[RP]Les bons, la brute, et la truande.

Avertissement.

Ce post-ci suit un scénario est une logique prévu à l'avance.

Quiquonque souhaitant y participer serait aimable de me demander l'autorisation par MP avant.

Merci beaucoup et bonne lecture, dans l'espoir que cela plaise...

"Attrapez-là ! Au voleur !" Qu'il hurlait cet idiot de boulanger.
Un beau sourire pour l'aveugler, lui faire tourner le dos, et s'emparer d'une miche de pain....Pourtant pas difficile !
Mais il avait fallu qu'elle oublie le miroir à coté qui l'avait trahie. Résultat ? Un autre sourire pour l'aveugler, et une grosse baffe pour l'occuper avant de s'enfuir....Un peu mieux ça !

Ditzzy avait faim, et sur les routes elle n'avait pas pu brigander, ne croisant que des vieillards ou des femmes avec des enfants.
Elle aimait voler, mais elle le faisait avec honneur. Jamais elle ne se permettrai de detrousser des passants trop jeunes ou sans défense.
Sa beauté, c'était son principal atout, et elle y consacrait tous ses moyens pour "s'entretenir" un peu.
Car à cette époque, les jeunes femmes ayant sa beauté, étaient soit des godiches à l'argent facile, ou des chanceuses éphéméres.
Toujours est-il qu'il fallait bien qu'elle mange la Ditzzy, et quitte à voler sur un marché, elle souhaitait le faire chez un boulanger qui ne lui semblerait pas sur le point de mettre la clé sous la porte.
La voilà donc, courant, la miche coincée dans ses bras, plaquée contre sa poitrine, bousculant et faisant tomber tout ce qu'elle percutait.

Oh non ! Je vais me mettre de la farine partout !!! Se dit-elle.

Pensée de trop, manque d'attention, et elle atterit tout droit dans les bras de deux miliciens, manquant de les faire tomber eux-aussi.

- Oupssss ! Demi-tour ! s'ecrie t'elle.

Et de nouveau en fuite, cette fois-ci coursée par le boulanger et les deux autres. Nantie d'une bonne agilité, elle trouve facilement son chemin, slalomant entre les gens, sautant, esquivant.....Prenant ainsi un peu plus de distance.
Pourtant, elle a fini par s'essoufler, et ses poursuivants ne faiblissent pas. A peine a-t'elle traversée la moitié du marché, qu'elle percute un homme de plein fouet, tombant avec lui au sol, son corps sur le sien, cette position portant confusion dans l'esprit des spectateurs.
La seule chose que Ditzzy apperçut, c'est son pain roulant un peu plus loin, agrippée par un manant qui s'enfuit à son tour.
Plus le temps de penser à manger, elle avait maintenant de plus gros problémes.

- Aller bien ?????? Répéte Ditzzy éberluée, à la limite de l'hystérie.

- Comment je peux aller bien ? J'ai faim, on m'a volé ce que j'ai volé, et on va tenter de me coffrer pour ça ! Hurle t'elle en pointant les miliciens du doigts.

Les deux hommes, bien éssoufflés, s'approchérent. Ils n'étaient plus trés loin, et l'atteindrait en moins de trente secondes.

- Vous ! Va-nu-pieds ! Empechez là de partir ! C'est un ordre ! Hurle l'un d'eux.

Dittzy se tourne rapidement vers l'inconnu, et lança d'une voix blanche.

- Non.....J'avais faim ! J'dois m'sauver ! Laisse moi passer !

Sautillant presque sur place, elle chercha a se defaire de son etreinte, considerant d'un regard empreint de peur les miliciens.
Elle ne s'était jamais fait arréter et Ditzzy ne voulait pas que ce soit aujourd'hui. Elle n'avait pas peur de se battre contre eux, mais tuer ou assomer deux representants de la lois lui causeraient trop d'ennuis.

