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[RP] Saint-Aignan ? 1515 ?

Praseodyme
Praséodyme était à la croisée des chemins. Oh ! ce n'était poinct à fins de vendre son âme au Diable, car il y a beau temps que c'était chose faite, et de toutes manières, elle ne jouait pas de la guitare, et il y avait déjà des bleus, sur son âme. Non, elle s'interrogeait plutôt sur la suite à donner à son parcours professionnel, genre dois-je m'investir plus profondément dans la vie d'une entreprise jeune et dynamique, ou dois-je retourner végéter en solo sur un nœud, comme une grosse feignasse ?

En attendant, le Clan avait décidé de passer à l'action, et Praséodyme sauta sur l'occasion : un pillage de mairie, c'est une chose qui ne se refuse poinct, dans le métier. La ville choisie était une bourgade assez minable, un trou perdu au milieu de pas grand chose, comme une sorte de trou de balle de la Création Divine, car même lorsqu'on est Dieu, il faut bien que ça sorte par quelque part. Et ce trou, les Corleone avaient décidé de le torcher proprement, parce qu'il y avait sans nul doute un certain profit à en retirer, et que de toutes manières, ça ne mangeait pas de pain.

En règle générale, le pillage d'une ville de quelque importance requiert un certain nombre de précautions, l'application de règles tactiques strictes, bref un certain
savoir-faire (en français dans le texte). Mais pour Saint-Aignan, poinct besoin de tout ce luxe ! La bande était installée dans le village depuis des jours, au vu et au su des autorités, et personne n'y avait trouvé matière à s'inquiéter. Mieux, la mairesse avait claironné partout qu'elle dégarnissait ses défenses pour prêter main-forte à on ne savait trop quel ost. La bonne aubaine ! En vérité, je vous le dit, si un jour il y avait procès pour ce pillage, il faudrait juger cette femme pour complicité.

A l'heure dite, s'étant armée de pied en cap, plus pour faire peur aux trois pécores qui faisaient semblant de défendre la ville que par réelle utilité, Praséodyme marcha vers la mairie d'un pas tranquille, en compagnie de ceux du Clan, et de sa voix de rogomme, elle s'adressa aux miliciens :


Rendez-vous ! Vous êtes cernés !

Elle avait toujours rêvé de pouvoir placer une phrase comme ça dans la conversation ...
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Tord_fer
Comment le Borgne en était arrivé la ? Lui même ne saurait le dire. Se trimbalant de village en village en fonction des pigeons qu'il recevait il se rend très vite compte qu'un seul et même lieu revenait : Saint Aignan. Il mit donc le cap sur cette ville, étant a peu prés sur que ses comparses s'y trouverais, ou s'y rendrait. Cela faisait plusieurs mois qu'il n'avait pas vue les Piques, et même si leur nombre n'était pas élevé, ça lui faisait plaisir d'en retrouver quelque uns, enfin quelque unes. Quand aux Corleones, ma foie il appréciait le physique de beaucoup d'entre elles, et ne rechignait pas a boire un verre ou deux avec eux. Quand à prendre une mairie, il était toujours partant !

La ville était bien plus animé depuis leur arrivé. Prenant d'assaut les tavernes pour commencer il s'amusait bien plus avec les Corleones que ce qu'il aurait pensé. Bon bien sur c'était une famille dont l'inceste avait laissé des traces sur quelques membres, mais leur compagnie était plaisante, bien plus que celle des Lycans qu'il ne portait pas dans son coeur. Faut dire que les Piques ne s'entendaient pas avec grand monde... leur caractère et leur non-organisation devait y être pour quelque chose...

Mais l'heure n'était plus à la franche camaraderie, mais à celle de l'assaut. Il avait crue comprendre que cette attaque n'était pas vraiment prévue et que l'organisation s'était fait à la "va vite". Le borgne sourit. Le organisation-qui-n'en-n'était-pas-une valait mieux que toutes organisations que faisait les Piques. Les différences le faisait sourire. C'est donc habitué a l'anarchie la plus totale que L'borgne suivit une vielle qu'il ne connaissait pas mais qui beuglait joyeusement :


Rendez-vous ! Vous êtes cernés !

Levant le poing derrière la vielle le Borgne se mit a beugler à son tour :

Allez faites péter les écus, et bougez vos gros cul !

