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[RP] Une rencontre historique.

Zelgius
Le Dément esquissa un sourire aux propos de Constantin. Il était vrai que l'envie de tuer un Archidiacre ne manquait. Mais son intérêt n'était pas là. Ainsi donc, au lieu de tuer le Noldor, il s'approcha à nouveau.

Nous avons énormément de chose à nous dire Constantin. Enormément.

Une nouvelle gorgée de Ropt et le Champlecy reprit.

De part tes actes envers ta "famille", tu t'es mis plusieurs personnes à dos. Famille qui ne te soutiendra que tant que tu leurs trouveras des os à ronger et tu le sais parfaitement, avouons-le.

Il contourna alors le fauteuil sur lequel Constantin était ligoté pour aller se placer devant la fenêtre ouverte du bureau.

Je peux t'offrir cet os.
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Constantin
Sa famille, des opportunistes ? Constantin cligna des yeux. Zelgius allait devoir le convaincre, car il était dévoué aux Noldor. D'ailleurs, ça caractérisait assez bien Constantin, la dévotion. Au Très Haut, à l'Eglise, à sa famille, au Berry. Constantin était un être dévoué, qui frôlait le fanatisme.

Là encore, poison pour mes oreilles Champlecy. J'admet que ma famille n'est pas des plus parfaite, mais nous nous entraidons et nous nous aimons !

Il lui jeta un regard mêlant mépris et horreur.

Et nous sommes de pieux fidèles, proprement et véritablement nobles !

Il mentait. Il ne suffisait que de voir le comportement de certains pour comprendre qu'ils n'en avaient cure de cette famille Noble. Les Noldor étaient pour beaucoup des ingrats. Mais Constantin était obligé, en tant que chef de famille intérimaire de les soutenir et de se sacrifier pour eux...

Un peu ce qu'il était en train de faire là.

Néanmoins, au fond de son crâne, dans un recoin bien poussiéreux appelé "Individualisme" s'alluma une chandelle... Et la voix de lui dire "Faut penser un peu à toi, mon bichon quand même. A ta femme, à ton "fils"... hein..."

Il eut un regard de terreur, contre lui même. Etait-il donc si facile de renier les siens ?

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Le Berry selon Constantin.
Zelgius
Il était toujours devant sa fenêtre lorsque Constantin prit à nouveau la parole. Un sourire se dessina sur son visage pâle et creusé par plusieurs nuits sans dormir, il aurait pu être comparé à la Mort. Et ce sourire s'étira encore un peu plus à la mesure que les mots de Constantin lui parvenaient. Il revint au devant de lui cependant qu'il parlait pour que son "prisonnier" voit à qui il avait à faire. Sa dernière phrase lui piqua un rire froid, dénué d'amusement mais empli d'indifférence à l'égard des tentatives de rébellion de Constantin.

De pieux fidèles ? Proprement et véritablement nobles ? En es-tu si sûr Constantin ?

Le Champlecy alla prendre l'un des fauteuils pour les invités que leur petite rixe n'avait pas endommagé. Il le plaça en face de l'Archidiacre et s'assit avant de continuer son discours.

Voyons Constantin, réfléchis quelque peu : parmi tes pieux fidèles combien le sont vraiment ? Parmi tes "nobles" combien se comportent comme tel et combien à contrario n'en ont cure ?

Oh, il n'était pas enfoncé dans le fauteuil, comme il en avait pris l'habitude depuis qu'il en connaissait le confort, non au contraire cette fois il était sur le bord et ce, uniquement pour être à hauteur du regard de Constantin, pour voir l'espoir s'éteindre dans son regard !

Et pour en revenir au sujet de l'entraide et de l'amour dans ta famille, je n'aurai qu'une chose à te dire : Pandorha.

Il savait où frapper. Il avait toujours su. Sous ses airs de personne se fichant des jeux de familles, il recueillait les informations. Toutes les informations qui lui permettraient de garder son secret... Secret.
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Constantin
Voyons Constantin, réfléchis quelque peu : parmi tes pieux fidèles combien le sont vraiment ? Parmi tes "nobles" combien se comportent comme tel et combien à contrario n'en ont cure ?

