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[RP] Quant la Garde Robe Royale déboule...

Akane
Deuxième entrevue de la semaine… Petit à petit, la Maison Royale s’étoffait avec la venue de nouvelles recrues.
Ce jour, il serait question de froufrous, de tissus, de couture car la Garde Robe Royale était mise à l’honneur pour cette rencontre.

Il était convenu que les trois dames se retrouvent devant les appartements royaux. Pour une fois, Akane passa une robe dans les tons sinoples laissant derrière elle sa robe de deuil. Cheveux relevés, cuissardes aux pieds – oui fallait pas exagérer non plus – elle prit connaissance du tas de missives trônant sur son bureau.

Ceci fait, elle se dirigea vers les appartements royaux en songeant au devenir donc de la Garde Robe Royale. Il était nécessaire de la faire revivre, de se remettre en lien avec la Guilde des Fines Aiguilles, mais aussi de recruter des personnes issues d’ateliers différents.

Enfin, elle était optimiste quant à l’évolution de cette partie de son Office.

Arrivée devant les appartements royaux, elle eut envie de visiter la jeune princesse qui se battait pour survivre de ses blessures. Elle s’y rendrait plus tard, si l’entretien ne s’éternisait pas trop.

Maintenant, il fallait attendre les deux couturières…
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[ Blason de deuil en cours ]
Elisel
La visite royale était prévue depuis plusieurs jours. Un rendez-vous qui tombait juste après celui, immanquable, de l'enterrement de Kalopsite de Rhôdes. Deux voyages à la capitale quasiment coup sur coup pour être avec la Maison Royale...
Elle avait hésité à passer quelques nuits à l'atelier sur les quais de Seine, mais finalement, la gestion de la mairie blésoise l'avait incitée à faire des aller-retours. En y réfléchissant, cela lui causait deux fois plus de fatigue, mais pour Blois, elle devait le faire. Elle n'était pas encore assez bonne gestionnaire, et pas suffisamment entourée pour le moment, pour laisser à d'autres le soin de surveiller Blois pendant quelques jours.

Elle était tout de même remontée à la capitale la veille, afin d'avoir une mine un peu reposée pour rencontrer les souverains. Elle avait choisi pour cette occasion une tenue simple, une surcote rouge qui laissait apparaître, par des découpes dans la jupe et les manches, une cote blanche parsemée de quintefeuilles rouges. Un voile accroché à un bourrelet accompagnait le tout. Est-ce trop, n'était-ce pas assez ? Quelques fois, comme à cette occasion, elle se disait qu'un cours d'étiquette l'aurait aidé. Mais est-ce que cette lacune pouvait être réparée, à son âge...

Elle était toujours à se poser cette question quand elle arriva devant enfin devant les portes des appartements royaux, où attendait déjà la Grand-Chambellan. Peu de retard cette fois, désormais elle se repérait plus facilement dans les couloirs du Louvre, et hésitait moins longtemps sur les directions à emprunter. Elle ne pourrait bientôt plus prétendre à la nouveauté pour excuser ses retards. Dommage, elle allait devoir songer à autre chose...


Akane, le bon jour, la salua-t-elle en s'inclinant.
Un bref coup d'oeil pour la dévisager discrètement : elle semblait fatiguée, de plus en plus. Comment faisait-elle pour trouver de l'énergie à courir dans toute la Maison Royale, malgré le deuil et la grossesse ??

Vous devriez vous asseoir, ce n'est pas bon pour vous de rester debout comme cela...
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Akane
Voilà que le Maistre de la Garde Robe arrivait enfin.

- Ah Elisel ! Vous voilà ! Comment allez-vous ?


Elle ne put s'empêcher de sourire à la remarque de son Officier. La normande était loin de se laisser aller. Malgré le chagrin et sa grossesse, elle puisait sa force dans le travail en la Maison Royale, en la Curia Regis et au sein des Hospitaliers. Elle lui répondit donc :

- Ne vous inquiétez donc pas pour moi. J'ai la tête dure et je résiste, mais merci. Auriez-vous vu votre responsable ? Je ne l'ai point croisé !
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[ Blason de deuil en cours ]
Elisel
Tête dure, cela semblait effectivement le cas, mais la Blésoise n'allait sûrement pas relever. Si elle ne voulait pas s'asseoir, elle n'allait pas la forcer.
A la place, elle répondit donc plutôt aux questions.


Je vais aussi bien que possible, merci. Elle n'allait pas s'étendre sur sa fatigue à cause de sa mairie, quand elle voyait la forme de son interlocutrice.

