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[RP] [RdC & ext.] Solstisons ensemble

Bilbon
Les arrivées s'enchainaient à la vitesse de la lumière, ce qui laissait à peine le temps à Duncan de répondre à ceux qui étaient déjà présents. Fleur rougissait et lui souriait, tout content de constater qu'il parvenait à empourprer les joues de la jeune fille comme autrefois. Mais Syu l'interpellait déjà sur l'arrivée de l'un de ses frères, ce qui le perturba quelque peu. Il prit tout de même le temps de répondre à sa cousine par alliance.

"Flatteur ? Certes ! Mais c'est que tu m'inspires, chère demoiselle !"

Duncan s'évertua à ne pas couler un regard vers sa femme. Il sentait sans le voir son œil réprobateur se poser sur lui.
Une jeune fille se jeta au cou de Fleur, et Duncan sourit légèrement en reconnaissant Faline. Son retour au Clan enchantait sa femme, il le savait. Et puis, cela mettait encore plus d'animation dans ce domaine de fous.
Un jeune homme s'avança bien vers eux.

Bigre, s'il s'agit là de mon frère cadet...

Mais oui, il se présentait en tant qu'Hael MacLean, ce qui perturba fort le brun. Depuis combien de temps n'avait-il pas vu son petit frère ? Des siècles au moins !
Ce fut le tour de Fearghass de surgir au beau milieu de la réception, aussi bien vêtu qu'un homme aisé. Contraste étonnant entre eux deux, Duncan ne s'occupant guère de sa mise, sauf cas extraordinaires.

"Eh bien ! Les trois frères MacLean réunit ? Voilà qui n'était pas arrivé depuis des années !"

Mettant de côté les divergences qu'il avait avec son aîné, Duncan empoigna tout à la fois Fearghass et Hael dans une étreinte toute masculine. Hael n'avait pas connu l'enfer de la geôle, contrairement aux deux autres et Duncan ne pouvait s'empêcher de le lui envier. Il avait passé une vie tranquille ici, sans avoir à se soucier des tortures endurées. La seule chose qu'il regrettait encore plus que ces deux années dans le noir et le froid, c'était qu'au final malgré les épreuves, Fearghass et lui étaient toujours si différents.
Relâchant ses frères, Duncan les observa tour à tour. Hael se souvenait-il encore de qui était qui ?

"Pour éclairer ta lanterne peut-être un peu éteinte, mon frère... Je suis ton frère Duncan, et ce boute-en-train là, c'est notre aîné, Fearghass. La sublime rousse avec des fleurs dans les cheveux, c'est Syuzanna, ma femme et également la cheffe de Clan, n'en déplaise à notre frérot bien-aimé. L'autre rousse en robe bleue, c'est Sybelle, une des cousines de Syu. La jolie brune qui se cache là-bas, c'est Fleur, une cousine de Syu. Oui, des cousines et des cousins, y'en a plein, alors fais marcher ta tête. Ah oui ! Les deux petites filles qui jouent là-bas, ce sont mes filles. La brune, la plus vieille des deux, c'est Eilidh, que nous avons adopté. Et la rousse qui la suit partout, c'est Skye, notre fille légitime. Et tu te souviens de Faline puisque vous êtes arrivés ensemble."

Il indiquait du doigt les personnes qu'il désignait tout en souriant légèrement. Il savait que Syu voulait réunir les familles et que toutes querelles cessent après ce jour, mais il savait aussi que la tâche serait ardue.
Une phrase lancée par Faline fit tout de même froncer les sourcils du brun. Sybelle ? Enceinte ?

Par tous les dieux !

Il l'examina avec intérêt, tâchant de deviner sous les plis de la robe une rondeur révélatrice. Et il la connaissait, la fameuse rondeur, pour l'avoir constatée chez son épouse. Et peut-être bien que...

"Et si nous buvions tous en attendant les retardataires ?" Lança-t-il à la cantonade. Duncan avait un don, pour noyer les poissons...
_________________
Skye.
Dans un coin ... Avec Eilidh et Touffu... Bêtises en vue?

Courir, courir et toujours courir.
Ceux qui ont déjà dit que marcher existait, ils avaient grandement tord. La minuscule rousse courait aux suite d'Eilidh et de touffu. Évidemment, ils étaient plus rapide qu'elle mais il n'était pas dit qu'elle laisserait faire ça. Haute de ses cinq pommes et demi, il était évident, juste à son minois, qu'on ne pouvait pas lui en passé une petite vite sans qu'elle y réplique dans l'immédiat. Et la course folle, là bas, un peu plus loin, loin de l'ennui des grands, battait son plein et Skye avait dans l'idée de ralentir leur course... Elle s'arrête soudainement, personne ne la regarde, se jette au sol, comme si elle était tombée. Prends sa mine des dimanche dominicales où il faut être si sérieux. Deux larmes de crocodile se pointe aux coins des yeux. Moui, la grande actrice est sur les planches et bientôt ses dites planches prendront feu.

AAIeuhhhh

Meugla-t-elle alors que, biensûr, Eilidh se retournait pour voir ce qu'il en retournait. Elle accourut d'ailleurs et le minois de la rousse avait du mal à cacher sa grande satisfaction.

Trop facile!

Deux larmes supplémentaires sont apparus et Skye se préparait pour sa vengeance du siècle. Tâtonnement de chevilles... "tout va bien? Tu m'as fait peur" Et La petite se relevait, mine de rien. Se débarbouiller les yeux d'un revers de main. Un époussetage de robe bien inutile. Un petit sourire contrit. Contrit?

Quelques pas, juste pour voir si c'est bon.

Juste voir si c'est bon... Vraiment?

