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[RP] Et les étoiles à leur tour... (A Dieu à Aegidius)

Ichal
Ichal avait fait le voyage, il était en retard mais il était hors de question de ne pas être là... Moment douloureux pour lui, douloureux pour la Normandie.
Ichal poussa la lourde porte puis la referma sur son passage... Mit un genou à terre et se signa puis prit place dans une des travées le cœur serré ...

Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Jamie68
Que se passait il en Normandie pour que cette dernière perde coup sur coup ses meneurs, ses hardeurs défenseurs et son passé ?

Mon dieu, après le chat, voilà que la normandie perdait un duc normand, un homme sur qui elle pouvait compter malgré son fichu caractère.

Sur le chemin qui la ramenait à Honfleur pour participer à un adieu à un homme qu'elle appréciait et qui lui avait appris beaucoup de choses, Jamie repensa à l'une des premières rencontres avec Aegidius. Elle sourit tristement en pensant à la dispute entre Ae et sinbad, le marin d'eau douce. C'est là qu'elle avait appris à connaître cette figure importante de Normandie avec un fichu caractère mais qui au final lui avait pas mal plu.

Elle regrettait vraiment son départ vers d'autres cieux, elle allait regretter ses coups de gueule, enfin de compte le personnage en entier qui allait lui manquer.

Elle avait toujours pu aller le voir pour lui poser des questions quand elle était une jeune novice de la politique ou sur la gestion d'une mairie ou autres. Il avait toujours été présent pour l'aider et la supporter avec ses questions et ça elle ne l'oubliera jamais.

Mais, elle était déjà arrivée devant l'église d'Honfleur. Elle entra sans un bruit dans l'église et s'installa au fond de l'église car la cérémonie avait déjà commencé. Elle récita le crédo.
Jason_maccord
MacCord eu un sourire en entendant le Credo. il repensait à Lizie et à sa version lors du mariage. C'etait surement la versiion du Credo qui convenanit le mieux pour Aegidius.
MacCord reprit selon ses souvenirs.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Les Enfers jamais là quand on veut.
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Là je pourrais citer des personnes qui devraient prendre le cours de sagesse.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
Mal barrée en ce moment mais qui sait
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
Mais sur dossier. Je la veux pas pour tous.

Amen
Dunhyll
Et de chacun d'entonner le crédo ... une larme coule doucement .. des souvenirs des visages et des voix qui lui reviennent ... combien de fois l'avait elle récité ce credo et combien étaient partis vers là haut à la droite du Juste enfin c'est ce qu'elle disait intérieurement .. Aegidius .. serait il à la droite du Très Haut ou à sa gauche elle ne pourrait répondre à cette question que dans un jour .. un mois .. un an .. quand l'heure est arrivée .. et que sonne le glas de cette vie pour l'autre que l'on dit meilleure alors rien ne peut l' empêcher
Elle était là regardant ceux qui s'étaient dérangés .. peu de monde .. un peu comme si ceux qui l'avaient connus Le Long étaient déjà à la droite du Juste... là haut ou prêts à le rejoindre ..
La Normandie un peuple .. une terre .. des us et des coutumes qui se perdaient avec l'arrivée d’opportunistes ... venus d'ailleurs et qui en quelques mois voulaient faire fortune .. pour aller finir dans un trou ailleurs ..
L'Ailleurs elle l'avait tenté .. étant jeune et belle .. remplie de rêves elle était partie à Genève .. où elle avait rencontré de grands hommes aujourd'hui disparus .. des gens plein d'humour qui lui avait appris à boire une boisson à base de plante .. alors qu'elle faisait venir par chariote des tonneaux de calva normands chaque semaine dont elle abreuvait ses clients en taverne vantant ainsi les produits de Sa terre natale .. distribuant en souvenir d'Aegidius et d'Amoulesolo claquasses à la volée à celui qui la traitait de Françoise ..
Elle entonna le crédo selon Scarpia


Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
_________________
Princepatrick


En entant dans l’Église ce n’était pas la foule qui attirait le regard mais la longueur de la bière exposée dans le cœur. L’homme s’approcha du cercueil pour rendre hommage au défunt.

Nous nous sommes rencontré pour les funérailles de ma marraine Ségola, de son homme et de leur fils. Aujourd’hui c’est votre tour de les rejoindre, dites leur que je ne les ai pas oublié. Qu’ils sont présent dans ma mémoire comme vous le resterez dans la mienne et celle de tout les Normands qui se respectent.

