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[Rp] Repas de Famille

Agnesia

Les premiers rayons du soleil commençaient tout juste à éclairer le domaine familial que les domestiques étaient déjà au travail dans les cuisines ainsi que dans la grande salle pour préparer la pièce qui allaient sous peu réunir toute la famille noldor autour d’une table. Agnesia qui n’avait pas réussi à trouver le sommeil, s’était levée et préparée pour s’occuper des directives aux niveaux des gens du domaines afin que tout soit parfait pour ce repas de famille. S’occuper était également un moyen d’oublier cette souffrance et tristesse qui régnaient dans son cœur. Bien que souriante, ses yeux pouvaient exprimer des sentiments qui trahissaient cette apparence qu’elle montrait en public. Un bonheur qui n’était plus. Quand tout fut enfin prêt, elle se positionna près de la fenêtre ou son regard se perdit vers l’horizon en attendant que tous arrivent.
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Lanceline

- Je ne suis pas une Noldor.

Voici ce que la Balafrée avait persiflé à sa servante qui l'aidait à s'habiller.

Mam'zelle, vous l's'rez bientôt.
- Sauf que ce n'est pas encore le cas.
V'découvrirez sa famille comm'ça. C'vous fait pas plaisir ?
- Si, évidemment. Mais je ne suis pas encore une Noldor.

Et finalement la Valdesti s'était retrouvée à côté d'Arnaut en direction du Berry, « votre chez-vous » comme elle lui avait glissé, taquine. Il avait eu un sourire un peu crispé, ce qui avait eu le don de la faire rire. Gentiment, hein. Elle n'était pas Lanceline pour rien.
Le voyage s'était bien passé, sans encombres. La Balafrée avait fredonné la chanson qu'il affectionnait tant -et non, il n'avait pas plu-.
Et enfin ils arrivèrent.

- Le senhèr de Bazaumont Noldor et sa fiancée la damiselà Lanceline de Valdesti.

Avec en prime Arnaut qui montra sa trombine en tirant sur un rideau. [1]
« Damiselà ». Gaspard -le cocher- avait à cœur de ne pas se tromper et de faire « plaisir » à sa maîtresse. Ce qui avait permis à ladite maîtresse de sourire, amusée. Peut-être même que cette fois-ci il était légèrement moqueur, je ne sais pas, ne me trouvant pas dans la voiture où ils étaient. Arrivant enfin devant les portes, ils descendirent, lui le premier avant de se retourner et de lui tendre sa main.
Elle lui adressa un grand sourire avant de se retrouver pied à terre, à ses côtés. Elle lissa quelques plis de sa robe avant de se tourner vers lui.

- Je suis bien, vous croyez ?

Oui, elle allait rencontrer la belle-famille et non, elle n'était pas nerveuse du tout.

[1] JD Arnaut.

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Theodran.

Théodran débarque ! ... Planquez-Vous !

Trop tard. Ou trop tôt serait plus plus approprié : disons 4h30 du matin.
En effet, à l'heure où tout le Castel du Préau semble encore dormir hormis les quelques "gens" du domaine qui s'affairent en cuisines, Théodran, comme à son habitude, est levé bien avant le soleil.
Il a le pressentiment qu'une belle journée s'annonce, une journée idyllique pour .. Chasser !
Voilà bien longtemps qu'il ne s'adonnait plus à cette pratique qu'il affectionne pourtant ! Il va donc la remettre au goût du jour.

Et qui mieux que son aîné de frère pour l'accompagner ?
Il a beau êstre un homme de "lettres", un non-violent de principe, un "peace and love" comme l'on dira plus tard, et j'en passe, il reste toutefois un archer de talent.
L'épée, armes de poings, lance, etc, non rien n'y fait : il sera toujours moins à l'aise qu'avec un arc dans les mains.

Tout vêtu de ses habits de chasse, Théodran resserre une dernière fois ses brassards d'avant-bras en cuir végétal, confie son arc et ses flèches à un jeune Page qui les accompagnera.
Inutile d'ameuter toute la clique avec meutes de chiens, veneur, cors.. Ce sera une "Chasse" simpliste et intime. Qui se fera sans bruits, le moins possible en tout cas et à pieds pour mieux débusquer le gibier..