Je n'ai pas vu la Grand-Maître, non.
J'espère qu'elle avait bien noté que la rencontre était prévue pour aujourd'hui, et qu'il ne lui est rien arrivé...

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Akane
Il était de ces choses qu'une femme devinait en regardant ses comparses...

La fatigue se trouvait être visible chez le Maistre de la Garde Robe mais vu qu'elle ne s'étendait pas sur le sujet, la normande respectait ce choix et ne la questionnerait pas.
S'il est bien une chose première que l'on apprend en diplomatie, c'est de respecter les non dits de son interlocuteur.

Ainsi, elle reprit le dialogue :



- Bien, j'espère qu'elle ne tardera point désormais. C'est réellement inquiétant.
Quels seront les tissus les plus recherchés actuellement dans nos pays voisins ? En Italie par exemple et en Angleterre ? La tendance passe rapidement d'une saison à l'autre et je suis curieuse de savoir comment se vêtissent les personnes d'autres pays non loin des nôtres.

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[ Blason de deuil en cours ]
Sancte
« Espérons qu'il ne vienne pas à nos voisins la même idée. Au regard de la situation du Royaume, ils ne pourront qu'observer que chez nous, il n'y a que le morion, la maille, et le corselet qui ont le vent en poupe ! Ahahah ! » lâche-t-il en deux temps trois mouvements au Grand Chambellan, tandis qu'il arpente ces locaux immenses à la recherche du Chambellan de la maison privée qui a eu le bon goût de le contacter pour ses qualités de recruteur ès divertissements féminins à usage exclusivement masculin. A l'exemple des monarques, dont la ponctualité est qualité reyne, le Dauphin déteste arriver en retard. Ainsi, même s'il adule ses monologues pour ce que s'écouter parler le dispense de prêter attention aux platitudes d'autrui, poursuit-il son chemin en vue d'enfin croiser cette jeune blonde qu'on lui a décrit comme exquise et adorable quoique un peu fadasse sur les bords.
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Elisabeth_stilton
Elle entre sans trop savoir qui est là. Elle est habillé DO, une robe somme toute basique et sans fanfreluche, mais pas pauvre non plus. Elle avait de l'argent. Ses seigneuries tournaient bien et lui apportait prospérité.

Bonjour bonjour.
Désolé pour le retard j'étais en tractation avec un marchand vénitien. Vous savez comment ils sont, j'ai de la chance qu'il ai cédé aussi vite. En tout cas j'ai trouvé des tissus d'une beauté à coupé le souffle.
J'ai également un marchand du nord de l'Europe qui doit me rapporter des fourrures que je paye une fortune mais on a rien sans rien. Surtout quand on habille les roys et les empereurs.


Et là ... c'est le drame ... mais non mais non c'est juste le dauphin. Elle l'a rencontré la première fois alors qu'il n'était que le chef des réformés de Monteauban. Que de chemins parcouru depuis.

Sancte. J'avoue que je suis surprise de vous voir ici, que de changement depuis notre dernière rencontre en mes appartements.
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En ouacances ... je reviens fin juillet.
Eusaias
Il y a des matins comme ça où c’est la guerre. D’ailleurs quoi de plus naturel que la guerre au petit matin, entre deux croisés et trois angevins ?! Le roi lui était bien bien bien remonté et pour cause ! On lui avait volé, du moins rançonné odieusement son jeu de quilles. La belliciste il la connaissait, elle partageait ses domaines avec lui, ainsi que le Louvre, les enfants et parfois même sa couche. C’était donc en cotte de maille, pour la nuit, et armée de deux épées émoussées qu’il se dirigeait vers les appartements de la Saint Just.

Traitresse !

Avait-il hurlé à travers la porte avant de l’enfoncer d’un coup de pied magistral.

Tu es là infâme traîtresse ! vile rançonneuse ! Canaille !

Il avait planté son regard furibond sur une Reine en plein courrier. Il jeta une des épées au sol non loin des pieds artésiens, se qui déclencha un boucan d’enfer.

Lâche ça et prends cette épée si tu es un hom… une femme !

Non fallait pas déconner il n’avait pas épousé un homme.

Prends ça ou crie « miséricorde » avant que je t’étripe ! Puis il tonna un puissant : Où sont mes quilles !

