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[RP] [RdC & ext.] Solstisons ensemble

Sarah_callahan
La cheffesse choisit de ne pas revenir sur ce qui a été dit concernant la petite Abigail mais la sauvageonne se doute qu’elle n’oubliera pas un seul de ses mots. Ecoutant avec attention le nouveau discours concernant l’intégration de Fleur et de Faline, elle ne peut s’empêcher d’être prise de remords. Faline n’avait pas choisi sa famille et si « le duo des F » avait décidé de s’éloigner du Clan, qui était-elle pour critiquer leur décision ? A la mort de sa fille, elle avait tourné le dos aux siens, s’isolant dans sa souffrance. Durant cette période d’errance, elle avait commis bien des crimes et aujourd’hui, elle n’en était pas fière. Mais tous ici avaient accepté son retour sans sourciller, sans lui rabâcher sans cesse ses erreurs passées alors aujourd’hui elle se devait de faire la même chose avec ses deux cousines même si ces deux-là n’avait toujours pas gagné sa confiance.

Sauf qu’avant, il faut qu’elle réponde à la jeune Sybelle d’un ton aussi neutre que celui que la rousse avait employé.

Ne crois pas que je ne comprends pas le départ de ton frère. J’ai moi-même déserté le Clan pour des raisons que vous connaissez tous plus ou moins bien. Donc oui, je comprends Darren. Mais tout comme toi, je veux que mon frère soit heureux. C’est pourquoi je ne peux pas te laisser dire de telles choses sur son compte alors qu’il se démène pour retrouver sa fille. Tu défends ton frère, je défends le mien. On peut arrêter là, non ?

Elle s’apprête à rebondir sur les félicitations qui lui ont été adressées mais elle est interrompue par paroles de Syuzanna. Oh et puis merde, hein ! Elle est venue ici pour partager un moment de complicité avec sa famille, pas pour se prendre la tête comme elle le fait depuis qu’elle est arrivée à Chinon. Elle a besoin que cette journée lui apporte un certain apaisement, pas qu’elle lui donne la migraine. Se contentant d’acquiescer, elle reste muette, jetant un regard sur son homme toujours posté près du buffet. Elle s’apprête à le rejoindre mais elle est interrompue par quelque chose de froid, de mouillé. De l’eau. Plissant le nez, elle se tourne vers l’endroit d’où provient la flotte avant de se mettre à rire. Une bataille d’eau, un jeu auquel elle a terriblement envie de participer afin de s’éloigner des embrouilles.

Paf ! (le chien, hinhin)

Un objet volant non identifié vient s’écraser sur sa joue. Sourcils arqués, elle procède à un examen méticuleux des différents convives tout en enlevant comme elle peut le pâté qui orne sa sénestre. La coupable se trahit d’un « Oh oh… » singulier, l’arme du crime toujours à la main. Refrénant un rire, la brune s’avance vers la gamine, un air faussement réprobateur collé au visage. La jeune rouquine vient de lui offrir un moyen d’échapper aux querelles ambiantes et autant dire que ça l’arrange bien. Mais pourquoi ne pas en profiter pour effrayer légèrement la petiote ? Attrapant cette dernière sous les aisselles, elle l’entraine vers la mer.

Non mais c’est quoi ces manières ?! J’vais te donner à manger aux poissons moi, tu vas voir !

Et la plus tout à fait Sanguinaire de se mettre à rire avant de bifurquer au dernier moment pour s’arrêter devant un autre « réservoir à projectiles ». Déposant la gamine au sol, elle lui adresse un sourire complice et, désignant le lance-pierre, elle lance :

Tu me montres comment on s’en sert ?

Bien sûr qu’elle sait s’en servir mais elle est curieuse de savoir comment la jeune Skye procédera à son enseignement.
_________________
--Skye_
- C'est pas moi ! C'est l'chien !

Vaine tentative pour se dérober à l'emprise de la cousine de sa mère, car celle-ci la soulevait déjà. Fichu Touffu, il était trop loin pour porter le chapeau. Ici, on ne disputait pas les chiens pour des bêtises de chien, sa mère l'avait interdit. Un canidé n'était pas un humain, il était donc normal que parfois, il renverse sa gamelle d'eau sans passer la serpillère. Et après tout, c'était possible, qu'il lance du pâté avec sa queue ? Non ?

- Pas les poissons ! Y'a des écailles dessus ! J'aime pas les écailles.

Dans un geste théâtral chipé à sa mère quand celle-ci voulait quelque chose et que Papa refusait de lui donner, Skye se plaqua le dos de la main sur le front.