La premiére idée qui passa dans la tête de Ditzzy fût de profiter de la situation et de s'enfuir.
Toutefois, si elle était voleuse, elle n'était pas lâche. L'homme qu'elle avait percuté était entré dans une colére noire depuis qu'un des milicien l'avait traité de va-nu-pieds.
Il était là, un sabre d'abordage en main, prêt a les trucider. Ditzzy savait parfaitement que les deux représentant de la loi, jeunes, ne feraient surement pas le poids. Déjà, il y en avait un qui tremblait, et l'autre qui suait a grosse goutte.....Mais peut etre seulement à cause de la course.
La jeune femme avoua en elle-même que la colére de son compagnon de fortune suffisait amplement pour faire tourner les talons à une armée entiére...Et sa grosse voix, ajoutée a ses jurons achevaient les plus téméraires.
Tournant le dos pour partir, elle se ravisa, puis se plaça à coté du cuisto, s'emparant d'une petite poutre en bois qui trainait à coté d'un étalage incomplet.
Elle rigola intérieurement, ils allaient souffrir. Elle arqua un sourcil en remarquant le boulanger derriére eux.
- Toi tu seras le prochain ! Lança t'elle souriante.
Un cri, et l'homme plongeait dejà sur les deux autres en jurant, le choc des corps faisant un bruit infernal.
Ditzzy fût surprise par sa maitrise du fer. En deux coups de cuillére à peau, il avait desarmé son adversaire et lui casait des poings dans le pif !
Sans attendre plus longtemps, elle s'élança à son tour et esquiva les premiers coups d'épée qui arrivérent sur elle.
Tout sourire, la vitesse de l'ennemi étant bien trop faible, elle s'amusa à eviter la lame.
- Raté.....Raté.....Encore raté....Oh ?...Et non raté !
Sa main trouva une nappe sur l'étalage juste à coté, elle s'en empara, faisant tomber les légumes qui y était posé dessus, et enveloppa soudainement le visage du milicien.
- Allez ou je suis ? demanda t'elle en riant.
Elle passa dans son dos et de la poutre qu'elle tenait toujours dans son autre main, l'assoma d'un coup assez puissant pour faire ceder le bois.
- Ici !
Le corps s'ecroula sur le sol en un bruit mat.
- Pffff même pas solide en plus......
Elle se tourna vers son defenseur, qui achevait l'autre milicien.
BOUM !
Un coup de tête, dans son nez......oulalala, Ditzzy eut mal pour lui.
Le cuisto semblait lui aussi déçu. Son visage ne s'éclaira que lorsqu'il vit une demi-douzaine d'autres soldats courir vers eux.
Pourtant, si lui était prêt à les affronter, Ditzzy n'était pas si folle.
- Non viens ! Cria t'elle.
Elle agrippa son poignet et courrut a toute vitesse, l'homme se laissant guider.

- Non ! AAaaaaaaaahhhhhh.......

La Ditzzy s'enfonça loudement dans la paille, celle-ci l'empechant de se casser quelque chose. Elle roula, et se releva rapidement.

Oooh....Jsuis plein de paille...Pppffffff et je vais sentir mauvais maintenant...

Forcée d'ignorer son complexe d'image, elle s'élança vers un cavalier, tandis qu'elle entendait son camarade atterir à son tour.
L'homme, monté sur un bel étalon blanc, la fixa d'un regard méfiant. Il avait raison, puisque la Ditzzy se debrouilla pour le faire tomber de sa monture.
Agrippant les rênes, et se concentrant pour ne pas perdre de temps, elle sauta sur le cheval et vint à la rencontre de Jim qui recuperait son chapeau de pirates.

- Monte !!!!!!

