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[RP]Cathédrale Saint Himérius

Bertuccio
Rares, bien rares sont les opportunités d'assouvir les soifs de sainteté. L'annonce d'un office pour la Saint Valentin tombait à pique. Alors que sa pastorale fut stoppée nette par le départ de Monseigneur Tullia, se rendre, pour la première fois, en cathédrale de Reims avait quelque chose de grandiose et de majestueux.

Bien qu'encore loin d'être érudit, son choix était déjà fait quand aux études qu'il mènerait. Langres avait besoin d'un peu de Soleil, de royaume solaire ! Il essayerait de donner ce qu'il pourrait, comme il avait toujours essayé de faire jusqu'alors. Prendre une bonne leçon, son but était donc en partie là aujourd'hui.

Il espérait que le monde viendrait en masse assister à l'office. Il serait dommage de rater une si belle occasion...
Slagigue
Afin d'honorer le Très-Haut, il semblait logique à Slagigue de faire le déplacement afin d'assister à l'office. En ces temps de tensions religieuses, il fallait que les vrais Aristotéliciens se serrent les coudes, les mains jointes cela va sans dire. Bien que non officiellement baptisé, notre petit bonhomme se pensais comme un bon aristotélicien, craignant les flammes de la colère du Très-Haut et respectueux de sa volonté.

Il trottinait donc en direction de la Cathédrale, espérant arriver à temps.

Parce qu'arriver en retard, à coups sûr, IL ne serait pas content.
Melisende
Perdue dans les contrées clermontoises, Mgr Mélisende avait cependant eut vent d'une célébration à Reims. Depuis qu'elle avait quitté son poste d'évêque de Beauvais, ou tout du moins le titre, elle n'était plus aussi au fait de tout se qui se passait du point de vue religieux, notamment en Champagne. Aussi, elle ne s'offusqua nullement qu'on ne l'eusse prévenûe officiellement ou même qu'on ne l'eusse pas invitée à participer à l'office.

Elle avait pris son âne et avait donc voyagé de Clermont jusqu'à Reims, en prenant grand soin sur le chemin, car par les temps qui courraient, elle se méfiait de tout le monde. À Reims, elle s'arrêta dans un couvent qu'elle connaissait et où elle put ainsi se restaurer et se loger la veille de la célébration.

Le jour J, à savoir le jour de la saint-valentin, Mgr Mélisende revêtit ses habits de prêtre et se dirigea à pied jusqu'à la cathédrale. Admirant cette cathédrale (cependant bien moins belle que celle de Beauvais...) elle parcouru la nef afin de s'installer dans le coeur, dans les places réservées au clergé.

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Slagigue
Slagigue pénétra dans l'édifice en même temps qu'une membre du clergé, vêtue en prêtre aristotélicien. Il salua profondément cette représentante de la vraie foi qui sembla ne pas le voir car elle se dirigea droit aux places réservées aux membres du culte.

Notre petit homme chercha alors lui aussi une place qui lui permettrait de suivre l'office de manière plus ou moins confortable.


-"Très-Haut, je te rends grâce" Murmura-t-il comme pour lui-même.
Aurelien87
Ce jour étant celui de la Saint Valentin, Mgr Aurélien avait fait sonner les cloches à toute volée pour appeler les fidèles à le rejoindre à la prière dominicale. a l'heure dite, il se rendit dans la sacristie pour se revétir de ses vêtements sacerdotaux. Une fois tous les préparatifs achevés, Aurélien, alla jusqu’à l’autel, fit une génuflexion, récita une prière à voix basse.

Citation:
Dieu tout puissant, et vous Aristote et Christos, pardonnez mes péchés, et donnez moi la force de bien vous servir en cet office dominical. Que mes paroles sachent atteindre le cœur de mes frères et sœurs.


Il fit un petit signe discret à la Soeur Melisende qui était dans le choeur. Puis se tourna vers l’assistance assemblée dans l’église.

Bonjour mes frères et mes soeurs,
Nous sommes réunis en ce jour de la Saint Valentin, pour marcher ensemble sur le chemin de la vertu et de l’amour entre les hommes.
Toutefois avant d’écouter la lecture d’aujourd’hui, nous avons besoin de nous faire pardonner pour nos péchés.
Demandons pardon au Très-Haut !