Prince avait dans la main un parchemin qu’il avait griffonné en cette nuit de Noël. Il le lu


Citation:
En cette nuit de Noël, Prince retrouva à Liverpool son épouse et sa fille Brocéliande. L’homme revenait de loin. D’Écosse en guerre dans laquelle il s’était impliqué aux cotés des opprimés rebelles à Barerose, le clan Mac Tavish et le clan Fraser.
Ce jour aurait du être le plus beau de sa vie lorsqu’un pigeon lui parvint écrit de la main de sa marraine lui annonçant que le Monaco était en train de couler. Le message était bref et l’écriture soigné. Ma Reine comme il aimait l’appeler avait choisi ses mots pour lui faire comprendre qu’elle se savait perdue ainsi que son époux et leur enfant.
L’homme chercha des mots pour les sauver mais n’en trouva pas. Ceux-ci blessent, tuent, réconfortent parfois, bousculent l’histoire des peuples et du monde mais aucun ne change la destinée des mortels que nous sommes.
Pour la première fois Prince ressentit la perte d’un être cher. Une personne qui c’est dévouée pour la Provence et la ville de Narbonne dans laquelle elle avait mis tous ses espoirs pour sa famille. Et puis ce bateau le Monaco dont elle lui avait tant parlé avec lequel elle avait le projet de visiter l’Écosse, pays dans lequel elle avait des racines.
Il pleura en silence en s’isolant quelque jour pour faire son deuil. Comment en ces jours de fêtes aurait-il pu partager sa peine au milieu de la liesse populaire et des envies de joie et de rire de son entourage.
Je t’envois ce pigeon ma Reine en espérant qu’il trouve le chemin pour te dire que tu seras toujours dans mon cœur et dans mes pas, ou que me mènent mes jambes. Tu seras toujours autour du feu de notre campement et chaque nuit je regarderais quand le ciel sera dégagé si je vois briller ton étoile dans le firmament.
Je t’aime ma Reine, si je le mérite, fais moi une place à tes cotés quand viendra mon heure. . . . .


La mort n’épargne personne, les plus grands comme les plus humbles mais malgré nos différents il faut en garder le meilleur souvenir.

Au revoir mortel Aegidius, vous resterez dans ma mémoire.


L'homme se retira vers l'autel de Maria pour prier pour son âme et Normandie.






Leda.
Leda aurait pu user de ces habituels pigeons. Mais un simple pigeon pour une telle cérémonie ne semblait pas à la hauteur de ce que Leda éprouvait. Il avait appris il y a peu la mort d'Aegidius. Ainsi, il s'en était allé, sans même que Leda puisse lui faire un adieu. Lui qui était dans le sud, pour cette fichu guerre, celle qui en avait usé plus d'un.

Ainsi ce ne serait pas un pigeon, Leda utiliserai pour la première fois celui qu'il avait fait dresser au cours de cette campagne. Un faucon plutôt majuesteux ferait le voyage pour celui qui était en Bourgogne pour le moment. Il se devait d'abord d'écrire ce qu'il ressentait, l'écrire pour lui et aussi pour elle qui se retrouvait seule.

Il décida qu'il y aurait deux mots.


Citation:
A toi, Aegidius,

Toi qui m'appelait Recteur,
Toi qui me donna tant de labeur,
Toi qui fut aussi de si précieux conseils,
Toi l'Ami, de ceux à qui on le dit toujours trop tard tellement ils continuent de nous impressionner.

Tu ne m'impressionnera plus. Non pas parce que je l'ai décidé mais parce que comme toujours tu as pris ta décision. Celle de partir. Car je ne me fait pas d'illusion, je suis sur que tu as trouvé qu'il était le moment. N'étais tu pas de ceux qui décident, quitte à ne pas plaire? Question inutile n'est ce pas?

Bien entendu, comme un couple, toutes nos rendez vous n'ont pas été plaisantes, mais jamais au grand jamais, je n'ai douté de toi et de ta volonté de protéger notre Normandie, ta Normandie. Oui ta Normandie, que tu auras défendu envers et contre tous, de l'Irlandais, du Breton, ou du naturalisé. Je ne fus que très peu de ton coté, question de situation, quelques fois même je fus en face.

Mais je retiendrai une chose, aujourd'hui, tu es parti et je sais....


...que tu me manqueras.

TON recteur.


Le sceau était inutile de toutes façons, il laisserait les consignes dans le mot qu'il enverrai à Alizarine, elle qui devait désormais être effondré, même si elle ne devait guère le montrer. Deuxième parchemin, même tristesse.