Il n'attendit pas les autres, ni même un feu vert, il fonça tête baisser vers la porte de la mairie commença a maltraiter. Oui ça se maltraite une porte. Il ne vérifia même pas si elle était ouverte ou non, ça serait demandé trop d'intelligence à ce pauvre Borgne. En plus il préférait mettre des coups de lattes dedans, ça faisait du bien de se défouler un peu. Bien sur il pensait a la petite ouvrière surement terrorisé qu'il trouverait a l’intérieur et qu'il faudra rassurer....
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Rodrielle
Saint Aignan. Lieu de pause pour la Famiglia Corleone. Ils étaient là depuis plusieurs jours, buvant, parlant, et beaucoup s'inquiétant pour l'état de santé de la Matriarche. Et, parfois, ça l'agaçait. Amalio lui avait donné encore une quinzaine de jours, un mois si tout allait bien et la couvait comme si elle était son propre enfant. Remède après remède, son neveu l'aidait à tenir le coup et à calmer ses tremblements et ses hallucinations. Depuis peu, d'ailleurs, il lui donnait un remède énergisant - qu'elle devra lui rembourser, vu le prix de l'exportation - qui semblait très bien fonctionnait. Elle se sentait mieux, voire capable de tenir son sabre encore une fois.

Elle s'était donc proposée partante dans l'aventure "Saint Aignan", promettant à son cher et tendre neveu d'être prudente. Elle était donc en deuxième ligne, préférant laisser les fougueux passer. Enfin... Presque. Lorsque l'heure fut venue, sabre et dague étaient sortis. Pour un coup qui était fait à la va-vite, ils étaient quand même relativement bien organisés. Tout le monde était prêt à attaquer. Qu'ils étaient doués, ces Corleone !

Heure H.
Armes sur les épaules, l'italienne s'avança avec les autres, un sourire au coin des lèvres. Il n'y avait que là qu'elle se sentait vivante. Le champ de bataille, prendre des vies... Rien que d'y penser, son coeur battait plus vite. L'adrénaline coulait dans son sang, un frisson lui parcourut l'échine... L'attente était presque insoutenable. Et lorsque Praseo lança l'attaque, l'italienne sourit.

Autant l'borgne - Pique mais futur Corleone j'suis sure ! - partait en furie vers la porte de la mairie, autant Rodrielle restait calme. Elle aimait prendre son temps (et elle n'avait pas le choix) et arriver discrètement derrière ses victimes. Là, le soucis ne se posait pratiquement pas. Quelques gardes, rien de plus. Elle trancha la carotide de l'un, assomma l'autre, en laissa quelques uns à ses collègues, et rejoignit le borgne à la porte de la mairie.

Aller, Chéri, ouvre-la cette porte !

Il n'y avait plus qu'à se servir.

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Agnesina_temperance
Pensez-vous qu'en bonne Corleone, Agnésina était une chevronnée en prise de mairie ? Pas du tout. Première fois et dépucelage de l'honnêteté en règle car elle comptait suivre le chemin tracé par sa famille et qui sait, peut-être, avoir la gloire. Oui, au fond, tout au fond et elle ne le montrait pas, la jeune fille souffrait d'un ambition naissante dû à un complexe. Bâtarde. Enfant illégitime. Dans son éducation et elle n'arrive pas à en démordre, elle est une enfant de la honte. Parfois, elle envie Arsène qui semble ne pas se préoccuper de ce genre de choses. Pourtant, Agnésina ne regrettait en aucun cas d'avoir rencontrer sa famille, au contraire. Juste qu'elle avait des ambitions pour pouvoir s'élever et sans doute, apporter quelque chose à sa famille, au nom Corleone. Si craint, si connu. Elle voulait attirer la fierté de son père qui lui a accordé une place auprès de lui et des siens. Si elle est, habituellement, indifférente aux gens qui l'entourent, ce n'était pas le cas avec eux.

Mieux qu'un repas de famille et de pote, lorsqu'elle avait appris que la mairie de Saint Aignan allait être prise, elle n'allait pas se défiler. Les flèches dans le carquois, fauchon acheté à Chinon et arc pris, elle était prête et le reste n'était pas plus compliqué, il fallait juste qu'elle suive les personnes du clan. Elle ne se demandait pas si elle allait être à la hauteur ou pas. Elle ne se demandait pas non plus s'ils allaient réussir ou pas. Elle était certaine qu'ils allaient réussir. Un trou perdu où les tavernes semblaient être désertés par les habitants. Non, elle se demandait s'il allait avoir de la baston et elle appréhendait car elle ne savait pas se battre. Inspirer, expirer. Suivre le mouvement. Ignorer la douleur et la fièvre qui persistent depuis deux jours maintenant. Se concentrer. Regarder autour d'elle et ne pas pouvoir s'empêcher à rêvasser de bataille où elle sortirait gagnante. C'est beau de rêver.

Rendez-vous ! Vous êtes cernés !

La main se dépose sur le pommeau du fauchon. Retour brutal à la réalité. Sens en éveil. Cheveux qui se dressent. Adrénaline dans les veines. Réflexion profonde avec des mirettes qui cherchent la source du bruit.

