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[RP ouvert] Dites "je le veux" et... priez !!!

Argawaen
[Cosnac]

Souriant aux diverses remarques de Muse, le vieil homme était satisfait de la voir si objective. L'épée convenait, elle s'était occupée de remettre sa tenue correctement, l’helvète avait donc le sens de la civilisation... Amusé de la voir faire il attendit patiemment qu'elle termine son inspection avant d'intervenir.

Mon barbier était mort, j'ai du en trouver un autre, que veux-tu... Avec les chaleurs que nous avons il a terminé dans une couche de poils...

Riant doucement il reprit.

Concernant le fait de m'habiller, je sais comment faire, c'est juste qu'il me tarde d'y être, je m'attends déjà à tes réactions néfastes, mais je m'en moque d'avance mon amie !

Se plaçant devant le miroir.

La tenue de camouflage... A vrai dire non, je n'ai pas envie de me cacher à mon propre mariage ! Cela aurait été le tient, il aurait été probable que je vienne incognito afin de venir mettre le souk !
Ah et, pour les draps de soie, je vais voir ce que je peux faire.


Lui faisant face.

J'espère que tu as une tenue convenable pour la cérémonie, je m'en voudrais de devoir te laisser à l'entrée avec les gueux du coin. Remarque, je suis certain que tu trouverais à rire de leur situation !

Le vieil homme posa ses mains sur les bras de la Muse et déposa un baiser sur le front de son amie.

Dans tous les cas, mercé d'être venue... Malgré le peu de fois où l'on s'écrit, tu es toujours la première à répondre présente. Des amis fidèles, j'en ai peu, et c'est un honneur de te compter parmi eux.

Le vétéran inclina le visage légèrement puis se dirigea vers la sortie.

On se retrouve au mariage ? Je vais aller finir de me préparer.
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" L'histoire est bâtie sur de l'ironie, les actes des hommes par des jalousies, mais peu d'entre nous ont utilisés leur coeur pour faire ce qui était vraiment juste. "
--_lucie
De bruits et de fureurs... Domaine de La Force... Jour J à l'aube


Dans la chambre de Mini-Chieuse règne un joyeux brouhaha. Toutes les malles et autres armoires sont béantes, les robes, jupes, braies et autres jupons dépassent, ou sont jetés sur un siège ou encore le lit, abandonnés par le tyran des lieux. Justement, LA personne se mire dans un grand miroir vénitien, comme le blond de ses cheveux, ses mauves scrutant sa silhouette dans le reflet d'un air critique.

- J'suis belle en rouge !

Le sourcil de l'adulte qui est près d'elle se hausse, mais aucune prétention dans cette phrase, juste un constat. La petite fille, du haut de ses dix ans, sourit naïvement à son reflet. Son coeur bat très fort, car cette robe rouge elle en a rêvé toute sa vie. Elle en a fait des caprices toutes ces années pour obtenir le droit d'en avoir une et sa mère n'avait jamais cédé. Faut dire qu'on a du caractère chez les La Canéda, et la fille de la fratrie n'était pas la dernière à en montrer.

- Tes chausses ne te font pas mal ?
- Non tout est parfait Mélie. J'suis tellement contente !
- Ça on le saura... "Maman va épouser un noble, le futur mari de Maman a deux domaines, sa tante était Reyne de France, il veut nous adopter, bla bla bla..."
- Mais arrêteuhhh !
- A ta guise, je vais voir si tes frères s'en sortent. Et range ta chambre !
- Humphr...


Une fois Mélie sortie, Lucie commence à ranger ses vêtements, traînant un peu des chausses, mais ne pouvant s'empêcher de revenir de temps en temps devant le miroir pour admirer son reflet. Puis elle reprend son rangement en chantonnant "Maman va se marier, Maman va se marier..."
Hiancy
Aux petites heures du matin...

