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[RP]Cathédrale Saint Himérius

Vabou
Vabou arriva a la Cathédrale Saint Himérius avec un air très triste, c'est sont amie général hersent qui lui avait dit qu'une cérémonie aurait lieux pour la mort du capitaine polibe. certes vabou n'été pas un proche mais il tenait a être présent car cette homme été une très grande personne. une fois arriver dans la Cathédrale il salua sont ami le curé nono qui allez sans doute célébré la messe vue qu'il est curé. en attendant le début de la cérémonie plein de souvenir remonta dans la tête de vabou surtout les plus proche quand le capitaine les mener pour défendre le duché courageusement, tout sa été si proche que vabou en avait les larme au yeux.
Maxdph
Arrivé à la Cathédrale, Max a son habitude pris place au fond de l"édifice.
Il venais faire ses adieux à son Capitaine.

Assis dans l'ombre, les yeux fermés, il revoyait son arrivée à la caserne.
C'était le 1 septembre dernier. Le Capitaine Royal Polibe l'avait accueilli et guider, avec bien vaillance, durant toute la campagne contre nos ennemis.

Il s'associait également à la douleur de ces proches.
Ysa
Le 19 février ... date que la Duchesse de Jouarre s'était promise de ne pas oublier. Elle se prépara donc pour ce triste jour et partie accompagnée par son époux jusqu'à la Cathédrale de Reims. Les suzerains connaissaient l'homme qui les avait quitté il y a peu, Amory le connaissait sans aucun doute bien mieux que son épouse, mais tout deux avait apprécié le Capitaine Royal qui n'avait pas compté ses heures durant le conflit.

Puis ... en tant que suzerains et surtout en tant qu'amis, ils se devaient d'être là pour Coxynel qu'Ysa ne pouvait que comprendre.

Vêtu assez modestement compte tenu de leur rang, le couple ducal entra dans la cathédrale et s'avança jusqu'à leur vassale de choc. Sans un mot, Ysa prit la main de Coxy dans la sienne et la serra doucement en signe de soutien et de réconfort. Que dire dans pareille situation ? Les mots étaient si peu comparés à la douleur ressentie.

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Maltea
[Matin du 19 février, Hôtel de la duchesse à Reims]

La matinée avait beau être plaisante niveau climat, l'hiver laissant doucement la place au printemps sur les terres champenoises, le coeur d'un grand nombre de champenois devait se confronter à une sombre annonce tombée il y avait peu... l'ancien CR s'était envolé vers d'autres cieux alors que rien n'avait pu prévoir ce cas de figure. En cette journée avait lieu les funérailles de cet homme qui avait laissé une future épouse et un mouflet peut-être même pas encore né... il faut dire que Maltea n'avait pas suivit la grossesse de sa chevaucheuse... elle avait déjà du mal avec les siennes alors avec celles des autres.....
C'est donc à Polibe, un homme qui n'avait pas hésité à dire merd* à un tyran en envoyant au diable son fief, qu'elle pensait... allongée sur sa couche les yeux fixés sur le plafond de la chambre.
Ses yeux finirent par s'en détacher et vinrent se poser sur le corps masculin reposant à ses côtés dont seule la respiration sereine prouvait la vie. Elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs, il avait été patient, et elle avait finit par l'écouter et comprendre les paroles prononcées.... le cheminement n'était pas facile, elle le savait et lui aussi, mais le premier pas avait finalement été fait... elle espérait sincèrement que Coxynel trouverait une personne qui ferait pour elle, ce que l'homme à ses côtés avait fait pour la sortir de son tourment... la mort laissait toujours des séquelles dans l'entourage où elle frappait, c'était un fait et tout le monde y avait été ou y serait confronté, mais le plus difficile était de tourner la page d'une histoire et cela, c'était d'autant plus difficile quand c'était la vie de l'homme qu'on aimait qui s'éteignait en un claquement de doigt, surtout lorsque l'on ne s'y attendait pas, surtout si jeune... la mort... elle aussi faisait partie des risques de l'amour, voir peut-être le pire de tous. Les blessures laissées par une rupture étaient bien plus aisées à faire disparaitre que celle laissée par un ultime départ alors que tout était encore à construire.
Maltea avait mis des années avant de se rendre compte que se retourner sans cesse sur le passé lui avait caché la source de bonheur qui était pourtant là, à deux doigts... et oui après toutes ces années, elle avait finalement réussi à faire au lieu de dire sans pour autant agir... il lui avait fallu un déclic pour reprendre son avenir en main. Certes ce n'était qu'un petit pas, mais elle avait maintenant la volonté d'en faire de plus grands... tout comme Coxynel le ferait un jour, mais il faudrait que cela vienne de la bonne personne, de la seule et unique qui trouverait de par sa patience, la faille où insérer les bons mots... il faut que tu fasses ton deuil avant de penser à aimer de nouveau.
Mais aujourd'hui, personne ne pourrait le dire à Coxynel, non, c'était trop récent, trop frais, et même si elle se montrerait courageuse en cachant son chagrin, elle ne tromperait personne et surtout pas la jeune blonde qui pouvait comprendre ... pour une fois.
Elle se tourna de côté et le regarda un moment dormir avant de finir par se lever... il était temps qu'elle se prépare si elle voulait honorer la mémoire de Polibe.