Citation:
A toi, Alizarine,

C'est avec grande peine que je t'ecris aujourd'hui. On n'est jamais prêt pour ce genre de chose et je ne doute pas que même si tu essaies de garder la face, tu sais que j'ai raison.

Je ne me permettrai pas de juger pas plus que de te donner conseil. Quel expérience aurais je pour te dire quelque chose. Je suis sur que chacun sauras t'aider et t'entourer.

Sache comme toujours, que ma porte t'est ouverte, ou en ce moment mon pigeonnier. Si tu as besoin de parlé (ou de raler) tu sais que tu sauras trouver un lieu ou le calme règne. Je suis sur que tu sauras aussi trouver Adeline pour t'épauler dans ces moments difficiles.

Bien à toi,




PS: Pourras tu déposer le mot joint avec Aegidius, lit le ou non,à ta convenance, mais laisse lui, je ne voudrais pas qu'il parte sans avoir ces derniers mots.


Cette fois ci la cire vint marqué le parchemin roulé. Il ne voulait pas garder plus longtemps ces mots qui signifiaient tant de chose, il se dirigea donc vers celui qui serait le messager et lui chuchotta en accrochant les messages:

Va, et ne te perds pas, ta première mission est une de celle dont on n'aime pas qu'elles échouent.

Et le faucon prit son envol comme s'il avait compris ce que le Duc venait de lui dire. Son vol dura un bon moment, parsemé d'arret pour se nourrir et se reposer, la Bourgogne n'était pas la porte à coté. Et finalement, dans un cri strident, le faucon entra dans l'Eglise d'Honfleur, en tant et en heure au mileu du crédo. Ce cri était une façon de se joindre aux présents? On le saurait jamais. Et comme guidé par un divin pouvoir vint se poser sur l'épaule de la destinataire.
Frere.toque
Le frère toque était bien content que la soeur Irella eût prit sa part pour orchestrer la cérémonie d'adieu au sir Aegidius, déjà qu'il allait devoir se presser pour rentrer à l'abbaye et se cloîtrer dans sa cellule, "tiens se dit le moine, cette trêve pourrait s'assimiler à une remontée utérine pour mieux renaître, quoi qu'à choisir, je préférerais "squatter" l'utérus d'une femme à coups de boutoir autre que la chrétiennote, peut-être même celui de MST ..oui encore elle...on n'copule pas avec sa mère Morbleu!...Hum...elle est trop vieille pour faire éclore ma semence" mais quelle mouche avait piqué le moine pour qu'il se perdre dans de telles divagations?

Et le crédo arriva sans qu'il eût le temps de pousser plus avant ses élucubrations...c'est bien ce que vous imaginez n'est-ce pas?

Et le moine de ne pas réciter le crédo, il préféra écouter les interventions respectives et découvrit avec surprise que certaines personnes présentes allaient de leur petite version, ce qui le conforta dans son idée du mélange, voilà qu'on lui donnait de l'eau à son moulin, pour peu il aurait pu penser qu'il avait été visionnaire sur ce coup-là mais le moine n'allait jamais aussi loin dans ses réflexions...Nenni, ce fut plutôt l'impatience qui l'anima lorsqu'un des quidams qui assistaient aux funérailles vînt de sa propre initiative rendre un dernier hommage au défunt..
.On n'la pas invité ch'lui-là dit-il entre ses dents.. "Oups j'espère que la soeur Irella ne m'a pas entendu, elle douterait de ma charité aristotélicienne"... pensa-t-il....Celle-là en vaut bien une autre, notre étonnement en ce qui le concerne va atteindre son paroxysme!

Ceci étant, il était temps pour le frère tastévinégasque de poursuivre, il regarda la soeur Irella d'un air interrogateur mais il n'attendit pas son assentiment, il retourna vers le lutrin, y étala ses parchemins et enchaîna selon son plan:


Bon ben cha ch’est fait donc comme j’vous disais, j’vais enchaîner et d’abord j’vais vous lire un p’tit extrait d’un texte parchque j'ai pas pu l'trouver en exemplaires chuffisants pour faire la dichtribuchion hein? dit le frère toque sur un ton frivole qu'on ne lui connaissait pas:

Citation:

Alors, Dieu créa deux achtres au-d’chus du monde. L’un, rayonnant d’lumière, fut appelé “choleil”. L’autre, luisant froid’ment, fut nommé “lune”. Dieu expliqua à Oane: “Que vot’fidélité choit chelle des enfants envers leurs parents ou j’ch’rai auchi chévère qu’les parents envers leurs enfants. Car, lorch’que chacun d’vous mourra, J’le jug’rai, en foncchion d’l'amour qu'il aura pour moi. L’choleil inond’ra chaque jour l’monde d’cha lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Mais entre chaque jour, la lune prendra la r’lève. Elle f’ra tomber la pluie chur l’monde et accroitra la fécondité des femmes, par preuve d'amour pour Ma création. »


Le moine leva le nez et de son regard un peu embarrassé passa l'assemblée des fidèles aristotéliciens en revue afin de guetter, l’espace de quelques secondes, leur réaction, puis, il replongea dans sa lecture du sermon qu'il avait préparé et poursuivit sans s'écarter de son objectif:

Alors vous n’le connaichiez pas ch’lui-là hein ? ou chi vous l’connaichiez vous vous en êtes pas vantés hein ? ben ch’est un texte d’Averroes, dichpenché par les dischiples de la réforme arichtotélichienne, moi j’en chuis pas un mais j’voulais marquer l’coup, ouvrir la foy au mélange des cultures, ben oui en Normandie, on enchenche pas Averroes mais vous êtes en pleine mutachion chi j’puis dire, la machine est en marche !

Le frère toque sentit un petit "guili-guili" de satisfaction lui traverser les entrailles, il n'était pas peu fier de sa trouvaille et pour ne pas rompre l'harmonie, il reprit son prêche sans attendre:


Quel rapport avec le défunt ? ben chi j’ai bien compris, Aegidiuch a pas toujours fait l’unanimité et encore moins à la fin d’cha vie, alors z’êtes nombreux à vous dire qu’y méritent l’enfer lunaire, D’un point d’vue arichtotélichien p’têtre mais du point d’vue d’averroes ben ch’est plus nuanché, l’unique, comme on l’appelle chez eux, n’engendre pas la tourmente, il croit en l’humain et fait en chorte d’achurer cha pérennité, parchqu’que dès l’inchtant où il blech’ra un d’ches enfants, y ch’blech’ra lui-même ! Ch’est cha qu’j’veux démontrer, qu’même chi on est arichtotélichien juchqu’au bout des ongles, cha doit pas nous empêcher pas d’faire la nuanche et d’j’à du vivant des nôtres, pas quand ils chont morts, car n’vous leurrez pas même maint’nant qu’il est plus là « Ch’qui fut ch’ra, ch’qui sh’est fait ch’ref’ra et y a rien d’nouveau chous l’choleil » Notre planète est choumise à l’éternel recommench’ment !En chacun d’vous vit un Aegidiuch, qu'on chl'dise palchembleu!


Le moine ne put s'empêcher de plisser le front, il rassembla ses parchemins et fit un signe à la soeur Irella qu'elle pouvait reprendre sa position, tandis que lui s'immobiliserait derrière elle pendant qu'elle clôturerait la cérémonie....

_________________
Esprits_de_kirah_et_vinko


Ca prend du temps d'etre averti de certaines choses quand on est loin, loin loin dans les limbes et surtout en très bonne compagnie.

Parlant de compagnie, une nouvelle leur avait été annoncée. Oh non pas qu'ils s'ennuyassent aux cotés d'Olrik, Amoule, Cronos, Rohanna, Julik, Ondine, Wakuma, Will et tant d'autres anciens dont les noms étaient maintenant inconnus d'une majorité de normand.

Il y a peu, Alcalnn les avait rejoint. D'autres encore, avant. Mais maintenant, voilà que le "Long" arrivait. Celui qui les avait "formé" en politique, et dont ils avaient partagé les débuts ducaux. Ouaip, Le Long avait duré. Mais franchement, qu'est ce qu'il foutait encore à trainer autant ? C'était bien plus amusant là où ils étaient. Le tournoi de grosse claquasse aurait lieu bientot, il allait de soi que le nouveau venu y aurait droit. Maintenant fallait-il piquer une tete jusqu'à cette cérémonie ? Ecouter les uns et les autres dire tout le bien qu'ils pensaient de ce vieux ronchon de duc, qui cassait les c*** d'une bonne partie du duché quand il tenait tete ? Quoique entre casse c***, ils s'étaient compris un moment.

"Allez le vieux, on t'aimait bien finalement. Mais c'est encore mieux maintenant que tu nous as rejoins..". tels seraient les mots qui accueilleraient celui-ci. Prononcés par la belle de nuit ou la demoiselle, ca se tirerait à la courte paille !
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