La jeune femme attendait ce moment depuis fort longtemps. Elle espérait un événement qui viendrait remplir de bonheur la vie de sa très bonne amie, Pattricia. Jamais elle n'aurait osé espérer autant qu'un mariage, car cela procurait plus de bénéfices qu'elle ne voulait en demander au Très-Haut, mais cette nouvelle avait tôt fait de gorger Hiancy d'une joie infinie: sa chère Patt allait enfin retrouver pour toujours son magnifique sourire. La jeune femme était très confiante quant au bel avenir des tourtereaux et aucun événement n'aurait pu gâcher sa bonne humeur, cette journée-là.


La maladie qui rongeait Hiancy depuis quelques mois lui enlevait une énergie très précieuse et la semaine avait été particulièrement difficile pour elle. «La vie s'achève pour moi», pensa-t-elle, «puisse cette journée m'apporter la force nécessaire pour suivre ce moment». De peine et de misère, Hiancy s'était vêtue de sa plus belle robe ce matin-là. Ce vêtement avait appartenu à sa mère et la jeune femme avait tout fait pour conserver sa beauté au fil des années, attendant avec une impatience mal contenue le moment parfait pour la porter.

La robe était entièrement faite de soie d'un bleu très profond et un fil d'argent la parcourait dans le bas de la robe, aux hanches et sur le bustier. De ce fil étaient brodées des centaines de motifs différents, mais si on avait l'oeil, on remarquait bien assez tôt que ces motifs étaient pour la plupart de magnifiques fleurs qui semblaient réelles tant les détails étaient minutieux. Son père lui avait dit, en lui léguant cette robe, que c'étaient des fées qui l'avaient conçue. Vue la beauté de la robe, Hiancy n'avait jamais douté un instant que son père disait vrai. Pour ajouter des détails à son costume, Hiancy s'était tressé les cheveux et confectionné une très belle couronne de fleurs d'un blanc éclatant.

D'un pas lent mais décidé, Hiancy quitta sa maison pour se diriger vers l'Église Sainte-Lucie. Comme elle avait hâte de voir Patt toute de blanc vêtue! Et ses enfants, ils auront sûrement l'air des anges à ses côtés... Ces pensées lui firent accélérer le pas et c'est assez tôt qu'elle arriva à l'Église. Elle alla se présenter aux quelques personnes présentes, puis attendit le reste des invités patiemment.
Cerise
[ L'Auvergne..]

Son énième mandat de bourgmestre venait de se finir, Griotte se disait "Chouette! Des vacances, la farniente au soleil, l'pied quoi". Mais quenini ! Une nouvelle nomination, des élections ducales, en cours, mais dans quoi elle s'embarquait encore.... Sans oublier les deux sales coups qu'elle avait subi l'un après l'autre, la douleur était toujours, là... Incessantes... Pourtant les beaux jours étaient arrivées depuis un bon moment, comme la chaleur très étouffante, elle aurait pu en profiter près du Lac de son village avec ses pestouilles, enfin ses jumelles, penser à autre chose, s'évader...

Ce jour là, elle déambulait dans les rues de Montbrisson, son regard perdu vers l'horizon, dans ses pensées, quand elle sursauta en entendant beugler Sara, sa servante. Cette dernière arriva le bras en l'air en agitant un pli. Alors elle, toujours dans la dentelle, c'te honte vraiment, elle hurlait pire quand il fallait alerter le village qu'une révolte avait eu lieu. Elle secoua la tête, complètement désespérée d'en tirer quelque chose un jour, elle prit le vélin lui faisant signe de vite déguerpir. La jeune Comtesse balaya la lettre, enfin le fair part, elle en resta la, bouche bée, ne pouvant plus bouger, ni parler. Bah ça alors!!! Quelle énorme nouvelle, sa Paty se mariait, non mais là, elle n'en revenait pas. La vindicative allait avoir la corde au cou. Un malaise? Presque, hors de question que Griotte loupe cet évènement, qui avait pu mettre sa Paty dans cet état, elle se devait d'aller voir ça de ses propres yeux. En plus, c'était dans son Comté natal, ca lui ferait plaisir d'y retourner voir ses vieux amis, qu'elle n'avait pas oublié malgré la distance.

