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[RP] Chemin de ronde

Emardeche
Ema monta sur les remparts de Troyes.Elle accèda les hauteurs grâce à des escaliers taillés dans des vieux murs.
Le chemin de ronde, suffisamment large pour le passage de deux gardes, est percé de créneaux et de meurtrières.
Ils se ressemblaient tous, le faite a Ema de se retrouver dans ce lieu, lui rappela ses longues journées et nuits de gardes qu'elle avait effectué.

Comme la veille au soir, elle se trouva sur le chamin de ronde pour y faire sa garde, la nuit était fraiche, une brise sifflait entre les créneaux.
Elle leva les yeux vers le ciel, ce soir beaucoup d'étoiles brillaient, elle eut une pensée tres forte pour son frère planta qui n'était plus de ce monde, et de Von, elle savait que ses deux là veillaient sur elle.

Elle croisa des soldats sur son chemin, elle les salua poliment, elle ne connaissait pas grand monde ici. Des torches brulaient tout au long de se chemin de ronde, certain soldat jouer au cartes, d autres scrutaient l horizon.

Elle accelera un peu le pas, le froid la saisie, elle apperçut les archers qui etaient a leur poste.

Bonsoir messieurs , tout va bien?!!
Etienne_lahire
La nuit tombe tôt à présent, et elle traîne comme un vieux chien malade. Dans la ville aux ruelles serrées, elle en a aussi un peu l'odeur. Ici par contre, sur les remparts, elle claque comme une voile glacée et toute sa toile noire semble tirer le monde vers les étoiles.

Etienne est à sa garde depuis deux heures. Mal couvert par une cape de lin rêche qu'il a serrée sur ses épaule, il frissonne et se réchauffe en faisant les cent pas et en se frottant vigoureusement les mains. Sa hache et sa longue dague, coincées dans la ceinture, battent sa jambe. L'arc qu'il a passé à son épaule vibre parfois dans les sautes de vent.

Le vent a ses caprices. il tourne sur les remparts, rampe sur les courtines. Il s'essouffle parfois et dans le silence reconquis, on entend les rumeurs de la ville ou celles des champs alentours. Le bruissement des arbres au loin, qui fait un bruit de rivière et une ombre plus serrée sur le gris blême des terres.

Quelqu'un approche et parle. Il reconnait la voix. C'est une nivernaise elle aussi, ils ont fait le voyage ensemble.

- Bonsoir dame Emardeche... Rien à signaler par ici, sinon un vent à vous scier les doigts. Vous nous apportez une petite liqueur pour nous réchauffer ?

Il sourit. La nuit est piquetée d'étoiles que la lune montante efface une à une en passant. Elle est fichée de feus tremblants et de lampions, au loin. Des feux de camps. Armée amie, ennemie, nul ne le sait ici. Les rumeurs courent comme le vent. Etienne embrasse le paysage d'un mouvement arrondi de la main.

- On dit qu'il y aura de l'action bientôt. Je ne m'en plains pas, cela me dérouillera un peu. Voilà des années que je n'ai pas combattu. Je me demande comment cela va revenir. Et vous, Emardeche, vous êtes prête ?

Un appel sombre monte de la forêt au nord. Mugissements. Cris. A l'ouest, un nouveau foyer vient de percer la nuit. On croirait qu'il lance une immense fumée mais ce n'est, au-dessus de lui, qu'une mer de nuages serrées qui courent vers la ville. Ils trainent derrière eux un rideau terne qui estompe la nuit lointaine.

Il va neiger.

_________________
Etienne LaHire, dit Herode
Emardeche
Ema sourit au Messire qui l avait accompagner jusque dans cette Ville.

Oh oui messire, j ai emprunter une bonne boisson bien forte dans la cave de la taverne des troyens.
Vous me denoncerez pas?


Elle lui sourit en sortant la fiole de sa besace.

Oui , j ai besoin d exercices, je suis venu pour cela.

Elle regarda au loin, des ombres pres de la forêt surement des Bêtes sauvages.

