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[RP]Campement Tiwaz... jours de paix

Fourmi.
L’heure est grave.
Solennelle…
De celle que l’on redoute, bien plus que celles où l’on attend, cuisses serrées sur un fier destrier et arme au poing, de se lancer dans une charge destructrice…
Ces heures là, elle gère la Fourmi, plutôt bien. Boulot oblige.
Mais le défi qui avait été lancé… La ramenait à un autre temps, celui où entre deux missions, la vie avait court, tranquille, naturelle… Un temps remisé aux confins des souvenirs.
Pourtant, elle avait accepté. Voire même, au fil de la discussion, en avait rajouté.

Depuis deux jours, elle s’affairait. Quête minutieuse des produits, étude de la fonctionnalité des locaux. Rien n’avait été laissé au hasard. Quelque soit la mission choisie, le diable se cache toujours dans les détails.

La nuit tombée sur la ville avait englouti les rares vivants qui osaient encore sortir de la fraicheur des maisonnées. Et elle pouvait enfin commencer. Les coursiers engagés pour l’occasion avaient sué en acheminant les denrées jusqu’à la taverne désertée. Récompenses données en monnaie sonnante et en bière fraiche pour la peine avant l’ordre de revenir à l’aube pour faire chemin inverse.

Commence alors une longue nuit, dans la chaleur étouffante de cet été caniculaire et d’une cuisine dont les fourneaux tournaient pour la première fois et à plein régime. Des heures durant, elle épluche, émince, compote, hache, pétrit, surveille les cuissons diverses, embroche et confit… jusqu’à ce que chaque met soit finalisé et rejoigne le plat de service qui lui conviendrait.



Emportez les rôts en l’état… Ils achèveront leur cuisson au campement…


Directive, un peu paniquée à l’idée que la moindre chose soit renversée sur le trajet.


Doucement avec les tonnelets… Et attention aux sauces maladroits !!..


Fourmi.

Incarnation vivante de la zénitude.

Finalement, l’idée du campement de l’armée était une bonne idée. Un terrain neutre avec toute l’installation qui convenait.
La tente de commandement avait été revisitée. Les pans latéraux ôtés pour offrir un peu d’air, et la table, où quelques jours avant trônaient cartes et parchemins en tous genres, était maintenant recouverte d’une large nappe blanche.

Un à un, les premiers plats commençaient à être disposés selon l’ordre qui convenait au repas. Un peu plus loin, les flammes dansaient et léchaient avec tendresse les viandes qui parachevaient leur cuisson. Les feux s’éteindraient lentement conservant juste ce qu’il fallait de chaleur aux plats.
Par gourmandise autant que pour vérifier une dernière fois les assaisonnements, un petit morceau de pain est trempé dans une sauce, une cuillère de bois vient une nouvelle fois remuer un plat. Un dernier regard sur les tonnelets de vins divers et l’attente du convive.
Rikiki_
C'est un nain tendu qu'on pouvait apercevoir, le défi avait été relevé et même amélioré. Mais l'idée reste la même : un repas complet avec une autre personne qu'un brigand ou les rongeurs habituels sur la route.

Là c'est un vrai repas. Avec une vraie personne. Cela devait bien faire quelques années qu'il n'avait pas pris le temps de faire à manger, et encore moins de manger avec quelqu'un d'autres.

C'est ainsi qu'on comprend pourquoi le nain semble si tendu. Il avait, pour l'occasion, donner le libre accès aux cuisines qui se trouvent derrière la taverne. Enfin.. Donner accès est un peu fort. Il avait plutôt permis que la cuisine soit ouverte. Oui parce qu'elle ne l'a jamais été... Trop onéreux à son gout. Après tout, les rares mets qu'il met en vente en taverne sont pour la plupart volés, alors hein.

Mais revenons à nos moutons le nain avait reçu l'invitation au repas, le moment est donc venu.


hé gamin, si tu surveilles bien la taverne, j't'offre une chope à mon retour.

Oui oui... Il a bel et bien demandé à un gamin de 8 ans d'espionner sa propre taverne en son absence en échange d'un verre, mais faut dire que ça le dérangeait pas vraiment.