Demi tour droite, Griotte prit sa robe dans ses mains pour la relever un peu et d'un pas pressé, presque en courant, elle retourna à sa demeure Auvergnate. Une fois arrivée, elle ordonna à Sara de préparer ses malles ainsi celles de ses filles. Pour une fois elle allait les emmener, pour leurs montrer ses Terres de Lanquais, son Sarlat et ses amis.

Quelques heures plus tard tout était prêt, Griotte et ses jumelles s'installèrent dans le carrosse. Le cocher lança le voyage direction le Périgord Angoumois.

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Zeline_plantanievre, incarné par Pattricia
- Moi je suis là !!!! COUCOU tata, je suis venue te voir en robe de mariée. Quand je serai encore plus grande, je ferai tout comme toi !

Heureuse de retrouver sa tante, elle lui sauta au cou pour l'embrasser longuement sur ses joues tout en la pressant contre elle, la maintenant par le cou.


- Je vais mettre une belle robe pour vous faire honneur, trop contente de pouvoir tenir ta robe, je suis fière de pouvoir le faire . Où est l 'ours...? j 'espère qu'il va pas grogner aujourd'hui !

L 'adolescente avait sa langue qui fourchait de temps à autre certainement l 'envie de ne point grandir trop vite. Zel se mit à tourbillonner en faisant tournoyer les volants de sa jupe, puis fit quelques pas de danse, afin de s 'entraîner en prévision du bal. Mais oui ...il doit bien avoir un bal après le mariage....

La tête dans les nuages, Zel savourait par avance le moment de bonheur, la célébration d 'une union entre deux adultes qui s 'aiment

Et ...pis l 'ours il va être magnifique ... je vais le lui dire, le regarder et l 'admirer, nous sommes restées mère et moi trop longtemps loin des personnes que nous aimons .
Chocolatine
Chocolatine avait reçu le faire part de mariage de Pattricia et de Argawaen, et c'était empressée de partir de Bordeaux pour assister à leur mariage.

Elle arriva à l'Evêché, pénétra dans le lieux Saint. Elle regarda autour d'elle, puis alla vers les mariés pour les embrasser.


Félicitations à tous les deux !!! Je vous souhaite tout le bonheur du monde, que votre union soit belle et pétillante !!!!!

Chocolatine alla prendre place sur un banc en attendant que la cérémonie commence.
Valeryane
"Jour J en attendant que ça arrive"

Venir au mariage de Pattricia et d'Argawaen son ex-époux et son amie ça vous paraît étrange et bien non hein! rien d'étrange quand on a travaillé côte à côte dans les mêmes rang. Val arrive un peu en retard dans sa
Robe verte qu'elle défroisse en sortant du coche, ce que la volcan voulait voir c'était aussi les mariés dans leur belle tenue c'est qu'elle en est fière Val elle y a mis beaucoup de temps et d'amour.
Alcimane avait fait un dessin pour son père ce petit parchemin était arrivé du couvent ou la petite se faisait soigné, d'ailleurs elle devait parlé avec lui sur ce sujet. Elle profite pour marcher un peu s'oubliant dans ses pensées qui sont toujours les mêmes sa famille et le fils allait-il venir ou pas vu les relations tendu va savoir. Val soupire en pensant à ces enfants intenables et terribles.

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--Alistair_


Cela faisait combien de temps ? Cinq ans ? Six ans ? Son père et lui ne s'étaient jamais revus depuis... Il était toujours sur un champ de bataille, et lui, il courrait la gueuse. Apparemment ça tenait de famille, quand un Dehuit mâle est jeune, il se tape toutes les putains de passage. Enfin c'est un peu dit sèchement mais il y avait du vrai.
Durant ces dernières années il avait parcouru le Royaume et avait eu une vie de débauche complète, il se demandait comment été son père désormais, avait-il toujours ce caractère d'ours ? Probablement...