- Pitié !

Si petite et déjà si malhonnête, était-ce seulement possible ? Visiblement oui. Mais déjà, Sarah la libérait, et la fillette éclata d'un rire joyeux tout en serrant de ses bras les jambes de la Sauvageonne. Un démon devait toujours avoir une auréole à portée de main, c'était bien connu. Et la mini-rousse n'échappait pas à la règle.
Un sujet sérieux fut bientôt abordé. Le maniement du lance-pierre lui avait été appris par son père, qui, dans le dos de sa mère, s'amusait à lui enseigner l'art d'être une véritable peste.


- Regarde. Tu prends un protectige * et tu vises. On touche qui ? Ton mari ? Oncle Mounaigh ?

Les cailloux causant trop de douleur sur les gens - leçon numéro deux de Papa - la chipie en chef se hissa sur la pointe des pieds pour s'emparer à pleine main d'un beau bout de poisson. Installant la chair tendre et rose dans le réservoir de cuir, Skye tira de nouveau la langue, et visa.

- Ton mari en premier !

Cette fois le tir fut juste et s'écrasa sur le menton de Tynop. Etouffant un rire, la fillette chargea de nouveau et visa son Oncle barbu, qu'elle toucha sur le torse. Cette fois elle éclata de rire, la bouche dissimulée par sa petite main fleurant bon la truite.

- C'est rigolo. A toi ! Vises... Maman ! Ou Papa ! Ou les deux ! Ou un autre ! T'es forte, c'est Maman qui l'a dit.


* protectige = projectile.
Et l'Oncle Mounaigh est bien sûr Maonaigh !
Sarah_callahan
Lorsque la gamine enserre ses jambes de ses petits bras, la sauvageonne ne peut s’empêcher de lui décocher un tendre sourire, lui ébouriffant les cheveux au passage. Certains diraient qu’elle s’adoucit et c’est surement vrai. Mais après tout elle a une excuse : elle est enceinte ! Faut bien qu’elle s’habitue à supporter les gosses. Et celle qui se trouve face à elle la fait bien rire. Mettre fin aux engueulades en usant de morceaux de poissons ? Voilà qui lui plait et pas qu’un peu.

C’est pas mon mari ! C’est mon…

…compagnon. Le dernier mot meurt sur les lèvres de l’Ecossaise lorsqu’elle voit le fameux protectige atteindre sa cible. Elle se met à rire, dardant sur son homme des prunelles amusées. Après tout, à quoi bon expliquer à l’enfant la nuance compagnon/mari ? L’heure est à l’apprentissage du lance-pierre. Enfin, pas des pierres parce que ça fait mal mais des bouts de poissons histoire que les convives puissent se restaurer, hinhin. Et hop, c’est au tour d’oncle Mounaigh d’être visé. A nouveau, elle se marre, accueillant l’arme enfantine avec un sourire réjoui.

Hum, on va viser oncle Fearghass, l’arrêtera p’tet de faire la tronche comme ça. P’tet même que ce poisson atteindra sa…sensibilité.

Narquoise, la brune pose à son tour un bout de poisson dans le réservoir de cuir et dans un tir cérémonieux, elle envoie la poiscaille se ficher pile entre les deux yeux du râleur. Et c’est reparti pour un fou-rire !
_________________
Fearghass
[Et pendant ça cause entre homme... ]

Pendant que d'autre préparait des coups fourrés ou que d'autre causait layette ou encore essayait de se soustraire à leurs devoirs en ce planquant dans un coin, Fearghass tenait bon et réussissait à avoir une discussion normal avec ses frères. Il nota qu'il était assez différent de ses frères. Lui n'aspirait pas à une vie de famille et était relativement satisfait de s'épargner le fléau que l'on appel amour.

Il s'empara de son verre et le vida cul sec. Plus cite le verre sera vide, plus vite il (Fearghass) sera plein ce qui lui permettrait de rester de bonne humeur. Mais malheureusement, c'étai sans compter ce qui allait se produire.

