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[RP]Les bons, la brute, et la truande.

Aknail
Avertissement.

Ce post-ci suit un scénario est une logique prévu à l'avance.

Quiquonque souhaitant y participer serait aimable de me demander l'autorisation par MP avant.

Merci beaucoup et bonne lecture, dans l'espoir que cela plaise...
--Jim


Jim dit la graille bourlinguais depuis déjà pas mal de temps dans des tavernes aussi pathétiques que des ruines préhistoriques.
La cuisine, sa spécialité, comment pouvait-il s'y donner pleinement quand ont ne lui laissait ni les ingrédients, ni le matériel nécéssaire ?
L'irrégularité de sa paie avait fini par l'achever. Un bon coup de poing dans les gencives de son employeur, et le voilà à la rue avec la chance de ne pas avoir été poursuivit par la police.
Prestement, jim s'empare de sa gourde pleine de biére éventé, piqué la veille dans les reserves de la taverne.
Il en avala une gorgée et recracha le tout.

POUAAAAAHHHHH !

La rage le consumant, il envoya le reste voler au loin, la gourde decrivant un arc de cercle au-dessus de la foule qui se bousculait dans le marché.
Il entendit un "POC" suivit d'un "aïe", mais n'en prit pas garde.
Comme pour se calmer, il s'enfonça dans la masse, prenant son temps en regardant les divers étalages.
Peu de temps aprés, il fixa une femme, tout à fait banale, qui semblait prête a acheter un poisson à l'allure bizarre. Celle-ci avait déjà sortit sa bourse, prête a derverser ses écus.
Jim la Graille, cédant à son instinc de cuisto, approcha, faisant mine d'y être également intéréssé.
Une odeur assez caractéristique lui piqua le nez, empourprant ses joues d'un rouge fulminant de sa colére qui grandissait au lieu de diminuer.

- Olaaaa ! Gente dame ! Je me presente, Jim la Graille.....Pas pour vous servir.

Il fixa le brochet.

- Apetissant qu'il a l'air n'est ce pas ? Avec cette belle couleur et tout ce sel sur ces ecailles pour masquer l'odeur.....

La femme le regarde, intriguée.
Le poissonnier, dont le sourire manipulateur s'efface soudainement, tente de reagir, mais Jim n'a pas fini.

- Oh ! Qu'il est bien beau ! Crie t'il en s'emparant du poisson. Bien allourdi par ce qu'on lui a fait avaler....bon pour une belle indigestion d'une semaine....

- Messire, ce que vous dites est faux ! Lance le poissonnier géné.

Jim le fixe d'un regard noir.

- Alors dans ce cas, si notre cher ami est sincére, il en goutera un bout pour montrer à la charmante demoiselle qu'il est un brave et honnête homme....

Le vendeur se fige.

- Heu....c'est à dire que.....Enfin je peux pas gouter mon propre poisson...je...

- Mais si ! Mais si ! Crie Jim pour attirer l'attention des foules.

Sans remords, il dégaine une dague rouillée et émoussée, puis découpe une partie du poisson.....La moins fraiche, lui connaissant bien l'animal et son stade avancé....
Il en tend un morceau au poissonier.

- Il va manger le messire ! Il va manger !

La jeune femme ne demanda pas son reste en voyant l'hésiation du marchand. Elle lança un regard à Jim, chargé de reconnaissance, puis s'en alla, disparaissant dans la foule.
L'homme s'esclaffa et lança le reste du brochet dans les bras de l'homme qui, surpris, fût emporté et tomba à la renverse.
Plus fort que le brouhaha de tout ce monde, son rire rauque et puissant couvra tout le marché, s'élevant alors qu'il s'éloignait de l'étalage.
--Ditzzy


"Attrapez-là ! Au voleur !" Qu'il hurlait cet idiot de boulanger.
Un beau sourire pour l'aveugler, lui faire tourner le dos, et s'emparer d'une miche de pain....Pourtant pas difficile !
Mais il avait fallu qu'elle oublie le miroir à coté qui l'avait trahie. Résultat ? Un autre sourire pour l'aveugler, et une grosse baffe pour l'occuper avant de s'enfuir....Un peu mieux ça !