Quant à lui, il avait prit un peu de maturité, il courait la gueuse de moins en moins et essayait de se consacrer à des tâches plus nobles. Actuellement il était en train d'aider un forgeron, sa prochaine mission était de combattre les hérétiques, il ne pouvait renier ses origines, et bien qu'il avait été combattre en terres Germaines cela lui manquait... Il était aussi un soldat.

Pour l'occasion le jeune homme mit une tenue adéquat, il avait acheté une chemise de couleur claire, avec de belles bottes noires et or ! Après tout il fallait que ça en jette un peu !
Alistaïr se rendit donc à Sarlat dans les plus brefs délais, et il parvint à arriver à temps après s'être battus avec quelques paysans. On arnaque pas un Dehuit...

Alistaïr se rendit donc au lieu de cérémonie, les mariés ne semblaient pas être encore arrivés, et il en était soulagé, regardant un peu qui était là une silhouette l'interpella...


Mère ?... Valeryane ?...

Le jeune homme n'en croyait pas ses yeux, il s'avança jusqu'à elle et la prit dans ses bras.

Quel plaisir de te voir mère... Mais que fais-tu ici ?... C'est le mariage de père ! Tu ne devrais pas être ici !

Le jeune homme la relâchait et souriait, il était heureux comme tout de la voir ici malgré tout, elle semblait fatiguée, ou alors était-ce lui qui avait un coup dans l'aile...
Souveraine


[De Gascoha au PA]

La route fut moins longue qu'elle ne l'aurait cru et la chevauchée bien revigorante pour la jeune femme, surtout si-comme elle- on a passé 45 jours dans une ville morte!

La troupe avance sur les routes du sud. Malgré la chaleur, une ambiance bonne enfant régné sur le tout. Marie était impatiente de voir son Père. Saaed quand à lui aimer les voyages et il était toujours partant, Bien qu'il séjourne souvent dans les monastères plus que les tavernes! Ils ont malheureusement perdu Warthe et Louis en route...mais elle ne doute pas que les hommes finiront par les rejoindre.

Une fois arrivée à Sarlat. La ville est agréable et surtout le marché était bien fournie! Pas de quoi s'en plaindre après des semaines de famine.

Le jour J arriva. Elle se prépare en chantonnant un vieux air joyeux. Enfila une robe bleu qui épouse parfaitement la couleur de ses yeux et tombe fluidement sur les courbes de la donzelle. Une œuvre de sa Cosià Val.




Elle admira son reflet. Satisfaite du résultat, elle va cherchée Marie et se dirigèrent vers l'église. Le saint lieu était déjà remplis. Elles entrent et prennent place non loin de sa Cosià et son fils....

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--Aarhon
[Dans la cour de Cosnac]

L'homme de main de l'ours avait en charge le cortège, il fallait donc préparer les hommes, les étendards, les montures, il fallait que tout soit nickel pour l'occasion !
Aarhon était donc en train de s'afférer à la tâche pendant que son Seigneur était en train de se faire une beauté, parfois l'ours l'agaçait, il fallait que tout soit parfait, il ne voulait pas voir un pli sur les uniformes des soldats, et lui, il devait porter une tenue qui le distinguerait des autres, après tout il était l'homme de main de Lugan et de Cosnac !

Les chevaux étaient brossés, la monture de l'ours avait une selle de cuir noir, les initiales étaient cousues dessus, la monture était blanche, tandis que celles des soldats étaient noires. Il voulait se démarquer, et il avait le don pour ça, secouant la tête il regardait les oriflammes et se mit à râler après un serviteur.


Mais tu vois pas qu'il est à l'envers ?! Tu es bigleux mon gars ou quoi ?! Remet moi ça à l'endroit ! Et les couleurs plus hautes ! Il faut que ça en jète ! Mettez moi les oriflammes de Cosnac et Lugan en tête de cortège ! Les oriflammes familiaux Dehuit et Malemort à l'arrière ! Allez on s'active il reste peu de temps !