Il ouvrit donc un coffre qui s'trouve dans une petite salle annexe de la taverne pour prendre sa tenue. Il regarda le contenu sans rien toucher pendant 5 bonnes minutes avant de comprendre que de toute manière il n'avait pas le choix. Une tenue noire. Original je sais...

Au moins le linge était propre. Légèrement froissé mais après tout les habits c'est pas vraiment son truc. Il rentrât bien ses braies dans ses bottes et laissa sa chemise dehors. Il enfila sa cotte de maille et hésita quelques secondes en regardant son casque. Est-ce vraiment nécessaire de ramener son casque ? Il comptait manger, pas se prendre des coups d'ustensiles. Il laissa le casque dans le coffre avec un petit pincement au cœur. Pour la première fois d'puis longtemps il laissait ses cheveux roux flotter au vent.

C'est donc le départ de la taverne direction le camp. Fourmi lui avait interdit de ramener du vin, pour le coup il savait pas vraiment quoi ramener. Il a toujours entendu dire que quand on était invité quelque part il fallait ramener quelque choses. Du coup il était un peu perdu. Bon l'idée de pas dépenser d'argent l'avait rassuré mais tout de même. Au final il venait les mains vides

Il relut une dernière fois le mot et le rangit soigneusement dans sa poche. Le campement militaire. C'était pas une mauvaise idée, parce que bon la taverne c'est bien mais faut pas abuser.

Enfin arrivé, il chercha des yeux la tente et s'y dirigea. Il avait décidé de pas laisser transparaitre son malaise. Non pas qu'il ne soit pas heureux d'être là, juste qu'il a pas l'habitude. Pis le changement et le nain ça fait deux...

Il entra finalement sans prévenir, une mauvaise habitude qu'il avait pris depuis qu'il était propriétaire.


Bonjour ! La tente du commandement, rien que ça ?
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[si on joue]C'est quand même pas pour la jouissance du clic au moment d'embaucher quelqu'un pour labourer son champ...
Fourmi.
Elle n’avait rien précisé, elle, quant au sujet de la tenue. Mais c’est presque amusée qu’elle le vit arriver en cotte. Au moins, il ne déparerait pas de l’aspect spartiate du campement… vide.
Contrairement à elle qui avait renoncé à son armure depuis quelques jours, sous la contrainte effrayante de la mairesse, et bien qu’elle se soit changée depuis la cérémonie, elle avait opté pour une vieille bure marron.


C’est celle qui offre les meilleures perspectives… Vue sur l’entrée de la ville, vue sur le lac en contrebas… Et puis la table était déjà là…

Un sourire en esquisse pour l’accueil, avant de le lui indiquer un siège.

Prenez place je vous prie…

Et déjà elle étire le bras pour ramener un large plateau chargé de fruits juteux…

Quelques cerises en ouvre bouche ?

Avant de remplir largement deux verres d’un vin blanc mis à rafraichir depuis la veille et de lui en déposer un.

J’espère que vous avez faim…

Tandis qu’elle jette un regard légèrement inquiet sur la table et les plats recouverts…
Rikiki_
Tout en écoutant Fourmi, le nain prêtait attention au décor. La tente de commandement n'en avait plus que le nom, heureusement que les Tourrangeaux sont bien trop pleutres pour attaquer. Sinon on aurait du les recevoir à coup de marmites et de plats bien garnis.

Les meilleures perspectives ? Tsss j'aurais été d'accord si on avait pu voir l'essentiel de la ville. Ma taverne bien sûr.

C'était devenu une habitude. La vie du nain ne tournait pas autour de sa taverne bien entendue, mais il avait comme un besoin de toujours mettre cette dernière en avant. Sans vraiment le vouloir d'ailleurs. Enfin, il se promit d'essayer de ne plus en parler.

Il s'assit confortablement et regarda les nombreux plats qui se trouvaient à côté. Il avait bien fait de manger léger la veille, parce que là il pourra se permettre de jeuner pendant quelques jours.


Des cerises ? Avec plaisir ! Vous avez pas fait les choses à moitié, j'suis époustouflé. Et bien évidemment affamé !