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Gnia
Confortablement lovée sur une pagaille de coussins et de fourrures qui formait alcôve près d'une fenêtre de sa chambre, la Saint Just lisait son courrier du jour en attendant l'heure de l'entrevue avec la Garde Robe.
Un cri étouffé lui fit hausser un sourcil et suspendre sa lecture, puis, d'un haussement d'épaule, elle reprit le fil du courrier que lui faisait parvenir le Duc de Normandie.
Suivant le cri, la porte que l'on enfonce. La Saint Just sursaute, quand bien même elle s'y attendait, et un regard narquois que surplombe un sourcil à présent bien arqué suit la progression de son époux dans l'appartement.

Un sourire sournois retrousse la lippe dédaigneuse tandis que le regard accompagne l'épée qui atterrit à ses pieds. Elle replie avec une lenteur exaspérante la missive, la range avec soin sur la petite pile des courriers du jour et dévisage le Roy furibard, le regard toujours allumé de cet éclat cynique.


Sérieusement ?

Visiblement Sa Majesté son Epoux semblait tout ce qu'il y a de plus sérieux et Agnès se pencha pour ramasser l'épée d'entrainement en lâchant un profond soupir plein d'ennui. Elle aurait bien poussé le bouchon jusqu'à contempler la lame sous toutes ses coutures en retroussant le nez avec le plus de mépris possible, mais elle risquait une explosion imminente du Balbuzard.

Elle se releva lestement, se campa fermement sur ses pieds, genoux légèrement fléchis, épée tenue à la garde d'une main droite assurée, et les yeux plissés, telle la vipère, elle observa son adversaire avant de se fendre subitement.


Vos quilles sont à moi ! Mouhahaha !

Evidemment, Eusaias esquiva sans peine la feinte éculée de la Saint Just qui ne se faisait guère d'illusion sur l'issue du duel. Toutefois elle ne se rendrait pas sans combattre, foi de chienlit artésienne !

Venez donc les prendre ou payez la rançon !

Elle para non sans mal quelques coups adroitement distribuées par le Roy et évidemment s'essouffla rapidement. Elle fut bientôt acculé à la porte qu'un valet habitué aux frasques du couple royal avait probablement soigneusement refermé tandis que Roy et Reyne se défiaient. La respiration sifflante et désordonnée, Agnès avait de plus en plus de mal à se défendre du harcèlement de métal que le Balbuzard lui faisait systématiquement subir. Sans autre porte de sortie, elle levait l'épée devant elle pour tenter de s'abriter de la pluie de coups qu'il abattait sans pitié, tandis que l'autre main tâtonnait pour enclencher le loquet destiné à permettre l'ouverture de la porte.
Celle-ci s'ouvrit enfin mais largement aidée par le poids de la Consort qui s'appuyait dessus. Résultat, Agnès fut déséquilibrée, lâchant son épée qui rebondit aux pieds d'Elisabeth tandis que ceux d'Akane amortissaient la chute de la Consort échevelée.


Graaaaaaaace ! Mon Roy, Graaace !
J'en appelle à votre miséricoooooorde !


Attrapant un pan de robe qui trainait à sa portée, probablement celui d'Elisel mais ça elle ne le saurait probablement que plus tard, elle se tortillait au sol pire qu'une tortue sur le dos pour tenter de se tenir hors de portée de son époux qui fonçait droit sur elle.
La situation s'était nettement corsée !
Et avant qu'il ne lui colle le bout de la lame sous le cou, elle débita d'une voix rapide et saccadée


Les-quilles-sont-dans-le-coffre-au-pied-du-lit-il-ne-leur-a-été-fait-aucun-mal !!!

Etait-ce un regard de faon dépressif mâtiné de cocker triste croisé avec le chat potté qu'elle lui lança alors ?
Evidemment !

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Agnès de Saint Just
Ne pouvant se corriger de sa folie elle lui donnait l'apparence de la raison.

[Blason à venir]
Elisel
Elisel s'apprêtait à répondre à Akane au sujet des tissus, prenant sa respiration pour une longue explication totalement improvisée, quand un homme arriva à grands pas, lâcha sa phrase et continua son chemin.

Ayant perdu le fil de ses pensées, la couturière leva la main, le pouce dans la direction du dernier venu, les sourcils interrogateurs, d'un air de dire à la Grand-Chambi "C'est qui ce Gugusse ?" quand Elisabeth à son tour l'empêcha de prendre la parole en arrivant, et répondit par la même occasion à sa question muette.

