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[RP] Banquet de l'Indépendance

Alix.
Trempant ses lèvres dans le breuvage, pour le gouter la brune haussa un sourcil aux mots de la rousse. Impudente... Dame de sa condition... Un sourire se dessina sur son visage

Vous savez Dame Shirine, je suis accessible et je suis toujours ravie de parler avec d'autre personne. Donc ne soyez pas gênée de me parler, c'est un plaisir

Quand Cromignon vient a la rencontre de son père et qu'il la salua, Alix inclina la tête

Il est vrai que cette journée est agréable...
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Moana
Moana sourit et rougit légèrement aux compliments de Cro; elle le laissa discuter avec Jimmy et s'éclipsa rapidement pour attraper un verre de bon vin qu'elle avait goûté à son arrivée pour lui offrir ce nectar suprême, par la même occasion, elle demanda au serveur de la resservir un peu, c'est qu'il faisait chaud, mine de rien!! et ça donnait soif!!

Elle tendit le verre à Cro discrètement et lui murmura

Goûtez moi ça!!! Ce vin exquis se boit comme du petit lait!!!Je vous le garantis!!!

Puis elle se mit de nouveau en retrait , tout en écoutant d'une oreille les conversations, la blondinette observa l'assemblée en buvant une gorgée. Un jeune homme retint son regard, elle l'entendit se présenter mais les noms révélés lui étaient purement et simplement inconnus. Ses prunelles noires s'attardèrent un court instant dans les yeux gris de Goméric, nom qu'il avait utilisé pour se présenter lorsque celui ci passa devant elle d'un pas lent. Sourire aux lèvres, elle s'inclina légèrement et se présenta


Bonjour je me nomme Moana, fille d'Alekine et d'Isabelle, vous allez bien?

C'est à ce moment là que Ak imbibé comme une éponge vint converser avec elle, malheureusement elle ne comprit pas grand chose à ses élucubrations qui se déversaient en des flots irréguliers. Amusée, elle opinait du chef de temps à autre pour signifier qu'elle tentait de comprendre l'ensemble de l'oeuvre de Ak. Puis il partit comme il était venu, rapidement sans crier gare.

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Jimmy_de_aragon
Jimmy prit deux verres que lui présentait un serviteur et fit un gracieux signe de tête à Cro-Mignon pour qu'il se serve… Il tendit le deuxième verre à son épouse et écouta tout en acquiesçant du menton les paroles de Moana…

— Il est vrai qu'un endroit plus neutre et populaire, comme la grand place face à la cathédrale aurait mieux convenu, mais bon, l'accueil est agréable et le buffet bien fourni, rendons à César ce qui est à César… L'important est que nous soyons tous soudés par cet événements, car il n'est point à douter que cela nous amènera fissa une guerre dont le seul artificier sera le roi de France.

Il but une gorgée d'un vin délicieux dont il ne reconnut pas la provenant, mais dont ses papilles lui en furent grandement reconnaissantes..

Il aperçut Arnak se comporter en fier soldat du Berry et se réjouit que le moment soit encore à la liesse… Il entendit un jeune homme se présenter à Constantin et attiré par son titre se retourna..
Moana n'était pas loin, elle aussi intriguée par le curieux manège d'Arnak.


— Goméric, le fils de Pandhora ? Permettez que je me présente, j'ai souvent rencontré votre mère qui était une dame de grande noblesse, de corps et d'esprit… Jimmy de Aragon, seigneur de Signy et Montchenin. Comment donc se fait-il que nous ne nous soyions jamais croisés ?
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Constantin
En entendant le nom de Pandorah, Constantin se retourna. Son fils, icelieu ? Mais on ne l'avait point prévenu. Il faut dire que chez les filles Noldor, les gosses, c'est comme les maris... ça tourne et ça naît. Pandorah, comme sa soeur, n'y faisaient pas exception.

Il eut une légère pensée pour son fils adoptif, celui d'Agnesia et d'Altaiir en fait, laissé à la maison sous la bonne garde de Deli. Peu importait, elle lui avait offert son corps, il n'attendait désormais plus rien d'autre d'elle, hormis d'accomplir son rôle de mère adoptive à la perfection.