Elle leva un peu le regard et vit des nuages , la brise était tombée, elle avait ses extrimités toutes froides.
--Rat..




Un petit rat
Sur les remparts arrive,
Gratte, gratte, gratte

Arrive le chat
Sur les remparts à sa suite,
Miaule, miaule, miaule

MIAOU !

Saute, le Chat,
Se sauve, le Rat,
Dans un trou se faufile,
Dépourvu le matou!
Hircan
S'il y avait un quelconque garde dans cette ville, ou le moindre passant, il ne pourrait pas le manqué. Il était sauvé.

Hircan retroussa avec empressement sa robe de chambre et continua à courir. Quelle dommage, un si beau vêtement trainé dans la boue. Pourquoi fallait-il qu'il ait plut ? Les galons étaient déjà fichus. Pensez donc la fortune que ça avait coûté ! De fortune d'ailleurs, il n'en avait plus maintenant. Ni même de maison, ni de gens, ni personne à qui donner des ordres. Malheur ! Mais il y avait plus inquiétant: si les choses tournaient mal, il n'aurait bientôt plus de vie.
Derrière lui, dans la froide lueur de l'aube, deux hommes s'essoufflaient à le rattraper. Ils tenaient fermement des poignards dans leurs mains poisseuses de sueur. Si en s'enfuyant, Hircan n'avait pas fait tombé un seau, il n'y aurait personne pour lui courir après. Mais quand il y a mutinerie, on perd toujours de son attention.

Mine de rien, cela faisait déjà un quart d'heure que la poursuite durait. Ils étaient partis d'une demeure, à une demi-lieue de là au nord-ouest. C'était la maison des Saffredent. N'y habitait qu'un jeune couple, fiancé depuis quelques mois et dont les parents, partis en saint voyage, les avaient laissés sous la garde d'une chaperonne fort pieuse. C'était aussi là que se tenait leur tannerie, dont l'odeur infecte n'indisposait plus personne, isolée qu'elle était. Mais au delà des effluves, elle dégageait surtout d'importants revenus. De quoi s'offrir les plus belles robes de chambre, et bien plus encore. Ils vivaient dans l'opulence, allant jusqu'à pouvoir se payer le luxe de mercenaires qui gardaient l'accès de leur demeure. La trahison avait dû venir d'eux. Mais peu importait, il n'y aurait pas de survivants.
Ils étaient arrivés deux heures avant l'aube. Les choses étaient allées très vite. Une vingtaine d'hommes étaient entrés, armes sorties. Telle infamie ne mérite pas d'être décrite.
Par chance, Hircan avait découché. Tout époux qu'il fut, il avait pris ses habitudes avec la soeur d'un des employés de la tannerie. Une jeune fille qui avait très finement compris que les Saffredents traitaient bien mieux leurs amantes que leurs larbins. De toutes les façons, le mariage ne convient pas à la jeunesse, c'est chose sue. D'autant plus que madame Saffredent, ravissante citadine, était devenue invivable dès qu'il avait s'agit de vivre dans la puanteur. Mais bien que l'amour d'Hircan se soit vite évaporé dans de telles conditions, jamais il n'aurait espéré voir ça.
Il avait l'habitude de rentrer à l'aube, pour donner une illusion de correction à son mariage. Cette fois, il eut tout juste le temps de se cacher dans une remise en entendant les rires gras des heureux marauds. C'était alors, en rebroussant chemin sur la pointe des pieds qu'il avait trébuché sur ce maudit seau. La suite...

Eh bien la suite, la voilà. Et si personne n'intervenait elle pourrait bien se révéler courte. Il devait bien il y avoir une garde montée, ou une brave âme pour secourir ce pauvre bourgeois des temps modernes qui use son souffle à crier à l'aide.
--Justin_du_pleiss
Ah le métier de garde était ingrat, et pourtant Justin s'y plaisait fort. Peut-être grâce à ces filles à la cuisse légère qui arpentaient les remparts en quête de clients, et le Pleiss était de ceux là. Il n'avait même pas à s'en aller les chercher dans une maison ou dans les ruelles sombres, elles venaient directement à lui, tout cliquetant de métal et craquelant de cuir abîmé.