Le vieux combattant râlait, il devait déteindre sur Argawaen pour ça...
Lucdelaribauderie
J'arrivais à l'Eglise , heureux de pouvoir assister au Mariage de Patt et d'Argawaen .
Après avoir salué discrètement les personnes que je connaissais , j'avisais une place libre sur un banc au fond de la salle et m'y installais en attendant la cérémonie .

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Germaine...
Papilles, papillotes...

Dans ses quartiers, Germaine râle, pour changer.

Y a rien à grailler dans c' musée, bordel ! J'ai les papilles en déroute ! annonce-t-elle au miroir qui reste muet.
Pffff, j'ai encore dû m' gourrer d'histoire moi ! Sal'té d' miroir!

Elle sort une robe de sa besace, pour qu'elle se défroisse un chouïa histoire de pas faire miséreuse, sans jeu de mot, avant de se décider à aller surveiller les préparatifs de la femme Misère, justement.

À peine entrée, l'autre lui saute sur le poil, à demi hystérique :

Gertrude, t'as des fers à friser ?

Qu'est ce j'en f'rais, plat d' nouilles ? j'ai pas beaucoup d' cheveux vu que j' les ai rasés pour m'faire trépaner par l'aut' naze d' Houze !
Tu sers à rien quoi !
Tsss... mais j' peux t' faire des papillotes s' tu veux !
Hmmmm...
j'ai comme un doute là !


Musartine plisse les yeux.

Ben oui quoi, avec du papier recyclé trempé dans d'la bière, j' le tortille pis j'enroule chaque mèche autour, j'fais un nœud, pis quand c'est sec, j'enlève.
Ben c'est juste le côté cheveux rebelles, faut souligner un peu !
Ah comme ça tu s' ras toute frisée !
Non pas tout friser ! Je suis pas un caniche non plus !
Ben vu la longueur ça f'ra pas caniche, ça t' fera plutôt des anglaises.
Woui...mais pas trop non plus !

Musartine ne se sent pas aidée …

Germaine regarde la mine de sa coupine, qui ne semble pas convaincue.

Hey c'est pas pasque j'ai dit que j' me f' rais coiffeuse si j' loupais mon rata qu'y faut m' croire sur parole, hein ?

Musartine se marre

C'est bien ce qui m'inquiète !
Bon, ben si tu m'fais pas confiance, tu t' démerdes avec tes broussailles, namého !
J'vais pas m' mett' en quat' pour une greluche qu'est même pas r'connaissante de tout c'que j'fais pour elle !


Germaine boude et retourne à ses préparatifs personnels.

Si tu changes d' comportement, j'suis dans mes appartements, na !



Adaptation d'un semblant de RP sur Skype
mariceleste, incarné par Pattricia


[Veille du jour J aux Mûres, très tard dans la nuit, suite de la suite...]



Et voilà, une tornade qui déboule dans le vestibule et se jette au cou Mari, prise d'une forte émotion par de telles retrouvailles, quelques larmes coulent, se serrant fort dans les bras l'une de l'autre, quelques mots sortent de la bouche de Mari,

- Tu m'as manquée toi aussi et j'suis vraiment heureuse d'être revenue pour ton mariage.

Elles se reculent, en se tenant les mains, se regardent, puis Patt se tourne vers sa Mini Rouquine, les yeux humides d'émotion de les voir enfin aux Mûres. Après les embrassades et les rires, la rousse les entraîne à la cuisine pour se désaltérer et se nourrir, puis s'ensuivent les bavardage nocturnes.

Mari avait tellement de choses à raconter quelle ne savait par ou commencer, accoudée a la table, la rouquine commence à raconter son histoire.