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Charles_antoine
Charles-Antoine avait pris la route de Reims le 13 au soir afin d'arriver la veille de la grande messe que donnerait l'archevêque de Reims. Ainsi, ce dernier existait bel et bien. Depuis le temps qu'il habitait à Reims, il n'avait encore jamais eu l'occasion de le voir. Ce serait donc une grande première pour le fils du duc, qui passait à présent le plus clair de son temps à Sainte-Ménéhould.
Lorsque les cloches de la cathédrale retentirent, il quitta son appartement rémois tout proche pour se rendre, vêtu de ses plus beaux habits, vers le lieu de la cérémonie. Il s'installa dans les premiers rang pour mieux suivre et participer à la cérémonie, non sans avoir salué les personnes qu'il connaissait parmi l'assistance.
En ces temps où le royaume de France était troublé, il lui semblait important de pouvoir écouter un homme d'église. Il attendait beaucoup de réponses durant cette messe.

Il découvrit l'archevêque de Reims lorsque celui-ci se présenta devant l'assemblée des fidèles. Alors, c'est donc à cela qu'il ressemblait...

Lorsque vint le moment de la confession, Charles-Antoine y prit part avec beaucoup de conviction. Non pas qu'il pensait avoir forcément grand chose à se reprocher, mais plutôt parce qu'il mettait beaucoup de conviction dans ce qu'il entreprenait.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup péché en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut vous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de vos péchés.

_________________
Aurelien87
Mes frères et mes sœurs, il ne suffit pas d’espérer le pardon de Dieu par le simple acte de contrition. Nous devons tous les jours réfléchir à nos actes, nos paroles et nos pensées. Tout ce que nous avons pu faire de contraire à la loi divine, nous devons en demander pardon à Dieu. Il nous faut aller nous confesser régulièrement si nous voulons avoir l’indulgence de Dieu au moment du jugement dernier.
Professons ensemble notre Foi :




Puis Aurélien fit un signe à la Maîtrise qui entonna un très beau chant de Victoria

Pendant ce temps, Aurélien se dirigea ensuite vers l’ambon où il ouvrit le Livre des Vertus


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Aleen_de_pastre
Aleen dit l'acte de contrition non pas qu'elle avait grandement péché, non elle ne le pensait pas,

Puis elle écouta Monseigneur, et reprit la profession de foi avec ferveur et sincérité


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Ademar
Retenu par sa charge de sergent de la maréchaussée, Adémar ne pouvait pas quitter les remparts de Conflans à sa guise. Cela l’empêchait parfois de se rendre aux cérémonies religieuses. Ce fut le cas lors de l’office du mercredi et de la messe de la Saint-Valentin auxquelles il ne put assister, comme cela le sera lors de la célébration de dimanche.

Néanmoins ses prières accompagnaient chaque jour celles des Aristotéliciens. Dans la brume du petit matin ou dans la pénombre du crépuscule, le même rituel se répétait quotidiennement. Il dénouait les lanières de son fourreau et le déposait sur le sol, épée en son sein. Puis il mettait genou à terme et dévoilait son âme au Très-Haut.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

C’était seulement après cette courte litanie qu’il se sentait en communion avec ses frères et sœurs. Il pouvait alors proclamer sa foi, uni à eux dans la prière :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés ;
En la Vie Eternelle.

Amen

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Aurelien87
Une fois le chant terminé, Aurélien lut le passage du Livre des vertu qu’il avait choisi pour ce jour :

Citation:
C'est en cette année qu'arriva à la tête de l'Empire Romain un nouvel Empereur dénommé Claude II. Or, ce rude militaire païen avait édicté une loi inique et barbare : sous prétexte de ménager les forces vives des jeunes gens en âge de combattre, il leur avait interdit le mariage. L'Empereur se justifiait en prétendant que les hommes qui étaient engagés dans une vie maritale et familiale devenaient de bien mauvais soldats car ils avaient alors des intérêts familiaux qu'ils ne pouvaient laisser derrière eux.