Les gardes sont plus doués que ce qu'elle pensait. Le fauchon est dégagé doucement du fourreau mais est stoppé net. Il y'a quelque chose qui ne va pas. Non mais ça la chiffonne vraiment.

Depuis quand les gardes ont des voix de vieilles femmes ?


Allez faites péter les écus, et bougez vos gros cul !

Agnésina lève les yeux au ciel, elle a compris. Un sourire trahit sa nervosité. Oubliée la fièvre, bonjour à l'afflux sanguin qui se dirige vers son cerveau. Elle se glisse parmi les assaillants quand un uniforme se dégage. Un garde. Le fauchon sort de son fourreau. Elle est tenue maladroitement mais vient pointer dans le dos du garde, surpris. Agnésina est lâche, n'hésite pas à attaquer de dos et le code de l'honneur du combat comme ne pas frapper un homme à terre, ne pas poignarder dans le dos, l'indiffère et le trouve fantaisiste. Un combat n'est pas honorable, c'est une bataille où on blesse, tue pour ne pas être blesser ou tuer, peu importe la façon. Le tout est de gagner.

Le tuer. Devait-elle le tuer ?


Fais pas le chevalier.
T'as sûrement pas la tête.
Mets-toi à genoux.
Vite !


Hésitation.
Alors que le garde s'exécute, les deux mains féminines agrippent la garde du fauchon et frappa au hasard, avec le dos de la lame, le crâne de l'homme. Mort ? Pas mort ? Juste assommé ? Sonné ? Elle ne sait pas. Elle ne peut pas s'attarder. Pas le temps. Le tout est de le mettre hors d'état de nuire. Le corps battait dans sa poitrine et ses tempes.

Et s'il était mort ?
Une pointe de culpabilité.
Pourquoi culpabiliser ? Il connaissait les risques du métier.
Oui, c'est comme ça.
Une chose est sûre, c'est qu'elle ne fêtera pas cette prise. De toute façon, le butin sera suffisant comme jouissance. Elle observera les autres faire, sans boire.

Agnésina ne resta pas sur place.
Rejoindre la porte lui parût une bonne idée.

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Enjoy
    Les journées de Enjoy Corleone. Loin de ce que peut penser le commun des mortels. Une mairie. Qu'elle soit pauvre ou riche demande une certaine organisation. Les heures de préparation sont plus ou moins bien récompensées. Et lorsque les uns suivent, un brin d'herbe entre les dents. Ou que d'autres se savourent mutuellement le râtelier. Elle s'affaire. Tâche ingrate mais nécessaire. Corleone éprouve une certaine satisfaction lorsque ses mirettes constatent, avec délice, que les escarcelles de ses semblables prennent de l'embonpoint. Seulement avant d'en arriver là, il faut subir le chemin de croix d'une journée mouvementée.

    A l'instar de l'astre solaire, Mustélide s'éveille au son d'une nature renaissante, il est aux environs de six heures du matin. Après, la prise en considération des doléances et autres jérémiades des membres de son clan, sa course effrénée débute réellement. Haussant les sourcils devant chaque requêtes, imprévus ou encore des erreurs commises. De quoi, lui donner des poussées d'urticaire ou bien d'émettre l'irrépréhensible envie de mettre au pilori les égarés. Lorsqu'ils sont ensembles, ses chausses s'usent d'une souffrance malheureuse. Marcher, arpenter la ville de fond en comble. Et quand ils se retrouvent éloignés, les pigeons amaigrissent leur panse. Au grand damne de ceux qui les bouffent. Les préparations la font se sentir vivante. L'excitation liée à l'appréhension. Chaque coups ou presque portent sa marque. S'engageant en son nom propre ce qui en l'état signifie beaucoup. Corleone n'a pas que sa carcasse à traîner mais celles de son clan. Autant éviter de leur faire épouser la faucheuse et de les initier aux déboires des impasses.

    Le sombre de ses pupilles s'écorche contre les cartes jaunies. Prenant le soin de suivre les meilleures tracées avec toujours des plans de secours. Les "au cas où", Mustélide sait ce que c'est. A chaque fois, ils doivent composer avec. Et si pour le trou paumé Berrichon, ils n'ont pas eu besoin de s'en soucier, elle garde toujours l'atout dans sa manche. Parce qu'on ne sait jamais. Ses journées voient le jour et périssent sans qu'elle n'ait eu le temps de les voir s'amenuiser. S'achevant aux alentours des quatre heures du matin, au plus tard. Le lendemain se façonne au sein de la même forge. Elle, Enjoy, forgeronne de leur destin. Anxieuse concernant la réussite ou la mesure des gains. Le sera-t-elle jusqu'à la prochaine prise. En soit, un éternel recommencement.