Elle pouvait voir au loin la ligne d'arrivée. Le grand chêne qui trônait la place et qu'elle adorait y jouer dessous, sous l'ombre bienfaisante quand l'été est trop chaud. C'est à se moment que la mini rousse se lance. S'élance, serait plus juste, remontant sa robe au dessus des genoux et la voilà partie pour la gloire au grand dam de sa soeur adoptive qui y avait cru jusqu'au bout à la chute douloureuse.
--Eilidh
Eilidh avait neuf ans et avait donc de plus grandes jambes que sa petite sœur, qui en avait quatre de moins. Et heureusement pour elle ! Touffu, son chien qui tenait plus du petit veau que du chien, en avait quatre lui, de pattes. Il allait encore plus vite que les deux fillettes. Ce qui rendait toute course perdue d'avance, si on comptait le canidé.

Les adultes étaient ennuyeux. D'abord, ils étaient plein et il en arrivait de partout. Et puis ils avaient tous des airs sévères et se répondaient avec agressivité. Les grands n'étaient pas marrants, ça, Eilidh l'avait compris depuis longtemps. Heureusement que Skye et Touffu étaient là, sinon, elle se serait encore ennuyée.
Elles faisaient la course jusqu'au gros chêne. Et elle gagnait largement. Sauf que Skye se cassa la figure et se mit à pleurer, ce qui stoppa net son aînée. S'en retournant sur ses pas, elle constata avec angoisse la chute de la fillette. Si leur mère voyait ça... elle serait bien capable de les priver de course.
Mais juste après qu'elle se soit enquis de son état, voilà que Skye se relevait et détalait comme un lièvre.


- Oh non ! Tricheuse ! s'écria la brune en s'élançant à la poursuite du lutin farceur qui lui servait de sœur.

Et voilà comment Eilidh, neuf ans, se fit ratatiner à la course par Skye, cinq ans. Eilidh adorait sa petite sœur, mais elle détestait perdre. Surtout quand il y avait triche manifeste.

- T'as pas le droit de faire ça, Skye ! geignit-elle en se plantant devant elle, essoufflée. C'est pas bien de tricher ! Et pis tu m'as fait peur, c'est pas gentil du tout !

Et pour la punir - chose que les adultes là-bas ne feraient de toute façon pas - Eilidh tira les cheveux de sa cadette. Assez fort pour qu'elle le sente, pas assez pour qu'elle ait réellement mal.

- Ça t'apprendra à faire l'idiote !

Quelque chose lui disait que ce n'était que le début de ses problèmes...
Hael


Faline vint s'occuper d'Argo,il sourit et la laissa faire,elle était apaisante pour lui et il était heureux qu'elle soit a ses cotés en ce moment....

Il la regarda et se demanda a quoi elle pensait:était ce a lui ou a un autre garçon?

Hael entendit un des messires dire que les Trois Freres MacLean étaient réunis,il le regarda et celui-ci d'un bond lui fit l'embrassade et l'accolade,qu'il rendit bien volontiers en fermant les yeux,visiblement ému.


Je suis désolé de ne pas vous avoir reconnu de suite tous les deux

Il fit l'accolade a son second frere en souriant

Je suis si heureux de vous voir,quel bonheur apres toutes ces années...

Il lui présenta d'autres membres du clan et les salua comme il se doit en se présentant

Bonjour tout le monde,je suis donc Hael MacLean et je suis enchanté de vous connaitre!

Il posa le regard sur chacun d'eux puis sourit en voyant les enfants

tu as de magnifiques enfants et donc une tres belle famille,je te félicite!

Il posa les yeux sur Faline en rougissant et murmura,assez haut pour que certaines personnes l'entende mais sans le faire expres

Oui je me souviens de Faline,comment aurais-je pu l'oublier?

Hael reprit ses esprits

Oh oui buvons a nos retrouvailles!

_________________
Skye.
[Le plus important, c'est de gagner, qu'importe comment!]

Courir, courir et toujours courir.

La ligne d'arrivée était si près ... Et Eilidh si loin derrière. Seul Touffu l'avait rejoint mais ça ne comptait pas, c'est un chien et tout le monde sait que les chiens sont hyper mais ultra rapide. Encore un petit effort et elle pourrait crier victoire. Sa soeur vociférait derrière elle, traitant notre rouquine de tricheuse et tout. Ce n'était pas le moment pour la rousse de perdre son avance sur la course mais Eilidh est très rapide, donc, il lui fallait toute sa concentration pour ne pas perdre. Surtout pas perdre. Elle aime trop gagné et veut gagné à tout prix.

Le chêne... à portée de main...

Encore quelques pas, quelques pieds et ...

Les bras se lèvent au dessus de sa tête et elle sautille et trépigne et dandine...

J'ai gagnééééééééé! j'ai gagnééééééééé! C'est MOIIIIIIIIIIIII qui ai GAGNÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ!!!!

La petite danse aurait duré encore un moment et les cris de joie victorieux si les doigts d'Eilidh n'avaient agrippé ses cheveux pour tirer. Pas fortement mais suffisamment pour que ce soit TRÈS insultant. Inutile de dire qu'elle a arrêté de crier, qu'elle a arrêté de sautiller et de trépigner et même de dandiner... La petite peste se retourne vers sa soeur... La regarde... Plisse les yeux... Rien ne pouvait présager ce qui arriverait.

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!

Un hurlement, comme si la mort venait de frapper, comme si le sol venait de s'ouvrir sous ses pieds ou encore, comme si le ciel venait de tomber juste devant elle. La petite rousse, princesse trop gâtée de son état... N'allait pas se laisser mal traiter comme ça... Pas même par sa soeur ainée. Et quelle maltraitance n'est ce pas? À peine si elle avait ressentit ses cheveux tirer mais elle ferait comme si la moitié de la tête lui avait été arracher.
Fearghass
Le regard froid et interrogateur de Fearghass se posa sur Hael... Hael Mac Lean? La ressemblance était frappante, il possédait tous les traits physiques caractérisant un Mac Lean.
Autrement di,t un autre beau gosse était présent dans la place. Bien que le premier des trois frères était assurément le plus beau.
Depuis combien de temps il ne l'avait pas vu? Depuis trop longtemps.
Histoire de ne pas foutre la merde tout de suite, et mine de rien assez content de retrouver les siens, il se montra un peu moins ronchon.


