Carmody
[Limoge, une fin de matinée dans une demeure de Famille]
Cela faisait des heures que le Carmo avait pris place devant cette fenêtre. Une vision des rues de la ville lui était alors offerte avec son agitation, la vie grouillante et pressente à laquelle personne ne pouvait échapper. Les bruits sélevait comme une mélodie qui rythmais la cadence de la journée, luvre dun orchestre dont la partition sécrivait fil du temps. Et pourtant lui restait a fixé le vide. Il lui était devenu évident que rien de leffervescence se déroulant ci bas ne parvenant a latteindre. Infime mouvement, sa tête se mis a dodeliner et a se pencher lentement sur sa droite, libérant par la même un soupir, marque de son humeur de linstant.
Quand est que ce desiderata grandissant et profond avait il commencé a les prendre ? Pourquoi en était il venu a se sentir si détacher de tout ce qui pouvait lui arriver? Il nétait pas certain de pouvoir en connaître la raison mais cela commençait de plus en plus a le hanter. Sa vie allait t elle finir par ne plus se résumer qua cela ? Solitude, mélancolie, ennui et création de façade pour que personne ne puisse sen apercevoir. Etait ce bien un vie quil menait ou celle ci sétait elle terminé quand le mal lavait pris. Certes, il avait su sentourer de divertissement pour lui permettre de tout oublier ne serait ce quun temps mais chaque jour passant il en éprouvait de plus en plus les limites a mesure quil séloignait . Mais vers séloignait il au juste et de quoi ? Il ne parvenait plus a en formuler la notion avec précision tant il avait perdu lhabitude de devoir chercher en lui.
Tout était si simple pour lui, les mots quil devait prononcer pour correspondre au masque parfait quattendait la personne face a lui lui venait sans le moindre mal. Il avait toujours eu la réponse qui paraissait être celle a donner pour que prenne place le nouveau jeux qui occuperait son esprit. Ainsi tout pourrait venir là ? de ce tempérament qui lavait pousser a ne plus vouloir que jouer de ce qui lui arrivait. Avait il dépassé la limite sans sen rendre compte et fermé entièrement tout accès a son être ? Combien de costume avait il donc endossé jusqu'à aujourdhui pour ne plus avoir a être lui même et pour caché ce qui reposait en son âme. Sourires, larmes, caresses, lesquels essaient donc vrais ? quand avait il commencer a se jouer des autres une fois de trop? Quand avait débuter ce jeux envers lui même qui le menait a ce qui lui rappelait une perte ? La perte de ce quil était et de ce quil pouvait être. Sur ce point au moins il était certain que le vide lui apportait la réponse. Si les choses continuaient sur leur lancé cest là que serait son avenir. Mais il navait jamais totalement chercher a le combattre laissant les choses inachevées sans sen être toujours rendu compte.
Une main séleva. La sienne et pourtant celle dun autre aussi. Elle pouvait mettre une fin a son tourment, être le vaisseau de cet apaisement quil recherchait sans le dire. Combien autour de lui avaient vu les changement qui sétait opéré chez lui ? a combien de personne pouvait dire quil sétait ouvert sans plus aucune barrière ? Alors même quil contemplait la paume ouverte devant ses yeux, il savait que même a lui même il fini par se mentir pour fuir ce quil était. Tout nétait plus que fuite dans sa vie. Oh, il se doutait que ce nétait pas une de ces fuites qui vous menait a échapper a vos poursuivant car il avait compris que ce quil fuyait cétait tout simplement son propre regard, le seul qui avait sans relâche insufflé des blessure a son être. Les années avait passé mais jamais rien navait cessé. Il navait fait quenfouir en lui les marques successives et arborer un nouveau masque pour que son éternel sourire et son insouciance ne soit pas briser au yeux de ses proches.
Et aujourdhui linsouciance elle même lui dictait de reprendre sa vie comme si il ne lavait jamais quitter. Rien naurait été plus simple. Puisque personne ne semblait jamais se rendre compte de la lumière qui séteignait progressivement dans ses yeux. Alors il sut. Il devait partir. Pour parvenir a la fin, il lui fallait avant tout retrouver le debout et en accepter toute lampleur a ses propres yeux. Pourquoi lui était il si difficile dentre face a la vertige et de cesser de la cacher ?
Son poing se referma et frappa sur le linteau de la fenêtre. Ne plus se agir pour se sentir au centre dune existence palpitante finira sûrement par lui plaire après quil traverse ce quil avait en tête. Surtout que plus rien ne lui permettait de qualifier la sienne comme telle.
Ainsi délaissant son lieu de réclusion le Roux se rendit il dans la cuisine pour y confectionner un plein sac de victuailles. Le voyage pourrait savérer très long. Le temps nétait plus lhésitation sinon il risquait quelqu'un de la maisonnée. Enfilant un mantel, il en rabattit la capuche sur son visage et sen alla vers lécurie pour retrouver sa monture.