Pénétrant dans les appartements de son frère sans crier gare, Théodran s'avance pour le secouer, en douceur tout d'abord..
Enfin en douceur chez Théo, c'est l'équivalent d'une bonne secousse désagréable dans la "normalité".

Debout espèce d'ours ! Tu auras toute la mort pour hiberner à volonté !

Sympas comme "bonjour" bien matinal n'est-ce pas ?
Le fait que Théo, à son jeune âge, n'est besoin que de quelques petites heures pour se reposer et recouvrir ses forces, ne lui font pas toujours réaliser que ces semblables ont besoin d'une bonne nuit de sommeil, eux.
Encore une séquelle dû à sa "campagne" militaro-religieuse sur les terres Ibériques.
Où il n'avait que deux ou trois heures pour dormir voir quatre tout au plus entre deux batailles et encore quand il n'y avait pas d’assauts surprises de la part de l'ennemi Sarrasin qui assaillait jour et nuit !

Le jeune ténébreux se dirige vers les rideaux qu'il écarte sèchement.

Alexans ! il est l'heure d'aller chasser ! regarde cette une belle journ..

Ne terminant sa phrase, Théodran vient de s'apercevoir en ouvrant les rideaux, qu'il faisait encore nuit..

Hum.. lèves-toi. que nous partions aux premières lueurs de l'aube.

Le cadet attrape et avance un siège curule, puis s'y assoit prenant la posture d'un magistrat Romain, contenant au mieux sa petite patience en épiant son aîné qui ronchonne sous les draps.

Ce n'est que la phase une. Réveil en "douceur"
Il serait dans l’intérêt d'Alexans de coopérer rapidement pour ainsi éviter la phase deux.
Qu'est-ce que la phase deux me direz-vous ? et bien pour ne rien dévoiler mais vous donnez juste un indice :
Ce serait un "remake" de César qui traverse le Rubicon avec sa légendaire locution latine : Alea jacta est !

Alexans

Alexans dormait très durement, après tout son long voyage, il avait du sommeil à rattraper. Cette nuit là, il rêvait à son père, il revoyait ce petit moment passé seul avec lui la journée avant sa mort où il lui disait qu'il était temps de lui trouver une femme, Alexans n'était pas prêt à cette idée à l'époque et contestait le souhait de son père.

C'était la dernière rencontre entre eux, c'est ainsi que leur relation s'est terminé, ensuite il meurt. Il fait souvent se rêve, il regrette amèrement ce dernier moment, stupide d'avoir contesté au lieu de lui avoir dit qu'il l'aimait.... Il se tourne constament dans le lit, puis se sent un peu poussé mais se rendort assez rapidement qu'il n'entend pas son frère du tout.... Puis après un moment il entend dans un petit vacarme...

Citation:

Hum.. lèves-toi. que nous partions aux premières lueurs de l'aube.

Ouvre les yeux, un peu, l'aube se dit-il... Pourquoi autant de bonheur, pourquoi il ne dort pas?

Prend un oreiller et lui lance...

Sort d'ici et laisse-moi dormir.... et referme ces foutus rideaux.... RHOOOOOOO!!!!!!!!

Reprend une des ses couvertures et reste dans le lit... Puis referme les yeux pour encore quelques heures...
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Theodran.

Théodran écarte légèrement la tête pour éviter le coussin qui passe de très près et atterrit contre le mur derrière lui.
Un sourire mutin s'affiche sur son visage, loin d'être "désolé" de déranger ainsi son aîné.

Non mais j'y crois pas comme il s'encroûte pépère hé ! se moque Théodran qui rit franchement sur son siège romanum imperium.

Décroisant ses jambes, le Ténébreux se lève et s'approche de son frère en le secouant comme un prunier d'Agenais.

Alex... dit-il d'une voix faussement mielleuse.

Fait plaisir à ton petit frère adoré... s'iiiiil te plaaaaaait.
Et si tu ne te lèves pas, je..

