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[RP à perpetuer ] Bords de Loire

Maywenn
    La gamine dont les vêtements continuaient à dégouliner de l'eau écouta sagement son amie qui finit par arriver à la même conclusion qu'elle.
    Elle sortit de sa poche un ruban qu'elle mit dans sa bouche et commença à tresser ses cheveux, dans sa tête, elle se prépara déjà à la traîner jusqu'en ville par n'importe qu'elle moyen.
    Mais...

    Mais… c’est pêché … Elle devrait avoir honte ! C’est pêché !! Offenser le Très Haut comme ça ! Lui qui est si bon pour chacun d’entre nous… Orgueil !!!... oui voilà c’est ça !... C’est le pêché d’Orgueil de faire ça !
    Attenter à sa vie, y mettre fin alors que c’est quelque chose de si précieeeux….


    La brune n'en croyait pas ses yeux, ou plutôt, ses oreilles. Depuis quand sa petite Eleo était elle devenue si pieuse ?
    Elle la regarda, l'observa, elle prononça ses paroles avec une conviction inébranlable.

    Il faut que l’on trouve une solution, pour se débarrasser du corps, j’entends ! La ramener en ville c’est niet, de plus, elle est beaucoup trop lourde pour nous, même nous deux réunies.

    Elle baissa les yeux vers Cesarie. Elle ne pouvait pas la laisser là, ainsi, abandonné dans la nature. C'était physique, c'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait s’empêcher de faire le parallèle avec l'assassinat de sa mère. Sa tendre mère, qui fut massacrée par ordre de son père et dont son corps fut abandonné dans la forêt entre Argentan et Lisieux, la laissant ainsi meurtrie et à la merci des charognards...

    Non elle ne pouvait pas ...
    Elle n'était pas particulièrement amie avec dame Cesarie, mais elle ne méritait pas ce genre de fin...
    Nerveusement elle se massa la tempe droite avec son index, tentant de démêler tous les noeuds qui commencèrent à se former dans sa petite tête tout en entendant Eleo dans sa réflexion.
    Pendant que Eleo faisait les 100 pas à la recherche d'une solution. La gamine s'éloigna silencieusement à la recherche de sa ceinture qu'elle avait détachée à la hâte et dans dans l'une de ses escarcelles gardait secrètement une petite pâte à base d'opium, quelque chose lui disait qu'elle en aurait besoin ...

    A son retour tout en bouclant sa ceinture et après avoir vérifiée que la dite pâte soit bien dans son escarcelle pour se rassurer, son amie sembla avoir trouvé une solution...

    Il faut qu’on l’enterre !
    Mais pas ici évidemment, le sol est trop friable… Il faut que nous la transportions plus loin, vers la forêt… qu’est-ce que tu en dis ?


    La gamine ne savait plus quoi penser. Elle regarda le corps. Puis la forêt. Puis son amie.

    Je... je ne sais pas Eleo...

    Elle était perdue, sa voix était fébrile.
    Elle qui toujours avait ce fort caractère, cette assurance, cette non-peur, le geste toujours aussi sur et cet instinct de survie cultivé depuis son jeune âge.
    Il n'en restait plus grand chose, elle sentit sa poitrine se comprimait.
    Elle ne savait plus se qui était bien ou ce qui était mal.
    Mais son amie elle, elle était tout autre, elle était déterminée, comme sur de se qu'elle faisait. Alors...pour une fois, elle allait suivre et lui faire confiance.


    Tu prends les pieds ou le haut du corps !... ?

    Je vais prendre les pieds....

    Elle se plaça, prête à soulever les membres de Cesarie. Ses mains prirent ses chevilles et attendit que Eleo soit à son poste pour commencer à la soulever et à la déplacer...tant bien que mal...vers la forêt, car en plus du corps, faut compter le poids de l'eau !
    Elles firent quelques mètres, le nez de la gamine se plissa une certaine odeur commença à l'incommoder...


    Eleo... dis moi que c'est la meilleure solution...pour...

    Elle n'eut point le temps de terminer sa phrase qu'un pan de la peau totalement imbibée d'eau et fragilisée resta dans la main de la gamine laissant ainsi à moitié tomber le corps.
    Elle aurait pu crier d'horreur en voyant ce morceau de cuir humain blanc et rouge, mais non, elle le lâcha au sol.


    ...elle...