Quimportait la foule quand on finissait par ne plus la voir ? Juché sur le destrier, le cavalier commença a remonter la rue en silence jusqu'à se trouver devant la porte est de la ville. Celle là même quil avait passé voilà de mois avec tout ce quil possédait . cela était peut être une autre facétie de lhistoire de cet être particulier, une incapacité prononcée a la constance. Mais la route reliant les deux ville navait pas été son objectif. Bien quil fit une part de son chemin sur celle ci, il attendit que les murailles de Limoges disparaissent de sa vue pour bifurquer et senfoncer dans la foret environnante, Foret forte de souvenir et surtout domaine si particulier a ses yeux.
Les minutes puis les heures ségrainèrent puis finalement , il fus las de sa chevauchée et décida de mettre pied a terre dans une clairière où passait un ruisseau. Il ne se souvenait plus a quand remontait la dernière fois où il était parti seul ainsi mais cela navait assurément rien perdu de son goût et de la tranquillité que connaissait alors lesprit. Ce serait donc un endroit idéal pour apporter une réponse a ses questions souvent trop nombreuses. Lhomme pris le temps de desseller et de panser son compagnon. Celui ci méritait amplement ce traitement et puis ensuite se désaltère et se régaler des dons de la nature par la suite.
La lumière filtrant entre les feuillage lui semblait bien assez forte pour quil encore besoin de monter son petit campement de fortune et surtout la faim ne le tiraillait pas assez pour quun feu soit nécessaire. Sinstallant sur une souche, il se mis a contempler les bois qui sentendait devant et retrouver de nouveau cette sensation de vide devant mais a cet instant, il en appréciait la compagnie. Perdu ainsi, un simple homme au milieu de la végétation abondante, il se mis a simaginer entouré des personnage issu des contes de son enfance. Etait ce le visage dune nymphes qui se dessinait dans lécorce de cet arbre ? le doux murmure du vent le portait il le chant des esprit des lieux. Etait il a la merci des créatures de bois. Celle ci était aisée a devinez si ne prenait garde. Toujours fut il que le Carmody non content davoir chercher a se plonger dans ses souvenirs fut pris de lenvie den jouer autant qua son habitude qui était bien difficile a perdre Et donc sentourant dun public qui navait de place que dans son esprit il se mis a déclamer.
Noble assemblée sylvestre ici pressente, je men vais vous conter en ce jour lhistoire dun homme. Mais attention pas nimporte lequel, un homme qui malgré toute logique apportait les ténèbres sur sa vie pas période. Mais je vous laisserais en juger par vous même.
Le début de notre histoire prend place dans la région de Bourgogne il y a de ça bien des années et plus précisément au alentour de Cosne la Lacustre. Notre héros, si lon peut dire, déjà fort dun belle insouciance et empli dune ardeur de vivre a sa mesure, arpentait le chemin de terre tout en comptant le contenue de sa bourse avec un air amusé. Bien plus dor quil nen aurait fallu à nimporte qui pour vivre mais le jeune homme lui ne voyait quune seule chose : point de quoi lui permettre dacquérir une lame qui battrait a son coté et quil pourrait brandir pour obtenir ce quil désirait. Notez bien déjà ses velléités davoir ce qui lui était inaccessible et surtout les façons dont il imaginait usées pour pouvoir les obtenir mais je mécarte déjà de mon histoire.
Donc le jeune homme cheminait argent comptant vers la ville où lattendait une connaissance, que dis je ? une partenaire depuis toujours plutôt. Et aussi une promesse dune vie nouvelle a débuter avec fougue.
Un instant les yeux du conteur, se tournerrent vers le chemin quil avait emprunté pour venir et se firent triste avant de retrouver le voile de lindifférence.
Oh les promesses avaient été vraies mais pour y parvenir le jeune homme avait du travailler dune manière tout a fait inattendue pour lui, par lui même et a la seule force des ses bras et capacité. Il était bien loin de tout ce quil avait imaginé mais il ne se laissa pas abattre et fit de son mieux. Fait étonnant en loccurrence ,je vous lassure, mais pilier de tout ce qui se construit. Seulement si belle construction que cela puisse vous paraître, le garçon lui ne ny trouvait toute même pas son compte. Et de son malaise, lui naquit lenvie de voir dautre horizons qui pourrait lui entre plus accueillants. Et que fit il daprès vous ? et bien je vous le donne dans le mil .. il attendit et finit par suivre un groupe dami a lui qui eux aussi préféraient trouver vie meilleure. Sen suivit donc une installation dans une région voisine comme pour ses volcans, lauvergne, et très vite la vie du garçon se mit a ressembler a celle quil avait déjà connue , plus de rencontres en prime et, il faut lavouer, laide de tiers pour trouver ce qui devait réchauffer son cur. Une rousse par le plus grande hasard. Mais le garçon nétait pas de ceux que la tranquillité attire et comme vous devez le savoir les belles promesses sont légions quand on tend loreilles surtout les plus sombres. Et ainsi débutèrent les mensonges et les taches dans la vie dun être qui navait la pureté que sur le visage.
Là le Carmo se leva et parcouru la clairière vide du regard tout en écartant les mains.