Une goûte d'eau s’écrasa sur son assiette dans un léger « ploc » sonore. Il arqua un sourcil.
Y aurait-il des soucis de plomberie dans la Tour suite à une mauvaise gestion de Dun et Syu ?
Il releva le nez et une fraction de second plus tard, un torrent s'abattit sur le banquet, rafraîchissant les convives approximés emportant tout ce qui se trouvait sur son passage.
Un pure saccage.
L'eau avait prit l'eau, ce qui n'était pas bien grave. Mais l'eau avait aussi coupé le whisky, dilué cette délicieuse petite sauce, lavé de ses épice le cochon grillé, imbibée le pain qui ressemblait à une éponge...
Fearghass observait la scène avec léger soubresaut sourcilier annonçant qu'il n'allait pas tarder à exploser.
Bien que le buffet venait d'en prendre coup ce n'était pas la chose, la plus catastrophique pour lui. Sa chemise avait aussi subit les affres de cette attaque mesquine et lui collait au torse. Et ça... ça c'était un sacrilège, au même titre que de diluer le whisky.
On ne ruine pas ses fringues impunément. Lui qui mettait un point d'honneur à toujours être impeccable. Il se redressa et jeta sa serviette rageusement sur la table tout en aboyant :


Si j'attrape celui qui a fait ça...

Il pensait pas vraiment au banquet mais plutôt à ses fringues.

Je le noie dans un tonneau

Il leva la tête, l'attaque venait d'en hautr. Il remarqua que Faline était en train de se bidonner comme une folle avec l'arme du crime en main... Il lui jeta un regard assassin.
S'il la choppe il lui fera passer l'envie de se bidonner pour au moins les 10 prochaines années.
Il s'apprêta à se mettre en route, lorsqu'il reçut le coup de grâce.
Un objet non identifié percuta son front, s'y collant un peu avant de glisser lentement vers son nez pour finir par atterrir sur la table. Sa rage atteignit un niveau qu'elle n'avait plus atteint depuis un moment. Il poussa un hurlement et proféra une série d'insultes du pays.
Voyant que Sarah était plus facilement accessible que Faline il décida d'aller d'abord à la rencontre de la lanceuse de poisson. D'un pas décidé il s'approcha d'elle et la choppa au niveau du coup sans ménagement pour l'attirer vers lui.


TOI
Tu peux me dire à quoi tu joues . Je me tâte à t'en coller une.

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~~Je ne déteste pas tout le monde, je n'aime juste personne ~~
Sarah_callahan
La réaction de Fearghass la fait rire. Mais rire… ! Elle aime provoquer mais par-dessus tout, elle aime étudier les réactions qui découlent de ses provocations. Le hurlement puis le chapelet d’insultes constituaient une scène digne des meilleures comédies. Fière de sa connerie, elle regarde le râleur venir vers elle, croisant les bras autour de son ventre. Lorsqu’il l’attrape par le cou, elle fronce les sourcils. Si elle avait écouté sa première impulsion, elle aurait envoyé son poing dans la trogne de son cher cousin mais non. Elle a envie de jouer, en l’occurrence avec les nerfs du jeune homme. Alors elle se laisse faire, plaquée contre le corps de Fear’, un sourire puant l’insolence fixé sur les lèvres.

Eh bien ! Calme tes ardeurs mon poulet ! Je te signale que mon compagnon est présent…

Etouffant difficilement un rire, elle pose sa main sur le torse dudit poulet. La chemise de ce dernier est trempée et, apparemment, il n’aime pas ça. Pourquoi ne pas appuyer un peu là où ça fait mal ?

Rooh, tu pourrais faire attention tout d’même. T’as vu dans quel état est ta chemise ? Ce n’est pas une manière convenable de se présenter à une réunion familiale mon cher cousin.

Elle pourrait s’arrêter là, oui, elle pourrait. Elle ne le fait pas. Dans un geste théâtral, elle se pince le nez, affichant une moue de dégoût.

Non et puis franchement, Fearghass, va te laver. Tu empestes le poisson.

Cette fois, elle se marre, c’est plus fort qu’elle. Lorsqu’elle reprend son souffle, elle affiche le même petit sourire en coin, ses prunelles nimbées de malice. Insolente, provocante. Et c’est justement ces traits de caractères qui la perdront, la jetant dans les bras d’un violeur italien quelques semaines plus tard. Mais pour le moment, elle est a des lieues d’imaginer ça, prenant un malin plaisir à se foutre de la gueule du MacLean face à elle.
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Tynop
Mmmmh...

Il fallait bien ça, pour le tirer de sa rêverie. Son menton dégouline le poisson, la chemise est tâchée. Un soupir est lâché. Il s'amuse à faire le compte:
-Le mantel et les bottes en fourrure dégueulassés par Arthor, qui s'était senti l'âme d'un lanceur de tonneau à la Cour des Miracles.
-Les braies trempées par une baignade improvisée au mariage de Sybelle.
-Les chausses sur lesquelles Maledic a jugé bon de vomir, en taverne.
-Et donc une chemise tâchée par... Qui est le/la coupable ?

