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[RP] Petits Tyrans ou petits Dragons?

Alizarine


[1er mai au matin à Caen]

Ouverture des cours faîtes, programme pour la semaine suivante en pleine réflexion, réponses aux étudiants à divers débats , ok. Que lui restait il à faire pour la journée?
Ce n'est pas une missive, ou un étudiant frappant a sa porte qui lui donna la réponse mais une contraction.
La Dragonne attendit un instant, respira a nouveau ce n'était que passager. Elle avait déjà eu quelque chose de semblable a l'annonce des résultats. Il fallait attendre que ça passe. Les enfants devaient en avoir assez après le passage de Nibou, le déménagement près de la tour Jeanne au CD.
Elle se levait pour continuer ses activités quand une seconde contraction la prit au dépourvu.

Fichu bon sang de bonsoir, vous êtes bien comme votre père!!! Fallait que je sois loin de Dieppe pour que vous vous décidiez enfin.


Les contractions furent irrégulière mais elle était têtue et décida qu'elle rentrerait chez elle. La charrette était là elle fit signe au garde de Caen de la laisser passer. La seule précaution prise était une bafouille envoyé a sa soeur et une au couple ducal.
Citation:

Mabounette

Préviens la famille et Adeline, je crois que les enfants se sont décidé enfin à se montrer. Ils ont du prendre Nibou pour une cigogne.
Je reviens de l'université je suis en charrette surveilles la route je serais la dans quelques heures.

Lizie


Citation:

Bonjou Johane et Asti,

La missive sera courte mais je n'ai guère envie hélas de rester derrière mon bureau.
Johane je rentre sur Dieppe plus tôt pour cause de contractions sévère qui annonce un certain chamboulement dans nos vies. Aurais tu l'amabilité de demander a ton mari en plus des robes de bien compter ses doigts?

Je crois qu'il comprendra rapidement a qui il doit écrire. Promis si ça marche je te donne l'astuce pour tes robes.
Asti je t'attend de pied ferme avec une bonne nouvelle^^

Lizie


En route pour Dieppe.

_________________




Kathryn.brehnian
Quelques dossiers héraldiques qui traînaient encore au château et qu'elle voulait compléter puis ranger, quelques compositions simples à réaliser pour ne pas perdre totalement la main, voilà ce qui l'avait poussé à prendre la direction de Caen ce matin. Elle hésitait entre rentrer à Rouen après ou pousser jusqu'à Angoville, son fief du bord de mer. Elle y avait fait réaliser des travaux importants, et les beaux jours revenant c'était probablement le moment où jamais d'aller contempler le résultat, qu'elle espérait à la hauteur des dépenses.

Elle hésitait encore, mais au cas où, avait chargé l'attelage de quelques affaires et prévenu la nourrice avant de partir de se tenir prête à venir la rejoindre avec ses deux fils si elle en donnait l'ordre. Son époux était également au courant, et viendrait les rejoindre s'il en avait le temps et l'envie.
Perdue dans ses pensées, Kathryn laissait sa jument avancer tranquillement sans trop s'intéresser ni à la route ni à ceux qu'elle croisait, et elle ne reconnut qu'à la dernière minute le visage familier qui s'avançait vers elle, dans une charrette.


Lizie !
La jeune femme fit ralentir l'animal et le mena tout contre le véhicule.
Que fais-tu ici ? Elle lui sourit tout en l’examinant discrètement.
Tu te portes bien ? Tu ne devrais pas trop te promener seule dans ton état.
Elle était la première à proférer des conseils qu'elle ne suivait pas elle-même, et cela lui tira un sourire.
_________________
Alizarine


Le trajet commençait a peine quand elle rencontra Kat. La jeune femme était vive d'esprit et bien que son arrivée en Normandie était discrète au bout du compte elle était plus précieuse que d'autres arrivée en fanfare. C'était une Normande et une femme de caractère aussi la question fit sourire le Dragon à son tour qui en oublia ses contractions un instant.

Je rentre sur Dieppe et je ne vais pas attendre le retour de mon Gidius. Il est encore en mer.Bien qu'il aurait du rentrer ...