Oui vous laurez compris certainement. Las de sa vie simple et honnête, le garçon navait pas hésité a accepter la lame de lombre quand on lui avait proposer de lui apprendre a sen servir. Un désir secret ? un accomplissement ? une souillure peut être ? Certain le voit peut être ainsi. Pour lui ce ne fut tout compte fait quun divertissement passager comme toutes choses, il finit rapidement par sen lasser et se faire plus encore agent de la trahison. La morale, la justice, la loi cela navait jamais tenu une très grande place dans lesprit de notre héros. Apres tout navait il pas considéré que ses actes pour défendre tout cela avait bien mérité leur salaire ? Et quel salaire , sa première venue sur nos terres limousines. Celle ci se fit sous les traits dun être intéressé et méprisable au yeux de certains car il fut amené a se rendre a Tulle où il garda les biens matériels quon put lui confier mais se garda, à lévidence, de faire de même avec les faits vu lon en juge par le nombre qui eurent vent de ce qui se passait par ses lèvres même. Enfin lhistoire nous apprendra que largent dérobé valait bien une boucherie mais lironie se répercutera plus loin.
Nouveau regard triste perdu dans le lointain qui laisse toutefois place à un éclat voilé et terne.
Mais je mappesantit sur cette partie, il semble. Il y a une raison a cela cependant. Mais si pour le garçon cela ne devrait quune anecdote parmi dautre sur lui, il apprendrai plus tard comme cela deviendrait une douleur quil cherchera a cacher quand elle deviendrai une entrave à une aspiration quil pu avoir puis au point quelle fini par lui devenir une raison de se maudire et a mesure quil réalisait que par la joie quil avait pour dautres, il ressentait de la haine et du ressentiment en même temps mais le plus amusant dans tout cela cest quil ressentait ça tout en affichant le sourire le plus radieux, perdu quil était dans cette image quil avait façonné de lui même.
Machinalement le Carmo sortit une petite dague de son fourreau et commença a en faire tourner la pointe au creux de sa paume alors quil marchant dans la clairière englouti dans son monde de souvenir.
Donc la vie du jeune garçon avait pris un tournant qui lui plut un temps écartelé entre deux vie pensait il. Mais tout a une fin et dans son cas il es provoquait le plus souvent par de linaction. Le déclencheur de ses nouvelles pérégrinations lui avait été jusqu'alors assez peu connu mais il cela contribua a changer la donne en la matière efficacement. Ce ne fut pas son entrée dans une armée ou une tentative avorté dinvasion par un duc reprouvé mais en toute simplicité les femmes qui le mirent sur une nouvelle partie de son existence.
Le narrateur fut pris dun soudain fou rire et ses lèvres finir par sincurver dans un sourire teinté de malice.
Que finira t il par y connaître au fil si ce nest la douleur, le plaisir, lamusement et la certitudes que par des mots ont peut obtenir bien plus que par le fer ou lor ? Ah ce nest pas vous mes belles demoiselles des bois qui vont me contredire. Jeunesse, expérience, beauté, esprit, richesse, pouvoir. Tout est a porté de main quand on sait manier le verbe mais encore faut il bien se donner le mal de vouloir lacquérir et plus encore de la garder.
Enfin tout ça pour dire que fort de ses nouvelles expériences et surtout désireux de laissé derrière lui des problèmes pour lesquels il ne se trouvait aucun intérêt durables, notre héros se prit a laissé de nouveau derrière lui un pan de vie. Et de cela il appris deux choses : dun coté les problème ne lentendent jamais de loreille que lon pense et vous poursuivent et de lautre le sentiment profond davoir perdu une personne qui représentait bien plus quon ne voyait et avec qui rien ne sera plus pareil a cause de la négligence née de léloignement.
Mais dans notre histoire le Limousin, la terre qui vous a toujours porté, avait gagner un nouvel habitant, qui chemin faisant, toujours a sa manière, acquis plus quil ne pensait pour ensuite toujours sarranger pour le perdre ou le laisser se faner. Ainsi des mèches blondes ou brunes le menèrent a voyager, a découvrir de nouvelles expériences, a tenter de nouveaux défis. Mais au final il ne lui restait jamais rien de tous cela vraiment. Ce ne lui paraissait que des instant éphémère qui ne cessait mourir sous les yeux de son spectateur. Un cycle a chaque identique se produisait. Tout débutait par lennuie, puis apparaissant le désir dune chose qui paraissait inaccessible et la quête pour lobtenir, cela finissait irrémédiablement pas se terminer de deux façons où le résultat était identique. Soit il la pomme de la tentation finissait dans sa main et en croquait un morceau avant de la rejeter car elle avait alors perdu de sa saveur soit il sarrêtait avant dobtenir ce quil cherchait car entre temps son attention sétait porté ailleurs.
Mais un fait était pourtant évident : Jamais on ne lavais vu prendre linitiative de construire quoi que ce soit de durable. Tout chez lui ne relevait que de linstant qui se déroulait. La patience, la constance, la régularité et leffort manquait a notre héros. Cela lui aurait il servit ? en est il simplement capable. Ca nous le sauront point au fil de lhistoire. Ses voyages lavait souvent mener en divers endroit de notre royaumes, ne revenant pas toujours au bras de la même personne dailleurs. Que peut espérer un homme qui pour lui na que la vision dun instant, qui ne se livre a personne de peur douvrir une brèche cette armure quil a forgé ? Oh il y a bien certain comme vous qui ont pu connaître la vision de cet être ou le voir seffondrer sans parvenir en passant dun extrême de sa personnalité a lautre mais est de la sorte que lon apporte en soi ce petit quelque chose qui manque pour se sentir entier. A fuir sans cesse la réalité pour ne plus entre quentouré de murs et parler seul car on ne sait plus sexprimer avec autrui.