    A présent, il n'y avait plus le choix. Il fallait la planquer !!!

    Et... si on prenait...un bras chacune ? En ... en tirant sur les manches....?


_________________
Eleonore.popotame.orselo


Puisque Maywy préférait les pieds, Éléonore se débrouillera avec le haut du corps ! Mais comment faire ? Là était toute la question ! Elle faisait mine de prendre le taureau par les cornes devant sa copine qui semblait toute chamboulée ; mais sa crise de bondieuseries passée… la Orselo n’en menait pas large… Non vraiment pas du tout, du tout.

La brune se pencha au-dessus du corps de Cesarie, se demandant s’il fallait mieux l’attraper par les bras directement ou bien seulement par ses vêtements détrempés, Qui, après une brève expertise, ne tiendraient sûrement pas le coup. Quoiqu’il en soit, elle prit une grande bouffée d’air « frais » pour se donner du courage ; stopper net à cause des odeurs fétides qui lui chatouiller les narines. –quelle idée aussi de respirer au dessus d’un cadavre qui avait déclenché le processus de détérioration intensive !-

Et un, et deux, et… quatre ? Ouch ! les deux demoiselles commencent leur périple vers la dernière demeure de Cesarie, qu’elle avaient choisies champêtre et forestière faute de mieux ; autant que faire se peut, évidemment !

Mais pas facile d’avancer d’une : en soulevant, ne serait-ce qu’à minima du sol, de deux ; en avançant le nez hermétiquement bouché à toutes odeurs malodorantes ce qui ne laissait qu’une seule voie navigable à l’oxygène pour gagner ses poumons… sa bouche ! Alors, inutile de préciser que l’expiration et l’inspiration en même temps, ce n’est pas une mince affaire ! Y a qu’à voir quand on est enrhumé !

Trêve de blablaterie ! Au bout d’une centaine de mètre de leur fabuleuse trouvaille du jour ; May lui posa une question mettant fin aux tergiversations et autres tiraillements mentaux entre le bien et le mal de ce qu’elles s’apprêtaient à commettre :


Eleo... dis moi que c'est la meilleure solution...pour...

Et là ! Ce qui devait arriver, arriva ! Un lambeau de chair pédestre lâcha le reste du corps pour faire bande à part ! -Hé ouais, même dans le corps humain, ça s’passe comme ça...- faisant lâcher prise –si on puis s’exprimer ainsi !- à sa comparse de galère :

...elle...

Sous un haussement de sourcils de l’Éléo qui comprit illico presto après un vif instant de réflexion ce qu’il venait de se produire. À son tour, sans le faire exprès, elle lâcha la pauvre Cesarie qui regagna la terre ferme dans un bruit sourd.
Dulcis Christos* dit la brune, les deux mains plaquées sur la bouche, avant de les écarter prestement, au souvenir de ce qu’elles venaient de manipuler.

Après un silence lourd de sens, un gloussement nerveux s’échappa crescendo de la gorge d’Eléo. Elle ne pouvait plus s’arrêter de ricaner, se détournant du corps quelques instants, les épaules agitaient par les sursauts de la crise de rire ; au lieu de pousser les hauts cris devant l’horreur de la situation ou à la limite avoir des nausées mais non. La pauvre Cesarie tombait en confettis… enfin en lambeaux, ou en déconfiture, c’est selon. !, et elle, elle se marrait comme une baleine ! Lamentablement ! La décence aurait préférée autre chose.

Mais là, n’y voyez rien d’irrespectueux, non ! C’était juste nerveux. Elle bredouilla entre deux gloussements :


Oh pardon… Je suis vraiment désolée !... Navrée ! Quelle honte…

La jeune femme, les joues rougies par la crise de rire qui l’avait submergeait sans crier gare, prit une grand inspiration, les yeux fermés afin de retrouver ses esprits.
Calmée, elle s’adressa de nouveau, la mine grave, cette fois, à Maywenn.


On peut dire qu’elle nous donne du fil à retordre… Il faut que…Se remémorant subitement la question précédente de M.Crois-moi Maywenn ma chérie…La brunette s’était approchée de sa copine quasi-sœur, pour la réconforter, lui posant affectueusement la main sur le bras :

C’est la meilleure solution ! On ne peut pas la laisser sur la berge à la merci des animaux et des rôdeurs qui meurent de faim ! Déjà, estimons nous heureuses que les petits poissons n’y aient pas encore touchés !
Heureuses, n’étaient peut être pas le terme vraiment approprié à la situation mais…

Et puis, en plus que… la pauvre femme a commis un acte répréhensible, la moral réprouverait que nous la laissions comme ça.