Hausse les épaules
Enfin comme je l'ai dis a la petiote qu'héberge ma cousine.Nous autres princesses "modernes" devons nous débrouiller toutes seules.

Et elle accompagne le tout d'un clin d'oeil.

Et toi ou te rend tu? On m'a parlé de ton accouchement. Il parait que..

Même pas le temps de finir sa phrase qu'une contraction lui bloqua son souffle.
Purée de..grrrrrrrrrrrrrr

Une fois celle ci passé , Lizie qui c'était courbé en deux se releva un peu.

Hum comme je te disais je crois qu'il faut que je rejoigne Dieppe

_________________
Johane_
[dans la cour de St Aubin]

une belle journée ensoleillée, le secret espoir d'extirper son époux du conseil ducal, pour un déjeuner sur l'herbe avec leur enfant, Johane avait fait préparer un panier garni par Marie et, Adhémar déjà installé dans la carriole, pétillant d'impatience, elle s'appretait à rejoindre le chateau de Rouen, quand une mouette vint déposer une missive. Reconnaissant la plume de Lizie, elle s'empressa de la parcourir

un instant mon Trésor, ne bouge pas, je monte dans un instant
la voila déroulant le parchemin

Citation:
Bonjou Johane et Asti,

La missive sera courte mais je n'ai guère envie hélas de rester derrière mon bureau.
Johane je rentre sur Dieppe plus tôt pour cause de contractions sévère qui annonce un certain chamboulement dans nos vies. Aurais tu l'amabilité de demander a ton mari en plus des robes de bien compter ses doigts?

Je crois qu'il comprendra rapidement a qui il doit écrire. Promis si ça marche je te donne l'astuce pour tes robes.
Asti je t'attend de pied ferme avec une bonne nouvelle^^

Lizie


hum... Dieppe... contractions sévères... les enfants ! les enfants arrivent !
Johane sauta de joie sous les yeux rieurs de son fils, puis relut les mots de Lizie

demander à ton mari en plus des robes de bien compter ses doigts.... ses doigts ? mais, il en a dix comme tout le monde, pourquoi veut elle qu'il compte ses doigts ?

quelque soit le nombre de doigts du barbu, une chose était certaine, Lizie etait normande et surement la plus normande d'entre tous les normands, et si elle avait décidé que ses enfants naitraient à Dieppe, rien ne la ferait changer d'avis. Il fallait donc remettre à plus tard le déjeuner sur l'herbe et filer à vive allure vers Dieppe pour aider Duchessa à mettre au monde ses enfants. En forçant l'allure, on la rattraperait bien vite, elle ne pouvait certainement pas aller à un train d'enfer toute dragonne qu'elle était. Johane écrivit rapidement une missive destinée à son époux avant de monter sur la carriole et de filer à brides abattues en direction de Dieppe.

Citation:
Mon Chéri,

Duchessa est sur le point d'accoucher. Elle nous a adressé une missive avec quelques mots pour toi, que j'espère tu comprendras. Vois plutot

"Aurais tu l'amabilité de demander a ton mari en plus des robes de bien compter ses doigts?

Je crois qu'il comprendra rapidement a qui il doit écrire. Promis si ça marche je te donne l'astuce pour tes robes.
Asti je t'attends de pied ferme avec une bonne nouvelle"

Sois gentil de me rassurer et de me dire que tu n'as pas eu d'accident à Rouen. Aurais tu perdu des doigts ? Une porte claquée trop violemment au conseil ? Tu sais qu'avec les caratères forts qui sont au conseil, la plus grande prudence est de mise, ne laisse pas trainer tes mains n'importe où.

Je prends la direction de Dieppe sans attendre. Je ne sais si quelqu'un est déjà sur place pour aider Lizie. Tu as surement déjà trop à faire entre le conseil ducal, celui des feudataires et l'école navale. Je reviendrai à la maison dès qu'ils seront nés.