Le Champlecy marquait un point. Et Constantin était tombé dans ce piège minable. Il s'en voulut intérieurement mais se garda bien de le montrer, hormis par son haussement de sourcil colérique. Oui, si l'on se penchait sur la situation, on constatait rapidement que les Noldor n'étaient pas toujours propres sur eux. Agnesia avait épousé un homme sans le consentement de sa famille, et était revenue en pleurant. Elvariand couchait avec tout Bourges, plantant par ci par là, différents bâtards. Et il devait se sacrifier pour eux... Ses cousins en seraient ils seulement conscients ? Reconnaissants ? Il savait pertinément que non. Vincent était un être calme, qui ferait de son mieux pour la famille. Dastan aussi. Nantilde et Sigfred, ceux là étaient la véritable préoccupation de Constantin. Son frère et sa soeur.

Et pour en revenir au sujet de l'entraide et de l'amour dans ta famille, je n'aurai qu'une chose à te dire : Pandorha.

Là, ça lui tomba sur la tronche comme une grosse claque. Et une seconde plus tard, des larmes de rages, de mélancolie et de tristesse lui montèrent aux yeux. Pando. Sa cousine Pandorah, celle qui avait tout fait pour lui. L'intégrant chez les Noldor quand il les retrouvait après son séjour Mainois. Sa douce et pure cousine Pando... Comment avait il pu savoir ? Ce démoniaque personnage.

Comment pouvait il savoir que le fantôme de Pando hantait toujours les couloirs et les remparts de Savigny. Que chacune des disputes des Noldor ne revenait qu'à ce seul sujet : Pando.

Je t'interdis de parler d'elle...

Et, vainement, il se secoua de sa chaise pour essayer de s'enfuir. Zelgius venait de lui planter un couteau dans le coeur en lui parlant de sa cousine morte... C'était définitif.
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Le Berry selon Constantin.
Zelgius
Une interdiction ? Voilà qui était pour le moins surprenant venant de la part de quelqu'un ligoté dans un fauteuil et dont la vie dépendait de ce qu'il avancerait comme parole. Alors pourquoi une interdiction ?

Au moins, cela signifiait qu'il avait frappé au bon endroit en parlant de Pandorha et l'eau qui s'accumulait dans le regard du Noldor appuya encore l'impact des paroles du Dément.


Tu m'interdis de parler d'elle ? Je suis pourtant la personne en Berry qui sait le mieux ce qu'elle a traversé avant de disparaître.

Alors il prit la tête de Constantin entre ses mains, appuyant volontairement son pouce là où son poing l'avait touché. L'obligeant à le regard droit dans les yeux. Lui montrer qu'il ne mentait pas ? Non ! Se servir de la vérité pour le blesser et lui ouvrir les yeux.

Ta cousine, je l'ai fait enlever quelques semaines avant sa disparition ! Et personne n'est venu la chercher. Aucun membre de ta précieuse famille Constantin. Crois-tu que si je te gardais attaché ici durant plusieurs semaines, voir plusieurs mois, quelqu'un viendrait te chercher ? Non, non non ! Ils n'ont cure de ta vie, ils ne veulent de toi que ce que tu peux leur apporter ! Le jour ou cet apport ne leur suffira plus ils te planteront leur poignard dans le dos.

Pendant qu'il parlait, il en vint à coller le front contre celui du Noldor, appuyant toujours un peu plus des mains et le regard toujours rivé dans le sien.

Ne comprends-tu pas ? Je suis le Mal en Berry, le Sans-Nom du Berry si tu le souhaites... Mais je suis un Mal nécessaire !

Le sourire qui tranchait son visage en deux aurait suffit à effrayer une armée de Justes venant lui faire face.

