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[RP Ouvert ] Tranche de pains, non tranche de vie !

Alleaume
[ Palais Jacques Coeur, à Bourges aile est, bureau du Procureur ]

* La nuit était à peine tombé sur la ville, le petit personnel quittait petit à petit le Château, pour être remplacer par les groupe de veilleurs de nuit. Ils étaient par dizaine à patrouiller dans le Château ainsi.. Rien de plus normal se disait Alleaume. Il fallait bien garder le Palais du Duc, qui gardait tout ce que le Berry avait.
La garnison de l'ost de Bourges n'était pas loin de toute manière, en cas d'alerte une dizaine de soldats pouvaient arriver dans des délais brefs.
Le calme était un peu revenu au tribunal après des dizaines de procès à lancer, il n'en avait pas eu depuis plusieurs jours.. A vrai dire il commencait à s'ennuyer un peu, du coup il cherchait des nouvelles idées pour Châteauroux.. Et il n'était pas en reste de ce côté là..Il lui tardait que l'élection finisse pour prendre les manettes et essayer de faire de Châteauroux la plus belle ville du Berry !

"Bang bang bang". Quelqu'un frappait à la porte. Il regarda l'heure sur le cadran, il se demandait qui pouvait bien venir à cette heure ci, il se leva alors, et se dirigea vers la porte. *


Oui, entrez !

* La personne ouvrit la porte et rentra dans le bureau du procureur, avant de prendre la parole. *

Monsieur le Procureur.. Je sais qu'il est tard mais.. Un meurtre à eu lieu à quelques pas d'ici.. C'est une greffière du tribunal, retrouvée nue.. Je me suis donc dis qu'il fallait vous prévenir au plus vite.. La police a été déployé immédiatement et ils quadrillent la ville !

* Norf de Norf. Il resta sans voix au départ, écoutant le réçit que le lieutenant de police lui faisait. Un meurtre d'un représentant du tribunal.. C'était bien l'institution même qui était visé par cette acte ! Le procureur ne pouvait pas laisser passer cela.. Il fallait retrouver le coupable de cette acte, le juger et le condamner à mort, espérait-il. Il fallait que la justice fasse des exemples, sinon tout le monde allait tout se permettre.Rien de mieux qu'un penduen place publique allait remettre certains dans le droit chemin. *

Bien bien. Merci Lieutenant. Si vous trouvez celui qui a fait cela, attrapez le mort ou vif, et apportez le dans mon bureau pour l'interrogatoire de mise en accusation. Je le veux pendu au bout d'une corde pour son crime affreux !

* Il s'était toujours demander quel genre d'homme pouvait s'en prendre ainsi à une douce femme. C'était simplement odieux, de la violanter de cette manière, et d'abuser de son corps sans vie, quel horreur sans nom !
Il se demandait d'ailleurs s'il n'allait pas réveiller la Baronne Asterie.. Peut être même lui laisser une missive concernant ce qu'il yavait eu cette nuit aux abords du Palais ducal. *

_________________
--Vous_avez_1_nouveau_mess
Le message venait de lui être confié, il fallait qu'il l'apporte dans l'hotel particulier de la Juge, la Baronne Asterie. Il tapa alors à la porte, malgré qu'il était tard.. Une fois qu'on lui ai ouvert, il adressa le message a qui de droit.

Citation:


    Baronne,

    Je vous écris à une heure tardive afin de vous faire part d'un crime odieux qu'il vient d'avoir lieu tout prêt du Palais Jacques Coeur ! Mariza, une des greffières du tribunal a été poignardé à plusieurs reprises, et il semble qu'elle est été victime de violance sexuelle post-mortem.. Rien que le fait de vous écrire ses lignes me glace d'effroi, tant le visage de cette jeune dame respirait la vie à plein nez...

    Nous n'avons encore pas de suspect, mais les patrouilles de police ont encerclés la ville, et des appels à témoins sont diffusés à ce moment même..

    Je ne vous cache pas que cela ressemble à un meurtre contre la justice, car il n'a rien volé sur elle, et se serait étrange que se soit un crime sexuel aussi prêt du Palais ducal..

    Je vous souhaite une bonne fin de soirée et vous contact si nous avons du nouveau.

    PS : N'oubliez pas d'avancer le procès Vauxal, je pense que vous avez du l'oublier dans la montagne de verdict à rendre.

    Alleaume
    Procureur du Berry


Asterie
[A l’hôtel particulier de la Baronne de Châteauneuf sur Cher].