Dans les marécages de lisolement, notre héros avait bâtit sa forteresse mais encore une fois son travail était plus quincomplet. Les fondations même de ce son travail ne reposait sur rien. Il sentait a chaque pas le monde se dérobé sous lui. Il avait tissé une toile damitié autour de lui mais il se disait en avoir perdu le sens, pire encore en regardant les maillons qui la composait tout cela lui renvoyait les images même de son propre inaccomplissement. Là où il voyait grandeur autour de lui, il ne ressentait que vide en lui, là où il pouvait trouver réconfort, il prenait trop souvent le malin plaisir de faire du mal pour oublier sa propre souffrance. Là où se trouvait aide, lui nourrissait abandon.
Dans la guerre et la destruction il avait pensé un temps trouver sa solution, il sen ira comme il avait toujours vécu, engoncé dans une carapace de métal, criant a qui voulait lentendre et assenant coups a tout ce qui sapprochait. Et là encore il avait fait une erreur dans ses pressentiments ça il navait fait que resserrer encore plus autour de lui le filet qui létreignait. Plus il se débattait plus en sortir et plus les fils mordait la chair de son esprit. Tenter de trouver alors la solution dans ce qui était a son opposé, penser a lamour et a la famille. Cela lui apparut comme le plus plausible mais il avait négligé les plus grands de ses traits de caractère, limpatience et le désir de linaccessible. Chaque fois que le bonheur était venu se presser, il avait tout fait pour le repousser et jeter son dévolu autre part.
Nouveau rire résonnant dans la foret.
Les idées du Carmo étaient maintenant entièrement mélangées a ses souvenir, il nétait plus tellement sûr de son histoire et ce public a qui il racontait tant. Mais ce qui lui apparaissait cest quil recommençait maintenant a être las, las de se chercher une justification là où il ne devait y avoir aucune, las de se laisser déborder par tant de choses et de vouloir les accumulé encore pour garder une tranquillité qui autant que faire se peut nexistait que dans son imagination . Rien ne serait jamais simple, rien ne se résolvait avec tant de facilité quon pouvait user des même méthodes pour dautres évènements. Pourquoi racontait il tant de chose au vent sil ne ressentait plus la proximité avec ses proches ? Mais alors une étincelle se fit dans son esprit : il en ressentait le besoin après tant de temps a jouer des rôles, il avait eu la simple envie dexprimer ce qui se trouvait sous son apparence, être simplement lui et non plus celui que lon voyait si souvent. Peut être que cela était sa tentation du moment. Laissé sécouler le fiel des blessures quil sétait affliger a lui même et qui avait tenter de dissimuler a la face du monde. Peut être continuerais t il plus tard avec dautre pan de son histoire mais pour lheure le soleil déclinait et il lui fallait remettre tout de même un peu dordre dans ses idées. Cétait bien maintenant le seul auquel il pouvait encore aspirer et cette douloureuse idée avait un écho des plus troublant en lui. Quil avait été stupide de penser autrement avant, un homme comme lui nest voué a la Grandeur que si il peut lui apporter la décadence par la suite. un homme comme lui ne devait plus perdurer.
Mais noble assemblée sylvestre, nous allons laisser notre histoire là pour le moment. Votre humble serviteur a lui besoin de rafraîchir ses idées pour vous régaler plus encore de ses mots. Toute fois je ne vous en voudrai pas de ne point venir assister a la prochaine représentation. Son intérêt nest que relatif et comme notre héros, votre lassitude peut grandir a tout moment.
Se faisant, le Carmo sinclina dans une révérence des plus grotesque et partit dans un nouveau fou rire sur le chemin du ruisseau. Ruisseau qui eu la bonne et généreuse idée de lui renvoyer une image de lui même quand il se pencha au dessus.
Oh mais te voici mon doux héros. Toujours mené par les femmes et incapable de faire plus que suivre ce que lon te demande ?
Non ne me répond pas, tu gâcherais la beauté de mon récit. Le temps passant tu comprendra tout comme moi je le ferais.
Plongeant ses mains en coupe dans leau , il pu mettre fin a ses discours solitaires et se fit fort de boire à vive gorgée avant de risque de devenir une fleur qui ne méritait son sort. Viendra le temps des rires et des chants mais avant cela cétait celui du ramassage de bois pour faire le feu.
Alors que voulez vous pour dîner ce soir ?
Quel récit dénué de toute intérêt vous ne trouver pas ? cet homme aurait du nous quitter il y a longtemps avec sa façon dêtre et pourtant je nai pas fini.
Se mettant ainsi a reparler seul, il ponctua ses taches de divers commentaires toute suivit d'usage de sa dague, nécessaire ou pas, alors qu'il la fixait avec un sourire en coin.
