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[RP - jeux] C'est quoi cette phrase ?

--Lapointe
Les instruments posés, l'Hirsute cala sa tête entre ses mains. Le chat revenu d'entre les griffes des matous et des doux coussinets des félines jouait avec un caillou.
Le croque-notes, l'air hagard, aurait pu donner l'illusion à qui n'y prêterait attention, qu'il vouait une certaine admiration à cette carne de chat. Mais une attention profonde prouve que dédaignant le félin, c'est bien le caillou qui avait sa faveur. Un caillou blanc.
Une idée ! Oui, dans ce cerveau embué, une idée avait germé.

Il se leva, prit la blanche caillasse et l'examina.
Puis faisant jouer ses rhumatismes s'accroupit et griffonna sur le pavé.


- A la bonheur - se dit-il - si ces m'sieux-dames rechignent à venir tenir compagnie à mes instruments, peut-être seront-il plus enclin à partager un jeux.

Du godillot il fit le ménage afin de dégager le sol de tout débris. Et sur le pavé, l'édenté traça trait après trait. Recompta et recompta encore.




*'** ***** ***** ** *** *** *** ****** *** ****** ********* :
** *** ** ** ****** ******, ***** *** ***** *'***** ****.


Lapointe se releva, pas peu fier. Et tant pis si des gens mal intentionnés se plaignent de voir le sol ainsi décoré.

- Oyez, braves gens ! Le jeux est d'une simplicité déconcertante. Vous me dites une lettre et je la marque si elle est dans cette phrase.
Si elle ne l'est pas, il vous faudra faire le tour de la place sur les mains. - rire et sourire s'entrecroisent sur le visage de l'hirsute -

Ceci étant un RP, merci de compléter votre réponse d'au moins une phrase.
La phrase à découvrir est tirée d'une chanson.
Gudrule
Ses intestins enfin délivrés de leur pitance faisandée puisque trop longtemps emmagasinée, le cœur léger et l'appétit revenu, Gudrule se rendit d'un pas alerte chez le Fred.
C'est à ce moment précis, au détour de la ruelle donnant sur une placette, qu'alertée par des paroles hautement clamées, elle vit un homme aux cheveux en bataille, quelque peu édenté mais malgré tout lui donnant un charme certain, pour éviter de dire un certain charme.

Près de lui un chat, ou plutôt ce qui devait être un chat, tant on pouvait compter le nombre de ses côtelettes et jouer de la vielle avec.

Elle s'approche et interpelle l'homme. A le regarder de plus près elle le trouve finalement pas très charmeur mais toutefois une bouille qui lui déplaît pas. Il y a en lui un grand désert humain, on dirait qu'il ne se souvient plus de son existence...c'est vrai que l'Homme est un torrent d'oubli. Il oublie tout : ses amis, ses amours, ses emmerds...au fil des années qui passent il oublierait même qu'il est marié...


-'jour vous, j'm'appelle Gudrule, 'l'est à vous ce félin là ?

Elle se gratte la tête pour savoir de quelle race il peut être issu le tigre...

- C'est quoi comme croisement ?

Elle sort de la poche de ses braies rayés des Causses un morceau de pâté qu'elle avait oublié il y a...bref...et le pose devant le chat.

Ceux d'entre vous qui ne l'ignorent pas le savent : un chat affamé se souvient toujours que la ligne droite est le plus court chemin d'une disette à un pâté, semant un léger vent de panique sur son passage.
Le chat rogne...et avale tout.

S'intéressant enfin à l'activité du larron elle lui dit.


- C'est un jeu n'est-ce-pas ? Faut trouver les bonnes lettres et trouver une phrase...Que peut-il y avoir de mieux que de jouer sans arrière-pensée ? Depuis toute petite je ne pense qu'à ça. C'est être réaliste que d'jouer, suffit de voir les enfants jouer pour s’apercevoir du sérieux qu'ils déploient.

