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[RP] Un nain contre un géant !

Zelgius
David contre Goliath en revisité ? Non, mais presque ! Surtout quand on sait que ce Goliath-là ne pourrait jamais être considéré comme le descendant d'un ange, quoique... Il était vrai que le Dément du Berry ne connaissait pas l'identité de son père.

Mais là ne fut pas l'intérêt de notre histoire. Il le découvrirait un autre jour. Non, l'intérêt de cette histoire-ci était de montrer à quel point l'ironie pouvait être cruelle. A quel point 63 centimètres font la différence dans un "défouloir".

Ainsi donc reprenons plutôt là où nous pourrons comprendre quelque chose. D'un côté un blond, 1 mètre 21 si je ne m'abuse, nain de son état selon lui. De l'autre un brun, 1 mètre 84 si ma mémoire ne me fait pas défaut ! Bref ! Nous avons donc deux anti-thèse parfait l'un de l'autre !

Maintenant, venons-en à la raison qui a poussé le Champlecy à se retrouver en Limousin. Raison très simple en vérité. Il était venu chercher l'une de ses connaissance. Il avait, par ailleurs, oublié de se munir d'une réserve de Ropt, alcool Champlecyen créé par lui-même à base de différents alcools les plus forts du royaume... Tous en fait. Ce qui expliquait donc que Zelgius était d'une sale humeur. Et... Ce qui s'en suivrait très prochainement.

A dire vrai, tout ne fut qu'une malencontreuse suite d’événements pour le nain blond. Et croiser le Champlecy fut le dernier.

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Edmond..
Paris lui manque, vraiment. Il sait qu'il y a laissé bien des affaires en cours. Il se sait lâche pour le coup, mais il a prétexté avoir à faire certaines choses en retard en Limousin. En vérité, il a voulu se reposer sur la tombe de sa sœur, sa délicieuse et morte petite sœur, celle qui a écopé de la beauté quand lui-même écopé de la fourberie de leur père. Et c'est l'air sombre qu'il revient du petit lopin de terre où il l'a faite enterrer dans le secret plutôt que de la voir pourrir, dévorée par les vers grouilleurs.

On vous a parlé de David contre Goliath, la raison du plus fort n'est pas toujours la meilleure, même si on vous prouvera l'inverse tout à l'heure. Le David de cette histoire est lui-même un berger, et ses brebis sont des prostituées qu'il protège des loups pour les offrir aux paysans. Le Goliath de cette histoire n'a rien d'un descendant angélique. Mais toujours est-il qu'ils se rencontrèrent à un moment pour le moins inopportun. Zelgius était ivre de colère, faute de l'être d'alcool, et Edmond était sobre et sombre, autant vous dire que le nerf de cette guerre-là n'est autre que l'alcool et les effets dévastateurs que leur manque peuvent provoquer chez les hommes.

BOM.

Confrontation en une leçon, il a marché sans regarder où il allait, il s'est pris les pieds dans cet homme qui fait plus d'une fois et demie sa taille. Il ne va pas s'excuser, moins encore, après être tombé sur son cul qu'il a fort imposant au regard de sa taille, le problème n'est pas là, le problème n'est pas la douleur, c'est d'être tombé le problème, c'est d'avoir chuté d'une taille déjà dérisoire, et de devoir par la maladresse et l'outrecuidance d'un con prendre le risque ridicule de se relever, compte tenu de la raideur de ses articulations torses.


« Et l'ami, quand on ne sait pas marcher, on s'assied dans une taverne et on en bouge pas son cul. »

La taille, ça ne fait pas tout, et celui qui croit que sa taille intimidera le Wolback est le dernier des abrutis, et Gade pourrait le dire, lui qui dépasse en taille cet homme-là, sans pour autant arriver à battre au lever de coudes le nabot. Voilà à quoi pense Edmond. Mais voilà, Edmond pense bien trop, et il n'a pas vu le regard furieux qu'on lui a jeté, alors dédaigneux, il se relève, ridicule donc, pour mieux repartir ignorant avec superbe le berrichon, non sans lui jeter une pièce, ignorant sûrement qu'il a à faire avec plus riche que lui, et plus con surtout. La pièce ? C'est pour un verre dans la taverne sus-citée.