Époustouflé, et sincère en plus. Le nain ne regrettait pas d'avoir lancé ce défi. Il leva légèrement son verre vers Fourmi et sourit


J'préfère trinquer maintenant à votre repas. Au cas où..

La petite pique était lancée sur le ton de l'humour. Il ne doutait pas de la qualité des plats, du moins plus maintenant alors qu'il avait un aperçu direct de tout les préparatifs monstres qu'avait du faire Fourmi.

En plus, elles sont bonnes ces cerises !

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Fourmi.
En bon râleur, il fallait qu’il trouve à redire encore. Elle en sourit en prenant son verre en main. Chose exceptionnelle. Fourmi boit. D’accord elle gère parfaitement en ne trempant qu’à peine ses lèvres en ce premier verre levé. Mais elle boit. Ce qui veut dire qu’elle se sait en sécurité.


Votre taverne ne risque rien… Et puis je suis certaine que la caisse est en sécurité.


Un sourire en coin aux lèvres, persuadée qu’elle est qu’il a ladite caisse à portée. Sa raison de vivre. Elle taquine à peine. Pas de feinte. L’acceptation de l’un et de l’autre de ce qu’ils sont. Différents. Et pourtant. Le verre est levé et vient à la rencontre de son vis-à-vis.


Au repas… et aux fêlés de la coquille…


Une nouvelle gorgée est prise, autant pour distiller les bienfaits de l’alcool que pour passer à autre chose de plus léger. La représentation continue.

Quelques cerises picorées puis elle se relève pour aller chercher quelque chose de plus consistant, sans pour autant retirer le plat de fruits. Le couvercle ôté, le plat présente quelques pâtés de veau en croûte tiède, distillant à présent leur arôme délicat.



Quelque chose d’un peu plus consistant avant d’attaquer le repas ?

Amusée la Fourmi, et puis plus qu’un défi culinaire… Le véritable défi était de rendre le sourire au nain.
Rikiki_
Le verre du nain avait subit de lourdes pertes, mais ça c'était à prévoir. Il ne se considérait pas comme un ivrogne ou du moins pas comme ces ivrognes qu'on a l'habitude de retrouver allongé sur les pavés. Nan lui, même saoul, savait se tenir. Enfin pas plus mal que sobre...

Du pâté ? Mais bien sûr ! Mais où avez vous trouvé tout ça ? J'veux dire.. Je commence à bien connaitre le marché..


Petite pointe de sarcasme à peine caché, il faut l'avouer. Après tout le nain n'a pas perdu son humour

... Et je vous avouerai ne pas avoir vu cette gamme de produit.

Le nain commençait à peine à imaginer l'envers du décors lui qui était tranquille assis sur son siège, à déguster du bon pâté.

Combien de temps cela vous a pris ? Cela a du prendre un temps fou...


C'est avec joie qu'il se resservit une tranche de pâté, l'odeur lui emplissait les narines. Il finit son verre et contrairement à d'habitude il ne demanda pas à ce qu'on lui resserve tout de suite du vin. Il ne voulait pas que l'alcool lui gâche la somptuosité des plats. Ce n'est pas la bière de sa taverne qu'il boit mais un bon vin. Chaque chose mérite qu'on lui porte une certaine attention.

Nouvelle bouchée, le nain n'avait pas mangé quelque chose de si bon depuis des lustres. On peut dire que ça change pas mal du pain rassis qu'il devait se farcir à l'époque des grands voyages.


Va falloir que vous me donniez les recettes. Parce que c'est sacrément bon !
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Fourmi.
Elle a bien saisi l’ironie au sujet du marché. LE sujet épineux du moment, celui qui fait du nain une des personnes les plus en vue de Saumur à l’heure actuelle…

Tut tut tut… Vous ne devez pas regarder les bons étals… C’est tout !

Rayon matières premières, viandes et farine, le marché est relativement bien achalandé, surtout pour qui a les moyens de ne pas s’attarder sur les prix.
Fourmi remplit à nouveau les verres, picorant à peine un peu de pâté.