Pfff, y'a tant de pendards qui perdent leurs quelques années de vie à la prendre au sérieux...brèfle...j'peux jouer ? Alors je propose un R comme Railleuse, Rabâcheuse, Rigolote, Renouveau...Renaître...comme j'espère voir cette ville bientôt...


L’Énormité attendit en s'asseyant au sol que l'homme des rues acquiesce ou refuse sa lettre tout en caressant ce qui en d'autres temps devait ressembler à un chat.
_________________
" Sire, de grâce, écoutez-moi, je reviens des galères.
Je suis voleur, vous êtes roi, c'est à peu près la même affaire."
(Lacenaire)
--Lapointe
L'hirsute comptait et recomptait encore les petites étoiles.
L'âge n'aidant pas, il éprouvait la plus grande difficulté à se persuader qu'il y avait là sur le pavé autant de petits soleils que de lettres dans la phrase.

De loin il aperçu une passante, difficile de ne pas la voir passer cette passante.
Il se redressa et la voyant s'approcher dans une démarche à la grâce toute personnel, lui offrit un sourire.
Il passait si souvent inaperçu aux yeux des inconnues, qu'il éprouvait de l'affection pour toutes personnes lui portant attention. Même les moins avouables. Même cette dame qui devait bien cacher quelques charmes.


-'jour vous, j'm'appelle Gudrule, 'l'est à vous ce félin là ?

- Enchanté Gudrule ! Lapointe c'est le nom que l'on me donne. - les cinq quenottes en pâture, offertes à qui voulait - Il est bien à moi ou moi à lui, je ne sais plus trop. Enfin il me suit, j'ai abandonné depuis longtemps l'idée de le semer. Faut croire qu'il apprécie ma présence.

Le regard posé sur la carne (le chat hein !), Lapointe cherche un croisement possible. Quelle rencontre aurait pu donner se résultat.

- Ca chère dame je ne pourrais vous dire le croisement dont il est issus. Et à vrai dire je ne préfère pas le savoir, on me dirait qu'il y a de la fouine ou du ragondin que je n'en serai surpris. - et blablabla, l'édenté à trouver à qui parler et ne s'en prive pas - Pour moi c'est un chat de taverne, beaucoup plus sournois que celui de gouttière.

Et un morceau de pâté pour le chat. Il y a des jours ou Lapointe aurait préféré être un animal.
C'est incroyable comme les gens étaient sensibles à la condition d'un piteux chat, qui leurs aurait chapardé la moindre victuailles, - se dit-il - alors qu'il y a peu il avait été forcé de s'abreuver à la fontaine sous peine de mort dans d'atroces souffrances.


- Oui c'est un jeux ! Vous avez raison les gens sont trop sérieux souvent.
Alors vous proposez un R - petite réflexion - hé bien vous n'aurez pas à faire le tour de la place sur les mains au moins - rire prononcé et dents au vent -

A quatre pattes, la main trifouillant les cheveux, Lapointe effaça les petites étoiles et les remplaça pas le R. Ce qui lui prit un certain temps. Beaucoup de temps même.




*'** ***** ***** ** **r *** *** ****** *** **r*** ***r***** :
** *** ** ** **r*** ***r**, ***** *** ***** *'***r* r***.

--Lapointe
L'hirsute comptait toujours les petites étoiles, tout en surveillant le piteux félin qui s'adonnait aux caresses avec un plaisir non dissimulé. On pouvait l'entendre feuler de plaisir jusque chez les nonnes.
Passant outre cette agitation, rien ne bougea sous leurs gros habits de bure.



- Braves gens ! Devinez quelles lettres se cache sous les étoiles. Si votre proposition n'y est pas, un tour de la ......... - c'est peut-être ça qui leurs fait peur se dit-il - si elle n'y est pas, réessayez !
Gudrule
Dévalant quatre à quatre les marches du bureau de sa frangine, du moins aussi vite que lui permettait ses rondeurs, la Gud rejoignit l'Hirsute près de la placette où il se démenait comme un beau diable pour réveiller l'étrange léthargie de cette population.