Après avoir donné ses instructions aux jeunes hommes qui avaient pris leur tour de garde, lui s'était esquivé à la recherche de la plantureuse blonde qu'il avait entraperçu quelques instants plus tôt. Le vieux eut tôt fait de tomber dessus, habitué qu'il était, sans doutes l'attendait-elle, d'ailleurs, et de la conduire dans la remise jouxtant les murs. Pas bien grande, mais suffisamment pour faire affaire avec la donzelle. Un coin, un mur ou un bout de planche et le tour était joué.

En serrant les dents et en grondant vilainement, le soldat dût rapidement mettre un frein à l'exercice et plaquer une main sur la si charmante bouche trop expressive de la blonde catin. Quelqu'un venait de pénétrer leur petit repaire et cela était ennuyeux... Ne serait-ce que parce qu'il allait rester sur sa faim.

Futal sur les genoux, il essayait de voir clair dans l'obscurité de cette fin de nuit. Sourcils broussailleux froncés au milieu d'un amas de rides plus ou moins marquées, la barbe agitée, il ne manqua pas la silhouette qui se découpait dans la faible lumière qui entrait par les fentes entre les planches qui composaient les murs de la petite baraque.

Qu'à cela ne tienne, un râle agacé, et sans ménagement il laissa libre la blonde qu'il travaillait et remonta ses braies dans un mouvement rageur et dans un bruit de ferraille. Ceinture et fourreau embarqués d'une main, point le temps de réajuster le tout à sa taille, il s'avançait déjà.


Foutre Dieu d'bordel! Qui va là?! Qu'est-ce que tu viens foutre ici maraud?
Hircan
Il va de soi que c'était là une décision stupide. Mais n'avez-vous jamais vu un rat poursuivi par un chat ? Il fuit dans son trou. C'est un réflexe primaire, qui tient de l'instinct animal: se cacher dans le premier endroit qu'on voit. Sauf que dans l'instant, Hircan tenait plus de l'autruche que du rat. A peine entré, il referma vivement la porte derrière lui, comme si tous ses soucis pouvaient rester à l'extérieur et le laisser seul ici.

Mais des soucis, il y en avait déjà à l'intérieur. Et il était loin d'être seul. Il n'eut pas même le temps de comprendre ce qui se passait qu'il comprit qu'il n'était pas seul. Le voix l'y aida, il faut bien le dire. Eh merde !
Se retournant brusquement, il bouscula une frêle table, et à cela suivi le bruit familier aux maladroits des choses qui s'effondrent. Lepauvre meuble avait du être durement rudoyé pour s'écrouler ainsi. Ce n'était pas de pot pour la blondasse encore assise dessus qui tombait avec les objets de la remise. Ce ne pouvait être elle qui avait parlé, alors... Et ce n'est qu'à cet instant qu'il prit conscience de la présence du garde. Vu sa situation, la scène qu'Hircan venait d'interrompre n'était pas difficile à imaginer. Meeeerde !
Hircan se mit à parler, la voix entrecoupée de son souffle halletant.

"De... Dehors ! Deux... Deux hommes !"

A peine eut-il le temps de prononcer ces mots qu'on vint pousser la porte devant laquelle il se tenait encore. Par chance, il parvint à la repousser et, s'appuyant de tout son poids contre elle, parvint à la refermer.

"Aidez-moi !" cria-t-il alors.
--Justin_du_pleiss
Bordel qu'est-ce que c'était que c't'histoire à la mord moi l'noeud...? La porte s'ouvrit avant que l'homme qui l'avait empêcher de finir son affaire ne la referme brusquement en criant, et voilà que la blonde en faisait autant. Il était pas sorti de l'auberge... L'espace d'un instant, il songea à faire passer par l'épée ce type qui les avait interrompu mais ce ne serait sûrement pas une bonne idée. Dommage, la Seine n'était pas bien loin, il n'aurait pas eu de mal à se débarrasser du cadavre encombrant...