[Plus tard, Cathédrale Saint-Himérius]

« Courage Favara, ce n'est qu'un mauvais moment à passer, tu peux le faire » se répétait inlassablement la duchesse pour se donner la force de pénétrer dans l'édifice. Les funérailles, déjà qu'elle n'avait jamais aimé ça au même titre que les mariages ou encore les baptêmes avant le trépas de son époux, lui était d'autant plus difficiles depuis.... sans parler de sa cousine.... dont la mort était encore inconnue de tous, la duchesse ayant pris soin de la cacher, du moins pour le moment, ayant ses raisons. Il faudrait qu'elle se décide d'ailleurs à trouver une histoire plausible pour expliquer sa disparition. La blonde duchesse finit par se décider et pénétra les lieux saints avant de prendre place dans le fond de l'édifice....
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Yunab
Elle fit une arrivée discrète au sein de la Cathédrale Saint-Himérius...c'était en général le genre d'endroit qu'elle évitait, enfin c'était, parce que ces derniers mois, il était plutôt fréquent de pouvoir l'y apercevoir, elle avait bien dut s'y résoudre pour son propre mariage, diverses cérémonies, les funérailles récentes de sa sœur ainée...non, elle n'avait jamais aimer les églises, c'était comme cela, trop de mauvais souvenirs, bien trop d'adieux qui lui laissait encore aujourd'hui, beaucoup de regrets et d’amertume.

Elle laissa son regard parcourir un instant l'édifice, cherchant du regard ereon, c'étant encore séparer la veille sur une dispute, elle n'avait pas eu le temps de lui demander si il y serait présent, ce qui était loin d'être sure, vu la façon dont elle lui avait annoncé qu'il allait être père, plus par peur que par colère...

La duchesse, se faufila jusqu'au premier banc qu'elle trouva de libre et s'y installa, aujourd'hui était encore un de ces jours ou la champagne pleurerait un grand homme.

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Hersent
[La caserne des Loups, le bureau du GEC]

Elle rangeait les divers papiers qui traînaient sur son bureau, elle les rangeait sans cesse et n'avançait pas, ses mains virevoltaient mais ne rangeaient rien car elle brassaient de l'air, car elles s'agitaient pour masquer la douleur qui l'étreignait en ce triste jour de février.

Elle finit par retrouver un semblant de calme et prit le parchemin où était écrit le discours qu'elle avait promis de dire en mémoire de Polibe...Polibe, SON SEUL et UNIQUE Capitaine Royal...son grand frère qu'elle ne pourrait, et ne voulait, jamais oublier.