Voyant son cousin, il sourit et le salua.


Enchanté, Gomeric. Je suis Constantin, et j'ai bien connu vostre mère, ma cousine, que le Très Haut la garde en ses Sainctes Grâsces.

Il détailla ce nouvel arrivant, cherchant dans son regard la malice de Pando, ou sa profonde quiétude, qui sait ? Ou bien alors son dynamisme... Mais cela était déjà loin désormais, il avait oublié de sa cousine à peu près tout. La seule chose qui restait, c'était la stèle, dans le jardin, érigée par Vincent sur laquelle Constantin se rendait régulièrement. Pauvre Pandorah... la mort l'avait attrapé trop vite.

Bienvenue chez vous, mon cousin. J'espère que l'intendant vous a installé bonne chambrée pour votre séjour parmi nous.

Puis, à son oreille il glissa :

Vous trouverez ici tout ce que le Berry a de meilleur. Notamment de belles et jolies jeunes filles qu'un mariage, qui sait, ne déplairait pas. Mais commencez par des fleurs... c'est plus poli.

Et en disant cela, il désignait Alix de Niraco. Ben oui, le Noldor il ne perdait pas le nord. Chaque seconde de son temps devait être rentabilisée pour son duché et sa famille. Un mariage ? C'était la meilleure des choses qui pouvait arriver. La famille d'Alleaume était respectable, fort aimable et fort bien implantée en Berry. Il s'agissait donc, désormais d'y planter des petits bébés Noldor.

Non, Constantin n'avait aucune sorte de scrupule, mais ça, désormais, les gens le savaient.

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Le Berry selon Constantin.
Gomeric_gaborn
Le Hennfield inclina la tête devant la dénommée Moana et répondit à sa sollicitude.
Je suis ravi de faire votre connaissance. Le voyage fut long car je reviens de Guyenne et j'ai fait un petit détour pour venir à la rencontre de ma parentèle Berrichonne! Quelle chance de tombé en pleine réjouissance! Et vous? La fête est-elle à votre goût?

Puis le cousin de sa mère répondit à son salut et il fut enchanté de l'accueil que sa famille lui réservait. Ce n'était pas le moment d'entrer dans les grandes discussion nostalgique, bien que l'adolescent aurait apprécié en savoir plus sur celle qui s'en était allée trop tôt au paradis solaire...
Merci pour votre accueil! Je suis arrivé depuis peu sous la bonne garde de ma tante Agnesia! J'avoue que depuis plusieurs mois, je ne fréquentais que des auberges alors ici, j'ai l'impression d'être un roy!

Constantin lui désigna alors de ravissantes demoiselles et il sentit ses joues s'empourprer. Baissant la voix, il lui chuchota une confidence...
Hum... C'est que je suis fiancé, enfin presque, à Asalaïs Castel Vilar de la Duranxie...

Le "enfin presque" signifiait qu'il avait fait sa demande au père de la belle ainsi qu'à son propre père mais que la réponse tardait à venir... De plus il devait encore être baptisé par son père dès son retour en Bourgogne car le Duc cumulait les honneur en ayant récemment endossé le violet des évêques...
Enfin je vous suis reconnaissant et sache que si le chambellan de Bourgogne ne se décide pas, j'ai une charmante cousine à marier aussi!

Riant avec malice, il leva son verre et trinqua donc avec le cousin de sa mère, heureux de cette seconde rencontre familiale et appréciant de plus en plus la chaleur de cette fratrie à l'austère éducation Hennfieldienne...
Alors? Qui donc est attendu? Je ne connais malheureusement guère de berrichonnais malgré le faite que j'en suis un à moitié!
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Gillan
Le pas lent, le maintien quelque peu raidi, Gillan est mal à l'aise, comme toujours lorsqu'il arrive dans une nouvelle société.

C'est pourtant sa curiosité insatiable qui l'a attiré là. Depuis quelques jours il est au milieu de ces Berrichons qu'il n'a croisé que dans le labeur des champs ou la chaleur étouffante de la mine.