L'homme en panique, lui flegmatique... Il vint apporter son aide à l'intrus en s'appuyant contre la porte à son tour, d'une épaule, et remit ceinture tenant fourreau à sa taille, pendant qu'au dehors cela semblait s'agiter davantage. Mais lui ne s'en faisait nullement, et se gratta même la barbe avec une mine perplexe.


Bon alors mon gars...

Et voilà qu'on repoussait déjà violemment la porte.

Nom de Dieu d'bordel!! On peut pas sauter sa putain tranquille dans c'pays??!!

Et elle qui criait de plus belle... L'air calme du vieux garde, si tant est que cinquantaine soit vraiment vieux, lui qui se sentait en pleine forme, ne s'en trouva nullement dérangé. Quoi que... Mais après avoir jeté un coup d’œil à la catin, Justin revint à leur "hôte".

Va falloir m'expliquer c'que c'est qu'ce caillon.
Hircan
En entendant gueuler le garde, les marauds du dehors marquèrent une hésitation. Ah, sûr que c'était autre chose qu'un type qui court en robe de chambre. Néanmoins, cela ne suffisait pas à soulager Hircan. Et il avait raison, l'instant d'après on entendit le bruit sourd des deux gars qui tentaient de défoncer la porte.
Un vacarme démentiel pour un malheureux cagibi. A tous ces cris et ces bruits s'ajoutait le craquement de la malheureuse porte de bois qui n'allait pas tarder à céder sous des assauts qu'elle n'aurait jamais escompté. La course avait dû faire perdre le sens des réalités à ces pauvres erres, faire tant de bruit au pied de remparts à l'aube n'est pas ce qu'on appelle une fine idée.
Hircan y pensait. Il ne pensait même qu'à ça; au moment où la garde viendrait dans le cliquetis des armures, et que les choses soient vites réglées. Puisse-t-elle arriver avant que la porte ne lâche.

"Ils y a eu... Un incendie, une attaque... A la tannerie, chez moi... Me courent après depuis là..." Le visage d'Hicran était empourpré par l'épuisement. Dans la maigre lumière du jour levant qui perçait entre les planche de la cabane, on voyait luire la sueur qui perlait sur son visage.
Il ne put en dire plus. Le bruit des gonds qui cédaient l'interrompit...
--Justin_du_pleiss
Crénom, lui qui trouvait encore hier que la ville était sans doutes l'une des plus calmes du Royaume, il avait la vilaine impression de s'être planté en beauté. Une attaque de tannerie? Qu'est-ce qu'ils cachaient dans leurs peaux dont, pour qu'on viennent attaquer ces artisans? Le regard las du vieux garde s'éclaira d'une étincelle de curiosité à l'égard du jeune homme qui s'était caché dans cette remise pour des raisons toutes autres aux siennes.

Eh bah tu m'en diras tant! A la Gaaaaaaaaaaaarde!!

Après tout, n'étaient-ils pas aux pieds des murailles? Il n'avait pas laissé les jeunots armés en haut des marches pour des nèfles, fallait bien qu'ils servent à quelque chose. Bon Dieu depuis combien de temps n'avait-il pas tiré l'épée? Chose qu'il fit en se sentant bousculer quand la porte céda sous les assauts des marauds qui cherchaient à entrer dans ce petit taudis.

La blonde hurla de plus belle, ce qui vrilla un instant les oreilles de notre homme qui hésita à l’assommer pour ne plus avoir à entendre ces cris stridents, mais il n'en aurait pour sûr, pas le temps. Lame tirée, c'est sous le nez de l'un des attaquants essoufflés que se retrouva la pointe, sans forcément le vouloir. Que voulez vous, la cabine était bien petite. Un geste tempéré de sa main libre, et l'homme à la barbe grisonnante, sans lâcher les intrus du regard, essaya de calmer le jeu.