L'approche des poursuivants lui suffisant amplement comme motivation, il grimpa tant bien que mal dérriére la jeune femme et s'accrocha solidement à elle.
Ditzzy fouetta alors l'animal et s'élança le plus rapidement possible en direction du sud. Elle fît tout son possible pour disparaitre au plus vite, éspérant que leurs "actes" ne soient pas assez grave pour alerter toutes les villes aux alentours.
Elle n'avait pas peur de l'autorité, la loi, tout ça...Mais elle s'était jurée de garder un casier vierge. Et tant qu'on ne l'arrétait pas et qu'elle n'était point jugée, ce casier resterait vide.

Elle soupira silencieusement. Il allait être en colère, ça se voyait d'avance. La rougeur qui empourprait les joues de son nouvel ami était suffisante pour le deviner...Enfin, un ami, faut pas exagérer.
La situation lui paraissait si comique que Ditzzy s'approcha tout sourire. Et cette expression ne venait pas du plaisir à avoir vu un homme s'écrouler par terre, mais bien du fait qu'il ne tenait pas la route avec elle sur un cheval. Elle claqua prestement les flancs de l'animal à l'aide de ses talons, et le plaça à coté de Jim qui récupérait sa coiffe. A sa façon de s'en emparer, la jeune femme comprit que ça avait beaucoup de valeur pour lui. Mais était-ce une valeur sentimentale ou bien quelque chose d'un peu plus intéressant y était dissimulé ? Car dans ce cas, s'il y avait en cet habit une valeur marchande intéressante, Ditzzy pourrait très bien y faire son prochain coup. Quoique, aussi étonnant que cela puisse paraître, elle gardait des scrupules à attaquer une certaine catégorie de personne.
Comme dit précédemment, voler des femmes et des enfants, des pauvres ou des honnêtes, elle détestait ça. C'était plus intéressant de trouver des fils de Bourges bien prétentieux qui croyait la séduire en étalant leur *blabla* de soldats héroïque sauvant le comté, et bien entendu, leurs richesses.
Sauf que, au lieu de se laisser séduire par l'étincellement des pièces d'or jalousement gardée dans les manoirs et autres propriétés possédées-là où bien des femmes rêvaient de s'unir afin d'obtenir ces délicieux biens-Ditzzy, elle, préférait la provocation, le charme, pour aveugler, et déposséder avant qu'on ne la touche. Ainsi elle avait des biens et conservait également sa liberté....Maligne la Ditzzy non ?
Bon, bien sûr, la quasi-totalité ne se laissait pas faire. La jeune femme avait beau user de ses charmes, à part les plus stupides, et malheureusement les plus vicieux, le reste ne se laissait pas déposséder.......Quand il s'agit d'argent.....
Alors dans ces cas-là, il fallait passer à la pratique numéro deux, la moins poétique, qui consistait à écraser son genou sur cet endroit qui avait brutalement durci depuis qu'elle faisait son numéro....De quoi les refroidir pour de bon. Il fallait avouer qu'elle était devenue très douée sur cette technique qu'elle avait adoptée comme « réponse » à chaque situation conflictuelle dont elle était la « malheureuse victime ».
Toutefois, du peu qu'elle avait vu de son compagnon, la jeune voleuse ne se sentait par encore prête à lui jouer un sale tour. Et cette envie était loin d'être motivé par le respect et la compassion. Autre chose la forçait a ne pas s'en prendre à lui....Dans l'immédiat.
Elle le regarda donc avec une légère tendresse, comme de l'amitié native, mais feinte, et lâcha de sa belle voix mélodieuse :

- Ça va ? Tu ne t'es pas fait trop mal ?

Bon, il était plus qu'en colère....

- Non ! Touche pas à mon cheval, j'l'ai volé ! Il est à moi maintenant.

Elle se rendit compte qu'il continuait à approcher.

- En plus, on est loin de la prochaine ville et on a pas de vivres ! Tu y as pensé à ça ? Laisse ce cheval, c'est pas le tien !