Il aura donc fallut attendre tout un solstice pour réunir la famille.
Je te souhaite également la bienvenue parmi les tiens, mon frère.
Qu'as tu fait pendant toutes ses années?


Parce que ouais au final ils ont eut très peut d'information à son sujet.
Fearghass profita des explication données par Dun pour resituer chaque personne. Bon Syu c'est ok. La cheffe. Jadis le passe temps de Fearghass était de relever toutes les erreurs qu'elle pouvait commettre aussi minime soit elle. Bon, avec le temps il s'était lassé parce qu'elle en commettait très peu et qu'il était forcé de reconnaître qu'elle assurait dans son rôle de Cheffe. Heu non, qu'elle se débrouillait pas trop mal.

Syb, celle qui s'était mariée il y a peu et qui portait toujours des toilettes assez classe. Et en cloque. Rapide le mari. Fixant son bide, il lui adressa quelque mot. A elle pas au bide:


Tu as l'air en forme Sybelle, dans tous les sens du terme.

Fleur. ne lui disait pas grand chose. Et pour cause, Fear avait eut une période de salle gamin assez forte. Période, pendant laquelle il refusait de se mêler au Mac Douggal du moins il faisait tout pour éviter et ce malgrès les colères et réprimande de son père.
Faline, celle qui avait choisit de quitter le clan il y a quelques années provoquant un mini scandale. C'est pour cela qu'il avait réussit à la resituer sans trop se souvenir à quoi elle ressemblait. Mais pour quelles raisons souhaitait elle revenir? Faline bougea ce qui n'était pas plus mal une personne en moins avec qui, il n'aurait pas à échanger des banalités.

Il venait à peine d'arriver que Sub' mit les pieds dans le plat et on pouvait sentir de l'électricité dans l'air. Son regard, ce détourna du début de crêpage de chignon pour aller se poser sur une mini rouquine ayant le même regard effronté et plein de malice de sa mère et une mini brunette.
Ses nièces. Il les avait déjà aperçut de loin mais ne s'était jamais approché d'elle. Mais une chose était certaine, la petite Skye avait en elle le sang Mac Lean. Fear en tenait une certaine couche, mais pas au point de détester un enfant qui en plus porte les gênes de ses ancêtres. Il les regarda un bref instant filer et se reconcentra sur les discussions *

_________________

~~Je ne déteste pas tout le monde, je n'aime juste personne ~~
Syuzanna.
[Faut bien dire c'qu'y est
Moi aussi j' débloque
Depuis qu'elle est
En cloque *]


Tout s'annonçait parfaitement bien sous le soleil. Les frères MacLean se trouvaient réunis et semblaient tous parfaitement disposés pour faire de cette journée un instant à part. Ne manquaient plus que Manu et Sarah, ainsi que leurs compagne et compagnon respectifs pour que le bonheur soit complet.
Syu laissa là les trois frères pour se rapprocher de ses cousines. Elle était le lien entre ces trois jeunes femmes. Celle qui les unissait sous la même bannière du Clan, le trait d'union entre les MacAvoy et les MacGregor. Elle, Syuzanna MacDouggal était la Rassembleuse des troupes écossaises, celle sans qui tout ceci ne serait que...


- Quoi ?

L'exaltation et la passion retombèrent brusquement comme un soufflet au fromage sur lequel on se serait acharné. Envolée, légèreté de l'instant, idée de grandeur et de conquête du monde. Son sourire fasciné se figea en une grimace assez peu embellissante.

- Sybelle ? Tu es... ? Pardon, j'ai cru que Faline disait que tu étais enceinte !

Léger rire de gorge, suivi d'un raclement gêné. Le regard qu'elle portait à sa jeune cousine se fit inquisiteur, surtout sur la zone concernée par la grossesse. Mais les suppositions de sa cousine semblaient bien réelles. Sybelle avait toujours eu la taille fine et un ventre plat, qu'elle mettait en valeur sous des tenues splendides. Sauf que là, on distinguait bien un légère renflement.

- Sybelle, chérie, mais enfin ? Tu n'as donc pas pris d'herbes, dis-moi ?

La rousse conservait son sourire figé, qui le devenait de plus en plus. Son ton était toujours joyeux, bien que l'on y senti la crispation. Elle ouvrait la bouche pour poursuivre lorsqu'elle fut interrompue par un hurlement déchirant.
Faisant volte-face d'un bond, Syuzanna tâcha de trouver la source du cri. A quelques mètres, une Skye à la bouche grande ouverte lui apporta la réponse.
Délaissant les siens, la jeune mère s'approcha de ses filles. Les sourcils froncés, elle en avait relevé ses jupes pour avancer plus commodément. S'agenouillant auprès de la mini-rousse, elle tâcha de savoir ce qu'il lui arrivait. Levant les yeux vers l'aînée, elle lui demanda plus amples informations.


- C'est sa faute ! Elle a triché à la course !
- Tricher n'a jamais fait hurlé personne comme ça ! Elle s'est blessée ? Ma chérie, tu as mal quelque part ?
- Elle a fait semblant de tomber, alors quand on s'est arrêté... j'y ai tiré les cheveux.
- Pardon ? Tu as quoi ? Ne marmonne pas, Eilidh !
- J'y ai tiré les cheveux ! C'est une tricheuse et...
- Stop !

Syuzanna leva une main pour l'interrompre, fermant brièvement les yeux. Passant ses doigts dans les cheveux de Skye, elle déposa un baiser sur le front de cette dernière.