Le plus long… c’est de hacher les viandes… la cuisson aussi doit être surveillée…

Elle balaye les questions qui envahissent son esprit au sujet de l’assaisonnement. Sent-on assez le cognac ? Et les pistaches est ce que ce n’est pas de trop ? Après tout, Rik est suffisamment honnête pour décrier un plat ou une pointe de poivre trop présente.

Terminant une dernière petite bouchée, la voici qui se lève, attrapant un large plat vide pour le poser sur la table avant de se diriger, le pas léger vers les broches où attendent les rots. Là, elle plisse doucement du nez, calculant la distance entre le feu et la table… Il fallait bien qu’elle merde quelque part. Concentrée la Fourmi ; qui décompte lentement dans sa tête avant d’empoigner des deux mains la chose. Côté pratique et élégance… Ca pèche cruellement. Elle aurait du y songer aux inconvénients de sa stature fourmiesque. L’ensemble titube légèrement, manque de trébucher en ronchonnant avant de rejoindre par on ne sait trop quel miracle la table et atterrir un peu violemment dans le plat.

Elle tente un sourire crispé pour faire passer le côté olé olé du service tout en débarrassant le cochon de lait de sa broche puis de repartir chercher les pigeonneaux gras et juteux sur la seconde. Plus facile à porter.

Le grand plat glisse à portée de l’invité, puis elle découvre une petite marmite où patientent les petits oignons blancs rissolés dans du beurre, du sucre, un peu de jus récupéré à la cuisson des rôtis, le tout relevé d’une pointe de cannelle.

Viandes, c’est fait. Légumes, première vague, c’est fait aussi. Alors qu’elle liste dans sa tête, sa main vient frapper son front.


Où ai-je la tête ?

Ses yeux partent en quête de l’autre accompagnement… Mais où est ce foutu plateau ? Un linge en vrac attire son regard, et Fourmi recommence à ronchonner. Ah ils vont l’entendre les petits commis grassement payés… S’ils s’amusent à planquer les plats… Sous le linge blanc, la recherche se révèle fructueuse. Et elle remercie en silence le couvercle resté en place avant de l’ôter et de présenter les larges tranches de pain grillées à la poêle et recouvertes d’une épaisse couche de champignons émincés et dorés au beurre.

Un changement de vin s'impose. Et un tonnelet de son précieux Saint Estèphe cuvée 1454 apparait pour accompagner les viandes, engendrant le remplacement des verres et le remplissage qu'il convient.

C’est avec un soupir de soulagement qu’elle se rassied, attrape un pigeonneau pour le poser sur le tranchoir faisant office d’assiette et de commencer à en défaire une cuisse avec les doigts pour la porter à la bouche.


Servez vous… Enfin, prenez ce que vous voulez… ‘fin m’avez compris…

Une gorgée de vin vient ponctuer ses mots tandis qu’elle mord dans sa volaille à pleines dents.

Comment ça elle a zappé le sujet des recettes ?
Rikiki_
La scène était amusante, un nain en train de manger et de regarder la Fourmi se dépatouiller avec les plats. Il aurait bien proposé de donner un coup de main, mais il était plus préoccupé de retenir un petit rire moqueur.

Il regarda les plats défiler devant ses yeux avec admiration et envie. Une fois le cochon de lait arrivé à table, non sans mal visiblement, le nain en découpa un morceau et le posa dans son assiette. L'odeur lui lécha les narines et c'est tel un enfant qui goutait un gâteau de sa mère qu'il mangea un morceau de cochon.

Le délice était total, il remarqua alors les tranches de pains. Haussement de sourcil de la part du nain. il avait oublié de préciser que les champignons c'était pas son truc. Par politesse il pris tout de même une tranche. Par politesse il s'arrêta à la première bouchée avant d'avoir à sortir. C'était surement bon, mais pour quelqu'un qui aime ça.


Le cochon est bon, mais euh.. Le pain avec les champignons beaucoup moins... 'fin c'pas un reproche juste une constatation..

Ah le tact fabuleux du nain... Sans détour, direct et tranchant. Il faut l'avouer, ça lui avait valu pas mal de soucis, mais il était persuadé que Fourmi comprendrait que ce n'était pas négatif.