Elle avait hésité sur la tenue à porter en ce jour de funérailles, elle n'avait eu l'idée de commander aux couturières un uniforme pour ce genre de funeste occasion.
Après avoir tergiversé, encore une bonne excuse pour ne pas penser à ce qui allait se dérouler à Saint-Himérius, elle choisit son uniforme de cérémonie vert, celui avec la houppelande fourrée...le vert couleur de l'espérance, espoir en une vie meilleure loin de toutes les souffrances pour l'homme qu'elle aimait d'amour fraternel et qu'elle admirait.

Elle ceignit son baudrier dans lequel était glissé le fourreau de son épée gravé à l'effigie des Loups de Champagne, sortit de son bureau puis de la caserne pour se rendre, à pieds...encore un subterfuge pour retarder l'inéluctable.
Elle avait pris soin de faire déposer à la chapelle de caserne un paquet soigneusement emballé...la tenue d"hiver que les Loups avaient commandée aux Doigts d'Or, tenue que son Capitaine ne porterait jamais mais qui l'accompagnerait dans sa dernière demeure.


[Saint-Himérius]

La solennité du lieu était toujours émouvante, elle entra, trempa le bout de ses doigts dans le bénitier, fit un signe de croix et s'avança vers le choeur, vers le cercueil où reposait Polibe.

Les Loups étaient là, dignes, droits comme s'ils étaient au garde à vous, ils avaient le regard voilé de ceux qui perdent un des leurs, un frère d'armes.
Les civils qui avaient combattus sous les ordres de Polibe, dans Hypérion, la belle, la sublime armée Hypérion, étaient là, fidèles, pour lui rendre un dernier hommage.
Les Orléanais étaient aussi avec eux, en pensées qui volaient vers Polibe comme autant de messages de respecteuses amitiés.

Les duchesses Ysa, Yunab et Maltea étaient présentes aussi et cela lui fit chaud au coeur que Coxynel soit si bien entourée.

Elle avançait dans la nef, le regard fixé sur le cercueil, sa vue se brouillait de temps en temps, un léger clignement de ses iris faisait refluer l'humidité salée des perles du chagrin.

Ses pas la dirigèrent vers Coxynel et Nono qu'elle salua amicalement, se disant, de manière fort incongrue, qu'elle aurait bien pris quelques lampées de vin de messe pour se donner du courage.


Bonjour Nono, et merci encore pour tout ce que tu as fait afin que nous puissions accompagner Polibe dans son dernier voyage. Coxynel m'a raconté que sans toi et Son Eminence Bombadil, l'hommage religieux n'aurait pu se tenir en ces lieux.

Puis elle s'approcha de son amie Coxynel, lui serra doucement le bras pour lui dire combien elle partageait sa peine. Elle lui chuchota quelques mots avant d'aller rejoindre, au premier rang, à gauche du cercueil, les Loups, la Famille du Capitaine.

Coxynel, nous sommes là, pas loin de toi, nous t'épaulerons sans faille. Je.. j'ai...préparé un discours, enfin quelques mots...pour tout à l'heure. Je..je rejoins mes Loups.

Un léger salut militaire vers ses soldats puis elle prit place parmi eux, droite et douloureusement triste.
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Legolas.
C’est à Jouarre que Légolas a appris la funeste nouvelle concernant Polibe et qui dit décès, dit forcément enterrement. On peut dire que ça change d’un baptême ou d’un mariage mais le jeune Elfe a horreur des messes funèbres. D’ailleurs, qui aime assister à ce genre de cérémonie ? Pourtant, il se doit d’y aller afin de montrer à Coxynel qu’il est là pour la soutenir dans cette douloureuse épreuve.

Le blondinet avait chevauché depuis Compiègne et c’est au bout de 2 jours de voyage qu’il arrive à Reims et plus précisément à la cathédrale Saint-Himérius, guidé le son triste des cloches. L’adolescent rentre dans le grand édifice et se place dans le fond comme à l’accoutumé, aux côtés de Maxdph et de Maltea. Petit signe de la tête en guise de salut aux personnes qui se trouvent à côté de lui.

