient, tout en restant attentive a la discussion.

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Shirine
Shirine offre à Constantin un petit rire à l'humour qu'elle devine au sujet de sa réunion "informelle". Ne serait-ce pas là une forme de prétention ? Une façon d'étaler face à elle sa richesse. Avec tout ce qu'il possède et tout ce qu'il peut faire, ce petit banquet n'est pas grand chose...
Il commence à bien lui plaire. Si elle réussi à lui piquer un truc qu'elle pourrait revendre à bon prix, il ne s'en rendrait surement pas compte. La majorité des riches se soucient assez peu de choses qu'ils jugent sans valeur mais qui pourraient nourrir un village entier. Oui, Shirine est pleine d'idées reçues.

Au moment où il lui tend son bras et commence à formuler son invitation. La rouquine soulève le sien mais le laisse en suspens en même temps que la phrase de son hôte. Elle fronce le nez.

    Si tu crois que c'est si facile de m'avoir...


Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres roses quand il achève avec la danse, et elle faufile son bras dans celui du Noldor. Elle n'a pas lâché son verre qu'elle tient dans l'autre main et suit avec plaisir Constantin, s'abreuvant de jolis compliments.

Au moment où il prend congé, elle le retient fermement quelques secondes de son bras pour lui murmurer :


Je m'en souviendrais. Mais si vous m'oubliez, vous me le paierez Constantin de Noldor.

Ses yeux verts transpercent ceux de son interlocuteur puis elle lui sourit et le libère.
Shirine déteste qu'on lui fasse des avances juste par envie de séduire sans aller jusqu'au bout. Sinon elle se sent prise pour une imbécile, et il n'y a rien qu'elle déteste plus, après les curés et les nobles.

Des yeux, elle balaye les environs, et ses pupilles se posent sur la jeune fille de tout à l'heure. Celle qu'elle avait remarqué. Elle boit une gorgée, attrape un verre qui traîne sur une table et s'approche doucement, entendant la fin de la phrase de l'homme qui l'accompagne. Son père donc.
Elle se glisse au côté d'Alix avec discrétion, et lui tend le verre qu'elle vient de récupérer, avant de lui glisser gentiement.


Les discussions entre hommes son parfois barbantes... Vous avez soif ?
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