Les pigeonneaux furent eux aussi bien reçu dans l'assiette du nain, il dégusta les volatiles d'une façon fort peu ... Classe. Faut pas oublier que le nain se distingue par sa simplicité, il aime pas se prendre la tête, alors pour manger c'est encore pire que tout.


Dites avec tout ça, j'suis plus sûr d'pouvoir rentrer dans mes braies moi... C'est très bon !


Et encore, lorsque le vin arriva ses yeux s'illuminèrent, on oublie pas les bonnes choses... Pourtant il fît bien attention, il huma le vin et bu à petite goulée. Hors de question de ne pas profiter d'un si bon vin.


Je vais de surprise en surprise ! D'où vient ce délicieux vin ?
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Fourmi.
Fourmi, à l’instar de ses contemporains, mange avec les doigts. Du moins la viande et tout ce qu’il a de plus solide sur la table. Aussi, aucun des deux protagonistes de la scène n’aurait à souffrir de regard suspicieux quant leur façon de se sustenter, qui, à n’en point douter, reste la meilleure qui soit.

Devant elle, la carcasse dénudée d’un pigeonneau trône, tandis qu’elle se lèche les doigts. Avant d’attraper une des tranches de pain incriminée… Et de lui rétorquer, amusée :



Comme ça, y’en aura plus pour les autres…


D’accord… C’est un peu foireux dans la mesure où ils ne sont que deux. Les commis en seront pour un salaire doublé en nature pour le coup.

La tranche engloutie, et une rasade de vin vient désaltérer la bouche avant qu’elle ne poursuive, jouant de son verre dans la main. Le vin tourne et glisse à l’intérieur des parois. Elle en dessine la robe, approchant son nez pour en cueillir les arômes avant de laisser échapper un soupir de contentement.



Un vieil ami, qui avait des terres, enfin les terres de St Estèphe dans le temps. Un petit coin du Bordelais. Très bonnes terres, très bon vin. Et 1454 fut une année d’exception. Enfin… Il m’a fait cadeaux de quelques tonnelets, mes premiers, que j’ai précieusement gardés.


Son couteau va trancher dans le cochon tandis que sa cuillère va piocher dans les oignons confits. Et le repas continue, tranquillement. Jusqu’à cette inquiétude qui revient et qu’il a fait naître quelques instants avant…


Hum… Vous plaisantez j’espère… nous n’en sommes… qu’à la moitié…


Et de vite mettre un morceau de viande en bouche pour masquer cette appréhension soudaine, mastiquant avec une lente application en pensant aux plats restants…
Rikiki_
Il aurait aimé avoir un vieil ami aussi généreux que celui de la Fourmi. Lui le seul fournisseur d'alcool qu'il possédait c'est un vieux breton assez louche qui lui refilait de la bière de mauvaise qualité. Le nain n'avait même pas osé lui demander comment il l'a faisait. Cependant, ça l'empêchait pas de la servir aux clients. Après tout pas de gâchis.

Mais à la question de Fourmi, il savait qu'il n'aurait pas du dire ça. L'humour du nain peut être difficile à percevoir. Surtout quand il ne plaisante pas...

Il s'arma d'un sourire et répondit sur le champ afin de balayer tout soupçon


Si je plaisante ? M'fin bien sûr ! ... Je pourrai manger tout ce que vous me servirez !


À l’exception des tranches de pains aux champignons, mais ça on avait finit par comprendre. Pis le nain ne mentait pas en disant cela. Même si la faim commençait à manquer, il ne voulait ni décevoir Fourmi, ni rater de si bons plats.


Faudrait clairement que je vous engage pour faire la cuisine dans la taverne.


Aïe, il avait encore parler de sa taverne... Hum détournement de sujet pour éviter que Fourmi s'en aperçoive.

Sinon... le dessert c'est bien ce que je pense ?
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Fourmi.
Fourmi laisse échapper un soupir de soulagement en l’entendant, convaincue qu’il ne pouvait bien évidemment dire que l’entière vérité. Elle en reprend une gorgée de vin entre deux bouchées de viande, laissant le temps au rouquin de se satisfaire des viandes avant de passer à la suite…

Sourire au bec, elle finit par se lever, repoussant légèrement le plateau des viandes afin qu’il reste à portée mais dégage un peu de place pour la suite. Parvenue à l’autre bout de la tablée, elle dégoupille une petite marmite, hume le fumet qui s’en échappe, puis remplit deux bols qu’elle revient déposer. Un pour Rik un pour elle… Elle annonce sans pour autant s’asseoir, retournant presque aussitôt chercher la suite.