Un homme arriva devant l’hôtel particulier de la Baronne Asterie l’heure était tardive, on pouvait tout de même apercevoir quelques lueurs. Des domestiques qui terminaient leur travail, la Baronne peut être encore attelé à quelques correspondances ou alors quelques lectures sur de nouveaux traités en médecine…
La Baronne commençait à s’assoupir la journée avait été longue elle avait repris les clés de la mairie et avait regardé tous les dossiers en cours. Puis était passer au dispensaire pour s’informer de la situation. Sœur Harriette lui avait présenté le registre des soins et autres affaires concernant le dispensaire n’ayant pas eu le temps de le consulter sur place elle l’avait pris avec elle.


Pan , pan ,pan ! Ola y a quelqu’un !

Un domestique ouvrit la porte .

J’suis ben chez la Baronne Asterie d’Ambparé !

Oui c’est bien ici ! Pourriez-vous faire moins de bruit la Baronne aimerait se reposer.


Ben jui apporte un message De Monsieur le Procureur.

Donner moi le .

Ben sait pas mouais qui vous y êtes-vous !

Je suis son intendant donner moi cette missive et partez !

Et qui m’di vous y êtes ben son intendant !

Donnez-moi cette missive immédiatement ou je vous préviens vous aller avoir des ennuis !

Ben faut pas t’y prenne comme ça mon gars la voilà la missive.

Asterie sursauta elle crut entendre du bruit, elle c’était surement assoupie , il était tant peut-être d’aller se reposer .
Elle se leva lorsque l’on frappa à la porte du salon.


Madame la Baronne pardonnez-moi de vos déranger mais il y a là un messager qui m’a remis cette lettre, il dit que c’est important. Il m’a dit que c’était de la part de Monsieur le Procureur.

Elle le regarda à cette heure –ci ?

Oui Madame la Baronne tenez.

Il lui tendit la lettre.

Elle regarda le pli le retourna, c’était en effet le scel du Duc d’Argenton. Elle resta perplexe, à cette heure –ci que lui voulait –elle. Cela devait être important sinon, il ne se serait pas permis de la déranger à cette heure-là.
Son fils ? Non se dit ‘elle si cela avait été le cas il serait venu de lui-même. Le tribunal ? Le meilleur moyen de s’avoir n’est ‘il pas d’ouvrir ce pli.
Elle ouvrit et lut…


Elle le relut se demandant si c’était bien possible.


Par Aristote et tous les…Elle s’arrêta regarda autour d’elle se repris par Aristote ! Comment avait ‘on put s’en prendre à Mariza ! Elle relu un passage pour être sûr d’avoir bien lu non que ce soit agréable à lire c’était là bien tout le contraire une sourde colère monta en elle. Comment avait ‘on peut s’en prendre à une innocente et l’humilier de la sorte !
Elle prit un parchemin une plume répondit au Procureur.



Citation:
Votre grâce,

Je viens de prendre lecture de votre missive, je ne sais que vous dire, seulement que je suis outrée, comment as ton pu s’en prendre à cette innocente de cette façon si, je ne puis trouver les mots tellement j’en suis scandalisée.
Je suis également surprise qu’on ne lui est rien prit.
Pensez-vous vraiment que cela soit une mise en scène pour nous atteindre. Cela révélerait une ignoble machination.
Je vous remercie de m’en avoir informé .J’attends de vos nouvelles.

PS : Pour le procès Vauxal , je passerais demain et l’avancerais.

Cordialement.

Asterie d’Ambparé.


_________________
Alleaume
[ Quelques jours plus tard, bureau du procureur ]

* Le Duc Alleaume entra dans son bureau, au Castel de Jacques Coeur, il avait deux auditions à mener ce matin là, la première, une histoire d'un larcin sur les étales du marché de Bourges, le plaignant avait dit à la police qu'il s'était fait voler une bonne dizaine de fruits ! Le deuxième... L'homme de la nuit dernière, qui avait commit un crime odieux, non loin du bureau du procureur, non loin du Castel.
Il avait hâte de pouvoir commencer, afin de savoir ce que cet homme avait à dire pour son crime, qu'est ce qui pouvait justifier qu'on prive la vie d'une innocente jeune femme..

Après avoir prit le dossier,il déscendit dans le bureau, où les policiers étaient déjà présent tenant le malfrat par les deux bras. Il entra dans le bureau, puis laissa entrer tout le monde, et il ferma la marche, faisant signe à l'accusé de s'asseoir. *


Bien, messire..Noldac.. Je suppose que vous savez déjà pourquoi vous êtes ici..