Ça y est ! La brune à moitié délurée recommençait son discours pro-Aristotélicien quand Maywenn lui coupa l’herbe sous le pied –et on peut dire qu’elle avait bien fait !

Et... si on prenait...un bras chacune ? En ... en tirant sur les manches....?

Un bras ?... Chacune ?!Haussement d’épaule. Tirer sur les manches… ? Oui pourquoi pas ! De toute façon, advienne que pourra !

Ni une, ni deux, les deux complices attrapèrent chacune une manche détrempée, laissant pendouiller les mains de la défunte, toutes gonflées et dégorgeant d’eau par tous les pores. Elles reprirent leur parcours du combattant, en traînant avec difficulté la dépouille, bringuebalant sans ménagement la tête de Cesarie. Éléonore ne pouvait porter son attention sur autre chose que le moignon de pied, ou ce dernier manquant, laissait un vide.

CCCRRIIiiicc … Bruit détestable d’une déchirure ! Était- ce seulement le tissu ou encore une bonne surprise épidermique ? Jackpot pour la seconde hypothèse ! Un autre membre s’était détaché, fragilisé par son séjour aquatique trop long.

Rhaaaa mais zut à la fin ! C’est quoi le problème avec … ?

La demoiselle limite en détresse là !, lève ses yeux vert d’eau vers l’Astre Solaire et s’adressa à Lui :

Nan mais qu’est ce qu’on a fait de mal ? On essaie de lui rendre un peu de dignité et… et… et… VOUS NOUS BARREZ LA ROUTE LÀ !!levant un index menaçant vers le ciel. La délurée a VRAIMENT pétait les plombs pour le coup.

Haan ! Crotte ! crotte ! crotte ! On a oublié le pied !soupire

Bon qu’est ce qu’on fait maintenant ?...Si y a rien qui tient, ça va être coton, encore plus s'il manque des bouts!... Comment on l’attrape !?

Très bonne question ! Qui dit mieux ?...

*Doux Jésus ! En pseudo latin remixé à ma sauce !


_________________
Maywenn
[ Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant. ]
    de Bernard Fontenelle

    Et dire qu'elle était venue au bord de la Loire pour se reposer, pour profiter du temps clair, et pour penser tranquillement à l'homme qu'elle aime...
    Tout cela autour d'un petit pique-nique dans un beau cadre, sous les clapotis de l'eau et l'air parfumé par les senteurs des fleurs qui s'éveillent...
    Oh oui... Elle était censée s'asseoir et regarder le bleu du ciel pour penser au regard azur de son Angelot, car elle avait l'intime conviction que celui ci avait réussit à en découper quelques morceaux pour le mettre dans ses yeux.
    Ensuite, elle aurait fermé les yeux pour imaginer que la petite brise de vent de qui effleure son visage n'est autre que la main aimante de son amant. Totalement folle amoureuse la gamine ? Oh oui... et plus que çà !

    Mais...au lieu de çà...
    Elle était trempée, sale et fatiguée, elle sentait ses poumons brûler de l’intérieur à cause de l'odeur insupportable qui émanait de la pauvre Cesarie, elle avait même l'impression qu'elle même puait la mort sur chaque parcelle de ses vêtements ou de sa peau humides, et le cadre était devenu des plus cradingue et dégoûtant...
    Au point que pour les rares fois elle ne pouvait se permettre de penser à son Angelot.

    Pauvre Cesarie ? Ah non ...non non non non... parce que c'est qui, qui tente de couvrir ses bêtises hein ? bah c'est Bibie avec celle qu'elle considérait comme sa petite soeur...bien que cette dernière ait quelques années de plus, mais qu'importe !

    D'ailleurs en parlant de sa petite soeur plus âgée qu'elle...Elle semblait avoir complètement pété un câble, pété un voir plusieurs boulons, elle avait les files qui se touchent, totalement déconnecté à la réalité pour aller se brancher dans...le folie ??
    La gamine resta stoïque en regardant ce spectacle digne de l'imagination d'un esprit des plus tordues d'un paranoïde.