Aujourd'hui il peut croiser les gens du pays dans d'autres circonstances et apprendre, comme toujours.

C'est aussi une odeur de liberté qu'il a voulu humer. loin de Genève, sa cité occupée mais toujours vivante Gillan a eu besoin de sentir encore vivre un peuple qui aspire à l'indépendance. Autour de lui tout est à la fête. Alors, peu à peu il se détend et sa main desserre le manche de sa Sica sur lequel elle était crispée.

Jetant un regard alentour, il décide d'aller gouter le vin local. Il sait combien ce breuvage l'aidera à surmonter sa reserve.
Constantin
Constantin adorait pouvoir blablater sur les gens. D'ailleurs, si le conseil Ducal avait un poste comme celui là, il en ferait partie bien plus souvent. Il se positionna à côté de son cousin, non sans lui donner un gobelet de vin. Il dit alors d'un ton posé mais chuchotant, scrutateur, comme à son habitude.

Alors, le blond infatué là bas, habillé comme s'il était le Roi de Constantinople en personne, c'est Nathan. Gentil, charmeur. Il est très prétentieux, et prétend d'ailleurs que cela fait partie de son charme. Alleaume, non loin avec sa sublime fille, Alix. Alleaume, je l'aime bien. Un bon Aristotélicien, qui a le courage de ses convictions, ce qui se fait rare. Là bas, il y a notre cousin Dastan, à moins qu'il ne soit votre oncle, je ne sais... Il est membre du FIER, le parti Berrichon, comme beaucoup d'entre nous. La bas, il y a la clique des Arundel. Les Noldor et eux ne sont pas en bons termes, mais pour ce soir, tout est oublié.

Il continuait à faire le tour. Pointant du menton le groupe de soldat, il dit :

Shern et ses amis. Des brutes épaisses mais pas désagréables. Ils picolent et boivent parce qu'ils se préparent à la guerre... et oui, une Indépendance, ça se paie toujours.

Contemplant l’atmosphère de fête, et surtout, porté par le vin. Il se risqua à une analyse simple. Il n'y avait là que façade. Derrière les sourires, on sentait la peur. Et tout ces gens qui buvaient, n'avaient ils pas déjà le gout du sang dans la bouche. Tôt ou tard, ils se retrouveraient tous du même côté. Les bras tendus vers le Ciel et la victoire, ou la gueule dans la boue à vomir de la terre. Le repos du guerrier avant l'heure. "Profitez en, mes amis, mes frères, demain l'aube sera rouge." Il ne savait pas encore, ce que c'était que de mourir pour une cause juste. Il attendait cela avec impatience, sans craindre ce fameux lendemain. Il faudrait d'ailleurs, qu'il débute ses sermons, rappelant que la mort n'était rien, sinon un passage. Bien sûr qu'ils l'oublieraient. Mais, au dernier moment, quand l'épée transperce les os et les réduit en miette, cette dernière pensée devrait les surprendre "La mort n'est rien." Ultime réconfort, ultime caresse d'une mère pour son enfant mourant. Tout ira bien.
Il se décida de faire partager ses pensées, toujours aussi discrètement, à son cousin, arborant, bien sûr, ce sourire fade qui le caractérise si bien :


Ici tout n'est qu'illusion. Ils rient, ils boivent, ils s'amusent. Mais bientôt, nous le savons, la Couronne va nous faire payer. Le sang de tout les gens ici présent va couler. Il va alimenter notre terre, nos rivières. Il va les gorger de fierté. Que trouveront donc nos enfants, en la cultivant ? De la rage, de la haine, de la colère. Et la victoire sera à portée de leur bras...

