[3 Juillet 1461, tôt le matin]
Journée d'importance pour la d'Acoma Talleyrand ce jour. SON Héloïse se mariait enfin. Du moins le enfin était de trop, elle aurait bien aimé la garder encore quelques temps dans toutes son innocence et sa naïveté. Car bien que la Val d'Haine soit une femme par ses responsabilités elle gardait parfois une naïveté et une fragilité enfantine qui à chaque fois attendrissait la Lorraine. Peut-être pour cela qu'elle l'avait pris ainsi sous son aile bien des années plutôt? Quoi qu'il en soit, aujourd'hui cela revenait pour elle à marier une de ses filles, autant dire qu'elle était en pleins état de panique, de stress, mais aussi d'excitation. Oui, non les larmes elle gardait cela pour quand elle verrait sa fille de coeur tout de blanc vêtu.
C'est donc la mère de substitution qui fit enfin son arrivée. C'était seule qu'elle était venu, laissant mari et enfant en Lorraine. Ce jour était assez dur pour elle tout de même, elle renonçait à SON Heloïse, elle voulait donc affronter cela, seule. Sans les siens.
Elle frappa légèrement à la porte de l'appartement où se cachait la future mariée, et entra avant même qu'on le lui ai autorisé. Oui elle avait le droit! Dans la pièce tout un lot de serviteurs s'affairant de partout, et au milieux de tout cela elle put tout de même distinguer Héloïse entrain de s'apprêter, et à ses côtés Floriane.
Un large sourire prit place sur son visage, alors que ses azurs se posaient avec fierté sur la jeune femme. Elle hocha respectueusement la tête devant Floriane, et posa une tendre bise, déjà émut, sur le front d'Héloïse, assise entrain de se faire coiffer.
Le bonjour à vous deux. Héloïse comment te sens-tu?
Question tellement bête oui, il était pratiquement certain que pour l'heure elle se sentait plutôt mal et angoissé. Toutes l'était le jour de leur mariage. Du moins elle, elle n'avait pas eut le temps de l'être. Son angoisse était seulement apparut au moment de dire Oui pour l'éternité.
Tout est-il prêt? _________________