Toujours pas le temps d'en placer une, les arrivées fracassantes n'étaient pas encore terminées !
Un homme en cotte de mailles passa à côté d'elles sans les voir et enfonça la porte d'un coup de pied -Elisel sursauta violemment-, puis un valet ressortit en fermant rapidement, assourdissant les éclats de voix et les bruits d'épées qui commençaient à s'entrechoquer. La Blésoise écarquillait les yeux, incapable de réagir. Le valet était impassible, comme si ce comportement était naturel.

Et enfin une femme atterrit devant tous dans une magnifique chute qu'Elisel observa au ralenti, tous les mouvements décomposés devant ses yeux.
La poignée qui se tourne frénétiquement, le battant qui s'ouvre en grinçant, le corps qui titube, le bras qui se lance en arrière pour retrouver l'équilibre, l'arme qui vole dans les airs et atterrit près d'Elisabeth, le corps qui ne trouve pas d'appui et continue lentement sa chute, Elisel qui se précipite mais bien trop tard, le corps qui choit sur Akane.

La blonde resta figée en entendant les paroles du fameux corps qui désormais s'agrippait à sa robe, cherchant à tout prix à en déchirer les coutures, lui semblait-il.

"Mon Roy ?" C'est le Roy, lui ? Et... La Reyne ?? Regard perdu vers ses supérieurs directs, ne voulant trop y croire.
C'est pas vrai ???

Oui, elle était trop perturbée pour essayer de parler encore une fois, quasiment persuadée qu'un nouvel évènement allait arriver.

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Akane
Et tout allait pour le mieux.
Ou presque.
Enfin pour elle, tout semblait normal.
Un Dauphin passant et faisant de l'humour ? Le quotidien voyons !
Un Roy et une Reyne se défiant en duel avec une Reyne qui chute sur ses pieds ? Même chose !

Elisel semblait perdue. Elle lui adressa un regard réconfortant. Il faudrait qu'elle s'habitue à cette vie en couleurs. La brune en avait prit son parti. Elle préférait cela à une vie de Cour bien trop austère.

Heureusement qu'elle portait à ses pieds ses cuissardes, au moins elle ne souffrait pas du poids de la Reyne. Manque de chance, elle ne pouvait l'aider à se relever vu son ventre... Elle ne comprenait pas l'objet du duel en question comprenant juste le mot "quilles" tant les paroles furent prononcées à la va-vite.


- Vostre Majesté, tout va bien ? Que se passe t-il avec les quilles ?

Elle vit le regard suppliant, et tentait de savoir d'où venait le souci.

- Elisel, Elisabeth, pouvez-vous l'aider à se relever et lui donner son épée je vous prie ?

Contrôle de soi, Akane, toujours !
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[ Blason de deuil en cours ]
Elisabeth_stilton
Le dauphin n'a pas le temps de répondre qu'une intrusion se fait dans la pièce. Et quelle intrusion ! Le Roy et la Reyne qui se battent en plein Louvre, Elisel qui ne sait quoi dire et Akane qui reste aussi impassible que possible. Oui mais non, elle avait toujours dit au couillu sa façon de penser, elle n'arrêterait pas maintenant même si cela duce lui couter ses postes. Pour commencer elle attrapa l'épée qu'elle refila du bout des doigts à un valet.

Faites mettre ça à l’armurerie, cela n'a rien à faire dans les appartements royaux.

Elle se tourna vers Gnia, le regard réprobateur. Elle lui tendit une main sûre.


Venez.

Puis finalement vers le Roy tandis qu'elle aide la reyne à se lever.


Dites vous n'avez pas l'impression de me faire perdre mon temps. Vous croyez que j'ai que ça à faire ? Et vous mon oncle ? C'est à cela que vous passez votre temps au lieu de diriger le royaume ? Vous battre avec votre femme à travers le Louvre ! Continuez et je vous fait porter des collants pour toutes les réceptions officielles.

Regard vers Akane.


Je ne crois pas avoir vu qu'il y avait un charpentier royal ? Non parce que là, il sera primordiale de faire construire épée et écu en bois pour les amusements de nos souverains. Faisons les combattre en lice aussi avec spectateur et pari, les caisses se rempliront ainsi.

Le ton de sa voix n'était pas montée mais elle montrait clairement la désapprobation qu'elle avait de la tenue de ses monarques. Sauf qu'au désavantage de perdre du temps elle venait d'avoir une idée pour les écuries. Elle devrait aller en parler avec Kasia.
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En ouacances ... je reviens fin juillet.
Elisel
Dans quel endroit était-elle tombée ? Le regard d'Akane l'informa qu'il n'y avait rien à faire que d'accepter et de se comporter comme si de rien n'était. Soit, c'est donc ce qu'elle ferait. Elle n'avait qu'à se laisser porter par les évènements, elle faisait ça assez bien.