Si vous ne voulez pas goûter de ça, je vous conseille de vous arrêter là. Les gardes arrivent.
Hircan
Les choses semblaient se desceller. Tout s'accélérait maintenant, si tant est que ce fut possible. En un instant, la porte s'effondra, Hircan n'eut que le temps de se jeter de côté. La mine revancharde des marauds qui entraient, voyant leur victoire offerte, fut déconfite. A peine entrés, le premier fut interrompu par la lame du garde grisonnant. Le second fit un bond en arrière ce voyant, mais ne su que faire.
Sitôt après qu'elles se fût débloquée, la situation semblait retomber dans sa sclérose. Mais cette fois, Hircan était du bon côté du sceau. Il ne put retenir un sourire narquois en voyant le visage du premier brigand en si piètre position. Ce dernier avait laissé tomber son coutelas. Au son clinquant du métal sur le sol, l'autre fut effaré. Qu'il est triste de se rendre compte de sa solitude. Bientôt, à son tour, Hircan connaîtrait cela dans des circonstances tout autres. Mais ce n'est pas notre propos.

On entendit le tambourinement de la garde approchant à grands pas. Pour se donner une contenance, Hircan prit un pied de table avec un air menaçant. Il ne paraitrait à aucun pris comme un bourgeois chiard aux yeux des gardes.
En entendant la garde arriver, le second brigand s'enfuit à toutes jambes. Il fit preuve du même souffle que celui qu'il poursuivait plus tôt, celui des désespérés. Ne restait donc que l'autre, toujours tenu en respect par le garde. Il avait le teint jaune de ceux qui n'ont pas le goût ou les moyens de se soigner, les cheveux noirs et longs qui lui collaient aux joues et un nez busqué. Dans ses petits yeux, on voyait la peur reluire.
En le voyant si désespéré, Hircan lâcha un soupir de soulagement.

"Merci, merci mon Dieu. Et merci à vous, garde..."
Sorianne
... En attendant...

Sise sur la place de la mairie, le vent lui porta des sons qui ne lui étaient pas étrangers, ne serait-ce que pour avoir côtoyé de près des mercenaires. L'oreille tendues aux cliquetis qui lui parvenaient, So tourna le regard en direction de la porte de la ville, non loin. Le Sud... Bourgogne?

Les sourcils se froncèrent sur la mine pourtant fermée de la jeune femme, qui se leva doucement en glissant le courrier qu'elle venait de rédiger dans sa poche, cachée dans les replis de ses jupons. Quelques pas à faire, traverser la place, la rue transverse et rejoindre l'entrée de Troyes jusqu'à la voute s'ouvrant sur les deux grosses tours de la Porte St Esprit...

Le pas hésitant et claudicant, la noiraude attrapa jupons et gravit les marches menant en haut des remparts, étroit escalier en colimaçon caché dans le mur. Le vent la cueillit et elle frissonna, avant de croiser les bras contre elle en resserrant les pans de son chaud manteau. Lentement elle s'avança jusqu'au créneau... Jusqu'à voir l'étendard mauve qui flottait non loin.

Elle qui avait demandé si Troyes craignait quelque chose... Voilà qu'une armée se trouvait aux portes de la ville et personne n'en disait rien. Sans doutes était-ce chose normale...? Cela ne lui disait rien qui vaille... Comme elle était venue, Sorianne fit demi tour. Il lui fallait retourner à la mairie...



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Adelinda
Lasse du voyage. Épuisée, la brune décide de s'arrêter au moins quelques jours, histoire de reprendre suffisamment d'énergie pour continuer sa route. Où elle va, elle n'en sait rien. Mais elle y va quand même. Comme par le passé. Seule... enfin à moitié, si on considère le cloporte qui grandit dans son bide, sans le sou dans sa poche (merci les brigands), mais décidée à faire quelque chose de sa vie. Bizarrement, elle se retrouve quelques années en arrière, comme quand elle était jeune et belle. Bon, vrai qu'elle est toujours jeune, même si elle a pris quelques années, et elle est toujours belle, du moins c'est ce qu'elle croit, mais ça fait bien d'écrire ça... Bref.