    Crois-moi Maywenn ma chérie...
    C’est la meilleure solution ! On ne peut pas la laisser sur la berge à la merci des animaux et des rôdeurs qui meurent de faim ! Déjà, estimons nous heureuses que les petits poissons n’y aient pas encore touchés !


    La gamine hocha la tête sans broncher. Ça c'est certain, jamais elle ne pourrait la laisser à la merci des charognards ...
    Alors ainsi elle était vraiment sur de son coup sa Eleo, alors soit, elle la suivit dans sa démarche.
    Elle regarda un moment autour d'elle pour veiller qu'il n'y ait pas de témoins, se serai dommage que dame Cesarie ait de la compagnie dans sa dernière demeure...

    Puis elle se mit à la hauteur de la tête du cadavre prête à tirer sur le bras qui lui était attribué.
    Et...Un, dos, tres, un pasito palante* Cesaria ! Et les deux croc-morts en intérim traînèrent la défunte.
    La chose était encore plus compliqué car le corps ramassait divers végétaux et minéraux sous son passage tel un gros balai et de plus ainsi elle pouvait voir son visage.... Sa tête basculait en arrière et dodelinait suivant la cadence des demoiselles, elle avait les yeux si vides... la peau blanche et bleue, la bouche était ouverte tel un poisson un peu beaucoup mort... et un bras en moins.... un quoi ?????

    Rhaaaa mais zut à la fin ! C’est quoi le problème avec … ?

    La gamine écarquilla des yeux avant de répondre...

    Tu lui as arraché le bras... Merci du coup de main dame Cesarie ! Elle encore de l'humour malgré son état...

    Dit elle au cadavre pendant que son amie s'en prenait au soleil.
    Les effets secondaires des odeurs ?


    Haan ! Crotte ! crotte ! crotte ! On a oublié le pied !
    Bon qu’est ce qu’on fait maintenant ?...Si y a rien qui tient, ça va être coton, encore plus s'il manque des bouts!... Comment on l’attrape !?

    Elle secoua la tête et cogita avant de lui faire part de sa façon de penser.

    Ma chérie, nous ne pouvons trainer davantage, on va finir par se faire repérer et là ... on va vraiment avoir d'énooooormes problèmes !
    Elle tenait si peu à la vie, que même les membres de son corps veulent se tirer...
    Je te propose de ...

    Elle déglutit.

    ...de la faire rouler, on ira même plus vite, j'ai déjà fait çà...euh... non enfin je veux dire nous avons qu'à essayer !
    La foret est proche on trouvera bien un fossé ou la mettre. Puis après... nous irons chercher les bouts... qui manquent...

    Qu'est ce que tu en dis ? On essaye ?.... de toute façon... çà peut pas être pire...


    Elle fit tourner le amas de chairs en direction de la forêt. Et prit place, prête à la faire rouler...Ses mains attrapant des pans de vêtements de Cesarie.

    * Un, dos, tres de Ricky Martin

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Popotame
Comment ça, on ne pouvait pas continuer à traîner le cadavre et à jouer au chat et à la souris avec les morceaux qui se détachaient farouchement de leur propriétaire… ? Dommage ! Mais c’est vrai qu’en semant des petits bouts de macchabée un peu partout, comme des petits cailloux, les deux demoiselles allaient finir par se faire repérer. C’est d’ailleurs ce que suggérait intelligemment Maywenn. La voix de la raison… Que voulez vous, il faut bien que l’une des deux soit plus sensée que l’autre, et là, Éléonore était en état de divagation psychologique bien trop intense pour penser de façon judicieuse… quoique elle ne s’était pas trop mal débrouillée, la brunette jusqu’à maintenant !

Elle tenait si peu à la vie, que même les membres de son corps veulent se tirer…

Rire ou ne pas rire, tel était le dilemme. Elle se mordit le dessus de la main pour cacher et étouffer, le gloussement nerveux qui pointait le début d’un frémissement de cordes vocales.

Respire Eléo, respire….