S'essuyant le menton du revers de la manche -oui, au point où la chemise en est, c'est pas très grave- il débute son enquête. Enquête d'une durée approximative de trois secondes.

Skye, qui se fend la gueule en compagnie de la sauvageonne. Allez, un petit sourire, pour montrer que c'est drôle, qu'on est pas du tout vexé d'avoir l'air con devant la "belle-famille". Quelques pas sont esquissés en direction du duo frondeur. Qui a trouvé une nouvelle victime. Tiens, connait pas, lui. Ah si, déjà aperçu au mariage de la crevette, vite fait.

Visiblement le type est moins enclin à la plaisanterie. Qu'il gueule, aucun problème. Tiens, ça devrait être marrant, une discussion entre lui et Manu. Enfin, sauf pour les oreilles. En revanche, ce qui pose problème, c'est le contact physique légèrement agressif. Plissement d'yeux et moue esquissé plus tard, voilà le blondinet juste à côté des nouveaux meilleurs amis. Une main ferme sans être violente est posée sur le bras qui agrippe la sauvageonne. Pas touche.

On se calme, ici. On ne frappe pas une femme, qui plus est enceinte.

Autrement on va pas s'entendre, tous les deux. Mais bon, pas la peine de se fâcher avec ... Il ne sait qui, m'enfin si le type est là c'est qu'il doit bien avoir du sang Écossais. Le blondin est parfaitement conscient que la sauvageonne sait se défendre toute seule, mais mieux vaut prévenir que guérir. Maintenant, elle compte pour deux. Alors tandis que le vagabond s'attelle à séparer l'énervé de la moqueuse, il esquisse un sourire en direction du premier avant de désigner sa propre chemise.

Regarde, c'est pas grave. C'est la mode, par ici, la chemise au poisson.

Un bras possessif et protecteur est passé dans le dos de la sauvageonne, et un regard exagérément sévère est lancé à la future mère. D'un ton quasiment paternel, il lâche à sa compagne:

Et toi arrête d'enquiquiner ton monde. Je sais que t'as une réputation d'emmerdeuse à tenir, mais t'auras d'autres occasions pour ça.

Les gosses, je vous jure...
--Eilidh
Plus tard, dans quelques siècles, on pourrait dire de l'armée de la Sainte Russie qu'elle avait emprunté son pas à celui d'une fillette de neuf ans.
Eilidh avait délaissé son oncle rendu muet par quelques sortilèges, pour se diriger vers sa sœur qui s'amusait à lancer du poisson à tort et à travers.
Mais les choses s'emballèrent, comme toujours avec Skye. Tante Sarah se mit aussi de la partie, et Oncle Fearghass fut touché. Ce qu'il n'apprécia pas. Et le voilà qui hurlait après Sarah, il lui agrippait même le bras en la menaçant.
Or, Eilidh avait horreur des menaces. Douce et pacifique de nature, elle aspirait déjà du haut de son enfance, à une vie paisible sans anicroches au sein des siens. N'écoutant que son courage, elle pointa un doigt rageur vers son Oncle et hurla à l'adresse de son chien, qui ne la quittait pas d'un pouce :


- Touffu ! Attaque !

Et l'énorme chien de quelques quatre-vingt kilos s'élança sur l'ordre de sa petite maîtresse, pour achever sa course, gueule ouverte, au niveau des cuisses du Tonton MacLean. Ses dents blanches et pointues trouvèrent sans mal un morceau de chair à portée, que l'on nomme plus couramment « derrière ».
Crac ! Vengeance est rendue, terre protégée, Eilidh soulagée. Skye excitée par la vue de cette scène d'apocalypse qui promettait bien plus.


- On... On crie pas, d'abord, se justifia la brunette encore sous le choc. Touffu, aux pieds. Non mais.

Ne fleurait-il pas bon comme un parfum de carnage, soudainement ?
Fearghass
Plus la Brune se foutait de sa gueule plus il avait envie de meurtre. D'ailleurs elle pouvait le sentir, par moment, il affirmait un peu plus sa prise sur son cou.
L'égo surdimensionné de l'écossais était entrain d'en prendre un coup. Il vivait cette scène comme une humiliation, humiliation publique de surcroît ce qui le mettait hors de lui.
Il chassa rageusement la main de Sarah qui entrera en contacte avec son torse.
Tout l'énervait chez elle. Son sourire, le petit ton qu'elle prend, son rire, son regard, cette insolence, absolument tout.
Alors qu'elle était encore partie pour rire il lui hurla avec agressivité :


Je t'emmerde péta....