Qui dans ta famille l'a pleuré, Constantin ? Qui.
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Constantin
Les coups de pied au ventre, il n'en avait cure. Les coups de poings, il s'en moquait. Mais quand on touchait à sa famille... Quand on touchait à la mémoire de Pando, Constantin devenait fou. Aussi, quand Zelgius eut finit son laïus, il se déchaîna.

Avec la rage du désespéré, de celui qui sait que tout est terminé et qui, dans un dernier sursaut, va tenter de faire le plus de mal possible. Un renard acculé qui va mordre, même s'il sait qu'il va mourir. Aristote ? Il s'en moquait désormais. D'autant que Zelgius s'amusait à se vanter à être le Sans Nom en Berry.

Constantin cracha par terre, pour enlever les glaires de sang qui s'accumulaient dans sa trâchée et dit d'une voix pleine de colère :


Que sont-ce là sinon perfidies nouvelles ?! Tu t'autoproclame Sans Nom, Zelgius de la Rose Noire, mais le Sans Nom... tu ne lui arrive pas à la cheville. Tu voudrais l'être ? Tu voudrais l'égaler, le remplacer ?

Constantin eut un sourire mauvais et ajouta :


Le Sans Nom ? Et pourquoi pas la Reine de France ? Mais qui crois-tu être pour espérer être inscrit dans le Livre des Vertus ? Tu n'es rien, ni personne. Tu n'es que du vent, tu es un fantasme, que tu as créé de toute pièce. Poussière !

Il tenta, vainement encore, de se libérer de ses liens, mais il n'y arriva pas.

Qu'importe que tu me retienne attaché des jours ou des mois. Qu'importe que tu me tues. Tu n'en sortira pas plus grandi. Tu ne sera pas un justicier, tu ne sera pas un héros anonyme, tu ne sera pas malfaiteur ou bienfaiteur. Tu restera dans le néant.

Ses yeux étaient fixe, emplit de noirceur et de colère. L'Archidiacre n'en démordrait pas. Sa meilleure arme, c'était la parole. Celle qu'il utilisait à l'Eglise pour aider les fidèles. Celle là même qu'il utiliserait pour réduire Zelgius et le pousser à l'erreur.

Pando nous l'avons pleuré. Nous prions régulièrement sur sa stèle, Vincent, Garshaun et moi. Les autres ?

Constantin ricanna.

Crois-tu que je n'ai pas compris ? Crois-tu que j'espère leur amour, leur affection, leur amitié ? Sais-tu ce que c'est que la dévotion ? Le devoir ? Non. Tu ne sais pas. Tu n'en a cure car tu es inutile.
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Le Berry selon Constantin.
Zelgius
Alors que le Noldor répondait point par point à chacune des paroles précédentes du Dément, ce dernier lâcha le visage de son prisonnier pour s'enfoncer à nouveau dans le fauteuil qu'il avait pris, juste à temps pour le voir cracher une nouvelle gerbe de sang sur son sol.

Le sourire du Champlecy était resté. Il ne partirait pas, les réponses de Constantin ne faisant que confirmer ce qu'il savait déjà.


Si je ne suis rien Constantin, pourquoi alors être venu ici pour me tuer ? Tu le fais pour une cause que tu reconnais vaine. Si je suis le néant alors tu es un pêcheur de la première instance que de trahir tes ouailles en allant te jeter dans le vide.

Son regard se fixa sur l'Archidiacre.

Un traître et un suicidé, quelle magnifique démonstration de dévotion et de devoir pour un Archidiacre !

Son coude gauche se posa sur l'accoudoir du fauteuil pour que sa tête puisse aller se poser dans la main ouverte.

Peut-être devrais-je en toucher deux mots à Angelo ? Je suis certain qu'il apprécierait l'ironie de la chose. Pas toi ?

Et enfin il repartit sur sa "famille".