- Votre Tante Sybelle vous a offert des poupées il me semble. Avez-vous été la remercier ? Si ce n'est pas le cas, faites-le. Et lorsque ce sera fait, vous irez vous assoir et...
- Mais Mamaaan !
- Vous irez vous assoir et vous jouerez tranquillement ! Et ne discute pas Eilidh ! Tu sais bien que ta sœur est petite. Elle n'a pas conscience que... tricher... ce n'est pas correct. N'est-ce pas ma toute belle, que tu ne savais pas ? Et tu ne recommenceras plus, d'accord ? Et puis, je suis sûre que tu ne l'as pas fait exprès. Et calme-toi, mon bébé, tu n'as rien du tout.

Se relevant, l'Ecossaise déposa un baiser sur les cheveux des deux enfants, et les poussa vers Sybelle.

- Et soyez calmes, les filles. Ou je vous colle au lit fissa, même s'il n'est pas encore midi !

Souriant tendrement en regardant les deux petites s'élancer, Syuzanna s'approcha elle aussi de « Tante Sybelle ».

- Alors, ma cousine. Je te présente... toutes mes félicitations.

Mauvaise surprise pour la rousse qui cependant, devait bien s'y attendre. A avoir marié de force la jolie Sybelle, elle se doutait bien, au fond d'elle, que ce jour arriverait. Oh, elle n'aurait rien contre l'enfant, innocent de toutes ces choses. Et même si le mélange écossais-italien donnait de spectaculaires résultats - il n'y avait qu'à voir Cait - savoir que l'enfant aurait pour père un dindon enfariné n'était pas pour la réjouir.


* Renaud - En cloque
_________________
Skye.
Skye avait encore la bouche ouverte sur son hurlement de pure folie hystérique, quand, juste derrière la tête de Eilidh, elle pouvait voir une maman qui arrivait, les jupes relevés et la mine aux sourcils froncés. "OOPS" La bouche resta ouverte quelques secondes, sans sons et se referma d'un coup. Elle y était allé peut être un peu fort. Un peu? C'est un pur euphémisme mais en moins de deux, la maman était tout près et inspectait notre rouquine qui n'avait visiblement rien et comme elle posait des questions à l'ainée.

L'ange prit le dessus.

«Elle m'a tiré les cheveux très fort! »

Et devinez quoi? Skye fondit en larme pour souligner ce grand propos. Entourant sa maman de ses bras et se blottissant bien serré. Tandis que sa soeur se faisait gronder. Et les grands yeux se posent sur la maman. Des yeux barbouillés de larme et une mine parfaitement angélique. Comme si elle n'avait jamais hurlé au meurtre, jamais triché.

«Nonnnn je le savais pas. Je ne recommencerai plus maman. Pas fait exprès, c'est vrai.»

Et comme elle faisait un énorme câlin à sa maman, une langue s'étira en direction de la soeur ainée. La maman ne voyait pas, posant un bisou sur la tête rousse et bientôt sur la tête brune. À l'évocation des poupées, Skye avait déjà tout oublier et attrapait la main de sa soeur et gambadait gaiement comme une gazelle dans un pré communal en direction de la tante Sybelle. Et patienter que maman ait terminer de lui parler. Une Skye qui passe d'un pied sur l'autre, patientant l'impatience.
Sarah_callahan
Chinon…ville de merde…ville formidable...Aux engueulades se substituaient les réconciliations tandis que les excès alternaient avec la morosité de l’attente. La sauvageonne n’était pas patiente et, loin d’être diplomate, elle ne mâchait pas ses mots. Elle avait quelque chose à dire, elle le disait. Que ça plaise ou non. Cependant, lorsqu’on vit en communauté, il est parfois nécessaire d’adapter son comportement en fonction de ceux qui partagent notre quotidien. Elle avait accepté de participer à cette « entreprise » pour Finn et puis parce que l’illégalité avait ce petit quelque chose qui ne cessait de l’attirer. Y n’empêche que petit quelque chose ou pas, l’atmosphère en Touraine lui pesait lourdement. D’abord, il y avait eu Ezequiel, grossier séducteur qui multipliait ses avances, et puis il y avait eu le retour de Diego. Ces deux hommes avaient mis en péril le couple qu’elle formait avec le Blondinet et ça, ça l’énervait au plus haut point. Elle détestait se prendre la tête tout comme elle exécrait se donner en spectacle. Et surtout, elle ne voulait pas le perdre Lui. En plus d’être l’homme qui la rend heureuse, son compagnon est aussi le père de son futur enfant.

Les lippes de l’Ecossaise se resserrent à cette seule pensée. « Ça » aussi avait été un motif de discorde. De peur de souffrir, elle avait d’abord voulu avorter sans en toucher un mot à Tynop et puis finalement...Finalement ce petit être dans lequel son sang se mêlait à celui de l’être aimé, c’était son enfant. Leur enfant. Mettant pied à terre, elle laisse le canasson emprunté à on ne sait qui gambader et adresse un grand sourire au Blondinet. Enfin un peu de paix ici, à la Tour. Répondant à l’invitation de la cheffesse, elle s’apprêtait à retrouver les siens pour le solstice d’été mais quelle ne fut pas sa surprise en arrivant sur les lieux du futur banquet !