Un peu de venaison de sanglier en sauce noire ?


Evidemment, comme elle est repartie prendre un autre plat, elle n’a pas vraiment attendu la réponse, et la question était plus pour la bienséance qu’autre chose. Le gratin rejoint le devant de la scène.


Potiron en gratin au gingembre et au safran…


S’il se croyait arrivé au dessert… il est mal… mais mal barré le pauvre Rik. A voir s’il regrette désormais d’avoir répondu de façon positive à l’invite et au reste… Fourmi reprend une nouvelle gorgée de ce délicieux vin, tout en jetant un coup d’œil rapide aux plats restants, puis plonge sa cuillère dans le bol, prélève un peu de viande en sauce et la porte en bouche, savourant le fondant de la viande.


Pour faire la cuisine pour la taverne… Il vous faudrait investir en matières
premières …



De quoi filer des suées au proprio là… Et elle ne parle même pas de salaire. Et omet aussi de répondre au sujet du dessert… Préférant remplir leurs verres en continuant de manger.
Rikiki_
Ah mais pourquoi demander si il voulait manger les nouveaux plats à table ? Il était bien décidé à tout gouter même si il la faim commençait à le quitter. Non seulement par curiosité, ouais et pis c'est la gourmandise aussi..., mais aussi par respect pour la cuisinière. Après elle a pas fait tout ça pour filer les restes aux laquais.

Les plats furent donc magnifiquement bien accueilli par le nain. Nouveau gout, nouveau délice. Ses papilles gustatives en prenaient pour leurs grades à chaque bouchée. À ce rythme là, il espérait que le retour au pain rassis soit dans très longtemps.

Par contre malgré toute la volonté du monde à l'idée de dépenser de l'argent afin de payer les matières le traumatisa. Au point de faillir s'étouffer. Dépenser de l'argent c'était à la limite du concevable. La crise passée il se ressaisit l'air de rien.

Nouvelle gorgée de vin et la dignité bien amochée du nain fût retrouvée.


Des matières premières ? C'est onéreux tout ça... Peut être que dans un avenir quelque peu lointain, lorsque l'âge me prendra je pensera à dépenser mon argent... mais là non !

Je vous paie suffisamment cher ainsi...

Petit mensonge il faut l'avouer... Non d'accord là c'était franchement un énorme mensonge.


Pas la peine de me regarder comme ça.. j'ai du vous payer au moins 6 tisanes, c'est un honneur pour vous !

Ou l'art de se rattraper avec l'humour. Le nain était un beau gaffeur il faut l'avouer, mais il avait aussi un don pour se sortir des affaires compliquées allez savoir...

Au lieu de continuer sur cette lancée relativement dangereuse pour son portefeuille - bah ouais faudrait pas que la Fourmi vienne demander un salaire- il préféra boire un peu de vin. Décidément il aurait aussi du mal à recommencer à boire sa bonne vieille piquette. Le retour à la vie normale va être dure pour le nain...

Mais en attendant, il profite à fond !

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Fourmi.
Bien loin d’imaginer ce qui peut bien traverser l’esprit de Rik la Fourmi. Sans quoi elle aurait pu penser à la dernière fois où elle avait préparé un repas de la sorte, chez elle, à Paris… Et où tout avait été donné aux pauvres du quartier puisque l’invité de l’époque avait eu la bonne nuit d’arriver avec des heures de retard, la gueule enfarinée et bourré comme un coing… Lors elle apprécie, un convive sans arrière pensée, qui profite simplement de ce qu’elle a à offrir. Et des plats.

Du coin de l’œil, elle l’observe juste après avoir rempli leurs verres, notant sans en avoir l’air cette drôle de tête qu’il fait, comme si on lui avait parlé de lui piquer son goûter. Ou pire, sa caisse. Jusqu’à ces explications tordues, dont la dernière, d’une absolue mauvaise foi, la fait s’étouffer pour de bon… Gâchant par la même occasion cette gorgée de vin qu’elle venait tout juste de prendre et qui remonte par un chemin douloureux…



Grumpffff….