En disant cela, il avait les yeux qui brillaient de malice. Il était certes religieux, fidèle Aristotéliciens parmi les Aristotélicien, mais la guerre, il aimait ça. Il aimait le bruit des sabots sur la terre meubles, à l'aurore d'une charge de cavaliers. Il aimait le bruit des flèches, qui, passant au dessus des têtes allaient transpercer les gorges des ennemis. Il aimait le cliquetis sobre des épées mal aiguisées, de bourrins assoiffés de violence prêt à écraser les crânes d'un coup de pied. Car au final, l'humain, c'était ça. Une perpétuelle lutte. Dieu le Très Haut était surpuissant, mais il avait créé un monstre. Et l'Eglise pourrait tout faire, entre la paix et la guerre, l'Homme choisirait toujours la solution la plus sanglante. C'était la plus valorisante. Lui même, il n'avait que peu d'expérience, sur les champs de bataille. Un léger transport à l'hopital, pendant la guerre du Ponant. Et à l'époque, il n'était même pas du bon côté des remparts. Aujourd'hui, il avait compris. C'était avec tout ces gens autour de lui qu'il avait saisi le sens du mot famille, et de l'honneur.

Voyant d'autres têtes, inconnues, il dit :


Ceux là, je ne les connais pas. Hormis cette rousse, charmante au demeurant, que je dois faire danser tout à l'heure. Pour votre mariage, rien n'est grave. J'espère que cette union sera belle et fructueuse. Vous resterez icelieu autant que vous le souhaiterez. Et sachez-le avant de vous faire estropier, ici, on dit Berrichons.

Il rit un instant en faisant une accolade à son cousin. Puis il s'interessa au public. Prenant une pomme, qui traînait dans une corbeille à fruit, il contempla l'existence, comme un grand océan vide, marqué seulement par les vagues. Ces vagues, c'était ces gens. Dieu les avait construits, comme un inventeur fou, s'amusant par ses rouages à les rendre faibles ou fort, gracieux ou laids, ambitieux ou humbles. Il faisait face à la plus belle peinture au monde.
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Le Berry selon Constantin.
Moana
Elle sourit au mouvement de tête du jeune homme et l'écouta en buvant une gorgée de son verre

Certes, ce n'est pas la porte à côté, j'espère que vous n'avez point croiser de brigands! Rencontrer sa famille vaut largement un détour!!! J'espère que vous éprouverez de la joie à découvrir les membres de votre famille.
La fête est délicieuse lorsque nous ne regardons pas ce qui se trame en dessous...Mais je ne serai pas oiseau de mauvais augure, célébrons ce grand moment, l'indépendance du Berry, avec faste, grandeur...avant que cela ne devienne décadence...


Elle zieuta l'assemblée, et d'un air maussade continua son petit laïus
Espérons que l'union pour que l'indépendance du Berry puisse continuer malgré les dissensions qui apparaissent déjà.

Elle se tourna vers le groupe de All pour que tous puissent entendre ses propos
Certains, pour l'indépendance, commencent à regretter la façon dont on y est parvenu. Et le plus dur reste à faire : conserver l'indépendance et devenir un duché fort en unissant toutes nos forces malgré les rancœurs, les divergences, les querelles, les rivalités des uns et des autres et des grandes familles nobles.

Elle zieuta un coup d'oeil aux" grands "présents, elle qui n'était rien du tout se permettait de les regarder de son petit air malicieux et de déclamer ses idées, elle était infernale la blondinette!!!y avait pas à dire!!! puis reprit tranquillement
Pour en revenir à votre question originelle : c'est une fête splendide, bravo à l'organisateur!!! Toutefois, nous pouvons regretter comme je l'ai dit précédemment qu'elle ne fut point organisée dans un lieu plus symbolique et que des petites gens comme moi qui aimons notre duché ne soient pas plus nombreux ici!!
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Shirine
Un léger vertige rappelle à Shirine que le soleil cogne et qu'elle n'a pas encore mangé. Mais que par contre elle a bu. Du vin rouge. Et ça lui monte plutôt vite à la tête. Elle amorce un léger mouvement vers un banc.

Asseyons-nous, nous serons plus à l'aise pour discuter.

Ici, elle tombera de moins haut. Et elle est installée pour manger.

N'est-ce pas agréable de se sentir indépendant ? J'imagine que si vous êtes là, c'est que vous y étiez favorable ?