Alors oui, certes, c’est un banquet comme en témoigne la succession de plats sur les tables mais… « eux », ce n’était pas sa famille. Syuzanna et Ducan sont évidemment présents, tout comme leurs deux filles. Et il y a Sybelle aussi. Ah et Fearghass. Mais…les autres ? Haussant un sourcil, la brune dévisage tour à tour les invités. La brune plantureuse est doute Faline et l’autre brune n’est autre que Fleur, contactée dans la semaine par Sarah elle-même. La première est une traitresse, l'autre la laisse dubitative. La première a rejeté le Clan et aujourd’hui la voilà qui revient. Menton bien haut, la Sanguinaire s’avance vers la petite assemblée, piochant au passage une fraise dans les plats présentés. S’il y a bien une chose qui caractérise la NicDowell, c’est sa fidélité, que celle-ci soit en vertu de son homme, de ses amis ou du Clan. Et l'une des brunes n’a pas respecté ce dernier en partant, bafouant les lois ancestrales de tout un peuple. Elle ne pardonnera pas, du moins pas pour le moment, et sa confiance sera dure à regagner. Frôlant l’arrogance, elle se dirige vers un brun encore inconnu au bataillon qui, pourtant, lui semble porter certains des traits des MacLean. L’inspectant de haut en bas puis de bas en haut, elle se décide enfin à prendre la parole :

T’es qui toi ?

Tête penchée sur le côté, elle l’observe, une ébauche de sourire aux lèvres. Rappelons qu’elle n’emploie jamais le vouvoiement et qu’elle est aussi directe qu’elle est franche alors la politesse ou le familialement correct…Pas son truc.

…Il semble qu'être en cloque te laisse de bien mauvaise humeur.

Gné ? Délaissant l’inconnu pour se tourner vers celle à qui appartient cette voix, elle commence à paniquer. Se pourrait-il qu’ils sachent déjà pour « ça » ? La réponse à sa question est vite apportée quand elle prend conscience que la pique était adressée à la plus jeunes des rousses. Sybelle, enceinte ? Stupéfaite, elle reste muette, dardant sur sa cousine un regard interrogateur. Secouant la tête, elle décide de garder le silence et, gobant la fraise prise tantôt, elle finit par aller presser brièvement les épaules des deux rousses, sa façon à elle de dire bonjour. Nouveau sourire à l’attention de son compagnon avant qu’elle ne pose une nouvelle question :

Alors, comment allez-vous, tous ?

Regard légèrement appuyé sur le ventre de Sybelle qui vient souligner le « tous ».
_________________
Hael


Disutant avec ses freres,Fearghass lui demanda ce qu'il avait fait pendant toutes ces années,il prit d'abord un verre sur une table et bu une gorgée puis répondit


Eh bien j'ai grandis dans un monastere avec les moines,apprenant a lire et a écrire.
Ils mon appris également a travailler dans les champs,a faire du pain,du fromage,a m'occuper des animaux dans la ferme et a étudier aussi.


Il fit une pause et rebut une gorgée

Ensuite j'ai travaillé pour un noble comme bras-droit,il m'appris l'art de la guerre et la science des armes.
Je me suis également engagé dans l'armée d'Armagnac,l'ACOST ou j'ai été soldat mais j'ai démissionné.
Actuellement j'ai postulé a l'Ordre du Saint-Esprit,on verra bien!


Ensuite il fut interrompu par une femme qui ne se présenta pas et qui lui dit simplement,d'un ton pas tres doux:t'es qui toi?
Hael répondit du tac au tac...


Et toi t'es qui?

_________________
Faline


Au-delà du ciel, émerveille.

Un cri strident ramena Faline à ce qu'il se passait au coeur de la fête du solstice. L'interlude passé auprès des chevaux l'avait apaisée même si ce fut un court instant. Hael avait retrouvé ses frères et tout se passait relativement bien. Elle en était ravie pour lui. Les trois frères auraient besoin de temps pour se retrouver et recréer ces liens inaltérables que sont ceux du sang. La brune revint auprès des siens même si tout n'était pas gagné, surtout auprès de Sybelle.

Son regard se posa sur les enfants et Syu qui avait accouru auprès des fillettes. Rapidement, elle put constater qu'il n'était rien arrivé de grave et qu'il ne fallait pas s'inquiéter plus que ça. Et puis, avec des gamines de cet âge, Faline n'aurait jamais su quoi faire. Elevée à la dur par son père, elle n'avait aucun instinct maternel. Sa mère avait toujours été en retrait dans l'éducation de sa fille. Oh bien sûr, elle avait été là pour elle mais l'amour maternel n'avait pas été le plus fort.

Finalement, sa réplique avait lancé comme une bombe au milieu de la fête. Loin d'avoir apaisé les esprits, cela avait au moins eu le mérite de détourner les regards vers Sybelle et non plus sur elle. C'était toujours ça de gagner. La brune alla donc prendre une chope et en prit une autre qu'elle apporta à Fleur. La discrète jeune femme plaisait bien à Faline. Dans un sens, elle se ressemblait un peu. Pas envie d'être au centre de la conversation. Laissant chacun discuter de leur vie, Faline sourit à sa cousine et lui offrit la chope sans dire un mot.

Puis arriva une autre parente ... mais celle-là avait de quoi se faire remarquer plus que quiconque.

_________________
Syuzanna.
[Prête à soulever le Ben Nevis avec ses pouces]

Le soleil brillait toujours aussi haut, et Syuzanna commençait sérieusement à avoir soif. Sarh venait d'arriver, en compagnie de Tynop. Pressant à son tour l'épaule de sa cousine, elle adressa un sourire à son blond compagnon. Ne manquait plus que Manu et Childe. La rousse ne pouvait que déplorer l'absence de sa sœur, mais sans doute était-elle sur un autre « gros coup » qui nécessitait toute son attention. Néanmoins, même en sachant cela, elle lui manquait.

- Bien, murmura-t-elle. Nous avons assez attendu.

Il était temps de faire ce pourquoi elle avait rassemblé les siens. Le solstice était une fête importante pour eux, mais elle voulait profiter de l'occasion de les voir tous - ou presque - pour faire une annonce des plus particulières.
Délaissant les siens, elle s'approcha du buffet et sortit de sous une table, un tabouret de bois. Le transportant sur quelques mètres, elle le déposa avec plus ou moins de douceur, sous l'orme qui dispensait une ombre agréable. Levant les bras, elle frappa dans ses mains à plusieurs reprises, réclamant de ce fait le silence. Elle se retrouvait seule, là, sur son estrade de fortune, son Clan levant le visage vers elle. Solidement ancrée sur le tabouret, elle les observa tous, les uns après les autres. Puis, souriant légèrement, elle se lança.