    Pour celle-ci, le clan a montré à la jeunesse tout ce qu'il ne faut pas faire. Quel bel exemple, surtout lorsqu'on sait que la révolte a abouti. Avec ça, ils vont vraiment la prendre pour une empêcheuse de tourner en rond. Or, ce n'est point parce qu'une ribaude ouvre largement ses cuisses que les autres en feront de même. Chaque assaut est un test. Ceux l'oubliant iront rejoindre les fossés des oubliés. En attendant, ils sont tous là. Suivant les instructions d'une Corleone au ton sec. Pas de place pour les sentiments et la faiblesse.

    Les ombres circulent bruyamment à travers les ruelles. Et laissent dans leur sillage la lumière des indiscrets. Malgré tout, la défense s'effrite. Les inconscients, les amateurs, les ignorants. Simples d'esprits venant déverser leur aigreur sur la noblesse du milieu. N'ont-ils vraiment aucune forme de fierté. Pas même celle d'admettre leur défaite. En première ligne, la Dyme s'élance. Suivi de près, se demande-t-on pour quelle raison, par le Borgne. Ainsi de suite, ils vont souiller ou purifier - selon les points de vue - le cœur de la cité. Vu l'état de sa cousine, il est naturel qu'elle pose son royal fessier sur le fauteuil doré. Fermant la marche ou pas loin, Corleone ordonne.

    Vous aurez l'temps de râler sur votre butin plus tard. Ce soir, les chiens seront aux portes. Mais elles resteront closes.

    Puis à l'écart. Vélin incrusté des armes de Saint Aignan, écriture serrée.

    Citation:
    Baronne,

    Loin de moi l'idée de vous prendre pour un jambon.

    Corleone


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Gianni.pole
Lorsque tu dois te battre en groupe, une chose importante, petit, tu dois prendre le temps de dévisager ceux qui sont pour cette aventure, tes alliés…

C’est avec des aveux de la sorte, mots balancés avec parcimonie, que Gianni Pole avait peu à peu compris que le vieil homme, son gardien d’enfance, avait bien connu les armes…Il disait aussi :
"Tu dois bien mesurer l’importance de tes adversaires, tu dois les connaitre aussi bien que toi-même.
C’est une question de survie..."
Le blâme, Gianni Pole ne se connait pas vraiment, encore moins ceux qui l'entourent, alors bien connaitre ses adversaires ?
Gianni Pole est un mome de quatorze ans, en ce monde, il arrive, comme d'autres, avec une histoire, sa propre histoire...
On lui aurait dit, il y a deux mois, qu'il serait en cet endroit, en ce présent, il en aurait certainement ri et raillé son prédicateur.
Son histoire et sa destinée lui appartenaient encore...Il y a quelques temps.
Il balaye d'un geste du bras, ses pensées et ordonne sa seconde voix, une évidence :

-Oeuvres pour lui.
Gianni aurait bien rétorqué de suite , mais on ne lui laisse pas ce choix.

Une vieille chouette hululant en nuit avancée, en avait décidé autre, lui
ordonnant, sans appel, de ranger en fourreau ses questionnements, l’heure n’étant point propice...


Rendez-vous ! Vous êtes cernés !

Comme un pantin articulé par une main invisible, l'enveloppe sombre aidante, Gianni fut propulsé en avant, agrippant son bâton.

La confrontation ne se fait pas languir, là, devant lui, un homme qu’il devait reconnaitre comme son ennemi…comme son premier labeur…Comme les premières semences en son champ…
Face à face, ils se dévisagent, en ce jeu, le gamin baisse rapidement les yeux.
L’homme est impressionnant. Il a déjà goûté la lame, mais apparemment, il en veut encore.
Gianni zieute son brave bâton et en soupire par avance.
Il ose un timide :

Euh…Nous ouvrons pourparlers, ser ?

Mais l’homme, n’entend rien. Il se précipite sur le gamin, le visage ensanglanté, lui donnant des airs de forcené. Il peste comme un démon devant vierge. Gianni aperçoit la lame au dernier moment.
Instinctivement il bondit en avant, la lame effleure ses cheveux. Prolongeant son mouvement, le gamin de toutes ses forces enfonce son épaule dans le bas ventre, aidé de sa seul arme, son bâton, et le déséquilibre.
L’homme tombe lourdement en arrière, Gianni se relève vivement et s’en approche.
L’homme git dans la poussière, a demi conscient.
Il le bloque de tout son poids et s’accroche au col du garde.
Gianni a dans la bouche un goût de victoire, de première victoire…On pourrai apercevoir un regard de dément dans les beaux yeux verts du gamin, mais la sombritude aidante, autant émettre quelques doutes...
Penché sur le corps inerte, Gianni Pole renifle à présent sa première confrontation, sans se questionner autre, comme l'aisance de l'issue de cette confrontation...