Entrechoquements d'épées et essoufflements : les seules pensées qui virent à ce seul esprit qui occupait deux corps à la fois. Maintenant les brigands à distance de la précieuse cargaison, les frères Scotts se battaient avec zèle.
Une telle ardeur pouvait être prise pour du fanatisme s'ils n'avaient pas été idéaliste à l'extrême. Pourtant, protéger était leur mission, et les Scotts avaient vu juste en passant sur cette route qui formait comme un espèce de goulot, juste à la lisière de la forêt. Une position idéale pour une embuscade qui avait balayé le cocher d'emblée.
Les brigands n'étaient pas beaucoup, cinq avec des masses et des épées. Mais eux n'étaient que deux. Et jusqu'à là, s'ils avaient pu les retenir, c'est bien parce que les deux frères se donnaient à fond, et utilisait leur botte secrète.
Ils étaient grands, ils étaient jeunes...Et peut-être même beaux selon certaines femmes de joie. Mais par contre, il était impossible à quiconque de les discerner l'un de l'autre. Oui, impossible, puisqu'ils étaient tout à fait identique ; D'où l'idée d'un seul esprit dans deux corps.
Les Scotts criaient en même temps, du même timbre de voix. Leurs souffle, coordonnés au point qu'il ne faisait qu'un. Cet étrange façon d'être était si inhabituelle que cela déstabilisait profondément les voleurs. Ils avaient l'impression de se battre contre un homme, mais faisait face à quatre bras. Impossible de les séparer en plus.
Quand l'un se baissait pour parer un coup, le second se levait pour attaquer, alors que celui d'en bas bloquait une autre attaque et ainsi de suite. S'ils n'étaient pas la cible de tant de lame et de bois, il y aurait belle lurette qu'il en aurait tranché un ou deux.
Malheureusement, les Scotts étaient doués, mais loin d'être de ces héros qui maitrise la lame à la perfection. Et dans leur tête, il était clair que s'il ne parvenait pas à briser l'attaque pour en tuer quelque uns : la pression incessante dont il était soumis pourrait bien à terme les faire céder.
Il en était hors de question. Les deux frères avaient un sens du devoir quasiment indestructible. Et ajouté à leur détermination et le sens de l'honneur : Ils n'étaient pas prêt de se laisser tuer aussi facilement sans vendre chèrement leurs peaux.

Sur le moment, la jeune femme ne comprit pas vraiment l'expression de son compagnon. Mais lorsqu'elle remarqua qu'il écoutait, curieux, les bruits au loin ; Elle jugea utile de faire pareil.

- Oh ! C'est surement une bagarre !

Elle marqua une pause.

- Et bien ? Qu'est ce qu'on attend ? Monte !!!!

La jolie balaya un mèche de sa main et lui répondit, une pointe d'excitation dans la voix.

- Mais euh......Pour piquer ! Y'a peut-être des choses intéressantes à prendre sur les cadavres ! Ils portaient surement des vivres ou....ou...ou même.....De l'or !!!!

La jeune femme le fixa en espérant que sa réponse l'inciterait à la suivre. Elle serait plus en sécurité pour dépouiller les cadavres s'il venait avec elle.
Mais lorsque Ditzzy y regarda de plus prêt, elle remarqua que la question de Jim ne concernait pas le combat, mais le cheval.
Elle aurait du s'en douter. En commençant à comprendre le phénomène qu'elle avait devant elle, le jeune femme aurait pu deviner que ce n'est pas l'envie de taper qui le dérangerait, bien au contraire.

- Oh ! Euh...Tu voulais parler de MON cheval....Faut être rapide non ? Allez, je ferais attention ! Promis...Et moi, je tiens toujours mes promesses...

Menteuse....

Elle attendit difficilement que Jim range son épée et grimpe en selle, avant de frapper violemment les flancs de la monture, qui, surprise, galopa à vive allure en direction de la zone de conflit. Ditzzy elle-même eut du mal à ne pas tomber à ce moment là.