- Alors par ou vais je commencer.... ah oui voilà, on a rejoint Mimi à Montpellier et on est montées sur son bateau... Le Faucon Noir. Nous avons vogué en mer pendant plus de dix jours vers l'Albanie et je peux t'annoncer que je suis toujours aussi malade pffff.... Je te dis pas !

Ce sont les poissons qui étaient content car pour arranger le tout j'ai été nulle à la pèche, impossible de faire une touche !
Au fait tu devineras jamais qui était sur le Faucon Noir avec nous...


Patt la regarde, sourire aux lèvres et yeux écarquillés, et répondant par la négative en fronçant les sourcils en attendant la suite. Mari sourit, boit une gorgée du bon vin de Patt ,et reprend son récit.

- Tu n'imagineras jamais la surprise que j'ai eu en le voyant... Rit Notre Piaf de Sarlat tu sais... Coucouuuuuu ! ouais lui sur la bateau, je suis tombée de cul en le voyant, enfin bref passons.

Après plus de dix jours de voyage en mer nous sommes arrivés en Albanie, la ville de Lézhé plus précisément, s’ensuit l'accostage au port puis débarquement, et la commence la visite de la ville puis bien sur les tavernes. Tu te rends compte qu'ils ont douze tavernes pour une petite ville, mais alors le soir elles sont toutes animées.


Mari s’arrête un moment la fatigue la gagnant et elles avaient du mal à garder les yeux ouverts, et sans sans rendre compte, la mère et la filles s'assoupissent sur la table...

Plumenoire
[Très très tôt, la nuit avant le jour J]

La brune avait expliqué, réexpliqué, et reréexpliqué aux miliciens comment faire pour pas « s'faire piquer la ville ». Hé oui, elle était de garde cette nuit-là. Mais peut importait, il lui fallait partir très tôt pour espérer arriver à l'heure pour le mariage de la rousse et de l'ours. Mariage qu’elle attendait depuis un petit moment déjà !
Elle avait enfourché Okan, brulante d’impatience dans son uniforme sombre, et l’avait lancé au grand galop jusqu'à sa demeure.


[Au point du jour, le jour J]

Elle était arrivée sans encombre jusque chez elle un peu fatiguée, mais prête à vivre une journée joyeuse auprès de ses amis. La brunette s’occupa de panser sa monture, de l’installer confortablement, prenant ensuite une grande respiration, elle se dirigea vers l’entrée. C'était là que l'horreur allait commencer ...

Patt' et Arga avaient été on ne peut plus clairs. Si elle ne portait pas de robe, l'une la bouderait à vie, l'autre l'étriperait vive. Et tous deux avaient été tellement convainquant, que la brune, pourtant rarement impressionnée à ce point, allait obtempérer et porter la robe qu'elle avait choisie. La Seule et l'unique espérait elle, qu'elle aurait à porter, au moins jusqu’à ce qu’elle ne rejoigne Aristote et le Très Haut. Mais ses pensées n’étaient pas si sombres à cette heure-ci.

Plume commença par plonger dans un baquet d’eau pour se nettoyer et retirer la terre qui maculait ses mains, son visage ... Puis alla chercher sa robe qu’elle avait caché à la vue d’un blond trop curieux, qui l’aurait surement obligé à la porter avant l’heure !

Après de longues, très longues minutes à s'être débattue longuement avec les lacets, et le tissu de la robe, après avoir réussi à arranger les bandages, qui couvraient toujours son torse, de manière à ce qu'ils soient invisibles, la louve avait dû s'habituer à marcher avec cet encombrant vêtement, totalement inconnu pour elle.

Lorsqu'elle jugea qu'elle n'était pas trop ridicule dans sa démarche, elle attrapa sa dague « fétiche » et une corde.
Lua lui avait expliqué où accrocher son arme pour pouvoir l'attraper rapidement en cas de besoin. Remontant le bas de sa robe, elle fixa la dague à sa cuisse droite, serrant bien les nœuds, vérifiant que l’installation était bien invisible.
Une fois satisfaite, elle se dirigea vers la coiffeuse de sa chambre, et peigna rapidement ses cheveux.
Elle les laisserait libre, cela irait très bien.