Ditzzy avait faim, et sur les routes elle n'avait pas pu brigander, ne croisant que des vieillards ou des femmes avec des enfants.
Elle aimait voler, mais elle le faisait avec honneur. Jamais elle ne se permettrai de detrousser des passants trop jeunes ou sans défense.
Sa beauté, c'était son principal atout, et elle y consacrait tous ses moyens pour "s'entretenir" un peu.
Car à cette époque, les jeunes femmes ayant sa beauté, étaient soit des godiches à l'argent facile, ou des chanceuses éphéméres.
Toujours est-il qu'il fallait bien qu'elle mange la Ditzzy, et quitte à voler sur un marché, elle souhaitait le faire chez un boulanger qui ne lui semblerait pas sur le point de mettre la clé sous la porte.
La voilà donc, courant, la miche coincée dans ses bras, plaquée contre sa poitrine, bousculant et faisant tomber tout ce qu'elle percutait.

Oh non ! Je vais me mettre de la farine partout !!! Se dit-elle.

Pensée de trop, manque d'attention, et elle atterit tout droit dans les bras de deux miliciens, manquant de les faire tomber eux-aussi.

- Oupssss ! Demi-tour ! s'ecrie t'elle.

Et de nouveau en fuite, cette fois-ci coursée par le boulanger et les deux autres. Nantie d'une bonne agilité, elle trouve facilement son chemin, slalomant entre les gens, sautant, esquivant.....Prenant ainsi un peu plus de distance.
Pourtant, elle a fini par s'essoufler, et ses poursuivants ne faiblissent pas. A peine a-t'elle traversée la moitié du marché, qu'elle percute un homme de plein fouet, tombant avec lui au sol, son corps sur le sien, cette position portant confusion dans l'esprit des spectateurs.
La seule chose que Ditzzy apperçut, c'est son pain roulant un peu plus loin, agrippée par un manant qui s'enfuit à son tour.
Plus le temps de penser à manger, elle avait maintenant de plus gros problémes.
--Jim


Un choc, du noir, le cuisto eut bien l'impression qu'une charrue invisible l'avait reversé.
Mais lorsqu'il ouvre les yeux, c'est une femme qui se trouve couchée sur lui, les bras sur les siens.

- Daaah...Je n'ai pas l'habitude que les femmes me sautent dessus ma tendre, mais peut-être serions-nous plus tranquille dans la chambre d'une taverne...J'ai un patron qui m'aime bien ! Lance t'il ironique.

Il aide la jeune femme à se relever et ramasse son chapeau de corsaire. De sa manche, il essaie de dépoussiérer la plume qui sertie sa coiffe.
Il est vrai que par le passé, la famille de Jim n'était pas très réglo et se trouvait être des "emprunteurs des mers"......Des pirates quoi !
Il n'a jamais su comment ses parents avaient fait pour se blanchir et revenir vivre sans encombres sur la terre ferme.....
Toujours est-il que Jim gardait de grands souvenirs et restait influencé par son passé pas très légal...

- Vous allez bien ? Demande t'il alors à la jeune femme qui semblait tordue de douleur.
--Ditzzy


- Aller bien ?????? Répéte Ditzzy éberluée, à la limite de l'hystérie.

- Comment je peux aller bien ? J'ai faim, on m'a volé ce que j'ai volé, et on va tenter de me coffrer pour ça ! Hurle t'elle en pointant les miliciens du doigts.

Les deux hommes, bien éssoufflés, s'approchérent. Ils n'étaient plus trés loin, et l'atteindrait en moins de trente secondes.

- Vous ! Va-nu-pieds ! Empechez là de partir ! C'est un ordre ! Hurle l'un d'eux.

Dittzy se tourne rapidement vers l'inconnu, et lança d'une voix blanche.

- Non.....J'avais faim ! J'dois m'sauver ! Laisse moi passer !