Je t'aime
Ta Johane
Mabelle
Si La Dépêche ne venait pas d'éditer un numéro spécial Dieppe, Mabelle aurait trouvé le titre : "ALERTE !!! Les Tyradragosaures arrivent sur Dieppe !"
Tous les sens de l'Everlange junior étaient pour sûr, eux, en panique ! Elle pestait, ronchonnait, grommelait, rageait, bougonnait jusqu'à faire fuir Brennus qui ne reconnaissait plus sa fidèle maîtresse !
Elle relisait ce bout de parchemin en se tapant le front, en pestant contre sa soeur qui prenait tranquillement une charrette, non mais ! Une charrette ! Toute seule ! pour venir accoucher de sa portée jusqu'ici !


- Ma soeur est folle ! Ma soeur est FO LLLEU ! Au secours ! Il y a quelqu'un ??? Aidez moi ! Par pitié !

A quand datait son dernier accouchement ?? Des lunes pour sûr ! Les enfants étaient grands aujourd'hui ! Même Erwan avait un moulin !

- Par Aristote ! J'ai besoin de vous Dieppois ! Jean mon Amouuuur !! Au secouuurs !

Toutefois, instinctivement, elle préparait la couche, des draps propres, des linges propres, des marmites d'eau dans l'âtre, des onguents et lotions et sans oublier une bonne gourde de Calva !

D'un revers de la manche, elle essuyait son front puis s'empressa d'attraper parchemins et plumes en griffonnant à la hâte les mots qui préviendraient les Everlange, Deedee et..et tous les dieppois !!
Enfin, elle se mit en courir dehors distribuant les billets aux jeunes messagers qu'elle remerciait de quelques deniers, puis se posta à l'entrée du village puis n'y tenant plus, retourna chercher Fidès sa jument, puis trotta un peu plus loin, puis revenait sur ses pas au cas où Lizie arriverait par une autre porte, puis ...puis..., Mabelle allait exploser !!

_________________
Kathryn.brehnian
[En route pour Dieppe, à la sortie de Caen]


J'allais au château faire de petites bricoles héraldiques, la phrase, initialement terminée fut légèrement prolongée quand Alizarine se plia de douleur devant elle ...mais apparemment maintenant je vais à Dieppe.
Elle jeta un regard rapide à Lizie, un de ceux que l'on pouvait interpréter comme « Ne tente même pas de me dissuader, c'est comme cela point final ».
Après tout, Dieppe c'est aussi au bord de mer, certes à l'opposé d'Angoville, mais pourquoi pas ? Et en l’occurrence, dans le cas présent, il n'y a pas d'hésitations à avoir.
Ses sourcils se froncent au dessus des yeux gris alors qu'elle observe le visage pâle de Lizie, et demanda, légèrement ironique.

Dis-moi, tu comptais préciser à un moment de la conversation que le travail avait commencé ? Cela fait longtemps ?

Sans perdre de temps, et tout en posant ces questions, la jeune femme descendit de sa monture, l'accrocha à l'arrière de la charrette, avant d'y transférer la sacoche transportant ses affaires, espérant ne pas avoir à s'en servir comme linges dans un avenir proche. Revenant au niveau d'Alizarine, elle monta sur le siège.
Allez, décale-toi, je prends les rênes, toi essaye de t'installer du mieux que tu peux, on va accélérer un peu, sinon tu ne vas jamais tenir jusque là-bas...et comme il est hors de question que tu accouches en pleine nature , je te préviens, que cela te plaise ou non, si tu ne peux pas tenir, on s'arrête dans la première auberge disponible. Surtout qu'il y a un moment que je n'ai pas mis un enfant au monde, enfin côté sage-femme, je veux dire, alors j'aimerai autant être dans des conditions convenables.

Légèrement tyrannique ? Non, pas tant que cela, sinon elle aurait tenté de dissuader Lizie de rentrer à Dieppe, pour la convaincre de rester à Caen, mais Kathryn savait reconnaître une cause perdue d'avance. Néanmoins, puisque par hasard, elle se retrouvait impliquée, autant prendre les choses en main, et sa manière à elle dans ce genre de situation était légèrement ...directive.
Je regrette Lizie, mais je vais avoir besoin de mes deux mains pour conduire, tu vas devoir trouver autre chose à broyer. Par contre, tu peux tenter de te caler avec ma besace, elle ne contient rien de fragile.
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Alizarine


[ Sur les chemins en mode "je vais bien tout va bien, je suis..." AArggggg mais faîtes les sortir!!!]