- Mes sœurs ! Mes frères ! commença-t-elle d'une voix forte, pour capter toute leur attention. Nous sommes tous ici réuni pour célébrer le solstice d'été. Nous savons tous ce que signifie cette date si particulière. La saison sombre a cédé sa place à la saison claire, la saison de la vie ! Signe de renouveau, de nouvelles promesses, le solstice est aussi porteur d'espoir ! Elle s'interrompit pour les regarder de nouveau, puis reprit. Il y a encore trois ans, nous célébrions le solstice chez nous ! En Ecosse ! Les familles étaient en paix, unies et soudées, et jamais nous ne nous serions attendus à l'infamie qui a eu lieu seulement deux lunes plus tard, lorsque le traitre Blaine MacDonald a brisé à tout jamais le Clan de mes aïeux ! Inutile de rappeler que le propre père de Faline, Aonghas, avait également fait parti du complot. Ce n'était pas le moment de créer de nouvelles tensions, et puis, Faline était restée fidèle au Clan et n'avait pas suivi son père. Et aujourd'hui, nous sommes ici, en France ! Arrachés à notre patrie, nous errons sur cette contrée comme des arbres déracinés ! Nous avons essayé de nous intégrer au mieux ! Maonaigh et moi, avons même servi l'une de leur ville en nous oubliant nous même ! Et comment nous ont-ils récompensé ? En trainant notre cousin devant les tribunaux ! En forçant cet honnête père de famille à verser tous ses biens pour payer les taxes de la taverne qu'il avait bâti de ses mains ! Alors même que toutes les autres tavernes étaient exemptées de l'impôt ! Ce Comté lui a fait payé au prix de l'or, ses origines écossaises ! Les françoys ne nous ont-ils pas alors démontré qu'ils nous méprisaient ? Qu'ils ne nous considéraient pas comme leurs égaux ?

Elle laissa passer quelques secondes de silence. Le visage résolu, le regard flamboyant, elle parlait comme son père l'aurait fait. Elle parlait en Cheffe, sans crainte, sans peur. Si elle voulait mériter la confiance et le respect des siens, il fallait qu'elle se montre sûre d'elle. Et c'était bien ce qu'elle faisait. Plus son discours avançait, plus son ton se faisait puissant, et sa voix s'élevait, de plus en plus forte, au-dessus de l'assemblée.

- Alors, puisque nous ne sommes pas chez nous ici ! Puisque rentrer en notre patrie nous est impossible ! Puisque nous ne pouvons aller en Ecosse ! Alors faisons venir l'Ecosse ici ! Elle désigna le sol d'un geste du doigt. Prenons ce qui nous appartient de force, puisque nous ne l'aurons jamais au mérite ! Nous sommes un Clan ! Nous sommes un peuple ! Nous sommes une nation ! Et nous avons le droit d'avoir un domaine à nous, et même plus qu'un domaine ! A partir d'aujourd'hui... et jusqu'à ce que nos lignées soient à jamais éteintes... je déclare, moi, Syuzanna Sòrcha MacDouggal... Fille de William MacDouggal et descendante de Farlane O'Brien le Fondateur... que notre domaine sera terre d'Ecosse et portera le nom de Alba Nuadh ! La Nouvelle Ecosse ! Duncan mon époux, n'a pas chômé depuis son retour, et il a délimité notre territoire en posant de hautes pierres tout le long de nos frontières ! Peut-être les aurez vous vu en vous approchant ? Sachez désormais qu'ici, les lois françoyses ne nous atteindrons pas ! Voulez vous voir grandir nos enfants sous le joug de leur Roy ? Sous celui de leurs Ducs et Comtes avilis par l'argent ? NON ! Nous ne le voulons pas ! Elle pointa le doigt en l'air, vers les cieux. Les dieux ne nous ont pas ramenés Fleur, Faline, et Hael, pour rien ! Les nôtres sont désormais plus forts que jamais ! Et nous continuerons à chercher les disparus, jusqu'à ce que nous soyons tous réunis, ici, chez nous ! En Alba Nuadh !

Les derniers mots furent plus que prononcés, ils furent presque hurlés. Aurait-elle déclaré la guerre au reste du monde, qu'elle n'aurait pas déclamé d'autre discours.

- Alors, mes frères ! Mes sœurs ! Êtes-vous avec moi ? Aspirez-vous vous aussi à faire de notre domaine, un morceau de notre mère patrie ? Désirez-vous également vous libérer des chaînes françoyses ? MacLean ! MacGregor ! MacAvoy ! MacDowell ! Êtes-vous avec moi ?

Le poing serré, en l'air, Syuzanna les dévisageait tous, les uns après les autres. Elle voulait leur soutien, et aurait détesté les contraindre. Il fallait qu'ils soient unis, c'était important. Primordial, même.

- Et puisque le renouveau se base sur du solide, nous devons offrir de solides fondations à notre contrée ! Il est temps de former un Conseil digne de ce nom ! La liste précédente est d'ors et déjà nulle, et non avenue.

Elle posa brièvement les yeux sur Skye, l'Héritière. Elle espérait que la fillette écoutait bien, depuis le début, tous les propos qu'elle avait tenu. Puis elle s'arracha à la contemplation de sa fille pour faire de nouveau face aux autres.