Or, le prêtre Valentin avait gravement contrevenu à cette prescription antinataliste. En effet, il bafouait ouvertement l'édit impérial en mariant à tour de bras tous les jeunes gens qui lui en faisaient la demande, son église étant envahie de couples d'amoureux...

Aux jeunes gens amoureux qui venaient voir Valentin, celui ci leur disait :

Citation:
Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple.
Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car il vient de Dieu.
Si vous avez conscience que l’amour que vous vivez a sa source en Dieu, que vous vous aimez de l’Amour de Dieu, par l’Amour de Dieu, quoi de plus normal de Lui dire votre reconnaissance, en vous unissant devant lui, dans son Eglise par le sacrement du Mariage.
Dès lors, le jour de votre mariage, votre passage à l’église sera une action de grâce à Dieu : car votre amour a sa source en Dieu et ce sera Lui qui sera le centre de la célébration religieuse.






Aurélien referma le livre après s’être signé, puis il le commenta :

Mes enfants, voila un texte très instructif. En effet, Saint Valentin nous montre, à la suite de Christos, quel est le vrai sens de la vie à deux. Le vrai sens de la vie de couple. Seul l'amour sanctifié par le Très Haut vous permet de mener une vie vertueuse. Certes, vous qui, parmi nous, êtes mariés, savez que le chemin d'un couple est loin d'être facile. C'est un chemin tortueux, semé d'embuches diverses. Certes, votre couple peut traverser les épreuves de la jalousie, de l'incompréhension, des rigueurs financières. Mais si cet amour est béni par le Très Haut, si vous suivez les vertus qui nous sont enseignées, au lieu de succomber sans réagir, aux vices, alors votre couple sera fort. D'autant plus fort que vous n'oublierez jamais qu'il ne vit que parce que vous dialoguez, vous vous écoutez, vous vous faites confiance. C'est là le vrai sens des paroles de Saint Valentin.

Mais le sens des paroles de Saint Valentin recèle un sens plus caché. Tout au long de ce texte, on y voit passer les sentiments les plus divers que la nature humaine connaisse. Appliquez ces sentiments aux hommes entre eux, indépendamment de la notion de couple. Nous y voila donc. Le vrai sens de la vie c'est l'amour. Saint Valentin nous rappelle là les paroles mêmes de Christos: aimez-vous les uns les autres. C'est un chemin semé d'embuches, et nous le voyons, et le vivons cruellement en ces temps plus que troublés. La bonne entente qui devrait régner entre tous, subit les affres de la jalousie, de l'envie, de l’incompréhension. Ce dialogue que Saint Valentin prone pour la survie du couple, c'est ce que je pourrais proner pour la bonne entente entre les hommes. Quel que soit leur statut dans ce Royaume.... du Roy au simple paysan, du jeune enfant au Cardinal le plus puissant, c'est uniquement par le dialogue, par l'écoute que l'amour pourra soutendre les rapports. Voila bien une leçon que nos puissants de ce monde devraient méditer.

Et vous qui m'écoutez aujourd'hui, ne les oubliez jamais. Amen


Aurélien prit quelque temps de silence, puis il alla à l’autel préparer l’offrande pour la communion.

Mes frères et mes sœurs, comme l’ont fait avant nous les hommes autour du tombeau d’Oane, partageons ensemble et communions :




Une fois la communion terminée, Aurélien rangea les objets du culte. Pendant ce temps là, la Maîtrise chanta un très beau chant grégorien

Puis Aurélien revint à l’ambon pour une dernière prière :

Prions encore. Unissons nos voix pour prier le Très Haut de nous ouvrir l’esprit et nous aider à savoir mieux être à l’écoute de nos conjoints, de nos semblables. Qu'il souffle son esprit dans le cerveau des puissants de ce monde, et les amène à plus de réflexion, de modestie, et de vrai désir du bien d'autrui. Qu’il nous aide à savoir donner comme recevoir l'amour et l'amitié chaque jour, comme un cadeau qui nous est fait pour mieux avancer sur le chemin qu’Il nous a tracé..

Seigneur, Toi qui voit tout, Toi qui peux tout, aide nous à marcher dans le chemin que nous ont tracé Aristote et Christos, comme de vrais Enfants de Dieu. Amen.