Il devait être gelé le pauvret depuis le temps qu'il s'escrimait à fourguer ses animations à la populace. Pis même, c'étaient les ziozios qui devaient être ravis, devant les cheveux en fer de lance de l'homme, pour entremêler des brindilles pour y construire leurs nids.

- Hé l'ami ! bêle la Plénitude. Alors comment va ?

A ce moment-là, le chat loupé fixe la Monstrueuse, narines froncées, oreilles pointées vers l'avant.

- Minet minet amadoue Gudrule.

Le chat ne bronche pas et avance. Ses pattes élastiques ne font pas plus de bruit qu'une araignée sur sa toile.


- Crénomdediou, j'vous parie ma dernière dent de lait contre votre râtelier que vo't chat d'un nouveau genre en veut à mon pâté.

Elle lui ouvre sa besace et le chat la lacère pour dévorer son contenu.

Ceci fait, elle s'adresse à l'homme.


- Si nous jouions ? Savez ce jeu j'le connais. C'est un nanar schisteux qui m'l'avait fait connaître oh il y a longtemps. Aristote ait son âme. C't'enfoiré là il s'est abusé à m'toucher le dargif, alors ben moi j'lui ai coltiné un coup d'bambou sur la ganache...c'est qu'j'ai une statue à tenir moi !
Bon, revenons à nos moutons...j'aime pas les choses qui ne se terminent pas, d'autant plus quand il y a plein de points d'interrogation. J'ai le goût du bien fini Sieur.


Tout en réfléchissant elle lui proposa...

- Un L ! Comme Lalali lalalère...

Attendant sa réponse elle lui proposa sa gourde d'alcool d'arbouses...
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" Sire, de grâce, écoutez-moi, je reviens des galères.
Je suis voleur, vous êtes roi, c'est à peu près la même affaire."
(Lacenaire)
--Lapointe
L'hirsute, les arpions au frais, aperçu la Gudrule. Elle s'approchait et il en était ravi. Eh oui ! Ravi qu'il était. Ce grand bout de femme lui tiendrait, avec un peu de chance, compagnie quelques instants.
Lui apporterait un peu de chaleur que Millau recélait en son for intérieur.
Le chat laid aussi l'avait vu, senti ou entendu. Avec les chats on ne sait jamais à quelle sens se fier. En position sournoise, parce que cette carne n'adoptait pas la position de chasse, un art bien trop aléatoire pour lui. A première vu on aurait pu confondre ces deux techniques. Le piteux chat attendait.


- Fraichement et esseulé ! - répondait-il d'un sourire -

C'est alors que le chat se mit en action. A voir ses manières ce n'était pas les caresses qu'il recherchait cette fois. Il ne faisait vraiment pas honneur à la race féline.

- Une dent de lait ! Ma foi vous y perdriez au change et moi je perdrai quatre quenottes d'un coup.
J'avoue que cela ne changerait pas grand chose à ma vie, mais je trouve qu'avec cinq dents on garde une certaine prestance ! - sourit l'édenté -

Un L - a cet instant il est difficile de percevoir la réflexion intense à laquelle s'adonne Lapointe - Vous êtes douée ! Vous m'épatâtes chère dame !



*'** **ll* ***** l* **r *** l** ****** *** **r*** ***r***** :
** **l ** ** l*r*** ***r**, ***** *** *l*** *'***r* r***.


- De l'alcool d'arbouses ! - une petite lueur dans l’œil face à la nouveauté -

Depuis le coup de la fontaine, l'hirsute avait pris la bonne résolution de ne boire que de l'eau claire. Mais la tentation était trop grande.


- Vous y mettez quoi dedans ? Parce ce que je vois des étoiles partout - dit-il en regardant le sol -
Gudrule
Quelques étoiles s'éteignent, quelques lettres prennent le relais.

Il boit l'Hirsute, et l'Altruiste le regarde biberonner avec une satisfaction non feinte quoiqu'un peu inquiète tout de même.