Foutre de cul…Appris depuis peu…T’as voulu m’occire … Le secouant violement…Tu vas m‘répondre…Frappant à plusieurs reprises, la tête inconsciente sur les pavés.
Mais l’autre ne dit mot.
Alors, Gianni Pole, à son tour, se pose lourdement séant, près de l‘homme.
Ses mains pleines du sang de l’adversaire cachent son propre visage.
Dans un épuisement total, la maladie aidante…Le gamin se recroqueville sur lui-même.
Le vacarme de la bataille se tait et un silence spirituel l’enveloppe…
Et dans un souffle :

Question de survie…Mon cul…
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Sarah_callahan
Certains lancent des ordres puant l’arrogance, d’autres tremblent devant ces combats qui marquent une nouveauté pour eux. En temps normal, elle aurait fait partie des premiers mais là elle reste muette, avançant d’un pas machinal en direction de la mairie pour se fondre telle une ombre entre les défenseurs. Les combats l’empêchent de penser à sa vie. Ou plutôt au foutoir qu’est devenue sa vie. Elle a été violée. Trompée par l’homme qu’elle aime. Et maintenant elle se venge d’une façon bien à elle de cette trahison, tentant tant bien que mal d’effacer les stigmates laissés par cette raclure d’Ezequiel. Avant de quitter la taverne, elle avait dit au Blondinet qu’elle le ferait souffrir, qu’elle le tromperait. Sa détresse n’avait rien changé quant à sa décision. Et pourtant, elle savait qu’elle finirait par le perdre. Oui, elle savait que sa vengeance achèverait de détruire leur couple. Mais elle est trop fière pour pardonner, trop fière pour le laisser revenir même si elle en crève d’envie.

Son genou percute l’endroit le plus sensible de l’anatomie masculine, sa dague s’enfonce dans un cœur. Elle avance. Oui elle est enceinte et oui encore ses rondeurs commencent à être bien visibles. Mais avant d’être une mère, c’est une guerrière. Une Sanguinaire. Elle n’élèvera pas cet enfant avec la vie qu’elle mène, son seul rôle se bornera à le mettre au monde. Sauf qu’elle l’aime son petit et qu’elle le protège. C’est pourquoi, lorsqu’un garde menace la protubérance de son ventre avec la pointe de son épée, elle affiche un rictus mauvais. Celui-ci aura une mort lente, elle y veillera. Sa main gauche s’accroche à son col tandis que la droite accompagne l’acier dans la perforation d’un poumon. Dextre maintenant toujours l’arme, elle continue son avancée au milieu des pilleurs et des défenseurs qui forment un étrange ensemble où se mêlent les odeurs de sang et le bruit des armes qui s’entrechoquent. La carotide est finalement préférée au bas du corps pour le freluquet qui lui fait ensuite face.

Au suivant.

Il n’y a pas de suivant. Les portes de la mairie se dressent devant eux et sont aussitôt poussées par ceux qui étaient en première ligne. L’Ecossaise s’efface pour les laisser passer, pénétrant dans le cœur de St Aignan juste avant sa cousine. Aussi discrète que silencieuse, elle s’appuie sur l’un des murs de la grande salle, attendant simplement son tour. Partage effectué, poches alourdies d’écus, elle s’écarte du reste de la troupe, prête à protéger cette bâtisse dont elle se fout pourtant royalement.

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Saul
Saul avait trouvé un coin d’ombre pour se protéger de la chaleur accablante de juillet .

Il repensait aux derniers évènements , ceux qui l avaient conduit ici , et maintenant . Il remontait d’Italie quand il avait reçu la lettre , un nom venu de son passé , un nom et une question , seras tu la ? Il y avait répondu par deux mots : ou et quand ? Ensuite se fut la route . La Savoie, la Bourgogne , leurs retrouvailles .
Il était a l endroit prévu , au jour prévu . Il les avait rejoins , sans les connaître , sans chercher d’ailleurs a le faire , il avait fait son boulot comme il l’avait promis . Il n’en retirait ni gloire ni orgueil …
L’assaut avait été bref , Saul avait sourit en voyant Tor se jeter comme un sanglier sur la porte.


Un voilà un qu il vaut mieux avoir a son coté qu en face de soi se dit il .

Ils étaient maîtres des lieux , pour combien de temps peu lui importait . Pour lui l’important était ailleurs . L’été brûlant promettait bien des aventures et c’était cela qui comptait .

Il repensait à elle , à la manière dont elle se servait de lui mais au fond tout le monde manipulait tout le monde , au moins lui en était conscient et y prenait son plaisir alors …
Il souhaitait quand même qu’elle règle les tensions qui la rendaient tellement à fleur de peau.

Sa venue était un prétexte , sa présence , rien de plus qu’un objet de manipulation , cela ne durerait pas , car rien ne dure en vérité . Rien de cela ne lui avait échappé , tout le reste n’était qu’une occasion de vivre de nouvelles aventures .