J'ai rien fais !

Oh oh oh, on se calme ! On ne va pas commencer à débattre si vous avez fait quelque chose ou pas. La police ici présente vous a attrapé alors que vous étiez en train de courir, et il a été retrouvé sur vous les 10 fruits que le commerçant à dit s'être fait volé ! Etrange coïncidence, vous ne trouvez pas ?!
Le mieux pour vous est d'avouer, ainsi nous ne perdons pas de temps à aller devant le tribunal, vous imaginez déranger la Juge pour cela ? Elle sera dans une extrême colère et vous serez condamnés à faire de la prison !... Comprenez vous ? EN PRISON vous allez aller !!


Je.. Je.. Oui je reconnais avoir fait cela, mais c'est pas d'ma faute ! J'ai pas de quoi me nourir et de nourir ma famille !

* Alleaume pinça alors des narines. L'excuse était beaucoup trop facile, il n'allait pas lui faire l'excuse de la famille, et de la difficulté à trouver du travail... Tout les voleurs lui faisait le même refrain à chaque fois.. Il attaqua donc. *

S'il vous plait, épargnez moi vos sornettes. J'entends chaque jour les mêmes choses. Mais la vérité c'est qu'il y a du travail pour tout le monde, mais on gagne moins que d'être un brigand ! Voila la vérité ! Maintenant que vous avez accepter de tout nous dire, vous allez retourner au cachot jusqu'à la fin de la journée !

* Aussi vite dit, aussi vite fait ! Les agents de la Prévôté le firent sortir sans mal, et le suivant, le tuer allait entrer d'un moment à l'autre. Il en profita pour rédiger le procès verbal rapidement, et d'y poser son scel. La porte s'ouvrit quelques instants plus tard, et un homme élancé et bien portant entra, entravé de chaines et tenu par trois soldats. Il ne fallait surtout pas qu'il prenne la fuite durant sa garde à vue. L'accusé avait donc été solidement attaché. L'officier de police menant le groupe déposa le dossier dans les mains d'Alleaume, il y avait le couteau, ainsi que la chemise taché de sang de l'homme. Il semblait qu'il faisait un suspect idéal.. Le Procureur le toisa un moment, avant d'inviter tout le monde à prendre place dans le bureau. Et de prendre la parole en suivant. *

Bien.. J'imagine que le lieutenant vous a notifié les faits. Vous êtes accusé de trouble à l'ordre publique, de meurtre, et d'atteinte à la justice. Vous allez être déféré devant le tribunal du Berry des demain soir. Et vous aurez à répondre de vos actes. La nuit porte conseil dit-ont... !

J'suis pas un tueur moi! Vous êtes complètement cinglé, pauvre constipéé !

Messire !! Je vous conseil de revoir votre stratégie au plus vite ! Nous avons le couteau, une de vos chemises couvertes de sang roulé en boule chez vous ! Ca fait tout de même beaucoup ! Gardes emmenez le en cellule.

* Celui la voulait jouer au plus fort, mais la justice frappe comme une aveugle, et lorsque la culpabilité est trouvé, elle fait des ravages ! Il se remit dans ses dossiers, il fallait qu'il prépare l'acte d'accusation pour l'accusé de meurtre, et le réquisitoire sur l'affaire Shern, une histoire rocambolesque... *
_________________
Alleaume
[ Cour de Justice du Berry ]

* Quelques jours étaient passés après l'audition. Le Procureur se préparait à faire son entrée dans la grande salle du tribunal. Il avait aujourd'hui à ouvrir trois procès pour brigandages, et le procès concernant la mort de la greffière en chef du pôle judiciaire, Alleaume ne comprenait toujours pas ce qui avait amené l'accusé à comettre un tel acte. Rien ne le justifiait. Il fallait en tout cas que la justice se montre exemplaire, quitte à pendre le malfrat haut et court !
le Procureur entra dans le tribunal, ses dossiers sous le bras. Il allait commencer par l'affaire la plus importante à ses yeux, c'était bien sur la mort d'un représentant du Duché, ce n'était pas rien ! Il avait déjà reçu des menaces dans le passé de la part de certains accusés, mais jamais personne n'avait porté la main sur lui.

Il s'avança devant la Juge, puis prit sa grosse voix et il fit lecture de l'acte d'accusation :*


Votre Honneur,

J'ouvre en ce 30ème jour de juin, de l'an 1461 un procès à l'encontre de Messire Meza François, sous le chef d'inculpation de Trouble à l'Ordre Public.