[HRP] Ceci est un RP ouvert quiconque en a l'envie peut y participer. Contactez moi par MP si des demandes spéciales sont a votre idées ou impliqué la santé ( physique hein la mentale c'est déjà trop tard ) de Carmo sinon contentez vous de vous amusez. [/HRP]
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Cela faisait des heures que le Carmo avait pris place devant cette fenêtre. Une vision des rues de la ville lui était alors offerte avec son agitation, la vie grouillante et pressente à laquelle personne ne pouvait échapper. Les bruits sélevait comme une mélodie qui rythmais la cadence de la journée, luvre dun orchestre dont la partition sécrivait fil du temps. Et pourtant lui restait a fixé le vide. Il lui était devenu évident que rien de leffervescence se déroulant ci bas ne parvenant a latteindre. Infime mouvement, sa tête se mis a dodeliner et a se pencher lentement sur sa droite, libérant par la même un soupir, marque de son humeur de linstant.
Quand est que ce desiderata grandissant et profond avait il commencé a les prendre ? Pourquoi en était il venu a se sentir si détacher de tout ce qui pouvait lui arriver? Il nétait pas certain de pouvoir en connaître la raison mais cela commençait de plus en plus a le hanter. Sa vie allait t elle finir par ne plus se résumer qua cela ? Solitude, mélancolie, ennui et création de façade pour que personne ne puisse sen apercevoir. Etait ce bien un vie quil menait ou celle ci sétait elle terminé quand le mal lavait pris. Certes, il avait su sentourer de divertissement pour lui permettre de tout oublier ne serait ce quun temps mais chaque jour passant il en éprouvait de plus en plus les limites a mesure quil séloignait . Mais vers séloignait il au juste et de quoi ? Il ne parvenait plus a en formuler la notion avec précision tant il avait perdu lhabitude de devoir chercher en lui.
Tout était si simple pour lui, les mots quil devait prononcer pour correspondre au masque parfait quattendait la personne face a lui lui venait sans le moindre mal. Il avait toujours eu la réponse qui paraissait être celle a donner pour que prenne place le nouveau jeux qui occuperait son esprit. Ainsi tout pourrait venir là ? de ce tempérament qui lavait pousser a ne plus vouloir que jouer de ce qui lui arrivait. Avait il dépassé la limite sans sen rendre compte et fermé entièrement tout accès a son être ? Combien de costume avait il donc endossé jusqu'à aujourdhui pour ne plus avoir a être lui même et pour caché ce qui reposait en son âme. Sourires, larmes, caresses, lesquels essaient donc vrais ? quand avait il commencer a se jouer des autres une fois de trop? Quand avait débuter ce jeux envers lui même qui le menait a ce qui lui rappelait une perte ? La perte de ce quil était et de ce quil pouvait être. Sur ce point au moins il était certain que le vide lui apportait la réponse. Si les choses continuaient sur leur lancé cest là que serait son avenir. Mais il navait jamais totalement chercher a le combattre laissant les choses inachevées sans sen être toujours rendu compte.
Une main séleva. La sienne et pourtant celle dun autre aussi. Elle pouvait mettre une fin a son tourment, être le vaisseau de cet apaisement quil recherchait sans le dire. Combien autour de lui avaient vu les changement qui sétait opéré chez lui ? a combien de personne pouvait dire quil sétait ouvert sans plus aucune barrière ? Alors même quil contemplait la paume ouverte devant ses yeux, il savait que même a lui même il fini par se mentir pour fuir ce quil était. Tout nétait plus que fuite dans sa vie. Oh, il se doutait que ce nétait pas une de ces fuites qui vous menait a échapper a vos poursuivant car il avait compris que ce quil fuyait cétait tout simplement son propre regard, le seul qui avait sans relâche insufflé des blessure a son être. Les années avait passé mais jamais rien navait cessé. Il navait fait quenfouir en lui les marques successives et arborer un nouveau masque pour que son éternel sourire et son insouciance ne soit pas briser au yeux de ses proches.
Et aujourdhui linsouciance elle même lui dictait de reprendre sa vie comme si il ne lavait jamais quitter. Rien naurait été plus simple. Puisque personne ne semblait jamais se rendre compte de la lumière qui séteignait progressivement dans ses yeux. Alors il sut. Il devait partir. Pour parvenir a la fin, il lui fallait avant tout retrouver le debout et en accepter toute lampleur a ses propres yeux. Pourquoi lui était il si difficile dentre face a la vertige et de cesser de la cacher ?
Son poing se referma et frappa sur le linteau de la fenêtre. Ne plus se agir pour se sentir au centre dune existence palpitante finira sûrement par lui plaire après quil traverse ce quil avait en tête. Surtout que plus rien ne lui permettait de qualifier la sienne comme telle.
Ainsi délaissant son lieu de réclusion le Roux se rendit il dans la cuisine pour y confectionner un plein sac de victuailles. Le voyage pourrait savérer très long. Le temps nétait plus lhésitation sinon il risquait quelqu'un de la maisonnée. Enfilant un mantel, il en rabattit la capuche sur son visage et sen alla vers lécurie pour retrouver sa monture.
Quimportait la foule quand on finissait par ne plus la voir ? Juché sur le destrier, le cavalier commença a remonter la rue en silence jusqu'à se trouver devant la porte est de la ville. Celle là même quil avait passé voilà de mois avec tout ce quil possédait . cela était peut être une autre facétie de lhistoire de cet être particulier, une incapacité prononcée a la constance. Mais la route reliant les deux ville navait pas été son objectif. Bien quil fit une part de son chemin sur celle ci, il attendit que les murailles de Limoges disparaissent de sa vue pour bifurquer et senfoncer dans la foret environnante, Foret forte de souvenir et surtout domaine si particulier a ses yeux.