Il se leva et quitta son coin d’ombre se dirigeant vers la rue des tavernes .. qui sait , peut être une rencontre agréable pour finir cette journée …avant une nouvelle nuit de veille …Avant une nuit ou la violence reviendrait à nouveau avec son lot de douleurs et de blessures .

Il passa une main sur son épaule , sentant encore les traces qui ne devaient rien à l’acier d’une lame . Certaines blessures laissent des marques bien plus profondes que n’importe quelle arme …

Sans plus réfléchir il poussa la porte de la première taverne venu et s y engouffra …

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Tord_fer
Le borgne avait peu être foncés un peu trop vite et surement trop tête baissé dans le tas, mais il se rendit vite compte que les autres n'était pas loin derrières. Il chercha rapidement ses comparses Piques, et vit qu'Alida s'en prenait aux gardes tandis que Miya était bien trop nombreuses dans sa tête pour que le Borgne ne saisisse exactement ce qu'elle faisait. Il remarqua que les Corleone était fidèle à leur réputation et ne laissait pas leur part au chien.
Tord continua donc à s'échiner contre la porte afin de la faire céder, peu soucieux de son environnement très bien gérer par ses ritales de mauvais augure.
Une petite voix vin a son oreille :


Aller, Chéri, ouvre-la cette porte !

Cette petite phrase lui donna du baume au coeur, et reconnu son interlocuteur à la prononciation du mot chéri. Pas de doute il s'agissait là de Rodrielle la Mourante.
Le borgne donna coup de coude, coup de pied et coup d'épaule à cette maudite porte comme il l'avait si bien fait en taverne sur Arsene la Rousse.
Vidant toute sa haine et son énergie à ne pas vouloir utiliser la poignet le Borgne tapait dessus comme un forcené et fit un surir en coin à Rodrielle :


T'en fait pas, va pas faire long fe......

Tord Fer ne finit pas sa phrase, la porte céda au milieu de celle-ci entraînant avec elle le poids non-négligeable de se Borgne enragé. Celui-ci bascula avec, et la porte s'ouvrit avec perte et fracas. Pourtant il avait cru être seul...
Se redressant mine de rien -même-pas-mal- le Borgne beugla comme un veau une phrase non audible, mais l'important était de crier, pas de se faire comprendre.
Il pénétra donc a l’intérieur de la mairie a la recherche de donzelle effarouché laissant l'or et les objets de valeurs aux Corleone. Ils redistribueront plus tard.
Il en vit rapidement une qui se dirigeait doucement mais surement vers la sortit.
Comme dirait les ritales : "Chi va piano, va sano, e chi va sano va lontano" enfin un truc dans l'genre quoi, y cause pas italien lui.
La donzelle, une petite blonde terrorisée se retourne pour vérifier qu'elle n'était pas suivit et file à vive allure vers les rues de Saint Gnangnan. Ce sera sa proie et le Borgne sortit en trombe pour la poursuivre, après tout, chaque prise avait le droit a ses petits bonus, le Borgne lui c'était de violenter ces pauvres demoiselles en détresse. Apres tout le pauvre bougre prenait tous ce qui bougeait, son surnom de Lubrique lui allant aussi bien que celui de borgne. N'ai crainte petite, le prince charmant arrive. Mais cette fois la princesse ne partira pas dans le carrosse sous le soleil couchant.
Si il pouvait cramer deux trois trucs aussi au passage...
Assommant les gardes qu'il croisait en chemin le Borgne ne perdit pas son objectif de l'oeil laissant la mairie aux autres. Ils seront bien quoi en faire !

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Alleaume
[ Le 24 Juillet 1461 ]

* Et voila que deux ans après, la guerre revenait.. Il avait donné son avis à son Duc, mais c'était lui le seul à décider. L'armée de Flavien faisait route pour le Berry, sans parler de l'armée à Guéret, ni celle de Losses.. Ou encore les deux à la frontière de la Bourgogne, pour un peu on aurait cru une initiative conjointe.. C'était assez drôle que cela se passe de la même manière qu'à chaque fois, avec les mêmes gens. On avait l'impression d'assister à une vieille représentation de théatre vu et revu, et qui laissait un goût amère dans la bouche. Le vase était plein comme on dit !
Alleaume avait fait tout ce qui était en son possible, et dieu sait qu'il aurait voulu être à Bourges pour aider ses amis.. Il espérait qu'il soit encore possible de conjurer le mauvais sort.. Il y croit même dur comme fer.. Le Seigneur Renard et ses compagnons étaient de retour, et ils comptaient bien aussi montrer qu'ils étaient toujours une force de dissuasion..