* Le Procureur prit le Coutumier entre les mains pour lire le texte de Loy qui avait été enfreint par le prévenu, afin que tout le monde puisse savoir ce qu'il en était. *

Voici un bref rappel de la loy afin que nul ne puisse contester que les faits qui vous sont reprochés ne vous ont pas été rapportés,

Sur la sécurité du Duché.

17.Constitue un acte de trouble à l ordre public, toute perturbation au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique (extrait du droit coutumier établi par Volpone et Arnvald en 1451)

La jurisprudence Berrichonne dit :

Sur les agressions et les attaques physiques en tout genre :

« Sieur Boujo, de par votre comportement dans une taverne sancerroise, vous êtes reconnu coupable de trouble à l’ordre public. Nul n’est être autorisé à agresser physiquement une autre personne sous couvert d’être énervé ou sous le coup d’une émotion. » ( Dame_Floryne - 1455 - C - TOP )



* Les deux Loys lus, il reposa le Coutumier sur son bureau de la Procure, puis s'avança en direction du banc des accusés afin de rentrer dans le fonds de l'accusation, sur les faits, sur ce qui était reproché à cette vil personne que voila ! *

Messire Meza François !

Vous comparaissez devant la Cour de Justice du Berry pour meurtre.
En effet, il vous est reproché dans la nuit du 25 au 26 juin de notre année en cours d'avoir tué de sang froid Dame Mariza à l'aide d'un couteau de boucher, que nous avons retrouvés trempés de sang, ainsi qu'une de vos chemises tâchés de sang ! Comment pouvez vous donc expliquer cela ?

Conformément à la coutume berrichonne, le prévenu a le droit de se faire représenter par l'avocat de son choix. L'ordre des avocats du dragon propose de représenter à titre gracieux toute personne qui en fera la demande.

La parole est maintenant à la défense



* Une fois que son acte d'accusation était terminé de lecture, il s'installa sur son banc et attendit la suite du procès.
Il signa l'acte d'accusation juste en dessous, pour les archives. *

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MaistreUrgence Chirurgien, incarné par Asterie
[Palais Jacques Cœur]

Maistre Urgence chirurgien de son état se rendit au palais Jacques Cœur pour constater de l’état de certains prisonniers après un interrogatoire. Non que la torture était monnaie courante dans les geôles du Berry mais parfois certains prisonniers étaient un peu récalcitrants, ou perdaient la mémoire, il fallait donc bien la leur raviver.
Le bourreau était un homme de bonne stature environ six pieds et 4 pouce, il ne parlait pas plus que de raison et travaillait correctement sans ajouter un quelconque plaisir personnel.
Il était payé pour un travail et il le faisait correctement. Il s’était manié quelques ustensiles que l’on évitait de connaitre...
Maistre Urgence entra dans la cellule du prisonnier .Il était attaché les bras en hauteur, la tête pencher en avant sur le torse on pouvait y voir quelques supplices. Son corps était recouvert de sang ...


Bonjour bourreau.

Maistre Urgence.

Le Chirurgien s’approcha du supplicié lui releva la tête demanda que l’on apporte de l’eau, puis l’examina rapidement, son pouls était correct on pouvait entendre des râles de souffrances mais rien d’inquiétant.
Il se retourna vers le bourreau, ça ira je vais prévenir qu’il sera prêt pour aller au tribunal.
Le chirurgien ne fît aucun autre commentaire et se dirigea vers une autre cellule …
Quelques temps plus tard il se rendit dans le bureau du procureur pour rendre compte.
Asterie
[Au palais Jacques Cœur]

La juge se rendit au palais Jacques Coeur dans la partie ou se trouvait les cellules avant de se rendre au tribunal , pour se rendre compte un peu de ce qui pouvait s’y passer. Non pas que le confort des prisonniers la préoccupait, loin de là mais rencontrer Maître Urgence un chirurgien qui s’occupait parfois des prisonniers lors de leurs détention. Disons plus simplement qu’il veillait à ce que certains prisonniers puissent se rendre au tribunal dans des conditions relativement bonnes.

Maistre Ambparé comment allez-vous en ce jour.
Il s’inclina légèrement.

Bonjour Maistre Urgence je vais bien. Nos prisonniers sont ’ils en état ?

Oui tout à fait.

Je me posais la question étant donné que nous avons eu ses derniers temps quelques absences de prisonniers, il ne faudrait point que nous ayons quelques miasmes qui roderais dans nos geôles et empêcherait nos accusés de venir donner leurs témoignages. Vous me comprenez.

Tout à fait Dame.