Ce que t'as pas fait Edmond.. En plus d'être nain, t'es stupide. Et notre David d'être saisi par le col et plaqué contre un mur, la tête claque, et c'est bien tout ce qui l'empêche de se débattre. Il est sonné. Nain, stupide et sonné, et c'est à peine, s'il réalise ce qui se passe en face, s'il comprend pourquoi les mains se sont resserrées autour de sa gorge. L'air s'échappe pour ne pas revenir, réflexe puéril, il tente de l'appeler à lui cet air, mais il ne vient pas, la vue se trouble, les narines palpitent, et sous ce grand front bossu, il y a une pensée qui s'agite : Goliath avait six doigts, il en manque un à celui-ci. C'est bien dommage.

Et c'est d'autant plus dommage de penser à cela maintenant. Il ne pense à rien d'autre le nain quand le voile s'abaisse opaque devant les prunelles azurs qui brillaient avant de leur intelligence innée, ce regard qui au milieu de ce faciès disgracieux, arrivait à interpeller le regard un tant soit peu. Non, il ne pense pas à Izolde qu'il a promis d'épouser après l'avoir engrossée, il ne pense pas à ses cousines qui doivent l'attendre, joyeuses à l'idée d'avoir d'autres cadeaux, ni même à Deux-Ecus qu'il a enrichi autant que lui-même. Il ne pense pas même à sa sœur qu'il pourrait rejoindre, ni au Paradis ou à l'Enfer.

Il y a ce doigt qui manque, il n'en a que quatre. Ce n'est pas Goliath, et il n'est pas David.
Il est Edmond Wolback, et il est mort.

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Ma cousine, ce génie de la peinture
Zelgius
"Le Dément"... Doux sobriquet trouvé par les berrichons à la suite de son investissement à la tête du duché. Ce qu'il fallait savoir c'est que celui qui avait manqué lui être affublé fut celui de "Transparent" Bien que, tel l'eau, il lui arrivait de laisser percevoir quelques-unes de ses idées de temps à autre, il était tout de même plus souvent à cacher ses réelles activités derrière une lumière de la scène !

Certes, cela ne lui faisait pas la plus grande presse, mais il avait fini par adopter ce surnom de "Dément" après tout, il l'était. Mais entendre un nain, blond de surcroît, l'insulter de manière détournée ! Voilà bien ce qu'il n'aurait jamais dû se passer. L'humeur décrite plus tôt comme étant celle d'un chien -je n'ai d'ailleurs jamais compris l'intérêt de comparer une mauvaise humeur à celle d'un chien, ils sont toujours contents !-, fut accentuée par les quelques mots de ce nain qu'il ne connaissait, somme toute, pas du tout.


Et l'ami, quand on ne sait pas marcher, on s'assied dans une taverne et on en bouge pas son cul.

Le Dément ne répondit pas, il ne répondrait plus. Au lieu de cela, il attrapa ce petit homme pour le coller le plus brutalement possible -autant dire donc que c'est violent !- et de serrer les mains autour de ce cou... si fragile. Le regard du brun s'obscurcissant de plus en plus à chaque seconde bien que la différence resta minime en cela qu'il avait déjà les yeux presque noirs.

Quelques secondes suffirent pour voir la vie totalement disparaître de ce regard qui ne le quittait pas. Non, non non, le regard ne quittait pas sa main droite ! Et plus précisément le doigt qui y manquait... Pourquoi ? Voilà la question qui traversa un instant l'esprit du Champlecy... Un instant seulement.

Une fois constaté que le petit homme blond était définitivement mort, le Dément le laissa tomber au sol avant de regarder autour de lui. Personne n'avait fait attention à son meurtre... Ou bien tout le monde s'en fichait ? Au final peu importait réellement, il se contenta de se pencher pour attraper le corps par un bras et le tirer derrière lui tel un vieux sac. Il l'emmènerait ailleurs. Le laisser en pleine rue n'était pas une bonne idée du tout !

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