Elle aurait bien planté la l'ancien héraut juste pour cause de plus têtue que moi tu meurs.Mais non déjà la monture était attaché et les remontrances entendu d'une oreille.

Bien sûr que si je vais tenir. J'en suis que au début ça va durer des heures cette cochonnerie.

Oui oui quand vous avez un menhir qui pousse pour sortir c'est une cochonnerie!!!

Et puis j'allais te le dire... par courrier.


Une nouvelle contraction et paf la besace qui finit comme coussin a broyer. Un léger voile de sueur apparut sur son front.

Un arrêt dans une auberge pour un calva je dirais pas non.Mais seulement du calva Dieppois


Tout en disant cela Lizie prit son air le plus angélique. Toute façon elle comptait bien fausser compagnie à Kat a peine arriver a Dieppe. Rester des heures allongés a attendre qu'enfin la deuxième étape du travail commence? Non merci elle irait à la chope.Un sourire taquin aux lèvres elle imagina les hommes qui s'y seraient réfugiés. Ils seraient bien ennuyé. Et avant une autre contraction on pu entendre Lizie marmonner

Faut que j'corrige la copie de Sakoooooopiiiiiii bordel******de******


Le chemin allait être mouvementé.

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Nerwendile
[A Dieppe, dans le bureau du maire]

Grfrrrmmfff !!!

Oui...c'était les seuls "mots" qu'elle pouvait sortir ces derniers jours. Elle en avait marre d'être dans cette pièce, à essayer de réguler ce qu'elle pouvait réguler avec les moyens du bord. Les pigeons affluaient, certains revenant bredouille, portant toujours la missive qui demandait gentiment à mettre les marchandises manquantes sur le marché, ou alors de tout simplement respecter les prix maxima.

Quand soudain, elle entendit un garçon crier dans la rue.

Gné po potiiiiib ! Peux pas travailler tranquille !!

Elle allait claquer la fenêtre qu'elle avait laissé ouverte pour aérer son esprit bouillant, quand elle comprit ce que le messager déclamait.

QUOI !!? Heeeepp ! Toi là-bas ! Viens me répéter ce que tu viens de dire !

Le gamin, peu rassuré par l'apparence de la mairesse, s'enfuit en courant. Et Nerwendile, exaspérée, courut après lui. Cependant, nous savons très bien que les enfants sont très futés et fort habiles. En peu de temps qu'il n'en faut pour le dire, le garçon avait semé Nerwendile.

Grrrrfmmm !! Saleté de mioches ! Pfff, haaa, pfff...

Hé oui, elle n'avait plus ses vingts ans, la pauv' Nerwen'.

Elle décida donc d'aller se revigorer au calva de Dieppe à la meilleure auberge du coin : La Chope Joyeuse.
Mais quel tumulte vit-elle en arrivant ! Mabelle dans tous ses états, Brennus qui hurlait à la mort, le cheval Fidès qui attendait devant, sellé, pour toute chevauchée immédiate.

Mabeeeeellle !! Qu'est-ce qui s'paaaaassse ? C'est encore Adeline qui est dans le coup ?

Puis, ne tenant plus, elle se dirigea vers les tonneaux.

Excuse-moi, j'ai trop soif !
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Beldurian
[Dieppe, le calme avant...la tempête ?]


