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[RP ] Un Vago sur le sable !

Anya.

Des arbres, des dunes et derrière les dunes, le son des vagues ... endroit enchanteur si il en est !

Le petit matin fait ouvrir un oeil, la fraicheur du jour s'infiltre par la porte ouverte du vago, un museau gémissant de joie scrute l'intérieur et Anya s'assoit sur le lit ... Thor **kaften ! pas un pas de plus sinon Pan te découpe en morceaux tu le sais bien !

Regard vers Pan qui ronfle ... enfin qui respire fort et regard aussi dans le berceau d'Amaury qui lui dort à poings fermés, et la brune descend pieds nus les 3 marches de la roulotte. Le campement est assoupi, même ses "neveux" ne réclament pas encore leur pitance, tout n'est qu'harmonie et Anya s'étire dans l'air frais, ouvrant largement la bouche sur un baîllement intempestif.

Le vent s'engouffre sous la longue chemise, la faisant ressembler à une sorte de tonneau mouvant et elle pouffe, une main dans les cheveux frisés, en essayant vainement de les discipliner.

Elle a hâte, hâte de retrouver l'eau en mouvement, le gout du sel, mais elle attendra Pan ..... ils iront tous les deux vers leur amour commun de la mer !

**kaften : tais toi

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Panperdu

Etait-ce parce qu’il ne sentait plus la chaleur du corps d’Anya tout contre le sien ou parce qu’un léger courant d’air s’était insinué dans le vago quand elle avait soulevé le battant ? Toujours est-il que quelques minutes seulement après qu’Anya se soit levée Pan se réveilla à son tour, s’étirant longuement, pas pressé du tout de sortir des couvertures. Et puis ce fut le tour d’Amaury de s’agiter dans son sommeil avant d’alerter le monde qu’il était prêt pour une nouvelle journée et exigeait qu’on le change avant de lui donner son premier repas de la journée. Fin du sommeil, sauf peut-être pour Thor qui releva la tête et bailla à se décrocher la mâchoire avant de reprendre sa « veille passive » sous le vago.

Pffffffff. Pan avait connu des réveils plus doux avant de devenir père, heureusement qu’il y avait d’autres compensations à sacrifier ses nuits et partager Anya avec son fils !

Pendant que le reste du camp commençait à reprendre vie à son tour, Amaury et son père savaient où ils trouveraient la femme de leur foyer : les pieds dans l’eau, juste de l’autre côté des dunes.

- Bonjour flamme de mon cœur, déjà en train de communier avec l’océan ?

Pan la vit froncer les sourcils quand il prononça le mot « d’océan » en parlant de la Méditerranée. C’était devenu un jeu entre eux, car pour son « épouse » pas d’océan sans marée et elle considérait cette étendue salée plus comme un lac que comme une véritable mer. Mais à défaut de grives…
Glissant sa main dans son dos, il se pencha pour l’embrasser longuement avant de lui tendre son fils qui réclamait son dû.

- J’ai mis l’eau à bouillir pour notre petit déjeuner et nous n’attendons pas beaucoup de visites aujourd’hui. Je comptais creuser quelques trous avec Amaury à la recherche du trésor caché des templiers avant de lui apprendre les premiers rudiments de la nage. T’en penses quoi ?

Cette dernière proposition était presque risible alors qu’Amaury tenait à peine debout sur ses jambes et se déplaçait encore à quatre pattes. Souvent en marche arrière d’ailleurs, ce qui ne manquait pas de le surprendre ! Mais il n’en démordait pas, il tenait à ce que son fils s’habitue à l’eau avant de l’emmener pêcher avec lui.
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Melandrine

Au petit matin, comme depuis quelques jours, j'allais me promener, avec le chien, entre sable et mer, regardant, le levé de soleil, toujours émerveillée par un tel spectacle...
J'avais revu, Sandino et Zézé en taverne, j'avais aussi croisé Anya, je savais donc, que derrière les dunes, se trouver leur campement....
J'avançais doucement, marchant les pieds-nu dans l'eau, suivie du chien, qui sautait heureux dans les vagues.....
Je m'asseyais face a la grande bleu, et parlais aux vagues, qui doucement venaient lécher mes pieds et se retiraient aussi rapidement.....
Mes yeux se perdirent un instant, dans le bleu infiniment grand, mon âme enfin, se noyait dans le ressac des vagues frémissantes et mourantes, mouvement incessant, et si doux, qui me berçait lascivement......je m'allongeais sur le sable, les yeux plongés vers le firmament....

Vagues et âme....