- C'est fort hein ! Vous l'sentez l'frisson qui vous parcourt l'échine depuis la chaufferie jusqu'au vase d'expansion ?Une vraie bouffée de fraîcheur, mais 'tention hein c'est du raide, si vous voulez j'peux vous faire respirer une de ses natures mortes à la crème d'anchoix qu'un vieux cousin m'a rapportée de Bretagne et qui me chantait toujours : "Si tu as la main Brest touche pas mon Concarneau..."ce vieux salingue.

Se souvenant qu'elle a une frangine qui ne rigole pas et qui n'aimerait pas qu'elle se laisse aller à des initiatives scabreuses, elle tousse l'Enrhumée et poursuit, sa généreuse poitrine en avant, arborant une belle couleur laiteuse, réceptacle d'un cœur plus généreux encore. Gudrule c'est l'Olympienne polaire. Le soleil n'a jamais vu sa peau. Une de ses mamelles en profite pour s'évader par l'échancrure et dévale la pente comme une avalanche, chose qu'elle remet en place d'un geste vif dans son étable laitière.

- Vous aimez l'alcool d'arbouses ? Paraît que c'est l'idéal pour conserver les morts. Bien adapté pour Millau non ? Ça a un peu le goût de la chose mais c'est fameux j'dois dire. Gardez-là j'en ai plein d'autres.

Elle boit. Ça promet. Elle a les pommettes qui flamboient, le regard qui poudroie et la langue qui verdoie. Une douce euphorie l'envahit et elle biberonne sa deuxième gourde aussi facilement qu'elle a éclusé la première...et c'est une Gudrule ronde comme une queue de pelle qui balbutie.

- Par contre j'aimerais bien un 'tit peu d'eau.

Notre époque est aux émotions fortes. Oui mais tout de même. Entendre Son Altesse demander de la flotte ça commotionne. Elle file à la fontaine, brise la glace et...s'en asperge la nuque.

- Pour ta phrase l'Ami, faut avoir les idées claires !

Revenant vers lui elle propose.

- Un S comme à ta Santé Lapointe !

Secouant sa noble tête elle éternue, se mouche le nez enrichi d'une longue stalactite aux teintes jaspées.

- Tant qu'il y aura des gens de not'genre, l'humanité aura pas à rouscailler affirme la Potesse à son Pote.

- Alors ?
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" Sire, de grâce, écoutez-moi, je reviens des galères.
Je suis voleur, vous êtes roi, c'est à peu près la même affaire."
(Lacenaire)
--Lapointe
Quelques rasades d'arbouses et l'hirsute senti qu'une simple poussée sur les talons lui ferait voir les nuages de plus près. Des étoiles au sol qui scintillaient presque sous le givre hivernal, des étoiles dans les yeux de la joueuse qu'il semblait percevoir.

- De fraîcheur ! De fraîcheur ! Je vous avoue que c'est l'effet inverse qui se produit. J'ai les arpions qui chauffent, un tison dans le gosier et des braises sur la menteuse.

Pendant que le corps de l'édenté s'embrasait sous l'effet du liquide, celui de Gudrule échappait à son contrôle. Une partie de sa personne décida de prendre l'air sous les yeux ébahis et un brin admiratif du croque-notes.
Faut dire que le genre du beau sexe ne lui offrait plus, et depuis bien longtemps, à voir les parties de leurs corps bien cachées.
L'air de rien elle continua la parlote.


- C'est un bon conservateur, cela ne m'étonne guère. Mais je pense que le vivant, à moins de chercher la faucheuse, ne doit pas en abuser de votre breuvage.
Cela dit - sourire - merci pour la gourde, j'en ferai bonne usage.

Décidément cette fontaine avait quelque chose de magique, de surnaturel. Si le pape passait par là, à coup sûr qu'il se baignerait dans ces eaux lustrales.

- Alors....un S - l'hirsute tenta de retenir les quelques étoiles filantes qui se dérobaient à sa vue - c'est pas si mal.
A ce rythme là, vous gagnerez certainement l'amical.