Aurélien s’agenouilla devant l’autel, puis gagna la sacristie pour ôter ses habits sacerdotaux, non sans avoir bien observé qui était venu et qui s'était abstenu .
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Aleen_de_pastre
Elle écouta le passage du livre des vertus, puis le prêche de Monseigneur.

C'est avec ferveur qu'elle partagea le pain et le vin, puis alla s'agenouiller et pria pour que la paix revienne en ce Royaume déchiré et divisé par la folie d'un homme

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Aleen_de_pastre
Bien qu'encore très faible, la jeune femme se fit conduire à la cathédrale, aidée par sa fidèle Barberine elle pénétra dans l'édifice, donna quelques écus pour l'achat de cierges, les fit allumer, Barberine s'éloigna afin de laisser sa jeune maîtresse se recueillir et prier

Je prie pour mes amis qui ne sont plus, ma chère Suzette, le Duc Tristan et son épouse Siva, Adémar...et les autres dont j'ai oublié le nom

Je prie pour la Champagne réduite en cendre et malmenée par une bande d'assassins


Elle passa une main lasse sur son visage appela Barberine, puis pris le chemin de la sortie en murmurant

Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant*


(où ils font un désert, ils disent qu'ils ont donné la paix - Tacite)
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Enfant_de_choeur
Aristominus
Vereboten



Vere Boten le Commissionnaire de Genève était tout excité.
Non qu'il fut particulièrement porté sur la chose.
Enfin, pas consciemment.
Il avait des envies et des excitations comme tout un chacun, mais prétendait toucher à la chasteté et à une idée de la pureté complètement idiote (en particulier quand il allait se délester les intestins).
Pensait qu'on pouvait essayer de se passer du corps. Encore qu'il était bien obligé de faire avec, ça l'ennuyait profondément. Il était très ennuyé quand il devait se moucher, rotait ou se gratter. Je vous dit pas quand pétait ou qu'il avait une érection (forcément involontaire !), sans parler des pollutions nocturnes, incontournables quand on prétend n'avoir ni corps ni sexualité. Il faisait beaucoup rire dans sa famille ou à Genève en général.
Mais bon, je ne suis pas son médicastre, revenons à nos moutons...

S'il était tout excité, c'était parce qu'après sa grande dépression suite aux nouvelles des catastrophes qui s'abattaient sur Genève alors même qu'il ne pouvait y être pour s'offrir au martyr, il avait reçu des courriers à placarder en Champagne où il se trouvait en voyage d'affaires.
Il n'avait jamais eu l'occasion de le faire lors des cinq croisades honteusement raccompagnées hors d'Helvétie, vue qu'il y résidait et avait avec succès réussit à ne pas finir martyre.

Disons-le tout-de-suite, il ne s'arrêtait pas à la contradiction de souhaiter être présent pour le martyr ce jour et de ne pas y avoir réussit avant. C'est comme ça, faut faire avec. Les contradictions font les créatures de Deos, et ça Lui fait un sacré boulot.

Alors là, tout-de-suite, maintenant, sans attendre davantage, il faisait le pied de grue en attendant que l'église, peut-être une cathédrale (il était à ce point persuadé de la mission de la réforme aristotélicienne qu'il refusait d’admettre qu'il connaissait la différence. Puisqu'une cathédrale désigne le siège social d'un évêque, donc d'une aristotélicien romain, c'était le mal, donc il ne fallait pas le savoir. Oui, c'est un cron d'un format assez conséquent), se vide.
Il allait placarder le placard et se donner ainsi à peu de frais l'impression d'être un grand résistant.
Certes, pour une fois, l'assaut contre Genève n'avait rien de strictement religieux.
Mais bon, Vere Botten était aristotélicien réformé et avait un mal de chien à comprendre qu'on puisse s'étriper sans qu'il y ait un rapport avec la religion.
Y'a des crons partout...
Mais certains le sont davantage...

Ne serait-ce que parce que les armées des condottieres qui venaient de prendre Langres après Dijon arboraient le pavillon helvète, ce qui risquait quelque peu de rendre délicat le message envers les habitants.
Bref, c'était mal barré...

Tant pis, c'est encore plus beau lorsqu'on est incompris !

Oups, une érection...
Vite, se repentir...