Galoper à bride abbatue en direction du combat, ça l'exitait. Et lorsqu'elle largua Jim au passage "accidentellement" sur l'un de ceux qui arrivait sur eux...Elle n'avait put qu'en rire.
Le seul probléme, c'est que Ditzzy n'avait pas d'arme hormis son joli minois. En combat, ce n'était pas vraiment efficace. Un adversaire qui voudrait sa mort ne changerait pas d'avis parcequ'elle avait une belle tete...surtout s'il voulait profiter de son corps....Un bon coup d'épée pour l'empecher d'offrir trop de resistance...Et il ferait son affaire...
La jeune femme effaça cet idée bien rapidement. Deux jumeaux se battaient avec acharnement. Il y en avait un que Jim occupait, et les quatre autres sur les frêres.
Sur le coup, la voleuse eût la sublime idée de foncer dans le tas, tout simplement. Mais lorsqu'un des adversaires se detacha du lot pour lui faire face ; Il fût assez habile pour envoyer un coup lame sur la tete du cheval, au moment même ou celui-ci arrivait à portée.
Par chance, ce ne fût que le plat de la lame qui toucha. Mais affolée, la bête se déchaina soudainement et envoya Ditzzy à terre.
Elle comprit alors pourquoi Jim avait éprouvé autant de colére, et elle ne rigolait plus.
Encore grogi, elle posa une main sur son visage et ouvrit les yeux. Elle ne vit qu'une seule chose à part le ciel bleu : une épée qui lui fonçait droit dessus, accompagné par l'horrible cri meurtrier d'un homme.
Automatiquement, elle fît le rapprochement entre celui qui l'avait désarçonné, et celui qui voulait l'anéantir....Le même homme....Mais en si peu de temps ?
Non, c'est plutot que la jeune femme était sonnée par la chute.
"Jolie entrée en matiére" pensa t'elle rapidement.
Répondant à son instinct naturel de survie, elle roula sur le coté en poussant de toute ses forces. Elle entendit disctinctement la lame s'enfoncer dans le sol et lui envoyer quelques morceau de terre dans la figure.
La peur étant un excellent stimulant, Ditzzy se redressa et vascilla, sa tête lui tournant affreusement. Son attention se porta tout de même sur son ennemi qui s'élançait déjà sur elle.

Je comprend pas....Ma belle figure devrait au moins le ralentir...Le faire reflechir....

Mais il ne réfléchissait pas, et ce confrére voleur ne faisait aucune différence entre femme belle et moche. Elle pivota et esquiva difficilement une nouvelle attaque. Usant de toutes ses ressources, tant elle avait peur d'y laisser la vie, la jeune femme plaça de beaux crochets.
Et oui, quand on est mignonne, faut savoir se defendre.
La seconde de ses armes, c'était le combat à mains nues...Seulement, elle était bien moins douée. Ditzzy avait délaissé cette pratique au profit de son image qu'elle prenait trop à coeur. Maintenant, elle le payait.
Evidemment, elle n'avait pas vraiment voulu ce combat. Son idée premiére, c'était de dépouiller des cadavres ; Et si on ne l'avait pas fait tomber de sa monture, elle serait surement repartie au loin, laissant le cuisto, et attendrait de revenir quand le silence aurait remplaçé les cris.
Un nouveau cri l'informa d'une nouvelle attaque. Ditzzy se baissa, éspérant qu'elle serait assez rapide pour ne pas placer sa tete au niveau de la lame.
Il était interessant de constater à quel point le temps pouvait ralentir lorsque la crainte de la mort tenait ses entrailles. Une crispation et sorte de légéreté electisante tellement forte qu'elle n'avait que l'ultime objectif de vivre...Meme plus de voler.
Un courant d'air la giffla et quelque chose frola le haut de son crâne. Elle appreçut briévement quelques méches noires flotter dans l'air mais n'y preta pas attention.
Elle hurla, et se jeta sur l'homme au niveau de la taille. Son élan fût suffisant pout le faire tomber et, assise sur lui, elle le débarassa de son arme.
Malheuresement, l'ennemi avait de la ressource, et il lui cadra un poing en plein visage, sans la moindre pitié. La voleuse, partagée entre la surprise et la douleur s'effondra, et les rôles s'inversérent ; Lui assis sur elle, et ses mains allant trouver son cou pour le serrer fort.