C’est parfait je vais me rendre au tribunal nous avons encore quelques actes d’accusation.

Elle n’osa demander des nouvelles du prisonnier qui avait agressé la greffière …Mais la curiosité l’emporta et le prisonnier de la cellule 4 comment vas-t-il ?

Il sera au tribunal Madame le Juge. Aidé certes mais il y sera.

Elle sourit merci Maistre Urgence.

[Au tribunal.]

La juge arriva au tribunal salua le procureur et le nouveau greffier puis s’assoir et écouta l’acte d’accusation. Cette fois –ci c’était pour le meurtre de la pauvre greffière Mariza.
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Alleaume
* Le Procureur était assis dans le fauteuil qui était le sien. Il s'empressa de ranger quelques papiers, et remit les dossiers dans l'ordre. Il ne valait mieux pas confondre tel ou tel procès, sinon se serait la relaxe assuré pour vice de procédure. Et cela, il ne le permettrait jamais au monde.Jamais il ne pourrait se pardonner qu'un criminel pareil puisse être libre !
Il se dit alors, que si ça devait arriver, ils devraient faire justice eux même. Des fois il fallait bien se salir les mains.

Il sortit d'une boite que la police lui avait confié, chemise tâché de sang, et couteau de boucher. Voila des preuves qui étaient pour le moins accablante pour l'accusé, et Alleaume comptait les présenter des le début du procès, histoire de marquer les esprits de tout le monde. Le Procureur se leva alors, le couteau dans une main, la chemise dans l'autre, il avança vers la foule présente, et ouvrit la chemise afin que tout le monde puisse y voir la chemise maculée de sang. *


Preuves numéro une ! La chemise blanche tâchée de sang, retrouvée en boule dans la maison de l'accusé ! Tout porte à croire que c'est bien le sang de la victime, se trouvant sur cette chemise. Le contraire est des plus difficile à penser. Pourquoi aurait-il caché cette chemise si il est innocent de ce crime.

* Il marqua une petite pause, pointa le couteau vers le haut, afin que tous puisse bien voir le sang séché sur la lame, avant de continuer. *

Voyez ce couteau ! Qui forme la pièce numéro 2. Un couteau tâché de goutte de sang, retrouvé où ? Chez l'accusé ! Il va bien falloir qu'il nous explique toute ces coïncidence qui sont du plus mauvais effet pour sa personne.

Je laisse la parole à l'accusé.


* Voila qui était finit pour lui avant quelques minutes. Ils allaient pouvoir écouter le réçit de l'accusé.. Et de ce qu'il c'était passé. Encore faudrait-il qu'il daigne dire la vérité, ce qui ne sera pas une mince affaire en pespective... Alleaume jeta un regard sur la Juge, et enfin sur l'accusé.. Il savait ce que cela faisait de tuer une personne, à la différence prêt que le Duc d'Argenton n'avait pas eu à tuer par plaisir, mais par nécessité ou raison d'état.. *
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Skorm
Voilà bientôt deux mois que Skorm avait eu pour "ordre" de regrouper certaines personnes en un seul et unique endroit pour la plus grande chasse qui n'ait jamais eu lieu dans les forêts berrichonnes. Plusieurs personnes avaient déjà été sélectionné selon un critère pour le moins singulier : "Prends ceux qui te plaisent le plus".

Skorm en avait donc enlevé, et fait enlever, 17 personnes. Voyageurs comme Berrichons, il ne faisait aucune différence. Mais la dernière en date avait causé des soucis ; elle s'était défendue. Bien que les hommes chargés de son enlèvement aient tenté de faire la chose proprement, le fait qu'elle se défende mena à sa mort.

Lorsque la chose fut rapporté à Skorm, il décida de cacher l’événement à celui pour qui il travaillait. Mais sachant qu'il s'agissait d'une personne travaillant dans la justice berrichonne, il lui faudrait un coupable et il l'avait. Un ancien joueur de cartes qui possédait une ardoise plus longue que son avant bras.

Dans la foule assistant au procès de ce pseudo-coupable offert sur un plateau d'argent au procureur berrichon, Skorm se remémora ce qu'il lui avait dit de répéter pour "assurer" sa culpabilité.


T'leurs dira ça Meza : "Oui, j'l'ai tué ! Et j'recoummenc'rai si j'pouvais mais vous m'avez pris troup tôt. Comment qu'vous avez su qu'c'était moé ?" Mot pour mot Meza, sinon l'arrivera pire à ta soeur que c'que l'bourreau t'f'ra subir.