Sautillant presque sur place, elle chercha a se defaire de son etreinte, considerant d'un regard empreint de peur les miliciens.
Elle ne s'était jamais fait arréter et Ditzzy ne voulait pas que ce soit aujourd'hui. Elle n'avait pas peur de se battre contre eux, mais tuer ou assomer deux representants de la lois lui causeraient trop d'ennuis.
--Jim


Citation:
- Vous ! Va-nu-pieds ! Empechez là de partir ! C'est un ordre ! Hurle l'un d'eux.


Quand Jim entendit cette phrase, il sentit des colonnes de chaleurs émaner de son visage, et lui remonter jusqu'au crâne. Ses tempes se mirent à battre, et ses oreilles bourdonnérent fortement.
Il fixa la jeune femme d'un regard meurtrier, elle n'en était pourtant pas le cible, mais jim ne se controlait plus.

- Qu'est ce qu'ils ont dit ces misérables rats ????? Va-nu-pieds ????

Il se tourna vers eux.

- Her Teufel !! Non seulement je ne vais pas l'arreter, mais en plus je vais l'aider bande de sous-fifres !

Il dégaina soudainement un sabre d'abordage, le plaçant devant lui, et cria, possédé par une rage incroyable.
Déjà, la foule s'enfuyait à la possible tuerie qui se produirait. Les miliciens dégainérent leurs armes, mais ils étaient loin de donner l'air d'en être maitre.

- M'en vais vous apprendre la politesse moi ! Idiots hypocrites ! Cervelles de piafs ! Venez voir un peu vers là que je vous montre comment on se sert d'une arme ! Fils de truie !
--Ditzzy


La premiére idée qui passa dans la tête de Ditzzy fût de profiter de la situation et de s'enfuir.
Toutefois, si elle était voleuse, elle n'était pas lâche. L'homme qu'elle avait percuté était entré dans une colére noire depuis qu'un des milicien l'avait traité de va-nu-pieds.
Il était là, un sabre d'abordage en main, prêt a les trucider. Ditzzy savait parfaitement que les deux représentant de la loi, jeunes, ne feraient surement pas le poids. Déjà, il y en avait un qui tremblait, et l'autre qui suait a grosse goutte.....Mais peut etre seulement à cause de la course.
La jeune femme avoua en elle-même que la colére de son compagnon de fortune suffisait amplement pour faire tourner les talons à une armée entiére...Et sa grosse voix, ajoutée a ses jurons achevaient les plus téméraires.
Tournant le dos pour partir, elle se ravisa, puis se plaça à coté du cuisto, s'emparant d'une petite poutre en bois qui trainait à coté d'un étalage incomplet.
Elle rigola intérieurement, ils allaient souffrir. Elle arqua un sourcil en remarquant le boulanger derriére eux.
- Toi tu seras le prochain ! Lança t'elle souriante.
Un cri, et l'homme plongeait dejà sur les deux autres en jurant, le choc des corps faisant un bruit infernal.
Ditzzy fût surprise par sa maitrise du fer. En deux coups de cuillére à peau, il avait desarmé son adversaire et lui casait des poings dans le pif !
Sans attendre plus longtemps, elle s'élança à son tour et esquiva les premiers coups d'épée qui arrivérent sur elle.
Tout sourire, la vitesse de l'ennemi étant bien trop faible, elle s'amusa à eviter la lame.
- Raté.....Raté.....Encore raté....Oh ?...Et non raté !
Sa main trouva une nappe sur l'étalage juste à coté, elle s'en empara, faisant tomber les légumes qui y était posé dessus, et enveloppa soudainement le visage du milicien.
- Allez ou je suis ? demanda t'elle en riant.
Elle passa dans son dos et de la poutre qu'elle tenait toujours dans son autre main, l'assoma d'un coup assez puissant pour faire ceder le bois.
- Ici !
Le corps s'ecroula sur le sol en un bruit mat.
- Pffff même pas solide en plus......
Elle se tourna vers son defenseur, qui achevait l'autre milicien.
BOUM !
Un coup de tête, dans son nez......oulalala, Ditzzy eut mal pour lui.
Le cuisto semblait lui aussi déçu. Son visage ne s'éclaira que lorsqu'il vit une demi-douzaine d'autres soldats courir vers eux.
Pourtant, si lui était prêt à les affronter, Ditzzy n'était pas si folle.
- Non viens ! Cria t'elle.
Elle agrippa son poignet et courrut a toute vitesse, l'homme se laissant guider.
--Jim