Le jeune homme flânait le long du lac de Dieppe, observant cet espace avec tout autant de méfiance que de ravissement. Lui qui n'aimait pas l'eau et ne savait pas nager n'aurait pour rien au monde mis les pieds dans ce lac qui sans doute, pensait-il, renfermait quelques sirènes mangeuses d'hommes et prêtes à le saisir pour l'amener jusqu'aux tréfonds de la terre. Cette méfiance s'accompagnait toutefois d'une certaine nostalgique qui lui rappelait les moments passés ici avec Mabelle, tandis que celle-ci avait commencé à lui apprendre à nager...avec elle seule il se sentait suffisamment confiant pour tendre à ce périlleux exercice. Recommencerait-il un jour ? Aurait-il le courage et le temps pour finalement apprendre ? Et si elle reparlait de voyage en bateau ? Le jeune homme secouait la tête, imaginant bien la déception de sa compagne lorsqu'il lui donnerait un "non" catégorique.

Penché sur le lac, accroupi, il laissa ses doigts frôler l'eau légèrement, songeur. Il ferait cet effort un jour, pour elle. Un sacrifice bien ténu pour obtenir un sourire de la femme qu'il aime. Se redressant, il décida de revenir sur ses pas et de poursuivre sa promenade en passant par le petit bois qui bordait la ville de Dieppe. Il se laissait envahir par ses souvenirs, se surprenant même à sourire béatement ; il était seul, heureusement !

C'est donc avec un esprit calme et reposé qu'il se dirigea vers La Chope Joyeuse, cette auberge qui contenait tout ce qui suffisait au bonheur d'un homme : Mabelle, et du calva. C'est l'esprit quelque peu distrait, voguant ça-et-là dans ses souvenirs et dans ses heureuses pensées qu'il arriva à destination et salua les personnes présentes avec un vague "bonjour", sans remarquer le tumulte et le désordre qui régnait ici. Le contraste entre le jeune homme et son environnement était alors frappant et donnait à la situation un aspect quelque peu amusant et cocasse.

_________________
Jean Beldurian,
Seigneur de Ponteliere,
Propriétaire d'un moulin et de champs de blé,
Ambassadeur de Normandie,
Rédacteur en chef de "La dépêche rouennaise",
Sous-Intendant des Finances de la Normandie.
Journaliste
[À Caen. Une préparation psychologique, une déception, une nouvelle aventure]

Le château de Caen, le voilà qui se dressait devant le journaliste qui soufflait quelque peu pour se remettre de ce long trajet depuis la capitale. Ouf...il avait reçu il y a quelques jours une missive du rédacteur en chef de La dépêche rouennaise lui annonçant une mission qui sans doute serait la plus importante de toute son existence. Il lui faudrait donner une entrevue au Dragon...LE Dragon de Normandie en personne !

Le journaliste avait tout d'abord frémit en recevant la missive, tandis que bien des questions assaillaient son esprit : vais-je survivre ? Mange t-elle réellement ses opposants comme le dit la rumeur ? Son homme coupeur de tête sera t-il présent ? Peut-être serai-je récompensé de la pomme d'or pour cet exploit ?

C'est ce dernier point qui le poussa à accepter la mission bien sûr. Une pomme d'or ! Bien sûr, il lui faudrait d'abord survivre. Le journaliste s'était donc empressé de compiler toutes les informations qu'il pouvait obtenir sur Alizarine, sur les Everlange, sur Aegidius...pour se préparer à cette rencontre redoutable. Un grand pas allait être franchi en Normandie, et sans doute l'honneur des journalistes était-il en jeu ! Il avait étudié les plans du château de Caen également, qu'une source lui avait procuré, afin de réussir à s'enfuir le plus rapidement possible et de trouver les endroits où il pourrait se mettre en sécurité en cas de problème.

Il était donc fin prêt pour cette entrevue et c'est après une longue inspiration et un peu de courage qu'il s'avança vers les portes du château pour demander à voir Alizarine. Espérons qu'elle n'ait pas oublié le rendez-vous ! Il prit donc le ton le plus assuré possible pour se présenter.


Bonjour à vous ! Je suis journaliste à La dépêche rouennaise, je dois voir madame la rectrice.

