Shirine.
Les mots apaisants de Sigfred finissent de calmer Shirine. La pression redescend aussi vite qu'elle est montée. Comme souvent avec la rousse qui part au quart de tour pour pas grand chose. Parfois, il lui faut du temps avant de se calmer, mais un bon coup de gueule suffit généralement. Elle n'est pas méchante, elle est juste un peu bouillante pour se protéger.
J'ai toujours vécu sobrement, je l'oubli parfois, mais j'attache assez peu d'importance aux choses. Cette robe m'a été offerte par mon frère, mais bon... Nous ne nous parlons plus vraiment alors... Il n'en saura rien.
Elle rit doucement en songeant à Moran qui l'aurait surement incendiée en voyant le désastre, lui reprochant de ne pas faire attention à ses affaires, et surtout à celles qu'il lui payait avec son argent durement gagnée. Mais ça, c'eut été à l'époque où elle se faisait entretenir par son frère.
J'ai vécu un peu ici et là, en Limousin, en Bourgogne, même à Genève... La notion d'indépendance ne m'est donc pas inconnue.
Sans vraiment s'en rendre compte, suite au soupir mélancolique de Sigfred elle lui serre légèrement le bras.
Je sais d'expérience que ce n'est pas évident de revenir où on a vécu et d'y voir tant de choses changées. On se sent comme un inconnu chez soi. La sensation est bien étrange.
Shirine a souvent ressenti cela avec Genève. A la fois heureuse de revenir et pressée d'en repartir...
Et c'est bien la première fois qu'elle se dévoile autant à un inconnu.
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J'ai toujours vécu sobrement, je l'oubli parfois, mais j'attache assez peu d'importance aux choses. Cette robe m'a été offerte par mon frère, mais bon... Nous ne nous parlons plus vraiment alors... Il n'en saura rien.
Elle rit doucement en songeant à Moran qui l'aurait surement incendiée en voyant le désastre, lui reprochant de ne pas faire attention à ses affaires, et surtout à celles qu'il lui payait avec son argent durement gagnée. Mais ça, c'eut été à l'époque où elle se faisait entretenir par son frère.
J'ai vécu un peu ici et là, en Limousin, en Bourgogne, même à Genève... La notion d'indépendance ne m'est donc pas inconnue.
Sans vraiment s'en rendre compte, suite au soupir mélancolique de Sigfred elle lui serre légèrement le bras.
Je sais d'expérience que ce n'est pas évident de revenir où on a vécu et d'y voir tant de choses changées. On se sent comme un inconnu chez soi. La sensation est bien étrange.
Shirine a souvent ressenti cela avec Genève. A la fois heureuse de revenir et pressée d'en repartir...
Et c'est bien la première fois qu'elle se dévoile autant à un inconnu.
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