Et il les avait répété. A mesure que les mots sortaient de sa bouche un léger sourire empli de fierté vint à se dessiner aux coins des lèvres de Skorm et il ne remarqua donc pas que le bougre avait subi quelques tortures et qu'il aurait pu parler à ce moment-là.

En revanche, il avait bien reconnu les "preuves" que montrait le procureur et qu'il avait lui-même placé avec le plus grand soin chez l'accusé pour que la justice les trouve et ne cherche donc pas plus loin. Il n'aurait donc pas à s'inquiéter pour sa propre tête, ni pour celle de sa soeur... Tant mieux !
Alleaume
* Le Procureur toujours assit, et un peu pensif, sur l'homme qui se trouvait devant eux.. Il avait bien la tête d'un meurtrier, mais pas que la tête.. Les preuves aussi étaient présente et elles donnaient un tableau assez flagrant de la scène qui avait pu se dérouler.. Il déposa son regard sur la Juge, puis sur l'accusé de nouveau..

Qu'avait-il à dire ? pour le moment il était peu bavards sur ce qu'il s'était passé la nuit de la mort de la pauvre femme.. Il était difficile d'assumer ses actes et de les reconnaitre se dit Alleaume.
Il ouvrit alors un tiroire et en sortit quelques vélins qu'il déposa sur le bureau, sous son nez, histoire de pouvoir y jeter un coup d'oeil à l'occasion !
Après quelques instants plus tard, le Duc d'Argenton se redressa et prit la parole après plusieurs minutes de silence. *


Votre Honneur,
L'accusé est devant nous ce jour, grâce au travail de nos services de polices et de la procure, deux organes qui ont su travailler main dans la main pour démontrer la culpabilité de cet homme !

Mais comme vous le voyez, il est présent, vient de nous lâcher deux, trois phrases, mais... Pouvons nous être contentés de cela ? Je ne le pense pas, nous voulons des détails sur ce qu'il c'est passé, pourquoi avez vous attaqué cette femme là ? Tant de questions auxquels vous devrez répondre si vous voulez avoir une chance de ne pas vous retrouver au bout d'une corde.

Nous aimerions donc écouter un peu plus cet homme avant de faire de nos réquisitions.


* Il retourna à sa place à côté de son substitut qui prenait des notes sur le comportement de l'accusé, en revenant à sa place, Alleaume attrapa le parchemin et s'en fit la lecture, tout en écoutant le réçit de l'homme qui avait tué cette pauvre femme..
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Carmelina
Carmélina était venu au procès de Meza, elle le connaissait sans l’avoir vraiment fréquenté c’était une des personnes que connaissait son frère et qui travaillait parfois pour lui.
Elle c’était demandée pourquoi son frère était si soucieux, elle avait pensé que c’était surement au sujet des enlèvements. Elle l’aidait dans cette entreprise en séduisant des voyageurs assez crédules pour penser qu’elle leur accorderaient ses faveurs.
Elle ! accorder ses faveurs à des inconnus pas question ! Elle préférait l’autre... sourit en pensant à lui. Il était si beau, et si terrifiant à la fois. Il ressemblait à certains égards à son frère...
Elle se souvient de sa conversation avec son frère Skorm deux jours avant.


- T’en fait pas Carmélina on saura pas et le procureur y sera rien, il pensera que c’est Meza.

- T’as pas peur qu’il parle sous la question ?

- Ben s’il parle mouais j’y ferais taire et y verra la différence.

Elle le regarda sourit - Tu sais que quand tu parles comme ça on dirait…celui qui ne faut pas dire le nom.

- Et même petit sœur d’éviter de le voir, tu sais ce qu’il veut.

- Ouiais et ben moua j’suis pas contre.

- Carmélina !

- Oh ça va, ça va t’inquiète pas .Bon alors on va faire comment faut pas qui l’apprenne.

- Ben c’est pour ça que j’ai dit à Meza de dire que c’est lui, j’u ai dit qu’on l’aiderait à s’évader.

-Ah !

- Ben non ! mais si il croit alors ça va aller.

- T’es intelligent . Elle fît une bise à son frère ...

Elle sursauta quelqu'un venait de la bousculer .
Elle essayait de mieux voir mais avec la femme devant ce n’était guère évident, elle portait un chapeau assez large, et ses formes l’étaient de tout autant.
Carmélina décida de se rapprocher un peu plus. Elle réussit à trouver un endroit où elle pouvait observer à sa guise la juge et le procureur.
Elle écouta le procureur c’était un coriace celui-là …

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Skorm
Nous aimerions donc écouter un peu plus cet homme avant de faire de nos réquisitions.