Il était prêt à les recevoir tout ceux qui arriverait....Assomer, fracasser des cotes, demolir du soldat....
Là ce n'était pas le jour pour le taquiner, Va-nu-pied, mais pour qui se prenaient-ils ?
C'est ainsi ? Mais alors Jim leur apprendrai le respect à ces ordures.....
Sa colére était démesurée, il attendait, prêt à acceuillir les premiers....
Toutefois, la jeune femme qu'il ne connaissait même pas l'agrippa et l'emporta au loin.
Ne voulant pas lui opposer de resistance, puisque sa réaction était justifiée, Jim entreprit de la suivre.
Ainsi, ils s'échappérent vers la sortie de la ville, n'étant bien évidemment plus les bienvenus. Les gardes leur couraient aprés, et Jim dut avouer qu'il tenait bien la distance, rendant leur liberté bien incertaine soudainement.
Arrivé aux portes de la ville, ils eurent la mauvaise surprise de rencontrer deux hallbardiers qui, eux, ne semblaient pas être des novices. Et même si l'idée de leur sauter dessus excitait Jim, il imagina que sa partenaire d'infortune ne voudrait pas tenter le coup.

- Vite ! Par là ! Cria Jim.

Cette fois-ci, ce fût son tour d'agripper son poignet et de l'emmener sur les remparts. Escaladant les escaliers quatre par quatre, il ignora les cris de leurs poursuivants et fonça. Devant, un garde qui patrouillait vint sur jim, qui le boula sans le moindre menagement, l'envoyant s'ecraser une vingtaine de métres plus bas.
Malheuresement, lui et la jeune femme se retrouvérent rapidement encerclé. Cinq devant les épées en mains, et les poursuivant dérriére, s'echapper devenait impossible.
Cherchant désépérement une solution, Jim scruta les alentours et eût une idée lorsqu'il apperçut un grand tas de paille en bas, à l'extérieur.
Il ne leur restait que peu de temps.
Jim prit la voleuse par les épaules et lui sourit.

- Gente dame, recevez toute mes excuses !

Et sans attendre, il la jeta par dessus la muraille. Il entendit son cri, doux et puissant, puis le bruit de la paille. Soulagé de la voir se relever, il sauta a son tour, et s'enfonça dans le tas qui amortit sa chute.
--Ditzzy


- Non ! AAaaaaaaaahhhhhh.......

La Ditzzy s'enfonça loudement dans la paille, celle-ci l'empechant de se casser quelque chose. Elle roula, et se releva rapidement.

Oooh....Jsuis plein de paille...Pppffffff et je vais sentir mauvais maintenant...

Forcée d'ignorer son complexe d'image, elle s'élança vers un cavalier, tandis qu'elle entendait son camarade atterir à son tour.
L'homme, monté sur un bel étalon blanc, la fixa d'un regard méfiant. Il avait raison, puisque la Ditzzy se debrouilla pour le faire tomber de sa monture.
Agrippant les rênes, et se concentrant pour ne pas perdre de temps, elle sauta sur le cheval et vint à la rencontre de Jim qui recuperait son chapeau de pirates.

- Monte !!!!!!

L'approche des poursuivants lui suffisant amplement comme motivation, il grimpa tant bien que mal dérriére la jeune femme et s'accrocha solidement à elle.
Ditzzy fouetta alors l'animal et s'élança le plus rapidement possible en direction du sud. Elle fît tout son possible pour disparaitre au plus vite, éspérant que leurs "actes" ne soient pas assez grave pour alerter toutes les villes aux alentours.
Elle n'avait pas peur de l'autorité, la loi, tout ça...Mais elle s'était jurée de garder un casier vierge. Et tant qu'on ne l'arrétait pas et qu'elle n'était point jugée, ce casier resterait vide.
--Jim