Shirine soupir d'aise en regardant le ciel, comme s'il s'agissait d'un acte divin.
La liberté a un prix. Citoyenne de Genève, elle est bien placée pour le savoir. Le Berry, s'il n'abandonne pas, n'est qu'au début d'une longue et épuisante bataille.

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Alix.
Alix suivit la rousse et s'installa son côté sur le banc. Ainsi elles n'auraient toute deux plus qu'a tendre le bras pour picorer des fruits frais. La chaleur était étouffante et le vin montait vite a la tête. Reposant son verre, elle prit une poire qui était un fruit juteux qui la rafraichirait a coup sur. Mordant dedans, elle porta son regard sur l'assemblé présente.

Tous savaient que c'était le début d'une longue bataille. Tous savaient que ce n'était que le début. Tel était le prix de leur indépendance. Leur futur roy donnerait le ton du jeu. Car tout n'était qu'un jeu...

Essuyant ses lèvres, la brune reporta son regard vert sur Shirine et sourit


Vous savez, je rentre juste du couvent et je ne suis pas encore au courant de tout ce que nous apportera notre indépendance. A vrai dire, je pense que personne n'est apte a dire exactement ce que cela apportera. Lui souriant, elle réfléchit quelques instants Nous verrons bien avec un peu de recul ce que ça donnera. Le Berry étant déjà a la base différent des autres duchés et plutôt indépendant, pour moi ce ne sera qu'une continuité. Vous ne pensez pas ?
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Gomeric_gaborn
Écoutant son cousin avec attention, il tenta de graver les informations qu'il lui distillait sur les gens présents. Heureusement qu'il n'était ici qu'un étranger car il risquait de faire de nombreuses fautes de protocoles! Il commençait d'ailleurs déjà par écorcher le nom du duché!
Berrichons - Bourguignons... Oui c'est pareil! Ma parole! J'espère qu'il ne s'agit là que de fatigue du à mes voyage et non pas mon cerveau qui commence déjà à se ramollir!

Pointant le dénommé Dastan du menton, il se permit d'interroger Constantin.
Excusez-moi d'insister mais qui est-il par rapport à ma mère? Je n'ai jamais entendu parlé de ce sieur... A vrai dire je ne sais même pas qui sont ses frères et soeurs hormis Agnesia... J'ai été envoyé aux études chez d'excellents precepteur dans le nord, en Ecosses, dès mes 11 ans et je dois dire que je n'ai guère de souvenir de mon enfance en Bourgogne alors encore moins de ma parentèle berrichonne...

Profitant de s'être rapproché, il glissa quelques mots en aparté.
J'ai connu les luttes sanglantes en Bourgogne et lorsque le peuple s'affronte et que des citoyens prennent les armes contre leurs voisins, rien de bon ne peut sortir de cela... Nous avons du choisir un jour, le Roy ou le Duc et 6 mois plus tard, les tensions sont encore présente bien que nombreux sont ceux qui oeuvrent pour les calmer...

Puis, s'adressant à Moana, le jeune homme lui adressa un sourire.
Vous savez, dans notre famille, nous avons l'habitude de ne jamais juger une personne par son rang mais par sa valeur. La preuve en est ma cousine qui n'est point noble mais a su par sa grâce, sa perspicacité et son amour pour sa terre d'accueil, devenir une demoiselle des plus respectée et invitée dans toutes les fêtes de Bourgogne. N'ayez jamais honte de ce que vous êtes car c'est votre plus grande richesse!
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Shirine
Oh... Réaction au sujet du couvent.

Shirine se prend soudainement davantage d'affection pour son interlocutrice. Elle se demande aussi si elle fut victime d'un père soucieux d'en faire une bonne fille à marier. Elle jette un oeil au dit géniteur avant de reporter son attention sur Alix. Son propre père l'y avait envoyée pour son éducation toute son enfance sachant déjà exactement à qui il voulait l'unir. Elle y avait appris plusieurs langues, comment être une bonne hôtesse, et tout ce qui était possible et imaginable sur la religion. Ce qui avait eu pour seul résultat de la faire virer réformée...