Déjà qu’il n’aime pas les enterrements et les cérémonies religieuses en général qu’il trouve très ennuyeux mais il tenait à être présent pour Coxynel et rendre un dernier hommage au Capitaine Royal qui s’est beaucoup investi pour les défenses du duché.

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Suzette
Suzette était d'humeur maussade.

Elle s'était préparée avec nonchalance, ayant l'impression que chaque seconde durait des heures, ayant tenté de se dire que tout cela n'était qu'un mauvais rêve mais en vain.
La réalité était bien là ; douloureuse et définitive. Polibe s'en était retourné vers le Très Haut.
Elle enfila son uniforme des Loups, la gorge serrée.

Dans sa tête défilaient les images de sa première rencontre avec le défunt.
L'auvergnate avait fait ses débuts sous ses ordres. Elle n'avait alors jamais brandit les armes, n'y connaissait rien à la guerre et ne savait même pas faire un salut correct mais Polibe avait su la guider, l'aider et lui donner confiance. Ce capitaine avec des qualités humaines remarquables.
Sa disparition laissait un grand vide.
Ses pensées allaient aussi à sa compagne et à l'enfant né de leur union.

Elle se rendit à la cathédrale.
En entrant dans la bâtisse austère, elle se signa et remonta la nef pour se placer près des Loups déjà présents. Elle salua les personnes présentes d'un léger signe de la tête.
Les visages étaient fermés, l'heure au recueillement.

Son regard se posa sur le cercueil et sa gorge se serra d'avantage.
Elle baissa la tête et récita le credo.

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Kelso
Et encore un ami rappelait bien trop vite. Sans prévenir, sans un mot, sans rien, même pas un signe, un geste pour l’avertir, non cette fois encore, elle frappa sans rien dire sur un homme de qualité. Polibe avait été un des meilleurs, voir même le meilleur des CR que la Champagne connu depuis bien longtemps. Il avait gérer la caserne, ces hommes, cette guerre sans relâche. Prendre des décisions qui font peur à certain, lui, il n’en avait jamais eu peur.

La consécration fut simplement la remise de fief au Consort. Il aurait prétendre à bien plus qu’une seigneurie, mais non, sachant pertinemment que sans cette noblesse, il ne pourrait épouser la femme qu’il aimait, il avait tout de même rendu cette couronne qui lui polluer le haut du crâne. Montant les marches en suivant la cadences des cloches, il se signa devant le parvis, salua rapidement Nono et entra.

La Cathédrale se remplissait, ce qui le rassura au fond de lui. Il ne manquerait plus que certaine personne ne daigne venir faire une dernier hommage. Il fila s’installer à côté de son amie, Champagne sans rien dire et attendit la suite.

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Alienor_vastel
Les cloches qui sonnaient dans l'air encore froid qui recouvrait la capitale champenoise accompagnaient leurs pas à mesure qu'ils gravissaient les marches de la cathédrale. Dieu, qu'Aliénor aurait voulu être ailleurs à cet instant présent, elle qui répugnait aux cérémonies quelles qu'elles soient, et a fortiori lorsqu'il s'agissait d'un enterrement.
Pensées qui reviennent presqu'un an en arrière, lorsqu'elle avait franchi les grilles de Châlons, la première fois qu'elle avait rencontré Polibe, cet homme bourru et peu disert auquel hommage était rendu ce jour. Si par après, lors de la guerre, elle lui en avait voulu pour le peu de cas qu'il avait fait des civils qu'il envoyait au front, qui y avaient été blessés sans que quiconque ou presque ne s'en émeuve, elle ne pouvait oublier que son courage, et celui de Lanna, avait sauvé la blondinette d'un sort peu envieux lors de cette soirée dans les bas fonds rémois lorsqu'ils s'étaient trouvés mélés à une bagarre d'ivrognes au printemps de l'année précédente.