Plume contempla un moment son reflet dans le miroir. La chaine qui ne la quittait jamais était peu visible sur sa peau pâle, le pendentif dissimulé dans le décolleté de sa robe n’attirait pas les regards. Au moins personne ne chercherait à le lui prendre.
Pour compléter sa tenue, ses pieds étant invisibles sous la robe, elle enfila des bottes simples, noires. Cela lui permettait de ne pas « obéir complètement » à Patt’ qui avait bannie le noir de son mariage, enfin … selon ce qu’elle lui avait dit !

La brune, voyant le soleil grimper dans le ciel, sortit de chez elle, enfin prête, et se dirigea vers l’église de Sainte Lucie, faisant attention de ne pas abimer L'habit.
Un doux sourire éclairait son visage, la louve était heureuse et impatiente de retrouver ses amis …
Pattricia
[Passage de la veille au jour J...]



La rousse rit devant la volubilité de la mère et de la fille. Tout en mâchouillant son repas, buvant quelques verres de vin, elle écoute amusée le récit de l'une et de l'autre. "Bon sang que c'est bon d'être ensemble..." Mais quand Mari lui révèle le nom du passager du navire de Mimi, Patt manque carrément de s'étouffer avec son verre.

Coucou ? Mais... 'fin il vivait pas dans le Nord du Royaume lui avec la meilleure amie de Luaine ?

Elle finit par hausser les épaules, certains hommes semblaient ne jamais prendre de maturité, sans doute ce dernier faisait-il parti du lot, et faudrait-il attendre qu'il soit dans la force de l'âge pour qu'il fasse la bonne rencontre, et qu'il choisisse enfin un seul chemin, comme l'ours...
Mais la fatigue, la tension des préparatifs, le voyage des Rouquines et l'arrive enfin du grand jour pour la vindicative eurent raison de leur résistance.

Après les avoir recouvertes d'un châle chacune, la fiancée abandonne les filles et va rejoindre sa chambre où elle se laisse tomber toute habillée "j'vais être fraîche demain tiens !".



[Et justement... jour J !!!]


Quand elle se réveille, Patt a l'esprit embrumé, l'aube est entre chien et loup, son moment préféré. Elle ouvre ses persiennes pour aller piétiner l'herbe du jardin, pieds nus. "j'espère que les filles auront tout de même réussi à se reposer... D'ici deux heures, Mélie sera là pour m'aider, je vais commencer par faire chauffer de l'eau pour les deux baignoires, il ne sera pas dit que le clan des rousses ne sera pas propres et n'aura pas la peau douce !" De retour dans la chambre, toujours pieds nus, la rousse passe au salon, traverse le vestibule et retrouve les Rouquines en train de ronfloter tranquillou dans la cuisine.

Amusée, elle chausse ses bottes dans le vestibule, attrape des seaux et commence une série d'allers retours entre le puits et la cuisine, réveillant au passage les filles. Elle entreprend ensuite de relancer le feu dans l'âtre et verse l'eau dans la marmite pendue à la crémaillère.


Désolée de vous réveiller mais il va falloir un peu de temps avant que les deux baignoires de la maison soient assez remplies d'eau chaude pour nous faire des bains à bonne température, alors je commence maintenant. Mais nous pourrons prélever de quoi nous faire une bonne tisane pour le petit déj.

Les laissant sortir de leur demi sommeil tranquillement, Patt s'affaire à préparer trois bols, sortir du pain et de la confiote. C'est que préparatifs de filles certes, mais aux Mûres, on n'oublie jamais de remplir son ventre, vieille habitude gardée de l'époque de leur début, où les temps étaient durs, les militaires fort mal payés et nourris et les bonnes denrées pas données.
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RP fofo2 en cours avant le décès de la reine donc pas de deuil.
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