Les minutes puis les heures ségrainèrent puis finalement , il fus las de sa chevauchée et décida de mettre pied a terre dans une clairière où passait un ruisseau. Il ne se souvenait plus a quand remontait la dernière fois où il était parti seul ainsi mais cela navait assurément rien perdu de son goût et de la tranquillité que connaissait alors lesprit. Ce serait donc un endroit idéal pour apporter une réponse a ses questions souvent trop nombreuses. Lhomme pris le temps de desseller et de panser son compagnon. Celui ci méritait amplement ce traitement et puis ensuite se désaltère et se régaler des dons de la nature par la suite.
La lumière filtrant entre les feuillage lui semblait bien assez forte pour quil encore besoin de monter son petit campement de fortune et surtout la faim ne le tiraillait pas assez pour quun feu soit nécessaire. Sinstallant sur une souche, il se mis a contempler les bois qui sentendait devant et retrouver de nouveau cette sensation de vide devant mais a cet instant, il en appréciait la compagnie. Perdu ainsi, un simple homme au milieu de la végétation abondante, il se mis a simaginer entouré des personnage issu des contes de son enfance. Etait ce le visage dune nymphes qui se dessinait dans lécorce de cet arbre ? le doux murmure du vent le portait il le chant des esprit des lieux. Etait il a la merci des créatures de bois. Celle ci était aisée a devinez si ne prenait garde. Toujours fut il que le Carmody non content davoir chercher a se plonger dans ses souvenirs fut pris de lenvie den jouer autant qua son habitude qui était bien difficile a perdre Et donc sentourant dun public qui navait de place que dans son esprit il se mis a déclamer.
Noble assemblée sylvestre ici pressente, je men vais vous conter en ce jour lhistoire dun homme. Mais attention pas nimporte lequel, un homme qui malgré toute logique apportait les ténèbres sur sa vie pas période. Mais je vous laisserais en juger par vous même.
Le début de notre histoire prend place dans la région de Bourgogne il y a de ça bien des années et plus précisément au alentour de Cosne la Lacustre. Notre héros, si lon peut dire, déjà fort dun belle insouciance et empli dune ardeur de vivre a sa mesure, arpentait le chemin de terre tout en comptant le contenue de sa bourse avec un air amusé. Bien plus dor quil nen aurait fallu à nimporte qui pour vivre mais le jeune homme lui ne voyait quune seule chose : point de quoi lui permettre dacquérir une lame qui battrait a son coté et quil pourrait brandir pour obtenir ce quil désirait. Notez bien déjà ses velléités davoir ce qui lui était inaccessible et surtout les façons dont il imaginait usées pour pouvoir les obtenir mais je mécarte déjà de mon histoire.
Donc le jeune homme cheminait argent comptant vers la ville où lattendait une connaissance, que dis je ? une partenaire depuis toujours plutôt. Et aussi une promesse dune vie nouvelle a débuter avec fougue.
Un instant les yeux du conteur, se tournerrent vers le chemin quil avait emprunté pour venir et se firent triste avant de retrouver le voile de lindifférence.
Oh les promesses avaient été vraies mais pour y parvenir le jeune homme avait du travailler dune manière tout a fait inattendue pour lui, par lui même et a la seule force des ses bras et capacité. Il était bien loin de tout ce quil avait imaginé mais il ne se laissa pas abattre et fit de son mieux. Fait étonnant en loccurrence ,je vous lassure, mais pilier de tout ce qui se construit. Seulement si belle construction que cela puisse vous paraître, le garçon lui ne ny trouvait toute même pas son compte. Et de son malaise, lui naquit lenvie de voir dautre horizons qui pourrait lui entre plus accueillants. Et que fit il daprès vous ? et bien je vous le donne dans le mil .. il attendit et finit par suivre un groupe dami a lui qui eux aussi préféraient trouver vie meilleure. Sen suivit donc une installation dans une région voisine comme pour ses volcans, lauvergne, et très vite la vie du garçon se mit a ressembler a celle quil avait déjà connue , plus de rencontres en prime et, il faut lavouer, laide de tiers pour trouver ce qui devait réchauffer son cur. Une rousse par le plus grande hasard. Mais le garçon nétait pas de ceux que la tranquillité attire et comme vous devez le savoir les belles promesses sont légions quand on tend loreilles surtout les plus sombres. Et ainsi débutèrent les mensonges et les taches dans la vie dun être qui navait la pureté que sur le visage.
Là le Carmo se leva et parcouru la clairière vide du regard tout en écartant les mains.