C'était peu après ça d'ailleurs qu'elle s'était rendue compte de son erreur d'avoir rejoint la GM d'Armantia et qu'elle en avait claqué la porte. Il avait fallu davantage de temps à Polibe pour l'imiter, mais, si elle n'avait rien eu à perdre pour ce qui la concernait, ne récoltant que le mépris de celui qui n'était encore que vicomte, un mépris dont elle se fichait comme de sa première chainse, le CR quant à lui, avait perdu tout espoir immédiat de lier sa vie à celle qu'il aimait...
Coxynel... c'était pour elle qu'elle était là, par amitié et affection envers la jeune femme. Aliénor savait combien il est douloureux de perdre ceux qu'on aime, et combien le deuil peut être long et difficile. Et combien d'être entourée, soutenue, peut aider... un peu... elle ne pouvait que le lui souhaiter, du fond du coeur.

La blonde adolescente glissa en frissonant son bras sous celui d'Aimelin alors qu'ils pénétraient dans l'édifice. Un clignement de paupière, le temps de laisser ses yeux s'habituer à la semi pénombre qui contrastait avec la luminosité extérieure.
Avant d'entraîner le jeune seigneur pour aller prendre place en silence aux côtés de sa suzeraine.

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Au ralenti cause vacances
Cedmisc
[Le 19 février au matin, dans une chambre]

Les rayons de soleil qui passaient au travers des carreaux de la chambre l'avaient réveillé. Seul dans la pièce, étendu sur le lit, le regard fixé sur le plafond, perdu dans ses pensées. Elles se tournaient vers les personnes disparues, qu'elles aient œuvré pour la Champagne ou soient des connaissances, des amis voir plus...

Son regard se tourna vers le costume qui trônait sur une table. Comme bien trop souvent il lui faudrait à nouveau l'enfiler et affronter l'ambiance froide d'une église. Quoique cette fois ce serait plutôt une cathédrale, Polibe de par son engagement ne méritait pas moins que ça. Un de plus qui avait quitté la terre champenoise. Un de plus...

Il s'étira et se mit debout. Il était temps de se préparer s'il ne voulait pas être en retard.




[Cathédrale Saint-Himérius]

Le majestueux bâtiment se dressait devant lui en cette douce journée d'hiver. Ils pénétrèrent dans l'édifice. Du beau monde était déjà présent. Cedmisc savait que la cérémonie serait difficile pour la duchesse de Brienne, qu'il accompagnait. Elle lui rappelait à lui aussi de mauvais souvenirs mais il se devait d'être présent pour Coxynel. Elle allait traverser des moments difficiles et si la présence des personnes en la cathédrale n'atténuerait pas la douleur, ce serait un premier pas vers le deuil et le renouveau de la jeune femme.

Il s'installa à côté de Maltéa, en retrait. Quelques instant plus tard, il salua Aliénor et Aimelin qui venaient prendre place à leurs côtés.
Aimelin
Des cérémonies, des mariages, des enterrements.. combien en avait il fait dans sa jeune vie. Le dernier enterrement auquel il avait voulu assister, avait eu lieu dans la plus simple des églises pour finir dans ce petit cimetière à l'orée d'un bois. Il détestait ces lieux de mort préférant se rappeler de ceux qu'il aimait lorsqu'ils étaient en vie et souriant.

Il serra l'anneau qui pendait à son cou et gravit les marches de l'église avec Aliénor. S'il était là ça n'était pas pour l'homme qu'il ne connaissait pas et qu'il n'appréciait que très peu vu son attitude, les faux semblants, ça n'était pas pour lui. Il était venu pour Coxynel parce qu'elle était une jeune femme pleine de qualités, dont il avait fait connaissance durant leur séjour au sein de l'armée Toujours bleu, et qu'il avait fini d'apprécier alors qu'elle était porte parole et qu'ils travaillaient ensemble au sein du conseil ducal. Il savait ce que c'était de perdre l'être auquel on tient le plus. Tout s'écroulait et si personne n'était là, le vide nous attirait. Il lui faudrait du courage et du soutien.

Il s'installa et salua déjà ceux présents avant de partir doucement dans ses pensées.

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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Xilon
N'y va pas... tu t'en fiches, tu fais comme si tu ne savais pas!