Il cherche du regard le moindre objet dans la pièce qui lui serait utile en cet instant et tic !
Une idée, merdique pour ainsi dire, lui vient à l'esprit en apercevant le pot de chambre.

Je n'hésiterais pas à t'arroser comme il le faut ! Dernière sommation .. !

Affichant son petit air mauvais, limite psychotique qui lui vaudrait d'être enfermé à "Arkham Asylum" dans une tout autre vie, Théodran s'empare du fameux pot rempli non pas d'eau !

Ah ! Ah ! Ah ! It's Joke !

Popsas

De bon matin , il avait reçu un courrier scellé de Noldor , et pour une fois une fois c'était là une bonne nouvelle. Sa chère cousine venait de le faire sourire , il était satisfait. Ce repas , du moins la réunion de famille , il la voulait , pour revoir ses cousins et cousines , resserrer le lien familial , toussa. Mais cela ne venait qu'en second plan. Lui qui tenait des discours assommants sur la famille , il mettait au premier plan The guest star[1] du cénacle Noldor. Sa blonde. Sa balafrée. Sa fiancée. La future dona de Bazaumont-Noldor. D'aucuns diraient sans doute qu'elle n'avait pas sa place tant qu'elle n'avait pas la bague au doigt , mais Arnaut lui ne l'entendait pas de cette oreille. D'abord , parce que si elle n'était pas encore son épouse c'était uniquement de sa faute à lui et surtout parce qu'il emmerdait tous ceux qui osaient porter un mauvais jugement sur sa pierre précieuse. Il l'avait décidé , Lanceline serait présentée à toute sa famille berrichonne , à cette occasion avec l'espoir d'y voir son père-d'oncle , Gilgaalad.

Mais avant toutes ces joyeusetés il fallait se rendre dans le Berry. Brrr , de quoi lui donner des frissons au Bazaumont. Et cela , elle le savait bien la taquine. Elle lui avait glissé quelques mots à ce sujet , pour lui rappeler , et avec finesse. Bien qu'à l'habitude , il était très acariâtre et traînait même les sabots des chevaux pour se rendre dans cette province qui l'a pourtant vu aussi grandir et qui a façonné son caractère. Là , il ne s'y rendait pas , non pas avec le sourire aux lèvres , mais sans mécontentement particulier. La présence de la Valdesti avait cet effet d'inhibition de la mauvaise humeur. Ou plutôt de l'humeur berrichonne comme il aimait s'en défendre : "Ce n'est pas de ma faute."

Cela a été dit , le voyage s'était donc bien passé aux cotés de son esthète de fiancée. Ils avaient même le pied à terre devant l'imposante demeure du Préau. Gaubert , toujours aux couleurs de Noldor était là et allait pouvoir les guider , bien qu'il n'en avait pas besoin , mais après tout , c'est ainsi que l'on devait accueillir les invités. Toutefois , ils allaient , avant d'entamer leur entrée , le faire patienter quelque peu , rien de bien long , juste le temps pour Arnaut d'enrouler avec une certaine délicatesse , progressivement son bras autour du sien , démêlant totalement leurs doigts qui étaient entrelacés depuis leur descente. A présent la proximité était plus évidente de quelques centimètres , il la gardait près de lui , et dans un sourire ravi , répondit rapidement à son interrogation.

Mon unique amour , sachez que je vais être jalousé d'avoir une femme aussi parfaite à mon bras. Tous , vont vous adorer. Ils seront émerveillés devant vous. Jamais pareille beauté n'avait mis les pieds dans cette province.

Jamais , c'est sûr , de son avis personne ne lui arrivait à la cheville. Et non elle n'était pas géante. Sa vie était tout simplement édénique à ses cotés , il suffisait d'écouter son coeur battre en la voyant à chaque fois , cent fois par jour , mais toujours avec cette intensité de première fois.
Gaubert les guidaient à présent. Et le voyage lui avait bien ouvert l'appétit et il espérait bien que sa cousine avait fait préparer un repas qui allait le satisfaire.

[1] L'invitée vedette.
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[1] JD Arnaut.

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Theodran.

Alexans

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Theodran.

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