- Pour représenter les MacLean, j'appelle Fearghass MacLean ! Duncan étant mon époux, il ne peut être membre du Conseil, et Hael est parti depuis trop longtemps pour maîtriser les us et coutume de notre pays. Pour représenter les MacAvoy, j'appelle Sybelle NicAvoy, qui remplacera son frère Darren, qui a rompu tous liens avec le Clan. Pour représenter les MacDowell, j'appelle Sarah NicDowell, qui assurera les fonctions de son frère jusqu'à ce que celui-ci ait récupéré sa fille Abigail. Pour représenter les MacGregor, j'appelle Fleur NicGregor, Faline ayant déserté fut un temps notre Clan, ne peut pour l'heure remplir la fonction de conseillère. Et en tant que conseillère consultante, ma sœur Caitriona MacDouggal-Corleone, qui aura toujours une place au Conseil malgré ses occupations prenantes.

Le discours l'avait assoiffé, mais elle ne pouvait descendre de son tabouret sans savoir ce que les siens pensaient de tout cela. Viendrait plus tard le temps de l'autre annonce. Et puis, il fallait déjà qu'ils soient d'accord avec ceci, avant qu'elle ne leur propose la seconde phase de son plan.
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Skye.
Passant d'un pied sur l'autre, elle avait attendu que sa mère en ait terminé avec tante Sybelle pour lui faire un immense câlin. Sa poupée était la plus belle et elle était vraiment contente. Les bras passés autours des hanches, elle serrait bien fort sa tante et sa soeur en faisait de même quand tout à coup, sa mère attira l'attention de tous en frappant dans ses mains. Les deux fillettes se dirigèrent vers l'avant de la foule. S'assoyant au sol pour bien écouter et les grands s'étaient approchés aussi.

Skye écouta attentivement. Évidemment, elle ne comprenait pas tous les mots et lorsque ça arrivait, la mini rousse demandait à sa soeur en lui murmurant dans le creux de l'oreille pour ne pas déranger leur maman. Eilidh connaissait plus de mots qu'elle puisqu'elle était plus grande. Elle porta à nouveau son attention sur sa mère et lui sourit quand son regard se posa sur elle.

Lorsque à la toute fin sa mère hurla les derniers mots, l'enfant se retrouva debout dans une lancée, emportée par le discours de sa mère et elle frappait dans ses petites mains et cria, tout simplement, naturellement.

Oui maman! On va leur montré aux françoys! On va leur botté les fesses!

Une belle imitation de sa mère. Son petit poing en l'air qui se voulait si menaçant et pourtant, pas du tout. Et Eilidh qui tirait sur le bas de la robe avec assez de force pour l'entraîné vers le bas lui faisait les gros yeux, tant parce qu'elle s'était mêlé d'histoires de grands que parce qu'elle avait dit un très gros mots.
Sybelle
La réaction de l'impudente est rapide et grâce à cela, elle se fait encore plus mal voir de Sybelle. Non mais de quoi elle se mêle celle-là ? Serrant les points, celle-ci se prépare à donner un coup de poing bien mérité à Faline mais trop vite, celle-ci se file à l'angloise (et les dieux savent ô combien la rousse hait les anglois). Desserrant les poings, elle se fait tour à tour abordé par les différents membres de sa famille et plus particulièrement par Syuzanna, ce qui la fait se sentir vaguement assaillit de tout côté. Que répondre quand on nous félicite pour une naissance à venir quand celle-ci est tout sauf désirée ? Quand on sait que de naissance, il n'y aura pas... Se réfugiant dans le silence, preuve de son malaise, elle observe de loin le manège de ses nièces, songeuse.

Se faisant sortir de ses troubles pensées par les fillettes qui ceinturent ses jambes, elle leur rend leur étreinte en se penchant vers elle, un sourire aux lèvres. Elle n'a jamais vraiment apprécié les enfants mais ces petites là et plus généralement les enfants des membres de sa famille, elle les a en adoration. Et c'est tout un paradoxe. Elle, tata gâteau de son état, pourrissant ses nièces de cadeaux, déteste son propre enfant. Elle le déteste au point de vouloir mettre un terme à sa vie, et ce avant même qu'il ne soit né. D'ailleurs cette simple idée, plutôt que la faire rougir lui donne le sourire. Oui, dès que possible elle se débarrassera de l'étranger qui grandit en elle et aspire un peu plus sa liberté à chaque millimètre qu'il gagne. Et elle n'en sera que mieux lorsque son corps sera de nouveau sien.

Perdue au milieu de ses visages plus ou moins connus, ne sachant pas si elle doit oui ou non dévoiler ses intentions, elle écoute Hael expliquer à quoi il a passé ses années alors qu'il vivait en France. D'abord, il annonce qu'il a grandit dans un monastère, ce qui a de quoi faire grimacer la rouquine. Elle hait les bondieuserie, elle, fervente défenderesse de la foi druidique. Du reste, c'est dans cette même foi qu'absolument tout les membres du clan on grandit à l'exception de ceux qui – comme lui – ont été envoyé au loin, et c'est bien pour cette raison, qu'elle tente de ne pas se mettre à hurler à tue-tête que les enseignements aristotéliciens ne sont que d'horribles fadaises. Après tout, ce n'est pas sa faute si on lui a bourré le crâne à grands coups de livre des vertus, mais lorsqu'il annonce à ses frères qu'il compte intégrer un ordre religieux, elle ne peut se retenir et se glissant entre les trois hommes, elle se poste face à Hael, les sourcils froncés, l'air à la fois fâchée et déterminée. Se sont des aristotéliciens qui ont laissé sa cousine se faire torturer et ça, plus que toute autre chose, elle n'est pas prête à le pardonner.