Cela faisait maintenant un bail que Jim se collait fortement contre la cavalière qui malmenait sa monture. Combien de temps ? une demi-heure ? Peut être plus ?
Tandis qu'il l'entendait crier tout en fouettant l'animal, Jim se concentrait pour empêcher les secousses-de plus en plus violentes-le désarçonner.
Malheureusement, avec la force du temps, un bond du cheval le fît décoller de la selle et l'envoya valdinguer dans le décor avant même qu'il ne puisse ouvrir la bouche.
Il ne pensa qu'à une chose tandis que le paysage tournoyait : serrer les dents.
Peut-être qu'avec un peu moins d'élan de projection, moins de force dans la courbe qu'il décrivit, ça aurait été une fracture, ou un déboitement qui sait.
Une mauvaise réception suffirait pour le ralentir fortement pour les jours prochains. Une jambe ou un bras brisé et plus de combats.

Plus de combats ???? Ah ça non !!!!!

Donc, il aurait pu se blesser suffisamment pour l'empêcher de continuer sa route sans éprouver de sérieux problèmes. Au lieu de cela, et grâce à la vitesse de la chute, il fît presque un tour sur lui même. Son épaule atterrissant en premier sur l'herbe folle qui lui griffa légèrement le visage au passage, puis toute la longueur de son flanc, et enfin une partie de son bassin.
Le reste ne fût qu'un simulacre, une espèce de rotation bizarroïde qui aurait pu ressembler de prés ou de loin à une roulade, et qui finit par stopper son élan ; Lui étalé de tout son long sur l'herbe humide qui ne tarda pas à tremper ses vêtements.
Peut-être par ce qu'il n'avait rien vu venir, il cligna des yeux et tata plusieurs parties de son corps à la recherche d'éventuelles blessures. La chance insolente dont il avait été nanti à cet instant, et sa propre stupéfaction, suffisait largement a calmer sa colère. Pourtant, après qu'il ai ramassé son chapeau, et qu'il se soit retourné vers la cavalière ; Une grande chaleur bouillonna à l'intérieur de son crâne.
--Ditzzy


Elle soupira silencieusement. Il allait être en colère, ça se voyait d'avance. La rougeur qui empourprait les joues de son nouvel ami était suffisante pour le deviner...Enfin, un ami, faut pas exagérer.
La situation lui paraissait si comique que Ditzzy s'approcha tout sourire. Et cette expression ne venait pas du plaisir à avoir vu un homme s'écrouler par terre, mais bien du fait qu'il ne tenait pas la route avec elle sur un cheval. Elle claqua prestement les flancs de l'animal à l'aide de ses talons, et le plaça à coté de Jim qui récupérait sa coiffe. A sa façon de s'en emparer, la jeune femme comprit que ça avait beaucoup de valeur pour lui. Mais était-ce une valeur sentimentale ou bien quelque chose d'un peu plus intéressant y était dissimulé ? Car dans ce cas, s'il y avait en cet habit une valeur marchande intéressante, Ditzzy pourrait très bien y faire son prochain coup. Quoique, aussi étonnant que cela puisse paraître, elle gardait des scrupules à attaquer une certaine catégorie de personne.
Comme dit précédemment, voler des femmes et des enfants, des pauvres ou des honnêtes, elle détestait ça. C'était plus intéressant de trouver des fils de Bourges bien prétentieux qui croyait la séduire en étalant leur *blabla* de soldats héroïque sauvant le comté, et bien entendu, leurs richesses.
Sauf que, au lieu de se laisser séduire par l'étincellement des pièces d'or jalousement gardée dans les manoirs et autres propriétés possédées-là où bien des femmes rêvaient de s'unir afin d'obtenir ces délicieux biens-Ditzzy, elle, préférait la provocation, le charme, pour aveugler, et déposséder avant qu'on ne la touche. Ainsi elle avait des biens et conservait également sa liberté....Maligne la Ditzzy non ?
Bon, bien sûr, la quasi-totalité ne se laissait pas faire. La jeune femme avait beau user de ses charmes, à part les plus stupides, et malheureusement les plus vicieux, le reste ne se laissait pas déposséder.......Quand il s'agit d'argent.....
Alors dans ces cas-là, il fallait passer à la pratique numéro deux, la moins poétique, qui consistait à écraser son genou sur cet endroit qui avait brutalement durci depuis qu'elle faisait son numéro....De quoi les refroidir pour de bon. Il fallait avouer qu'elle était devenue très douée sur cette technique qu'elle avait adoptée comme « réponse » à chaque situation conflictuelle dont elle était la « malheureuse victime ».
Toutefois, du peu qu'elle avait vu de son compagnon, la jeune voleuse ne se sentait par encore prête à lui jouer un sale tour. Et cette envie était loin d'être motivé par le respect et la compassion. Autre chose la forçait a ne pas s'en prendre à lui....Dans l'immédiat.
Elle le regarda donc avec une légère tendresse, comme de l'amitié native, mais feinte, et lâcha de sa belle voix mélodieuse :