Oui vous laurez compris certainement. Las de sa vie simple et honnête, le garçon navait pas hésité a accepter la lame de lombre quand on lui avait proposer de lui apprendre a sen servir. Un désir secret ? un accomplissement ? une souillure peut être ? Certain le voit peut être ainsi. Pour lui ce ne fut tout compte fait quun divertissement passager comme toutes choses, il finit rapidement par sen lasser et se faire plus encore agent de la trahison. La morale, la justice, la loi cela navait jamais tenu une très grande place dans lesprit de notre héros. Apres tout navait il pas considéré que ses actes pour défendre tout cela avait bien mérité leur salaire ? Et quel salaire , sa première venue sur nos terres limousines. Celle ci se fit sous les traits dun être intéressé et méprisable au yeux de certains car il fut amené a se rendre a Tulle où il garda les biens matériels quon put lui confier mais se garda, à lévidence, de faire de même avec les faits vu lon en juge par le nombre qui eurent vent de ce qui se passait par ses lèvres même. Enfin lhistoire nous apprendra que largent dérobé valait bien une boucherie mais lironie se répercutera plus loin.
Nouveau regard triste perdu dans le lointain qui laisse toutefois place à un éclat voilé et terne.
Mais je mappesantit sur cette partie, il semble. Il y a une raison a cela cependant. Mais si pour le garçon cela ne devrait quune anecdote parmi dautre sur lui, il apprendrai plus tard comme cela deviendrait une douleur quil cherchera a cacher quand elle deviendrai une entrave à une aspiration quil pu avoir puis au point quelle fini par lui devenir une raison de se maudire et a mesure quil réalisait que par la joie quil avait pour dautres, il ressentait de la haine et du ressentiment en même temps mais le plus amusant dans tout cela cest quil ressentait ça tout en affichant le sourire le plus radieux, perdu quil était dans cette image quil avait façonné de lui même.
Machinalement le Carmo sortit une petite dague de son fourreau et commença a en faire tourner la pointe au creux de sa paume alors quil marchant dans la clairière englouti dans son monde de souvenir.
Donc la vie du jeune garçon avait pris un tournant qui lui plut un temps écartelé entre deux vie pensait il. Mais tout a une fin et dans son cas il es provoquait le plus souvent par de linaction. Le déclencheur de ses nouvelles pérégrinations lui avait été jusqu'alors assez peu connu mais il cela contribua a changer la donne en la matière efficacement. Ce ne fut pas son entrée dans une armée ou une tentative avorté dinvasion par un duc reprouvé mais en toute simplicité les femmes qui le mirent sur une nouvelle partie de son existence.
Le narrateur fut pris dun soudain fou rire et ses lèvres finir par sincurver dans un sourire teinté de malice.
Que finira t il par y connaître au fil si ce nest la douleur, le plaisir, lamusement et la certitudes que par des mots ont peut obtenir bien plus que par le fer ou lor ? Ah ce nest pas vous mes belles demoiselles des bois qui vont me contredire. Jeunesse, expérience, beauté, esprit, richesse, pouvoir. Tout est a porté de main quand on sait manier le verbe mais encore faut il bien se donner le mal de vouloir lacquérir et plus encore de la garder.
Enfin tout ça pour dire que fort de ses nouvelles expériences et surtout désireux de laissé derrière lui des problèmes pour lesquels il ne se trouvait aucun intérêt durables, notre héros se prit a laissé de nouveau derrière lui un pan de vie. Et de cela il appris deux choses : dun coté les problème ne lentendent jamais de loreille que lon pense et vous poursuivent et de lautre le sentiment profond davoir perdu une personne qui représentait bien plus quon ne voyait et avec qui rien ne sera plus pareil a cause de la négligence née de léloignement.
Mais dans notre histoire le Limousin, la terre qui vous a toujours porté, avait gagner un nouvel habitant, qui chemin faisant, toujours a sa manière, acquis plus quil ne pensait pour ensuite toujours sarranger pour le perdre ou le laisser se faner. Ainsi des mèches blondes ou brunes le menèrent a voyager, a découvrir de nouvelles expériences, a tenter de nouveaux défis. Mais au final il ne lui restait jamais rien de tous cela vraiment. Ce ne lui paraissait que des instant éphémère qui ne cessait mourir sous les yeux de son spectateur. Un cycle a chaque identique se produisait. Tout débutait par lennuie, puis apparaissant le désir dune chose qui paraissait inaccessible et la quête pour lobtenir, cela finissait irrémédiablement pas se terminer de deux façons où le résultat était identique. Soit il la pomme de la tentation finissait dans sa main et en croquait un morceau avant de la rejeter car elle avait alors perdu de sa saveur soit il sarrêtait avant dobtenir ce quil cherchait car entre temps son attention sétait porté ailleurs.
Mais un fait était pourtant évident : Jamais on ne lavais vu prendre linitiative de construire quoi que ce soit de durable. Tout chez lui ne relevait que de linstant qui se déroulait. La patience, la constance, la régularité et leffort manquait a notre héros. Cela lui aurait il servit ? en est il simplement capable. Ca nous le sauront point au fil de lhistoire. Ses voyages lavait souvent mener en divers endroit de notre royaumes, ne revenant pas toujours au bras de la même personne dailleurs. Que peut espérer un homme qui pour lui na que la vision dun instant, qui ne se livre a personne de peur douvrir une brèche cette armure quil a forgé ? Oh il y a bien certain comme vous qui ont pu connaître la vision de cet être ou le voir seffondrer sans parvenir en passant dun extrême de sa personnalité a lautre mais est de la sorte que lon apporte en soi ce petit quelque chose qui manque pour se sentir entier. A fuir sans cesse la réalité pour ne plus entre quentouré de murs et parler seul car on ne sait plus sexprimer avec autrui.