Douce vague prends mon âme sans âge et sans visage
laisses la loin de ces rivages tanguer

douce vague prends mon âme insipide et aride
laisses la de ton eau s'abreuver

douce vague prends mon âme nue ,dévoilée
offre la aux dieux, telle qu'elle est

douce vague prends mon âme sur la glace sculptée
et laisses la par le soleil orgueilleux dévorée

douce vague prends mon âme, seule, égarée
et laisses la ,le sillage de ses aïeux retrouver

douce vague prends mon âme chahutée , éprouvée
laisses la dans ta houle, psalmodier.......
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Anya.

Seule sur la plage
Les pieds dans l'eau .....

Seule oui, mais pas pour longtemps, puisqu'elle aperçut Mélandrine plus loin sur la plage, et puis c'est avec un large sourire qu'elle vit arriver l'homme de sa vie tenant dans ses bras un paquet gigotant qui chouinait sa faim ... et derrière, comme par hasard, le molosse suivait pas à pas !

Vous voilà réveillés enfin ! .. et la brune posa un doux baiser sur la bouche de Pan, et un autre aussi doux sur le front d'Amaury ... avant d'être bousculée par Thor qui se faufilait entre eux pour réclamer une caresse de sa maitresse ... Thor, voyons ... ce sont eux d'abord et toi après ! tu n'es qu'un chien je te le rappelle !!!

Lui apprendre à nager ? déjà ? il ne sait même pas marcher, alors nager !

Même pas l'excuse de la marée descendante, et bien qu'elle aimait follement l'élément salé, cette mer là ne sentait rien et lui semblait n'avoir rien de mystérieux. Tandis que l'océan, ah l'océan, quand il file là bas vers l'horizon et qu'il nous laisse l'aventure de découvrir tous les trésors qu'il recèle ... là dans le creux des rochers, ou enfouis sous le sable ... c'est magique !

Malgré tout, faute de grives on se contente des merles, mais Anya, avec une petite moue inquiète, recula tout de même le moment de mettre son bébé dans le bain mouvant ... allons manger d'abord, et nourrir cet ogre charmant qui me tend les bras !

Et ensuite nous irons creuser des trous si tu veux mon chéri ... hum ... l'apprentissage de la nage peut attendre non ?

C'est ça, reculer l'échéance ... trouver des idées, mais jusqu'à quand ?

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Panperdu

- Pas la peine de savoir marcher pour nager, et là au moins il ne risquera pas de se faire mal en tombant. Rassures-toi, nous irons progressivement. Mais soit, allons d'abord nous restaurer. Un sac vide ne tient pas debout comme disait je ne sais plus qui !

Main dans la main, Amaury sur les épaules de Panperdu, la petite famille retourna vers le feu où l'eau bouillait. Anya devait réfléchir à un moyen de soustraire son fils à son maître-nageur autoproclamé et cela amusait Pan qui, même s'il était aussi têtu que sa femme, savait qu'il préfèrerait se faire hacher menu plutôt que risquer le moindre cheveu de sa famille.

La discussion dévia et le soleil était déjà haut dans le ciel quand ils quittèrent à nouveau le confort du vago pour se transformer en chasseurs de trésors. Depuis que des bruits de découvertes fabuleuses avaient circulé, ils s'étaient laissé prendre au jeu et à l'occasion n'hésitaient pas à donner quelques coups de pelles autour du campement. Jusqu'à présent ils n'avaient pas eu beaucoup de chance et ce passe-temps n'était guère rentable.

Aujourd'hui Pan avait jeté son dévolu près des ruines d'une vieille chapelle dont seules quelques pierres seulement dépassaient encore du sol.

- Alors mon fils ? Qu'en penses-tu ? Si tu avais du te résoudre un jour à cacher tes biens, n'aurais-tu pas choisi de les confier à la garde du Très Haut ?

Amaury tourna la tête vers la voix de son père, poussa un baragouin incompréhensible qui pouvait passer aussi bien pour un agrément qu'une plaisanterie avant de reprendre son escalade d'une souche. Thor gardait le nez au sol et reniflait le pied de chaque taillis. Anya était dissimulée à leurs yeux mais un juron confirma qu'elle était juste à côté d'eux.

Pan prit son temps, essayant d'imaginer comment était disposée cette chapelle au moment de sa splendeur, puis avec un sourire il se décida pour une zone dégagée qui se distinguait du reste des environs seulement dans sa tête. La terre cuite et recuite sous le soleil de ces dernières semaines était dure comme de la pierre. Nu jusqu'à la taille Pan était complètement en nage quand il tomba enfin sur une couche un peu plus meuble sous le métal de sa pelle.

- Aaaaaaahh ! Quelle surprise, nous avons aujourd'hui...
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**kaften : tais toi

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Panperdu

Melandrine

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Panperdu

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