Ses mots se perdirent entre ses dents, coupés par une main intruse qui venait se poser sur son bras, et qui à en juger la manucure, devait appartenir à un homme. Il tourna la tête en direction de son proprio et le gratifia d'un regard furieux. Mais de quoi il se mêlait celui là? Et en plus il donnait des leçons?

Femme ou homme, je n'ai aucun scrupule à recadrer si cette personne se fous de ma gueule. L'égalité des sexes jusqu'au bout oblige. 

Et dire qu'on le disait macho, non mais! Que des mauvaises langues.
Mais... Il semblerait qu'il y ai toujours un imprévu et que cet imprévu soit toujours pour la pomme de Fearghass. Pendant que Tynop faisait office de diversion, un molos... non un mastodonte se dirigeait à grande vitesse vers lui suivant l'indication d'une fillette. Que c'est beau l'innocence.
Il chargea comme une flèche sur la cible Fear et le percuta de plein fouet enfonçant sa mâchoire dans sa cuisse. L'écossais poussa un long grognement douloureux suivit d'un :


Bordel...

Un peu à bout de souffle.
Déstabilisé par le poids du chien et l'effet de surprise il chuta au sol. Bien sure, comme Fearghass était relié à Sarah parce qu'il la tenait au cou et à Tynop parce que celui ci lui tenait le bras, il les entraîna dans sa chute.
Le sort semblait s'acharner contre lui.

_________________

~~Je ne déteste pas tout le monde, je n'aime juste personne ~~
Darren.
    C'est à reculons que Darren remonte le chemin menant à la tour du clan. Il n'a jamais eu autant envie d'être ailleurs qu'ici en ce jour. Jamais. Parce qu'il a peur de la réaction des autres qui pourrait entraîner de sa part un ou plusieurs actes irréversibles qu'il finirait surement par regretter. Perdre sa femme et son fils l'avait rendu totalement instable et incontrôlable. S'il ne s'était pas pointé au mariage de sa soeur bien aimée, c'était pour la simple et bonne raison qu'il n'aurait pas pu se retenir d'aller égorger son crétin de mari italien. Et qu'après cela, il aurait sans doute été refermer ses mains autour de la gorge de Syuzanna qui avait décidé qu'arrive un tel déshonneur sur sa soeur. Épouser un rital ? Même pour l'argent c'aurait dû être inconcevable pour elle qui prétendait n'agir que pour le bien des siens. Foutaises !

    Il la haïssait.

    Pourquoi se rend-il à cette petite fête du solstice alors ? Il n'en est pas sur lui même. Sans doute par curiosité. Par envie de savoir ce que sont devenus ceux qu'il aime, bien qu'ils soient rares. Sa Sybelle notamment. Son bien le plus précieux. S'il pouvait à jamais l'enfermer auprès de lui pour la protéger, il le ferait. Mais elle le détesterait pour ça. Et les autres membres du clan s'en mêleraient à coup sûr.

    Alors que ses bottes martèlent le sol poussiéreux et que sa claymore cogne contre sa jambe, la tour grossit à vue d’œil. Il peut déjà entendre quelques éclats de voix. Il ralentit, hésitant. Il est encore temps de faire demi tour. Mais ses pieds avancent encore, sans qu'il ne décide de les commander. Rapidement, la vue se dégage sur le bas de la tour. Les tables décorées, les mets qui ne demandent qu'à être mangés... Les MacDouggal... Là il s'immobilise, le visage fermé, observant les présents. Il n'a pas envie de faire la conversation, lui qui ne sait même pas pourquoi il est venu.

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Sarah_callahan
Elle a gagné. Elle a réussi à le faire sortir de ses gongs. Ça a été plutôt rapide en fin de compte, presque trop. La sauvageonne aime repousser les limites, quitte à se mettre pas mal de monde à dos. Rares sont les fois où c’est elle qui pique une crise, en général, elle a beau être énervée, elle continue de provoquer jusqu’au moment où c’est l’autre qui craque. Et là c’est Fearghass qui craque, comme en témoignent son emprise autour de son cou et son hurlement. Pauvre garçon, il n’a encore rien vu.

Péta… ? C’est qui, Fear' ? Tu entends des voix ? C’est pas si grave et puis tu sais, Péta ne te fera rien.