Vas-y! Pour elle...

Mais tu le connaissais pas, qu'est ce que ça peut bien faire, personne ne s'en rendra compte si tu n'es pas là.

Elle, elle le saura. Elle l'aimait, tu dois y aller. En plus, elle t'a parlé de lui à plusieurs reprises, et tu sais bien quels étaient leurs projets.

Elle n'est même pas venue te voir avant alors qu'elle a bien dû résider à Reims cette nuit. Elle est ingrate.


Non, elle ne voulait pas déranger. Vas-y, tu es sa famille.

N'y va pas! Regarder chialer des gens sur un cercueil, tu as mieux à faire, non ? Regarder ta vigne pousser par exemple.


Dixit l'ange et le Démon qui siègent dans ma tête.
Que faire ?
Les enterrements, c'pas ma tasse de tisane puis me rendre à l'Eglise non plus. J'suis pas une bigote moi! Enfin un bigot plutôt. Mais c'ma tante et j'l'aime. Puis c'tait un homme bien, il parait, son Capitaine. Alors j'y vais, c'est décidé.

Dans ma tenue barriolée – j'aime la couleur, ca pose un problème ? – me voilà en route vers l'église. J'm'engoufre dans le lieu saint. Mazette, y a foule déjà. J'file m'installer près de ma tante, passant ma main dans la sienne, un signe de tête en guise de bonjour au couple qui est à ses côtés.
Hersent
Un éclair très coloré passe dans son champ de vision...un oiseau des Isles se serait-il échappé d'une noble volière? Petit regard du coin de l'oeil qui tombe sur un drôle de loustic vêtu de manière invraisemblable tant l'harmonie des couleurs ne semble pas être le souci de celui qui est dans les vêtements.

Elle dresse légèrement un sourcil, étonné quand elle remarque que l'oiseau en question glisse sa main dans celle de Coxy. Qui peut-il être??? Puis, c'est l'illumination: mais oui c'est bien sûr...son neveu, Xilon! Diantre, brrrr quel festival de couleurs...elle lui avait toujours écrit, elle ne l'avait jamais vu...elle ne l'imaginait pas si...si...de style bariolé, un peu comme un fou du roi ou un saltimbanque. M'enfin, l'avait l'air bien sympathique ce très jeune homme.
Elle était contente qu'un membre de sa famille soit aux côtés de son amie Coxynel en ces douloureux moments.

Elle replongea dans ses prières, la rétine encore empreinte d'images colorées...et cela ne venait pas des vitraux!

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Antonin_
Père et mère lui avait dit que le chéri de Cochy avait rejoint Papi. Ca voulait peut être dire qu’il serait sur le nuage avec lui. Il n’avait pas très bien compris cette notion de départ, chose qu’il refusait de croire à tout jamais. Il avait d’ailleurs demandé au Môsieur qui vivait tout la haut de ne plus le faire grandir pour ne jamais partir à son tour. Il suivit ces parents sans rien dire, c’était rare les moments de répit pour les parents avec ce gosse. Il ne comprenait pas donc il ne comprenait pas pourquoi il ne devait pas faire de bruit dans la Cathédrale.

Il entra en suivant sa mère de très près. Les gens étaient triste … pourquoi ? Il n’aimait pas du tout cette Grande Maison. Il faisait froid en plus. Maman alla s’assoir à côté de sa Cochy et lui resta au milieu de l’allée, paniqué. Vite, un visage connu pour le rassurer et … voila. La jolie dame était là aussi, derrière lui. Il fit un signe des plus étranges à sa mère pour l’interpeller mais elle ne devait pas le voir donc, il fit ce qui lui semblait bon :


Maman ! Je vais avec Maty !

Et up, petite course pour se frayer une place à travers les jambes et il lui tira sur la main pour signaler sa position d’un large et grand sourire. Mais voila, il n’y avait plus de place pour lui. Une dame ici, et un homme la, il irait où lui ? Sur les genoux pardi.

Il lui tendit les bras en commençant déjà à se faire une place.
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