Je te propose de……de la faire rouler, on ira plus vite, j’ai déjà fait ça… euh…

[i]comment ça déjà fait ça ? Toute envie de rire évaporée, elle laisse retomber sa main, un brin dégoutée, imaginant son amie en train de zigouiller quelqu’un et de planquer les restes au fond d’un fossé, recouvrant le tout d’un peu de paille… Et oui, elle a l’imagination fertile et alooors ?! C’était bien de la trempe de la May ; mais toujours pour la bonne cause évidemment. La plupart du temps, c’était un ange… Aeuhm ! On n’est pas là pour faire les louanges de sa copine, mais bien pour se débarrasser d’un cadavre, avant d’avoir de gros, gros soucis, comme la si bien dit Maywy !!

La brune grimaça à l’idée du fossé, elle qui penchait plus pour la méthode classique –si je puis m’exprimer ainsi !- un bon vieux trou. N’est ce pas cette méthode que nos amis les animaux utilisent pour dissimuler leur trésor ou autres camouflages douteux ?


Puis après... nous irons chercher les bouts... qui manquent...

Qu'est ce que tu en dis ? On essaye ?.... de toute façon... çà peut pas être pire...


Bàh… à vrai dire je pensais plus à l’enterrer dans de la terre pas la dissimuler dans une tranché recouverte par des brindilles, qui aurait été plus… adapté si on avait eu idée d’y mettre le feu ! ; y aurait plus de chances qu’on la découvre de cette façon… Enfin on verra ça en temps et en heure, mais le trou serait mieux.

Oui à condition d’avoir une pelle, bougre de nigaude. Parfois, je me demande si elle n’a pas un peu d’ascendance blonde… Quoiqu’il en soit, les filles entamèrent leur rouler bouler morbide, en rythme avec les « schploc !, schploc !» à répétition de Cesarie, imbibée qui se retourne une fois pile, une fois face, dans un enchevêtrement de vêtements humides, et de cheveux hirsutes.

La Orselo s’en souviendrait longtemps de son envie de cresson tiens !

Un peu plus profond, dans la forêt, des feuilles mouillées par la dernière ondée, s’étant invités, elles firent un arrêt pour en débarrasser leurs pieds et le corps, puis en profitèrent pour relever la tête, et c’est là qu’Éléonore, qui en avait plus qu’assez de traîner l’macchabée, décida que c’était là, l’endroit rêvé pour y élire domicile, forcé certes !, mais néanmoins charmant, comme dernière demeure :


Bon voilà ! C’est assez là … On va… va creuser ?

Et oui… avec tes mimines ma cocotte !!

Rhaa… j’avais pas pensée qu’on n’avait pas de pèle… Hm… Tant pis ! On fera de sans. J’en ai marre !

Froncement de sourcils, la demoiselle se met à quatre patte dans la litière et autre débris végétal, et à pleines mains, toute façon, vu dans quel état de crasse elles se trouvent, un peu plus, un peu moins…


[2 HEURES PLUS TARD]

Après moult effort, et moult brassage d’humus, les avant bras, les joues et ses vêtements maculés de terre, Éléonore se redresse, endolorie par la position inconfortable qu’elles avaient adoptée depuis trop longtemps maintenant, devant le trou qui lui semblait gigantesque, mais qui se révélera beaucoup trop petit pour y ranger le cadavre sans lui causer quelques autres désagréments, avant de lui fiche définitivement la paix pour toujouuurs !

Les deux infortunées comparses, épuisées, éreintées, presque crevées, glissent leur fardeau dans la fosse mais…


AAAH NOOOON ! CA VA PAS RECOMMENCER… Pourquoi tant d’acharnement ! C’est pour être gentilles, qu’on fait tout çaa… On essaie de faire tout, bien comme il faut et… et…

Désarmée, la demoiselle , s’assoit par terre, et fond en larmes, laissant sa coupine May décidait…

ça y est... Elle craque!

Ah ça pour sûr, qu’elle s’en souviendrait toujours de sa soupe au cresson…

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Guilbaud
Par une belle nuit du mois de juin
Son séjour à Orléans prenait fin. Que de péripéties depuis son arrivée, ses nuits de garde sur les remparts à surveiller les alentours, n'avait on pas ébruiter la venue de groupes de brigands , mais à part le vol des rapaces nocturnes , le hululement des chouettes , il ne vit ou n'entendit rien.

Il connaissait à présent la ville comme sa poche, le quartier marchand , les tavernes, le beau quartier avec ses luxuriants hotels particuliers.

Malgrè tout, il aimerait garder de bons souvenirs de cette ville car il reviendrait , il se l'était promis , une fois ce qu'il appelait sa période de noviciat terminée, son apprentissage dans une compagnie d'ordonnance.