Et la voilà qui pince les lèvres tout en hochant lentement la tête, en mode « je te soutiens dans ton handicap ». Zieutant la raison de la coupure de cette si belle insulte, elle plisse le nez. Bah quoi ? Qu’est-ce qu’elle a encore fait ? Sourcils froncés, elle regarde la main du Blondinet se poser sur l’épaule de son cousin avant que ça ne fasse « tilt » dans sa tête. Il la protège ! Et il la fait passer pour une faiblarde. Hors de question que l’autre râleur de service pense ça, surtout si c’est pour les noyer sous des justifications à la mords-moi-le-nœud. Justification à laquelle elle ne peut s’empêcher de répondre sur un ton sarcastique.

M’enfin, je me fous pas de ta gueule ! Comment oserai-je ? J’ai voulu t’offrir un poisson à manger, te donner des conseils vestimentaires et voilà comment tu me remercies ! Non mais vraiment…où va le monde ? Où va le monde ?

Le fameux « Où va le monde ? » lui vient d’un péronnais qui aimait bien la charrier sur ses activités de cueillettes illicites. Et, à peine a-t-elle fini de poser cette question rhétorique qu’elle doit reprendre son compagnon en plein mensonge éhonté.

Moi ? Enquiquiner mon monde ? Pfff, je croyais que tu me connaissais un peu mieux que ça ! C’est pas, mais alors vraiment pas mon genre.

Toujours maintenue par le MacLean, elle ne résiste toutefois pas à l’envie d’adresser un tendre sourire à son homme lorsqu’elle sent la main de celui-ci se glisser derrière dans son dos. Vient ensuite le temps de la débâcle. Le pire, c’est qu’elle avait largement eu le temps de voir Touffu s’élancer vers eux sous l’ordre de la gamine. Elle aurait pu prévenir le râleur pour éviter des accidents inutiles mais non. L’imaginer se faire mordre le derrière par un chien était vraiment trop tentant pour qu’elle le prévienne. Sauf que, ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est qu’il les entraine dans sa chute. Ecarquillant les yeux sous la surprise, elle s’affale plus ou moins gracieusement sur Fearghass. Elle lâche un grognement de mécontentement avant de planter vicieusement son coude entre les côtes du MacLean sous prétexte de retrouver son équilibre.

Non mais ça va pas la tête ?! T’es complètement siphonné du bulbe, toi. Je suis enceinte. Et puis, franchement, je voudrai pas te vexer mais…j’évite les câlins dans l’herbe en présence du Blondinet. Surtout si c'est pour me retrouver dans les bras de types qui puent la poiscaille.

Petit sourire en coin qui va bien. Jusqu’au bout elle se foutra de sa gueule.
_________________
Faline


Quand l'eau tourne au vinaigre ... de poisson.

Depuis son observatoire, la brune assistait à la scène. L'eau n'avait pas été que le point névralgique de l'attaque. Le poisson avait fait son apparition et il faut bien le dire, ça venait à point nommer. Fear avait trouvé autre chose à faire que de la poursuivre pour se venger. Le sourire aux lèvres, la jeune femme observe et s'amuse. Premier moment de détente dans l'atmosphère lourde des retrouvailles au sein des MacDouggal. Les caractères reprennent le dessus, les faux semblants s'effacent. La belle et grande famille finit par retrouver la forme d'antan. A en croire ce qu'il se passe, ce sont vraiment les enfants qui s'amusent le plus dans cette fête.

Fillette, comme elle aimerait l'être à nouveau, dans les bras de son père à caresser les chevaux dont il était si fier. Comment ne pas être tombée amoureuse à son tour de ces animaux exceptionnels. Elle se souvient de l'enfant si différente qu'elle était alors. L'insouciance l'avait quitté trop tôt. Le visage souvent sali par la terre et les cheveux en bataille, la farouche aimait plus la compagnie des frisons que des gens. Aujourd'hui, il sonnait quand même un manque dans son cœur. Elle avait besoin de cette famille et de trouver une place concrète en son sein. Mais la confiance ...

La confiance mettrait du temps à venir. Pendant que la dispute entre Fear, Sarah, Tynop se déroulaient sous ses yeux, son regard fut attiré par l'arrivée d'un autre personnage. Son visage ne lui était pas inconnu mais elle n'arrivait plus à mettre un nom sur celui-ci. Profitant des déboires du pauvre Fearghass, la brune se décida à rejoindre l'assemblée, prenant le risque de se faire disputer à son tour pour avoir gâcher une partie du banquet. Pourtant, elle avait visé les gens ! L'eau avait dévié.
Au moins, on ne pourrait pas lui reprocher de ne pas avoir voulu détendre l'ambiance qui s'était dégradée à mesure que la fête se déroulait.

A pas feutré, féline, évitant le plus possible d'approcher des convives emberlificotés entre eux, elle trouva un moyen d'approcher Gwaed et de surgir près de lui sans qu'il ne s'en aperçoive.