Etes-vous restée longtemps au couvent. Avez-vous apprécié cela ?

Par égard pour son père, la rouquine s'attendait à ce qu'elle lui réponde oui. Que le séjour y fut bien agréable...

Tout en attendant la réponse, les yeux de la Sicaire tombent sur une silhouette connue. Assez discrètement, elle offre un sourire à Gillan, suivit d'un léger signe de la main.

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Moana
La blondinette répondit au jeune homme apparenté au Noldor avec un sourire non feint

Vous m'en voyez ravie!! Même si, sans mettre votre parole en doute, je n'oserai point!!! Je me pose quelques questions à ce niveau... Je vous rassure immédiatement, je n'ai pas honte du tout de ce que je suis!!! D'ailleurs comment pourrais je l'être avec un père comme le mien!!

Mais, il semblerait que je n'ai point votre candeur sur la réalité de notre monde : si vous souhaitez faire carrière, quelle soit politique ou militaire ou ecclésiastique, si vous possédez un nom et un carnet de personnes sur lesquelles vous appuyez, les chances de réussir ne sont point les mêmes que si vous étiez un simple gueux arrivé récemment. Bien souvent, les notables qui sont pour la plupart nobles vont être au courant des affaires du duché; le petit villageois qui espère se battre pour ses idées et idéaux ne sera point entendu de la même sorte que le noble dont les membres de la même famille ont souvent des fonctions aidant à se faire écouter. Pourquoi sinon autant de mariages arrangés?

Dans tous les cas, je trouve triste que les villageois et villageoises ne soient point ici pour fêter l’événement...n'est ce pas là un signe qu'ils ne sentent pas autant concernés par ce fait qu'ils devraient célébrer avec joie et allégresse?? C'est à mon humble avis, inquiétant pour la suite, et sombre présage !!


Elle finit son verre de vin d'un air songeur...

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Nathan
Non, Nathan n’était pas ivre. La clairvoyance était même, son alliée de la journée. Un banquet est un lieu tellement singulier, qu’il y était possible de voir la société dans une vaste comédie. Une farce à ciel ouvert. Un agoraphobe à en devenir, Nathan ne souhaitait pas se faire contaminer. Ses regards se dirent davantage condescendant qu’à l’habituée. On eut pu l’affubler de tous les qualificatifs pouvant se greffer à la condescendance, Nathan snobait, banal, Nathan dédaignait, se complaisait, hautain le mec.
Allons bon, il était si évident, dans ce genre d’endroit d’étiqueter la populace. Nathan, subit les quolibets, dans l’alcôve du désintéressement. Il eut, avec ce sentiment, une liaison si forte, qu’aujourd’hui on eût pu le décrire comme nonchalant, du moins, physiquement.
Nathan demeura célébrité, parce que les gens le voulurent.
Nathan eut l’aisance, grâce à la bonne fortune.
Nathan eut désormais la force, par l’intelligence.
Nathan connut le succès en choisissant comme il le fallait ses amis. Il ne se vantait pas de ses amis, normal, à tout casser il dut en avoir trois ou quatre.
De ce qu’il se vantait, c’était, surtout, son intime plaisir à disséquer les gens de son esprit. Une analyse poussée qui lui permettait, de se lier ou de se délier comme bon le lui semblait. Alors quand le jeune blond s’accordait l’entrave de son indépendance, il était en totale & pleine confiance.

De madame, il ne jugea pas. Il accomplit son devoir. Il s’assurait de ne pas faiblir. Il se rassurait par le monde meilleur. Il ne dégagea pas la méprise, il la vampirisa, du ragot, il en fit un ragout bon pour les chiens. Les limiers, dont la bave dégoulinait.
Non, Nathan ne jugea pas. Nathan agit.
De monsieur, il ne comprit pas sa volonté du positionnement détaché. De monsieur, il eut le malheur de croire en la niaiserie. Un ourson. La fourrure était douce, prisée, chères, car tout ce qui est rare est cher, alors Nathan voulut la peau de l’ourson.
Mais malheureusement, le règne animal ne sut se terminer, l’ourson laissa place aux émules. Et Nathan vit que son produit était réduit à la caducité, au néant, à la pacotille tant fuit.
Il ne se donnait pas dans l’aberration. Il n’arborer pas la ‘connerie pauvre’. Il se démarquait par le goût de la chose bien faite et bien chère. Voilà, l’analyse du temps présent.