Les tavernes , ou l'homme mettait rarement les pieds, il préférait manger seul à l'étage ou plutôt il descendait chercher son repas et remontait quatre à quatre les escaliers.


Ce jour là, il eut envie d'une sortie de nuit sur les bords de loire. Il emprunta ainsi une torche au mur d'enceinte- il l"allumerait dans la soirée- et sortit par la grande porte , prenant la route, puis le chemin qui descendait vers les berges. Non loin de lui, tandis qu'il longeait ainsi les berges, il vit quelques pêcheurs sur leurs plates .

Ils le saluèrent et Guilbaud fit de même , non sans avoir dit quelques mots bienveillants au passage, leur souhaitant bonne pêche puisque les habitants vivaient principalement de cette activité. Il avait hate que la nuit apparaisse , que les nuages s'épaississent, laissant entrevoir la lune par instants, hate de voir les poissons argentés à la clarté de l'astre et d'entendre le clapotis de l'eau. La nuit, on entendait toujours tout et le paysage changeait. Non Qu'il ne se risquerait en forêt , mais la Loire , elle ne lui faisait pas peur ...
Juju_666
Ils étaient enfin arrivés a Orléans pour récupérer la soeur de Garance. Et en l'attendant il partit se balader avec Garance un peu le long de la Loire, un grand fleuve qui traversait de part en part la cité.

Après avoir traversé le pont qui enjambe le fleuve pour sortir de la ville, Julien admirât la ville et le fleuve gigantesque.

C'est beau n est ce pas

puis il allât tremper ses pieds le long de la rive.[/b]
Garance_de_grimaud
[une journée de fin juin]

C'est en amis que Garance et Julien se dirigeait vers les bords de la Loire pour s'y promener , les autres compagnons de voyage se reposait tous
Il ni avait pas beaucoup de monde , cela ne fessait rien, il y avait des familles de cygnes ,Garance les regarde bien pour pouvoir les dessiner plus tard.

_Oui c'est très joli, dommage qu'il n'y ai pas plus de soleil
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Juju_666
Moui espérons qu il reviendra vite Sourit.

Je me plains quand y a du soleil mais quand y en a pas on veut qu il revienne

Sourit et regarde le fleuve avec les signes et les canards qui flotte dessus.
Garance_de_grimaud
Garance sourit en voyant Julien mettre les pieds dans l'eau, elle s'approchait doucement, s'accroupit et d'une main prend de l'eau et asperge Julien.... puis se relève et file en courant plus loin.

Le soleil montrait le bout de son nez enfin.....
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Juju_666
Trampe un peu ses pieds dans l eau quand soudain il sent qu on lui en envoie dessus.

hééé mais c est froid Se retourne et voit Garance partir en courant essaye de la poursuivre mais pieds nues sur les graviers sa fait pas du bien alors il retourne s allonger sur la berge et regarder le ciel qui ce découvre un peu.
Garance_de_grimaud
Elle s' arrête de courir en le voyant s'allonger sur la berge et reviens s 'asseoir prés de Julien.

_ L'eau n'est pas si froide rhoo,tu regarde quoi dans le ciel? tu veux un morceau de caramel?

Garance pensait à sa sœur, ainsi qu' a ses parents et Malo qui attendaient avec joie leurs retour.
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Juju_666
Oui je veux bien un petit morceau de caramel si tu en as

et je regarde les nuages ils sont beaux Sourit.

Pense qu il va bientôt devoir retourner a la mine.
Garance_de_grimaud
Garance sort deux caramel et en donne un à Julien et croque dans le sien, ensuite regarde les nuages, il est vrai qu'ils y en a de joli de toutes formes.

_c'est vrai certains sont beaux et de drôles de formes. dis... on se remet les pieds dans l'eau et on rentre , il y a encore pleins de choses a faire

Elle s'approche et trempe ses pieds dans cette rivière qui est magnifique.
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Juju_666
Prend le caramel qu elle lui tend et la remercie.

Oui si tu veux et apres a la mine Sourit et se leve pour aller tramper un peu ses pieds dans l eau du fleuve.

Puis apres s être trempé les pieds il remet ses bottes.

on y va la mine m attend Sourit et repart avec elle en regardant une dernière fois le fleuve.
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