NONNNN !!!!!

De l'air !!!!! Pitié ! De l'air.....

La jeune femme était tombé sur un os, et un os de taille. Paralysée par l'adversaire qui s'appuyait sur elle de tout son poids, il l'étranglait en la secouant comme un prunier. Ditzzy envoya quelques droites mais l'ennemi ne broncha pas et serra au point de lui faire tirer la langue.
Voler de l'air, le respirer, ou le prendre dans la bouche de quelqu'un d'autre...N'importe quoi du moment qu'elle puisse prendre ne serait-ce qu'une bouffée.
La douleur était immense, son cri devint muet, et seuls quelques petits soupirs à peine audible s'élevaient. Ses poumons brulaient, son cœur battait fort, et sa vue s'assombrissait de plus en plus.
Bientôt, elle sentit le voile gelé de la mort l'effleurer. Ditzzy n'en avait plus pour longtemps.
Ce n'est que lorsqu'elle pensa qu'il n'y avait plus d'espoir, qu'une femme à l'allure svelte apparût, comme un ange gardien. Ditzzy se foutait bien de son apparence, elle avait d'autre chose à penser....Si elle était encore en mesure de le faire.
L'inconnue appuya la pointe de son épée sur le nuque de son adversaire, lui laissant une occasion unique, une chance insolente de préserver sa propre vie.

La jeune voleuse ne sut pas vraiment ce qu'il se passa en elle à ce moment précis. Mais elle se servit de ses toutes dernières forces, un ultime mouvement, où elle plaqua ses deux mains sur le visage de son ennemi, et poussa de toutes ses forces.
La lame traversa alors sa nuque, lui tranchant littéralement les vertèbres, et l'arrosant abondamment de sang.
L'étreinte se desserra, et sans demander son reste, Ditzzy se retourna à plat ventre et avala de grandes bouffées d'air. Son corps fût prit de soubresauts et elle lâcha de petites plaintes inconsciemment.
Elle rampa avec lenteur, espérant s'éloigner du cadavre et de l'autre inconnue, ne pouvant déterminer dans l'immédiat si elle était vraiment une alliée, ou une future ennemie.

Les hurlements de Jim la Graille couvraient facilement ceux de tout les autres combattants. Il frappa en plusieurs endroits, ses coups parés difficilement, puis l'ennemi contre-attaqua.
L'homme gueula encore, même à cet instant ou il dut faire un pas en arrière, la masse de bois lui frisant la moustache. Il trouva l'occasion de frapper en biais, en direction de son épaule droite, mais le corps pivota et arriva sur sa gauche.
Nouvelle offensive de la part de son ennemi, Jim para quelques coups et se reçut un coup de botte dans la jambe, avec le but de le faire agenouiller. La manœuvre échoua, soit parce que le cuistot était solide comme un roc, ou alors, dans l'agitation, l'adversaire avait été maladroit dans sa tentative.
Le sabre d'abordage repartit donc, parant les gros coups de matraque, et tentant de s'enfoncer dans la chair. Puis une nouvelle attaque succéda, que Jim ne sût pas arrêter, frappant son épaule et l'envoyant deux mètres plus loin.
Il tituba un moment et repartit presque immédiatement, ne voulant pas laisser d'autres occasions à l'ennemi. Il oublia la chaleur puis la brulure lancinante qui apparût à cet endroit. Pris comme dans une frénésie meurtrière, Jim s'élança sur lui, toujours en gueulant.

- PAR HACKAM ! CRAINS MA COLERE ! CHIENNNNN !!!!