Des gardes qui s'échangent un regard désolé, et une réponse négative. Des semaines de préparation, un entraînement psychologique à toute épreuve réduit à néant...et son rédacteur en chef qui allait sans doute le mettre à la porte suite à cet échec ! Que dirait-il à sa femme et à ses enfants ? Oserait-il encore se présenter devant ses confrères journalistes ? Non, le journaliste était bien décidé à ne pas abandonner si facilement et après s'être renseigné sur la destination de la rectrice, il décida de partir à son tour pour Dieppe en espérant la rejoindre. Après tout, son audace allait peut-être lui donner la reconnaissance du Dragon ! Une nouvelle aventure se présentait à lui...quel métier que celui de journaliste !
Asti_dict_le_barbu


Quand un garde lui apporta une missive cachetée Aubin Routot, il fronça les sourcils. Que se passait-il ? Un problème avec la grossesse ? Adhémar qui se serait blessé ? Son épouse ?... C’est que, bien qu’il ne puisse leur consacrer le temps qu’il aurait voulu, il y tenait à sa petite famille. Mais le devoir passait avant tout et il devait bien reconnaitre que Johane ne lui en avait jamais fait le reproche. Elle-même aidait en donnant son temps et bien souvent sa bourse. D’ailleurs, elle venait à peine de rentrer de deux voyages consécutifs pour aller chercher de quoi nourrir les Normands qui, chose incroyable, ne savaient plus produire.

Il lâcha donc le dossier disette pour prendre connaissance de la missive.

Un instant interdit il regarda ses mains, mais qu’est ce qu’elle dit ? Ma parole, ma femme boit ! Qu’est ce que c’est que cette histoire de doigts ?

Au fur et à mesure de la lecture le jour se fit. Ainsi, il semblait qu’enfin la dragonne mette bas. Hé ben… ca promettait !

Le prit le dossier disette et passa voir la Commissaire au Commerce à qui il refila le bébé qui était au moins aussi chaud que le souffle d’un dragon et parti chercher le Long, après tout c’était le père.. Enfin, normalement. Ni disait on pas maman sur, papa peut être ?

Arrivé dans le bureau de l’Amiral

Mince, où est il lui ? ah oui, il est en mer ! bon ben tant pis

Et de chausser son galurin en lançant au garde

Prévenez l’amiral de Normandie qu’il se hâte d’aller à Dieppe. La dragonne accouche.

A cheval et au trot pour ménager sa monture, il espérait toutefois rattraper son épouse qu’il espérait avec son fils.

_________________
Brunissendre
Dans dieppe, on pouvait voir une trainée blonde virevolté partout. En effet, mes oreilles trainant partout, j'avais compris que ma tata Ali chérie allait perdre son gros ventre. Je n'avais pas trouvée Chachane, alors les sens en alerte, je me décidais a trouver tata Ali toute seule. Après un temps de recherche, de filature, d'escalade, je déboulais comme une furie auprès de tatoune et d'une autre femme inconnue. Je sautais dans les bras de tatoune et lui fis un gros bisous

Tatoune, l'a quoi tata Ali ? Et y se passe quoi ?

Mes yeux bleux brut se tournerent vers la dame avec tatoune
Bonjou', moi, c'est B'uni, j'ai 5 ans, je se'ais guè'iè'e et p'incesse des f'aises. Et toi t'es qui ?
_________________
"The show must go on..."
Alizarine


[ Enfin proche de l'entrée de Dieppe]

Le trajet avait été long et les bon mots de Kat nombreux. Mais Lizie était médecin et savait qu'elle en avait encore pour un certains nombre d'heures. Et elle ne voulait pas rester couché!!!
Bien entendu Kat ne l'aiderait pas dans sa fuite vers la taverne la plus proche, déjà qu'elle la regardait genre " mais elle est complètement folle " ou bien encore " va falloir l'attacher ". Enfin tout a son affaire la Dragonne avait un peu oublié le journaliste de Rouen. Certes les princesses sont sauvé par leur prince, la Matelote elle était juste contente d'avoir son ticket de sortie en la personne du journaliste. Si seulement elle pouvait en donner un, de ticket, a ses enfants pour qu'ils se dépêchent un peu. Quoique ils attendaient leur père peut être.
L'homme arriva donc juste avant leur entrée dans la ville et ce fut un miracle qui lui donna envie de lui offrir un calva. Le faisant venir de son côté du chariot en quelques ordres et grondements elle transféra son poid de la charrette au cheval du journaliste. Celui ci ayant eu l'amabilité d'obéir a un