Voilà qui était ennuyeux. Ce procureur semblait vouloir plus d'informations sur un crime que cet homme n'avait pas commis... Il aurait intérêt à improviser si il ne voulait pas que sa soeur se retrouve sans frère... et sans vie.

Dans la foule, il vit sa propre soeur. Un vestige de son propre passé qu'il tentait de protéger par toutes ses horreurs qu'il commettait. Un jour, il se libérerait de cette menace et il tuerait celui qui le forçait à faire tout ce qu'il faisait !

Son regard brun se porta alors sur l'accusé. Skorm ne pouvait que croiser les doigts pour qu'il se décide à improviser. Il voyait même la sueur perler sur son front alors que le procureur lui tournait autour. Ses lèvres s'ouvrir et se fermer alors qu'il réfléchissait certainement à sa prochaine réponse. Et ses yeux... étaient braqué sur Skorm. Celui qui l'avait mis dans cette position plus qu'indélicate. Et alors son regard changea.


Et pourquoi une autre procureur ? Votre enquête vous a déjà tout révélé, je ne dirai rien de plus ! Et ce n'est pas votre bourreau qui déliera ma langue !

Comme conclusion Skorm vit un crachat se diriger aux pieds d'Alleaume. Ainsi il s'était décidé. Bien. Il n'y avait plus qu'à voir ce que ferait le procureur.
Alleaume
* Le jeune Duc regardait l'accusé, il avait l'air si sur de lui, si détaché de sa propre personne. On avait l'impression qu'il vivait la scène en tant que spectateur plutôt qu'en acteur. Ce qui était assez déroutant pensait le Procureur. L'accusé avait l'air d'avoir accepté son sort avant même que la justice n'ai rendu son verdict..
Alleaume se leva de sa chaise, attrapa ses dossiers et un carton contenant les différentes preuves contre l'accusé. Il fit le tour de son bureau et adossa son fessier sur celui-ci, tout en regardant l'accusé, ainsi que la foule venue pour voir ce procès dont les gens parlaient beaucoup en ce moment.

Le Procureur se racla la gorge et commença son réquisitoire. *


Avant de vous exposer les preuves et tout ce qui s'ensuit, j'aimerai que nous prenions le temps, de penser aux dix prochaines années qui viendront. Que retiendra t-on de cet homme assit sur le banc des accusés ? Pas grand chose, et pourtant son nom sera toujours attaché à celui de la victime, le nom de celui qui aura tué sans état d'âmes ni remord.
Voila de quoi se souviendrons nos enfants et même nous si Dieu veut que nous soyons toujours là.

L'accusé ici présent est suspecté d'avoir attendu la Greffière en kef de notre tribunal, et il l'a directement attaqué, tué à coup de couteaux, et sans doute violée par les soins de se barbare à la solde du Sans Nom ! Il n'a laissé aucune chance à la victime, car son but était simplement de tuer, de tuer et rien de plus !
C'est la seule chose qui anime l'accusé, provoquer la mort de victime innocente !


* Il se déplacait dans la salle en même temps qu'il tenait son réquisitoire. Alleaume sortit alors le couteau tâché de sang séché, ainsi que la chemise pleine de sang, puis il les montra à la Juge Astérie, puis pour finir à la foule, afin que les gens puissent se rendre compte qu'ils tenaient un suspect parfait.
Alleaume se raprocha de l'accusé. *


On peut légitimement se demander s'il y a eu d'autres femmes ? Des hommes j'en doute, car il est si facile de s'attaquer à une âme innocente.

Votre Honneur,
la culpabilité de l'accusé ne fait nul doute, lui même ne conteste pas les actes qu'il a commit. Vous avez ici présent le couteau de l'agression, et ici la chemise de l'accusé pleine du sang de la victime ! Rien ne peut nous faire penser qu'il ne soit pas coupable, nous devons donc nous montrer juste et ferme.

Une femme de grande importance est mort dans nos coeurs, c'est pourquoi Votre Honneur, je vous demande de reconnaitre l'accusé coupable de meurtre sur Mariza. Au nom de notre défunte amie, au nom de ses enfants, et enfin au nom de l'exemplarité, je vous demande de condamner à mort l'accusé par pendaison, avant d'avoir été humilier en place publique.

Merci de votre écoute.


