Marzina
La blonde sétait levée dune humeur massacrante ce jour là. Avoir failli se faire noyer ivre et la tête à lenvers de la faute dun Irlandais mal dégrossi, elle navait pas apprécié. Sentendre dire « Vous avez eu ce que vous vouliez, non ? », elle avait pas aimé non plus. Et le whisky avait fini par lui donner le vertige, elle avait pas fermé lil de la nuit. Mais heureusement aujourdhui était un autre jour, un jour déquitation, et cétait lun de ses loisirs préférés. Un des seuls loisirs quil y avait à Quiberon, avec la baignade. Pas en mer, bien sûr, dans son baquet. De bon matin sa tente était donc pliée sans râler et enfilant une robe blanche légère, son fameux tricorne élimé et ses bottes, elle enfourcha sans selle son palefroi fauve à califourchon. La robe remonta jusquau dessus de ses genoux découvrant deux jambes dun blanc laiteux, et le poignard dune dague dépassant dune botte. Peu dhumeur à se mêler aux conversations, elle choisit vite loption « tête du cortège ». Ne pouvant supporter ni son frère ainé bruyant ni un Lemerco des plus collants ces derniers jours, elle augmenta encore lallure pour passer devant eux. Le cheval trottinait tant et si bien que lécart avec le groupe se creusa de plus en plus. Bientôt elle eût un peu davance sur eux. Elle se fichait bien de distancer le groupe, elle avait un exemplaire de la carte dans sa besace, et tout ce calme lui faisait beaucoup de bien.
Certes, elle nétait pas douée avec les cartes, ni même avec lorientation, mais on apprend mieux sur le terrain non ?
Elle avait une gourde pleine de chouchen et sa dague, rien ne pouvait lui arriver !
Elle passa ainsi un bon moment à arpenter les chemins seule, et complètement détendue, la nuit descendant, finit par se dire quelle allait rejoindre le groupe pour monter le campement. Elle fit donc demi-tour et après avoir trottiné un instant en sens inverse, elle dût se rendre à lévidence :
« Ah, jai du me tromper à un embranchement. »
Ouais, et même que la nuit tombait, et quelle savait pas allumer un feu.
Pas grave, elle avait la carte, elle réussirait bien à trouver où elle sétait trompée de chemin. Elle déplia le fameux objet, et puis lobserva un instant.
« Gast ! Je suis où ! »
Elle fixa un instant son cheval dans les yeux. Connaitrait-il le chemin du retour ? Elle observa les petits yeux ronds de lanimal avec insistance, mais il se mit bientôt à brouter.
« On ne peut pas vraiment compter sur toi Fauve. »
Continuant de remonter le chemin, elle commença à vider sa gourde pour se donner du baume au cur. Elle trouverait bien une brave personne pour lui indiquer la route à suivre avant que tombe la nuit, elle en était persuadée, sa bonne étoile ne la lâcherait pas maintenant !
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Certes, elle nétait pas douée avec les cartes, ni même avec lorientation, mais on apprend mieux sur le terrain non ?
Elle avait une gourde pleine de chouchen et sa dague, rien ne pouvait lui arriver !
Elle passa ainsi un bon moment à arpenter les chemins seule, et complètement détendue, la nuit descendant, finit par se dire quelle allait rejoindre le groupe pour monter le campement. Elle fit donc demi-tour et après avoir trottiné un instant en sens inverse, elle dût se rendre à lévidence :
« Ah, jai du me tromper à un embranchement. »
Ouais, et même que la nuit tombait, et quelle savait pas allumer un feu.
Pas grave, elle avait la carte, elle réussirait bien à trouver où elle sétait trompée de chemin. Elle déplia le fameux objet, et puis lobserva un instant.
« Gast ! Je suis où ! »
Elle fixa un instant son cheval dans les yeux. Connaitrait-il le chemin du retour ? Elle observa les petits yeux ronds de lanimal avec insistance, mais il se mit bientôt à brouter.
« On ne peut pas vraiment compter sur toi Fauve. »
Continuant de remonter le chemin, elle commença à vider sa gourde pour se donner du baume au cur. Elle trouverait bien une brave personne pour lui indiquer la route à suivre avant que tombe la nuit, elle en était persuadée, sa bonne étoile ne la lâcherait pas maintenant !
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