Poussez vous je prend votre monture vous me suivez


Très aimable n'est ce pas? Nul doute que la suite de l'entretien serait du même acabit. Enfin une fois sur l'animal et après une bonne contraction qui lui fit grincer des dents, Lizie adressa un sourire victorieux à Kat

Merciiiiii Kat. Je te laisse rejoindre ma soeur. Je voudrais pas que tu t'épuises hein!!!!!Mabounette doit être a l'autre entrée de Dieppe ou dans sa taverne.

Plus tard il faudrait qu'elle s'excuse mais la elle devait filer en douce enfin en douce.. c'était pas vraiment à l'anglaise non plus. Disons qu'elle posait une forme de lapin..demi lapin? tiers lapin? oooohhh bon d'accord mais il faut la comprendre la Lizie. Elle détestait attendre sans rien faire. Alors le petit groupe composé de la Matelote , du Rouennais et de sa monture, arrivèrent en taverne municipale ou déjà des hommes Dieppois pensaient avoir trouvé refuge.C'était donc que la chope Joyeuse devait être occupé. Lizie un sourire un brin ironique aux lèvres trouva un coin ou elle pourrait se poser.

Pas de chance pour eux. ...Bon c'est à nous.


Dit elle en se tournant vers le journaliste et en serrant la table. Pauvre homme savait il seulement ou il était tombé? Allait il balbutié? Voila qui allait être ennuyeux a mourir, autant corriger la copie de Sakopi. Ou était il d'ailleurs celui la? Non mieux autant faire les deux. Elle sortit donc le travail de Sakopi de son sac en bandouillère et puis regarda le journaliste

Alors vos questions?

Et voila une nouvelle contraction.

_________________
Leandana


Il y avait tant de remue ménage ce jour là à Dieppe que je ne compris pas de suite de quoi il en retournait. Bien sûr l'instinct Everlangesque me disait qu'il fallait à mon tour que je me mette aux aguets.
Je regardais un peu mieux autour de moi, dans les rues, m'approchant de plus en plus inquiète de la taverne municipale.
Des chevaux qui hennissent, et puis la silhouette rotonde de ma soeur qui descend.

Pour que la Dragonne soit revenue sans crier gare, c'est que l'heure était grave.
L'instinct familial de retour et je comprenais qu'il s'agissait de l'arrivée des grumeaux.
Je la laissait entrer dans l'établissement et y entrait à sa suite.

Lizie? que se passe-t-il? faut il que...

Pas le temps d'en dire plus. Alizarine avait un parchemin devant elle, attendait les questions d'un journaliste. Ce n'était donc pas le début du travail.
Du moins c'est ce que je pensais avant de voir son visage tordu par une grimace, témoin d'une contraction.

Dites les gens? quelqu'un a vu Mabelle, Rochane ou Nerwen ?, puis me tournant vers la rectrice Les douleurs ont commencé il y a longtemps? qu'est ce que je peux faire?
Je crois qu'à l'instant précis de cette scène, j'avais oublié toutes les connaissances acquises ces dernières années.

_________________
Léandana d'Everlange, épouse de Jason_Maccord et heureuse.
Aegidius
[Des ronds, des ronds et encore des ronds dans l'eau...]