Latha math (*) ! Bienvenue au solstice d'été ... Vous êtes qui ?

En main, elle avait sa dague prête à réagir au moindre faux-pas. La brune charmante dans sa longue robe de lin, avec son peigne en os dans les cheveux semblait bien inoffensive comme ça.


(*) Bonjour

_________________
Syuzanna.
Ils s'amusaient et c'était bien l'essentiel. Même si la rousse se demandait si son beau-frère goûtait aussi bien la plaisanterie que Sarah et Tynop semblaient le faire. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres lors de la chute des trois protagonistes. S'approchant de l'aînée des fillettes, elle lui infligea une petite tape sur la tête.

- N'ordonne pas à Touffu ce genre de sottises, Eilidh.

La fillette baissa la tête, honteuse. Même si dans le fond, elle trouvait tout ceci follement amusant, laisser faire la brunette pouvait poser plus de problèmes que de franches parties de rigolades.
A Skye - responsable tout de même du carnage ambiant - sa mère n'adressa qu'un regard sombre. Elle toucherait deux mots à son père de l'éducation qu'il donnait à sa fille.
Et si elle-même ne prenait pas part à la dérive générale, ce n'était pas par manque d'envie. Ni même par conscience du devoir, en réfléchissant bien. C'était plutôt le manque d'entrainement, d'habitude. On ne lui avait pas appris ce genre de choses.

Et puis voilà que Faline s'éloignait, et après le départ de Sybelle, ça faisait comme un vide. Sauf que la brune ne quittait pas les lieux, elle s'en allait rejoindre le seul homme au monde qu'elle pensait ne jamais être amenée à revoir.
Darren. Darren MacAvoy. Ou « Celui qui avait oublié d'où il venait ». Il avait refusé le mariage de sa sœur, lui qui était issu d'un mariage arrangé. Il avait oublié ses devoirs. Croyait-il nombreux les mariages d'amour ? Et si elle-même avait eu la chance que son père lui choisisse précisément pour époux l'homme qu'elle aimait, ce n'était que hasard. William MacDouggal eut-il crut bon de l'unir à un autre qu'elle se serait inclinée devant sa décision, parce qu'il était son père et son Chef, et qu'on ne contestait pas les ordres ni de l'un, ni de l'autre.
Mais Darren avait failli. Il s'était cru au-dessus de ça. Et il osait revenir sur les terres qu'il avait quitté sans un mot. La Cheffe orgueilleuse qu'elle était ne ferait pas un geste vers lui. Pas le moindre pas, ni même une esquisse. C'était à lui de venir vers elle, et non l'inverse.
Cependant, elle posa une main sur l'épaule de Skye.


- Va avec ta sœur chercher votre Tante Sybelle. Dites-lui que son frère est là.
_________________
Darren.
    Les cheveux d'or de Darren brillaient sous le soleil de plomb. Il n'avait pas encore réussi à s'habituer aux chaleurs françaises, plus habitué aux averses d'Ecosses qui faisaient verdoyer les plaines et naître les arc-en-ciel. Malgré tout, le clan avait choisi un lieu de vie pas trop dépaysant. La mer... Si prédominante... Comme sa terre natale lui manquait. Si sa colère ne s’apaisait pas, et que ses relations avec sa soeur restaient au point mort, il y retournerait. Sur la terre de ses ancêtres, faire justice lui même pour la mort de sa famille et en mourir. Parce qu'il ne ferait pas le poids seul face à un clan entier.

    Son regard croise furtivement celui de Syuzanna, puis ses azures se posent sur une tête qu'il ne pensait pas revoir un jour. Il esquisse un sourire en coin en s'apercevant qu'elle ne le reconnaît pas. A moins qu'elle ne le fasse exprès.

    Latha math jolie Faline.

    Il la détaille des pieds à la tête, sourire un brin goguenard sur les lèvres.

    Tu sembles revenue à des activités plus respectables...

    Son ton est bas, de sorte qu'elle seule puisse l'entendre. Elle comprendra surement de quoi il parle. Sinon, un jour peut-être, s'il le juge utile, lui rafraîchira-t-il la mémoire. En attendant, il n'a pas envie de perdre son temps avec elle.

    Je suis là pour voir Sybelle, ma soeur. Est-elle là ?