Personne ne voulait la guerre en Berry, les gens étaient lassés.. Et cela pouvait se comprendre, la guerre n'apporte que désolation, ruine et morts à pleurer.
En tout les cas la ville de Châteauroux était prête à se défendre si jamais une armée se pointaient..Les biens avaient été transférés en lieu sur, il vallait mieux, au cas ou !
Si lui n'avait pas pillé Nevers après l'avoir prise par la force, il savait d'expérience que les Royalistes étaient des pilleurs et des voleurs.
Il avait prit soin d'acheter des armes pour ses adminsitrés, il fallait être prêt si l'ennemi arriver, jamais Châteauroux ne tomberait sans se défendre, ils n'avaient peut être pas d'armés dans la ville, mais les habitants seraient sur les palissades. et nombreux pour l'occasion.. une chose était certaine, il ne se passerait pas la trahison de Fanfanlarose d'avoir livré la ville à la Touraine !

Chaque nuit, les volontaires arpentaient les remparts de la ville, un fou furieux avait essayé de prendre la ville, seul.. Il n'avait pas fallu longtemps pour l'arrêter et le conduire devant le tribunal. Cette nuit la encore, le Duc d'Argenton patrouillait sur les remparts, il ne fallait pas fermer l'oeil au cas ou une armée ennemi arrivait...*


[ Le 29 Juillet 1461 ]

* Saint Aignan été tombé la nuit dernière, sort funeste ? Entre autre chose oui, mais pas seulement, c'était la défaillance d'un système qui avait fait son temps.. Il fallait défendre autrement et d'une manière peu couteuse.. Il l'avait déjà proposé sans succès, mais il espérait que cette fois ci cela servirait d'exemple.. Il pensa aussi à l'idée de la caisse de secours.. Pas mal de chose se bousculait dans sa tête..

En attendant il allait faire parvenir un don à Saint Aignan, afin que la ville se relève.*

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Jimmy_de_aragon
[ 29 juillet 1461]

Les nouvelles de Saint Aignan avait bouleversé et animé à la fois la ville de Bourges… Certains étaient déjà partis la veille, dans l'urgence, sans même prendre le temps de se préparer un baluchon ou d'organiser un quelconque plan..

Les berruyers s'attendaient à une attaque royaliste en bonne et due forme, l'annonce de la prise de Saint Aignan par une bande de brigands à la solde d'une certaine Elwenn fut comme un choc.

Le seigneur de Aragon n'hésita pas une seconde quand le baron Bubul lui demanda de rejoindre son frère dans les groupes qui allaient reprendre la ville de Saint Aignan.
Son épée était déjà prête depuis longtemps, au lieu d'occire du royaliste hérétique, elle découperait du brigand, mais y avait-il là grande différence ?

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Miya
Pour que les gens de leurs espèces coexistent faut être cranté. Une conclusion « luciolienne » qui réconcilient avec ses procédés peu honnêtes. Genre je te pique ta pipe et me pète au chanvre au lieu de te crever, au lieu de crever. Et donc pour survivre, piques et corleones, anarchie et discipline, hybrides et purs, deux ingrédients doivent être présents : Flouze et Haschich.

Et donc pour survivre la luciole vole et s’déchire. Et encore… Une luciole sobre est une plaie béante, infectée d’aberrations et de délires, une ostrogothe fidèle à ses origines en qualités et manières. Une luciole sobre est sourde pour ne pas expirer dans la détresse, dévouée qu’aux folies fantasques et passagères du moment… Mais le destin, habile et astucieux, emploie tout son génie à profiter des endroits sensitifs et endoloris de son souvenir et c’est à ces moments, assez fréquents, peu visibles. Elle tape. Des rosseries comme des baffes. Elle se tape. Des conneries comme des piaffes, s'habitue, routine, s'en lasse... les pulsions refoulées, les tensions intérieures on les étouffe comme on les libère et à chacun ses modes et méthodes, tout est donc question d'allure et la sienne ce soir là était un semblant de volume, si dépouillé, ne sera que rêverie fabuleuse d'illusions d'être . Ce soir là, comme presque toujours, la luciole n’était pas sobre. Elle n’était qu’aura, lumière, et vacuité. Elle se mouvait en lignes sinueuses les miches bien ondoyeuses, la crinière brillante et ondulante sur ses petites épaules nues.
Elle était suivie par Zoulou, son molosse qui contrastait parfaitement de sa peau noire ébène avec son éclat. Elle était même habillée pour l’occasion comme à chaque fois, ou peu habillée comme à chaque fois, la nudité étant un concept refaçonné à sa guise, frustrant les bigotes dont la langue est plus venimeuse que l'aspic, mais quand la Luciole refaçonne, faut être soit toqué soit mourant pour comprendre, les prosaïques, eux, s'y perdent.