Les mots lui manquent, forcément. Tandis qu’elle cherche à tâtons un linge pour s’essuyer, les larmes montant aux yeux… C’est que ça irrite un peu quand le vin s’offre un détour imprévu par les sinus.

Elle s’ébroue doucement pour s’assurer que tout est revenu à la normale, puis reprend un instant le repas, presque naturelle.



D’ailleurs… Puisque nous en parlons, je veux une augmentation !


Avec l’air le plus sérieux qu’elle puisse arborer, même si ses prunelles pétillent d’amusement, elle termine sa part de sanglier et passe au gratin, prenant son temps pour profiter de chaque bouchée.
Rikiki_
Ah bah c'est malin, voilà que vous recrachez un si bon vin !

Il sourit l'air de rien, ce qu'on dit du nain est vrai. Il adore titiller les gens, ça lui fait penser à autres choses.

Mais il faut avouer que quand on parle argent, le nain devient tout de suite un peu plus professionnel. Alors imaginez quand on parle d'une des choses qu'il redoute le plus. Une augmentation, une fichue augmentation !

Perte de revenue... Mon dieu le nain ne savait pas comment gérer ça !


Une augmentation ?... Mais euh.. Enfin..

Le nain commençait à avoir le teint livide... Il mangea donc un peu plus pour se requinquer.. Et hop une nouvelle gorgée de vin. L'effet de surprise est passé. Le calme est retrouvé. Le nain respire longuement mais pas trop pour ne pas inquiéter son hôte.

Et quelle genre d'augmentation vous voulez toucher ? Si vous voulez on peut trouver un arrangement du style un quota de tisane par semaine.

Comme ça j'suis généreux avec vous, mais faut pas le montrer aux clients. Faudrait pas qu'ils se fassent des idées.

Imaginez ma réputation de propriétaire pingre ruinée, ce serait la fin de mon commerce !


Oui, il faut toujours que le nain dramatise et exagère. Cela vient surement du fait qu'il voit toujours les choses en grand du fait de sa petite taille. Nan je plaisante, il a juste un gout prononcé pour l'exagération, ça a le don d'impressionner les petits gens. Mais pas Fourmi et il le savait... Avec elle, il était obligé de redoubler de ruse et de subterfuge.

Mais imaginez un instant... Si j'vous donne une augmentation d'un salaire inexistant... l'augmentation se devrait elle aussi, d'être inexistante.

Il sourit en grand.
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Fourmi.
Un grognement lui échappe. Il se fout d’elle là. Sans vergogne.

J’ai fait exprès bien sûr…


Toutefois… Elle se délecte de la suite. Autant du plat qu’elle termine que de l’espèce de décomposition observée sur le visage du nain. Il en arrive presque à être aussi pâle qu’elle, et là, ça devient inquiétant, limite flippant même. Et s’il ne reprenait la parole presque aussitôt, elle se serait sans doute levée pour lui tapoter le dos…


Un quota de tisanes... moui… Vous pouvez mieux faire ! Un peu de folie que diable ! une consommation illimitée de tisanes pour le moins !


La question reste en suspens de savoir s’il va à nouveau s’étrangler à cette idée saugrenue mais néanmoins gratuite.

Fourmi se lève une nouvelle fois, faisant un peu de vide sur la table, les bras chargés de plats à demi vidés qu’elle pose un peu plus loin.



Tout à fait… un peu plus de rien… Mais c’est déjà pas mal, vous ne croyez pas ?


Et de revenir, des verres propres dans une main et une bouteille d’hypocras dans l’autre. Le tout est déposé, un sourire au bec, puis elle repart chercher la suite, s’armant d’un plateau lourd de fromages, de gâteaux de froment pétris au lait d’amandes et d’un massepain.


Une petite note sucrée entre desserte et issue ?


Et tandis qu’elle le laisse faire son choix entre les différents mets, l’hypocras vient remplir les verres.
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