La voilà donc en train d'errer dans la ville où elle a décidé de faire une halte. Et une fois n'est pas coutume, la voleuse s'est perdue. Elle cherchait une auberge, elle se trouve face à... à des remparts visiblement. Hum, d'en haut elle pourra voir toute la ville, et peut-être un endroit qui lui conviendrait. Voilà donc une petite silhouette qui gravit les marches qu'elle a cherché pendant un petit moment, capuche bien enfoncée sur le crâne, bottes qui claque sur chacune des marches, et arrivée en haut, une bourrasque fait basculer le couvre chef qui retenait les mèches brunes qui viennent voltiger près du visage d'une voleuse qui râle. Une main vient dégager les mèches rebelles, et les azurs fixent l'horizon. Si elle ne trouve pas ce qu'elle cherche, elle aura au moins la surprise d'une bonne vue.

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Sorianne
La petite tribun de cette ville déserte qu'était Troyes, arpentait consciencieusement les remparts de la ville. Leur forme étrange l'amusait, lui rappelant les bouchons de bouteilles de ce vin servi dans ces contrées. Du haut, elle voyait tout, extérieur comme intérieur et guettait les nouvelles arrivées quand elle le pouvait.

Vélin dans une main, elle prenait appui à la muraille pour y prendre quelques notes quand elle le jugeait bon, à moins qu'elle ne cherche à apprendre ce qu'elle avait noté du premier cours prit à l'université. Première fois... Et elle avait choisit un cours de langue. Jamais elle n'aurait cru que cela se passait comme cela...

Une ombre lui fit lever le nez de ses feuilles et la noiraude allait passer son chemin quand... Elle la reconnut.


Adye?? Mais qu'est-ce...

Un sourire réjoui se fit jour sur le visage de la jeune femme tandis qu'elle s'approchait pour venir serrer sa nièce contre elle.

Comment vas-tu?? Qu'est-ce qui t'amène dans ce pays?
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Adelinda
Bon voyons, est-ce qu'on peut trouver ce qui pourrait ressembler à une auberge du haut de ces marches? La brunette parcourt l'horizon de son regard, en maugréant à propos de son sens de l'orientation complètement inexistant. Pas la première fois qu'elle se paume, et loin d'être la dernière.
Une église, ça se voit et ça se reconnaît. Là bas, sûrement la place du marché, mais le reste... ah si, des champs, elle en voit. Mais pas cela qu'elle cherche.
Le nez se plisse, elle commence déjà à s'impatienter. Bon, elle prend une décision, elle demandera au marché. On saura bien lui dire où elle pourra trouver de quoi pioncer. Forte de sa décision, la voleuse fait demi tour sur elle-même et se retrouve... face à sa tante. La surprise est telle que la jeune femme fait un bon et se sent partir vers l'arrière, perdant l'équilibre. Mais c'est sans compter sur Sorianne, qui fonce alors droit sur elle et la prend dans ses bras -grmph- et l'empêche sûrement sans le savoir de faire un saut dans le vide. Voilà ce que c'est que d'être dans la lune et de ne pas entendre quand on vous parle.

Le cœur battant encore, remerciant intérieurement le Ciel de l'avoir empêchée de retrouver ses ancêtres si tôt, la voleuse finit par s'extirper de bras de sa tante en grommelant.


'tain tu sais que j'aime pas les embrassades!

Mais la voleuse se radoucit, et détaille le visage de la jeune femme qui lui fait face.

On dirait que t'as maigri...

Une grimace apparaît alors furtivement sur le visage d'Adye, pour disparaître aussitôt après.

Surprise aussi d'te voir ici. Comme quoi l'monde est petit... Bah j'me promène, j'ai quitté ta fille et mon frère... et mon père accessoir'ment, parce que j'm'ennuyais. On était à Bourges, j'voulais retourner à Epinal reprendre mes affaires mais on dirait que j'me suis plantée d'route... Donc me voilà ici. Et toi, tu vis là? Où t'es en voyage toi aussi? Ah si tu pouvais m'héberger ce s'rait pas d'refus. J'ai grande envie de prendre un bain...

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