Le marché de corsairie* avait le vent en poupe ces derniers temps. Métier d'avenir pour le sûr le seul qui dégageait des bénéfices. La preuve la flotte corsaire avait doublé de volume en quoi? Quatre mois? Du coup l'Arsenal de Honfleur était plein comme un œuf. Plus moyen d'y attirer des marchands, encore moins de garantir aux rares marins normands de pouvoir y accoster. Il fallait donc pouvoir organiser un délestage, voire un roulement. Pour cela il fallait libérer ailleurs, faire de la place. Peu de marin et encore moins de capitaine disponible, l'Amiral prit alors sur lui d'embarquer et de mener le foncet ducal en une patrouille hauturière. La manœuvre fut décriée par certains tenants de la vie maritime normande, mais la manœuvre eut pour effet de pouvoir honorer la demande, non l'échange contracté par ces mêmes tenants. Bien sûr pas un merci à la clé, normal c'était le devoir de l'Amiral d'assurer ce genre de chose, comme la pérennité du Duché en terme maritime, et donc faire le caboteur. Et fallait voir la marchandise... Bref une fois le paquet récupéré sur Arundel et livré sur Honfleur, qui s'était vu dans l'intervalle libérée de quelques quais, il ne restait plus à l'Amirale que de retourner patrouiller, puisque de toute façon aucune information maritime ne lui parvenait des instances royales... ce qu'il leur rendait bien au niveau des informations côtières normandes. Bref il allait repartir lorsque du quai lui parvint une demande ducal.
Le Duché avait une ouverture commerciale de l'autre côté du chenal, de ce que certains nomment la Manche. Mais pour ne pas bloquer l'Amiral et surtout ne pas le départir de sa maigre bourse, un nouveau capitaine était mandaté pour mener cette opportunité à bien. Sharpo... A cela s'ajoutait la demande de monter sur Fécamp pour les travaux d'agrandissement du petit port actuel en un grand chantier naval.
Il faisait donc route vers Fécamp, enfin route, voie plutôt et le tout en longeant la côte.


[Les nouvelles n'arrivent jamais seules, bonnes ou mauvaises]

C'est durant cette remontée sur Fécamp qu'un message ducal lui fut transmis, grâce aux ingénieux petits volatiles dressés pour la chose. Enfin ingénieux c'était le terme qu'il leur accordait lorsqu'il n'y avait aucune ombre... non tâche au tableau. Saleté de piaf était plus généralement leur dénomination. Bref il prit connaissance du message.



Amiral, rendez-vous sur Dieppe pour assister à l'accouchement d'une dragonne.


Un instant ahuri... il ne comprenait pas le sens du message, ni n'en reconnaissait l'écriture... C'est alors qu'il fit le lien avec trois des mots de ce simple message... Dieppe, accouchement et dragonne. Il en fut à la fois ravi et frustré. L'événement était attendu, mais il n'était pas là, c'était évident mais il n'avait pas saisi de suite... Bref un mélange d'impression et de sentiments. Il tenta alors de forcer l'allure pour atteindre au moins Fécamp.... c'est que de naviguer avec un foncet en haute mer, même au bord des côtes n'était pas aisé, mieux valait faire chercher à atteindre Dieppe par le sol et qu'en mer.
Les heures passèrent lentement, même si seulement deux s'étaient écoulées et enfin ils entrèrent dans la rade de Fécamp, et purent se mettre à quai rapidement en raison de la célérité et réactivité de son chef de port, Sire Theudoaldus au cursus sans tâche, n'eut-été une initiative malheureuse et encore...


[La folle chevauchée]

A peine le temps de transmettre le capitanat du foncet à Sharpo qu'il sauta à terre, sans vraiment prendre le temps ni de saluer ou remercier l'un comme l'autre, se précipitant vers le premier relais de poste et y réquisitionna un cheval.

Bien entendu c'est bride abattue qu'il fila vers Dieppe. Il manqua de renverser quelques badauds venant vendre ou sortant de Fécamp, notamment un pauvre ancien qui n'avait pas du entendre la cavalcade ni même les cris d'avertissements pour qu'il laisse place. Il s'en était fallu de peu.

Il arrivait en vue des portes de Dieppe, mais cela devait être jour de marché, les portes voyaient devant elles une queue de chariots, charrettes et piétons relativement dense. Ajoutez à cela que Dieppe est poste frontière avec l'Artois...

Il bouillait de ce contretemps, il tempêtait presque, voire en regrettait de ne pas avoir opté pour la poursuite du voyage en foncet.


Pourquoi Poltau a-t-il fallu que cela tombe aujourd'hui? Non d'un Sashann... B'artois'd'là porte décidément bien son nom!
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