- Ça va ? Tu ne t'es pas fait trop mal ?
--Jim



Jim ruminait, en colère, tout en frottant son pantalon devenu humide. Quand il entendit la cavalière lui demander si ça allait, il éclata.

- Par mes casseroles ??? Moooaaaa ??? Si ça va ?

Il marqua une pause où il fixa la jeune femme d'un regard haineux.

- Je déteste ces sales bêtes !!!Cracha t'il en pointant le cheval, Je les préfère dans mon assiette.

Il tira son épée.

- D'ailleurs....M'en vais lui régler son compte.
--Ditzzy


Bon, il était plus qu'en colère....

- Non ! Touche pas à mon cheval, j'l'ai volé ! Il est à moi maintenant.

Elle se rendit compte qu'il continuait à approcher.

- En plus, on est loin de la prochaine ville et on a pas de vivres ! Tu y as pensé à ça ? Laisse ce cheval, c'est pas le tien !
--Jim


- HA ! Justement ! Tu as faim ? Alors mangeons nous un steak de cheval !
--Scotts


Entrechoquements d'épées et essoufflements : les seules pensées qui virent à ce seul esprit qui occupait deux corps à la fois. Maintenant les brigands à distance de la précieuse cargaison, les frères Scotts se battaient avec zèle.
Une telle ardeur pouvait être prise pour du fanatisme s'ils n'avaient pas été idéaliste à l'extrême. Pourtant, protéger était leur mission, et les Scotts avaient vu juste en passant sur cette route qui formait comme un espèce de goulot, juste à la lisière de la forêt. Une position idéale pour une embuscade qui avait balayé le cocher d'emblée.
Les brigands n'étaient pas beaucoup, cinq avec des masses et des épées. Mais eux n'étaient que deux. Et jusqu'à là, s'ils avaient pu les retenir, c'est bien parce que les deux frères se donnaient à fond, et utilisait leur botte secrète.
Ils étaient grands, ils étaient jeunes...Et peut-être même beaux selon certaines femmes de joie. Mais par contre, il était impossible à quiconque de les discerner l'un de l'autre. Oui, impossible, puisqu'ils étaient tout à fait identique ; D'où l'idée d'un seul esprit dans deux corps.
Les Scotts criaient en même temps, du même timbre de voix. Leurs souffle, coordonnés au point qu'il ne faisait qu'un. Cet étrange façon d'être était si inhabituelle que cela déstabilisait profondément les voleurs. Ils avaient l'impression de se battre contre un homme, mais faisait face à quatre bras. Impossible de les séparer en plus.
Quand l'un se baissait pour parer un coup, le second se levait pour attaquer, alors que celui d'en bas bloquait une autre attaque et ainsi de suite. S'ils n'étaient pas la cible de tant de lame et de bois, il y aurait belle lurette qu'il en aurait tranché un ou deux.
Malheureusement, les Scotts étaient doués, mais loin d'être de ces héros qui maitrise la lame à la perfection. Et dans leur tête, il était clair que s'il ne parvenait pas à briser l'attaque pour en tuer quelque uns : la pression incessante dont il était soumis pourrait bien à terme les faire céder.
Il en était hors de question. Les deux frères avaient un sens du devoir quasiment indestructible. Et ajouté à leur détermination et le sens de l'honneur : Ils n'étaient pas prêt de se laisser tuer aussi facilement sans vendre chèrement leurs peaux.
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