Heureusement, l’exception était de mise, comme toujours. Parfois, le monde nous dit, toujours est toujours pire. Il en eut cure, il aimait se l’entendre dire. « Je serai toujours riche » « Je serai toujours beau » « Je serai toujours jeune »… La sottise de penser la patente ainsi.
Il y avait l’allié ; c’eut toujours été la personne la plus admirable.
Il y eut la nouvelle jeunesse ; fraiche, défenseuse du glamour de la précédente génération.
Il y avait le maître de cérémonie ; faussaire, à l’évidence, le lieu se devait de ne contenir, parqué à bien se tenir.
Il y eut le gotha Berrichon qui se tournait à l’appréciation de quatre ou cinq, pas plus, pas moins, rare.
Et Nathan, qui, subit la rumeur naissante de plein fouet, le verre à la main, il n’était pas ivre, il n’était pas alcoolique.
Nathan se délectait tout simplement d’un bon godet en argent d’un vin Bourguignon, le Bourguignon valait mieux que l’Angevin. Ce-dernier, le débectait.

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Nantilde
    [Voyage à travers les vignes & retour au pays]

La berrichonne de naissance avait acheté une parcelle en Bourgogne pour y cultiver la vigne, mais ce projet tomba rapidement à l'eau, entre vol de pieds, mildiou et j'en passe d'autre raclure faite à SA terre, la divine blonde arriva au terme de sa patience. C'est donc avec la ferme intention de revenir vivre -chez elle- à Bourges, qu'un matin elle agressa verbalement ses gens.

    "- On s'active ! Mes malles ! Hop ! Hop ! Hop ! Nous retournons à l'Hostel Baucheron, la Bourgogne m'ennui à mourir, et il parait qu'une fête est donnée pour l'indépendance du Berry. Allez ! Allez ! On se bouge le fondement !"

Une véritable général en chef, tyran domestique, la blonde n'avait pas son pareil pour diriger sa petite mesnie. Mais ses serviteurs lui pardonnaient volontiers, vu leur salaire se serait indécent de se révolter. C'est donc en une demie journée que tout fut plié, rangé dans les malles direction Bourges, Constantin ne se doutait pas du retour de sa tornade de sœur. Et puisqu'il y avait bal, un crochet par un tisserand à la mode était nécessaire et la facture serait à envoyer à ... son frère aîné -naturellement-.


    [Bourges ici Bourges, terminus du train, voyageur, n'oubliez pas votre bagage]

L'Hostel était vide et pour cause tout le gratin berrichon était déjà à la fête, notre belle demoiselle redoubla de "douceur" auprès de son personnel.

    "- Ma robe ! Vite ! Ma coiffe ! Plus vite que ça ! Ma coiffure, double chignons tressés en macaron ! Mes améthystes iront avec ma tenue ! Raaaah ! Mais plus vite que diable ! La soirée sera terminée que je n'aurais pas passé mon premier jupon !"

Soupir profond en signe d'agacement et surtout d'impatience, mais vous le croirez ou pas, mais en l'espace d'une demie heure, la belle du Berry était prête, et pour parfaire sa tenue, elle avait un loup pour dissimuler son visage, elle se rendit à la fête ainsi masquée et tenta de débusquer son frère adoré. Tel un missile sol-sol elle repéra sa victime et fonça sur lui, le visage dissimulé. A la hauteur de Constantin elle lui tapota l'épaule pour qu'il se retourne, elle ne lui laissa pas le temps de prendre la parole qu'elle enchaîna.

    "- C'est ainsi que l'on m'accueille ? Je suis déçue, trèès déçue..."

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    « Mieux vaut être belle et rebelle que moche et re-moche ! »
    ~N~
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