Dans les marécages de lisolement, notre héros avait bâtit sa forteresse mais encore une fois son travail était plus quincomplet. Les fondations même de ce son travail ne reposait sur rien. Il sentait a chaque pas le monde se dérobé sous lui. Il avait tissé une toile damitié autour de lui mais il se disait en avoir perdu le sens, pire encore en regardant les maillons qui la composait tout cela lui renvoyait les images même de son propre inaccomplissement. Là où il voyait grandeur autour de lui, il ne ressentait que vide en lui, là où il pouvait trouver réconfort, il prenait trop souvent le malin plaisir de faire du mal pour oublier sa propre souffrance. Là où se trouvait aide, lui nourrissait abandon.
Dans la guerre et la destruction il avait pensé un temps trouver sa solution, il sen ira comme il avait toujours vécu, engoncé dans une carapace de métal, criant a qui voulait lentendre et assenant coups a tout ce qui sapprochait. Et là encore il avait fait une erreur dans ses pressentiments ça il navait fait que resserrer encore plus autour de lui le filet qui létreignait. Plus il se débattait plus en sortir et plus les fils mordait la chair de son esprit. Tenter de trouver alors la solution dans ce qui était a son opposé, penser a lamour et a la famille. Cela lui apparut comme le plus plausible mais il avait négligé les plus grands de ses traits de caractère, limpatience et le désir de linaccessible. Chaque fois que le bonheur était venu se presser, il avait tout fait pour le repousser et jeter son dévolu autre part.
Nouveau rire résonnant dans la foret.
Les idées du Carmo étaient maintenant entièrement mélangées a ses souvenir, il nétait plus tellement sûr de son histoire et ce public a qui il racontait tant. Mais ce qui lui apparaissait cest quil recommençait maintenant a être las, las de se chercher une justification là où il ne devait y avoir aucune, las de se laisser déborder par tant de choses et de vouloir les accumulé encore pour garder une tranquillité qui autant que faire se peut nexistait que dans son imagination . Rien ne serait jamais simple, rien ne se résolvait avec tant de facilité quon pouvait user des même méthodes pour dautres évènements. Pourquoi racontait il tant de chose au vent sil ne ressentait plus la proximité avec ses proches ? Mais alors une étincelle se fit dans son esprit : il en ressentait le besoin après tant de temps a jouer des rôles, il avait eu la simple envie dexprimer ce qui se trouvait sous son apparence, être simplement lui et non plus celui que lon voyait si souvent. Peut être que cela était sa tentation du moment. Laissé sécouler le fiel des blessures quil sétait affliger a lui même et qui avait tenter de dissimuler a la face du monde. Peut être continuerais t il plus tard avec dautre pan de son histoire mais pour lheure le soleil déclinait et il lui fallait remettre tout de même un peu dordre dans ses idées. Cétait bien maintenant le seul auquel il pouvait encore aspirer et cette douloureuse idée avait un écho des plus troublant en lui. Quil avait été stupide de penser autrement avant, un homme comme lui nest voué a la Grandeur que si il peut lui apporter la décadence par la suite. un homme comme lui ne devait plus perdurer.
Mais noble assemblée sylvestre, nous allons laisser notre histoire là pour le moment. Votre humble serviteur a lui besoin de rafraîchir ses idées pour vous régaler plus encore de ses mots. Toute fois je ne vous en voudrai pas de ne point venir assister a la prochaine représentation. Son intérêt nest que relatif et comme notre héros, votre lassitude peut grandir a tout moment.
Se faisant, le Carmo sinclina dans une révérence des plus grotesque et partit dans un nouveau fou rire sur le chemin du ruisseau. Ruisseau qui eu la bonne et généreuse idée de lui renvoyer une image de lui même quand il se pencha au dessus.
Oh mais te voici mon doux héros. Toujours mené par les femmes et incapable de faire plus que suivre ce que lon te demande ?
Non ne me répond pas, tu gâcherais la beauté de mon récit. Le temps passant tu comprendra tout comme moi je le ferais.
Plongeant ses mains en coupe dans leau , il pu mettre fin a ses discours solitaires et se fit fort de boire à vive gorgée avant de risque de devenir une fleur qui ne méritait son sort. Viendra le temps des rires et des chants mais avant cela cétait celui du ramassage de bois pour faire le feu.
Alors que voulez vous pour dîner ce soir ?
Quel récit dénué de toute intérêt vous ne trouver pas ? cet homme aurait du nous quitter il y a longtemps avec sa façon dêtre et pourtant je nai pas fini.
Se mettant ainsi a reparler seul, il ponctua ses taches de divers commentaires toute suivit d'usage de sa dague, nécessaire ou pas, alors qu'il la fixait avec un sourire en coin.
[HRP] Ceci est un RP ouvert quiconque en a l'envie peut y participer. Contactez moi par MP si des demandes spéciales sont a votre idées ou impliqué la santé ( physique hein la mentale c'est déjà trop tard ) de Carmo sinon contentez vous de vous amusez. [/HRP]
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