A quatre pattes sur ses vieux os, effaçant les étoiles, les comptant, puis les redessinant quand l'erreur était admise par sa personne.

- Vous avez raison Gudrule ! Vous avez raison !



*'*s **ll* ***** l* **r *** l*s *****s **s **r**s ***r***** :
** s*l ** ** l*r**s ***r*s, ***** *** *l*** *'***r* r***.
Gudrule
Du monde se pointait en ville. Apparemment du beau monde. Des nobles sans doute et autres membres du Parlement distingua la Déductrice.
De la tenue, du pommadin et des robes imprimées savoureuses.

La Faramineuse se tourne vers son pote Lapointe et lui demande.


- Tu crois qu'ils vont v'nir jouer à ton jeu l'Ami ?

Sa phrase à peine terminée, un pigeon s'abat sur elle. Surprise la Vaillante lui file une mandale sur le cloaque. C'est simple, rapide, de bon goût et ça évite les formalités.
S'apercevant alors que le volatile tenait à la patte message, la Repentante se répand.


- Rhaaaa mince, c'est d'ma sœur. Va pas être heureuse la brune que j'ai décapité son messager. Tiens Lapointe, tu l'boufferas, c'est un tendre cui-là.

Dépliant le parchemin elle lut à haute voix...mue par un instinct de solidarité.



Ma petite sœur chérie,

Quelques mots pour te rassurer. Dans quatre jours nous serons de retour avec Acanthe. je t'avoue que je suis bien heureuse de rentrer. Figure-toi que pendant quelques jours je me suis faite un peu l'effet d'être morte pour de bon.
Les armées s'entre déchirent à la frontière du Berry et du Limousin. De part et d'autre les soldats fauchent sans pitié et à tour de bras tout ce qui tombe sous leurs épées.
Partout des blessés que l'on transporte certains à Guéret, d'autres à Châteauroux. les parents de Petitbonhomme n'y ont pas échappé. Ils sont vivants certes mais à quel prix ! Cisaillés, brisés, découpés...et j'en passe.

Vision apocalyptique...que dis-je, on se croirait revenus à l'Empire des Yuan...je t'expliquerais cette page de l'Histoire à mon retour.

Si nous sommes arrivés à passer, c'est seulement par miracle, et surtout grâce à l'innocence de Petit et de son incroyable candeur. Les prévôts des deux duchés n'ont pas résisté ; comme quoi...on peut se demander s'il ne subsiste pas encore un peu d'humanité sur cette Terre perdue au milieu de ces soldats bouleversants de cruauté et jouant à bourreaux fermés.

Ce qui m'amène à susciter la réflexion suivante, qu'il est bien dommage qu'on ne fasse pas faire aux vivants une répétition de leurs obsèques, histoire de les inciter à la méditation. Ils feraient un tour sur eux-mêmes les bipèdes qui font la guerre et ils comprendraient enfin à quel point il ne leur aura servi à rien de s'être emballé le cœur par l'excitation du sang, brûlé leur système nerveux, sollicité les honneurs, fait appel aux huissiers, troussé des femmes pas fraîches par cupidité et par perversion, négligé des innocentes par peur du scandale et besogné leurs bonnes femmes par devoir ou par habitude.
Qu'il ne leur aura servi à rien d'avoir fait des enfants, des guerres et des vacheries, d'avoir tiré des traites ou d'en avoir payé, d'avoir menti, de s'être vendu à force de trop louer les autres, de s'être fait considérer par les Grecs, de s'être rangé à l'Aristotélicisme, de s'être fait curé, curer et récurer, d'avoir eu leur nom à l'A.A.P. et l'air couillon sur l'enluminure réalisée au cours du banquet donné en l'honneur de Qui Que Vous Soyez...

Je respire mal ma sœur chérie. Ça sent la mort. Partout.

Je t'embrasse très tendrement. Toutes mes amitiés à ton nouvel ami Lapointe.

Ta grande sœur qui t'aime.