Trois personnes ont pleuré ta cousine. Combien de membre dans ta "famille" ? Des dizaines. Agnesia, membre de cette mirifique famille, n'a pas hésité à piétiner son souvenir en allant jusqu'à épouser Buzançais.
Nantilde, celle pour qui tu es venue ici anui n'a pas pleuré Pandorha, elle était pourtant de sa famille aussi. Es-tu donc prêt à mourir pour des gens qui n'ont aucun intérêt pour toi et ceux que tu honores ?
Non, je pense plutôt que tu connais déjà toutes ses réponses. Tu te voiles simplement le regard derrière des dogmes que tu t'imposes ! Je ne suis pas le Sans-Nom, ça non. Je suis le Dément, j'existe réellement à son contraire ! Et tu n'es pas Aristote, oh non, tu ne l'es pas. Tu n'es qu'un énième fidèle prêt à mourir pour de vaines causes ! La dévotion, le devoir. Des idées conçues et répandues uniquement pour que des petites choses comme toi penses avoir une place ici et leur faire miroiter une récompense qui n'existe pas à la fin de leur vie !


Le Dément se releva pour passer derrière le fauteuil dans lequel Constantin était ligoté et se pencher à son oreille.

Tu es bien plus inutile que moi Constantin. Le jour où ceux pour qui tu te dévoues, ceux envers qui tu penses avoir un devoir à remplir, ne seront plus satisfait de ce que tu fais, ils t'oublieront. Ils te laisseront à la rue, avec moins que ce que tu avais en arrivant. Ce jour-là, tu te souviendras de notre petite entrevue et nous verrons alors qui de nous deux disait vrai.
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Constantin
Rien de ce que pouvait dire celui qui se surnommait le Dément n'avait réellement d'accroche sur l'Archidiacre. Car tout ce que disait Zel, Constantin le savait déjà. Depuis la mort de son père. Enfin, sa prétendue mort, car on ne l'avais jamais retrouvé aux Croisades.

J'ai une place sur cette terre. Dans cet univers, le Très Haut m'a dédié un endroit, un devoir. Celui d'honorer ma famille. Celui de l'honorer Lui, celui d'aider la Saincte Eglise.

Mourir en vain ?

Constantin eut un sourire empli de compassion.

Mais nous mourrons tous en vain. Même celui qui, au pied des remparts de Jerusalem se fait transpercer de flêche meurt en vain. Même celui qui, souhaitant protéger la veuve et l'orphelin se fait terrasser par des brigands meurt en vain. Aujourd'hui, je mourrais en vain. Sans espoir, hormis celui d'arriver, plus tard, au Paradis Solaire.

Compassion toujours. Oui, Zelgius. Compassion...

Tu n'y crois pas ? Qu'importe. C'est réalité. Tous ici, nous avons une place. La mienne c'est d'être dévoué. La tienne de souffrir. Mais cette place, ce conditionnement n'est pas immuable. Ainsi tout passe, tout change. Ainsi nous même nous passons. Et tu ne laissera pas plus de trace, ni moi même, qu'une barque glissant sur un lac calme. Notre existence n'a de valeur que dans le présent. Nos actes comptent. Ils apportent quelque chose aux autres. La dévotion, c'est cela. Ne pas penser à soi. Eviter l'individualisme et se donner, quitte à en crever, pour les autres. Qu'importe la reconnaissance, l'amour que je porte à mes frères, à mes soeurs, à mes cousins, vaut bien plus que ça.

L'Archidiacre le regarda un instant.

Vis tu dans l'espoir que les gens te craignent ? Ils ne te craindront pas. Vis tu dans l'espoir de la reconnaissance ? Elle ne viendra jamais. Vis tu dans l'attente ? Tu attendra toujours. Vis tu pour souffrir ? Oui, tu souffrira, indéfiniment. Car en souhaitant souffrir, tu provoque la colère du Très Haut. Il t'a tout offert, tu renies ses présents. La seule reconnaissance que l'on doit avoir c'est envers Lui. En brisant ce lien qui t'unies à Lui, en cassant le serment que tu as fait lors de ton baptême, tu te brise toi même.