Ce soir là, elle devait donc accompagner les corleones, pillage en famille, pique-nique et changement d'couches au programme! Elle s’était donc planquée derrière la mairie, loin de tous, s’est calée contre l’molosse affamé qui grognait, impatient une écume blanche, visqueuse pendante de ses lèvres noirâtres jusqu’à sa flaque de bave qui noyait le sol sous ses pattes. Les pupilles dilatées estompant gracieusement les contours donnent à la vue une vision fade et floue, chatouillant agréablement ses pensées, la luciole aux gestes indolents, au sourire indécis quant à sa raison, fredonnait.

Et on gueula : Rendez-vous ! Vous êtes cernés !

Une étincelle de joie illumina ses yeux, la joie malsaine de blesser, de nuire s'éveilla avide et assoiffée. Elle glissa un bras autour de son chien et s’pencha vers lui, effleurant son cou des lèvres en tapotant ses flancs :

"Tu entends leur bruit ? Numérote tes abattis !"

Elle se redressa d'un bond, de légers creux marquent ses joues à travers un sourire fourbe, c'est bien quand le sol chancèle, perd en relief pour se creuser dans des abysses en volutes que la luciole laisse place aux jeux de la funambule, téméraire et fantasque se produit pernicieuse, légère et insouciante sur un fil de folie sans terme. Elle égorge, poignarde dans le dos, montre un visage émue à l'agonie, un sourire aimable et au suivant.

La compteuse, comptant les poutres, comptant les surnoms, comptant les bêtises et déceptions, lui a appris à compter et depuis elle n'arrête jamais dans l'espoir de la revoir un jour, lui donner tous ses nombres, crédules trahis, proies soulagées, fenêtres éclatées!

"68!"

En éclate une d'un coup d'pied et reste accroupie sur son bord, Zoulou plantant ses crocs pas loin dans un bras, une terrine campagnarde à en devenir! Elle le zieuta amusée avant de sauter à l'intérieur, la dextre s'empare furtivement de tout ce qui lui passe sous les doigts, cheval en bois, calice en cuivre, quelques deniers, tout en avançant, fluide-aisée, vers la grande salle, ou les ordres sont balancés fats et lassants, glissant suavement les objets dans sa besace ... aumônière brodée, gants, stylet, dès...

S'arrêta devant la porte... pis non... elle ira finir d'fumer son chanvre en s'pintant la gueule dans sa nouvelle calice! ÇA c'est du programme!
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Arhiana
Son père lui avait écrit, ainsi qu'à son frère Syrius qu'il parte avec ses hommes à SA le plus rapidement possible. Arhiana devait faire pareil et prendre les armes pour aller dans la lance de BoubouCastor, mais celle-ci était déjà pleine et son époux était déjà dedans.

Cela ne la dérouta pas un seul instant, elle monta une lance et répondit à son père que si il avait des personnes qui voulaient aller se révolter à SA, c'était le moment, elle partirait ce soir, seule ou accompagnée, c'était son choix, tout pour le Berry.

Elle espéra qu'il y aurait quand même du monde dans sa lance, faute de son époux qui était dans une lance, et elle aimait bien quand il était avec elle, mais bon, pour cette fois, elle ferait sans...

Elle se dit qu'elle attendrait jusqu'à ce soir pour se rendre à SA et elle espérait qu'elle ne serait pas seule...

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Rico_hirson
AU CHATEAU DE BOURGES

Ce jour de juillet 1461, le soldat attendait.
Quoi ? Pas grand chose à vrai dire. Son travail consistait à demander aux autres d'aller à l'action.
Lui gardait le château de Bourges avec quelques fidèles triés sur le volet dont le sergent Elisah.
Tous deux de Saint-Aignan et ne pouvant y aller.
Depuis qu'il était capitaine d'armée, voilà plus de 18 mois, que 2 ou 3 escarmouches avec quelques brigands thorossiens ou autres.
Peut être que les Corleone fuiront par Bourges ? N'y comptons pas.
Même la guerre s'éloignait.
Mais après tout, n'était-il pas là pour cela ?

Allons aiguiser l'épée, on ne sait jamais de quoi demain sera fait.
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Rodrielle
Derrière le Borgne, l'italienne attendait qu'il ouvre la porte. Et quand il se fracassa par terre, elle éclata de rire en l'applaudissant. Même dans les situations les plus sérieuses, il ne manquait pas de faire son malin, au plus grand plaisir des spectateurs.

La Mairie était enfin à eux. L'italienne y rentra lentement, savourant cette énième réussite. Maintenant, il n'y avait plus qu'à se servir. Laissant le fauteuil du maire aux jeunes qui reprenaient à présent la tête de la Famiglia, l'italienne fit la visite des lieux, récupérant écus et quelques objets au passage.

Félicitation les enfants.

Simple, mais efficace. Elle salua tout le monde et s'installa sur un siège, une bouteille à la main. La suite allait être très facile.

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