Aelyenor


La Gud fait disparaître la missive dans sa pogne monstrueuse. Se tourne pour verser une larme discrète et en profite pour menacer Aristote que si il ne lui ramène pas sa soeur vivante elle mettra les Royaumes à feu et à sang. Croyez-moi, si elle le dit elle le fera...
Puis se retournant vers son nouvel ami l'Hirsute.


- Un A Lapointe. Un A...Donne-moi un A comme Amour, Amitié.
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" Sire, de grâce, écoutez-moi, je reviens des galères.
Je suis voleur, vous êtes roi, c'est à peu près la même affaire."
(Lacenaire)
--Lapointe
L'hirsute s'abreuva à la fontaine. Plus pour éteindre le feu d'arbouses qui lui donnait des feux follets dans le regard que pour recevoir la jouvence de ces eaux lustrales.

Gudrule a écrit:
- Tu crois qu'ils vont v'nir jouer à ton jeu l'Ami ?


- J'espère bien Gudrule ! Bien que votre compagnie m'est agréable - une mâchoire sans entrave émaillé grande ouverte - d'autres ne seraient pas superflu.

Un malheureux pigeon arriva. Enfin ! Il n'arriva pas malheureux, il devait même être fier de trouver la destinataire. Mais celle-ci d'une révérence de son style en décida autrement. Lapointe en paru surpris et amusé.

Gudrule a écrit:
- Tiens Lapointe, tu l'boufferas, c'est un tendre cui-là.


L'édenté pris le pigeon tout frais en remerciant. Le posant à ses côtés, le quadrupède félin ne mit pas longtemps à s'en emparer. Aucune pitié pour son non-maître cette carne.
Ecoutant attentivement la lecture, il y ressentit la peine de l'expéditrice. Il aimait son sens de la phrase, sa vision des choses qui le dépassait aussi.
En plus la sœur parlait de lui, et ça il en était pas peu fier l'Hirsute.


- Votre grande sœur ! Elle n'a pas vu que de belles choses. Mais elle est là, plus très loin maintenant. Vous en faite pas ! - compatissant -

Ses rhumatismes n'allaient pas supporter longtemps ces génuflexions à répétitions. Aussi décida t-il, une fois à quatre pattes, de rester au plus près du sol. Au plus près des étoiles, jusqu'à la fin.


- Un A ! Il y en a. C'est un sans faute pour l'instant.



*'*s **ll* ***** la **r *** l*s *****s **s *ar**s ***r***** :
** s*l ** ** lar**s a**r*s, ***** *** *la** *'a**r* r***.
Calamity_mel
Mel qui se promenait en halle apercut sur la place du village des hommes attroupés devant ce qui semblerait etre une animation, elle se rapprocha et vit que c'était un jeu qui consistait à retrouver une phrase cacher, elle qui adorait jouer s'empressa de demander au maître du jeu :

Bonjour !!! Je suis Mel, nouvellement arrivée et j'aimerai bien participer à votre animation.
J'aimerai choisir comme lettre le E d'Elégant !!!


Mel patienta en souriant que l'homme lui annonce son score.

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--Lapointe
Toujours à quatre patte l'hirsute ou plutôt au sol. Assis près du chat.
Il posa son instrument afin d’accueillir la dame arrivante dans les meilleurs conditions.


- Enchanté dame Mel ! Bienvenue à Millau. Je me présente Lapointe, conteur, ménestrel, agitateur public parfois - sourire aux pièces manquantes -et lui c'est le chat
- Je vous prie de bien vouloir m'excuser de vous recevoir dans cette position. Mais vous savez, vieillir ne me permet plus les excentricités d’antan.

- Alors vous dites le E ! Hé hé, vous prenez pas beaucoup de risques la.
Comme je suis gentilhomme et que vous êtes nouvelles, je vous offre les accents en prime - il est charmeur l'édenté, bien que le charme n'opère plus depuis longtemps -Alors ! voyons voir.

Des étoiles filent sur le sol, des lettres les remplacent.



*'es *elle ****e la *er **e les *e**es *es *ar**s *é*r**e** :
*e sel e* *e lar*es a*ères, ****e **e *la*e *'a**re r**e.