La religion aristotélicienne est pourrie jusqu'à la moelle. C'est un ramassis de bêtise qui ne sert qu'à asservir les plus ignorants afin qu'ils ne se rebellent pas contre ceux qui dictent leur conduite... Et surtout, surtout, les aristotéliciens font brûler les nôtres, Hael. Parce que, vous avez été absent si longtemps que vous ne vous en souvenez peut-être pas, mais ce clan à l'origine suit les enseignements druidiques. Alors certes, certain ont choisi de croire en d'autres choses et vous êtes libre de croire ce en quoi vous voulez... Mais êtes-vous bien sur Hael de vouloir rejoindre cet ordre ? Si oui, vous pouvez d'ores et déjà prévoir le bois pour mon bûcher parce que je ne renierai pas ma foi et que vos engagements vous pousseront à me condamner à mort... Et je ne suis pas la seule ici qui devrait mourir.

Le ton est doux, malgré la passion que la rouquine insuffle à son grand discours mélodramatique, mais elle n'y peut rien : l'idée d'un membre du clan ayant prêté serment de la faire cramer elle, et les autres avec, lui hérisse le poil. Oh, elle n’éprouve pas la moindre once de peur, mais la bêtise l'agace et ça, c'est pire que de la bêtise selon elle. En fait, entre Faline et lui, il y a beaucoup de choses qui la font sortir de ses gonds ce jour-là : à croire que les deux amis ont décidé de se jouer de sa patience alors que celle-ci est, déjà à la base, quasiment inexistante. Dieux merci, Fleur est là pour remonter le niveau en étant on ne peut plus silencieuse.

Replongeant dans le silence, la MacAvoy se tourne vers Syuzanna et écoute avec attention son discours qui lui au moins, a le mérite de la rassurer. D'abord, elle garde sa place au sein du conseil. Ensuite, Faline n'en a pas et ça, c'est on ne peut plus agréable à ses yeux : Syu' a peut-être accepté son retour mais elle n'a pas confiance en la fuyarde. Et surtout, surtout, l'idée de faire de la Tour et des terres l'entourant un état la réjouit. Alba Nuadh. Le nom choisi par la cheffesse a le goût de la revanche. La destinée a peut-être tout fait pour les anéantir mais ils sont encore là, aussi forts et présents que possible. Assez puissants pour prendre des villes et assez courageux pour bâtir un monde nouveau. Savourant cette merveilleuse idée, Sybelle - oublieuse de tout ses soucis - éclate de rire en entendant la petite Skye. Applaudissant – au propre comme au figuré – sa cousine, elle se rapproche d'elle et pose une main sur son épaule.

Aujourd'hui comme hier et comme demain, je suis avec toi Syu'. De toute mon âme, affirme-t-elle et attrapant un verre de whisky abandonné sur un coin de table, elle le lève. A Alba Nuadh ! Et à nous tous, membres du grand et honorable clan MacDouggal !

Puis, parce que le discours de sa cousine lui a donné le sourire et la foi en l'idée que personne de sa famille ne saurait s'opposer à sa décision, elle ajoute, d'un air tout de même moins triomphant :

Et à titre informatif : oui, je suis enceinte, depuis quelque chose comme trois mois. Non, mon caractère n'en a pas été changé et si je suis désagréable c'est parce que je le veux bien. Et non encore une fois, pas la peine de me féliciter parce que je ne vais pas garder ce bébé. Je n'en veux pas.

Et sur ce, elle vide son verre d'un trait.
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Fearghass
Plus Fear écoutait à Hael plus ses sourcils se fronçais, signe indicateur qui indiquait que... ouais c'étais pas la joie toussa.
D'abord parce que Hael avait un gaélique à la françoys, ce qui lui donnait des boutons. Mais normal après avoir passé autant de temps en France ... Ensuite, les explications de son cadet sur sa vie, ou plutôt le calvaire qu'il avait enduré. Logique qu'un pauvre gosse se laisse manipuler comme lui l'avait fait.
Il posa sa main sur l'épaule de son frère.


Je compatis à ta douleurs Hael. Vivre avec ces barbares de français a du être une dure épreuve.
Surtout que tu étais si jeunes. Tu as du beaucoup souffrir de devoir intégrer leurs us et coutumes.


Il retirera sa main et planta son regard dure dans celui de Heal.

Il sera sans doute intéressant que l'on te rafraîchisse la mémoire et que tu saches de nouveau ce qu'est être écossais.
Mais sache une chose. Il est hors de question, j'insiste, que tu embrasses cette atroce religion à dieux unique qu'on essaye de nous refourguer depuis des siècles et contre laquelle nous avons toujours ardemment lutté.
Je m’opposerais donc à ce que tu suives un ordre qui a fait couler le sang de tes ancêtres et qui continue à faire couleur le sang de tient. Aristote est une tumeurs qui ronge silencieusement tout ceux qui lui prête oreille et qui les tue à petit feux.


Oui il pense exactement la même chose que Syb... à ce sujet.
Il tourna son regard vers Duncan


Donc non je ne le permettrais pas et j'espère que Duncan, pour une fois, partage mon avis.

Des mots peut être trop dure mais il était hors de question pour Fearghass que l'on boycotte les valeurs et les traditions Mac Lean. Puis la chef monta sur un tabouret...C'est pas mal pacre qu'est ce qu'elle est courte sur pattes.
Fear trouva qu'une escabelle n'aurait, d'ailleurs pas été du luxe.
Le contenu du discourt était assez bien choisit. Mais devait croire encore au clan, cette chose si fragile ballotté au grès du destin comme une bougie au grès du vent?
Un rien peut la faire s’effondrer et il avait vécu deux fois l'expérience.
Pourtant son coeur d'Ecossais voulait encore y croire.
Et puis... la surprise lui dans le conseil même si au final c'était un choix par élimination. Sa première réaction aurait été non j'en veux pas te ton poste. Mais il prit pour une fois le temps de réfléchir. Mine de rien ça lui permettait de veiller sur le clan aussi et de s'y investir d'avantage.
Il s'avança à son tour près de Syu' et l'observa un peu avant de lâcher.


J'imagine que je dois faire la même chose que la rouquine à la langue bien pendue?
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~~Je ne déteste pas tout le monde, je n'aime juste personne ~~
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