Sans un mot, Elisel aida Elisabeth à relever la Reyne, tiquant un peu à ses paroles. Son oncle ? Ca expliquait peut-être qu'elle se permette son ton.
Pour sa part, elle se contenta de fermer les yeux, attendant que la situation reprenne son cours normal. Si elle commençait à parler, pas sûre qu'elle arrive à user de diplomatie.

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Gnia
Si elle avait pensé un jour qu'une discussion chiffons et fanfreluches lui sauverait la mise face à un époux furibard, elle se serait bien avant intéressée à ce sujet.
Elle s'accrocha à la main tendue d'Elisabeth et se releva, ignorant les regards divers et variés des trois dames, tout en dégustant le goumandement en règle du Balbuzard. Elle évita tout de même de lui lancer un regard moqueur au dessus des épaules qui lui servaient à présent de bouclier humain quand l'on parlait de collant à toutes les réceptions.

Cette diversion étant intervenue à point nommée, Agnès commença à réintégrer ses appartements tout en saluant les hôtes du jour, comme si rien ne s'était passé, d'autant que la critique des occupations des souverains sur leur temps libre lui restait en travers de la gorge.


Grand Chambellan, Dames de la Garde Robe, le bon jour vous va.
Sa Majesté ayant gagné son duel par abandon et le mystère de ses quilles disparues étant résolu, si vous voulez bien vous donnez la peine d'entrer, nous pourrons éviter de vous faire perdre votre si précieux temps dévolu à notre service...


Elle trottina directement jusqu'au coffre qui portait cruche de vin et godet et se servit, trouvant là de quoi se remettre de ses émotions.

Prenez place, nous vous écoutons.


Regard appuyé au Roy, signifiant peu ou prou "On règlera nos comptes plus tard !"
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Agnès de Saint Just
Ne pouvant se corriger de sa folie elle lui donnait l'apparence de la raison.

[Blason à venir]
Elisel
Prenant place dans le mini cortège qui se formait à la suite de la Reyne, la blonde suivit, toujours muette, jusque dans les appartements royaux.
Elle regardait attentivement autour d'elle, cherchant dans la décoration des indices sur les goûts des souverains du Royaume. Mais il lui avait semblé entendre qu'ils avaient besoin d'une rénovation, et ne savait pas vraiment si elle pouvait se fier à ce qu'elle voyait.

Restant debout, près du Grand-Chambellan et de sa Grand-Maître sur qui elle comptait pour ne pas faire de gaffe, elle se demandait bien si elle avait le droit de parler, s'il y avait une préséance dans les discours, les questions...
Cependant, elle ne put résister bien longtemps à la tentation, et s'avança.
Déjà pour se présenter, car si les souverains connaissaient les deux autres, elle, ne les avait jamais rencontrés, et doutait que l'inverse fut vrai. Ensuite, pour éviter que la nièce du Roy ne continue ses piques, ayant bien remarqué que ça ne plaisait que moyennement.


Votre Majesté, Votre Altesse Royale... Je suis Elisel d'Andéol, Maître de la Garde-Robe, *mais ça, vous l'aviez déjà deviné*, s'empêcha-t-elle de continuer.

Nous sommes ici pour écouter vos volontés concernant les futures tenues que la Garde-Robe devra vous faire confectionner. Vos couleurs, vos matières, vos coupes préférées...
Préférez-vous la simplicité, la sobriété, ou au contraire l'amplitude des longues manches, des superpositions de tissus, les découpures, la profusion de détails et d'ornements... ?
De la soie, du velours, des voilages, de la fourrure, de l'or ou de l'argent, des teintes chaudes ou froides... ?

Peut-être également avez-vous des préférences concernant les couturiers ?
Par là-même, nous souhaitons également parler des fournisseurs royaux. Il y en a bien peu actuellement, et voudrions vous soumettre un projet.


Elle coula un regard vers Elisabeth, pour voir si elle n'avait rien oublié, et si elle n'allait pas se faire écharper d'avoir parlé avant ses chefs. Au pire, elle se ferait rabrouer elle-aussi, mais il y avait tellement de choses à prévoir pour ce règne...
Tête légèrement penchée dans une nuance interrogative, mains croisées au niveau de la taille, elle espérait qu'ils ne seraient pas trop vexés pour répondre, si jamais elle avait fait des maladresses.

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