- On s'en approche !
Apoline.
Mer ,se balader dans les ruelles de Millau et vit une attraction qui l'attira...

Bonjour,je suis Merwane de bourganeuf ,je visite votre jolie ville.
Si cela m'est permis ,je vous propose la lettre N comme Noeud s'il vous plait.


Merw sourit.....
Calamity_mel
Mel sourit aux paroles du conteur, mais qu'à cela ne tienne il lui en fallait peu pour la décourager, elle vit Merwane une cliente qu'elle avait croisé un peu plus tot en taverne, elle la salua et lui laissa le temps de choisir sa lettre avant de s'exprimer elle meme :

Hum si le E était facile donner moi donc un M plutot Magique !!!

Elle sourit au vieil homme et attendit de voir le résultat.

_________________
Aelyenor
Malgré son désir de se reposer depuis son retour à Millau, le fait de voir Gudrule tourner comme une éléphante dans sa cage, d'avoir devant les yeux et de mirer constamment le ravissant derrière de sa sœur lui faisant songer à la ligne bleue et ondulée des monts des Causses et surtout, par le léger entrebâillement de ses braies, la vision dantesque de son affriolante mais non moins gigantesque culotte rose, fait dire à Aelyenor qu'elle dormira plus tard.

- Allez on y va, si je ne te connaissais pas je jurerais que t'es tombée amoureuse de Lapointe.

La soif mais aussi la faim de savoir s'empare de la brune, car si on n'alimente pas la curiosité ça devient un mal irréversible...

Les voilà parties et derechef arrivées sur la placette où œuvrait l'ami de la Bombe Gudrule. Ah ben il y avait déjà du monde ! Merwane et une Dame qu'elle avait déjà vu une fois au moment des élections parlementaires et qui ma foi, devant les harcèlements constants des détracteurs et des gens qui connaissent tout mais ne savent rien, avait fait preuve d'une patience inouïe...

Elle salua la Dame nommée Calamity.


- Très heureuse de faire votre connaissance Dame Calamity. Oui je connais votre nom, j'ai assisté de loin je dois dire à l'élection dernière du Conseil...
Paraît que vous avez emménagé à Millau ? Je vous souhaite la Bienvenue parmi nous. Et j'espère que vous vous y plairez.


Puis s'adressant à Lapointe.

- Bonjour Monsieur l'Hirsute ! On se connaît nous ! Rappelez-vous, j'étais comme une enfant assise dans la neige à vous écouter me conter quelques jolies histoires...alors c'est vous qui...hum...avez tapé dans l'oeil de ma soeur ?

Apercevant Merwane, elle se précipita contre elle et la serra très fort. Elles étaient d'une ressemblance incroyable. Deux filles rigoureusement identiques...et je pèse mes mots quand je dis ça. Des yeux myosotis pas négligeables, des bouches...appétissantes...et j'en passe. Derrières, chemises, tétons, cambrures, ventres plats (hin hin hin...bon j'arrête)...

- Tu vas bien toi ? Je suis heureuse que tu restes encore un peu à Millau.

Soudain elle eut une pensée émue pour Gudrule...Dieu parfois il commet des erreurs non ? Peut-être bien qu'il avait mélangé les plans lors de la conception de la Gud.

Elle lui claqua une bise...Gudrule c'était Gudrule, et rien ne changerait au fait qu'elle soit sa frangine...à la vie à la mort. Il y a tant à dire sur une sœur quand on est aussi féministe que ce qu'Aelyenor l'était...

Elle lut la phrase constellée encore d'étoiles. Merwane proposa un N, Calamity un M...

Elle avait trouvé Aely...enfin elle pensait avoir trouvé...toutefois elle préféra attendre l'avis du Maître du Jeu...un détail la troublait encore...


- Ensuite, lorsque vous aurez inscrit les lettres de mes amies, vous me donnerez bien un C...comme...Comme, Canaille, Calebasse.
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Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.
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