Et il se jeta sans ménagement, entaillant encore un peu plus le bois de la masse adverse. Tout concentré sur les mouvement de l'ennemi, il se courba en arrière pour éviter le premier coup, puis sur le coté gauche pour le second. Jim était essoufflé, mais il s'en moquait, puisque l'autre avait l'air en plus piteux état que lui.
Saisissant une nouvelle chance, exploitant la faille générale de ceux qui utilise les masses d'armes, le cuistot attendit que l'adversaire frappe et touche le sol de sa matraque.
A cet instant précis, il posa le pied droit derrière lui, et s'y appuya, relevant le gauche. Il pivota ainsi de coté, frôlant de très prés l'ennemi.
Il leva son sabre et termina sa rotation en l'abattant sur le poignet qui tenait l'arme.
Jim entendit "TCHAK" et le cri strident de son adversaire qui regardait son moignon, les yeux écarquillés. Le sabre se retira, puis replongea vivement en direction de l'estomac, s'y enfonçant comme dans du beurre.
Le cuistot sentit sa lame vibrer, elle-même en contact avec la chair, dont la plaie se contracta autour du corps étranger. D'un mouvement brusque, il poussa, finissant la longueur de lame encore vierge de sang, puis la retira entièrement en un hurlement qui accompagna le soupir étouffé de la victime.
Le corps s'effondra alors au sol en un bruit mat, ne tardant pas à inonder les alentours d'une grosse flaque de sang. Ce corps trembla un instant, prit par quelques hoquets d'agonie, puis devint inerte, un cadavre.
C'était ainsi, pas de pitié pour le vaincu.
Jim examina rapidement les lieux et remarqua une jeune femme qu'il n'avait pas vu avant. Elle se tenait prés d'un cadavre de voleur et de....?????

Non de non !!!! La voleuse !!! A terre !!!

Et sans comprendre, l'homme s'élança en hurlant à nouveau, son sabre plein de sang en avant, dépassant les jumeaux sans s'en occuper. Il s'apprêta à attaquer l'inconnue qu'il pensait être une ennemie, celle qui avait mit Ditzzy au sol.

Comme dans un rêve ou plutôt un cauchemar, Nimornor entend un homme hurler.

Tiens il n'est pas mort ? Non ce n'est pas possible, pas avec mon épée plantée de cette façon entre ses vertèbres...

Enfin, elle lève les yeux et aperçoit un homme foncer sur elle, le sabre en avant.

C'est qui celui-là? Qu'est-ce qu'il me veut? Hoo!

Nim se redresse petit à petit au fur et à mesure qu'il se rapproche d'elle.

Mais ... il est en train de m'attaquer ?

Elle cherche son épée des yeux, elle est toujours plantée entre les vertèbres de ce qu'il faut bien maintenant appeler un cadavre ...
Elle plonge en avant pour la récupérer. Le hurleur se rapproche à grandes enjambées ...

Elle a saisi sa Sauvagine, se tient bien droite sur ses appuis, la lame en l'air, l'autre main sur la hanche, en garde ....

Si le hurleur continue à foncer comme un rhinocéros, il va avoir des petits ennuis...
Force bestiale contre agilité et finesse, je vous laisse deviner la suite !

Nimornor sourit intérieurement, prête à parer le premier choc ...

L'homme s'était élancé en pensant avoir affaire à une ennemie. Dans le feu de l'action, sa rage était devenue telle qu'il ne faisait maintenant que peu de différence ; Si bien que si la voleuse ne s'était pas interposée, il y aurait surement eu une autre morte.
Tout se passa très vite. Ditzzy venait de se placer devant l'inconnue à l'instant où Jim levait son glaive plein de sang. Le coup partit, et s'arrêta net, le tranchant posé sur le cou de la jeune femme.
Jim la fixa un instant de son regard noir, tentant de comprendre et d'éviter de commettre une erreur. Il remarqua le sang qui maculait son visage, et la trace violacée qui commençait à apparaître autour de son cou. Alors que les jumeaux se battaient encore, Ditzzy et le cuistot se regardaient droit dans les yeux ; Elle essoufflée, le regard le suppliant presque de ne pas l'attaquer ; Et lui dans une colère qui l'aveuglait totalement.
Son regard se détourna alors pour se poser sur la cavalière inconnue, puis sur le cadavre par terre...Et ce fût le déclic. Il décolla son glaive qui avait très légèrement entaillée la peau de son amie, et essuya la lame sur sa manche.
Le cuistot regarda un instant les deux femmes et le corps par terre, puis annonça, encore tout essoufflé par la course :