_________________
--Skye_
Le regard de sa mère lui fit baisser le sien. Serait-elle punie à la hauteur de ses crimes ? Devra-t-elle dormir dans le sous-sol ? Ou peut-être qu'elle se fera enfermer tout là-haut jusqu'à ses dix-huit ans et qu'on ne la ressortira que pour lui faire épouser un vieux rabougri ? Ou alors, pire ! Et Si sa mère la forçait à se laver ?
A cette idée, la mini-rousse frissonne. Plutôt la captivité que le baquet.
Mais non. Elle lui ordonne juste d'aller chercher Sybelle. Un grand homme, là-bas, est tout prêt.


- C'est qui ?

Aucune réponse. Elle devrait peut-être aller se battre... ? Non, d'abord la Tata, ensuite la bagarre. Sinon, sûr, elle devra plonger dans l'eau savonneuse. Plutôt mourir !
Galopant à travers les invités, elle monta en flèche l'escalier jusqu'à l'étage. La porte de la Renarde fut poussée sans ménagement, et du haut de sa petite taille, Skye ouvrit une bouche gigantesque.


- TAAANTE SYBEEEELLE ! Debouuuut !

Et de pencher la tête, angélique, sur le côté, sourire aux lèvres. Quel ange, ce diablotin.

- Ton frère est là.
Sybelle
Déprimée une seconde plutôt, c'est avec le plus grand des sourires que Sybelle se lève en entendant sa nièce.

Mon frère dis-tu ?! Par dieux ! C'est un miracle ! S'écrit-elle en soulevant la petite entre ses bras pour la faire tournoyer dans les airs avant de la reposer et de s'élancer dans les escaliers, manquant de tomber plus d'une fois.

Arrivée au rez-de-chaussée, elle court à en perdre haleine, tombe, se relève sans se rendre compte que sa robe est déchirée et son coude ensanglanté et finalement se jette dans les bras de Darren, bousculant légèrement Faline au passage.


Darren ! Oh, Darren tu es là ! Murmure-t-elle avec la même ferveur qu'une nonne qui aurait croisé Aristote au détour d'un couloir et pourtant les Dieux le savent, elle a été en colère contre lui. Folle de rage, même. Toutefois, en cet instant, alors qu'elle appuie sa tête contre le torse puissant de son grand-frère et qu'elle encercle son cou de ses bras, caressant doucement ses longs cheveux d'or, elle ne parvient même plus à se souvenir la saveur de sa rancœur. Tout ce qui compte, c'est qu'il est là. Peu importe qu'il l'ait abandonné. Peu importe qu'il l'ait blessé. Peu importe. Rien de tout ceci n'a d'importance et resserrant un peu son emprise sur l'être tant aimé, elle décide que cette fois-ci, elle ne le laissera pas partir sans elle. Qu'importe ce qu'il exigera, elle le fera. Elle n'a déjà que trop souffert de son absence et alors qu'elle se sent plus faible que jamais, elle a besoin de la protection de son aîné.

Levant les yeux vers le beau visage de son frère, la jeune femme étouffe un soupir de soulagement. Il est bien certain que le MacAvoy est encore et toujours froidement en colère contre elle puisqu'elle passe son temps à décevoir ses attentes toutefois, sa présence atteste d'au moins une chose : si elle n'est pas encore pardonnée elle le sera bientôt.

Oublieuse de tout ces soucis et même celui qui galbe sa silhouette, la renarde sourit au blond avec adoration, telle la petite sœur capricieuse mais aimante qu'elle a toujours été et en cet instant, on pourrait presque croire qu'elle a de nouveau cinq ans... Sauf qu'elle n'est plus une enfant et qu'étant enceinte, elle ne peut guère faire semblant. Toutefois, tout ceci dépasse et de très loin les réflexions de la rouquine qui en cet instant se contente de naïvement croire que son grand-frère va la sauver de tout ce qui peut l’embarrasser.


Comment vas-tu ? Où étais-tu ? Je suis si heureuse de te voir et j'ai tellement de choses à te dire mon Darren... Comme tu m'as manqué, avoue-t-elle, son esprit se tournant partiellement vers un cet homme qui tel une petite souris a su grignoter son cœur jusqu'à si faire une place de choix. Maurin. Elle a laissé son demi-frère quelques jours plus tôt toutefois, et c'est indéniable, elle s'inquiète de lui, se demandant comment leur aîné va accepter l'idée de son existence, lui qui a toujours eu tant de mal à supporter le changement. Sans doute mal... Mais elle fera ce qu'il faudra pour le faire changer d'avis.

Elle a besoin d'une famille unie. Elle a besoin de ses deux frères auprès d'elle. Elle a besoin de paix. Et foi de Sybelle, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour l'obtenir.

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