*Voila, cela en était finit pour lui, il avait fait ce qu'il avait à faire et il en était satisfait. Il espérait que la Juge accepte ses réquisitions..Il reprit sa place derrière son bureau, et il attendit la suite du procès avec grande impatience. *
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Asterie
La juge Asterie se rendit au tribunal, il commençait à faire chaud dans les rues de Bourges. L’été s’installait tout doucement.
Elle arriva à pied après avoir été déposé par son cocher Firmin. Non pas qu’elle se sentit en en mal de parcourir les rues de Bourges. Les rues n’étaient pas de plus propres mais cela restait tout de même convenable...
Elle aimait marcher pour se détendre un peu avant de s'installer dans son fauteuil de Juge et d’être assise à écouter quelques actes d’accusations et rendre ses verdicts.

Elle était reconnu comme médecin mais aussi comme juge certain se détournaient d’elle comme si sa simple vue risquait de les envoyer dans les geôles du Berry. Elle sourit …
Le tribunal n’était plus qu’à quelques mètres. Elle pensa à l’affaire de la jeune greffière assassiné dans d’épouvantables conditions , on avait retrouvé l’auteur il était passé à la question et avait avouez mais pas expliquer son geste ...
Elle avait rencontré Maitre Urgence chirurgien de son état quelque temps plut tôt , il ne lui avait pas parlé des sévices subits pour éviter qu’elle ne soit pas magnanime.


Bonjour votre honneur …


On la salua puis elle se rendit dans une loge pour enfiler une autre robe que celle de sa condition de médecin. Puis se rendit dans la salle du tribunal.

Une fois arrivée on se leva pour la saluer, elle prit place dans son beau et grand fauteuil, une fois installer la juge demanda au greffier de commencer.

Elle observa l’accusé il avait l’air absent comme ci il n’était pas présent ce qui la fit sourire en y pensant car depuis quelques procès ils étaient aux abonnés absents…


Accusé Meza François parler donc pour votre défense !

Non l’homme restait la tête baissé pas une parole de plus pas une parole de moins.
Même après l’intervention du procureur étrange situation d'habitude c'était des gesticulation d'innocence car ils savaient ce qu'il risquaient pour un crime de sang...


Accusé Meza puisque vous avez avouez et que vous continué à ne pas nier être l’auteur de ce crime affreux et barbare, sur la personne de Mariza greffier de son état une femme pleine de vie, qui était au service du Berry loyal et honnête.
Vous n’avez pas détruit une vie par cet acte odieux ! Mais vous en avez détruit plusieurs, je parle de celles de sa famille ,de ses amis qui vont la pleurer et se demander pourquoi un acte si odieux !

Même sous la question vous n’avez pas expliqué votre acte ce qui est assez étrange vous avez peut-être honte de vous! je l’espère ! Vous n'exprimer aucun remords également ! êtes vous donc sans cœur !


Attendu que l’on ne s’en prend pas aux personnes travaillant pour le duché sans en subir les conséquences.
Attendu que vous avez commis un crime de sang.
Attendu que vous avez avouez.

Je vous condamne à la roue l’exécution aura lieu en place publique dans deux jours à l’aube.

Qu’il en soit ainsi !


Le petit marteau retendit dans la salle.
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Skorm
La fin du procès de Meza était signé. La juge avait parlé, il ne restait donc plus à Skorm qu'a espérer que le faux accusé ne parle pas durant le supplice de la roue... Peut-être le ferait-il tuer d'une flèche bien placé. Oui, si il voyait que Meza commençait à céder, il le ferait tuer !

Alors qu'il sortait du tribunal en faisant bien attention à ce que son coupable défini ne fasse pas pencher la balance en la faveur d'une réelle justice, un homme qu'il jugeait de confiance s'approcha de lui. Il posa une main sur son épaule et murmura quelques mots à son oreille. A peu de choses prêt, ceux-là :


Skorm, je lui ai écrit. Il n'est absolument pas d'accord quant à ta décision de faire accuser un étranger à ses plans. Il dit que tu dois assumer tes erreurs toi-même.

Chose qu'il n'aurait certainement pas dû être dite à Skorm, celui-ci prit peur de la réaction de celui pour qui il travaillait... Et la réaction se fit sans aucune réflexion de sa part. Il tua le messager comme il avait tué la greffière quelques jours plus tôt. Dissimulé dans la foule quittant le tribunal, il eut le temps de s'enfuir avant que le corps ne s'effondre au sol et que les cris ne commencent à retentir. Sa seule erreur fut de laisser la lame planté dans l'estomac de son "ami" et de ne pas faire attention à ce qu'il portait dans le creux de sa main... Une lettre.
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