Genève, le Phare de l'Aristotélicité, le Phallus de Deos, l'Ombilicus des Royaumes, voyait l'Empire déferler dans la Confédération et tenter de la démembrer !
Certes, Genève subissait un avis de tempête -force beaucoup à pas mal-, venait de se prendre une branlée, subissait une attraction méchamment centrifuge qui tendait à l'envoyer vers les pénombres périphériques des duchés corrompus où les potentats locaux régnaient.

Mais Vere Botten avait été à Genève durant cinq croisades. Toutes réexpédiées assez rapidement dans l'Enfer des Profondeurs.
Car la Confédération Helvétique avait des caractéristiques qu'on ne retrouvait que vaguement ailleurs.
Le patriotisme, certes, car personne n'aime les missionnaires armés. Banal, mais toujours agréable.
Par contre, chaque canton, chaque ville était et reste indépendant et autonome. Même s'il y a Confédération, chacun a ses lois.
Et nul n'y paye d'impôt.
Vous avez déjà essayé de faire payer des impôts à un Helvète ? Non ? Normal, aucun risque que cela fonctionne. Les helvètes ont un rapport particulier à l'argent.
Comme disait un auteur français : "Si vous voyez un Helvète sauter par la fenêtre, suivez-le. Il y a sûrement de l'argent à faire"*.

Oh, l'Empire avait gagné la première manche, indiscutablement.
Restait les suivantes.
Et là, Vere Botte se sentait tout excité. Brr, s'il ne se retenait pas, il en aurait même eu une érection qui lui aurait donné de merveilleux remords ultérieurement. Passons...

Car enfin, outre les éléments précédents, il y avait encore et toujours ce qui fait que l'Helvète se pose comme original et différent.
L'Helvète est lent, certes, et a parfois l'esprit fond de vallée.
Mais surtout, l'Helvète est fier.
Certains disent que le peuplement corse est issue des montagnes alpines.
C'est pas forcément faux...**


Citation:
objet: Il n'y a pas de paix !

Salvé !
C'est officiel ! Le grand tournois de Genève aura lieu plus tôt que prévu et il se passera sur nos remparts !

L'Empire nous déclare la guerre. Vous pouvez voir sa déclaration en halle ou bien ouvrir les fenêtres et voir les armées à nos portes.
Une armée a envahie Solothurn avec l'autorisation de la fille de joie de l'Empereur, la mairesse. Elle se dirige vers Fribourg afin de prendre le château. Genève ne bougera pas et laissera les autres cantons helvètes s'en occuper.
Nous... Nous devons nous servir nos invités et préparer le plus grand tournoi jamais organisé.

Je ne veux plus rien voir sur le marché à moins que le prix soit au maximum.
Viande, poissons, légumes, pains et maïs. Ni sur le marché, ni dans les tavernes.
AFFAMEZ L'ENVAHISSEUR ! FAÎTES EN SORTE QU'IL S'ENDETTE POUR PLUSIEURS ANNÉES !

Offrez le calvaire pour les 6 prochains mois au petit Lorrain dont personne ne se souviendra !

J'en appelle à tous les brigands de France, tous les reclus de l'Empire.
J'en appelle à tous les impôsés du monde !
A tous les tournoyeurs qui vont du coup être à la bourre parce que nous commençons déjà !

Mettez moi l'Empire à feu et à sang ! Brigandez sur les routes !
Profitez en ! Nous tenons leurs armées ! Pillez !

De l'intervention de l'Empire sur nos terres va naître la nouvelle Genève, la première citée brigande ad vitam.
Nous avions de la retenue, nous n'en aurons plus.

Genevois, l'Empire va vous imposer, ne cédez pas à la menace !
Ne payez rien ! Un Genevois n'a jamais payé l'impôt.

L'Empire va vous taxer, n'achetez rien sur les marchés.
La taxe est l'arme du faible qui ne sait gérer ses finances.

Le jour des Humbles est suspendu. C'est aujourd'hui le mois des Humbles !
Tous aux armes et bottez moi ces culs terreux !
Esclandres, maire de Genève


* Citation de mémoire : Il s'agit de Voltaire^^
** Hommage à Gosciny
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