Il lâcha, finalement :

Et tu n'es plus rien.
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Le Berry selon Constantin.
Zelgius
Le Champlecy s'était redressé puis retourné vers la fenêtre ouverte de son bureau. Si il avait eu l'envie de faire ériger un balcon pour parler à la foule depuis son bureau il aurait pu le faire. Au lieu de quoi cette fenêtre, bien que telle une porte, ne donnait que sur le vide entre le plancher du bureau et le pavé de la rue.
Un étage entier de vide.


Tu n'as de place que celle que les autres t'accordent. Ton Très-Haut n'est en aucun cas instigateur de qui tu es, Constantin. Tu n'as d'honneur à lui donner que celui que tu lui accordes : bien trop au vu de ce que tu as.

Lorsque l'Archidiacre parla de place, de dévotion et de souffrance le Dément revint en face de lui.

L'individualisme est ce qui gouverne les pays anui. Ne vois-tu pas la peur dans le regard des bédas ? Ne vois-tu pas les gazoutes s'offrirent de plus en plus pour quelques pièces de bronze ? Ta "dévotion" n'a d'existence que ton aveuglement Constantin. Ceux qui te disent que dans le Très-Haut tu trouveras rédemption, pardon et récompenses ont parfaitement compris ce que tu t'obstines à ne pas vouloir voir.

Puis vint le laïus sur la reconnaissance que ce que le Très-Haut était censé lui avoir offert.

Ton Très-Haut ne m'a rien offert. Tout ce qui est à moi, je l'ai pris, je ne l'ai pas attendu. Je n'ai pas espoir que les gens me craignent, ils murmurent déjà mon nom de terreur. La reconnaissance de ton Diou ne m'intéresse pas, au contraire de toi. Il n'y a absolument aucun lien entre cette idée et moi.

Et alors il se rapprocha un peu du fauteuil de Constantin.

Voyons qui de nous deux à raison. Si c'est toi alors il devrait te faire voler, non ?

Et sans lui laisser le temps d'intégrer ses derniers mots, le Dément poussa violemment l'Archidiacre en direction de la fenêtre pour le voir la briser et se diriger rapidement vers le sol.
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Constantin
L'Archidiacre eut un instant envie de rire.

Qu'aurais-je à murmurer ton nom de terreur ? Le Très Haut est mon berger, je n'ai rien à craindre, sinon Lui même.

Bon, en fait il ne se retint pas. Il eut un violent rire, bien provocateur, le rire qui fait chier les gens. Qui leur montre qu'en face d'eux, ils ont quelqu'un qui s'en balance de ce qu'ils disent. Ce rire là, qui pousse à la vraie folie. Qui met les hommes faibles dans une aura de force. Zelgius vit une porte déjà mal fermée, il la fracassa comme s'il était un héros.

Constantin chuta. Courte chute qui lui arracha un hurlement de terreur. D'autant qu'en bas se trouvait, dans la rue sous la fenêtre du Champlecy, une charrette remplie d'épée rouillée évacuée du stock de l'Ost. Et bien évidement, l'Archidiacre se fracassa comme une poupée de porcelaine sur ces épées.

Intervention divine ou non, Constantin fut épargné d'être transpercé par une épée rouillée. Mais son dos, en un instant, se brisa en plusieurs points. Et quelques minutes plus tard, il sombra de nouveau dans le vide, celui de son esprit.

Et ce n'était pas une lumière blanche qui l'accueillit. C'était un gigantesque feu. Des flammes hautes de plusieurs toises. Des lumières aveuglantes, et en face de lui, un ange en armure, l'épée à la main, qui le fixait avec la compassion la plus grande, celle que l'on accorde aux preux. Et l'Ange dit :


"Paroles de fous ne sont entendues que par les fous."

Et son épée se mit à flamber. Immobile, sur son tas de ferraille, Constantin retint un hurlement.

"Tu n'es pas seul Constantin de Noldor, car je suis et je resterais avec toi. Je suis l'Archange Gabriel, et je commande les légions de Christos. Grâce à moi ta lignée sera reine."

Une vive douleur lui cisailla les reins. Constantin rouvrit les yeux.

Il était à Bourges. Et ses jambes ne bougeaient plus.

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Le Berry selon Constantin.
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