- Foutre-dieu ! Un peu d'exercice ne fait pas de mal hein ?

Et il éclata d'un rire rauque en envoyant une tape amicale sur l'épaule de la jeune voleuse.

La peur d'avoir failli mourir commençant à se dissiper, la joie de vivre de Ditzzy revint sur son visage. Elle remarqua les jumeaux s'approcher vers eux, laissant sur le chemin des cadavres dont certains ralait encore.
D'un air tout naturel, et purement "inocent", elle sourit à sa toute nouvelle amie et s'écria, presque en sautillant :

- Allez ! Viens ! Maintenant qu'il n'y a plus de danger on va pouvoir faire les courses !!!

Et sans attendre la réponse, elle agrippa son poignet, et l'entraina rapidement sur le corps le plus proche. Sans le moindre ménagement elle en retourna un de son pied, et s'accroupit à ses cotés, ses mains allant fouiner dans les poches.
Elle commença par examiner les armes qui trainaient sur le sol.
Pffff....Rouillé, émoussé, édenté.....Ca se vendra meme pas....Ca se donne ça....
La jeune femme fît la moue lorsque ses doigts ne palpérent que du vide. Elle eût néanmoins la surprise de trouver une miche de pain et une gourde à moitié-vide dans une besace.

- Hé ! Le fou ! Regarde ce que j'ai trouvé ! On va enfin pouvoir manger quelque chose !

Sans plus attendre, comme prise d'une frénésie malicieuse, elle agrippa une fois encore le poignet de la cavaliére inconnue et la tira vers un nouveau cadavre. Elle s'y jeta a genoux, à défit les bouton d'un sac bizarre.

- Et toi ? Tu veux pas t'amuser un peu ? Regarde c'est facile ! Ce que tu trouves d'utile c'est pour toi, sauf l'or, c'est pour moi....

L'homme qu'elle delestait poussa un bref soupir de douleur. Presque inconscient, ses yeux implorants rencontrérent ceux de Ditzzy qui s'écria, presque comme une gamine prise en faute :

- Hé quoi ? Tu as joué, tu as perdu ! Alors maintenant, ce qui est à toi et à moi....Oh ! Puis tourne la tête, elle pue ton haleine...

Presque immédiatement, elle repartit sur quelqu'un d'autre, toujours en emportant sa nouvelle amie.

Le regard étonné de Jim passa d'un frére à l'autre tandis qu'ils parlaient. Par le diable ! Jamais il n'avait vu tant de ressemblance. Ca en devenait meme destabilisant de les entendre parler une moitié de phrase chacun.
Alors qu'il s'apprétait à répondre, il entendit la voleuse qui s'était esquivé depuis peu :

- HARR ! QUOI ? FOU ? MOI ?

Il grogna et cracha au sol, son sabre ressortant une nouvelle fois de son fourreau.

- M'en vais t'apprendre la politesse moi ! Suis pas fou compris ?????

Cette phrase le paralysa soudainement. Il se retourna vers les deux freres, les yeux luisant et une pointe d'interet dans la voix.

- Par ma barbe ! Que dis-tu toi ? Besoin de mon épée ?

Il se racla la gorge.

- Alors dis-moi toi....Heu non, toi...Non...Toi....BON VOUS DEUX ! Si je me met a votre service, aurais-je le privilége de casser des os à tout rompre ??? Et payé en plus ????

RP EN PAUSE